BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR (fermée)

Entreprise

BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Etablissement fermé

Informations de l'établissement :
Date de création : 29/08/1989
Siège de l'unité légale : oui
Siret : 95580444800665 / Siren : 955804448 / NIC : 00665
N° de TVA : FR 42 955804448
Effectif : Etablissement non employeur (pas de salarié au cours de l'année de référence et pas d'effectif au 31/12)
Date du dernier traitement de l'établissement dans le répertoire Sirene : 29/09/2018
   
Activité détaillée de l'établissement : (NAFRev2)
Section K : ACTIVITÉS FINANCIÈRES ET D’ASSURANCE
Cette section comprend les activités des services financiers, y compris les activités d’assurance, de réassurance et des caisses de retraite, ainsi que les services financiers de soutien.
Cette section comprend également les activités de détention d’actifs telles que les activités des sociétés holding et des fonds de placement et autres instruments financiers.
64 : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite
Cette division comprend les activités de collecte et de redistribution de fonds à des fins autres que le financement de la sécurité sociale obligatoire ou des caisses d’assurance ou de retraite. Les dispositions institutionnelles nationales jouent un rôle important dans le classement interne à cette division.
64.1 : Intermédiation monétaire
Ce groupe comprend la collecte de fonds sous la forme de dépôts transférables, c’est-à-dire des fonds fixes en termes monétaires obtenus au jour le jour, qui proviennent, en dehors des banques centrales, de sources non financières.
64.19 : Autres intermédiations monétaires
64.19Z : Autres intermédiations monétaires
Cette sous-classe comprend :
- la réception de dépôts et/ou de proches substituts de dépôts et l’octroi de crédits ou le prêt de fonds. L’octroi de crédit peut prendre différentes formes (prêts, hypothèques, cartes de crédit, etc.). Ces activités sont généralement effectuées par des institutions monétaires autres que les banques centrales, comme les : • établissements bancaires • caisses d’épargne • caisses de crédit mutuel

Cette sous-classe comprend aussi :
- les activités de virements postaux et des caisses d’épargne postales
- l’octroi de prêts au logement par des institutions spécialisées recevant des dépôts
- les activités se rattachant à l’émission et au paiement de mandats

Cette sous-classe ne comprend pas :
- l’octroi de prêts au logement par des institutions spécialisées ne recevant pas de dépôts (cf. 64.92Z)
- les activités de traitement et de règlement des transactions effectuées par carte de crédit (cf. 66.19B) Produits associés : 64.19.11, 64.19.12, 64.19.21, 64.19.22, 64.19.23, 64.19.24, 64.19.25, 64.19.26, 64.19.29, 64.19.30
Coordonnées de l'établissement :
BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Adresse :
L'ARENAS
457 Promenade DES ANGLAIS

06200 NICE
Historique de l'établissement :
22/11/2016 : état administratif
Etat administratif : Fermé
01/01/2008 : activité principale
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
25/12/1996 : caractère employeur
Caractère employeur : Oui
25/12/1991 : activité principale
Activité principale : Banques mutualistes (NAF1993 : 65.1D)
Informations de l'unité légale :
Date de création : 01/01/1955
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
Sigle : BPCA
Catégorie juridique : Autre SA coopérative à conseil d'administration
Caractère employeur : Non
Effectif : Etablissement non employeur (pas de salarié au cours de l'année de référence et pas d'effectif au 31/12)
Economie sociale et solidaire : Oui
Liste des établissements :
BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Nice (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Montauroux (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - La Trinité (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Saint-Tropez (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Draguignan (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Brignoles (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Saint-André-de-la-Roche (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Le Lavandou (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Saint-Raphaël (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - La Valette-du-Var (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Valbonne (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Toulon (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Solliès-Pont (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - La Londe-les-Maures (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Le Beausset (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - La Valette-du-Var (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Cagnes-sur-Mer (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Le Muy (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Grasse (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Antibes (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Vidauban (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Ollioules (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Nice (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Les Arcs (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Carqueiranne (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Peymeinade (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Le Luc (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Fréjus (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - La Crau (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Puget-sur-Argens (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Fréjus (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Cogolin (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Toulon (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Saint-Cyr-sur-Mer (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - La Garde (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Le Cannet (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Saint-André-de-la-Roche (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - La Valette-du-Var (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Hyères (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Menton (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Cannes (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Nice (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - La Seyne-sur-Mer (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Saint-Laurent-du-Var (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Draguignan (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Mouans-Sartoux (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Cannes (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Antibes (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Pointe-à-Pitre (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Nice (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Le Lavandou (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Nice (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Nice (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - La Gaude (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Toulon (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Nice (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Grasse (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Toulon (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Saint-Raphaël (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Cagnes-sur-Mer (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - La Valette-du-Var (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Carros (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Saint-Tropez (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Nice (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Cannes (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Nice (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Draguignan (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Le Pradet (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Hyères (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Six-Fours-les-Plages (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Valbonne (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Le Cannet (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Sanary-sur-Mer (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Bandol (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Cagnes-sur-Mer (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Sainte-Maxime (fermé) - Brignoles (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Cagnes-sur-Mer (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Fréjus (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Toulon (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Nice (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Mandelieu-la-Napoule (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Vallauris (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Grasse (fermé)BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR - Vence (fermé) - Brignoles (fermé)
Marques françaises :
29/10/2012 : LES JEUDYNAMIQUES
N° national/d'enregistrement : 3956769
Date de dépôt : 29/10/2012
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 29/10/2022
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de conseils commerciaux dans le domaine des services financiers et bancaires et dans celui des assurances ; services de publicité dans le domaine des services financiers et bancaires et dans celui des assurances ; publicité sur lieux de vente ; distribution de prospectus, d'échantillons, d'objets publicitaires ; actions promotionnelles et publicitaires ; diffusion d'annonces et de matériel publicitaire ; publication de textes publicitaires ; diffusion d'informations publicitaires ou de messages publicitaires par téléphone, terminaux d'ordinateurs, voie de presse ; recherches de marché ; courriers publicitaires ; promotion des ventes pour des tiers ; publicité par correspondance ; publicité radiophonique ; publicité télévisée ; publicité en ligne sur un réseau informatique dans le domaine des services financiers et bancaires et dans celui des assurances ; organisation de salons et d'expositions à buts commerciaux ou publicitaires ; services de conseils commerciaux et d'informations commerciales ; organisation et gestion d'opérations commerciales de fidélisation de clientèle ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires bancaires ; affaires monétaires ; affaires immobilières.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR, Société anonyme
Numéro de SIREN : 955804448
Adresse :
457 Promenade des Anglais
06200 NICE
FR

Mandataire 1 : REGIMBEAU, M. Olivier PRATS
Adresse :
139 Rue Vendôme
69477 LYON CEDEX 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 712648
Date de demande : 06/12/2017
N° de BOPI : 2018-01
Date du BOPI : 05/01/2018

Bénéficiare 1 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2012-47
Date du BOPI : 23/11/2012

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2013-08
Date du BOPI : 22/02/2013

22/10/2012 : ESPACE PROJETS IMMOBILIERS
N° national/d'enregistrement : 3955047
Date de dépôt : 22/10/2012
Lieu de dépôt : Dépôt Electronique Paris
Date d'expiration : 22/10/2022
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; constitution ou investissement de capitaux ; consultations en matière financière et immobilière ; estimations financières (assurance, banques, immobilier) ; placement de fonds ; courtage immobilier ; gestion d'actifs financiers, immobiliers et de placement ; crédit-bail ; tous crédits immobiliers aux professionnels et aux particuliers ; transactions immobilières ; tous ces services pouvant être rendus sur Internet.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR, Société Anonyme
Numéro de SIREN : 955804448
Adresse :
457 Promenade des Anglais
06200 NICE
FR

Mandataire 1 : REGIMBEAU, M. Olivier PRATS
Adresse :
139 Rue Vendôme
69477 LYON CEDEX 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 712648
Date de demande : 06/12/2017
N° de BOPI : 2018-01
Date du BOPI : 05/01/2018

Bénéficiare 1 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2012-46
Date du BOPI : 16/11/2012

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2013-07
Date du BOPI : 15/02/2013

01/12/2008 : INTERNATIONAL BRANCH Your bank to the sunny side!
N° national/d'enregistrement : 3614715
Date de dépôt : 01/12/2008
Lieu de dépôt : I.N.P.I. LYON
Date d'expiration : 01/12/2018
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires bancaires ; affaires monétaires ; affaires immobilières.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR Société anonyme coopérative de banque poopulaire à capital variable
Numéro de SIREN : 955804448

Mandataire 1 : Cabinet Regimbeau

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 712648
Date de demande : 06/12/2017
N° de BOPI : 2018-01
Date du BOPI : 05/01/2018

Bénéficiare 1 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2009-02
Date du BOPI : 09/01/2009

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2009-19

11/01/2008 : RYTHMIC 7
N° national/d'enregistrement : 3548531
Date de dépôt : 11/01/2008
Lieu de dépôt : I.N.P.I. LYON
Date d'expiration : 11/01/2018
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires bancaires ; affaires monétaires ; transferts électroniques de fonds ; services de cartes de crédits ; services de cartes de débits ; services d'information, de consultation en matière d'assurance ; services d'information, de consultation en matière bancaire et financière.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR Société anonyme, coopérative de banque à capital variable
Numéro de SIREN : 955804448

Mandataire 1 : Cabinet Regimbeau

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 712648
Date de demande : 06/12/2017
N° de BOPI : 2018-01
Date du BOPI : 05/01/2018

Bénéficiare 1 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2008-07
Date du BOPI : 15/02/2008

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2008-24

18/07/2006 : ESPACE FONCTION PUBLIQUE
N° national/d'enregistrement : 3441080
Date de dépôt : 18/07/2006
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 18/07/2016
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; services rendus par une association à ses membres, à savoir obtention de prêts bancaires à des taux préférentiels, obtention de conditions de rémunération intéressantes de l'épargne, obtention de réductions, rabais ou remises dans différents secteurs d'activité, notamment l'automobile, le tourisme, les loisirs, la restauration, les établissements thermaux.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE CÔTE D'AZUR Société Coopérative de Banque à Capital Variable
Numéro de SIREN : 955804448

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2006-34
Date du BOPI : 25/08/2006

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2006-51

19/01/2004 : PRÊT C
N° national/d'enregistrement : 3268294
Date de dépôt : 19/01/2004
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 19/01/2024
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires, affaires financières, affaires monétaires, affaires immobilières.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR, Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
Numéro de SIREN : 955804448
Adresse :
457 Promenade des Anglais
06200 NICE
FR

Mandataire 1 : REGIMBEAU
Adresse :
139 Rue Vendôme
69477 LYON CEDEX 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 712648
Date de demande : 06/12/2017
N° de BOPI : 2018-01
Date du BOPI : 05/01/2018

Bénéficiare 1 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2004-09
Date du BOPI : 27/02/2004

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2004-26

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2539006
Date de demande : 12/09/2013
N° de BOPI : 2013-44
Date du BOPI : 31/10/2013

23/10/2002 : MARINE CÔTE D'AZUR
N° national/d'enregistrement : 3190368
Date de dépôt : 23/10/2002
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 23/10/2022
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires, affaires financières, affaires monétaires, crédit-bail.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR, Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
Numéro de SIREN : 955804448
Adresse :
457 Promenade des Anglais
06200 NICE
FR

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU
Adresse :
139 Rue Vendôme
69477 LYON CEDEX 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 712648
Date de demande : 06/12/2017
N° de BOPI : 2018-01
Date du BOPI : 05/01/2018

Bénéficiare 1 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2002-48
Date du BOPI : 29/11/2002

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2003-13

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2499733
Date de demande : 22/05/2012
N° de BOPI : 2012-28
Date du BOPI : 13/07/2012

11/02/1993 : PHONAZUR
N° national/d'enregistrement : 93454840
Date de dépôt : 11/02/1993
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 11/02/2023
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Serveur vocal.Communication d'informations bancaires par un serveur vocal
  • N° de la classe : 09
  • N° de la classe : 38

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR, Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
Numéro de SIREN : 955804448
Adresse :
457 Promenade des Anglais
06200 NICE
FR

Mandataire 1 : CABINET REGIMBEAU
Adresse :
139 Rue Vendôme
69477 LYON CEDEX 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement de nature juridique
Référence associée à l'événement : 367368
Date de demande : 24/03/2003
N° de BOPI : 2003-17

Bénéficiare 1 : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 712648
Date de demande : 06/12/2017
N° de BOPI : 2018-01
Date du BOPI : 05/01/2018

Bénéficiare 1 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE

Evènement 3 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1993-12
Date du BOPI : 26/03/1993

Evènement 4 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 1993-30

Evènement 5 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2235903
Date de demande : 03/02/2003
N° de BOPI : 2003-15

Evènement 6 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2514580
Date de demande : 21/11/2012
N° de BOPI : 2013-02
Date du BOPI : 11/01/2013

Publications au Bodacc :
22/01/2017 : Radiation

Annonce N°60
NOJO : 060510605386451
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Radiation d'une personne morale

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
01/12/2016 : Immatriculation d'une personne morale suite à transfert de son siège social

Annonce N°35
NOJO : 060510605383067
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Catégorie d'immatriculation : Immatriculation d'une personne morale suite à transfert de son siège social
Date de commencement d'activité : 22/11/2016
Descriptif : Immatriculation d'une personne morale suite au transfert du siège hors ressort. Reprise de l'activité après suspension. Modification de l'origine de fond personne morale. Modification de la dénomination. Modification de représentant. Société ayant participé à l'opération de fusion : dénomination BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR Forme juridique Sté Coopérative de banque à forme anonyme et capital variable Siège social 457 Pde des Anglais 06200 NICE Rcs 955 804 448..

Numéro d'identification : RCS Nice 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Administrateur : GIOCANTI François Michel ; Président du conseil d'administration : HILLMEYER Michel Marcel ; Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT CONSEIL EXPERTISE ; Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT ; Administrateur : HENRI Philippe ; Administrateur : CHAVEAU Eric ; Administrateur : CORTASSE Guy Lucien Paul ; Administrateur : CHAUSSET Michel Claude Georges ; Commissaire aux comptes suppléant : PRICEWATERHOUECOOPERS AUDIT ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT ; Administrateur : BENDANO André Prosper ; Administrateur : BRENET Corinne ; Administrateur : TOURRET Chloé ; Directeur général : BOSSON Christophe Philippe

Précédent exploitant :
Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
05/10/2016 : Autre achat, apport, attribution

Annonce N°50
NOJO : BXA162770019528
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Catégorie de vente : Autre achat, apport, attribution
Oppositions : Les créanciers des sociétés fusionnantes pourront former opposition à cette fusion dans les conditions et délais prévus par l'article L.236-14 du Code de Commerce.
Descriptif : AVIS DE PROJET DE FUSION BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR Forme juridique Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable Au capital de 179374922 EUR Siège social 457 PRO DES ANGLAIS 06200 NICE N° RCS 955804448 RCS NICE, est société absorbée. BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE Forme juridique Société coopérative de banque populaire Siège social 247 AV du Prado 13008 MARSEILLE N° RCS 58801481 RCS MARSEILLE, est société absorbante. Actif : 5811185416,32 euros Passif : 5413313956,6 euros Actif net apporté : 397871459,72 euros Rapport d'échange des droits sociaux : La valeur nominale des parts sociales de chacune des sociétés concernées est de 17 euros pour la BANQUE POPULAIRE COTE D AZUR et 16 euros pour la BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE. La parité est de 1 part sociale de 16 euros de la BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE pour 1 part sociale de 17 euros de la BPCA avec paiement d'une soulte si le nombre de parts sociales à 16 euros attribuées dans le rapport d'échange, par multiple de 16, ne constitue pas un nombre entier de part(s) à 16 euros. Le capital de la BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE se trouvera augmenté du seul fait de la réalisation de la fusion, du montant total du capital social de la société absorbée, net de soultes. Sur la base du nombre de parts sociales de la BANQUE POPULAIRE COTE D AZUR au 31 Décembre 2015, à savoir 11 282 169 parts de 17 euros chacune, le montant de l'augmentation de capital devant être réalisé par la BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE seerait de 191 327 360 euros, ce qui correspond à l'émission de 11 957 960 parts sociales nouvelles de 16 euros de valeur nominale chacune, tant précisé que ces montants seront corrigés des fluctuations de capital social résultant chez la BANQUE POPULAIRE COTE D AZUR des souscriptions et des remboursements de parts sociales intervenus entre le 1er Janvier 2016 et la date de réalisation de la fusion. Montant prévu de la prime de fusion : 201773834,57 euros. Date du projet : 28/09/2016 Date du dépôt : 30/09/2016, lieu du dépôt : Greffe du Tribunal de Commerce de Nice et de Marseille.

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
Montant du capital : 179374922.00 EUR
09/06/2016 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°545
NOJO : 510605370243386
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2015

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
09/06/2016 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°544
NOJO : 510605370243387
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2015

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
24/08/2015 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1342
NOJO : 510605350607253
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2014

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
24/08/2015 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°1343
NOJO : 510605350607317
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2014

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
10/07/2015 : Modifications générales

Annonce N°132
NOJO : BXB15184001359B
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : LUCCHESI Philippe modification le 13 Juillet 1999 Administrateur : DE CHAUNAC LANZAC Hugues François Bertrand Marie Directeur général adjoint : ANTON Patrick Pierre Président du conseil d'administration : FLEURY Bernard Jean-Marie modification le 17 Juillet 2001 Administrateur : MANE Jean Maurice Eugène en fonction le 29 Juillet 1997 Administrateur : LAVERGNE Marc Raymond Roger en fonction le 24 Juin 1998 Commissaire aux comptes suppléant : SOCIETE FIDUCIAIRE DE COMMISSARIAT ET D'AUDIT représenté par MAURER Yves en fonction le 26 Juillet 2005 Administrateur : CARDI Ghislaine Evelyne en fonction le 03 Juillet 2006 Administrateur : RENAUDI Philippe en fonction le 27 Juin 2008 Administrateur : PANZANI Marie France Costance modification le 13 Juillet 2012 Administrateur : DUFOUR Michel Antonin André Roger Marie en fonction le 17 Juillet 2009 Administrateur : PIQUEMAL Alain en fonction le 21 Juin 2010 Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 17 Août 2011 Administrateur : TISSERAND Alain Joseph Pierre en fonction le 17 Août 2011 Administrateur : GALVEZ Jean-Pierre en fonction le 17 Août 2011 Administrateur : ZILIANI Christophe Jacques François en fonction le 17 Août 2011 Administrateur : GUILLERMOU Emeric René Nicolas en fonction le 13 Juillet 2012 Administrateur : GIBIER Gilles modification le 13 Juillet 2012 Commissaire aux comptes titulaire : PRIE WATERHOUS COOPERS AUDIT en fonction le 13 Juillet 2012 Directeur général : BOSSON Christophe Philippe modification le 18 Juin 2014
10/07/2015 : Modifications générales

Annonce N°134
NOJO : BXB15184001361Y
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : LUCCHESI Philippe modification le 13 Juillet 1999 Administrateur : DE CHAUNAC LANZAC Hugues François Bertrand Marie Directeur général adjoint : ANTON Patrick Pierre Président du conseil d'administration : FLEURY Bernard Jean-Marie modification le 17 Juillet 2001 Administrateur : MANE Jean Maurice Eugène en fonction le 29 Juillet 1997 Administrateur : LAVERGNE Marc Raymond Roger en fonction le 24 Juin 1998 Commissaire aux comptes suppléant : SOCIETE FIDUCIAIRE DE COMMISSARIAT ET D'AUDIT représenté par MAURER Yves en fonction le 26 Juillet 2005 Administrateur : CARDI Ghislaine Evelyne en fonction le 03 Juillet 2006 Administrateur : RENAUDI Philippe en fonction le 27 Juin 2008 Administrateur : PANZANI Marie France Costance modification le 13 Juillet 2012 Administrateur : PIQUEMAL Alain en fonction le 21 Juin 2010 Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 17 Août 2011 Administrateur : TISSERAND Alain Joseph Pierre en fonction le 17 Août 2011 Administrateur : GALVEZ Jean-Pierre en fonction le 17 Août 2011 Administrateur : ZILIANI Christophe Jacques François en fonction le 17 Août 2011 Administrateur : GUILLERMOU Emeric René Nicolas en fonction le 13 Juillet 2012 Administrateur : GIBIER Gilles modification le 13 Juillet 2012 Commissaire aux comptes titulaire : PRIE WATERHOUS COOPERS AUDIT en fonction le 13 Juillet 2012 Directeur général : BOSSON Christophe Philippe modification le 18 Juin 2014
08/08/2014 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1621
NOJO : 510605325900877
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2013

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
08/08/2014 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°1622
NOJO : 510605325901257
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2013

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
25/07/2013 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°653
NOJO : BXC131900243653
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2012

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
21/06/2013 : Modifications générales

Annonce N°82
NOJO : BXB13165000931O
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : LUCCHESI Philippe modification le 13 Juillet 1999 Administrateur : DE CHAUNAC LANZAC Hugues François Bertrand Marie Directeur général adjoint : ANTON Patrick Pierre Président du conseil d'administration : FLEURY Bernard Jean-Marie modification le 17 Juillet 2001 Administrateur : MANE Jean Maurice Eugène en fonction le 29 Juillet 1997 Directeur général adjoint : SAUVAGE Philippe Alain Victor en fonction le 02 Décembre 1997 Administrateur : LAVERGNE Marc Raymond Roger en fonction le 24 Juin 1998 Commissaire aux comptes suppléant : SOCIETE FIDUCIAIRE DE COMMISSARIAT ET D'AUDIT représenté par MAURER Yves en fonction le 26 Juillet 2005 Administrateur : CARDI Ghislaine Evelyne en fonction le 03 Juillet 2006 Administrateur : RENAUDI Philippe en fonction le 27 Juin 2008 Administrateur : PANZANI Marie France Costance modification le 13 Juillet 2012 Administrateur : DUFOUR Michel Antonin André Roger Marie en fonction le 17 Juillet 2009 Administrateur : PIQUEMAL Alain en fonction le 21 Juin 2010 Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 17 Août 2011 Administrateur : TISSERAND Alain Joseph Pierre en fonction le 17 Août 2011 Administrateur : GALVEZ Jean-Pierre en fonction le 17 Août 2011 Administrateur : ZILIANI Christophe Jacques François en fonction le 17 Août 2011 Administrateur : GUILLERMOU Emeric René Nicolas en fonction le 13 Juillet 2012 Administrateur : GIBIER Gilles modification le 13 Juillet 2012 Commissaire aux comptes titulaire : PRIE WATERHOUS COOPERS AUDIT en fonction le 13 Juillet 2012 Directeur général : BOSSON Christophe Philippe en fonction le 13 Juin 2013
19/11/2012 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°614
NOJO : BXC123130008339
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2011

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
19/11/2012 : Comptes annuels, consolidés et rapports

Annonce N°615
NOJO : BXC12313000834B
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Type de dépot : Comptes annuels, consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2011

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
10/10/2012 : Modifications générales

Annonce N°43
NOJO : BXB122780027461
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : LUCCHESI Philippe modification le 13 Juillet 1999 Administrateur : DE CHAUNAC LANZAC Hugues François Bertrand Marie Directeur général adjoint : ANTON Patrick Pierre Président du conseil d'administration : FLEURY Bernard Jean-Marie modification le 17 Juillet 2001 Administrateur : MANE Jean Maurice Eugène en fonction le 29 Juillet 1997 Directeur général adjoint : SAUVAGE Philippe Alain Victor en fonction le 02 Décembre 1997 Administrateur : LAVERGNE Marc Raymond Roger en fonction le 24 Juin 1998 Directeur général (non administrateur) : COMAS Jean-François René Antoine modification le 02 Juin 2005 Commissaire aux comptes suppléant : SOCIETE FIDUCIAIRE DE COMMISSARIAT ET D'AUDIT représenté par MAURER Yves en fonction le 26 Juillet 2005 Administrateur : CARDI Ghislaine Evelyne en fonction le 03 Juillet 2006 Administrateur : RENAUDI Philippe en fonction le 27 Juin 2008 Administrateur : PANZANI Marie France Costance modification le 13 Juillet 2012 Administrateur : DUFOUR Michel Antonin André Roger Marie en fonction le 17 Juillet 2009 Administrateur : PIQUEMAL Alain en fonction le 21 Juin 2010 Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 17 Août 2011 Administrateur : TISSERAND Alain Joseph Pierre en fonction le 17 Août 2011 Administrateur : GALVEZ Jean-Pierre en fonction le 17 Août 2011 Administrateur : ZILIANI Christophe Jacques François en fonction le 17 Août 2011 Administrateur : GUILLERMOU Emeric René Nicolas en fonction le 13 Juillet 2012 Administrateur : GIBIER Gilles modification le 13 Juillet 2012 Commissaire aux comptes titulaire : PRIE WATERHOUS COOPERS AUDIT en fonction le 13 Juillet 2012
22/07/2012 : Modifications générales

Annonce N°89
NOJO : BXB12198000899S
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : LUCCHESI Philippe modification le 13 Juillet 1999 Administrateur : DE CHAUNAC LANZAC Hugues François Bertrand Marie Directeur général adjoint : ANTON Patrick Pierre Président du conseil d'administration : FLEURY Bernard Jean-Marie modification le 17 Juillet 2001 Administrateur : MANE Jean Maurice Eugène en fonction le 29 Juillet 1997 Directeur général adjoint : SAUVAGE Philippe Alain Victor en fonction le 02 Décembre 1997 Administrateur : LAVERGNE Marc Raymond Roger en fonction le 24 Juin 1998 Administrateur : RIBOUD Philippe Claude en fonction le 24 Juin 1998 Directeur général (non administrateur) : COMAS Jean-François René Antoine modification le 02 Juin 2005 Commissaire aux comptes suppléant : SOCIETE FIDUCIAIRE DE COMMISSARIAT ET D'AUDIT représenté par MAURER Yves en fonction le 26 Juillet 2005 Administrateur : CARDI Ghislaine Evelyne en fonction le 03 Juillet 2006 Administrateur : RENAUDI Philippe en fonction le 27 Juin 2008 Administrateur : PANZANI Marie France Costance modification le 13 Juillet 2012 Administrateur : DUFOUR Michel Antonin André Roger Marie en fonction le 17 Juillet 2009 Administrateur : PIQUEMAL Alain en fonction le 21 Juin 2010 Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 17 Août 2011 Administrateur : TISSERAND Alain Joseph Pierre en fonction le 17 Août 2011 Administrateur : GALVEZ Jean-Pierre en fonction le 17 Août 2011 Administrateur : ZILIANI Christophe Jacques François en fonction le 17 Août 2011 Administrateur : GUILLERMOU Emeric René Nicolas en fonction le 13 Juillet 2012 Administrateur représentant l'etat : GIBIER Gilles en fonction le 13 Juillet 2012 Commissaire aux comptes titulaire : PRIE WATERHOUS COOPERS AUDIT en fonction le 13 Juillet 2012
25/08/2011 : Modifications générales

Annonce N°219
NOJO : BXB11230001975E
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Date de commencement d'activité : 19/02/1921
Descriptif : Modification de représentant. Modification de l'activité.

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : LUCCHESI Philippe modification le 13 Juillet 1999 Administrateur : DE CHAUNAC LANZAC Hugues François Bertrand Marie Commissaire aux comptes titulaire : PRICE WATERHOUSE COOPERS AUDIT modification le 27 Juin 2008 Directeur général adjoint : ANTON Patrick Pierre Président du conseil d'administration : FLEURY Bernard Jean-Marie modification le 17 Juillet 2001 Administrateur : MANE Jean Maurice Eugène en fonction le 29 Juillet 1997 Directeur général adjoint : SAUVAGE Philippe Alain Victor en fonction le 02 Décembre 1997 Administrateur : LAVERGNE Marc Raymond Roger en fonction le 24 Juin 1998 Administrateur : RIBOUD Philippe Claude en fonction le 24 Juin 1998 Directeur général (non administrateur) : COMAS Jean-François René Antoine modification le 02 Juin 2005 Commissaire aux comptes suppléant : COLL Pierre modification le 27 Juin 2008 Commissaire aux comptes suppléant : SOCIETE FIDUCIAIRE DE COMMISSARIAT ET D'AUDIT représenté par MAURER Yves en fonction le 26 Juillet 2005 Administrateur : CARDI Ghislaine Evelyne en fonction le 03 Juillet 2006 Administrateur : RENAUDI Philippe en fonction le 27 Juin 2008 Administrateur : PANZANI Marie France Costance en fonction le 27 Juin 2008 Administrateur : DUFOUR Michel Antonin André Roger Marie en fonction le 17 Juillet 2009 Administrateur : PIQUEMAL Alain en fonction le 21 Juin 2010 Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne en fonction le 17 Août 2011 Administrateur : TISSERAND Alain Joseph Pierre en fonction le 17 Août 2011 Administrateur : GALVEZ Jean-Pierre en fonction le 17 Août 2011 Administrateur : ZILIANI Christophe Jacques François en fonction le 17 Août 2011
16/08/2011 : Modifications générales

Annonce N°182
NOJO : BXB11222000798K
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Descriptif : Modification du capital.

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
Montant du capital : 179374922.00 EUR
01/08/2011 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°829
NOJO : BXC111990195234
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2010

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
01/08/2011 : Comptes annuels, consolidés et rapports

Annonce N°830
NOJO : BXC111990195246
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Type de dépot : Comptes annuels, consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2010

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable
26/07/2010 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°536
NOJO : BXC10181005548O
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2009

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable

Adresse :
457 promenade des Anglais
06200 Nice
26/07/2010 : Comptes annuels, consolidés et rapports

Annonce N°537
NOJO : BXC10181005549Q
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Type de dépot : Comptes annuels, consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2009

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable

Adresse :
457 promenade des Anglais
06200 Nice
30/06/2010 : Modifications générales

Annonce N°31
NOJO : BXB10174001707A
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : LUCCHESI Philippe modification le 13 Juillet 1999 Administrateur : DE CHAUNAC LANZAC Hugues François Bertrand Marie Commissaire aux comptes titulaire : PRICE WATERHOUSE COOPERS AUDIT modification le 27 Juin 2008 Directeur général adjoint : ANTON Patrick Pierre Président du conseil d'administration : FLEURY Bernard Jean-Marie modification le 17 Juillet 2001 Administrateur : MANE Jean Maurice Eugène en fonction le 29 Juillet 1997 Directeur général adjoint : SAUVAGE Philippe Alain Victor en fonction le 02 Décembre 1997 Administrateur : LAVERGNE Marc Raymond Roger en fonction le 24 Juin 1998 Administrateur : RIBOUD Philippe Claude en fonction le 24 Juin 1998 Directeur général (non administrateur) : COMAS Jean-François René Antoine modification le 02 Juin 2005 Commissaire aux comptes suppléant : COLL Pierre modification le 27 Juin 2008 Commissaire aux comptes suppléant : SOCIETE FIDUCIAIRE DE COMMISSARIAT ET D'AUDIT représenté par MAURER Yves en fonction le 26 Juillet 2005 Administrateur : CARDI Ghislaine Evelyne en fonction le 03 Juillet 2006 Administrateur : RENAUDI Philippe en fonction le 27 Juin 2008 Administrateur : PANZANI Marie France Costance en fonction le 27 Juin 2008 Administrateur : DUFOUR Michel Antonin André Roger Marie en fonction le 17 Juillet 2009 Administrateur : PIQUEMAL Alain en fonction le 21 Juin 2010
29/07/2009 : Modifications générales

Annonce N°25
NOJO : BXB08204003702P
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable

Administration :
Commissaire aux comptes titulaire : LUCCHESI Philippe modification le 13 Juillet 1999 Administrateur : DE CHAUNAC LANZAC Hugues François Bertrand Marie Commissaire aux comptes titulaire : PRICE WATERHOUSE COOPERS AUDIT modification le 27 Juin 2008 Directeur général adjoint : ANTON Patrick Pierre Président du conseil d'administration : FLEURY Bernard Jean-Marie modification le 17 Juillet 2001 Administrateur : MANE Jean Maurice Eugène en fonction le 29 Juillet 1997 Directeur général adjoint : SAUVAGE Philippe Alain Victor en fonction le 02 Décembre 1997 Administrateur : LAVERGNE Marc Raymond Roger en fonction le 24 Juin 1998 Administrateur : RIBOUD Philippe Claude en fonction le 24 Juin 1998 Directeur général (non administrateur) : COMAS Jean-François René Antoine modification le 02 Juin 2005 Commissaire aux comptes suppléant : COLL Pierre modification le 27 Juin 2008 Commissaire aux comptes suppléant : SOCIETE FIDUCIAIRE DE COMMISSARIAT ET D'AUDIT représenté par MAURER Yves en fonction le 26 Juillet 2005 Administrateur : CARDI Ghislaine Evelyne en fonction le 03 Juillet 2006 Administrateur : RENAUDI Philippe en fonction le 27 Juin 2008 Administrateur : PANZANI Marie France Costance en fonction le 27 Juin 2008 Administrateur : DUFOUR Michel Antonin André Roger Marie en fonction le 17 Juillet 2009
28/07/2009 : Modifications générales

Annonce N°143
NOJO : BXB08203005705X
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable

Administration :
Administrateur : WACHSMUTH Jean Jacques Guy.
Commissaire aux comptes titulaire : LUCCHESI Philippe modification le 13 Juillet 1999.
Administrateur : DE CHAUNAC LANZAC Hugues François Bertrand Marie.
Commissaire aux comptes titulaire : PRICE WATERHOUSE COOPERS AUDIT modification le 27 Juin 2008.
Directeur général adjoint : ANTON Patrick Pierre.
Président du conseil d'administration : FLEURY Bernard Jean-Marie modification le 17 Juillet 2001.
Administrateur : MANE Jean Maurice Eugène en fonction le 29 Juillet 1997.
Directeur général adjoint : SAUVAGE Philippe Alain Victor en fonction le 02 Décembre 1997.
Administrateur : LAVERGNE Marc Raymond Roger en fonction le 24 Juin 1998.
Administrateur : RIBOUD Philippe Claude en fonction le 24 Juin 1998.
Directeur général (non administrateur) : COMAS Jean-François René Antoine modification le 02 Juin 2005.
Commissaire aux comptes suppléant : COLL Pierre modification le 27 Juin 2008.
Commissaire aux comptes suppléant : SOCIETE FIDUCIAIRE DE COMMISSARIAT ET D'AUDIT représenté par MAURER Yves en fonction le 26 Juillet 2005.
Administrateur : CARDI Ghislaine Evelyne en fonction le 03 Juillet 2006.
Administrateur : RENAUDI Philippe en fonction le 27 Juin 2008.
Administrateur : PANZANI Marie France Costance en fonction le 27 Juin 2008.
Administrateur : DUFOUR Michel Antonin André Roger Marie en fonction le 17 Juillet 2009.

26/07/2009 : Modifications générales

Annonce N°29
NOJO : BXB08202000171P
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable

Administration :
Administrateur : WACHSMUTH Jean Jacques Guy.
Commissaire aux comptes titulaire : LUCCHESI Philippe modification le 13 Juillet 1999.
Administrateur : DE CHAUNAC LANZAC Hugues François Bertrand Marie.
Administrateur : LEBRATY Jacques modification le 17 Juillet 2001.
Commissaire aux comptes titulaire : PRICE WATERHOUSE COOPERS AUDIT modification le 27 Juin 2008.
Directeur général adjoint : ANTON Patrick Pierre.
Président du conseil d'administration : FLEURY Bernard Jean-Marie modification le 17 Juillet 2001.
Administrateur : POLI Georges Alain en fonction le 29 Juillet 1997.
Administrateur : MANE Jean Maurice Eugène en fonction le 29 Juillet 1997.
Directeur général adjoint : SAUVAGE Philippe Alain Victor en fonction le 02 Décembre 1997.
Administrateur : LAVERGNE Marc Raymond Roger en fonction le 24 Juin 1998.
Administrateur : RIBOUD Philippe Claude en fonction le 24 Juin 1998.
Directeur général (non administrateur) : COMAS Jean-François René Antoine modification le 02 Juin 2005.
Commissaire aux comptes suppléant : COLL Pierre modification le 27 Juin 2008.
Commissaire aux comptes suppléant : SOCIETE FIDUCIAIRE DE COMMISSARIAT ET D'AUDIT représenté par MAURER Yves en fonction le 26 Juillet 2005.
Administrateur : CARDI Ghislaine Evelyne en fonction le 03 Juillet 2006.
Administrateur : FARAJ Yassine en fonction le 03 Juillet 2006.
Administrateur : RENAUDI Philippe en fonction le 27 Juin 2008.
Administrateur : PANZANI Marie France Costance en fonction le 27 Juin 2008.
Administrateur : DUFOUR Michel Antonin André Roger Marie en fonction le 17 Juillet 2009.

25/07/2009 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°843
NOJO : BXC08197011647X
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2008

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable

Adresse :
457 promenade des Anglais
06200 Nice
25/07/2009 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°844
NOJO : BXC08197011648Z
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2008

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable

Adresse :
457 promenade des Anglais
06200 Nice
12/07/2008 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°672
NOJO : BXC08191014868G
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2007

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable

Adresse :
457 promenade des Anglais
06200 Nice
12/07/2008 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°673
NOJO : BXC08191014869I
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2007

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable

Adresse :
457 promenade des Anglais
06200 Nice
08/07/2008 : Modifications générales

Annonce N°73
NOJO : BXB08184000011D
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable

Administration :
Administrateur : WACHSMUTH Jean Jacques GuyCommissaire aux comptes titulaire : LUCCHESI Philippe modification le 13 Juillet 1999.
Administrateur : DE CHAUNAC LANZAC Hugues François Bertrand Marie.
Administrateur : LEBRATY Jacques modification le 17 Juillet 2001.
Commissaire aux comptes titulaire : PRICE WATERHOUSE COOPERS AUDIT modification le 27 Juin 2008.
Directeur général adjoint : ANTON Patrick Pierre.
Administrateur : HERBET Lionel Jean-Paul André.
Président du conseil d'administration : FLEURY Bernard Jean-Marie modification le 17 Juillet 2001.
Administrateur : POLI Georges Alain en fonction le 29 Juillet 1997.
Administrateur : MANE Jean Maurice Eugène en fonction le 29 Juillet 1997.
Directeur général adjoint : SAUVAGE Philippe Alain Victor en fonction le 02 Décembre 1997.
Administrateur : LAVERGNE Marc Raymond Roger en fonction le 24 Juin 1998.
Administrateur : RIBOUD Philippe Claude en fonction le 24 Juin 1998.
Directeur général (non administrateur) : COMAS Jean-François René Antoine modification le 02 Juin 2005.
Administrateur : BEAUCHENE Didier Jean Alexis Pierre.
Commissaire aux comptes suppléant : COLL Pierre modification le 27 Juin 2008.
Commissaire aux comptes suppléant : SOCIETE FIDUCIAIRE DE COMMISSARIAT ET D'AUDIT représenté par MAURER Yves en fonction le 26 Juillet 2005.
Administrateur : CARDI Ghislaine Evelyne en fonction le 03 Juillet 2006.
Administrateur : FARAJ Yassine en fonction le 03 Juillet 2006.
Administrateur : RENAUDI Philippe en fonction le 27 Juin 2008.
Administrateur : PANZANI Marie France Costance en fonction le 27 Juin 2008.

Historique de l'unité légale :
22/11/2016 : état administratif
Etat administratif : Cessée
01/01/2016 : économie sociale et solidaire
Economie sociale et solidaire : Oui
01/01/2008 : activité principale
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
25/12/2002 : catégorie juridique
Catégorie juridique : Autre SA coopérative à conseil d'administration
25/12/1993 : activité principale
Activité principale : Banques mutualistes (NAF1993 : 65.1D)
Etablissements :
16/08/2002 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Pointe à Pitre (9712)
Numéro de gestion : 1996B00241
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
C O BRED - 10 RUE ACHILLE RENE BOISNEUF
97110 Pointe-à-Pitre
France
Enseigne : BPCA (MARINE AZUR)
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 06/11/1995
Activité : CREDIT BAIL
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
Observations :
16/08/2002 : Ajout
Greffe : Pointe à Pitre (9712)
Numéro unique d’identification d’une observation : 1
Texte de l'observation : LA CONVERSION DU MONTANT DU CAPITAL DES FRANCS EN EUROS A ETE EFFECTUEE D'OFFICE PAR LE GREFFE EN APPLICATION DU DECRET No 2001-474 DU 30 MAI 2001 : ANCIEN MONTANT : 328 848 960.00 FRF NOUVEAU MONTANT : 50 132 700.77 EUR
16/08/2002 : Ajout
Greffe : Pointe à Pitre (9712)
Numéro unique d’identification d’une observation : 2
Numéro unique d’observation : 3581
Date d’ajout de l’observation : 16/08/2002
Texte de l'observation : Modification autreANCIENNE DENOMINATION : BANQUE POPULAIRE DE LA COTE D AZUR NVELLE DENOMINATION : BANQUE POPULAIRE COTE D AZUR ANCIENNE FORME : CBP NVELLE FORME : SA COOPERATIVE DE BANQUE POP A CAP VARIABLE (NOTIF DU TC DE NICE DU 01 07 02)
Personnes morales :
16/08/2002 : BANQUE POPULAIRE COTE D AZUR
Greffe : Pointe à Pitre (9712)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire à forme anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 25/03/1996

Economie sociale et solidaire : Non
Bulletin des annonces légales et obligtoires (BALO) :
31/10/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 5039
Texte de l'annonce :

1605039

31 octobre 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°131


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 457, Promenade des Anglais, B.P. 247, 06292 Nice Cedex 03

955 804 448 R.C.S. Nice

 

Situation au 30 septembre 2016

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

156 535

Effets Publics et Valeurs assimilées

0

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 178 356

Opérations avec la clientèle

3 717 464

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

716 372

Actions et Autres Titres à revenu variable

0

Participations et autres titres détenus à long terme

192 907

Parts dans les entreprises liées

5 488

Crédit bail et location avec option d'achat

147 268

Location simple

12 262

Immobilisations Incorporelles

18 367

Immobilisations corporelles

36 966

Capital souscrit non versé

0

Actions propres

0

Comptes de négociation et de règlement

0

Autres Actifs

54 196

Comptes de Régularisation

47 362

TOTAL ACTIF

6 283 543

 

Passif

Montant

Banques centrales , C.C.P.

0

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 126 994

Opérations avec la clientèle

4 076 593

Dettes représentées par un titre

421 631

Autres Passifs

33 258

Comptes de Régularisation

113 076

Comptes de négociation et de règlement

0

Provisions

44 263

Dettes subordonnées

0

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

57 053

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

410 675

Capital souscrit

207 992

Primes d'émission

0

Réserves

201 771

Ecarts de réévaluation

0

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

909

Report à nouveau (+/-)

3

TOTAL PASSIF

6 283 543

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

231 526

Engagements de garantie

141 032

Engagements sur titres

174

Engagements reçus

 

Engagements de financement

0

Engagements de garantie

1 312 423

Engagements sur titres

174

 

 

1605039

17/08/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4403
Texte de l'annonce :

1604403

17 août 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°99


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs

aux banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social : 457, Promenade des Anglais, B.P. 247, 06292 Nice Cedex 03

955 804 448 R.C.S. Nice

 

Situation au 30 juin 2016.

(En milliers d'Euros)

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

154 487

Effets Publics et Valeurs assimilées

0

Créances sur les Etablissements de Crédit

705 344

Opérations avec la clientèle

3 743 322

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

727 755

Actions et Autres Titres à revenu variable

0

Participations et autres titres détenus à long terme

192 907

Parts dans les entreprises liées

5 488

Crédit bail et location avec option d'achat

150 454

Location simple

11 590

Immobilisations Incorporelles

18 243

Immobilisations corporelles

36 299

Capital souscrit non versé

0

Actions propres

0

Comptes de négociation et de règlement

0

Autres Actifs

57 304

Comptes de Régularisation

85 592

TOTAL ACTIF

5 888 785

 

Passif

Montant

Banques centrales, CCP

0

Dettes envers les Etablissements de Crédit

784 109

Opérations avec la clientèle

3 977 603

Dettes représentées par un titre

421 222

Autres Passifs

41 634

Comptes de Régularisation

144 943

Comptes de négociation et de règlement

0

Provisions

44 644

Dettes subordonnées

11 999

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

57 053

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

405 578

Capital souscrit

202 899

Primes d'émission

0

Réserves

201 771

Ecarts de réévaluation

0

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

908

Report à nouveau (+/-)

0

TOTAL PASSIF

5 888 785

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

601 838

Engagements de garantie

139 833

Engagements sur titres

258

Engagements reçus

 

Engagements de financement

325 621

Engagements de garantie

1 285 502

Engagements sur titres

258

 

 

1604403

06/06/2016 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 2913
Texte de l'annonce :

1602913

6 juin 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°68


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE CÔTE D'AZUR

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

Banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social : 457, Promenade des Anglais, B.P. 247, 06292 Nice Cedex 03

955 804 448 R.C.S. Nice

 

I. — Comptes consolidés

 

En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) la Banque Populaire Côte d’Azur établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

 

1.1. — Comptes consolidés au 31 décembre 2015

(Avec comparatif au 31 décembre 2014)

1.1.1. Bilan consolidé

(En milliers d’Euros)

 

Actif

Notes 1.2.5.

31/12/2015

31/12/2014

Caisse, banques centrales

 

100 212

46 516

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

Note 1

58 350

80 868

Instruments dérivés de couverture

Note 2

25 065

32 286

Actifs financiers disponibles à la vente

Note 3

408 300

410 251

Prêts et créances sur les établissements de crédit

Note 5

810 087

815 648

Prêts et créances sur la clientèle

Note 5

4 256 613

4 397 357

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

11 127

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

Note 6

53 145

53 146

Actifs d'impôts courants

Note 8

4 235

7 205

Actifs d'impôts différés

Note 8

11 802

13 992

Comptes de régularisation et actifs divers

Note 9

136 565

161 050

Actifs non courants destinés à être cédés

Note 10

10 573

16 346

Participation aux bénéfices différés

 

0

0

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

0

0

Immeubles de placement

Note 11

1 787

1 856

Immobilisations corporelles

Note 12

46 691

47 506

Immobilisations incorporelles

Note 12

2 541

2 317

Écarts d'acquisition

 

0

0

Total de l'actif

 

5 937 093

6 086 344

 

Passif

Notes 1.2.5.

31/12/2015

31/12/2014

Banques centrales

 

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

Note 4

30 816

38 468

Instruments dérivés de couverture

Note 2

45 072

53 702

Dettes envers les établissements de crédit

Note 13

791 106

876 845

Dettes envers la clientèle

Note 13

3 878 803

3 752 469

Dettes représentées par un titre

Note 14

466 276

624 253

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Passifs d'impôts courants

Note 8

2 294

0

Passifs d'impôts différés

Note 8

2 601

843

Comptes de régularisation et passifs divers

Note 15

142 984

163 450

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

Note 16

0

0

Provisions

Note 17

39 051

44 292

Dettes subordonnées

Note 17

13 348

41 619

Capitaux propres

Note 18

524 742

490 403

Capitaux propres part du groupe

 

524 742

490 403

Capital et primes liées

 

193 050

188 490

Réserves consolidées

 

262 799

242 983

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Note 19

39 793

36 315

Résultat de l'exercice

 

29 100

22 615

Participations ne donnant pas le contrôle

 

0

0

Total du passif

 

5 937 093

6 086 344

 

1.1.2. Compte de résultat consolidé

 

(En milliers d'Euros)

Notes 1.2.6.

Exercice 2015

Exercice 2014

Intérêts et produits assimilés

Note 20

182 039

205 397

Intérêts et charges assimilées

Note 20

-79 681

-97 281

Commissions (produits)

Note 21

86 975

84 062

Commissions (charges)

Note 21

-13 794

-14 820

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

Note 22

7 056

-6 995

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

Note 23

4 666

12 793

Produits des autres activités

Note 24

11 204

6 095

Charges des autres activités

Note 24

-6 426

-7 041

Produit net bancaire

 

192 039

182 210

Charges générales d'exploitation

Note 25

-123 319

-124 919

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-7 102

-6 859

Résultat brut d'exploitation

 

61 618

50 432

Coût du risque

Note 26

-19 840

-23 144

Résultat d'exploitation

 

41 778

27 288

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

0

0

Gains ou pertes sur autres actifs

Note 27

-81

3 813

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

0

0

Résultat avant impôts

 

41 697

31 101

Impôts sur le résultat

Note 28

-12 597

-8 486

Résultat net

 

29 100

22 615

Participations ne donnant pas le contrôle

 

0

0

Résultat net part du groupe

 

29 100

22 615

 

1.1.3. Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

(En milliers d’Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultat net

29 100

22 615

Écarts de revalorisation sur régimes à prestations définies

3 658

-6 550

Effet d’impôt des écarts de revalorisation sur régimes à prestations définies

-1 259

2 255

Éléments non recyclables en résultat

2 399

-4 295

Écarts de conversion

 

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

401

-2 606

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

1 233

3 317

Impôts

-555

-37

Éléments recyclables en résultat

1 079

674

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

0

0

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d’impôts)

3 478

-3 621

Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

32 578

18 994

Part du groupe

32 578

18 994

Participations ne donnant pas le contrôle

0

0

 

1.1.4. Tableau de variation des capitaux propres

 

(En millions d’Euros)

Capital et primes liées

Titres super subordonnés à durée indéterminée

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Intérêts minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Réserves de conversion

Variation de juste valeur des instruments financiers

 

Ecart de réévaluation sur les passifs sociaux

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2014

165 599

0

0

246 839

0

-1 401

44 346

-3 008

0

452 375

0

452 375

Distribution

 

 

 

-3 855

 

 

 

 

 

-3 855

0

-3 855

Augmentation de capital

22 891

 

 

 

 

 

 

 

 

22 891

0

22 891

Remboursement de TSS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

0

Rémunération TSS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

0

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres nets d’impôts différés

 

 

 

 

 

-4 295

-1 512

2 187

 

-3 620

 

-3 620

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

22 615

22 615

0

22 615

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Capitaux propres au 31 décembre 2014

188 490

0

0

242 984

0

-5 696

42 834

-821

22 615

490 406

0

490 406

Affectation du résultat de l’exercice 2014

 

 

 

22 615

 

 

 

 

-22 615

0

0

0

Reclassements

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

0

Capitaux propres au 1er janvier 2015

188 490

0

0

265 599

0

-5 696

42 834

-821

0

490 406

 

490 406

Distribution

 

 

 

-2 800

 

 

 

 

 

-2 800

 

-2 800

Augmentation de capital

4 560

 

 

 

 

 

 

 

 

4 560

 

4 560

Remboursement de TSS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Rémunération TSS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres nets d’impôts différés

 

 

 

 

 

2 398

270

808

 

3 476

 

3 476

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

29 100

29 100

 

29 100

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Capitaux propres au 31 décembre 2015

193 050

0

0

262 799

0

-3 297

43 103

-13

29 100

524 742

 

524 742

 

1.1.5. Tableau des flux de trésorerie

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultat avant impôts

41 697

31 101

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

7 173

6 933

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance)

-19 181

-4 591

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

0

 

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-6 727

-10 229

Produits/charges des activités de financement

0

 

Autres mouvements

-1 543

-37 153

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

-20 278

-45 040

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

160 201

-39 854

Flux liés aux opérations avec la clientèle

278 763

288 682

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-142 448

-253 631

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

5 314

6 219

Impôts versés

-6 318

-14 322

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

295 512

-12 906

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

316 931

-26 845

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

7 163

57 259

Flux liés aux immeubles de placement

13

55

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-6 590

-3 675

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

586

53 639

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (1)

1 279

-72

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-28 271

-223

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-26 992

-295

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (a+b+c+d)

290 525

26 499

Caisse et banques centrales

46 516

68 853

Caisse et banques centrales (actif)

46 516

68 853

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

54 785

5 949

Comptes ordinaires débiteurs (2)

106 546

56 812

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-51 761

-50 863

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à l'ouverture

101 301

74 802

Caisse et banques centrales

100 212

46 516

Caisse et banques centrales (actif)

100 212

46 516

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

291 888

54 785

Comptes ordinaires débiteurs (2)

295 541

106 546

Comptes et prêts à vue

 

0

Comptes créditeurs à vue

-3 653

-51 761

Opérations de pension à vue

 

 

Trésorerie à la clôture

392 100

101 301

Variation de la trésorerie nette

290 799

26 499

 

1.2. — Notes annexes aux comptes consolidés annuels

1.2.1. Cadre général

 

a. Le Groupe BPCE - Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

 

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

 

Le réseau Caisse d’Épargne comprend les Caisses d’Épargne et les sociétés locales d'épargne (SLE).

 

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

 

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne.

 

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

 

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

 

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

 

— Natixis, société cotée dont le capital est détenu à 71,25 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés ;

 

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ;

 

— les filiales et participations financières.

 

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

b. Mécanisme de Garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne.

 

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

 

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d’Épargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

 

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds Réseau Caisse d’Épargne fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’euros au 31 décembre 2015 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d’Épargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

 

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

 

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

 

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

 

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Épargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire.

 

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

c. Événements significatifs - En date du 30 septembre 2015, par décision de l’associé unique, il y a eu dissolution de la SASU SOCIETARIAT BPCA par confusion de patrimoine avec la SASU FONCIERE VICTOR HUGO (FVH).

 

Les opérations de cette transmission universelle de patrimoine (TUP) ont été comptabilisées en date du 16 novembre 2015 – date de fin du délai de recours des créanciers.

 

Traitement comptable :

 

Les capitaux propres de la SASU SOCIETARIAT ont été annulés via les titres détenus par la FVH et le constat d’un boni financier de 153 milliers d’euros chez la FVH. Les autres comptes de la balance de la SASU SOCIETARIAT ont été intégrés à ceux de la FVH, Il ressort un bénéfice de 123 milliers d’euros, inclus dans celui de la FVH.

 

Traitement fiscal :

 

L’opération de boni de confusion n’est pas imposable car placée sous le régime de faveur de l’article 210 A-1 du CGI.

 

Le bénéfice de 123 milliers d’euros suivra le même régime d’imposition que les autres résultats de la FVH.

 

Début de la seconde phase de l’opération de titrisation interne au groupe BPCE. — Le Groupe Banque Populaire est entré dans la seconde phase de l’opération « Titrisation » interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne le 26 mai 2014.

 

Désormais, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux est réalisée au sein du FCT BPCE Master Home Loans, qui conserve les créances concernées à son bilan jusqu’à l’issue de la période de recouvrement.

 

Pour rappel, l’opération « Titrisation » est destinée à remplacer l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème. Elle permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

d. Événements postérieurs à la clôture :

 

L’établissement a reçu un courrier le 29 décembre 2015 l’informant d’un contrôle fiscal qui débutera en février 2016.

 

Aucun événement significatif lié à des conditions existantes à la clôture n’est intervenu après la clôture des comptes.

 

1.2.2. Normes comptables applicables et comparabilité

 

Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2015 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture.

 

(Ce référentiel est disponible sur le site internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.)

 

 

Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2015 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2015, et plus particulièrement :

 

— Changement comptable concernant la première application de l’interprétation IFRIC 21 « Taxes » :

 

Depuis le 1er janvier 2015, le Groupe BPCE applique IFRIC 21 « Taxes ». Cette interprétation de la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » précise les conditions de comptabilisation d’une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique. Une entité doit comptabiliser cette dette uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe naît de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint. Enfin, lorsque l’obligation de payer la taxe naît au 1er janvier, cette dernière doit être enregistrée à compter de cette même date.

 

En date de première application, soit au 1er janvier 2014, les effets de l’interprétation IFRIC 21 sont comptabilisés de façon rétrospective de la manière suivante :

 

— la Contribution Sociale de Solidarité (C3S) est désormais comptabilisée à la date du fait générateur de son exigibilité (1er janvier), et non plus l’année de réalisation des revenus. L’annulation de la provision comptabilisée au 31 décembre 2013 par la contrepartie des capitaux propres, impacte le bilan d’ouverture au 1er janvier 2014 ;

 

— la charge de C3S impacte le résultat de l’exercice 2014.

 

Les impacts de l’interprétation IFRIC 21 sur le bilan consolidé au 31 décembre 2014 sont non significatifs et concernent principalement les capitaux propres part du groupe pour un montant net d’impôt différé de 460 milliers d’euros en contrepartie des comptes de régularisation passif et des actifs d’impôts différés.

 

— Nouvelle norme IFRS 9 :

 

L’IASB a publié en juillet 2014 la version complète et définitive de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » qui remplacera de façon obligatoire, à compter du 1er janvier 2018, la norme IAS 39.

 

Cette nouvelle norme introduit :

 

— pour les actifs financiers, un nouveau modèle de classification fondé sur la nature de l’instrument (instrument de dette ou instrument de capitaux propres) ;

 

— pour les instruments de dette, la norme revoit la séparation Coût amorti / Juste valeur, en se fondant sur le modèle de gestion des actifs et les caractéristiques des flux contractuels. Ainsi, seuls les instruments avec des caractéristiques simples ou standards pourront être éligibles à la catégorie coût amorti (s’ils sont gérés dans un modèle de collecte) ou juste valeur par contrepartie des autres éléments du résultat global (s’ils sont gérés dans un modèle de collecte et vente) ;

 

— pour les passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat, l’obligation d’enregistrer dans les autres éléments du résultat global, les variations de juste valeur afférentes au risque de crédit propre (sauf dans le cas où cette comptabilisation créerait ou accroîtrait une non-concordance comptable au niveau du résultat net) ;

 

— un modèle unique de dépréciation, prospectif, fondé sur les pertes attendues calculé sur l’ensemble des portefeuilles comptabilisés au coût amorti ou à la juste valeur par contrepartie des autres éléments du résultat global (recyclable) ;

 

— un modèle de comptabilité de couverture modifié, plus en adéquation avec les activités de gestion des risques.

 

Bien que la norme IFRS 9 n’ait pas encore été adoptée par l’Union européenne, le Groupe BPCE a, compte tenu de l’importance des changements apportés par cette norme, engagé, dès le premier semestre 2015, des travaux d’analyse normative et de déclinaisons opérationnelles conduits dans le cadre d’une organisation de projet faisant intervenir l’ensemble des métiers et fonctions supports concernés. Ces travaux se poursuivront en 2016 avec notamment, le lancement des développements informatiques nécessaires à la correcte mise en œuvre de la norme.

 

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

 

Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

 

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

 

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

 

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2015, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

 

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 1.2.4) ;

 

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 1.2.4) ;

 

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 1.2.4) ;

 

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 1.2.4) ;

 

— les impôts différés (note 1.2.4).

 

Présentation des états financiers consolidés et date de clôture - En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables.

 

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2015. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le

31 décembre 2015 ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 25 février 2016. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 22 avril 2016.

 

1.2.3. Principes et méthodes de consolidation

 

— Entité consolidante groupe BPCA : L’entité consolidante est constituée de la Banque Populaire Côte d’Azur ainsi que des sociétés de caution mutuelle (SCM) : en application du §1001 du règlement CRC 99-07, les SCM peuvent être incluses dans l’entité consolidante des Banques Populaires, correspondant à une subdivision de l’entité consolidante du Groupe BPCE.

 

En effet, les SCM sont des sociétés financières, affiliées directement à l’organe central, et peuvent, à ce titre, être considérées comme une entité consolidante au sens du §1001 du règlement CRC 99-07.

 

L’entité consolidante permet de traduire la communauté des sociétaires liés par des liens financiers de solidarité et de gouvernance communs. Dans la mesure où la Banque Populaire Côte d’Azur garantit la liquidité et la solvabilité des SCM, celles-ci doivent être intégrées à l’entité consolidante.

 

— Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation : Le périmètre des entités consolidées par le Groupe BPCA a évolué sur 2015, il figure en note 1.2.1 – Périmètre de consolidation.

 

— Entités contrôlées par le groupe - Les filiales contrôlées par le Groupe BPCA sont consolidées par intégration globale.

 

Définition du contrôle. — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient.

 

Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers.

 

Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

 

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante.

 

Cas particulier des entités structurées. — Sont des entités qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels.

 

Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes :

 

— des activités bien circonscrites ;

 

— un objectif précis et bien défini, par exemple: mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ;

 

— des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ;

 

— un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »).

 

Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du Code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger.

 

Méthode de l’intégration globale - L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité.

 

La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle.

 

Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle.

 

Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres.

 

Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe.

 

Exclusion du périmètre de consolidation. — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre.

 

Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 - Avantages du personnel.

 

De même les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenue en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées.

 

Participations dans des entreprises associées et des coentreprises. — Néant

 

Participations dans des activités conjointes. — Néant

 

Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

Élimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés.

 

Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

Date de clôture de l’exercice des entités consolidées. — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation ont leur exercice comptable qui se clôt au 31 décembre.

 

1.2.4. Principes comptables et méthodes d’évaluation

 

Actifs et passifs financiers :

 

— Prêts et créances : Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif.

 

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif (TIE).

 

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la juste valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

 

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

 

En cas de restructuration suite à un évènement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d'expert lorsqu'il n'y a plus d'incertitude sur la capacité de l'emprunteur à honorer ses engagements.

 

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

 

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

 

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

— Titres : A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

 

– actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

 

– actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

 

– prêts et créances ;

 

– actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

 

- les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

 

- et les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans le point « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option » inclus dans cette note.

 

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d'arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

 

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leur échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les 2 années suivantes. Parmi les exceptions à cette règle, figurent notamment les cas suivants :

 

- une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

 

- une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

 

- le regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

 

- un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible; soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

 

- un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

 

- une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

 

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

 

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

 

Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste " Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ".

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

 

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits plus bas dans cette note.

 

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

 

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particulier.

 

— Instruments de dettes et de capitaux propres émis : Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

 

Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres :

 

- sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ;

 

- l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ;

 

- si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres.

 

Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ».

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites plus bas dans cette note «Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option».

 

Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super-subordonnés.

 

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

 

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

 

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont considérées comme des capitaux propres.

 

— Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option - L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

 

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

 

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

 

– Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable :

 

L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

 

– Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance :

 

L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

 

– Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés :

 

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

 

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

 

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

— Instruments dérivés et comptabilité de couverture : Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

 

– sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ;

 

– il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

 

– il est réglé à une date future.

 

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

 

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

 

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

 

Dérivés de transaction. — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dérivés de couverture. — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

 

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

 

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

 

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc..).

 

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture)

 

BPCA utilise 2 méthodes de documentation :

 

Documentation en couverture de flux de trésorerie : Le groupe BPCA documente sa macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d'emprunts).

 

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

 

– des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

 

– des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions). Dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

 

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

 

Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

 

L'efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

 

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l'échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

 

Le test rétrospectif permet de calculer l'efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

 

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des dérivés hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

 

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

 

Lors de l'arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

Documentation en couverture de juste valeur : Le groupe BPCA documente sa macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

 

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union Européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe.

 

Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur.

 

Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers.

 

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte.

 

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

 

– un test d’assiette: pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

 

– un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au nominal des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

Couverture d’un investissement net libellé en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

 

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de se protéger contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

 

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec pertes de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net.

 

Détermination de la juste valeur

 

- Principes généraux : La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

 

Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement ou risque de notre propre défaut sur nos opérations de dérivés). Le groupe a fait évoluer ses paramètres de valorisation de la CVA et de la DVA au cours de l’exercice 2014. L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde dorénavant sur des paramètres de marché. Cette évolution n’avait pas généré d’impact significatif sur les comptes du groupe au 31 décembre 2014.

 

Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.1 - b) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe

 

- Juste valeur en date de comptabilisation initiale : Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

 

Hiérarchie de la juste valeur :

 

Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif

 

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

 

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

 

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

 

– une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ;

 

– une baisse significative du volume des transactions ;

 

– une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

 

– une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

 

– une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

 

une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

 

– des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large).

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1)

 

Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’État ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

 

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

Juste valeur de niveau 2 :

 

En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »).

 

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

 

— les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

 

— les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

 

– les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

 

– les volatilités implicites,

 

– les « spreads » de crédit ;

 

— les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

 Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2)

 

— Instruments dérivés de niveau 2 :

 

Seront en particulier classés dans cette catégorie :

 

– les swaps de taux standards ou CMS ;

 

– les accords de taux futurs (FRA) ;

 

– les swaptions standards ;

 

– les caps et floors standards ;

 

– les achats et ventes à terme de devises liquides ;

 

– les swaps et options de change sur devises liquides ;

 

– les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

 

— Instruments non dérivés de niveau 2 :

 

Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

 

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

 

– le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ;

 

– le paramètre est alimenté périodiquement ;

 

– le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

 

– les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

 

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

 

Figurent notamment en niveau 2 :

 

– les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

 

– les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes ;

 

– les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option.

 

Juste valeur de niveau 3

 

Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3)

 

Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

 

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

 

– les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE, Crédit Logement… ;

 

certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ;

 

– les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

 

– des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

 

– les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Transferts entre niveaux de juste valeur. — Il n’y a pas eu de transfert de niveau de juste valeur sur l’exercice 2015 au sein de l’Établissement.

 

Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (« day one profit ») - La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables.

 

Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation.

 

Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

 

Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (Day one loss), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non.

 

Au 31 décembre 2015, le groupe n’a aucun « Day one profit » à étaler.

 

Cas particuliers :

 

Juste valeur des titres de BPCE. — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

 

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

 

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central.

 

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

 

Au 31 décembre 2015, la valeur nette comptable s’élève à 178 millions d’euros pour les titres BPCE.

 

Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti. — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

 

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

 

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

 

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

 

— Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur :

 

Il s’agit notamment :

 

– des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

 

– des passifs exigibles à vue ;

 

– des prêts et emprunts à taux variable ;

 

– des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

— Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle de détail : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévalué, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

— Juste valeur des autres crédits : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. A défaut, comme pour les crédits à la clientèle de détail, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

— Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est pas pris en compte.

 

Dépréciation des actifs financiers :

 

— Dépréciation des titres : Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui puisse être estimé de façon fiable.

 

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

 

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

 

Le groupe considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d'un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d'une dépréciation en résultat.

 

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l'examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de

6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d'événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

 

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

 

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » jusqu’à la cession des titres.

 

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

 

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres super subordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

 

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

— Dépréciation des prêts et créances

 

La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

 

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

 

– il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

 

– ces événements entraînent la constatation de pertes avérées (incurred losses).

 

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

 

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

 

– les dépréciations sur base individuelle ;

 

– les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

— Dépréciation sur base individuelle : Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu'une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

— Dépréciation sur base de portefeuilles : Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

 

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

 

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

 

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

Reclassements d’actifs financiers

 

Plusieurs reclassements sont autorisés :

 

— Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 :

 

Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

 

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

 

— Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 :

 

Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

 

– reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

 

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

 

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt.

 

– reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

 

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

 

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

 

Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

 

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

 

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers.

 

Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

 

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

 

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

 

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisé séparément en actifs et passifs financiers.

 

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

 

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

 

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée.

 

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée en juste valeur sur option.

 

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers. — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré.

 

Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

 

— les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

 

— des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

 

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

 

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir paragraphe « immobilisations » ci-dessous). La juste valeur est le résultat d'une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

 

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

 

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

 

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

— Immobilisations : Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

 

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

 

– il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

 

– le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

 

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

 

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

 

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

 

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades destructible

10 ans

Couverture-étanchéité

25 ans

Fondations / ossatures

25 ans

Ravalement

10 - 20 ans

Équipements techniques

10 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans (plus de précision en note 6 de la partie II – comptes individuels).

 

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

 

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

 

Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location-financement (crédit-bail preneur) est précisé dans la note 1.2.4.

 

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l'actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu'il s'agit de biens mobiliers.

 

— Actifs destinés à être cédés et dettes liées : En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

 

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

— Provisions : Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

 

Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

 

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

 

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

 

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

 

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

 

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

 

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

 

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

 

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

 

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

 

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

 

— Produits et charges d’intérêts : Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs :

 

– lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dette est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ;

 

– lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dette est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts.

 

— Commissions sur prestations de services : Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

 

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

 

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

 

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

 

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

 

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

— Opérations en devises : Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

 

 

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

 

– seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » ;

 

– les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et Pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et Pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

— Opérations de location-financement et assimilées : Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location – financement.

 

La prééminence de la réalité économique sur l’apparence de la présentation comptable et juridique conduit à déterminer une valeur financière de ces biens, appelée encours financier, correspondant à la valeur actualisée des loyers à recevoir.

 

Globalement, l’écart entre cet encours financier et la valeur nette comptable des biens loués représente la composante la plus importante de la « Réserve Latente », véritable réserve financière qui est déclarée à la Commission Bancaire.

 

Les retraitements de consolidation visent à considérer l’opération comme un financement octroyé par la société bailleresse pour l’acquisition d’un bien acquis et utilisé par le locataire.

 

Ils substituent au mode de comptabilisation classique du crédit-bail la comptabilisation financière, qui consiste principalement à :

 

– extourner les immobilisations par la contrepartie d’un compte de prêt ;

 

– extourner les écritures d’amortissement des immobilisations ;

 

– ventiler le loyer perçu entre remboursement du prêt et produits d’intérêt.

 

Le retraitement de crédit-bail constitue un décalage temporaire soumis à impôt différé. Un impôt différé passif est constaté sur la totalité de la réserve latente.

 

La réserve latente est donc inscrite dans les réserves consolidées pour son montant net d’impôt différé calculé selon la méthode globale et la variation de réserve latente passe par résultat.

 

Contrats de location-financement. — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d'un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations permettant de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple :

 

– Le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

 

L– e preneur a l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

 

– La durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

 

– A l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;

 

– La nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

 

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location-financement :

 

– Si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins-value sur le bien…) ;

 

– Les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

 

– Le preneur a la faculté de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

 

A l'activation du contrat, la créance de location-financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l'investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

 

Les dépréciations sur les opérations de location financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances.

 

Les revenus des contrats de location-financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location-financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

 

– La valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie, et ;

 

– La valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

 

Contrats de location simple. — Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.

 

Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation et est amorti sur la période de location, la base amortissable s’entendant hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location.

 

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période de location.

 

Les Immobilisations Temporairement Non Louées sont comptabilisées sous la rubrique Actifs non courants destinés à être cédés. Le cas échéant, elles font l’objet de dépréciations lorsque leur valeur de réalisation probable (estimée à dire d’expert ou par référence à des prix de marché, ou sur la base du jugement expérimenté de la direction) est inférieure à leur valeur nette comptable.

 

Avantages au personnel : Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

 

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

 

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

— Indemnités de cessation d’emploi : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

 

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

 

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

 

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

 

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

 

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

 

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

 

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

— Impôts différés : Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

 

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

 

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L'entité fiscale correspond soit à l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe.

 

Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

 

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

 

– aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi,

 

– aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente,

 

– et aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie, pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.

 

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation.

 

— Contribution au mécanisme de résolution bancaire. — Au 31 décembre 2015, les modalités d’alimentation du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes dépôts, cautions et titres représente 4 792 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 17 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 4 775 milliers d’euros.

 

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds deviendra un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution. Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

 

En 2015, conformément au règlement délégué 2015/63 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution et à la décision n° 2015-CR-01 du collège de résolution de l’ACPR du 24 novembre 2015, le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente 594 milliers d’euros dont 416 milliers d’euros comptabilisés en charge et 178 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan.

 

1.2.5. Notes relatives au bilan

 

Caisses, banques centrales

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Caisses

33 661

35 558

Banques centrales

66 551

10 958

Total caisses, banques centrales

100 212

46 516

 

Note 1. – Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

L’établissement ne possède pas de titres de transaction.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

0

 

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

57 436

57 436

 

79 672

79 672

Titres à revenu fixe

0

57 436

57 436

0

79 672

79 672

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Prêts aux établissements de crédit

 

 

0

 

 

0

Prêts à la clientèle

 

 

0

 

 

0

Prêts

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

Dérivés de transaction

914

0

914

1 196

0

1 196

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

914

57 436

58 350

1 196

79 672

80 868

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur sur option :

 

(En milliers d'Euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

0

57 436

0

57 436

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

Prêts et opérations de pension

0

0

0

0

Total

0

57 436

0

57 436

 

Ces actifs financiers à la juste valeur reprennent :

 

les actifs financiers repris en portefeuille de placement dans les comptes individuels de la banque :

 

— des BMTN à la juste valeur sur option pour 5 millions d’euros.

 

Les actifs financiers repris en portefeuille d’investissement dans les comptes de la banque :

 

— des BMTN à la juste valeur sur option pour 20 millions d’euros ;

 

— d’autres titres à revenu fixe couverts en liquidité pour 31 millions d’euros ;

 

— des créances rattachées pour 0.7 million d’euros.

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Opérations de pension

0

0

Autres passifs financiers

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

Dérivés de transaction (1)

15 692

23 320

Comptes à terme et emprunts interbancaires

0

0

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

0

0

Dettes représentées par un titre

15 124

15 148

Dettes subordonnées

0

0

Opérations de pension

0

0

Autres passifs financiers

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option

15 124

15 148

Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

30 816

38 468

(1) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32

 

Conditions de classification des passifs financiers à la juste valeur sur option :

 

(En milliers d'Euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Passifs financiers à la juste valeur sur option

Comptes à terme et emprunts interbancaires

0

0

0

0

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

0

0

0

0

Dettes représentées par un titre

15 124

0

0

15 124

Dettes subordonnées

0

0

0

0

Opérations de pension et autres passifs financiers

0

0

0

0

Total

15 124

0

0

15 124

 

Les dettes représentées par un titre sont constituées de BMTN interbancaires pour 15 millions d’euros.

 

(En milliers d'Euros)

Passifs financiers à la juste valeur sur option et risque de crédit

31/12/2015

31/12/2014

Juste valeur

Montant contractuellement dû à l'échéance

Différence

Différence imputable au risque de crédit

Juste valeur

Montant contractuellement dû à l'échéance

Différence

Différence imputable au risque de crédit

Comptes à terme et emprunts interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

0

0

0

0

0

0

0

0

Dettes représentées par un titre

15 124

15 027

97

0

15 148

15 033

115

0

Dettes subordonnées

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

15 124

15 027

97

0

15 148

15 033

115

0

 

Le montant contractuellement dû à l’échéance des emprunts s’entend du montant du capital restant dû à la date de clôture de l’exercice, augmenté des intérêts courus non échus. Pour les titres, la valeur de remboursement est généralement retenue.

 

Instruments dérivés de transaction : Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'Euros)

Instruments dérivés de couverture

31/12/2015

31/12/2014

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

15 000

120

14 864

15 000

141

22 308

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

25 993

828

828

35 890

1 012

1 012

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

40 993

948

15 692

50 890

1 153

23 320

Instruments de taux

46 400

21

0

58 000

43

0

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

46 400

21

0

58 000

43

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

Total des instruments dérivés de transaction

87 393

969

15 692

108 890

1 196

23 320

 

Note 2. – Instruments dérivés de couverture

 

Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

 

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

 

La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d'Euros)

Instruments dérivés de couverture

31/12/2015

31/12/2014

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

560 825

25 065

45 072

690 825

32 286

51 915

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

560 825

25 065

45 072

690 825

32 286

51 915

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de juste valeur

560 825

25 065

45 072

690 825

32 286

51 915

Instruments de taux

 

 

 

40 000

 

1 787

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

 

 

 

40 000

 

1 787

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

 

 

 

40 000

 

1 787

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total des instruments dérivés de couverture

560 825

25 065

45 072

730 825

32 286

53 702

 

Note 3. – Actifs financiers disponibles à la vente

 

Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »).

 

Actifs financiers disponibles à la vente

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Effets publics et valeurs assimilées

175 523

177 737

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

Titres dépréciés

0

0

Titres à revenu fixe

175 523

177 737

Actions et autres titres à revenu variable

232 823

232 560

Prêts

0

0

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

408 346

410 297

Dépréciation des titres à revenus fixes et des prêts

0

0

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-46

-46

Total des actifs financiers disponibles à la vente

408 300

410 251

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente

42 949

42 719

 

Au cours de l’exercice 2015, il n’y a pas eu de reclassement d’actifs financiers disponibles à la vente.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré.

Pour les titres à revenu variable côtés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou une baisse depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

Au 31 décembre 2015, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement 39.1 millions d’euros de plus-value sur les titres BPCE SA.

 

Note 4. – Juste valeur des actifs et passifs financiers

 

Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers

 

 

La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Cotation
sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

Titres

 

0

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

Dont titres à revenu Variable

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

914

 

 

Dont dérivés de taux

 

86

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

828

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

914

 

914

Titres

 

57 436

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

57 436

 

 

Dont titres à revenu Variable

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

0

 

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

57 436

 

57 436

Dérivés de taux

 

25 065

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

0

25 065

0

25 065

Titres de participation

 

1 724

230 439

 

Autres titres

 

176 137

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

175 523

 

 

Dont titres à revenu Variable

 

614

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

0

177 861

230 439

408 300

 

Passifs financiers

 

 

Titres

0

 

Instruments dérivés

15 692

 

Dont dérivés de taux

14 864

 

Dont dérivés actions

 

 

Dont dérivés de change

828

 

Dont dérivés de crédit

 

 

Dont autres

 

 

Autres passifs financiers

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

15 692

15 692

Titres

15 124

 

Autres passifs financiers

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

15 124

15 124

Dérivés de taux

45 072

 

Dérivés actions

 

 

Dérivés de change

 

 

Dérivés de crédit

 

 

Autres

 

 

Instruments dérivés de couverture

45 072

45 072

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Cotation
sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

Titres

 

0

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

Dont titres à revenu Variable

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

1 196

 

 

Dont dérivés de taux

 

184

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

1 012

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

0

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

1 196

0

1 196

Titres

 

79 672

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

79 672

 

 

Dont titres à revenu Variable

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

0

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

79 672

0

79 672

Dérivés de taux

 

32 286

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

0

32 286

0

32 286

Titres de participation

0

1 747

230 767

 

Autres titres

 

177 737

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

177 737

 

 

Dont titres à revenu Variable

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

179 484

230 767

410 251

Passifs financiers

 

 

 

 

Titres

 

0

 

 

Instruments dérivés

 

23 320

 

 

Dont dérivés de taux

 

22 308

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

1 012

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

23 320

0

23 320

Titres

 

15 148

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

15 148

0

15 148

Dérivés de taux

 

53 702

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

53 702

 

53 702

 

Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

Libelle

01/01/2015

Reclassements

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Évènements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

Clôture du niveau 3

Au compte de résultat

En gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Achats / Emissions

Ventes / Remboursements

Vers une autre catégorie comptable

De et vers les niveaux 1 et 2

Sur les opérations encore au bilan à la clôture 2015

Sur les opérations sorties du bilan à la clôture 2015

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu Variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à la juste valeur par le biais du compte de résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu Variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de participation AFS

230 767

 

 

 

 

390

-758

 

 

40

230 439

Autres titres AFS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres émis à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres vendus à découvert

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres émis à la juste valeur par le biais du compte de résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2015, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : les actions BPCE SA pour 217 millions d'euros, BP Développement pour 11 millions d'euros et Informatique Banques Populaires pour 2.5 millions d'euros.

 

Au cours de l’exercice, 39 millions d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3.

 

Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses :

 

Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe BPCA est sa participation dans l’organe central BPCE.

 

Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 1.2.4 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

 

Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs.

 

Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 2 351 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

 

Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 2 517 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

 

Une baisse du taux d’actualisation de 0,25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 7 215 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

 

Une hausse du taux d’actualisation de 0,25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 6 746 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

 

Note 5. – Prêts et créances

 

Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont en note 1.2.7.

 

Les prêts et créances sur les établissements de crédit se décomposent comme suit :

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

Prêt et créances sur les établissements de crédit

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Prêt et créances sur les établissements de crédit

810 087

815 648

Dépréciations individuelles

0

0

Dépréciations sur base de portefeuilles

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

810 087

815 648

 

Décomposition des prêts et créances sains sur les établissements de crédit

(En milliers d'euros)

31/12/2015

 31/12/2014

Comptes ordinaires débiteurs

295 541

106 546

Opérations de pension

0

0

Comptes et prêts (1)

488 333

642 822

Opérations de location financement

0

0

Titres assimilés à des prêts et créances

21 339

61 406

Autres prêts et créances sur les établissements de crédit

4 874

4 874

Prêts et créances dépréciés

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

810 087

815 648

(1) Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations sont présentés sur la ligne "Comptes et prêts"

 

Les prêts et créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 548 millions d’euros au 31.12.2015 (374 millions au 31.12.2014).

 

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts s’élèvent à 192 millions d’euros à fin 2015, contre 207 millions à fin 2014.

 

Les prêts et créances sur la clientèle se décomposent comme suit :

 

Prêts et créances sur la clientèle

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Prêts et créances sur la clientèle

4 369 567

4 535 015

Dépréciations individuelles

-99 356

-122 437

Dépréciations sur base de portefeuilles

-13 598

-15 221

Total des prêts et créances sur la clientèle

4 256 613

4 397 357

 

Décomposition des prêts et créances sur la clientèle

(En milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires débiteurs

113 378

124 123

Prêts à la clientèle financière

0

0

Crédits de trésorerie

250 913

259 580

Crédits à l'équipement

978 368

1 008 715

Crédits au logement

2 580 556

2 608 466

Crédits à l'exportation

1 753

2 928

Autres crédits

24 870

38 539

Opérations de pension

0

0

Opérations de location-financement

181 454

231 204

Prêts subordonnés

0

0

Autres concours à la clientèle

4 017 914

4 149 432

Titres assimilés à des prêts et créances

0

0

Autres prêts et créances sur la clientèle

0

0

Prêts et créances dépréciés

125 321

123 802

Total des prêts et créances sur la clientèle

4 256 613

4 397 357

 

Détail des opérations de location-financement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Immobilier

Mobilier

Total

Immobilier

Mobilier

Total

Encours sains

13 335

168 119

181 454

12 789

218 415

231 204

Encours dépréciés nets

0

217

217

0

171

171

Encours avant dépréciations

 

3 238

3 238

 

3 941

3 941

Dépréciations

 

-3 021

-3 021

 

-3 770

-3 770

Total des opérations de location-financement

13 335

168 336

181 671

12 789

218 586

231 375

 

Note 6. – Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

 

Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance :

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Effets publics et valeurs assimilées

53 145

53 146

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

53 145

53 146

Dépréciation

0

0

Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

53 145

53 146

 

Note 7. – Reclassement d’actifs financiers

 

Il n’y a pas eu de reclassement sur l’exercice 2015.

 

Note 8. – Impôts courants et impôts différés

 

Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d'impôts différés sont signés en positif, les passifs d'impôts différés figurent en négatif) :

 

Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature :

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Plus-values latentes sur OPCVM

 

0

GIE fiscaux

 

0

Provisions pour passifs sociaux

4 901

5 152

Provisions pour activité d'épargne-logement

1 471

1 368

Provisions sur base de portefeuilles

4 592

5 241

Autres éléments de valorisation du bilan

-6 625

-5 220

Autres provisions non déductibles

3 031

3 916

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-2 426

-612

Autres sources de différences temporelles

5 853

5 303

Impôts différés liés aux décalages temporels

10 798

15 148

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

0

0

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

-1 597

-2 001

Impôts différés non constatés par prudence

 

0

Impôts différés nets

9 201

13 147

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

11 802

13 992

Au passif du bilan

-2 601

-843

 

Note 9. – Comptes de régularisation et actifs divers

 

Comptes de régularisation et actifs divers :

 

Comptes de régularisation et actifs divers

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes d'encaissement (3)

51 819

58 874

Charges constatées d'avance

972

851

Produits à recevoir

2 749

3 712

Autres comptes de régularisation (1)

29 849

35 015

Comptes de régularisation - actif

85 389

98 452

Dépôts de garantie versés

7 235

0

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

945

2 006

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

0

0

Débiteurs divers (2)

42 996

60 592

Actifs divers

51 176

62 598

Total des comptes de régularisation et actifs divers

136 565

161 050

(1) Parmi les « autres comptes de régularisation » :

– 12 468 milliers d’euros d’écritures en attente de prise de décision par le gestionnaire du compte client en agence

– 8 781 milliers d’euros d’opérations sur comptes de passage

– 1 644 milliers d’euros d’agios débiteurs courus sur les comptes ordinaires clients

– 1 914 milliers d’euros d’avance sur prime PEL

(2) Parmi les « débiteurs divers » :

– 3 686 milliers d’euros de crédit de TVA

– 4 052 milliers d’euros d’IS d’intégration globale

– 21 670 milliers d’euros d’appels de marge

– 5 720 milliers d’euros de dépôt GAB

– 2 612 milliers d’euros de crédit d’impôts PTZ

(3) Parmi les « comptes d’encaissement » :

– 2 901 milliers d’euros d’avis de prélèvement reçus

– 44 265 milliers d’euros de virement SEPA en attente de transfert.

 

Les Banques Populaires ont signé un avenant à leurs contrats cadres de compensation relatifs aux instruments dérivés conclus avec Natixis.

 

Suite à cette signature, des appels de marge ont été mis en place. Le groupe BPCA a ainsi versé 21.3 millions d’euros à Natixis en Août 2014. Au 31 décembre 2015 le reliquat de 5.9 millions d’euros génère une augmentation du poste « Comptes de régularisation et actifs divers ».

 

Note 10. – Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées

 

Conformément à la norme IFRS 5 qui spécifie la comptabilisation des actifs non courants détenus en vue de la vente, l’Établissement a procédé ici au classement des Immobilisations Temporairement Non Louées (ITNL) dans ses comptes consolidés.

 

Actifs non courants destinés à être cédés

(En milliers d'Euros)

2015

2014

Valeur brute

61 047

76 169

Provision

-3 902

-6 280

Amortissement

-46 572

-53 543

Total des actifs non courants destinés à être cédés

10 573

16 346

 

Participation aux bénéfices différée. — Néant

 

Note 11. –Immeubles de placement

 

Immeubles de placement

(En milliers d'Euros)

2015

2014

Valeur brute

Amort / Prov

Valeur nette

Valeur brute

Amort / Prov

Valeur nette

Terrain

774

0

774

774

0

774

Construction

3 033

-2 020

1 013

3 031

-1 949

1 082

Total

3 807

-2 020

1 787

3 805

-1 949

1 856

 

Note 12. – Immobilisations

 

Immobilisations

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

76 844

-59 393

17 451

76 645

-58 539

18 106

Biens mobiliers donnés en location

0

0

0

0

0

0

Équipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

98 545

-69 305

29 240

94 282

-64 882

29 400

Total des immobilisations corporelles

175 389

-128 698

46 691

170 927

-123 421

47 506

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

16 507

-14 506

2 001

16 785

-14 569

2 216

Logiciels

3 153

-2 613

540

2 696

-2 661

35

Autres immobilisations incorporelles

0

0

0

66

0

66

Total des immobilisations incorporelles

19 660

-17 119

2 541

19 547

-17 230

2 317

 

Ecarts d’acquisition. — Néant

 

Note 13. – Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes à vue

3 727

51 812

Opérations de pension

0

0

Dettes rattachées

0

0

Dettes à vue envers les établissements de crédit

3 727

51 812

Emprunts et comptes à terme

760 121

798 044

Opérations de pension

18 111

18 111

Dettes rattachées

9 147

8 878

Dettes à termes envers les établissements de crédit

787 379

825 033

Total des dettes envers les établissements de crédit

791 106

876 845

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 716 millions d’euros au 31 décembre 2015

(711 millions d’euros au 31 décembre 2014).

 

Dettes envers la clientèle

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires créditeurs

1 729 378

1 552 334

Livret A

303 188

312 151

Livret jeune

12 225

12 266

Livret B

489 863

488 694

PEL/CEL

422 452

388 506

Livret de développement durable

229 063

232 730

PEP

6 502

7 355

Autres comptes d'épargne à régime spécial

68 422

67 500

Dettes rattachées

655

891

Comptes d'épargne à régime spécial

1 532 370

1 510 093

Comptes et emprunts à vue

32 085

18 686

Comptes et emprunts à terme

560 850

643 003

Dettes rattachées

24 120

28 353

Autres comptes de la clientèle

617 055

690 042

A vue

0

0

A terme

0

0

Dettes rattachées

0

0

Opérations de pension

0

0

Autres dettes envers la clientèle

0

0

Total des dettes envers la clientèle

3 878 803

3 752 469

 

Note 14. – Dettes représentées par un titre

 

Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

Dettes représentées par un titre

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Emprunts obligataires

0

0

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

457 265

614 916

Autres dettes représentées par un titre

1 239

1 239

Total

458 504

616 155

Dettes rattachées

7 772

8 098

Total des dettes représentées par un titre

466 276

624 253

 

Note 15. – Comptes de régularisation et passifs divers

 

Comptes de régularisation et passifs divers

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes d'encaissement

54 679

61 394

Produits constatés d'avance

33 300

38 985

Charges à payer

9 790

10 864

Autres comptes de régularisation créditeurs

94

85

Comptes de régularisation - passif

97 863

111 328

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

80

80

Dépôt de garantie reçus

11 836

15 811

Créditeurs divers (1)

33 205

36 231

Passifs divers liés à l'assurance

0

0

Passifs divers

45 121

52 122

Total des comptes de régularisation et passifs divers

142 984

163 450

(1) Parmi les créditeurs divers, l’établissement compte :

– 15 196 milliers d’euros de créditeurs divers liés aux charges salariales ;

– 4 094 milliers d’euros de créditeurs divers liés aux charges d’impôts et taxes.

 

Note 16. – Provisions techniques des contrats d’assurance

 

Néant

 

Note 17. – Provisions

 

Provisions

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements (1)

31/12/2015

Provisions pour engagements sociaux

26 255

3

-1 223

 

-3 674

21 361

Provisions pour restructurations

0

0

0

 

 

0

Risques légaux et fiscaux

7 023

0

-1 483

 

 

5 540

Engagements de prêts et garanties

4 325

1 514

-828

 

 

5 011

Provisions pour activité d’épargne-logement

3 972

300

0

0

 

4 272

Autres risques opérationnels

2 717

752

-67

 

-535

2 867

Total des provisions

44 292

2 569

-3 601

0

4 209

39 051

(1) Les autres mouvements comprennent la variation de l’écart de réévaluation sur les passifs sociaux :

– FCR par OCI (-51 milliers d’euros), IFC par OCI (511 milliers d’euros) et CAR par OCI (3 214 milliers d’euros)

 

Parmi les provisions pour engagements sociaux, l’établissement compte :

 

— 54 milliers d’euros de provision pour régimes de retraite à prestations définies ;

 

— 4 380 milliers d’euros de provision pour indemnités de fin de carrière ;

 

— 4 407 milliers d’euros de provision pour médailles du travail ;

 

— 12 520 milliers d’euros de provision pour complément retraites.

 

Encours de dépôts collectés :

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

23 098

175 345

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

206 021

98 088

Ancienneté de plus de 10 ans

159 985

81 618

Encours collectés au titre des plans épargne logement

389 104

355 052

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

28 936

31 030

Total

418 040

386 081

Encours de crédits octroyés

 

 

 

Encours de crédits octroyés :

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Encours de crédits octroyés* au titre des plans épargne logement

259

348

Au titre des comptes épargne logement

1 280

1 716

Total

1 539

2 064

 

Provisions sur engagements liés aux comptes

et plans épargne-logement (PEL et CEL)

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Dotations / reprises nettes

31/12/2015

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

1 106

17

1 122

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

62

148

210

Ancienneté de plus de 10 ans

2 265

115

2 379

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

3 432

279

3 711

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

541

21

561

Provisions constituées au titre des crédits PEL

0

0

0

Provisions constituées au titre des crédits CEL

0

0

0

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

0

0

0

Total

3 973

300

4 273

 

Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Dettes subordonnées à durée déterminée

12 000

40 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

1 345

1 602

Total

13 345

41 602

Dettes rattachées

3

17

Réévaluation de la composante couverte

0

0

Total des dettes subordonnées

13 348

41 619

 

Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l'exercice :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Émission

Remboursement

Autres mouvements (1)

31/12/2015

Dettes subordonnées à durée déterminée

40 000

 

-28 000

 

12 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Dettes super subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

1 602

 

-257

 

1 345

Total

41 602

 

-28 257

 

13 345

 

Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent un emprunt auprès de BPCE pour 12 millions d’euros.

 

Note 18. – Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis

 

Le capital se décompose comme suit au 31 décembre 2015 :

 

— 191 797 milliers d’euros de parts sociales (11 282 167 parts sociales de 17 euros chacune) entièrement souscrites par les sociétaires.

 

Note 19. – Variation des gains et pertes directement comptabilisés en autres éléments du résultat global

 

(En millions d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Écarts de réévaluation sur régime à prestations définies

3 658

-6 550

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

-1 259

2 255

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence non recyclable en résultat

 

 

Éléments non recyclables en résultat

2 399

-4 295

Écarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

401

-2 606

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

345

-2 606

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

56

0

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

1 233

3 317

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

1 216

 

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

17

 

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence recyclable en résultat

0

0

Éléments recyclables en résultat

1 634

711

Impôts

-555

-37

Gains et pertes comptabilises directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts)

3 478

-3 621

Part du groupe

3 478

-3 621

Participations ne donnant pas le contrôle

0

0

 

1.2.6. Notes relatives au compte de résultat

 

Note 20. – Intérêts, produits et charges assimilés

 

Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

 

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

Intérêts, produits

et charges assimilés

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

140 494

-34 369

106 125

158 558

-42 673

115 885

Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

140 794

-15 034

125 760

158 802

-21 242

137 560

Prêts et comptes à terme à régime spécial

-300

-19 335

-19 635

-244

-21 431

-21 675

Prêts et créances avec les établissements de crédit

13 658

-15 874

-2 216

15 975

-15 696

279

Opérations de location-financement

8 512

0

8 512

11 383

0

11 383

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

////

-18 664

-18 664

////

-23 512

-23 512

Instruments dérivés de couverture

9 843

-10 642

-799

11 394

-15 116

-3 722

Actifs financiers disponibles à la vente

5 439

0

5 439

5 959

0

5 959

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

2 127

0

2 127

2 128

0

2 128

Actifs financiers dépréciés

1 966

0

1 966

0

0

0

Autres produits et charges d'intérêts

0

-132

-132

0

-284

-284

Total des produits et charges d'intérêts

182 039

-79 681

102 358

205 397

-97 281

108 116

 

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent

 

2 572 milliers d’euros (2 893 milliers d’euros au titre de l’exercice 2014) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

 

Les produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 300 milliers d’euros au titre de la dotation aux provisions épargne logement (contre une dotation de 244 milliers d’euros sur 2014).

 

Note 21. – Produits et charges de commission

 

Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

 

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

 

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

Produits et charges de commission

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

28

0

28

30

0

30

Opérations avec la clientèle

30 532

-12

30 520

28 207

-21

28 186

Prestation de services financiers

5 851

-491

5 360

6 266

-378

5 888

Vente de produits d'assurance vie

14 458

0

14 458

14 450

0

14 450

Moyens de paiement

26 884

-11 946

14 938

26 550

-12 753

13 797

Opérations sur titres

3 717

0

3 717

3 502

0

3 502

Activités de fiducie

1 365

-953

412

1 371

-1 147

224

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

4 140

-393

3 747

3 651

-522

3 129

Autres commissions

0

1

1

35

1

36

Total des commissions

86 975

-13 794

73 181

84 062

-14 820

69 242

 

Note 22. – Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

 

Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

 

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultats sur instruments financiers de transaction

7 584

-9 269

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

-1 224

1 658

Résultats sur opérations de couverture

-98

92

Inefficacité de la couverture de juste valeur

-115

-184

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

-737

6 611

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

622

-6 795

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

17

276

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

0

0

Résultats sur opérations de change

794

524

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

7 056

-6 995

 

Note 23. – Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

 

Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultats de cession

56

8 445

Dividendes reçus

4 610

4 348

Dépréciation durable des titres à revenu variable

0

0

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4 666

12 793

 

Note 24. – Produits et charges des autres activités

 

Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

 

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

 

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

Produits et charges des autres activités

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges des activités d'assurance

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur activités immobilières

1 244

-84

1 160

29

-486

-457

Produits et charges sur opérations de location

32

-83

-51

34

-104

-70

Produits et charges sur immeubles de placement

0

-71

-71

0

-74

-74

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

780

-904

-124

789

-915

-126

Charges refacturées et produits rétrocédés

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges divers d'exploitation

9 148

-4 547

4 601

4 893

-5 297

-404

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

0

-737

-737

350

-165

185

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

9 928

-6 188

3 740

6 032

-6 377

-345

Total des produits et charges des autres activités

11 204

-6 426

4 778

6 095

-7 041

-946

 

Note 25. – Charges générales d’exploitation

 

Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

Charges générales d’exploitation (En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Charges de personnel

-71 728

-74 088

Impôts et taxes

-3 541

-4 176

Services extérieurs

-48 050

-46 655

Autres charges

0

0

Autres frais administratifs

-51 591

-50 831

Total des charges générales d'exploitation

-123 319

-124 919

 

La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 1.2.8.

 

Note 26. – Coût du risque

 

Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

 

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie figurent également dans ce poste.

 

Coût du risque de la période :

 

Coût du risque (En millions d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-18 435

-16 659

Récupérations sur créances amorties

3 417

182

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-4 822

-6 667

Total coût du risque

-19 840

-23 144

Coût du risque de la période par nature d'actifs

 

 

 

(En millions d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Opérations interbancaires

0

-641

Opérations avec la clientèle

-19 840

-18 234

Autres actifs financiers

0

-4 269

Total coût du risque

-19 840

-23 144

 

Note 27. – Gains et pertes sur autres actifs

 

Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

Gains et pertes sur autres actifs (En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-81

3 813

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

0

0

Autres

0

0

Total des gains ou pertes sur autres actifs

-81

3 813

 

Note 28. – Impôts sur le résultat

 

Intégration fiscale mutualiste. — La Banque Populaire Côte d’Azur est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

 

Conventionnellement, chaque Banque Populaire (et chaque Caisse d’Épargne) constitue, avec ses filiales, un sous-groupe, qui lui permet de conserver les avantages de l’intégration fiscale régionale.

 

Le sous-groupe Banque Populaire Côte d’Azur est constitué par :

 

— la Banque Populaire Côte d’Azur, société mère ;

 

— les Sociétés de Caution Mutuelle, sociétés mères ;

 

— la SASU Foncière Victor Hugo, filiale détenue à 100 % par la Banque Populaire Côte d’Azur ;

 

— la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement (SMI), filiale détenue à 100 % par la Banque Populaire Côte d’Azur,

 

Régime fiscal. — L’ensemble des opérations a été soumis au traitement fiscal réglementaire en vigueur, aussi bien au niveau du résultat courant que du résultat exceptionnel. La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l’exercice, au taux de 38 % au 31.12.2015.

 

Les impôts différés actifs ou passifs sont comptabilisés dans les comptes consolidés. Cela concerne notamment les impôts différés résultant des décalages provisoires sur des contributions obligatoires, dont la prise en compte fiscale est déportée d’un exercice sur l’autre.

 

En ce qui concerne les impôts différés actifs, l’établissement s’est assuré que leur récupération est jugée probable.

 

Impôts sur le résultat (En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Impôts courants

-10 706

-7 306

Impôts différés

-1 891

-1 180

Impôts sur le résultat

-12 597

-8 486

 

La réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique est la suivante :

 

(En millions d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultat net (part du groupe)

29 100

22 615

Variations de valeur des écarts d'acquisition

0

0

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

0

0

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

0

0

Impôts

-12 597

-8 486

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

41 697

31 101

Taux d'imposition de droit commun français (B)

34,43 %

34,43 %

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

14 356

10 708

Effet de la variation des impôts différés non constatés

0

0

Effet des différences permanentes

-1 774

-2 010

Impôts à taux réduit et activités exonérées

0

0

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

286

634

Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés

874

409

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

-2 456

111

Autres éléments

1 311

-1 367

Charge (produit) d'impôts comptabilisée

12 597

8 485

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

30,21 %

27,28 %

 

1.2.7. Exposition aux risques.

 

L’information relative au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques.

 

Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent :

 

— la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ;

 

— la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ;

 

— la répartition des expositions brutes par zone géographique ;

 

— la concentration du risque de crédit par emprunteur ;

 

— la répartition des expositions par qualité de crédit.

 

Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les Commissaires aux comptes.

 

Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et il peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

 

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCA au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'Euros)

Encours net 31/12/2015

Encours net 31/12/2014

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

58 350

80 868

Instruments dérivés de couverture

25 065

32 286

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

175 523

177 737

Prêts et créances sur les établissements de crédit

810 087

815 648

Prêts et créances sur la clientèle

4 256 613

4 397 357

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

53 145

53 146

Actifs divers liés aux activités d’assurance

0

0

Exposition des engagements au bilan

5 378 783

5 557 042

Garanties financières données

141 783

141 266

Engagements par signature

228 764

146 357

Exposition des engagements au hors bilan

370 547

287 623

Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie

5 749 330

5 844 665

 

Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Dotations

Reprises non utilisées

Reprises utilisées

Autres variations (1)

31/12/2015

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Opérations interbancaires

0

0

0

0

0

0

Opérations avec la clientèle

137 658

50 298

-33 101

-35 942

-5 959

112 954

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

1 192

0

0

0

-163

1 029

Dépréciations déduites de l'actif

138 850

50 298

-33 101

-35 942

-6 122

113 983

Provisions sur engagements hors bilan

4 325

1 514

-828

0

0

5 011

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

143 175

51 812

-33 929

-35 942

-6 122

118 994

 

Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

 

À titre d’exemple :

 

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

 

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

 

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

 

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

 

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

2 876

505

260

66

142 626

146 333

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Total au 31/12/2015

2 876

505

260

66

142 626

146 333

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

7 233

638

280

51

0

8 202

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Total au 31/12/2014

7 233

638

280

51

0

8 202

Pour information : En 2014, la donnée « encours dépréciés » n’était pas disponible – d’où un delta important avec 2015 – à savoir, pour 2014, les encours dépréciés s’élevaient à 139 023 milliers d’euros.

 

Réaménagements en présence de difficultés financières. — Néant

 

Mécanismes de réduction du risque de crédit. — actifs obtenus par prise de possession de garanties - Le groupe BPCA n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

 

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

 

— les cours de change ;

 

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

 

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

 

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

 

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

 

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle.

 

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

 

- soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

 

- soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

 

- soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

 

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ».

 

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

(En millions d’Euros)

31/12/2015

Inférieur à 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Non déterminé

Total

Caisse, banques centrales

100 212

 

 

 

 

 

100 212

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

 

 

 

 

 

914

914

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

721

20 117

26 311

10 287

 

 

57 436

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

25 065

25 065

Instruments financiers disponibles à la vente

1 751

 

 

49 057

125 329

232 163

408 300

Prêts et créances sur les établissements de crédit

396 095

226 382

26 839

102 134

58 637

 

810 087

Prêts et créances sur la clientèle

178 351

113 403

355 565

1 520 122

2 000 914

88 258

4 256 613

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

11 127

11 127

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

396

 

 

22 750

29 999

 

53 145

Actifs financiers par échéance

677 526

359 902

408 715

1 704 350

2 214 879

357 527

5 722 899

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

 

 

 

 

 

15 692

15 692

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

 

 

10 081

5 043

 

 

15 124

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

45 072

45 072

Dettes envers les établissements de crédit

34 973

76 995

32 745

376 200

270 193

 

791 106

Dettes envers la clientèle

3 086 785

34 796

116 459

565 385

75 378

 

3 878 803

Dettes subordonnées

3

 

13 345

 

 

 

13 348

Dettes représentées par un titre

8 472

40 500

64 241

209 623

143 440

 

466 276

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers par échéance

3 130 233

152 291

236 871

1 156 251

489 011

60 764

5 225 421

Engagements de financement donnés en faveur des établissements de crédit

 

 

1 000

 

 

 

1 000

Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle

166 426

2 019

26 226

36 800

1 304

 

232 775

Total engagements de financements donnés

166 426

2 019

27 226

36 800

1 304

0

233 775

Engagements de garantie en faveur des établissements de crédit

 

 

 

 

 

8 568

8 568

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

 

 

 

133 215

133 215

Total engagements de garantie donnés

0

0

0

0

0

141 783

141 783

 

1.2.8. Avantages au personnel

Charges de personnel :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Salaires et traitements

42 718

44 238

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

7 509

9 368

Autres charges sociales et fiscales

17 541

17 256

Intéressement et participation

3 960

3 226

Total des charges de personnel

71 728

74 088

 

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges sociales de personnel pour un montant de 1 493 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

 

Engagements sociaux - Le groupe Banque Populaire Côte d’Azur accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

 

Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

 

Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé.

 

Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement à la fois longues et tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur.

 

Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’Etat) mais largement ouverte aux actions (40 %, dont 20 % dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CARBP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les actifs du fonds n’intègrent pas de produits dérivés.

 

Le régime CARBP est présenté parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ».

 

Les autres avantages sociaux incluent également :

 

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

 

— Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Régimes CARBP

Retraites IFC

Autres engagements MDT

Total

Régimes CARBP

Retraites IFC

Autres engagements MDT

Total

Valeur actualisée des engagements financés

26 572

12 513

4 407

43 492

28 835

13 227

4 658

46 720

Juste valeur des actifs du régime

-13 998

-8 133

 

-22 131

-12 536

-7 929

 

-20 465

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

0

 

 

 

0

Valeur actualisée des engagements non financés

 

 

 

0

 

 

 

0

Écarts actuariels non reconnus

 

 

 

0

 

 

 

0

Coûts des services passés non reconnus

 

 

 

0

 

 

 

0

Solde net au bilan

12 574

4 380

4 407

21 361

16 299

5 298

4 658

26 255

Engagements sociaux passifs

12 574

4 380

4 407

21 361

16 299

5 298

4 658

26 255

Engagements sociaux actifs

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Variation des montants comptabilisés au bilan - Variation de la Dette Actuarielle

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Régimes CARBP & autres

Retraites IFC

Autres engagements MDT

Total

Régimes CARBP & autres

Retraites IFC

Autres engagements MDT

Total

Dette actuarielle en début de période

28 835

13 227

4 658

46 720

24 511

10 501

3 710

38 722

Coût des services rendus

 

667

282

949

 

458

212

670

Coûts des services passés

 

 

 

0

 

 

 

0

Coût financier

451

187

64

702

717

263

96

1 076

Prestations versées

-1 034

-1 188

-242

-2 464

-994

-624

-194

-1 812

Autres

 

49

-354

-305

 

2

834

836

Variation comptabilisée en Résultat

-583

-285

-250

-1 118

-277

99

948

770

Écarts de réévaluation - Hypothèses démographiques

-169

-131

0

-300

-95

400

0

305

Écarts de réévaluation - Hypothèses financières

-1 900

-600

0

-2 500

4 989

2 027

0

7 016

Écarts de réévaluation - Effet d'expérience

294

302

0

596

-293

200

0

-93

Variation comptabilisée directement en capitaux propres non recyclables

-1 775

-429

0

-2 204

4 601

2 627

0

7 228

Écarts de conversion

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres

95

0

0

95

0

0

0

0

Dette actuarielle en fin de période

26 572

12 513

4 408

43 493

28 835

13 227

4 658

46 720

 

Variation des montants comptabilisés au bilan - Variation des actifs de couverture

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Régimes CARBP

Retraites IFC

Autres engagements MDT

Total

Régimes CARBP

Retraites IFC

Autres engagements MDT

Total

Juste valeur des actifs en début de période

-12 536

-7 929

0

-20 465

-7 386

-7 670

0

-15 056

Produits financiers

-197

-123

0

-320

-250

-220

 

-470

Cotisations reçues

 

 

 

0

-4 329

0

 

-4 329

Prestations versées

219

 

0

219

80

0

 

80

Autres

 

 

 

0

0

0

 

0

Variation comptabilisée en Résultat

22

-123

0

-101

-4 499

-220

0

-4 719

Écarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime

-1 373

-81

0

-1 454

-651

-39

0

-690

Variation comptabilisée directement en capitaux propres non recyclables

-1 373

-81

0

-1 454

-651

-39

0

-690

Écarts de conversion

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres

-111

0

0

-111

0

0

0

0

Juste valeur des actifs en fin de période

-13 998

-8 133

0

-22 131

-12 536

-7 929

0

-20 465

 

Écarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l'emploi :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Complément de retraite et autres régimes - CAR et AUTRES

Retraites IFC

Total

Écarts de rééval cumulés en début de période

8 052

1 854

9 906

Écarts de rééval générés sur l'exercice

-1 775

-429

-2 204

Écarts de rééval cumulés en fin de période

6 277

1 425

7 702

 

Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres

 

Charge actuarielle des régimes à prestations définies

 

Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Complément de retraite et autres régimes

IFC

MDT

Autres avantages

Total

Coût des services rendus

 

667

282

 

949

Coût des services passés

 

 

 

 

 

Coût financier

445

187

64

 

696

Produits financiers

-194

-123

0

 

-317

Prestations versées

-815

-1 187

-242

 

-2 244

Cotisations reçues

0

 

 

 

0

Autres

 

67

-354

 

-287

Total de la charge de l'exercice

-565

-390

-250

 

-1 204

 

Principales hypothèses actuarielles

 

 

MDT

CAR

IFC

FCR

Taux d'actualisation 2015

1,56 %

1,83 %

2,11 %

1,44 %

Taux d'inflation

1,70 %

1,70 %

1,70 %

1,70 %

Taux de revalorisation AGIRC - ARRCO

Sans objet

i-1 % jusqu'en 2018, i -0.50 % ensuite

Sans objet

inflation-1 % en 2016, 2016, 2018 et inflation-0.50 % à partir de 2019

Taux d'évolution des coûts médicaux

Sans objet

Sans objet

Sans objet

Sans objet

Taux de charges sociales

61,52 %

San objet

57,45 %

Sans objet

Frais de gestion assureur

Sans objet

Sans objet

NC

0,00 %

Table de mortalité utilisée

TGH05-TGF05

TGH05-TGF05

TGH05-TGF05

TGH05-TGF05

Taux de nuptialité

Sans objet

71 %

Sans objet

Sans objet

Duration

11,6

14,6

13,9

10,3

 

Les taux indiqués dans ce tableau sont des taux moyens pondérés par l’engagement brut à la clôture.

 

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro Corporate composite AA ».

 

Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses - Au 31 décembre 2015, une baisse de 1 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle :

 

Sensibilité de la dette actuarielle :

 

En %

Exercice 2015

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite et autres régimes

FCR

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Variation de+ 1 % du taux d'actualisation

-12,84 %

-9,30 %

-12,25 %

-10,47 %

 

Variation de -1 % du taux d'actualisation

16,19 %

11,11 %

15,26 %

12,58 %

 

Variation de+ 1 % du taux d'inflation

15,24 %

11,18 %

0,00 %

0,00 %

 

Variation de -1 % du taux d'inflation

-9,70 %

-8,80 %

0,00 %

0,00 %

 

Variation de +1 % du taux de croissance des salaires et des rentes

0,00 %

8,20 %

15,08 %

12,30 %

 

Variation de -1 % du taux de croissance des salaires et des rentes

0,00 %

-7,06 %

-12,36 %

-10,46 %

 

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite et autres régimes

FCR

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Variation de + 1 % du taux d'actualisation

-3 336

-54

-1 366

-450

 

Variation de -1 % du taux d'actualisation

4 206

65

1 701

536

 

Variation de + 1 % du taux d'inflation

3 961

65

0

0

 

Variation de -1 % du taux d'inflation

-2 520

-52

0

0

 

Variation de +1 % du taux de croissance des salaires et des rentes

0

48

1 680

524

 

Variation de -1 % du taux de croissance des salaires et des rentes

0

-41

-1 377

-446

 

 

Échéancier des paiements- flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires

 

Euros Par régime significatif

MDT

CAR

IFC

FCR

N+1 à n+5

1 649 731

5 746 326

3 934 083

240 059

N+6 à n+10

1 484 278

5 727 032

3 403 089

153 807

N+11 à n+15

1 603 928

5 467 699

2 980 617

111 686

N+16 à n+20

1 697 094

4 953 088

3 325 585

77 014

> N+20

3 862 684

12 676 887

21 647 784

100 725

 

Ventilation de la juste valeur des actifs du régime :

 

En pourcentage et en euros

CAR

IFC

FCR

Poids par catégories d'actifs en %

Juste valeur des actifs

Poids par catégories d'actifs en %

Juste valeur des actifs

Poids par catégories d'actifs en %

Juste valeur des actifs

Trésorerie

2,1 %

284 257

3,4 %

276 525

0,0 %

 

Actions

39,4 %

5 302 015

9,0 %

731 979

0,0 %

 

Obligations

50,2 %

6 760 378

84,1 %

6 839 935

0,0 %

 

Immobilier

0,0 %

 

3,5 %

284 658

0,0 %

 

Dérivés

0,1 %

12 359

0,0 %

 

0,0 %

 

Fonds de placement

8,2 %

1 104 509

0,0 %

 

100,0 %

531 519

Total

100,0 %

13 463 518

100,0 %

8 133 098

100,0 %

531 519

 

Paiements fondés sur base d’actions : Néant

 

1.2.9. Information sectorielle

 

Définition des secteurs opérationnels. — Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage de la Banque Populaire Côte d’Azur, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés.

 

De ce fait, les activités de l’entité s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque Commerciale et Assurance du Groupe BPCE.

 

Information par secteur opérationnel. — Le groupe Banque Populaire Côte d’Azur exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

 

Information par zone géographique. — L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités.

 

(En milliers d’Euros)

France

Italie

Monaco

Total

PNB

178 562

1 235

12 242

192 039

CAHT

327 421

29 705

9 617

366 743

Total actif

5 475 971

70 105

391 017

5 937 093

Effectif Équivalent temps plein

998

3

35

1 036

 

1.2.10. Engagements

 

Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements de financement donnés

233 775

150 682

En faveur d'établissements de crédit

1 000

1 000

En faveur de la clientèle

232 775

149 682

Engagements de financement reçus

1 000

130 000

Reçus d'établissements de crédit

1 000

130 000

Reçus de la clientèle

0

0

Engagements de garantie donnés

1 262 360

1 287 134

En faveur d'établissements de crédit

1 136 332

1 167 689

En faveur de la clientèle

126 028

119 445

Autres valeurs affectes en garantie

 

 

Engagements de garantie reçus

1 129 544

822 464

Reçus d'établissements de crédit

1 092 109

782 518

Reçus de la clientèle

37 435

39 946

Engagements sur titres (titres à livrer)

285

297

Engagements sur titres (titres à recevoir)

285

297

Autres engagements donnés

251

2 153

Autres engagements reçus

251

2 153

Engagements donnés

1 496 671

1 440 266

Engagements reçus

1 131 080

954 914

 

Les engagements de garantie sont des engagements par signature.

 

Les « valeurs affectées en garanties » figurent dorénavant dans la note 1.2.12 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ».

 

Les « valeurs reçues en garantie » figurent dorénavant dans la note 1.2.12 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ».

 

1.2.11. Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

— Transactions avec les sociétés consolidées : Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

 

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

 

– l’organe central BPCE ;

 

– les entités sur lesquelles le groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

 

– les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

 

– les entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble.

 

Le tableau ci-après présente les montants à payer aux parties liées, les montants à en recevoir, ainsi que les charges et produits générés par des transactions entre parties liées. La société-mère représente BPCE ; parmi les autres parties liées, figurent Natixis, i-BP et i-BP Investissement.

 

(En millions d'Euros)

Relations entre les sociétés consolidées du groupe

31/12/2015

31/12/2014

Société mère avec contrôle conjoint

Autres parties liées

Total

Société mère avec contrôle conjoint

Autres parties liées

Total

Crédits

461 463

 

461 463

411 379

 

411 379

Autres actifs financiers

217 057

13 803

230 860

217 057

13 474

230 531

Autres actifs

21 339

 

21 339

41 358

 

41 358

Total des actifs avec les entités liées

699 859

13 803

713 662

669 794

13 474

683 268

Dettes

330 137

 

330 137

381 667

 

381 667

Autres passifs financiers

12 003

 

12 003

40 017

 

40 017

Autres passifs

0

 

0

0

 

0

Total des passifs envers les entités liées

342 140

0

342 140

421 684

0

421 684

Intérêts, produits et charges assimilés

1 775

 

1 775

2 254

 

2 254

Commissions

0

 

0

0

 

0

Résultat net sur opérations financières

0

 

0

0

 

0

Produits nets des autres activités

4 362

600

4 962

4 050

600

4 650

Total du PNB réalisé avec les entités liées

6 137

600

6 737

6 304

600

6 904

Engagements donnés

1 000

 

1 000

1 000

 

1 000

Engagements reçus

1 000

 

1 000

130 000

 

130 000

Engagements sur instruments financiers à terme

0

 

0

 

 

0

Total des engagements avec les entités liées

2 000

0

2 000

131 000

0

131 000

 

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du groupe (cf. paragraphe 1.2.17).

 

Relations avec les entreprises sociales pour l’habitat. — Néant

 

1.2.12. Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer

 

— Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie :

 

 

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

Total

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Juste Valeur

Valeur Nette comptable

Actifs financiers donnés en garantie

 

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Titres à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

 

 

 

 

Titres disponibles à la vente

135 000

0

0

0

0

135 000

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

135 000

 

 

 

 

135 000

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

0

 

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

1 127 764

388 214

388 214

1 515 978

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

0

21 307

 

 

 

21 307

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

0

21 307

1 127 764

388 214

388 214

1 537 285

Effets publics et assimilés

52 750

 

 

 

 

52 750

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

 

 

 

 

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

52 750

0

 

 

 

52 750

Total des actifs financiers donnés en garantie

187 750

21 307

1 127 764

388 214

388 214

1 725 035

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

187 750

21 307

1 127 764

388 214

388 214

1 725 035

Passifs associés

 

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

Titres à la juste valeur sur option par résultat

 

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

 

0

0

0

0

0

Titres de participation

 

0

0

0

0

0

Autres titres à revenu variable

 

0

0

0

0

0

Titres disponibles à la vente

 

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

0

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

0

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

16 274

 

 

16 274

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

 

18 142

 

 

 

18 142

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

 

18 142

16 274

 

 

34 416

Effets publics et assimilés

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

0

 

 

 

 

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

0

 

 

 

 

Total des passifs associés aux actifs financiers non intégralement décomptabilisés

 

18 142

16 274

 

 

34 416

 

Opérations de pension et de prêts de titres. — Le groupe Banque Populaire Côte d’Azur réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des opérations de prêts de titres.

 

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

 

Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantage des titres mis en pension ou prêtés Par conséquent, ces deniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mise en pension ou de prêts de titres financés.

 

Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

 

Cessions de créance. — Le groupe Banque Populaire Côte d’Azur cède des créances à titre de garantie (articles L.211-38 ou L.313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale.

 

Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan.

 

Titrisations consolidées avec investisseurs externes. — Pour les opérations de titrisation consolidées, par transparence :

 

— la quote-part des créances cédées revenant aux investisseurs externes est considérée comme étant donnée en garantie à des tiers ;

 

— la quote-part des créances cédées revenant aux parts et obligations auto souscrites par le groupe, et éliminées en consolidation, n’est pas considérée comme étant donnée en garantie, sauf si ces titres ont été apportés au pool de trésorerie du Groupe BPCE ou utilisés dans le cadre d’un mécanisme de refinancement.

 

Au 31 décembre 2015, 388 millions d’euros d’obligations du FCT BPCE Master Home Loans, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

 

En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le groupe BPCA n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE.

 

Actifs financiers donnés en garantie mais non transférés. — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont la SFEF, la Caisse de refinancement hypothécaire, BPCE SFH, BPCE Home Loans.

 

Au titre des autres engagements, au 31 décembre 2015, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

 

— 54 781 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 48 697 milliers d’euros au

31 décembre 2014 ;

 

— 144 700 milliers d’euros de créances mobilisées dans la cadre de l’élargissement des critères de refinancement auprès de la Banque Centrale Européenne (EBCE) contre 58 658 milliers d’euros au 31 décembre 2014 ;

 

– 316 290 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de Refinancement Hypothécaire contre 380 310 milliers d’euros au

31 décembre 2014 ;

 

— 585 069 milliers d’euros de créances ont été nanties au profit de BPCE SFH (Société de Financement de l’Habitat) contre 604 779 milliers d’euros au 31 décembre 2014 ;

 

— 26 924 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 25 476 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

Aucun autre engagement n’a été donné par la Banque Populaire en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles.

 

Actifs financiers reçus en garantie et dont l’entité peut disposer. — La Banque Populaire n’a pas comptabilisé de montants (significatifs) d’actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

 

Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue. — Néant

 

1.2.13. Compensation d’actifs et de passifs financiers.

 

Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32.

 

Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat.

 

Pour ces instruments, les colonnes «Actifs associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment :

 

— pour les opérations de pension :

 

— les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres) ;

 

— les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ;

 

— pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres.

 

Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral) ».

 

Actifs financiers :

 

(En milliers d'Euros)

Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan

31/12/2015

31/12/2014

Montant brut des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collateral)

Exposition nette

Montant brut des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collateral)

Exposition nette

Dérivés

21 467

18 256

 

3 211

28 705

25 025

 

3 680

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

21 467

18 256

 

3 211

28 705

25 025

 

3 680

 

Passifs financiers :

 

En milliers d'euros

Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan

31/12/2015

31/12/2014

Montant brut des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge versés (cash collateral)

Exposition nette

Montant brut des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge versés (cash collateral)

Exposition nette

Dérivés

57 483

18 256

21 209

18 018

72 594

25 025

27 394

20 175

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

57 483

18 256

21 209

18 018

72 594

25 025

27 394

20 175

 

Niveaux de juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Juste valeur

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Juste valeur

Actifs financiers au cout amorti

5 326 251

53 145

3 000 969

2 272 137

5 555 815

Prêts et créances sur les établissements de crédit

810 087

0

588 375

221 712

815 975

Prêts et créances sur la clientèle

4 463 019

0

2 412 594

2 050 425

4 248 035

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

53 145

53 145

0

0

491 805

Passifs financiers au cout amorti

5 088 123

0

3 619 705

1 468 418

5 234 851

Dettes envers les établissements de crédit

791 106

0

791 106

0

872 378

Dettes envers la clientèle

3 817 393

0

2 350 320

1 467 073

3 683 553

Dettes représentées par un titre

466 276

0

466 276

0

638 903

Dettes subordonnées

13 348

0

12 003

1 345

40 017

 

1.2.14. Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti

 

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

 

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

 

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus.

 

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 1.2.14.

 

1.2.15. Modalités d’élaboration des données comparatives. — Néant

 

1.2.16. Intérêts dans les entités structurées non consolidées

 

Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées. — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe.

 

Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils.

 

Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le groupe BPCA détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants :

 

— originateur / structureur / arrangeur ;

 

— agent placeur ;

 

— gestionnaire ;

 

— ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (ex : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif,…).

 

Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers ne sont pas présentés car sans caractère significatif pour le groupe BPCA.

 

Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le groupe BPCA à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créance, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés.

 

Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations.

 

— Gestion d’actif : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les sicav de trésorerie, les hedge funds etc.

 

L’activité de gestion d’actif qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement.

 

— Titrisation : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés.

 

Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédits sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue le plus souvent de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté.

 

Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée.

 

Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes :

 

– les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuille d’actifs ;

 

– les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de «notes» de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »).

 

— Financements (d’actifs) structurés : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO).

 

Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédié appelé en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé.

 

— Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées : Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités.

 

Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte.

 

Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées.

 

Au cours de la période le groupe n’a pas été conduit à accorder sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts.

 

— Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées - Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits :

 

– elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ;

 

– elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes.

 

Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée.

 

Le groupe BPCA n’est pas sponsor d’entités structurées.

 

1.2.17. Périmètre de consolidation

 

Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2015 :

 

En date du 30 septembre 2015, par décision de l’associé unique, il y a eu dissolution de la SASU SOCIETARIAT BPCA par confusion de patrimoine avec la SASU FONCIERE VICTOR HUGO (FVH).

 

Les opérations de cette transmission universelle de patrimoine (TUP) ont été comptabilisées en date du 16 novembre 2015 – date de fin du délai de recours des créanciers.

 

Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2015 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union Européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture.

 

Les sociétés qui entrent dans le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Côte d’Azur sont les suivantes :

 

- la SASU Foncière Victor Hugo ;

 

- la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement.

 

De façon directe ou indirecte, la Banque Populaire Côte d’Azur détient 100 % du capital de chacune d’elles.

 

- les Sociétés de Caution Mutuelle (SCM).

 

En application du §1001 du règlement CRC 99-07, les SCM peuvent être incluses dans l’entité consolidante des Banques Populaires, correspondant à une subdivision de l’entité consolidante du Groupe BPCE.

 

L’entité consolidante est ainsi constituée de la Banque Populaire Côte d’Azur ainsi que des Sociétés de Caution Mutuelle (SCM).

 

Le périmètre de consolidation s’établit donc comme suit :

 

 

Nationalité

N°siret

% Contrôle

% D'intérêts

Contribution au résultat consolidé part du groupe

Méthode de consolidation

 

 

 

 

 

(en k€)

 

Entités mères (EC)

 

 

 

 

 

 

BP COTE D'AZUR

F

95 580 444 800 665

 

 

27 004

 

SOCAMA COTE D'AZUR

F

39 157 259 100 017

 

 

-49

 

SOCAMI COTE D'AZUR

F

96 380 260 800 025

 

 

 

 

Filiales

 

 

 

 

 

 

SASU FONCIERE VICTOR HUGO

F

40 319 228 900 011

100

100

2 290

IG

SASU SOCIETE MEDITERRANEENNE D'INVESTISSEMENT

F

34 965 939 100 016

100

100

-40

IG

FCT

F

 

100

100

-105

IG

 

En accord avec les autorités de tutelle pour la consolidation, le résultat et les fonds propres des Sociétés de Caution Mutuelle sont pris à 100 %, sans tenir compte du pourcentage de participation.

 

Operations de titrisation. — Au 31 décembre 2014, deux nouvelles entités structurées (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut, tous deux nés de l’opération « Titrisation » réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

 

Cette opération se traduit par une cession de crédits à l'habitat au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription des titres qu'ont émis les entités ad hoc par les établissements ayant cédé les crédits. Elle remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

L'opération « Titrisation » permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

Le groupe Banque Populaire Côte d’Azur a participé à l’opération « Titrisation ». A ce titre, le groupe consolidé son « silo FCT», entité structurée dont le groupe détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables de son « silo » de FCT.

 

1.2.18. Implantation par pays.

 

Informations en point 1.2.9 - Information par zone géographique présentation des branches d’activités (cf. rapport de gestion)

 

1.2.19. Honoraires des Commissaires aux comptes

 

Les honoraires comptabilisés au titre de l’audit des Commissaires aux comptes pour l’exercice 2015 s’élèvent à 224 milliers d’euros TTC pour la Banque Populaire Côte d’Azur, répartis de la manière suivante :

 

— Cabinet Lucchesi : 112 milliers d’euros

 

— Cabinet PriceWaterhouseCoopers Audit : 112 milliers d’euros

 

(En milliers d’Euros)

PWC

Lucchesi

Total

2015

2014

2015

2014

2015

2014

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CAC, examen des comptes individuels et consolidés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- émetteurs

111,66

100 %

116,27

100 %

74,45

66 %

78,28

65 %

186,10

83 %

194,55

82 %

- non émetteurs

-0,00

0 %

-0,00

0 %

37,97

34 %

41,91

35 %

37,97

17 %

41,91

18 %

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du CAC

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- émetteurs

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

- non émetteurs

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

Sous - total

111,66

100 %

116,27

100 %

112,42

100 %

120,19

100 %

224,08

100 %

236,46

100 %

Prestations rendues par le réseau aux filiales intégrées globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- juridique, fiscal, social

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

- autres

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

Sous - total

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

Total

111,66

100 %

116,27

100 %

112,42

100 %

120,19

100 %

224,08

100 %

236,46

100 %

 

1.3. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

 

Aux sociétaires 

BANQUE POPULAIRE COTE D’AZUR

457, Promenade des Anglais

06200 Nice

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2015 sur :

 

- le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Côte d’Azur tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 1.2.2. « Normes applicables et comparabilité » de l’annexe aux comptes consolidés qui expose les changements de méthodes résultant de l’application de nouvelles normes et interprétations appliquées à compter du 1er janvier 2015.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables :

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 1.2.4 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

— Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la Vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (note 1.2.4 de l’annexe) :

- pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

- pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations.

— Valorisation et dépréciation des autres titres et des instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. La note 1.2.4 de l’annexe aux comptes consolidés expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Comptabilisation des actifs non courants destinés à être cédés : Dans le cadre de son activité de crédit-bail, votre Groupe comptabilise des actifs non courants destinés à être cédés. La note 1.2.4 de l’annexe expose les règles et méthodes comptables relatives à ces actifs. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 1.2.4 et 1.2.5 (note 17) de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 1.2.4 et 1.2.5 (note 17) de l’annexe aux comptes consolidés donnent une information appropriée. Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Neuilly-sur-Seine et Nice, le 4 avril 2016.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

II. — Comptes individuels

 2.1. — Comptes individuels au 31 décembre 2015 (avec comparatif au 31 décembre 2014)

 

2.1.1. Bilan

 (En milliers d’Euros)

 

Actif

Notes 2.2.3

2015

2014

Caisse, banques centrales, C.C.P.

 

100 212

46 516

Effets Publics et Valeurs assimilées

 

0

0

Créances sur les Etablissements de crédit

Note 1

775 174

754 568

Opérations avec la clientèle

Note 2

3 653 742

3 736 333

Obligations et autres titres à revenu fixe

Note 3

709 592

770 068

Actions et autres titres à revenu variable

 

0

0

Participations et autres titres long terme

Note 4

192 921

192 686

Parts dans les Entreprises liées

Note 4

5 488

5 488

Crédit-bail et location option d'achat

Note 5

176 849

245 246

Location simple

Note 5

11 055

11 079

Immobilisations incorporelles

Note 6

16 754

16 531

Immobilisations corporelles

Note 6

34 166

32 953

Autres actifs

Note 8

53 566

69 538

Comptes de régularisation

Note 9

81 665

97 864

Total actif

 

5 811 185

5 978 868

 

Passif

Notes 2.2.3

2015

2014

Banques centrales, C.C.P.

 

0

0

Dettes envers les Etablissements de Crédit

Note 1

752 216

849 530

Opérations avec la clientèle

Note 2

3 880 562

3 752 446

Dettes représentées par un titre

Note 7

488 391

648 236

Autres passifs

Note 8

44 774

48 974

Comptes de régularisation

Note 9

128 272

159 438

Provisions

Note 10

50 043

52 977

Dettes subordonnées

Note 11

12 003

40 017

Fonds pour risques bancaires généraux

Note 12

57 053

57 053

Capitaux propres hors FRBG

Note 13

397 871

370 198

Capital souscrit versé

 

191 797

187 260

Primes d'émission

 

0

0

Réserves

 

178 351

159 032

Ecart de réévaluation

 

0

0

Provisions réglementées et subv.d'invest.

 

909

1 187

Report à nouveau

 

5

-2 344

Résultat de l'exercice

 

26 810

25 062

Total passif

 

5 811 185

5 978 868

 

2.1.2. Hors Bilan

 (En milliers d’Euro)

 

Hors-bilan

2015

2014

Engagements donnés

 

 

Engagements de financement

233 775

150 682

Engagements de garantie

149 334

140 783

Engagements sur titres

285

297

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

1 000

130 000

Engagements de garantie

1 245 907

958 852

Engagements sur titres

285

297

Détail du Hors-bilan en point 2.2.4 notes 15, 16 et 17.

 

 2.1.3. — Compte de résultat

 

(En milliers d’Euros)

Notes 2.2.5

2015

2014

+ Intérêts et produits assimilés

Note 18

174 094

193 062

+ Sur opérations avec les Établissements de crédit

 

18 508

21 258

+ Sur opérations avec la clientèle

 

127 513

147 775

+ Sur obligations et autres titres à revenu fixe

 

28 073

24 029

+ Autres intérêts et produits assimilés

 

0

0

- Intérêts et charges assimilés

Note 18

-80 409

-98 236

- Sur opérations avec les Établissements de crédit

 

-21 646

-25 881

- Sur opérations avec la clientèle

 

-34 670

-42 916

- Sur obligations et autres titres à revenu fixe

 

-24 093

-29 439

- Autres intérêts et charges assimilées

 

0

0

+ Produits sur opérations de crédit-bail et location avec option d'achat

Note 19

96 232

123 697

- Charges sur opérations de C.B. et L.O.A.

Note 19

-88 292

-114 600

+ Produits sur opérations de location simple

Note 19

4 624

4 048

- Charges sur opérations de location simple

Note 19

-4 858

-4 458

+ Revenus des titres à revenu variable

Note 20

5 217

4 943

+ Commissions (produits)

Note 21

86 395

84 313

- Commissions (charges)

Note 21

-13 788

-14 701

+/- Gains/pertes sur opérations portefeuilles de négociation

Note 22

794

524

+/- Gains/pertes sur opérations portefeuille de placement et assimilés

Note 23

157

2 258

+ Autres produits d'exploitation bancaire

Note 24

4 613

3 646

- Autres charges d'exploitation bancaire

Note 24

-1 433

-1 837

Produit net bancaire

 

183 345

182 659

- Charges générales d'exploitation

Note 25

-123 135

-124 781

- DAP sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-6 058

-5 837

Résultat brut d'exploitation

 

54 152

52 041

- Coût du risque

Note 26

-18 036

-23 593

Résultat d'exploitation

 

36 116

28 448

+/- Gains ou pertes sur actifs immobilisés

Note 27

-34

-1 166

Résultat courant avant impôt

 

36 082

27 283

+/- Résultat exceptionnel

Note 28

-42

4 806

Impôt sur les bénéfices

Note 29

-9 509

-7 026

+/- Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées

 

279

0

Résultat net

 

26 810

25 062

 

2.2. — Notes annexes aux comptes individuels

 2.2.1. Cadre général

 

a. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE dont fait partie l’entité Banque Populaire Côte d’Azur comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne

 

Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

 

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

 

Le réseau Caisse d’Épargne comprend les Caisses d’Épargne et les sociétés locales d'épargne (SLE).

 

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

 

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne.

 

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

 

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

 

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

 

— Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,25 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés ;

 

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ;

 

— les filiales et participations financières.

 

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

b. Mécanisme de garantie - Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne.

 

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

 

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d’Épargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

 

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds Réseau Caisse d’Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’euros au

31 décembre 2015 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d’Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

 

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d’Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

 

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

 

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

 

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

c. Événements significatifs. — En date du 30 septembre 2015, par décision de l’associé unique, il y a eu dissolution de la SASU SOCIETARIAT BPCA par confusion de patrimoine avec la SASU FONCIERE VICTOR HUGO (FVH).

 

Les opérations de cette transmission universelle de patrimoine (TUP) ont été comptabilisées en date du 16 novembre 2015 – date de fin du délai de recours des créanciers.

 

Traitement comptable : Les capitaux propres de la SASU SOCIETARIAT ont été annulés via les titres détenus par la FVH et le constat d’un boni financier de 153 milliers d’euros chez la FVH. Les autres comptes de la balance de la SASU SOCIETARIAT ont été intégrés à ceux de la FVH, Il ressort un bénéfice de 123 milliers d’euros, inclus dans celui de la FVH.

 

Traitement fiscal : L’opération de boni de confusion n’est pas imposable car placée sous le régime de faveur de l’article 210 A-1 du CGI.

 

Le bénéfice de 123 milliers d’euros suivra le même régime d’imposition que les autres résultats de la FVH.

 

Début de la seconde phase de l’opération de titrisation interne au groupe BPCE

 

Le Groupe Banque Populaire est entré dans la seconde phase de l’opération « Titrisation » interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne le 26 mai 2014.

 

Désormais, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux est réalisée au sein du FCT BPCE Master Home Loans, qui conserve les créances concernées à son bilan jusqu’à l’issue de la période de recouvrement.

 

Pour rappel, l’opération « Titrisation » est destinée à remplacer l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème. Elle permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

d. Événements postérieurs à la clôture. — Néant

 

2.2.2. Principes et méthodes comptables :

 

a. Méthodes d’évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Côte d’Azur sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

b. Changements de méthodes comptables - Les entreprises n'ont pas l'obligation d'appliquer l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes » dans les comptes individuels en référentiel français mais la Banque Populaire Côte d’Azur a décidé au cas particulier d’aligner les référentiels français et IFRS puisqu’il s’agit d’une interprétation de la norme IAS 37 « Passifs, passifs éventuels et actifs éventuels » qui est à l'origine des règles comptables françaises sur les passifs.

 

Selon l’interprétation IFRIC 21, une entité doit comptabiliser une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique, uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe naît de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Enfin, si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint. Lorsque l’obligation de payer la taxe naît au 1er janvier, cette dernière doit être enregistrée à compter de cette même date.

 

Les principales taxes concernées par ce changement de méthode sont notamment la taxe systémique bancaire (TSB), la contribution pour frais de contrôle ACPR et la taxe foncière.

 

Par mesure de simplicité et compte tenu du caractère peu significatif, il a été décidé d’appliquer également ce changement à la C3S en l’assimilant à un changement de modalités d’application dans les comptes individuels sans effet rétroactif. La charge à payer 2014 est donc soldée en 2015 en contrepartie du résultat et non du report à nouveau. La charge 2015 sera ensuite enregistrée pour le même montant, et sans étalement (impact de la C3S en conséquence nul sur l’exercice).

 

 

c. Principes comptables et méthodes d’évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

 

— continuité de l’exploitation ;

 

— permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

 

— indépendance des exercices ;

 

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

 

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

 

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

— Opérations en devises : Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC).

 

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

 

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

 

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

 

— Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

 

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

 

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

 

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

 

L’identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’ANC notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Le principe de contagion est appliqué : la classification en créances douteuses d’un concours entraîne le transfert vers les rubriques « Encours Douteux » de l’intégralité des engagements à l’encontre d’un même client.

Les créances douteuses font l’objet d’une dépréciation comptabilisée en déduction de l’actif ; chaque dossier est traité individuellement. Les dépréciations sont déterminées au vu de la situation de chaque client en tenant compte des garanties dont la Banque est amenée à bénéficier.

Les principes énoncés par le règlement CRC 2002-03 sont appliqués et entraînent périodiquement la révision du statut de chaque dossier douteux. Lors de cette révision périodique, au moins annuelle, le passage à douteux compromis est réalisé au vu de la situation du dossier.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation.

Le passage en pertes définitives est effectué lors de la constatation de la situation d’insolvabilité irréversible du débiteur. Ce constat est étayé par un document d’une source externe à la Banque (PV de carence d’huissier, certificat d’irrécouvrabilité, enquête effectuée par un professionnel).

Dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions du règlement CRC 2005-03, l’actualisation des flux futurs à recevoir sur les dossiers douteux est réalisée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

Les dotations aux dépréciations, nettes de reprises, les créances passées en perte sur l’exercice, nettes des récupérations sur créances amorties, et la variation de l’année de l’actualisation des flux futurs à recevoir, constituent le coût du risque sur opérations de crédit au compte de résultat.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’ANC complété par l'instruction n° 94-06 de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR).

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

 

Pour les petits dossiers douteux de moins de 15 milliers d’euros d’encours de crédits une provision forfaitaire de 30 % de l’ensemble des engagements de la catégorie est constituée en permanence dans les livres de la Banque. Cette provision est non déductible fiscalement.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque ».

 

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

Opérations de crédit-bail et de location simple. — L‘avis du Comité d’Urgence du CNC 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien/remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. Les actifs concernés sont amortis suivant la durée normale d’utilisation des biens.

 

En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire/dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations.

 

En application du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné.

 

Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

La prééminence de la réalité économique sur l’apparence de la présentation comptable et juridique conduit à déterminer une valeur financière de ces biens, appelée encours financier, correspondant à la valeur actualisée des loyers à recevoir.

 

Globalement, l’écart entre cet encours financier et la valeur nette comptable des biens loués représente la composante la plus importante de la « Réserve Latente », véritable réserve financière qui est déclarée à l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution.

 

Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

 

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

 

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

 

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations.

 

Titres de transaction. — Néant.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

 

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

 

La différence éventuelle entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

 

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d’acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

 

Les moins-values latentes font l’objet d’une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

 

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Les titres d’investissements sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Ces titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

 

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu’ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d’acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

 

L’écart entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

 

Ils peuvent faire l’objet d’une dépréciation s’il existe une forte probabilité que l’établissement ne conserve pas les titres jusqu’à l’échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

 

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — Néant.

 

Titres de participation, parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

 

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

 

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

 

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention.

 

Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

 

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

 

a). dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

 

b). lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

 

 

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

 

a). dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

 

b). lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

A noter que le Conseil National de la Comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « Les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n° 90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

Le règlement n° 2008-17 du CRC (remplacé par le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008 ».

 

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour, du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

— Immobilisations incorporelles et corporelles : Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de l’ANC.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites au bilan pour leur coût d’acquisition. Ces immobilisations sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

 

Les logiciels sont amortis sur une durée de 3 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire.

 

Les éléments de fonds de commerce rachetés à d’autres banques sont amortis sur une durée de 5 ans.

 

Les droits au bail sont amortis de façon linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

 

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

 

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades destructible

10 ans

Couverture-étanchéité

25 ans

Fondations / ossatures

25 ans

Ravalement

10 - 20 ans

Équipements techniques

10 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

 

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

 

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

 

Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liées ou non liées à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code Monétaire et Financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06.

 

Les provisions comprennent principalement les provisions sur engagements sociaux, les provisions sur litiges, les provisions pour impôts, les provisions pour passif social et la provision épargne logement.

 

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Ils sont classés en 4 catégories :

 

— Avantages à court terme - Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payées dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

— Avantages à long terme - Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

 

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

 

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

— Indemnités de fin de contrat de travail - Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi - Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

 

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

 

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

 

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

 

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

 

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

 

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

 

 

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

 

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

 

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

 

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

 

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

 

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

 

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

 

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF.

 

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie.

 

Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

 

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

 

— microcouverture (couverture affectée),

 

— macrocouverture (gestion globale de bilan).

 

Les montants perçus ou payés sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

 

Les charges et produits sur instruments utilisés en couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

 

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

 

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

 

Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

 

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

 

D’une façon générale, les soultes constatées lors de la résiliation ou de l'assignation de contrats d’échange de taux sont comptabilisées immédiatement en compte de résultat. Dans certains cas, elles peuvent être amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert.

 

Pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes de résiliation ou d'assignation sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

 

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente.

 

A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

 

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture.

 

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé.

 

Intérêts et assimilés/Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

 

 

Le Groupe BPCE a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs :

 

— lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ;

 

— lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts.

 

Les commissions et coûts liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

 

 

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

 

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

 

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

Revenus des titres à revenu variable. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

 

Les revenus d’obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l’exercice. Il en est de même pour les titres super subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de Fonds propres prudentiels « Tier 1 ». Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

Impôt sur les bénéfices. — Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2009 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

 

La Banque Populaire Côte d’Azur a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’aux provisions pour impôts futurs et redressements fiscaux.

 

Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Au 31 décembre 2015, les modalités d’alimentation du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes dépôts, cautions et titres représente 4 792 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 17 milliers d’euros.

 

Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 4 775 milliers d’euros.

 

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds deviendra un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution. Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

 

En 2015, conformément au règlement délégué 2015/63 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution et à la décision n° 2015-CR-01 du collège de résolution de l’ACPR du 24 novembre 2015, le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente 594 milliers d’euros dont 416 milliers d’euros comptabilisés en charge et 178 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan.

 

 

2.2.3. Informations sur le bilan. — Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les Commissaires aux comptes.

 

Note 1. – Opérations interbancaires

 

Actif (En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires

281 968

106 873

Comptes et prêts au jour le jour

0

122 000

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

0

0

Valeurs non imputées

287

341

Créances à vue

282 255

229 214

Comptes et prêts à terme

482 389

514 330

Prêts subordonnés et participatifs

4 874

4 874

Valeurs et titres reçus en pension à terme

0

0

Créances à terme

487 263

519 204

Créances rattachées (1)

5 657

6 150

Créances douteuses

0

0

Dont créances douteuses compromises

0

0

Dépréciations des créances interbancaires

0

0

Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

0

0

Total

775 174

754 568

(1) dt cr ratt à terme

1 869

2 380

 

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 222 millions d'euros au 31 décembre 2015.

 

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 286 millions d'euros à vue et 262 millions d'euros à terme.

 

Passif (En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires créditeurs

5 598

54 591

Comptes et emprunts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

0

0

Autres sommes dues

74

51

Dettes rattachées à vue

0

0

Dettes à vue

5 672

54 642

Comptes et emprunts à terme

719 317

767 936

Valeurs et titres donnés en pension à terme

18 111

18 111

Dettes rattachées à terme

9 116

8 841

Dettes à terme

746 544

794 887

Total

752 216

849 530

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 5 millions d'euros à vue et 711 millions d'euros à terme.

 

 

Note 2. — Opérations avec la clientèle

 

— Créances sur la clientèle

 

Actif (En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires débiteurs

112 897

128 941

Créances commerciales

16 575

18 509

Autres concours à la clientèle

3 381 334

3 444 271

Crédits à l'exportation

1 753

2 928

Crédits de trésorerie et de consommation

250 443

259 580

Crédits à l'équipement

976 924

1 010 544

Crédits à l'habitat

2 145 149

2 158 350

Autres crédits à la clientèle

0

9 070

Valeurs et titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

 

 

Autres

7 067

3 799

Créances rattachées

5 658

6 406

Créances douteuses

225 994

249 704

Dépréciations des créances sur la clientèle

-88 716

-111 497

Total

3 653 742

3 736 333

 

Sur l’ensemble des dossiers douteux compromis initiés au cours de l’exercice 2015, les particuliers représentent 29,80 %, les entrepreneurs individuels 10,61 %, et les sociétés 59,59 %.

 

Le montant total des dépréciations inscrites en diminution d’actif est de 89 millions d’euros, pour un total d’encours douteux de 226 millions d’euros, soit un taux de couverture de 39,38 %. Sur l’exercice, les dotations aux dépréciations des créances douteuses clients se sont élevées à 29 millions d’euros tandis que les reprises sur dépréciations pour cette même catégorie se sont élevées à 52 millions d’euros dont 20 millions devenues disponibles.

 

Parmi ces dotations, un montant de 614 milliers d'euros concerne la dépréciation sur les crédits Lombard, qui s’élève à présent à 904 milliers d’euros (contre 289 milliers d’euros en 2014).

 

Cette dépréciation est constituée pour constater le risque client de non-remboursement de ces prêts. L'encours de ces crédits, distribués uniquement par la succursale de Monaco, d'un montant de 94 millions d'euros au 31/12/2015, est garanti par des actifs en couverture. La dégradation des marchés en 2011 avait entraîné la baisse de valeur d'une partie de ces actifs. Au niveau de chaque client, le montant du crédit est comparé à la valeur des actifs. Si le montant en couverture est inférieur à l'encours du crédit, ce dernier est déclassé en douteux et l'insuffisance de couverture est provisionnée. Au 31/12/2015,

14 millions d'euros de crédits Lombard sont classés en douteux contre 8 millions d’euros au 31/12/2014.

 

Passif (En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes d'épargne à régime spécial

1 531 714

1 509 201

Livret A

303 188

312 151

PEL / CEL

422 453

388 506

Autres comptes d'épargne à régime spécial

806 074

808 545

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

2 292 010

2 195 337

Dépôts de garantie

12 129

6 985

Autres sommes dues

19 933

11 678

Dettes rattachées

24 775

29 245

Total

3 880 562

3 752 446

 

(1) Détail autres comptes et emprunts auprès de la clientèle

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 731 161

////

1 731 161

1 552 334

////

1 552 334

Emprunts auprès de la clientèle financière

 

0

0

 

0

0

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

0

 

 

0

Autres comptes et emprunts

 

560 849

560 849

 

643 003

643 003

Total

1 731 161

560 849

2 292 010

1 552 334

643 003

2 195 337

 

 

Opérations avec la clientèle - Répartition des encours de crédit par agents économiques

 

(En milliers d’Euros)

Créances saines Brutes

Créances douteuses et douteuses compromises nettes de dépréciation

Sociétés non financières

1 378 850 974

77 282 916

Entrepreneurs individuels

288 713 764

14 314 303

Particuliers

1 648 083 529

35 720 219

Administrations privées

 

 

Administrations publiques et sécurité sociale

3 398 387

 

Autres

71 796 133

9 960 255

Total au 31 décembre 2015

3 390 842 787

137 277 693

Total au 31 décembre 2014

3 458 980 790

138 206 167

 

Note 3. — Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable:

 

Le tableau suivant donne le détail du portefeuille titres :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

0

190 289

190 289

 

0

628 785

628 785

Valeurs brutes

///

 

188 159

188 159

///

 

626 863

626 863

Créances rattachées

///

 

2 129

2 129

///

 

1 922

1 922

Dépréciations

///

 

 

0

///

 

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

7 584

511 720

519 304

 

7 046

134 237

141 283

Valeurs brutes

///

5 811

510 949

516 761

///

5 811

133 307

139 119

Créances rattachées

///

2 584

787

3 371

///

2 062

1 087

3 149

Dépréciations

///

-811

-17

-828

///

-828

-157

-985

Actions et autres titres à revenu variable

 

0

///

0

 

0

///

0

Montants bruts

///

30

///

30

///

30

///

30

Créances rattachées

///

 

///

0

///

 

///

0

Dépréciations

///

-30

///

-30

///

-30

///

-30

Total

0

7 584

702 008

709 592

0

7 046

763 022

770 068

 

Erreur de présentation 2014 qui tenait compte de 439 millions d’euros d’effets publics et valeurs assimilées à tort car concernent les titres résultant de la participation de l’établissement à l’opération « Titrisation » du Groupe BPCE. Il s’agit d’obligations à intégrer au poste « Obligations et autres titres à revenus fixes ». Ces éléments étaient et sont correctement comptabilisés, il s’agit juste ici de corriger la présentation sur 2015 – d’où des variations significatives d’un poste à l’autre entre 2014 et 2015.

 

Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 188 millions d’euros.

 

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 738 millions d’euros.

 

Le tableau suivant donne le détail des effets publics, obligations et autres titres à revenus fixes :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

///

///

///

0

///

///

///

0

Titres non cotés

///

5 000

122 732

127 733

///

4 984

183 592

188 576

Titres prêtés

///

0

576 359

576 359

///

0

576 421

576 421

Titres empruntés

///

///

///

0

///

///

///

0

Créances douteuses

///

///

///

0

///

///

///

0

Créances rattachées

///

2 584

2 917

5 501

///

2 062

3 009

5 071

Total

///

7 584

702 008

709 592

///

7 046

763 022

770 068

Dont titres subordonnés

 

0

0

0

 

0

0

0

 

A l’identique de 2014, 388 millions d’euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre de l’opération « Titrisation » ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE.

 

Parmi les effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 841 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 858 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

Il n’y a pas de plus-values latentes sur les titres de placement au 31 décembre 2015 à l’identique de 2014.

 

Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 39 124 milliers d’euros au 31 décembre 2015. Au 31 décembre 2014, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 42 526 milliers d’euros.

 

Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 47 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 68 milliers d’euros au 31 décembre 2014. Par ailleurs, le montant des dépréciations des titres d’investissement au titre du risque de contrepartie s’élève à 17 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 157 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 188 159 milliers d'euros au 31 décembre 2015 contre

188 221 milliers d’euros en 2014.

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 30 milliers d’euros d’actions intégralement provisionnées au 31 décembre 2015, à l’identique de 2014.

 

Nous n’avons pas de plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille (TAP).

 

Évolution des titres d'investissement :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décotes / surcotes

Transferts

Autres variations

31/12/2015

Effets publics

188 221

 

 

 

 

-62

 

 

188 159

Obligations et autres titres à revenu fixe

571 949

 

 

-61 000

 

 

 

 

510 949

Total

760 170

0

0

-61 000

0

0

0

0

699 108

 

Les titres de créances négociables s’élèvent à 41 307 milliers d’euros et les obligations à 31 000 milliers d’euros.

 

Reclassement d’actifs. — L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif sur 2015.

 

Note 4. – Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme

 

Évolution des titres de participation et assimilés

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2015

Participations et autres titres détenus à long terme

193 048

1 004

-760

 

0

193 291

Parts dans les entreprises liées

5 488

0

0

 

0

5 488

Valeurs brutes

198 535

1 004

-760

 

0

198 779

Participations et autres titres à long terme

-249

 

33

 

 

-216

Parts dans les entreprises liées

-114

-40

 

 

 

-154

Dépréciations

-363

-40

33

 

0

-371

Total

198 173

964

-728

 

0

198 408

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 338 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre

724 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

Autres Titres Détenus à Long Terme — Les autres titres détenus à long terme incluent les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts pour 1.216 milliers d’euros au 31 décembre 2015, à l’identique de 2014.

 

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

 

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

 

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

 

Au 31 décembre 2015, la valorisation des titres BPCE n’a pas évolué depuis le 31 décembre 2014 : 217 058 milliers d’euros pour une valeur nette comptable de 177 996 milliers d’euros.

 

Le tableau ci-dessous détaille les filiales, participations et parts dans les entreprises liées de la Banque :

 

Montants en milliers d'Euros

Capital social

% Détenu

Valeur

Compte courant

Dépréciation

VNC au 31/12/2015

VNC au 31/12/2014

Parts dans les entreprises liées

 

 

5 488

0

154

5 334

5 374

SAS foncière Victor Hugo

4 726

100 %

4 726

0

0

4 726

4 726

SA Ste méditerranéenne d'investissement

763

100 %

763

0

154

608

648

Titres de participation

 

 

190 962

499

216

191 245

191 734

Titres de participation d'établissement de crédit

 

 

178 107

0

0

178 107

178 107

SOCAMI C.A

66

14,09 %

9

0

0

9

9

SOCAMA CA

1 170

7,10 %

83

0

0

83

83

BPCE

155 742

1,25 %

177 996

0

0

177 996

177 996

IADPER

3 739

0,13 %

5

0

0

5

5

IDES

47 163

0,03 %

13

0

0

13

13

Titres de participation dans les sociétés civiles immobilières de promotion et de gestion

 

 

6

499

167

337

724

Autres titres de participation

 

 

12 849

00

49

12 800

12 903

PARLONIAM

13 880

0,26 %

37

0

0

37

37

SOPHIA EURO LAB

8 249

1,10 %

37

0

0

37

37

SEMIVAL VALLAU

1 174

2,86 %

34

0

0

34

34

BP CREATION

8 401

 

0

0

0

0

259

IBP

89 733

2,79 %

2 499

0

0

2 499

2 570

BP DEV

456 117

3,14 %

9 204

0

0

9 204

9 204

LBO EUROPA

0

6,16 %

274

0

0

274

437

FCPR FONDS ENTREPRENEURIAL 06

0

17,96 %

300

0

0

300

300

GIE IBP INV

57 419

0.69 %

397

0

0

397

7

Copra

9 741

0.47 %

46

0

46

0

0

Diverses autres participations inférieures à 15 milliers d'euros

///

///

22

0

3

18

26

Total

 

 

196 451

499

371

196 579

197 108

 

Parts dans les entreprises liées. — Elles s’élèvent à 5,3 millions d’euros. Cet encours est constitué :

 

— pour 4,7 millions d’euros par la SASU Foncière Victor Hugo qui gère une partie du patrimoine immobilier hors exploitation de la Banque Populaire Côte d’Azur,

 

— pour 0,6 million d’euros par la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement.

 

Il n'y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée.

 

Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Établissements de crédit

Autres entreprises

Total

Total

Créances

0

0

0

7 107

Dont subordonnées

0

0

0

0

Dettes

0

0

0

0

Dont subordonnées

0

0

0

0

Engagements de financement

0

0

0

0

Engagements de garantie

0

110

110

110

Autres engagements donnés

0

0

0

0

Engagements donnés

0

110

110

110

Engagements de financement

0

0

0

0

Engagements de garantie

0

0

0

0

Autres engagements reçus

0

0

0

0

Engagements reçus

0

0

0

0

 

Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable — Il n'y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée.

 

Note 5. – Opérations de crédit-bail et location simple

 

La Banque exerce en direct une activité de crédit-bail mobilier et de location avec option d’achat.

 

Ce poste représente les valeurs nettes d’acquisition des biens donnés en location avec option d’achat.

 

En fin d’exercice, pour les biens loués amortissables fiscalement en dégressif, dans le cadre des règles de la comptabilité française, il est possible de faire varier la dotation aux amortissements, dans une fourchette légale :

 

— la dotation linéaire est le montant minimum à comptabiliser ;

 

— la dotation dégressive est le montant maximum.

 

Au 31 Décembre 2015, la Réserve Latente s’élève à 31 799 milliers d’euros bruts, soit 19 715 milliers d’euros nets d’impôt contre 33 822 milliers d’euros bruts et 20 970 milliers d’euros nets d’impôts au 31 Décembre 2014.

 

Opérations de crédit-bail et locations simples

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

VNC des biens loués

92

165 968

11 055

177 115

92

228 636

11 079

239 807

Biens temporairement non loués

 

10 573

 

10 573

 

16 346

 

16 346

Encours douteux

 

3 214

24

3 238

 

3 917

24

3 941

Dépréciation

 

-3 001

-20

-3 021

 

-3 750

-20

-3 770

Créances rattachées

 

 

 

0

 

 

 

0

Total

92

176 753

11 059

187 905

92

245 150

11 083

256 325

 

Note 6. – Immobilisations incorporelles et corporelles et amortissements

 

Les durées d’amortissement des composants sont les suivantes :

 

— 10 ans pour les façades destructibles,

 

— 25 ans pour la fondation-ossature,

 

— 25 ans pour la couverture-étanchéité,

 

— 10 ans pour les équipements techniques,

 

— 10 ans pour les agencements intérieurs.

 

Les biens mobiliers ordinaires ne font pas l’objet de l’approche par composants ; ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous – la durée a été modifiée par rapport à 2014 pour les éléments soulignés – la nouvelle durée s’applique à compter de 2015 :

 

— 3 ans pour les logiciels,

 

— 10 ans pour le mobilier,

 

— 5 ans pour le matériel de bureau,

 

— 3 ans pour le matériel informatique hors automates,

 

— 7 ans pour les automates,

 

— 5 ans pour les véhicules.

 

Concernant le droit au bail, la Banque Populaire Côte d’Azur continue à l’amortir dans ses comptes sociaux selon la durée de vie résiduelle du bail lorsque la Banque est locataire, et sur la durée résiduelle de l’immeuble sous-jacent lorsque la Banque est propriétaire.

 

Les principaux mouvements de l’exercice 2015 sont présentés dans les tableaux ci-dessous :

 

Immobilisation :

 

Immobilisations incorporelles

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2015

Valeurs brutes

41 224

650

-538

0

41 335

Droits au bail et fonds commerciaux

16 852

6

-351

0

16 507

Logiciels

2 697

644

-187

0

3 153

Autres

21 675

0

0

0

21 675

Amortissements et dépréciations

24 692

427

-538

0

24 581

Droits au bail et fonds commerciaux

14 569

287

-351

0

14 506

Logiciels

2 660

140

-187

0

2 612

Autres

7 463

0

0

0

7 463

Total valeurs nettes

16 532

223

0

0

16 755

 

Immobilisations corporelles

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2015

Valeurs brutes

126 058

6 933

-998

0

131 994

Immobilisations corporelles d'exploitation

122 254

6 931

-998

0

128 188

Terrains

5 770

62

-4

0

5 829

Constructions

81 976

4 656

-620

0

86 012

Autres

34 508

2 213

-374

0

36 346

Immobilisations hors exploitation

3 804

2

0

0

3 807

Amortissements et dépréciations

93 105

5 621

-897

0

97 829

Immobilisations corporelles d'exploitation

91 156

5 550

-897

0

95 809

Terrains

2 704

0

0

0

2 704

Constructions

58 376

3 657

-523

0

61 511

Autres

30 076

1 893

-374

0

31 594

Immobilisations hors exploitation

1 949

71

0

0

2 020

Total valeurs nettes

32 953

1 312

-101

0

34 164

 

Note 7. – Dettes représentées par un titre

 

Dettes représentées par un titre

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Bons de caisse et bons d'épargne

1 239

1 239

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

232 869

342 022

Emprunts obligataires

/

/

Autres dettes représentées par un titre

246 453

296 808

Dettes rattachées

7 830

8 167

Total

488 391

648 236

 

Les primes de remboursement restant à amortir s’élèvent à 2 053 milliers d'euros.

 

Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre.

 

Note 8. – Autres actifs et autres passifs

 

Autres actifs et autres passifs

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

945

0

2 006

0

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

754

 

1 115

 

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

////

80

////

80

Créances et dettes sociales et fiscales

10 075

20 704

29 013

25 082

Dépôts de garantie reçus et versés

0

11 799

0

0

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers *

41 792

12 191

37 404

23 812

Total

53 566

44 774

69 538

48 974

 

Note 9. – Comptes de régularisation

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

209

184

938

929

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

0

0

0

0

Primes et frais d'émission

0

0

0

0

Charges et produits constatés d'avance

970

47 054

865

65 558

Produits à recevoir/Charges à payer (1)

6 485

13 482

7 527

15 007

Valeurs à l'encaissement

51 819

54 679

58 874

61 394

Autres (2)

22 182

12 873

29 659

16 550

Total

81 665

128 272

97 864

159 438

(1) Parmi les charges à payer figurent principalement 2 778 milliers d’euros de charges sur swaps, 4 453 milliers d’euros de charges de personnel, 1 175 milliers d’euros de charges sur moyens de paiement et 950 milliers d’euros de charges informatiques. Parmi les produits à recevoir figurent principalement 4 042 milliers d’euros de produits sur swaps, 2 443 milliers d’euros de commissions diverses.

(2) Le solde net des « autres comptes de régularisation » pour environ 9 309 milliers d’euros est principalement constitué du montant des primes PEL à verser (1 914 milliers d’euros) et de sommes en attente d’affectation pour le reste.

 

Note 10. – Provisions

 

Le tableau ci-dessous récapitule l’ensemble des provisions inscrites au bilan, y compris les provisions pour dépréciation des actifs, ainsi que les mouvements intervenus dans l’exercice.

 

Nature des provisions

(En milliers d'Euros)

Montant au début de l'exercice

Dotations de l'exercice

Reprises de l'exercice

Autres

Montant a la fin de l'exercice

Provisions réglementées

 

 

 

 

 

Provision pour investissement

1 187

0

279

 

909

Provisions risques et charges

 

 

 

 

 

Provisions pour litiges

1 915

1 514

802

 

2 627

Provisions garanties données clients

2 875

286

306

 

2 856

Provisions pour impôts

5 362

15

614

 

4 763

Autres provisions pour risques

 

 

 

 

 

Et charges :

99 878

2 979

6 008

0

96 849

Provisions pour passifs sociaux

19 717

0

999

0

18 719

Provision collective PEL/CEL

3 972

300

0

 

4 272

Provision décote PEL/CEL

0

0

0

 

0

FCG à rembourser

0

0

0

 

0

Provision collective

12 817

0

1 762

 

11 055

Provision sectorielle

2 404

0

121

 

2 283

Autres provisions

3 914

746

1 193

 

3 467

F.R.S.

16 859

0

1 933

-809

14 116

F.R.B.G.

40 193

1 933

0

809

42 936

Provisions pour dépréciation

 

 

 

 

 

Sur immobilisations incorporelles

7 463

0

0

 

7 463

Sur immobilisations corporelles

9 148

2 007

4 385

 

6 770

Sur titres de participation

362

41

32

 

371

Sur stocks et en cours

664

534

0

 

1 198

Sur autres immobilisations financières (Clientèle)

115 351

29 897

53 427

 

91 822

Autres provisions pour dépréciation

1 015

0

157

 

858

 

Titrisation. — L’évolution des provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif et des provisions sur engagements hors bilan s’explique principalement par l’entrée dans la seconde phase de l’opération Titrisation décrite en paragraphe c du point 2.2.2.1.

 

Depuis mai 2015, la Banque Populaire Côte d’Azur ne rachète plus les créances douteuses ou impayées qu’elle a préalablement cédées au FCT. La gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Master Home Loans.

 

L’établissement est toujours exposé à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées, mais ce risque prend désormais la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Master Home Loans Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Master Home Loans. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Banque Populaire Côte d’Azur comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles.

 

L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan.

 

Provisions pour engagements sociaux :

 

Avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire est limité au versement des cotisations.

 

Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme - Les engagements de la Banque Populaire concernent les régimes suivants :

 

— Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

 

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

 

— Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des Normes Comptables.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan

 

(En milliers d'Euros)

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2015

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2014

Valeur actualisée des engagements financés (A)

25 983

11 145

4 263

41 391

28 834

11 841

4 513

45 188

Juste valeur des actifs du régime (B)

-13 464

-8 133

 

-21 597

-12 536

-7 929

 

-20 465

Juste valeur des droits à remboursement (C)

 

 

 

0

 

 

 

0

Valeur actualisée des engagements non financés (D)

 

 

 

0

 

 

 

0

Éléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (E)

-576

-2 012

 

-2 588

-3 949

-2 588

 

-6 538

Autres

 

1 291

 

1 291

 

1 291

 

1 291

Solde net au bilan (A) - (B) - C) + (D) - (E)

11 944

2 290

4 263

18 497

12 349

2 614

4 513

19 476

 

Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2015

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2014

Coût des services rendus de la période

0

667

282

949

0

458

212

670

Coût financier

445

187

64

696

717

263

96

1 076

Rendement attendu des actifs de couverture

-194

-123

 

-317

-250

-220

 

-470

Rendement attendu des droits à rembt

 

 

 

0

 

 

 

0

Écarts actuariels : amortist de l'exercice

159

66

-354

-129

-4 329

0

892

-3 437

Coût des services passés

 

 

 

0

 

 

 

0

Autres

-815

-1 120

-242

-2 177

-915

-531

-194

-1 640

Total

-406

-324

-250

-979

-4 777

-30

1 006

-3 801

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

CAR BP

Exercice 2015

Exercice 2014

Taux d'actualisation

1,83 %

1,57 %

Taux d'inflation

1,70 %

1,80 %

Taux de revalorisation AGIRC - ARRCO

i-1 % jusqu'en 2018, i -0.50 % ensuite

i-1 % en 2015, i -0.50 % ensuite

Taux d'évolution des coûts médicaux

Sans objet

Sans objet

Taux de charges sociales

San objet

San objet

Frais de gestion assureur

Sans objet

Sans objet

Table de mortalité utilisée

TGH05-TGF05

TGH05-TGF05

Duration

14,6

15,5

 

IFC

Exercice 2015

Exercice 2014

Taux d'actualisation

2,11 %

1,55 %

Taux d'inflation

1,70 %

1,80 %

Taux de revalorisation AGIRC - ARRCO

Sans objet

Sans objet

Taux d'évolution des coûts médicaux

Sans objet

Sans objet

Taux de charges sociales

0,5745

0,54

Frais de gestion assureur

NC

NC

Table de mortalité utilisée

TGH05-TGF05

TGH05-TGF05

Duration

13,9

14,9

 

MDT

Exercice 2015

Exercice 2014

Taux d'actualisation

1,56 %

1,36 %

Taux d'inflation

1,70 %

1,80 %

Taux de revalorisation AGIRC - ARRCO

Sans objet

Sans objet

Taux d'évolution des coûts médicaux

Sans objet

Sans objet

Taux de charges sociales

0,6152

0,54

Frais de gestion assureur

Sans objet

Sans objet

Table de mortalité utilisée

TGH05-TGF05

TGH05-TGF05

Duration

11,6

12,2

 

Sur l’année 2015, sur l’ensemble des 2,3 millions d’euros d’écarts actuariels générés, 1,9 millions d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, 0,237 millions d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience et 0,169 millions d’euros proviennent des écarts démographiques.

 

Au 31 décembre 2015, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 50.2 % en obligations, 39.4 % en actions, et 9.4 % en actifs monétaires.

 

Les tables de mortalité utilisées sont : TGH05-TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CARBP.

 

Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »).

 

Provisions épargne-logement :

 

Encours de dépôts collectés :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

23 098

175 345

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

206 021

98 088

Ancienneté de plus de 10 ans

159 985

81 618

Encours collectés au titre des plans épargne logement

389 104

355 052

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

28 936

31 030

Total

418 040

386 081

 

Encours de crédits octroyés

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Encours de crédits octroyés* au titre des plans épargne logement

259

348

Au titre des comptes épargne logement

1 280

1 716

Total

1 539

2 064

 

Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement : (PEL et CEL)

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Dotations / reprises nettes

31/12/2015

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

1 106

17

1 122

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

62

148

210

Ancienneté de plus de 10 ans

2 265

115

2 379

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

3 432

279

3 711

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

541

21

561

Provisions constituées au titre des crédits PEL

0

0

0

Provisions constituées au titre des crédits CEL

0

0

0

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

0

0

0

Total

3 973

300

4 273

 

Note 11. – Dettes subordonnées

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Dettes subordonnées à durée déterminée

12 000

40 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dettes super subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

0

0

Dettes rattachées

3

17

Total

12 003

40 017

 

Note 12. – Fonds pour Risques Bancaires Généraux

 

Au cours de l’exercice 2015, l’encours global des Fonds pour Risques Bancaires Généraux n’a pas évolué : 57 millions d’euros.

 

Au 31 décembre 2015, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 10,07 millions d'euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire, 4,05 millions d’euros affectés au Fonds de Garantie Mutuelle.

 

Note 13. – Capitaux propres

 

Le capital social de la Banque Populaire Côte d’Azur s’élève à 191 797 milliers d’euros. Il est composé de 11 282 169 parts sociales de 17 euros détenues par les sociétaires.

 

(En milliers d'Euros)

2015

2014

Affectation résultat 2014

Résultat de l'exercice

Changement de méthode

Dotations (+)

Reprises (-)

Affectation

Dividendes

Capital et éléments assimilés

       

Capital social

191 797

187 260

     

Réserves et assimilées

       

Réserves légales

14 535

13 399

1 136

    

Réserves statutaires

163 459

145 277

18 183

    

Réserves de réévaluation

0

0

     

Autres réserves réglementées

357

357

     

Report à nouveau

5

-2 344

2 344

3 400

   

Résultat de l'exercice

26 810

25 062

-25 062

 

26 810

  

Provisions réglementées

909

1 187

    

-279

Total

397 871

370 198

-3 400

3 400

26 810

 

-279

FRBG

57 053

57 053

    

0

FRBG banque

42 936

40 193

    

2 743

Adossement fds garantie mutuel

4 045

4 672

    

-627

Adossement fonds réseau BP

10 071

12 187

    

-2 116

Fonds de Solidarité Régional

0

0

    

0

 

Note 14. – Durée résiduelle des emplois et ressources

 

Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'Euros)

Moins d'1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de5 ans

Indéterminé

31/12/2015

Total des emplois

712 217

348 721

426 605

1 914 989

1 923 881

0

5 326 413

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

0

Créances sur les établissements de crédit

382 490

226 382

26 839

92 321

47 142

 

775 174

Opérations avec la clientèle

318 656

97 807

287 132

1 273 844

1 676 302

 

3 653 742

Obligations et autres titres à revenu fixe

5 501

14 985

70 798

425 963

192 345

 

709 592

Opérations de crédit-bail et de locations simples

5 571

9 547

41 835

122 860

8 092

 

187 905

Total des ressources

2 005 600

128 755

243 097

1 147 600

476 270

1 131 849

5 133 172

Dettes envers les établissements de crédit

39 824

51 959

32 745

370 235

257 453

 

752 216

Opérations avec la clientèle

1 956 696

34 796

116 459

565 385

75 377

1 131 849

3 880 562

Dettes représentées par un titre

9 080

42 000

81 891

211 980

143 440

 

488 391

Dettes subordonnées

 

 

12 003

 

 

 

12 003

 

2.2.4. Informations sur le hors bilan et opérations assimilées

 

Note 15. – Engagements reçus et donnés

 

Au 31.12.2015, la Banque Populaire Côte d’Azur a reçu 1246 millions d’euros d’engagements de garantie, qui se répartissent notamment entre les Sociétés de Caution Mutuelle à hauteur de 116 millions d’euros, la CASDEN à hauteur de 354 millions d’euros, et le Crédit Logement pour 702 millions d’euros.

 

Les engagements de financement donnés en faveur de notre clientèle s’élèvent à 233 millions d’euros, et les engagements de garantie donnés en faveur de notre clientèle à 135 millions d’euros. Ceux-ci sont notamment constitués de cautions immobilières pour 40 millions d’euros, et de garanties de remboursement de crédits pour 52 millions d’euros.

 

Au 31 décembre 2015, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

 

— 54 781 milliers d’euros de titres de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 48 697 milliers d’euros au 31 décembre 2014 ;

 

— 144 700 milliers d’euros de créances mobilisées dans la cadre de l’élargissement des critères de refinancement auprès de la Banque Centrale Européenne (EBCE) contre 58 658 milliers d’euros ;

 

— Il n’y a plus de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds alors qu’ils s’élevaient à 29 467 milliers d’euros au 31 décembre 2014 ;

 

— 316 290 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de Refinancement de l’habitat contre 380 310 milliers d’euros au

31 décembre 2014 ;

 

— 585 069 milliers d’euros de créances ont été nanties au profit de BPCE SFH (Société de Financement de l’Habitat) contre 604 779 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

 

— 26 924 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 25 476 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

Par ailleurs, la Banque Populaire Côte d’Azur n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie.

 

Les autres encours hors bilan concernent principalement nos opérations de couverture et de transactions utilisant les produits dérivés (Swaps, Caps). Ces opérations sont détaillées dans la note 16.

 

Dans le cadre de l’opération Titrisation, la Banque Populaire Côte d’Azur effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Côte d’Azur. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2015, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 8,5 millions d’euros.

 

Note 16. – Opérations sur instruments financiers à terme

 

Opérations fermes - Ces opérations de contrats d’échange de taux d’intérêt (swaps), affectées soit en macrocouverture du risque de taux global, soit en microcouverture, représentent, à la date de clôture, un encours de 575 825 milliers d’euros :

 

— dont contrats d’échange de taux micro: 455 825 milliers d’euros

 

— dont contrats d’échange de taux macro: 120 000 milliers d’euros.

 

La valorisation nette des swaps de microcouverture s’établit à -19.899 milliers d’euros. La valorisation nette des swaps de macrocouverture est de -1 251 milliers d’euros. Ces montants de valorisation, calculés hors coupons courus, correspondent aux sommes qui seraient déboursées (ou éventuellement perçues dans le cas d’une valorisation positive) si l’ensemble des positions étaient liquidées à la date de valorisation.

 

Pour ces opérations, lorsqu’aucune cotation n’est accessible, la valorisation est effectuée par rapprochement avec les indications de la contrepartie.

 

Opérations conditionnelles. — L’encours d’opérations conditionnelles de couverture s’élève à 46.400 milliers d’euros, constitué par des contrats d’assurance de taux d’intérêt (caps) pour la totalité.

 

La valorisation nette de ces opérations s’établit à un montant positif de 21 milliers d’euros. Ce montant représente le coût de la couverture de l’option sous-jacente existant dans le crédit à taux plafond accordé au client.

 

Les tableaux ci-dessous présentent le montant notionnel des contrats, leur valorisation, ainsi que leur ventilation par durée résiduelle

 

Nature de l'opération

(En milliers d’Euros)

Contrats sur taux

Contrats sur change et sur actions

Valorisation nette

Operations de gré a gré

 

 

 

Opérations fermes de couverture

575 825

 

 

Dont contrats d'échange de taux micro

455 825

 

-19 899

Dont contrats d'échange de taux macro

120 000

 

-1 251

Dont forwards

 

 

 

Opérations conditionnelles de couverture

46 400

 

21

Opérations du portefeuille de négociation

0

 

0

Autres opérations conditionnelles

0

 

0

 

Nature de l'opération

(En milliers d’Euros)

Un an et moins

Plus d'un an a cinq ans inclus

Plus de cinq ans

Operations de gré a gré

 

 

 

Contrats de taux d'intérêts

60 000

321 000

241 225

Contrats sur change

 

 

 

Contrats sur actions

 

 

 

Autres contrats

 

 

 

 

Les montants notionnels des contrats recensés dans ces tableaux ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Côte d’Azur sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

 

Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

Note 17. – Opérations en devises

 

L’exposition au risque de change est limitée, toute opération significative faisant l’objet d’une couverture systématique.

 

2.2.5. Informations sur le compte de résultat

 

Note 18. – Intérêts, produits et charges assimilés

 

Intérêts, produits et charges assimilés

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

18 508

-21 646

-3 138

21 258

-25 881

-4 623

Opérations avec la clientèle

127 513

-34 670

92 843

147 775

-42 916

104 858

Obligations et autres titres à revenu fixe

28 073

-24 093

3 980

24 029

-29 439

-5 409

Autres

0

0

0

0

0

0

Total

174 094

-80 409

93 685

193 062

-98 236

94 826

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations.

 

Une dotation aux provisions épargne logement a été réalisée sur 2015 pour un montant de 300 milliers d’euros. Il avait été constaté une dotation aux provisions de 244 milliers d’euros pour l’exercice 2014.

 

Note 19. – Produits et charges sur opérations de crédit-bail et location simple

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de crédit-bail et location financière

96 232

-88 292

7 940

123 697

-114 600

9 097

Loyers

89 086

 

89 086

114 704

 

114 704

Résultats de cession

5 698

-6 015

-318

6 159

-5 668

491

Dépréciation

105

0

105

1 285

0

1 285

Amortissement

 

-78 860

-78 860

 

-104 109

-104 109

Autres produits et charges

1 343

-3 417

-2 074

1 549

-4 823

-3 274

Opérations de location simple

4 624

-4 858

-234

4 048

-4 458

-410

Loyers

3 592

0

3 592

3 360

0

3 360

Résultats de cession

1 015

-130

884

669

-104

566

Dépréciation

0

0

0

0

0

0

Amortissement

0

-4 645

-4 645

0

-4 250

-4 250

Autres produits et charges

17

-83

-66

19

-104

-86

Total

100 856

-93 150

7 706

127 745

-119 058

8 687

 

Note 20. – Revenus des titres à revenu variable

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

Participations et autres titres détenus à long terme

5 217

4 943

Parts dans les entreprises liées

0

0

Total

5 217

4 943

 

Le montant de dividendes reçus sur participations et parts dans les entreprises liées s’élève à 5 217 milliers d’euros au 31.12.2015.

 

Note 21. – Commissions

 

Le tableau ci-dessous présente les principales commissions de la Banque :

 

Commissions

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaires

161

0

161

169

0

169

Opérations avec la clientèle

31 808

-12

31 796

30 667

-21

30 646

Opérations sur titres

3 337

0

3 337

3 171

-2

3 168

Moyens de paiement

22 782

-11 940

10 842

22 715

-11 880

10 835

Opérations de change

157

0

157

173

0

173

Engagements hors-bilan

3 984

-385

3 599

3 479

-400

3 079

Prestations de services financiers

24 165

-1 444

22 721

23 904

-1 525

22 379

Activité de conseil

0

0

0

35

0

35

Autres

0

-6

-6

0

-873

-873

Total

86 395

-13 788

72 606

84 313

-14 701

69 612

 

Note 22. – Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

 

Opérations des portefeuilles de négociation

(En milliers d'Euros)

2015

2014

Titres de transaction

0

0

Opérations de change

794

524

Instruments financiers à terme

0

0

Total

794

524

 

Note 23. – Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

 

Opérations des portefeuilles de placement et assimilés

(En milliers d'Euros)

2015

2014

Dépréciation

157

11 605

Dotations

0

0

Reprises

157

11 605

Résultats de cession

0

-9 347

Total

157

2 258

 

Note 24. – Autres produits et charges d’exploitation bancaire

 

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Quote-part d'opérations faites en commun

780

-904

-124

789

-915

-126

Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

Activités immobilières

1 592

-84

1 508

367

-486

-119

Prestations de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

1 487

-259

1 228

1 518

-272

1 247

Autres produits et charges accessoires

755

-186

569

972

-165

807

Total

4 613

-1 433

3 180

3 646

-1 837

1 809

 

Note 25. – Charges générales d’exploitation

 

Charges générales d'exploitation

(En milliers d'Euros)

2015

2014

Frais de personnel

71 967

73 948

Salaires et traitements

46 695

47 465

Dont participation des salariés à distribuer

1 200

500

Dont intéressement des salariés à distribuer

2 900

2 760

Charges de retraite

8 729

13 317

Autres charges sociales

12 033

9 206

Impôts et taxes sur frais de personnel

4 510

3 960

Autres frais administratifs

51 168

50 833

Impôts et taxes

3 281

4 986

Services extérieurs

47 887

45 847

Total

123 135

124 781

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 350 cadres et 686 non cadres, soit un total de 1 036 salariés.

 

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges sociales de personnel pour un montant de 1 493 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

 

Note 26. – Coût du risque

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Dotations

Reprises, utilisations et récupérations sur créances amorties

Pertes couvertes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

-41 801

58 550

-33 893

-5 000

3 197

-18 947

Interbancaires

 

0

0

 

 

0

Clientèle

-29 137

49 953

-32 481

-3 876

220

-15 322

Crédit-bail

-12 664

8 597

-1 411

-124

2 978

-2 625

Titres et débiteurs divers

 

0

0

-1 000

0

-1 000

Provisions

-1 800

2 711

0

0

0

911

Engagements hors bilan

0

-8

0

0

0

-8

Provisions pour risque clientèle

-1 800

2 719

0

0

0

919

Autres

 

 

0

0

0

0

Total

-43 601

61 261

-33 893

-5 000

3 197

-18 036

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Dotations

Reprises, utilisations et récupérations sur créances amorties

Pertes couvertes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

-50 933

51 268

-16 073

-6 110

-187

-22 034

Interbancaires

 

0

0

 

 

0

Clientèle

-33 495

36 711

-13 736

-6 053

-187

-16 760

Crédit-bail

-17 438

14 557

-2 337

-57

 

-5 274

Titres et débiteurs divers

 

0

0

0

0

0

Provisions

-2 962

1 404

0

0

0

-1 558

Engagements hors bilan

-729

123

0

0

0

-606

Provisions pour risque clientèle

-2 234

1 281

0

0

0

-952

Autres

 

 

0

0

0

0

Total

-53 895

52 672

-16 073

-6 110

-187

-23 592

 

Note 27. – Gains ou pertes sur actifs immobilisés

 

En milliers d'euros

Exercice 2015

Exercice 2014

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-9

0

1

-8

26

0

-1 199

-1 173

Dotations

-41

 

-534

-575

-114

 

-1 199

-1 313

Reprises

32

 

535

567

140

 

 

140

Résultat de cession

56

0

-83

-27

-75

0

82

7

Total

47

0

-82

-34

-49

0

-1 117

-1 166

 

Ce poste enregistre les plus ou moins-values de cession sur les immobilisations incorporelles ou corporelles, les titres de participations, ainsi que les dotations ou reprises de dépréciations relatives à l’évaluation de ces actifs.

 

Note 28. – Résultat exceptionnel

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits exceptionnels

545

4 936

Charges exceptionnelles

-587

-130

Résultat exceptionnel

-42

4 806

 

Ce poste enregistre les opérations exceptionnelles pouvant survenir dans le cadre de l’activité des différents services de la Banque.

 

Le montant des charges exceptionnelles représente 587 milliers d’euros. Le montant des produits exceptionnels s’élève à 545 milliers d’euros.

 

Note 29. – Régime fiscal et impôt sur les bénéfices

 

Intégration fiscale mutualiste. — La Banque Populaire Côte d’Azur est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

 

Conventionnellement, chaque Banque Populaire (et chaque Caisse d’Épargne) constitue, avec ses filiales, un sous-groupe, qui lui permet de conserver les avantages de l’intégration fiscale régionale.

 

Au 31 décembre 2015, le sous-groupe Banque Populaire Côte d’Azur est constitué par :

 

— la Banque Populaire Côte d’Azur, société mère ;

 

— les Sociétés de Caution Mutuelle, sociétés mères ;

 

— la SASU Foncière Victor Hugo, filiale détenue à 100 % par la Banque Populaire Côte d’Azur ;

 

— la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement (SMI), filiale détenue à 100 % par la Banque Populaire Côte d’Azur.

 

Régime fiscal - Les impôts différés actifs ne sont pas comptabilisés dans les comptes sociaux. Cela concerne notamment les impôts différés actifs résultant des décalages temporaires sur des contributions obligatoires comme la participation des salariés, dont la prise en compte fiscale est reportée d’un exercice sur l’autre. En termes de procédure, les impôts différés passifs significatifs font l’objet d’une provision ; aucune dotation aux provisions de ce type n’a été constituée sur l’exercice 2015.

 

L’ensemble des opérations a été soumis au traitement fiscal réglementaire en vigueur, aussi bien au niveau du résultat courant que du résultat exceptionnel. La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l’exercice. Le taux d’impôt est de 38% au 31.12.2015.

 

Détail des impôts sur le résultat 2015 :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Bases imposables aux taux de

33,33 %

19 %

15 %

Au titre du résultat courant

28 836

 

68

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

Imputation des déficits

0

 

0

Bases imposables

28 836

 

68

Impôt correspondant

9 612

 

10

+ Contributions 3,3 %

292

 

 

+ Majoration de 10,7 % (loi de Finances rectificative 2014)

1 028

 

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts*

-74

 

 

Impôts des succursales

1 186

 

 

Remboursement impôts par filiales

-1 529

 

 

Autres

-419

 

 

Impôt comptabilisé

10 096

0

10

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

-52

 

 

Provisions pour impôts

-546

 

 

Total

9 498

0

10

 

Note 30. – Bénéfice comptable et bénéfice financier de l’exercice

 

Le Bénéfice Net Comptable de l’exercice s’élève à 26,81 millions d’euros. Le passage de ce résultat comptable au résultat financier s’effectue par la méthode dite des marges en retraitant le résultat comme s’il n’existait pas de comptabilité sociale (opérations de location d’immobilisations) mais uniquement une comptabilité financière (opérations de prêts à la clientèle).

 

L’écart entre le résultat comptable et le résultat financier représente cette année une reprise de réserve latente d’un montant de 2 023 milliers d’euros qui, retranchée au bénéfice net comptable, permet de constituer le bénéfice financier soit 24,79 millions d’euros.

 

Afin d’obtenir le bénéfice financier net d’impôt, il faut déduire l’IS sur la dotation à la réserve latente, soit :

 

 

(En milliers d’Euros)

Bénéfice financier

24 790

IS sur dotation réserve latente

+ 769

Bénéfice financier net d’impôt

25 559

 

Note 31 : Projet d’affectation du résultat

 

L'Assemblée Générale, constate que le Bénéfice Net Comptable de l'exercice s'élève à 26 810 011,87 €. Elle décide de l’affecter de la manière suivante :

 

Bénéfice de l’exercice

26 810 011,87€

Augmenté du report à nouveau (créditeur)

5 251,64 €

Diminué de l’affectation à la Réserve Légale

1 340 764,00€

Pour former un bénéfice à répartir de

25 474 499,51€

Sur lequel l’Assemblée décide d’attribuer

 

Aux parts sociales, un intérêt de 1,80%, soit

3 395 000,00 €

Affectation à la réserve statutaire

2 681 526,00 €

Affectation à la réserve libre

19 397 973,51 €

 

2.2.6. Autres informations :

 

Honoraires des Commissaires aux comptes. — Les honoraires comptabilisés au titre de l’audit des Commissaires aux comptes pour l’exercice 2014 s’élèvent à 196 milliers d’euros TTC pour la Banque Populaire Côte d’Azur, répartis de la manière suivante :

 

– Cabinet Lucchesi : 74 milliers d’euros

 

– Cabinet PricewaterhouseCoopers Audit : 112 milliers d’euros

 

 

PWC

Lucchesi

Total

2015

2014

2015

2014

2015

2014

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CAC, examen des comptes individuels et consolidés

111,66

100 %

116,27

100 %

74,45

100 %

78,28

100 %

186,10

100 %

194,55

100 %

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du CAC

0,00

0 %

0,00

0 %

0,00

0 %

0,00

0 %

0,00

0 %

0,00

0 %

Total

111,66

100 %

116,27

100 %

74,45

100 %

78,28

100 %

186,10

100 %

194,55

100 %

 

Rémunération des organes d’administration et de direction. — Le montant annuel des jetons de présence alloués aux membres du Conseil d’Administration a été de 55 milliers d’euros pour l’année 2015.

 

La rémunération des membres des organes de direction n’est pas donnée car cela reviendrait à communiquer une information individuelle.

 

Consolidation. — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) la Banque Populaire Côte d’Azur établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

 

Implantations dans les pays non coopératifs. — Au 31 décembre 2015, le Banque Populaire Côte d’Azur n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs.

 

2.3. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes individuels

(Exercice clos le 31 décembre 2015)

 

 

Aux sociétaires 

BANQUE POPULAIRE COTE D’AZUR

457, Promenade des Anglais

06200 Nice

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2015, sur :

 

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Côte d’Azur tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels.

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives.

Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2.2 de l’annexe aux comptes annuels qui expose les changements de méthodes résultant de l’application de nouvelles normes et interprétations appliquées à compter du 1er janvier 2015.

 

II. Justification des appréciations.

 

En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables :

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

— Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.2.2 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

— Valorisation des autres titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. La note 2.2.2 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.2.2 et 2.2.3 (note 10) de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 2.2.2 et 2.2.3 (note 10) de l’annexe donnent une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques.

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Neuilly-sur-Seine et Nice, le 4 avril 2016.

 

Les Commissaires aux comptes :

III. — Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion sur les comptes sociaux et consolidés est disponible au siège social sur simple demande.

 

 

1602913

29/04/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque Populaire Côte D'azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1685
Texte de l'annonce :

1601685

29 avril 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°52


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social : 457, Promenade des Anglais, B.P. 247, 06292 Nice Cedex 03

955 804 448 R.C.S. Nice

 Situation au 31 mars 2016.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

73 942

Effets Publics et Valeurs assimilées

0

Créances sur les Établissements de Crédit

717 569

Opérations avec la clientèle

3 734 749

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

690 624

Actions et Autres Titres à revenu variable

0

Participations et autres titres détenus à long terme

192 921

Parts dans les entreprises liées

5 488

Crédit bail et location avec option d'achat

165 413

Location simple

10 010

Immobilisations Incorporelles

17 008

Immobilisations corporelles

35 363

Capital souscrit non versé

0

Actions propres

0

Comptes de négociation et de règlement

0

Autres Actifs

59 092

Comptes de Régularisation

73 604

TOTAL ACTIF

5 775 783

 

Passif

Montant

Banques centrales, C.C.P.

0

Dettes envers les Établissements de Crédit

793 712

Opérations avec la clientèle

3 841 242

Dettes représentées par un titre

447 189

Autres Passifs

42 942

Comptes de Régularisation

161 875

Comptes de négociation et de règlement

0

Provisions

46 776

Dettes subordonnées

12 001

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

57 053

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

372 993

Capital souscrit

193 729

Primes d'émission

0

Réserves

178 351

Écarts de réévaluation

0

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

908

Report à nouveau (+/-)

5

TOTAL PASSIF

5 775 783

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

242 644

Engagements de garantie

153 581

Engagements sur titres

321

Engagements reçus

 

Engagements de financement

0

Engagements de garantie

1 247 423

Engagements sur titres

321

 

 

1601685

29/01/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque Populaire Côte D'azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 130
Texte de l'annonce :

1600130

29 janvier 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°13


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



BANQUE POPULAIRE CÔTE D'AZUR

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 457, Promenade des Anglais, B.P. 247, 06292 Nice Cedex 03

955 804 448 R.C.S. Nice

 

Situation au 31 décembre 2015

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

100 212

Effets Publics et Valeurs assimilées

0

Créances sur les Établissements de Crédit

775 174

Opérations avec la clientèle

3 653 742

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

709 592

Actions et Autres Titres à revenu variable

0

Participations et autres titres détenus à long terme

192 921

Parts dans les entreprises liées

5 488

Crédit bail et location avec option d'achat

176 849

Location simple

11 055

Immobilisations Incorporelles

16 754

Immobilisations corporelles

34 166

Capital souscrit non versé

0

Actions propres

0

Comptes de négociation et de règlement

0

Autres Actifs

53 566

Comptes de Régularisation

81 666

TOTAL ACTIF

5 811 185

 

Passif

Montant

Banques centrales , ccp

0

Dettes envers les Établissements de Crédit

752 247

Opérations avec la clientèle

3 880 562

Dettes représentées par un titre

488 360

Autres Passifs

44 774

Comptes de Régularisation

155 082

Comptes de négociation et de règlement

0

Provisions

50 043

Dettes subordonnées

12 003

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

57 053

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

371 061

Capital souscrit

191 797

Primes d'émission

0

Réserves

178 351

Écarts de réévaluation

0

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

908

Report à nouveau (+/-)

5

TOTAL PASSIF

5 811 185

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

233 775

Engagements de garantie

149 334

Engagements sur titres

285

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

1 000

Engagements de garantie

1 208 474

Engagements sur titres

285

 

 

1600130

23/10/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque Populaire Côte D'azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4818
Texte de l'annonce :

1504818

23 octobre 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°127


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE CÔTE D'AZUR

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire

et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 457, promenade des Anglais – B.P. 247 – 06292 Nice Cedex 03.

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

Situation au 30 Septembre 2015.

(En milliers d'Euros)

ACTIF

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

67 267

Effets Publics et Valeurs assimilées

0

Créances sur les Établissements de Crédit

913 952

Opérations avec la clientèle

3 740 869

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

731 015

Actions et Autres Titres à revenu variable

0

Participations et autres titres détenus à long terme

192 283

Parts dans les entreprises liées

5 488

Crédit bail et location avec option d'achat

189 214

Location simple

13 196

Immobilisations Incorporelles

16 665

Immobilisations corporelles

33 834

Capital souscrit non versé

0

Actions propres

0

Comptes de négociation et de règlement

0

Autres Actifs

55 540

Comptes de Régularisation

63 293

TOTAL ACTIF

6 022 616

 

PASSIF

Montant

Banques centrales, ccp

0

Dettes envers les Établissements de Crédit

764 182

Opérations avec la clientèle

3 990 414

Dettes représentées par un titre

565 563

Autres Passifs

58 307

Comptes de Régularisation

139 279

Comptes de négociation et de règlement

0

Provisions

51 619

Dettes subordonnées

25 007

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

57 053

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

371 192

Capital souscrit

191 649

Primes d'émission

0

Réserves

178 351

Écarts de réévaluation

0

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 187

Report à nouveau (+/-)

5

TOTAL PASSIF

6 022 616

 

HORS-BILAN

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

199 619

Engagements de garantie

144 378

Engagements sur titres

398

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

1 000

Engagements de garantie

1 197 193

Engagements sur titres

398

 

 

1504818

29/07/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4084
Texte de l'annonce :

1504084

29 juillet 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°90


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

Et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 457, Promenade des Anglais B.P. 247 - 06292 Nice Cedex 03

955 804 448 R.C.S. Nice

 

Situation au 30 Juin 2015

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, ccp

78 022

Effets Publics et Valeurs assimilées

0

Créances sur les Établissements de Crédit

789 111

Opérations avec la clientèle

3 767 660

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

757 014

Actions et Autres Titres à revenu variable

0

Participations et autres titres détenus à long terme

191 914

Parts dans les entreprises liées

5 488

Crédit bail et location avec option d'achat

203 032

Location simple

12 700

Immobilisations incorporelles

16 370

Immobilisations corporelles

33 382

Capital souscrit non versé

0

Actions propres

0

Comptes de négociation et de règlement

0

Autres actifs

57 064

Comptes de Régularisation

62 000

Total actif

5 973 757

 

Passif

Montant

Banques centrales, ccp

0

Dettes envers les Établissements de Crédit

776 932

Opérations avec la clientèle

3 893 207

Dettes représentées par un titre

589 426

Autres passifs

53 758

Comptes de Régularisation

139 362

Comptes de négociation et de règlement

0

Provisions

53 304

Dettes subordonnées

40 012

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

57 053

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

370 703

Capital souscrit

191 160

Primes d'émission

0

Réserves

178 351

Écarts de réévaluation

0

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 187

Report à nouveau (+/-)

5

Total passif

5 973 757

 

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

               Engagements de financement

175 904

               Engagements de garantie

144 626

               Engagements sur titres

539

Engagements reçus

 

               Engagements de financement

1 000

               Engagements de garantie

1 199 691

               Engagements sur titres

539

 

 

 

 

1504084

08/06/2015 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 2829
Texte de l'annonce :

1502829

8 juin 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°68


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE COTE D’AZUR

 Société anonyme coopérative à capital variable, loi du 13 mars 1917 et textes subséquents.

Siège social : 457, promenade des Anglais, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

I. — Comptes consolidés.

 

En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) la BANQUE POPULAIRE COTE D’AZUR établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

 

1.1. — Comptes consolidés au 31 décembre 2014

(avec comparatif au 31 décembre 2013)

 

1.1.1. Bilan consolidé.

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

Notes 1.2.5

31/12/2014

31/12/2013

Caisse, banques centrales

 

46 516

68 853

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

Note 1

80 868

91 474

Instruments dérivés de couverture

Note 2

32 286

15 828

Actifs financiers disponibles à la vente

Note 3

410 251

424 947

Prêts et créances sur les établissements de crédit

Note 5

815 648

689 786

Prêts et créances sur la clientèle

Note 5

4 397 357

4 626 600

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

Note 7

53 146

53 146

Actifs d'impôts courants

Note 8

7 205

4 524

Actifs d'impôts différés

Note 8

13 992

14 941

Comptes de régularisation et actifs divers

Note 9

161 050

121 038

Actifs non courants destinés à être cédés

Note 10

16 346

35 065

Participation aux bénéfices différée

 

0

0

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

0

0

Immeubles de placement

Note 11

1 856

1 969

Immobilisations corporelles

Note 12

47 506

47 908

Immobilisations incorporelles

Note 12

2 317

1 286

Ecarts d'acquisition

 

0

0

Total de l'actif

 

6 086 344

6 197 365

 

Passif

Notes 1.2.5

31/12/2014

31/12/2013

Banques centrales

 

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

38 468

37 225

Instruments dérivés de couverture

 

53 702

49 490

Dettes envers les établissements de crédit

Note 13

876 845

838 088

Dettes envers la clientèle

Note 13

3 752 469

3 699 524

Dettes représentées par un titre

Note 14

624 253

899 643

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Passifs d'impôts courants

 

0

2 684

Passifs d'impôts différés

 

843

2 831

Comptes de régularisation et passifs divers

Note 15

163 450

131 463

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

0

0

Provisions

Note 16

44 292

42 200

Dettes subordonnées

Note 17

41 619

41 842

Capitaux propres

Note 18

490 403

452 375

Capitaux propres part du groupe

 

490 403

452 375

Capital et primes liées

 

188 490

165 599

Réserves consolidées

 

242 983

220 311

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

36 315

39 937

Résultat de l'exercice

 

22 615

26 528

Participations ne donnant pas le contrôle

 

0

0

Total du passif

 

6 086 344

6 197 365

 

La première application des normes IFRS 10 et IFRS 11 n’a aucun impact sur les comptes du groupe Banque Populaire Côte d’Azur.

 

1.1.2. Compte de résultat consolidé.

 

(En milliers d'Euros)

Notes 1.2.6

Exercice 2014

Exercice 2013

Intérêts et produits assimilés

Note 19

205 397

215 444

Intérêts et charges assimilées

Note 19

-97 281

-99 670

Commissions (produits)

Note 20

84 062

86 002

Commissions (charges)

Note 20

-14 820

-14 007

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

Note 21

-6 995

14 877

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

Note 22

12 793

-157

Produits des autres activités

Note 23

6 095

10 742

Charges des autres activités

Note 23

-7 041

-7 927

Produit net bancaire

 

182 210

205 304

Charges générales d'exploitation

Note 24

-124 919

-126 376

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-6 859

-6 779

Résultat brut d'exploitation

 

50 432

72 149

Coût du risque

Note 25

-23 144

-31 927

Résultat d'exploitation

 

27 288

40 222

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

0

0

Gains ou pertes sur autres actifs

Note 26

3 813

176

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

0

0

Résultat avant impôts

 

31 101

40 398

Impôts sur le résultat

Note 27

-8 486

-13 870

Résultat net

 

22 615

26 528

Participations ne donnant pas le contrôle

 

0

0

Résultat net part du groupe

 

22 615

26 528

 

La première application des normes IFRS 10 et IFRS 11 n’a aucun impact sur les comptes du groupe Banque Populaire Côte d’Azur.

 

1.1.3. Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

(En milliers d’Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultat net

22 615

26 528

Ecarts de revalorisation sur régimes à prestations définies

-6 550

2 600

Effet d’impôt des écarts de revalorisation sur régimes à prestations définies

2 255

-895

Eléments non recyclables en résultat

-4 295

1 705

Écarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-2 606

6 459

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

3 317

3 660

Impôts

-37

-3 626

Eléments recyclables en résultat

674

6 493

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

0

0

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d’impôts)

-3 621

8 198

Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

18 994

34 726

Part du groupe

18 994

34 726

Participations ne donnant pas le contrôle

0

0

 

La première application des normes IFRS 10 et IFRS 11 n’a aucun impact sur les comptes du groupe Banque Populaire Côte d’Azur.

 

1.1.4. Tableau de variation des capitaux propres.

 

(En millions d’Euros)

Capital et primes liées

Titres super subordonnés à durée indéterminée

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Intérêts minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Réserves de conversion

Variation de juste valeur des instruments financiers

Ecart de réévaluation sur les passifs sociaux

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2013

197 008

73 743

0

233 192

0

-3 106

40 230

-5 385

0

535 682

0

535 682

Distribution

 

 

 

-5 170

 

 

 

 

 

-5 170

0

-5 170

Augmentation de capital

54

 

 

 

 

 

 

 

 

54

0

54

Remboursement de TSS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

0

Rémunération TSS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

0

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

1 705

4 116

2 377

 

8 198

0

8 198

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

26 528

26 528

0

26 528

Autres variations

-31 463

-73 743

 

-7 711

 

 

 

 

 

-112 917

0

-112 917

Capitaux propres au 31 décembre 2013

165 599

0

0

220 311

0

-1 401

44 346

-3 008

26 528

452 375

0

452 375

Affectation du résultat de l’exercice 2013

 

 

 

26 528

 

 

 

 

-26 528

0

 

0

Reclassements

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2014

165 599

0

0

246 839

0

-1 401

44 346

-3 008

0

452 375

 

452 375

Distribution

 

 

 

-3 855

 

 

 

 

 

-3 855

 

-3 855

Augmentation de capital

22 891

 

 

 

 

 

 

 

 

22 891

 

22 891

Remboursement de TSS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Rémunération TSS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres nets d’impôts différés

 

 

 

 

 

-4 295

-1 512

2 187

 

-3 620

 

-3 620

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

22 615

22 615

 

22 615

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Capitaux propres au 31 décembre 2014

188 490

0

0

242 984

0

-5 696

42 834

-821

22 615

490 406

0

490 406

 

 

1.1.5. Tableau des flux de trésorerie.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultat avant impôts

31 101

40 398

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

6 933

6 871

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance)

-4 591

18 792

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

 

0

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-10 229

-1 034

Produits/charges des activités de financement

 

0

Autres mouvements

-37 153

21 779

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

-45 040

46 408

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-39 854

36 936

Flux liés aux opérations avec la clientèle

288 682

36 100

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-253 631

-44 613

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

6 219

28 567

Impôts versés

-14 322

-16 590

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-12 906

40 400

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-26 845

127 206

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

57 259

26 159

Flux liés aux immeubles de placement

55

-59

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-3 675

-15 553

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

53 639

10 547

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (1)

-72

-133 651

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-223

-123

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-295

-133 774

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

26 499

3 979

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

68 853

42 475

Caisse et banques centrales (actif)

68 853

42 475

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

5 949

28 348

Comptes ordinaires débiteurs (2)

56 812

63 996

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-50 863

-35 648

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à l'ouverture

74 802

70 823

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

46 516

68 853

Caisse et banques centrales (actif)

46 516

68 853

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

54 785

5 949

Comptes ordinaires débiteurs (2)

106 546

56 812

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-51 761

-50 863

Opérations de pension à vue

 

0

Trésorerie à la clôture

101 301

74 802

Variation de la trésorerie nette

26 499

3 979

 

1.2. Notes annexes aux comptes consolidés annuels.

1.2.1. Cadre général.

 

a. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,51%, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Epargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

b. Mécanisme de Garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 180,2 millions d’euros au 31 décembre 2014 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

c. Événements significatifs :

Opération de titrisation interne au groupe BPCE. — Au 30 juin 2014, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut, tous deux nés d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l'habitat (environ 44 milliards d’euros) au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc. Elle remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

Cette opération permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

d. Événements postérieurs à la clôture. — Néant.

 

1.2.2. Normes comptables applicables et comparabilité :

 

Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture.

(Ce référentiel est disponible sur le site internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.)

 

Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2014 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014, et plus particulièrement :

— Nouvelles normes sur la consolidation, IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans les autres entités »

La Commission européenne a adopté le 11 décembre 2012 le règlement (UE) n°1254/2012 relatif aux normes IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans les autres entités » et le 4 avril 2013 le règlement (UE) n°313/2013 relatif aux dispositions transitoires applicables à ces nouvelles normes. Concernant les informations à fournir pour les entités structurées non consolidées, les amendements suppriment l’obligation de présenter une information comparative pour les périodes précédentes à celle où la norme IFRS 12 est appliquée pour la première fois.

Les normes IFRS 10 et IFRS 11 sont appliquées de manière rétrospective. Les impacts de la première application de ces normes sur les états financiers au 31 décembre 2013 sont présentés en note 2.3. Cette dernière phrase ne concerne pas les Caisses d’Epargne qui réalisent leurs 1ers comptes consolidés.

En conséquence de ces nouvelles normes, la Commission européenne a adopté le 11 décembre 2012 la modification du règlement (CE) n°1126/2008 concernant les normes IAS 27 « États financiers individuels » et IAS 28 « Participations dans des entreprises associées et des coentreprises ».

IFRS 12 vise à améliorer l’information à fournir au titre des filiales, des partenariats, des entreprises associées et des entités structurées. L’application de la norme IFRS 12 se traduit, dans les comptes du 31 décembre 2014, par un enrichissement de l’information produite sur les intérêts du Groupe BPCE dans les entités structurées non consolidées et les autres entités. Ces principaux enrichissements sont présentés en note 2.3.

La Commission européenne a également adopté le 20 novembre 2013 le règlement 1174/2013 concernant les amendements aux normes internationales d'information financière IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d'autres entités » et IAS 27 modifié « États financiers individuels »

— Amendement à IAS 32 « Présentation : Compensation d’actifs financiers et de passifs financiers »

La Commission européenne a adopté le 13 décembre 2012 le règlement (UE) n°1256/2012, modifiant le règlement (CE) n°1126/2008 et portant notamment adoption de modifications à la norme IAS 32. Ces modifications, applicables au 1er janvier 2014 de manière rétrospective, clarifient les règles relatives à la présentation compensée au bilan d’actifs ou de passifs financiers.

Ces clarifications portent notamment sur les notions de « droit juridiquement exécutoire de compenser » et de « règlement simultané ».

— Amendement à IAS 39 et IFRS 9 « Novation de dérivés et maintien de la comptabilité de couverture »

La Commission européenne a adopté le 19 décembre 2013 le règlement (UE) n°1375/2013, modifiant le règlement (CE) n°1126/2008 et portant adoption de modifications apportées à la norme IAS 39. Ces modifications, applicables au 1er janvier 2014, permettent par exception la poursuite de la comptabilité de couverture dans la situation où un dérivé, qui a été désigné comme instrument de couverture, fait l'objet d'un transfert par novation d’une contrepartie vers une contrepartie centrale en conséquence de dispositions législatives ou réglementaires. Cet amendement n’a pas eu d’impact significatif dans les comptes du groupe.

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

Le Groupe BPCE n’a pas appliqué par anticipation IFRIC 21 « Droits ou taxes » en 2014. Cette interprétation de la norme IAS 37 « provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » précise les conditions de comptabilisation d’une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique.

Une entité doit comptabiliser cette dette uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe nait de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Enfin, si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint.

Le Groupe BPCA appliquera donc l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes » dans les comptes consolidés, ainsi que dans les comptes sociaux, à compter du 1er janvier 2015. Son application au 1er janvier 2014 aurait eu un impact net d’impôt différé estimé à cette date de 850 milliers d’euros sur les capitaux propres au titre de la contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S). Pour cette taxe, l’impact sur le résultat 2014 est de 702 milliers d’euros.

 

Première application des normes IFRS 10, IFRS 11 et IFRS 12 :

— La norme IFRS 10 remplace la norme IAS 27 « États financiers consolidés et individuels » pour la partie relative aux états financiers consolidés et l’interprétation SIC 12 « Consolidation - Entités ad hoc. Elle définit un modèle unique de contrôle applicable à l’ensemble des entités qu’il s’agisse ou non d’entités structurées. Le contrôle d’une entité doit désormais être analysé au travers de trois critères cumulatifs : le pouvoir sur les activités pertinentes de l’entité, l’exposition aux rendements variables de l’entité et le pouvoir d’influencer les rendements variables obtenus de l’entité.

— La norme IFRS 11 se substitue à la norme IAS 31 « Participations dans les coentreprises » et SIC 13 « Entités contrôlées en commun – apports non monétaires par des co-entrepreneurs ». Elle fonde la comptabilisation des partenariats sur leur substance, rendant ainsi nécessaire l’analyse des droits et obligations de l’accord conjoint.

L’application de ces nouvelles normes n’a aucun impact sur le bilan, le compte de résultat consolidé, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et sur le tableau de flux de trésorerie.

Le groupe a également conduit une analyse sur les informations présentées en annexe des comptes consolidés et a amendé certaines d’entre elles afin de répondre aux obligations d’informations prévues par la norme IFRS 12.

La note 1.2.16 sur le périmètre de consolidation A été amendée et complétée en application de la norme IFRS 12.

De nouvelles notes sont intégrées au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées (note 1.2.17).

 

Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2014, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 1.2.4) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 1.2.4) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 1.2.4) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 1.2.4) ;

— les impôts différés (note 1.2.4).

 

Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2014. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014 ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 26 février 2015. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale mixte du 26 mai 2015.

 

1.2.3. Principes et méthodes de consolidation :

 

— Entité consolidante groupe BPCA : L’entité consolidante est constituée de la Banque Populaire Côte d’Azur ainsi que des sociétés de caution mutuelle (SCM) : en application du §1001 du règlement CRC 99-07, les SCM peuvent être incluses dans l’entité consolidante des Banques Populaires, correspondant à une subdivision de l’entité consolidante du Groupe BPCE.

En effet, les SCM sont des sociétés financières, affiliées directement à l’organe central, et peuvent, à ce titre, être considérées comme une entité consolidante au sens du §1001 du règlement CRC 99-07.

L’entité consolidante permet de traduire la communauté des sociétaires liés par des liens financiers de solidarité et de gouvernance communs. Dans la mesure où la Banque Populaire Côte d’Azur garantit la liquidité et la solvabilité des SCM, celles-ci doivent être intégrées à l’entité consolidante.

 

— Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation : Le périmètre des entités consolidées par le Groupe BPCA figure en note 1.2.16 – Périmètre de consolidation.

 

Entités contrôlées par le groupe. — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCA sont consolidées par intégration globale.

 

Définition du contrôle. — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient.

Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante.

 

Cas particulier des entités structurées. — Sont des entités qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels.

Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes :

— des activités bien circonscrites ;

— un objectif précis et bien défini, par exemple: mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ;

— des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ;

— un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »).

Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger.

Avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes de consolidation, le groupe possédait le contrôle exclusif lorsqu’il était en mesure de diriger les politiques opérationnelle et financière d’une entité afin de tirer avantage de ses activités. Cette définition s'appliquait à toutes les entités, à l'exception des entités ad hoc pour lesquelles l'interprétation SIC 12 introduisait des indicateurs de contrôle. L'appréciation du contrôle était fondée sur les droits de vote selon IAS 27, tandis que SIC 12 accordait une grande importance aux droits à la majorité des avantages économiques et aux expositions à la majorité des risques relatifs à l’entité ad hoc.

 

Méthode de l’intégration globale. — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité.

La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres.

Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe.

 

Exclusion du périmètre de consolidation. — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre.

Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 - Avantages du personnel.

De même les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenue en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées.

 

Participations dans des entreprises associées et des coentreprises. — Néant.

 

Participations dans des activités conjointes. — Néant.

 

Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

Élimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont neutralisés en totalité.

Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

Date de clôture de l’exercice des entités consolidées. — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation ont leur exercice comptable qui se clôt au 31 décembre.

 

1.2.4. Principes comptables et méthodes d’évaluation :

 

Actifs et passifs financiers :

— Prêts et créances : Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif.

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la juste valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite aux difficultés financières du débiteur, le prêt est considéré comme un encours déprécié au sens d’IAS 39 et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d'expert lorsqu'il n'y a plus d'incertitude sur la capacité de l'emprunteur à honorer ses engagements.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

— Titres : A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

– actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

– actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

– prêts et créances ;

– actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

— et les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 1.2.5 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d'arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leurs échéances, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les 2 années suivantes. Parmi les exceptions à cette règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— le regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible; soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsque un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste " Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ".

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 1.2.5.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

— Instruments de dettes et de capitaux propres émis : Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres :

– sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ;

– l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ;

– si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres.

Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ».

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 1.2.5 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super-subordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont considérées comme des capitaux propres.

 

— Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option : L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

– Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

– Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance : L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

– Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

— Instruments dérivés et comptabilité de couverture : Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

– sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat;

– il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

– il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

 

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

 

Dérivés de transaction. — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dérivés de couverture. — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc..).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) :

BPCAZ utilise 2 méthodes de documentation :

Documentation en couverture de flux de trésorerie : Le groupe BPCA documente sa macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d'emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

– des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

– des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions). Dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux révisable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L'efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l'échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l'efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des dérivés hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l'arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

Documentation en couverture de juste valeur : Le groupe BPCAz documente sa macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union Européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers.

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

– un test d’assiette: pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

– un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au nominal des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

Couverture d’un investissement net libellé en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de se protéger contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

Détermination de la juste valeur :

— Principes généraux : La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement ou risque de notre propre défaut sur nos opérations de dérivés). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde dorénavant sur des paramètres de marché. Cette évolution n’a pas généré d’impact significatif sur les comptes du groupe : au 31 décembre 2014, les montants de CVA et de DVA sont négatifs pour un montant inférieur à 60 milliers d’euros.

Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.1 - b) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe

 

— Juste valeur en date de comptabilisation initiale : Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

 

Hiérarchie de la juste valeur :

Juste valeur de niveau 1 et notion de marche actif :

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

– une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ;

– une baisse significative du volume des transactions ;

– une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

– une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

– une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

– une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

– des écarts très importants entre le prix vendeur (BID) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large).

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1)

Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

Juste valeur de niveau 2 :

En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »).

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

– les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

– les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

- les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

- les volatilités implicites,

– les « spreads » de crédit ;

– les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2)

— Instruments dérivés de niveau 2 :

Seront en particulier classés dans cette catégorie :

– les swaps de taux standards ou CMS ;

– les accords de taux futurs (FRA) ;

– les swaptions standards ;

– les caps et floors standards ;

– les achats et ventes à terme de devises liquides ;

– les swaps et options de change sur devises liquides ;

– les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

 

— Instruments non dérivés de niveau 2 :

Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables:

– le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ;

– le paramètre est alimenté périodiquement ;

– le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

– les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

 

Figurent notamment en niveau 2 :

– les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

– les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

– les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option.

 

Juste valeur de Niveau 3 :

Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3)

Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement:

– les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE, Crédit Logement… ;

– certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ;

– les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

– des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

– les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Transferts entre niveaux de juste valeur. — Il n’y a pas eu de transfert de niveau de juste valeur sur l’exercice 2014 au sein de l’Etablissement.

 

Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (« DAY ONE PROFIT »). — La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables.

Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation.

Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (Day one loss), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non.

Au 31 décembre2014, le groupe n’a aucun « Day one profit » à étaler.

 

Cas particuliers :

Juste valeur des titres de BPCE. — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central.

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

Au 31 décembre2014, la valeur nette comptable s’élève à 178 millions d’euros pour les titres BPCE.

 

Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au cout amorti. — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

— Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur :

Il s’agit notamment :

– des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des passifs exigibles à vue ;

– des prêts et emprunts à taux variable ;

– des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

— Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle de détail : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

— Juste valeur des autres crédits : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir.

La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. A défaut, comme pour la clientèle de détail, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

— Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est pas pris en compte.

 

Dépréciation des actifs financiers :

— Dépréciation des titres : Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui puisse être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Le groupe considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d'un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d'une dépréciation en résultat.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l'examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d'événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

— Dépréciation des prêts et créances : La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

– il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses,

– ces événements entraînent la constatation de pertes avérées (incurred losses).

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

– les dépréciations sur base individuelle ;

– les dépréciations sur base de portefeuilles.

— Dépréciation sur base individuelle : Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu'une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

— Dépréciation sur base de portefeuilles : Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

Reclassements d’actifs financiers :

Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 :

Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » :

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

— Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 :

Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

– reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt.

– reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers.

Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisé séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée.

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée en juste valeur sur option.

 

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers. — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré.

Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

— les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

— des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

— Immeubles de placement : Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir paragraphe « immobilisations » ci-dessous). La juste valeur est le résultat d'une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

— Immobilisations : Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

– il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise,

– le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades / couverture / étanchéité

10-25 ans

Fondations / ossatures

25- 50 ans

Ravalement

10-20 ans

Équipements techniques

10 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location-financement (crédit-bail preneur) est précisé dans la note 1.2.4.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l'actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu'il s'agit de biens mobiliers.

 

— Actifs destinés à être cédés et dettes liées : En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

— Provisions : Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

 

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

— Produits et charges d’intérêts : Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

— Commissions sur prestations de services : Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

– les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

– les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

– les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

— Opérations en devises : Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

– seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ;

– les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

— Opérations de location-financement et assimilées : Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location – financement.

La prééminence de la réalité économique sur l’apparence de la présentation comptable et juridique conduit à déterminer une valeur financière de ces biens, appelée encours financier, correspondant à la valeur actualisée des loyers à recevoir.

Globalement, l’écart entre cet encours financier et la valeur nette comptable des biens loués représente la composante la plus importante de la « Réserve Latente », véritable réserve financière qui est déclarée à la Commission Bancaire.

Les retraitements de consolidation visent à considérer l’opération comme un financement octroyé par la société bailleresse pour l’acquisition d’un bien acquis et utilisé par le locataire.

Ils substituent au mode de comptabilisation classique du crédit-bail la comptabilisation financière, qui consiste principalement à :

– extourner les immobilisations par la contrepartie d’un compte de prêt ;

– extourner les écritures d’amortissement des immobilisations ;

– ventiler le loyer perçu entre remboursement du prêt et produits d’intérêt.

Le retraitement de crédit-bail constitue un décalage temporaire soumis à impôt différé. Un impôt différé passif est constaté sur la totalité de la réserve latente.

La réserve latente est donc inscrite dans les réserves consolidées pour son montant net d’impôt différé calculé selon la méthode globale et la variation de réserve latente passe par résultat.

 

Contrats de location-financement. — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur les risques et avantages inhérents à la propriété d'un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations permettant de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple :

– Le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

– Le preneur a l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

– La durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

– A l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;

– La nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location-financement :

– Si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins-value sur le bien…) ;

– Les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

– Le preneur a la faculté de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

A l'activation du contrat, la créance de location-financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l'investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

Les dépréciations sur les opérations de location financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances.

Les revenus des contrats de location-financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location-financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

– La valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie, et

– La valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

 

Contrats de location simple. — Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.

Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation et est amorti sur la période de location, la base amortissable s’entendant hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location.

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période de location.

Les Immobilisations Temporairement Non Louées sont comptabilisées sous la rubrique Actifs non courants destinés à être cédés. Le cas échéant, elles font l’objet de dépréciations lorsque leur valeur de réalisation probable (estimée à dire d’expert ou par référence à des prix de marché, ou sur la base du jugement expérimenté de la direction) est inférieure à leur valeur nette comptable.

 

Avantages au personnel : Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de cessation d’emploi : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

— Impôts différés : Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L'entité fiscale correspond soit à l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

– aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi,

– aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente,

– et aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie,

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation.

 

1.2.5. Notes relatives au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

Caisses, banques centrales

31/12/2014

31/12/2013

Caisses

35 558

33 507

Banques centrales

10 958

35 345

Total caisses, banques centrales

46 516

68 853

 

Note 1. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat.

 

Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

L’établissement ne possède pas de titres de transaction.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

0

 

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

79 672

79 672

 

88 997

88 997

Titres à revenu fixe

0

79 672

79 672

0

88 997

88 997

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Prêts aux établissements de crédit

 

 

0

 

 

0

Prêts à la clientèle

 

 

0

 

 

0

Prêts

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

Dérivés de transaction

1 196

0

1 196

2 477

0

2 477

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

1 196

79 672

80 868

2 477

88 997

91 474

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur sur option :

 

(En milliers d'Euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

0

79 672

0

79 672

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

Prêts et opérations de pension

0

0

0

0

Total

0

79 672

0

79 672

 

Ces actifs financiers à la juste valeur reprennent :

Les actifs financiers repris en portefeuille de placement dans les comptes individuels de la banque:

— des BMTN à la juste valeur sur option pour 5 millions d’euros,

Les actifs financiers repris en portefeuille d’investissement dans les comptes de la banque :

— des BMTN à la juste valeur sur option pour 30 millions d’euros,

— d’autres titres à revenu fixe couverts en liquidité pour 42 millions d’euros,

— des créances rattachées pour 0.7 million d’euros.

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Opérations de pension

0

0

Autres passifs financiers

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

Dérivés de transaction (1)

23 320

14 512

Comptes à terme et emprunts interbancaires

0

0

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

0

0

Dettes représentées par un titre

15 148

22 713

Dettes subordonnées

0

0

Opérations de pension

0

0

Autres passifs financiers

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option

15 148

22 713

Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

38 468

37 225

(1) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32

 

Conditions de classification des passifs financiers à la juste valeur sur option :

 

(En milliers d'Euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Passifs financiers à la juste valeur sur option

Comptes à terme et emprunts interbancaires

0

0

0

0

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

0

0

0

0

Dettes représentées par un titre

15 148

0

0

15 148

Dettes subordonnées

0

0

0

0

Opérations de pension et autres passifs financiers

0

0

0

0

Total

15 148

0

0

15 148

 

Les dettes représentées par un titre sont constituées de BMTN interbancaires pour 15 millions d’euros.

 

(En milliers d'Euros)

Passifs financiers à la juste valeur sur option et risque de crédit

31/12/2014

31/12/2013

Juste valeur

Montant contractuellement dû à l'échéance

Différence

Différence imputable au risque de crédit

Juste valeur

Montant contractuellement dû à l'échéance

Différence

Différence imputable au risque de crédit

Comptes à terme et emprunts interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

0

0

0

0

0

0

0

0

Dettes représentées par un titre

15 148

15 033

115

0

22 713

22 322

391

0

Dettes subordonnées

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

15 148

15 033

115

0

22 713

22 322

391

0

 

Le montant contractuellement dû à l’échéance des emprunts s’entend du montant du capital restant dû à la date de clôture de l’exercice, augmenté des intérêts courus non échus. Pour les titres, la valeur de remboursement est généralement retenue.

 

Instruments dérivés de transaction : Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

15 000

141

22 308

22 000

889

13 376

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

35 890

1 012

1 012

61 849

1 137

1 137

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

50 890

1 153

23 320

83 849

2 026

14 513

Instruments de taux

58 000

43

0

71 475

451

0

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

58 000

43

0

71 475

451

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

Total des instruments dérivés de transaction

108 890

1 196

23 320

155 324

2 477

14 513

 

Note 2. – Instruments dérivés de couverture.

 

Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d'Euros)

Instruments dérivés de couverture

31/12/2014

31/12/2013

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

690 825

32 286

51 915

642 250

15 828

44 276

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

690 825

32 286

51 915

642 250

15 828

44 276

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de juste valeur

690 825

32 286

51 915

642 250

15 828

44 276

Instruments de taux

40 000

 

1 787

85 000

 

5 214

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

40 000

 

1 787

85 000

 

5 214

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

40 000

 

1 787

85 000

 

5 214

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total des instruments dérivés de couverture

730 825

32 286

53 702

727 250

15 828

49 490

 

Note 3. – Actifs financiers disponibles à la vente.

 

Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »).

 

Actifs financiers disponibles à la vente Banque Populaire Côte d'Azur en milliers d'euros

31/12/2014

31/12/2013

Effets publics et valeurs assimilées

177 737

167 270

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

20 963

Titres dépréciés

0

0

Titres à revenu fixe

177 737

188 233

Actions et autres titres à revenu variable

232 560

238 626

Prêts

0

0

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

410 297

426 859

Dépréciation des titres à revenus fixes et des prêts

0

0

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-46

-1 912

Total des actifs financiers disponibles à la vente

410 251

424 947

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente

42 719

44 345

 

Au cours de l’exercice2014, il n’y a pas eu de reclassement d’actifs financiers disponibles à la vente.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré.

Pour les titres à revenu variable côtés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou une baisse depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

Au 31 décembre2014, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement 39.1millions d’euros de plus-value sur les titres BPCE SA.

 

Note 4. – Juste valeur des actifs et passifs financiers.

 

Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers.

La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Cotation sur un marché actif (Niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables

(Niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables

(Niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

Titres

 

0

 

0

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

Dont titres à revenu Variable

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

1 196

 

1 196

Dont dérivés de taux

 

184

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

1 012

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

1 196

 

1 196

Titres

 

79 672

 

79 675

Dont titres à revenu fixe

 

79 672

 

 

Dont titres à revenu Variable

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

0

 

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

79 672

 

79 672

Dont dérivés de taux

 

32 286

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

0

32 286

0

32 286

Titres de participation

 

1 747

230 767

 

Autres titres

 

177 737

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

177 737

 

 

Dont titres à revenu Variable

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

0

179 484

230 767

410 251

Passifs financiers :

 

 

 

 

Titres

 

0

 

0

Instruments dérivés

 

23 320

 

23 320

Dont dérivés de taux

 

22 308

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

1 012

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

23 320

 

23 320

Titres

 

15 148

 

15 148

Autres passifs financiers

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

15 148

 

15 148

Dont dérivés de taux

 

53 702

 

53 072

Dont dérivés actions

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

53 702

 

53 702

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2013

Cotation sur un marché actif (Niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables

(Niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables

(Niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

Titres

 

0

 

0

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

Dont titres à revenu Variable

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

2 477

 

2 477

Dont dérivés de taux

 

1 340

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

1 137

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

0

 

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

2 477

0

2 477

Titres

 

88 997

 

88 997

Dont titres à revenu fixe

 

88 997

 

 

Dont titres à revenu Variable

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

0

 

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

88 997

0

88 997

Dont dérivés de taux

 

15 828

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

0

15 828

0

15 828

Titres de participation

0

2 083

230 347

232 430

Autres titres

81 114

111 403

 

192 517

Dont titres à revenu fixe

81 114

107 119

 

 

Dont titres à revenu Variable

 

4 284

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

0

Actifs financiers disponibles à la vente

81 114

113 486

230 347

424 947

Passifs financiers :

 

 

 

 

Titres

 

0

 

0

Instruments dérivés

 

14 513

 

14 513

Dont dérivés de taux

 

13 376

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

1 137

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

14 513

0

14 513

Titres

 

22 713

 

22 713

Autres passifs financiers

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

22 713

0

22 713

Dont dérivés de taux

 

49 490

 

49 490

Dont dérivés actions

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

49 490

 

49 490

 

Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

Libelle

0101/2014

Reclassements

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Evènements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

Clôture du niveau 3

Au compte de résultat

En gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Achats / Emissions

Ventes / Remboursements

Vers une autre catégorie comptable

De et vers les niveaux 1 et 2

Sur les opérations encore au bilan à la clôture 2014

Sur les opérations sorties du bilan à la clôture 2014

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu Variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à la juste valeur par le biais du compte de résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu Variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de participation AFS

 

230 297

 

 

 

 

 

 

 

470

230 767

Autres titres AFS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat – transaction :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres émis à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres émis à la juste valeur par le biais du compte de résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2014, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : les actions BPCE SA pour 217 millions d'euros, BP Développement pour 11 millions d'euros et Informatique Banques Populaires pour 2.5 millions d'euros.

Au cours de l’exercice, 39 millions d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3.

 

Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses :

Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe BPCA est sa participation dans l’organe central BPCE.

Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ».

Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 1.2.4 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs.

Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 1 373 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres».

Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 1 462 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres».

Une baisse du taux d’actualisation de 0,25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 5 561 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

Une hausse du taux d’actualisation de 0,25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 5 229 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

 

Note 5. – Prêts et créances.

 

Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont en note 1.2.7.

Les prêts et créances sur les établissements de crédit se décomposent comme suit :

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Prêt et créances sur les établissements de crédit

815 648

689 786

Dépréciations individuelles

0

0

Dépréciations sur base de portefeuilles

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

815 648

689 786

 

Décomposition des prêts et créances sains sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires débiteurs

106 546

56 812

Opérations de pension

0

0

Comptes et prêts (1)

642 822

541 635

Opérations de location financement

0

0

Titres assimilés à des prêts et créances

61 406

86 443

Autres prêts et créances sur les établissements de crédit

4 874

4 895

Prêts et créances dépréciés

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

815 648

689 786

(1) Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations sont présentés sur la ligne "Comptes et prêts"

 

Les prêts et créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 374 millions d’euros au 31.12.2014 (337.5 millions au 31.12.2013).

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts s’élèvent à 207 millions d’euros à fin 2014, contre 197 millions à fin 2013.

Les prêts et créances sur la clientèle se décomposent comme suit :

 

Prêts et créances sur la clientèle

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Prêts et créances sur la clientèle

4 535 015

4 768 719

Dépréciations individuelles

-122 437

-128 502

Dépréciations sur base de portefeuilles

-15 221

-13 617

Total des prêts et créances sur la clientèle

4 397 357

4 626 600

 

 

Décomposition des prêts et créances sur la clientèle

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires débiteurs

124 123

134 084

Prêts à la clientèle financière

0

0

Crédits de trésorerie

259 580

269 757

Crédits à l'équipement

1 008 715

1 079 996

Crédits au logement

2 608 466

2 682 847

Crédits à l'exportation

2 928

2 596

Autres crédits

38 539

38 241

Opérations de pension

0

0

Opérations de location-financement

231 204

 

Prêts subordonnés

0

0

Autres crédits

0

 

Autres concours à la clientèle

4 149 432

4 073 437

Titres assimilés à des prêts et créances

0

0

Autres prêts et créances sur la clientèle

0

292 319

Prêts et créances dépréciés

123 802

126 759

Total des prêts et créances sur la clientèle

4 397 357

4 626 600

 

Note 6. – Reclassement d’actifs financiers.

 

Il n’y a pas eu de reclassement sur l’exercice 2014.

 

.

Note 7. – Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Effets publics et valeurs assimilées

53 146

53 146

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

53 146

53 146

Dépréciation

0

0

Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

53 146

53 146

 

Note 8. – Impôts courants et impôts différés.

 

Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d'impôts différés sont signés en positif, les passifs d'impôts différés figurent en négatif) :

 

Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature (En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Plus-values latentes sur OPCVM

0

0

Gie fiscaux

0

0

Provisions pour passifs sociaux

5 152

5 996

Provisions pour activité d'épargne-logement

1 368

1 284

Provisions sur base de portefeuilles

5 241

4 688

Autres éléments de valorisation du bilan

-5 220

6 659

Autres provisions non déductibles

3 916

9 573

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-612

-2 831

Autres sources de différences temporelles

5 303

-11 318

Impôts différés liés aux décalages temporels

15 148

5 536

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

0

0

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

-2 001

-1 943

Impôts différés non constatés par prudence

0

 

Impôts différés nets

13 147

12 110

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

13 992

14 941

Au passif du bilan

-843

-2 831

 

Note 9. – Comptes de régularisation et actifs divers.

 

Comptes de régularisation et actifs divers :

 

Comptes de régularisation et actifs divers

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes d'encaissement

58 874

30 781

Charges constatées d'avance

851

299

Produits à recevoir

3 712

4 876

Autres comptes de régularisation

35 015

15 934

Comptes de régularisation - actif

98 452

51 890

Dépôts de garantie versés

0

0

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

2 006

1 507

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

0

0

Débiteurs divers

60 592

67 641

Actifs divers

62 598

69 148

Total des comptes de régularisation et actifs divers

161 050

121 038

(1) Parmi les « autres comptes de régularisation » :

– 9 985 K€ d’écritures en attente de prise de décision par le gestionnaire du compte client en agence

– 12 732 K€ d’opérations sur comptes de passage

– 1 762 K€d’agios débiteurs courus sur les comptes ordinaires clients

– 2 115 K€ d’avance sur prime PEL

– 1 032 K€ de primes d’assurances

(2) Parmi les « débiteurs divers » :

– 16 603 K€ de crédit de TVA

– 7 450 K€ d’IS d’intégration globale

– 27 520 K€ d’appels de marge

– 4 294 K€ de dépôt GAB

– 4 695 K€ de crédit d’impôts PTZ

(3) Parmi les « comptes d’encaissement » :

– 5 940 K€ d’avis de prélèvement reçus

– 50 425 K€ de virement SEPA en attente de transfert.

 

Les Banques Populaires ont signé un avenant à leurs contrats cadres de compensation relatifs aux instruments dérivés conclus avec Natixis.

Suite à cette signature, des appels de marge ont été mis en place. Le groupe BPCA a ainsi versé 21.3 millions d’euros à Natixis en Août 2014. Au 31 décembre 2014 le reliquat de 10.8 millions d’euros génère une augmentation du poste « Comptes de régularisation et actifs divers ».

 

Note 10. – Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées.

 

Conformément à la norme IFRS 5 qui spécifie la comptabilisation des actifs non courants détenus en vue de la vente, l’Établissement a procédé ici au classement des Immobilisations Temporairement Non Louées (ITNL) dans ses comptes consolidés.

 

Actifs non courants destinés à être cédés

(En milliers d'Euros)

2014

2013

Valeur brute

76 169

138 266

Provision

-6 280

-14 462

Amortissement

-53 543

-88 739

Total des actifs non courants destinés à être cédés

16 346

35 065

 

Participation aux bénéfices différée. — Néant.

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence. — Néant.

 

Note 11. – Immeubles de placement.

 

Immeubles de placement

(En milliers d'Euros)

2014

2013

Valeur brute

Amort / Prov

Valeur nette

Valeur brute

Amort / Prov

Valeur nette

Terrain

774

0

774

800

0

800

Construction

3 031

-1 949

1 082

3 352

-2 183

1 169

Total

3 805

-1 949

1 856

4 152

-2 183

1 969

 

Note 12. – Immobilisations.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

76 645

-58 539

18 106

76 262

-57 600

18 602

Biens mobiliers donnés en location

0

0

0

0

0

0

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

94 282

-64 882

29 400

89 684

-60 378

29 306

Total des immobilisations corporelles

170 927

-123 421

47 506

165 946

-117 978

47 908

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

16 785

-14 569

2 216

15 493

-14 320

1 173

Logiciels

2 696

-2 661

35

2 615

-2 568

47

Autres immobilisations incorporelles

66

0

66

66

0

66

Total des immobilisations incorporelles

19 547

-17 230

2 317

18 174

-16 888

1 286

 

Ecarts d’acquisition. — Néant.

 

Note 13. – Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes à vue

51 812

50 950

Opérations de pension

0

0

Dettes rattachées

0

0

Dettes à vue envers les établissements de crédit

51 812

50 950

Emprunts et comptes à terme

798 044

619 234

Opérations de pension

18 111

160 363

Dettes rattachées

8 878

7 541

Dettes à termes envers les établissements de crédit

825 033

787 138

Total des dettes envers les établissements de crédit

876 845

838 088

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 711 millions d’euros au 31 décembre 2014 (550 millions d’euros au 31 décembre2013).

 

Dettes envers la clientèle

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires créditeurs

1 552 334

1 481 354

Livret A

312 151

316 396

Livret jeune

12 266

12 156

Livret B

488 694

491 934

PEL/CEL

388 506

366 607

Livret de développement durable

232 730

231 795

PEP

7 355

9 591

Autres comptes d'épargne à régime spécial

67 500

72 084

Dettes rattachées

891

1 039

Comptes d'épargne à régime spécial

1 510 093

1 501 602

Comptes et emprunts à vue

18 686

19 097

Comptes et emprunts à terme

643 003

671 083

Dettes rattachées

28 353

26 388

Autres comptes de la clientèle

690 042

716 568

A vue

0

0

A terme

0

0

Dettes rattachées

0

0

Opérations de pension

0

0

Autres dettes envers la clientèle

0

0

Total des dettes envers la clientèle

3 752 469

3 699 524

 

Note 14. – Dettes représentées par un titre.

 

Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Emprunts obligataires

0

0

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

614 916

887 061

Autres dettes représentées par un titre

1 239

1 738

Total

616 155

888 799

Dettes rattachées

8 098

10 844

Total des dettes représentées par un titre

624 253

899 643

 

Note 15. – Comptes de régularisation et passifs divers.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes d'encaissement

61 394

33 192

Produits constatés d'avance

38 985

32 627

Charges à payer

10 864

11 014

Autres comptes de régularisation créditeurs

85

84

Comptes de régularisation - passif

111 328

76 917

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

80

273

Dépôt de garantie reçus

15 811

16 983

Créditeurs divers (1)

36 231

37 290

Passifs divers liés à l'assurance

0

0

Passifs divers

52 122

54 546

Total des comptes de régularisation et passifs divers

163 450

131 463

(1) Parmi les créditeurs divers, l’établissement compte :

– 14 241 milliers d’euros de créditeurs divers liés aux charges salariales ;

– 9 313 milliers d’euros de créditeurs divers liés aux charges d’impôts et taxes ;

 

Provisions techniques des contrats d’assurance. — Néant.

 

Note 16. – Provisions.

 

En milliers d'euros

31/12/2013

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements(1)

31/12/2014

Provisions pour engagements sociaux

23 666

1 038

-4 988

 

6 539

26 255

Provisions pour activité d'épargne-logement

3 729

243

0

 

 

3 972

Provisions pour engagements hors bilan

2 876

1 101

-1 020

 

1 368

4 325

Provisions pour activités de promotion immobilière

0

0

0

 

 

0

Provisions pour restructurations

0

0

0

 

 

0

Provisions pour litiges

7 920

65

-2 097

 

1 135

7 023

Autres (2)

4 009

179

-503

 

-968

2 717

Autres provisions

18 534

1 588

-3 620

0

1 535

18 037

Total des provisions

42 200

2 626

-8 608

0

8 074

44 292

(1) Autres mouvements:

– impact de l'application de l'IAS 19 révisée sur les engagements sociaux : IFC par OCI (2 588 K€) et CAR par OCI (3 949 K€)

– reclassement de provisions sur risque bancaire TVA (635 K€) et sur escroquerie Crédit-bail (500 K€)

(2) Autres provisions:

– 1 590k€ de provisions sur droits de passeport.

 

Parmi les provisions pour engagements sociaux, l’établissement compte :

— 5 296 milliers d’euros de provision pour indemnités de fin de carrière ;

— 4 658 milliers d’euros de provision pour médailles du travail ;

— 16 299 milliers d’euros de provision pour complément retraites.

 

— Encours de dépôts collectés :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

175 345

114 666

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

98 088

126 625

Ancienneté de plus de 10 ans

81 618

93 576

Encours collectés au titre des plans épargne logement

355 052

334 867

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

31 030

32 918

Total

386 081

367 785

 

— Encours de crédits octroyés :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Encours de crédits octroyés (*) au titre des plans épargne logement

348

464

Au titre des comptes Epargne Logement

1 716

2 080

Total

2 064

2 544

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL) :

 

En milliers d'euros

31/12/2013

Dotations / reprises nettes

31/12/2014

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

995

111

1 106

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

0

62

62

Ancienneté de plus de 10 ans

2 213

52

2 265

Provisions constituées au titre des plans Epargne Logement

3 208

224

3 432

Provisions constituées au titre des comptes Epargne Logement

521

20

541

Provisions constituées au titre des crédits PEL

0

0

0

Provisions constituées au titre des crédits CEL

0

0

0

Provisions constituées au titre des crédits Epargne Logement

0

0

0

Total

3 729

244

3 973

 

Note 17. – Dettes subordonnées.

 

Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dettes subordonnées à durée déterminée

40 000

40 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

1 602

1 818

Total

41 602

41 818

Dettes rattachées

17

24

Réévaluation de la composante couverte

0

0

Total des dettes subordonnées

41 619

41 842

 

Evolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l'exercice

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2014

Emission

Remboursement

Autres mouvements (1)

31/12/2014

Dettes subordonnées à durée déterminée

40 000

 

 

 

40 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

1 818

 

-216

 

1 602

Total

41 842

 

-216

 

41 602

 

Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent 3 emprunts auprès de BPCE pour 15 millions d’euros, 13 millions d’euros et 12 millions d’euros.

 

Note 18. – Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis.

 

Le capital se décompose comme suit au 31 décembre 2014:

— 187 260 milliers d’euros de parts sociales (11 015 298 parts sociales de 17 euros chacune) entièrement souscrites par les sociétaires et une SAS, structure de portage des sociétaires.

 

Variation des gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-6 550

2 600

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

2 255

-895

Ecarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-2 606

6 459

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

-2 606

6 459

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

0

0

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

3 317

3 660

Impôts

-37

-3 626

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

0

0

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d'impôts)

-3 621

8 198

Part du groupe

-3 621

8 198

Participations ne donnant pas le contrôle

0

0

 

1.2.6. Notes relatives au compte de résultat :

 

Note 19. – Intérêts, produits et charges assimilés.

 

Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

158 558

-42 673

115 885

162 795

-45 641

117 154

Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

158 802

-21 242

137 560

162 400

-20 252

142 148

Prêts et comptes à terme à régime spécial

-244

-21 431

-21 675

395

-25 389

-24 994

Prêts et créances avec les établissements de crédit

15 975

-15 696

279

17 680

-12 320

5 360

Opérations de location-financement

11 383

0

11 383

15 494

0

15 494

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

////

-23 512

-23 512

////

-26 069

-26 069

Instruments dérivés de couverture

11 394

-15 116

-3 722

8 245

-15 258

-7 013

Actifs financiers disponibles à la vente

5 959

0

5 959

9 039

0

9 039

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

2 128

0

2 128

2 191

0

2 191

Actifs financiers dépréciés

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges d'intérêts

0

-284

-284

0

-382

-382

Total des produits et charges d'intérêts

205 397

-97 281

108 116

215 444

-99 670

115 774

 

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent

2 893 milliers d’euros (4 148 milliers d’euros au titre de l’exercice 2013) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

Les produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 244 milliers d’euros au titre de la dotation aux provisions épargne logement (contre une reprise de 393 milliers d’euros sur 2013).

 

Note 20. – Produits et charges de commission.

 

Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

30

0

30

57

0

57

Opérations avec la clientèle

28 207

-21

28 186

31 007

-18

30 989

Prestation de services financiers

6 266

-378

5 888

6 187

-574

5 614

Vente de produits d'assurance vie

14 450

0

14 450

14 394

 

14 394

Moyens de paiement

26 550

-12 753

13 797

25 675

-11 639

14 036

Opérations sur titres

3 502

0

3 502

3 250

0

3 250

Activités de fiducie

1 371

-1 147

224

1 289

-1 068

221

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

3 651

-522

3 129

4 133

-709

3 424

Autres commissions

35

1

36

11

0

11

Total des commissions

84 062

-14 820

69 242

86 002

-14 007

71 995

 

Note 21. – Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat.

 

Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultats sur instruments financiers de transaction

-9 269

11 658

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

1 658

2 607

Résultats sur opérations de couverture

92

236

Inefficacité de la couverture de juste valeur

-184

-106

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

6 611

11 308

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

-6 795

-11 414

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

276

342

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

0

0

Résultats sur opérations de change

524

376

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-6 995

14 877

 

Note 22. – Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente.

 

Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultats de cession

8 445

-754

Dividendes reçus

4 348

597

Dépréciation durable des titres à revenu variable

0

0

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

12 793

-157

 

Note 23. – Produits et charges des autres activités.

 

Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges des activités d'assurance

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur activités immobilières

29

-486

-457

30

-79

-49

Produits et charges sur opérations de location

34

-104

-70

25

-85

-60

Produits et charges sur immeubles de placement

0

-74

-74

0

-81

-81

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

789

-915

-126

779

-877

-98

Charges refacturées et produits rétrocédés

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges divers d'exploitation

4 893

-5 297

-404

8 356

-6 438

1 918

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

350

-165

185

1 552

-367

1 185

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

6 032

-6 377

-345

10 687

-7 682

3 005

Total des produits et charges des autres activités

6 095

-7 041

-946

10 742

-7 927

2 815

 

Note 24. – Charges générales d’exploitation.

 

Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Charges de personnel

-74 088

-73 928

Impôts et taxes

-4 176

-4 599

Services extérieurs

-46 655

-47 849

Autres charges

0

0

Autres frais administratifs

-50 831

-52 448

Total des charges générales d'exploitation

-124 919

-126 376

 

La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 1.2.8.

 

Note 25. – Coût du risque.

 

Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie figurent également dans ce poste.

 

Coût du risque de la période :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-16 659

-28 720

Récupérations sur créances amorties

182

1 788

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-6 667

-4 995

Total coût du risque

-23 144

-31 927

 

Coût du risque de la période par nature d'actifs :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Opérations interbancaires

-641

-1 146

Opérations avec la clientèle

-18 234

-28 306

Autres actifs financiers

-4 269

-2 475

Total coût du risque

-23 144

-31 927

 

 

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence. — Néant.

 

Note 26. – Gains et pertes sur autres actifs.

 

Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

3 813

176

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

0

0

Autres

0

0

Total des gains ou pertes sur autres actifs

3 813

176

 

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence. — Néant.

 

Note 27. – Impôts sur le résultat.

 

Intégration fiscale mutualiste. — La Banque Populaire Côte d’Azur est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

 

Conventionnellement, chaque Banque Populaire (et chaque Caisse d’Épargne) constitue, avec ses filiales, un sous-groupe, qui lui permet de conserver les avantages de l’intégration fiscale régionale.

Le sous-groupe Banque Populaire Côte d’Azur est constitué par :

— la Banque Populaire Côte d’Azur, société mère,

— les Sociétés de Caution Mutuelle, sociétés mères,

— la SASU Foncière Victor Hugo, filiale détenue à 100% par la Banque Populaire Côte d’Azur,

— la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement (SMI), filiale détenue à 100% par la Banque Populaire Côte d’Azur,

— la SASU Sociétariat Banque Populaire Côte d’Azur, filiale détenue à 100% par la SASU Foncière Victor Hugo.

 

Régime fiscal. — L’ensemble des opérations a été soumis au traitement fiscal réglementaire en vigueur, aussi bien au niveau du résultat courant que du résultat exceptionnel. La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l’exercice, au taux de 38% au 31.12.2014.

Les impôts différés actifs ou passifs sont comptabilisés dans les comptes consolidés. Cela concerne notamment les impôts différés résultant des décalages provisoires sur des contributions obligatoires, dont la prise en compte fiscale est déportée d’un exercice sur l’autre.

En ce qui concerne les impôts différés actifs, l’établissement s’est assuré que leur récupération est jugée probable.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Impôts courants

-7 306

-10 550

Impôts différés

-1 180

-3 320

Impôts sur le résultat

-8 486

-13 870

 

La réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique est la suivante :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultat net (part du groupe)

22 615

26 528

Variations de valeur des écarts d'acquisition

0

0

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

0

0

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

0

0

Impôts

-8 486

-13 870

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

31 101

40 398

Taux d'imposition de droit commun français (B)

34,43%

34,43%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

10 708

13 909

Effet de la variation des impôts différés non constatés

0

0

Effet des différences permanentes

-2 010

-168

Impôts à taux réduit et activités exonérées

0

-5

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

634

-547

Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés

409

-983

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

111

-218

Autres éléments

-1 367

1 882

Charge (produit) d'impôts comptabilisée

8 485

13 870

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

27,28%

34,33%

 

1.2.7. Exposition aux risques. — L’information relative au capital et à sa gestion

ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques.

 

Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent :

— la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ;

— la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ;

— la répartition des expositions brutes par zone géographique ;

— la concentration du risque de crédit par emprunteur ;

— la répartition des expositions par qualité de crédit.

Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et il peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCA au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Encours net

Encours net

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

80 868

91 474

Instruments dérivés de couverture

32 286

15 828

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

177 737

188 233

Prêts et créances sur les établissements de crédit

815 648

689 785

Prêts et créances sur la clientèle

4 397 357

4 626 599

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

53 146

53 146

Exposition des engagements au bilan

5 557 042

5 665 065

Garanties financières données

141 266

181 323

Engagements par signature

146 357

196 470

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

287 623

377 793

Exposition globale au risque de crédit

5 844 665

6 042 858

 

Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2014

Dotations

Reprises non utilisées

Reprises utilisées

Autres variations (1)

31/12/2014

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Opérations interbancaires

0

0

0

0

0

0

Opérations avec la clientèle

142 119

63 675

-47 383

-16 687

-4 066

137 658

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

1 893

12

-10

0

-703

1 192

Dépréciations déduites de l'actif

144 012

63 687

-47 393

-16 687

-4 769

138 850

Provisions sur engagements hors bilan

4 379

1 101

-1 020

0

-135

4 325

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

148 391

64 788

-48 413

-16 687

-4 904

143 175

 

Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

À titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours 31/12/2014

Instruments de garantie couvrant ces encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

 

 

 

 

 

0

 

Prêts et avances

7 233

638

280

51

0

8 202

8 202

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

0

 

Total

7 233

638

280

51

0

8 202

8 202

 

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours 31/12/2013

Instruments de garantie couvrant ces encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

6 446

353

398

764

0

7 961

7 961

Autres actifs financiers

0

0

0

0

 

0

0

Total

6 446

353

398

764

0

7 961

7 961

 

Réaménagements en présence de difficultés financières. — Néant.

 

Mécanismes de réduction du risque de crédit : Actifs obtenus par prise de possession de garanties. — Le groupe BPCA n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

 

Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Echéances par durée restant à courir :

Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle.

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ».

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

(En milliers d'Euros)

Inférieur à 1 mois

1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Non déterminée

Total

Caisse, banques centrales

46 516

 

 

 

 

 

46 516

Instruments dérivés de transaction

 

 

 

 

 

1 196

1 196

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

733

15 021

5 985

57 933

 

 

79 672

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

32 286

32 286

Actifs financiers disponibles à la vente

1 763

0

0

0

175 974

232 514

410 251

Prêts et créances sur les établissements de crédit

272 273

308 043

44 802

116 325

74 205

0

815 648

Prêts et créances sur la clientèle

174 806

82 597

355 155

1 619 035

2 099 630

66 134

4 397 357

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

396

0

 

 

52 750

 

53 146

Actifs financiers par échéance

496 487

405 661

405 942

1 793 293

2 402 559

332 130

5 836 072

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

0

Instruments dérivés de transaction

 

 

 

 

 

23 320

23 320

Autres passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

15 148

 

 

15 148

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

53 702

53 702

Dettes envers les établissements de crédit

67 986

84 551

32 479

326 946

364 883

 

876 845

Dettes envers la clientèle

2 897 775

55 252

125 333

599 056

75 053

 

3 752 469

Dettes représentées par un titre

10 718

2 600

77 481

319 864

213 590

 

624 253

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

17

0

29 602

12 000

0

 

41 619

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers par échéance

2 976 496

142 403

264 895

1 273 014

653 526

77 022

5 387 356

Engagements de financements donnés en faveur des établissements de crédit

 

 

1 000

 

 

 

1 000

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

 

99 828

26 426

22 239

1 189

 

149 682

Engagements de financement donnés

 

99 828

27 426

22 239

1 189

0

150 682

Engagements de garantie en faveur des établissements de crédit

 

 

 

 

 

12 741

12 741

Engagements de garantie en faveur clientèle

 

 

 

 

 

128 525

128 525

Engagements de garantie donnés

 

0

0

0

0

141 266

141 266

 

1.2.8. Avantages au personnel :

 

Charges de personnel :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Salaires et traitements

44 238

42 204

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

9 368

8 354

Autres charges sociales et fiscales

17 256

18 963

Intéressement et participation

3 226

4 407

Total des charges de personnel

74 088

73 928

 

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges sociales de personnel pour un montant de 1 509 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

Engagements sociaux. — Le groupe Banque Populaire Côte d’Azur accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

— Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Une cotisation exceptionnelle de 140 millions d’euros au niveau du groupe BPCE a été payée pour augmenter le montant de la couverture.

Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement à la fois longues et tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur.

Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 80 % en obligations d’Etat) mais largement ouverte aux actions (40%). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées au comité de suivi et au comité de gestion des régimes. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les actifs du fonds n’intègrent pas de produits dérivés.

Les autres avantages sociaux incluent également :

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Régimes CARBP

Retraites IFC

Autres engagements MDT

Total

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Valeur actualisée des engagements financés

28 835

13 227

4 658

46 720

24 511

10 501

3 710

38 722

Juste valeur des actifs du régime

-12 536

-7 929

 

-20 465

-7 386

-7 670

 

-15 056

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

0

 

 

 

0

Valeur actualisée des engagements non financés

 

 

 

0

 

 

 

0

Ecarts actuariels non reconnus

 

 

 

0

 

 

 

0

Coûts des services passés non reconnus

 

 

 

0

 

 

 

0

Solde net au bilan

16 299

5 298

4 658

26 255

17 125

2 831

3 710

23 666

Engagements sociaux passifs

16 299

5 298

4 658

26 255

17 125

2 831

3 710

23 666

Engagements sociaux actifs

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Variation des montants comptabilisés au bilan - Variation de la Dette Actuarielle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Régimes CARBP

Retraites IFC

Autres engagements MDT

Total

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Dette actuarielle en début de période

24 511

10 501

3 710

38 722

25 849

11 230

3 617

40 696

Coût des services rendus

 

458

212

670

 

503

218

721

Coûts des services passés

 

 

 

0

 

 

 

0

Coût financier

717

263

96

1 076

782

279

94

1 155

Prestations versées

-994

-624

-194

-1 812

-981

-746

-219

-1 946

Autres

 

2

834

836

 

168

 

168

Variation comptabilisée en Résultat

-277

99

948

770

-199

204

93

98

Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques

-95

400

0

305

0

-86

0

-86

Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières

4 989

2 027

0

7 016

-676

-529

0

-1 205

Ecarts de réévaluation - Effet d'expérience

-293

200

0

-93

-463

-318

0

-781

Variation comptabilisée directement en capitaux propres non recyclables

4 601

2 627

0

7 228

-1 139

-933

0

-2 072

Ecarts de conversion

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

0

0

0

Dette actuarielle en fin de période

28 835

13 227

4 658

46 720

24 511

10 501

3 710

38 722

 

Variation des montants comptabilisés au bilan - Variation des Actifs de couverture :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Régimes CARBP

Retraites IFC

Autres engagements MDT

Total

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Juste valeur des actifs en début de période

-7 386

-7 670

0

-15 056

-6 739

-7 435

 

-14 174

Produits financiers

-250

-220

 

-470

-202

-203

0

-405

Cotisations reçues

-4 329

0

 

-4 329

0

0

0

0

Prestations versées

80

0

 

80

52

0

0

52

Autres

0

0

 

0

0

0

0

0

Variation comptabilisée en Résultat

-4 499

-220

0

-4 719

-150

-203

0

-353

Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime

-651

-39

0

-690

-497

-32

0

-529

Variation comptabilisée directement en capitaux propres non recyclables

-651

-39

0

-690

-497

-32

0

-529

Ecarts de conversion

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

0

0

0

Juste valeur des actifs en fin de période

-12 536

-7 929

0

-20 465

-7 386

-7 670

0

-15 056

 

Ecarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l'emploi :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Complément de retraite et autres régimes

Retraites IFC

Total

Ecarts de rééval cumulés en début de période

3 400

-773

2 627

Ecarts de rééval générés sur l'exercice

4 601

2 627

7 228

Ecarts de rééval cumulés en fin de période

8 001

1 854

9 855

 

Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres

Charge actuarielle des régimes à prestations définies

Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

Charge actuarielle des régimes à prestations définies :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Complément de retraite et autres régimes

IFC

MDT

Autres avantages

Total

Coût des services rendus

 

458

212

 

670

Coût des services passés

 

 

 

 

 

Coût financier

 

 

 

 

0

Produits financiers

467

43

96

 

606

Prestations versées

-914

-624

-194

 

-1 732

Cotisations reçues

-4 329

 

 

 

-4 329

Autres

 

2

834

 

836

Total de la charge de l'exercice

-4 776

-121

948

 

-3 949

 

Principales hypothèses actuarielles :

— Principales hypothèses actuarielles :

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

CGPCE

CAR-BP

CGPCE

CAR-BP

Taux d'actualisation

 

1,57 %

 

2,98 %

Taux d'inflation

 

1,80 %

 

1,90 %

Table de mortalité utilisée

 

TGH05 TGF05

 

TGH05 TGF05

Duration

 

15,5

 

14,3

 

Les taux indiqués dans ce tableau sont des taux moyens pondérés par l’engagement brut à la clôture.

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate composite AA ».

 

Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses. — Au 31 décembre 2014, une baisse de 1 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle :

 

Sensibilité de la dette actuarielle :

 

En % et en milliers d'euros

Exercice 2014

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

FCR

Variation de+ 1% du taux d'actualisation

24 906

10 284

168

5 576

Variation de -1% du taux d'actualisation

33 840

13 805

218

7 440

Variation de+ 1% du taux d'inflation

33 760

11 841

192

10 746

Variation de -1% du taux d'inflation

25 438

11 841

188

2 135

Variation de +1% du taux de croissance des salaires et des rentes

28 834

13 767

214

6 402

Variation de -1% du taux de croissance des salaires et des rentes

28 834

10 279

169

6 402

 

Échéancier des paiements- flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires :

 

(En milliers d'Euros)

CAR-BP

IFC

MDT

FCR

N+1 à n+5

5 763

3 482

1 753

3 330

N+6 à n+10

5 895

3 568

1 281

1 444

N+11 à n+15

5 746

2 851

1 225

943

N+16 à n+20

5 314

3 366

1 097

578

> N+20

14 577

24 196

2 061

598

 

Variation de la juste valeur des actifs du régime :

 

CAR

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs

Total (En milliers d'euros)

cotés sur un marché actif (En %)

non cotés sur un marché actif (En %)

Trésorerie

4,76 %

11 359

 

 

Actions

39,06 %

93 142

100 %

 

Obligations

51,44 %

122 675

100 %

 

Immobilier

 

0

 

 

Dérivés

 

0

 

 

Fonds de placement

5 %

11 285

 

5%

Titres adossés à des actifs

 

0

 

 

Titres de créance structurés

 

0

 

 

Total

 

238 461

 

 

 

 

FCR

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs

Total (en Milliers d'euros)

cotes sur un marché actif (en %)

non cotés sur un marché actif (en %)

Trésorerie

 

0

 

 

Actions

 

0

 

 

Obligations

 

0

 

 

Immobilier

 

0

 

 

Dérivés

 

0

 

 

Fonds de placement

100 %

7 521

 

 

Titres adossés à des actifs

 

0

 

 

Titres de créance structurés

 

0

 

 

Total

 

0

0

0

 

Paiements fondés sur base d’actions. — Néant.

 

1.2.9. Information sectorielle :

 

Définition des secteurs opérationnels. — Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage de la Banque Populaire Côte d’Azur, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés.

De ce fait, les activités de l’entité s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque Commerciale et Assurance du Groupe BPCE.

 

Information par secteur opérationnel. — Le groupe Banque Populaire Côte d’Azur exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

 

Information par zone géographique. — L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités.

 

(En milliers d'Euros)

France

Italie

Monaco

Total

PNB

168 276

981

12 953

182 210

CAHT

349 807

48 036

14 641

412 484

Total actif

5 566 419

122 138

397 787

6 086 344

Effectif Equivalent temps plein

1 032

5

32

1 069

 

1.2.10. Engagements :

 

Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de financement donnés

150 682

199 346

En faveur d'établissements de crédit

1 000

0

En faveur de la clientèle

149 682

199 346

Engagements de financement reçus

130 000

100 000

Reçus d'établissements de crédit

130 000

100 000

Reçus de la clientèle

0

0

Engagements de garantie donnés

1 287 134

1 679 971

En faveur d'établissements de crédit

1 167 689

984 987

En faveur de la clientèle

119 445

694 984

Autres valeurs affectes en garantie

 

 

Engagements de garantie reçus

822 464

1 156 891

Reçus d'établissements de crédit

782 518

1 113 536

Reçus de la clientèle

39 946

43 355

Engagements sur titres (titres à livrer)

297

229

Engagements sur titres (titres à recevoir)

297

229

Autres engagements donnés

2 153

60

Autres engagements reçus

2 153

60

Engagements donnés

1 440 266

1 879 606

Engagements reçus

954 914

1 257 180

 

Les engagements de garantie sont des engagements par signature.

Les « valeurs affectées en garanties » figurent dorénavant dans la note 1.2.12 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ».

Les « valeurs reçues en garantie » figurent dorénavant dans la note 1.2.12 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ».

 

1.2.11. Transactions avec les parties liées. — Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées,

y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

— Transactions avec les sociétés consolidées : Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

– l’organe central BPCE ;

– les entités sur lesquelles le groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

– les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

– les entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble.

Le tableau ci-après présente les montants à payer aux parties liées, les montants à en recevoir, ainsi que les charges et produits générés par des transactions entre parties liées.

La société-mère représente BPCE ; parmi les autres parties liées, figurent Natixis, i-BP et i-BP Investissement.

 

(En milliers d'Euros)

Relations entre les sociétés consolidées du groupe

31/12/2014

31/12/2013

Société mère avec contrôle conjoint

Autres parties liées

Total

Société mère avec contrôle conjoint

Autres parties liées

Total

Crédits

411 379

 

411 379

267 198

0

267 198

Autres actifs financiers

217 057

13 474

230 531

217 058

13 240

230 298

Autres actifs

41 358

 

41 358

59 266

0

59 266

Total des actifs avec les entités liées

669 794

13 474

683 268

543 522

13 240

556 762

Dettes

381 667

 

381 667

465 796

0

465 796

Autres passifs financiers

40 017

 

40 017

498 413

0

498 413

Autres passifs

0

 

0

47 862

0

47 862

Total des passifs envers les entités liées

421 684

0

421 684

1 012 071

0

1 012 071

Intérêts, produits et charges assimilés

2 254

 

2 254

-18 569

0

-18 569

Commissions

0

 

0

-2 796

0

-2 796

Résultat net sur opérations financières

0

 

0

0

0

0

Produits nets des autres activités

4 050

600

4 650

0

570

570

Total du PNB réalisé avec les entités liées

6 304

600

6 904

-21 365

570

-20 795

Engagements donnés

1 000

 

1 000

18 279

0

18 279

Engagements reçus

130 000

 

130 000

100 787

0

100 787

Engagements sur instruments financiers à terme

 

 

0

0

0

0

Total des engagements avec les entités liées

131 000

0

131 000

119 066

0

119 066

 

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du groupe (cf. paragraphe 1.2.13).

 

Relations avec les entreprises sociales pour l’habitat. — Néant.

 

1.2.12. Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie

et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer :

 

— Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie :

 

 

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

Total

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Juste Valeur

Valeur Nette comptable

Actifs financiers donnés en garantie :

 

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Titres à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

 

 

 

 

Titres disponibles à la vente

135 000

0

0

0

0

135 000

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

135 000

 

 

 

 

135 000

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

0

 

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

1 154 947

388 214

388 214

1 543 161

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

0

21 307

 

 

 

21 307

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

0

21 307

1 154 947

388 214

388 214

1 564 468

Effets publics et assimilés

52 750

 

 

 

 

52 750

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

 

 

 

 

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

52 750

0

 

 

 

52 750

Total des actifs financiers donnés en garantie

187 750

21 307

1 154 947

388 214

388 214

1 752 218

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

187 750

21 307

125 422

388 214

388 214

722 693

Passifs associés :

 

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

Titres à la juste valeur sur option par résultat

 

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

 

0

0

0

0

0

Titres de participation

 

0

0

0

0

0

Autres titres à revenu variable

 

0

0

0

0

0

Titres disponibles à la vente

 

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

0

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

25 974

 

 

25 974

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

 

18 148

 

 

 

18 148

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

 

18 148

25 974

 

 

44 122

Effets publics et assimilés

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

0

 

 

 

 

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

0

 

 

 

 

Total des passifs associés aux actifs financiers non intégralement décomptabilisés

 

18 148

25 974

 

 

44 122

 

Opérations de pension et de prêts de titres. — Le groupe Banque Populaire Côte d’Azur réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des opérations de prêts de titres.

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantage des titres mis en pension ou prêtés Par conséquent, ces deniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mise en pension ou de prêts de titres financés.

Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

 

Cessions de créance. — Le groupe Banque Populaire Côte d’Azur cède des créances à titre de garantie (articles L.211-38 ou L.313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan.

 

Titrisations consolidées avec investisseurs externes. — Pour les opérations de titrisation consolidées, par transparence :

— la quote-part des créances cédées revenant aux investisseurs externes est considérée comme étant donnée en garantie à des tiers ;

— la quote-part des créances cédées revenant aux parts et obligations auto souscrites par le groupe, et éliminées en consolidation, n’est pas considérée comme étant donnée en garantie, sauf si ces titres ont été apportés au pool de trésorerie du Groupe BPCE ou utilisés dans le cadre d’un mécanisme de refinancement.

Au 31 décembre 2014, 388 millions d’euros d’obligations du FCT BPCE Master Home Loans, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le groupe BPCAZ n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE.

 

Actifs financiers donnés en garantie mais non transférés. — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont la SFEF, BP Covered Bonds, la Caisse de refinancement hypothécaire, BPCE SFH, BPCE Home Loans.

Au titre des autres engagements, au 31 décembre 2014, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 48 697 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 76 303 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 58 658 milliers d’euros de créances mobilisées dans la cadre de l’élargissement des critères de refinancement auprès de la Banque Centrale Européenne (EBCE) contre 32 806 milliers d’euros au 31 décembre 213,

— 29 467 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 30 671 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 380 310 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de Refinancement Hypothécaire contre 372 715 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 604 779 milliers d’euros de créances ont été nanties au profit de BPCE SFH (Société de Financement de l’Habitat) contre 436 022 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 25 476 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 15 743 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

Aucun autre engagement n’a été donné par la Banque Populaire en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles.

 

Actifs financiers reçus en garantie et dont l’entité peut disposer. — La Banque Populaire n’a pas comptabilisé de montants (significatifs) d’actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

 

Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue. — Néant.

 

1.2.13. Compensation d’actifs et de passifs financiers. — Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32.

 

Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat.

Pour ces instruments, les colonnes «Actifs associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment :

— pour les opérations de pension :

– les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres) ;

– les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ;

— pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres.

Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collatéral) » et « Appels de marge versés (cash collatéral) ».

 

Actifs financiers :

 

(En milliers d'Euros)

Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan

31/12/2014

31/12/2013

Montant brut des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collatéral)

Exposition nette

Montant brut des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collatéral)

Exposition nette

Dérivés

28 705

25 025

 

3 680

14 187

11 546

 

2 641

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

28 705

25 025

 

3 680

14 187

11 546

 

2 641

 

Passifs financiers :

1.2.14. Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti.

— Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

 

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus.

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 1.2.14.

 

Niveaux de juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Juste valeur

Cotation sur un marché actif (Niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3)

Juste valeur

Actifs financiers au cout amorti

5 555 815

0

3 669 288

1 886 527

5 495 626

Prêts et créances sur les établissements de crédit

815 975

0

578 882

237 093

697 875

Prêts et créances sur la clientèle

4 248 035

0

2 598 601

1 649 434

4 744 605

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

491 805

0

491 805

0

53 146

Passifs financiers au cout amorti

5 234 851

0

3 730 368

1 504 483

5 391 085

Dettes envers les établissements de crédit

872 378

0

872 378

0

829 456

Dettes envers la clientèle

3 683 553

0

2 179 070

1 504 483

3 614 462

Dettes représentées par un titre

638 903

0

638 903

0

907 143

Dettes subordonnées

40 017

0

40 017

0

40 024

 

1.2.15 Modalités d’élaboration des données comparatives.— Néant.

 

1.2.16. Périmètre de consolidation

 

Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2014 :

— Operations de titrisation : Entrée du FCT « BPCE Master Home Loans » et du FCT « BPCE Master Home Loans Demut » dans de périmètre au cours de l’exercice 2014.

Au 31 décembre 2014, deux nouvelles entités structurées (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut, tous deux nés de l’opération « Titrisation » réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

Cette opération se traduit par une cession de crédits à l'habitat au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription des titres qu'ont émis les entités ad hoc par les établissements ayant cédé les crédits. Elle remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

L'opération « Titrisation » permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

Le groupe BPCAZ a participé à l’opération « Titrisation ». A ce titre, le groupe consolidé son « silo », entité structurée dont le groupe détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables de son « silo » de FCT.

 

Périmètre de consolidation au 31 décembre 2014. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union Européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture.

Les sociétés qui entrent dans le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Côte d’Azur sont les suivantes :

— la SASU Foncière Victor Hugo,

— la SASU Sociétariat BPCA,

— la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement.

De façon directe ou indirecte, la Banque Populaire Côte d’Azur détient 100% du capital de chacune d’elles.

— les Sociétés de Caution Mutuelle (SCM).

En application du §1001 du règlement CRC 99-07, les SCM peuvent être incluses dans l’entité consolidante des Banques Populaires, correspondant à une subdivision de l’entité consolidante du Groupe BPCE.

L’entité consolidante est ainsi constituée de la Banque Populaire Côte d’Azur ainsi que des Sociétés de Caution Mutuelle (SCM).

 

Le périmètre de consolidation s’établit donc comme suit :

 

 

Nationalité

N°Siret

% Contrôle

% D'intérêts

Contribution au résultat consolidé part du groupe (en k€)

Méthode de consolidation

Entités mères (EC)

 

 

 

 

 

 

BP COTE D'AZUR

F

95 580 444 800 665

 

 

22 299

 

SOCAMA COTE D'AZUR

F

39 157 259 100 017

 

 

-11

 

SOCAMI COTE D'AZUR

F

96 380 260 800 025

 

 

 

 

Filiales

 

 

 

 

 

 

SASU FONCIERE VICTOR HUGO

F

40 319 228 900 011

100

100

106

IG

SASU SOCIETARIAT BPCA

F

49 164 829 100 012

100

100

-180

IG

SASU SOCIETE MEDITERRANEENNE D'INVESTISSEMENT

F

34 965 939 100 016

100

100

-38

IG

FCT

F

 

100

100

439

IG

 

En accord avec les autorités de tutelle pour la consolidation, le résultat et les fonds propres des Sociétés de Caution Mutuelle sont pris à 100%, sans tenir compte du pourcentage de participation.

 

1.2.17. Intérêts dans les entités structurées non consolidées :

 

— Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées : Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe.

Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils.

Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le groupe BPCA détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants :

– originateur / structureur / arrangeur ;

– agent placeur ;

– gestionnaire ;

– ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (ex : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif,…).

Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers ne sont pas présentés car sans caractère significatif pour le groupe BPCA.

Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le groupe BPCA à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créance, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés.

Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations.

 

— Gestion d’actif : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les sicav de trésorerie, les Hedge Funds etc.

L’activité de gestion d’actif qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement.

 

— Titrisation : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés.

Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédits sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue le plus souvent de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté.

Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée.

Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes :

– les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuille d’actifs ;

– les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de «notes» de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »).

 

— Financements (d’actifs) structurés : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO).

Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédié appelé en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé.

 

— Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées : Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités.

Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte.

Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées.

Au cours de la période le groupe n’a pas été conduit à accorder sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts.

 

— Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées : Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits :

– elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ;

– elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes.

Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée.

Le groupe BPCAZ n’est pas sponsor d’entités structurées.

 

1.2.18. Implantation par pays. — « Informations en points 1.2.9 – information par zone géographique

et présentation des branches d’activité (cf. rapport de gestion)»

 

1.2.19. Honoraires des Commissaires aux comptes. — Dans le cas où l’entreprise publie des comptes consolidés,

la publication des honoraires des commissaires aux comptes sur base consolidée est obligatoire.

 

Le format de publication et l’emplacement de cette publication (partie dédiée ou annexes aux comptes consolidés selon que l’entité est émetteur au sens de l’art 212.13 du règlement de l’AMF ou non) est disponible sur le site intranet de Révision Finances BPCE – Rubrique « Contrôle Interne Finances / Commissariat aux comptes / Honoraires des CAC / 2014-12 ».

 

Tableau CAC modèle AMF (En milliers d'Euros)

PWC

LUCCHESI

TOTAL

2014

2013

2014

2013

2014

2013

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CAC, examen des comptes individuels et consolidés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Emetteurs

116,27

100 %

119,87

100 %

78,28

65 %

79,56

66 %

194,55

82 %

199,42

83 %

- Non émetteurs

-0,00

0 %

-0,00

0 %

41,91

35 %

40,97

34 %

41,91

18 %

40,97

17 %

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du CAC

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Emetteurs

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0%

-0,00

0 %

-0,00

0 %

- Non émetteurs

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0%

-0,00

0 %

-0,00

0 %

Sous - total

116,27

100 %

119,87

100 %

120,19

100 %

120,53

100%

236,46

100 %

240,39

100 %

Prestations rendues par le réseau aux filiales intégrées globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Juridique, fiscal, social

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

- Autres

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

Sous - total

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

-0,00

0 %

Total

116,27

100 %

119,87

100 %

120,19

100 %

120,53

100 %

236,46

100 %

240,39

100 %

 

1.3. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2014.)

 

Aux sociétaires

BANQUE POPULAIRE COTE D’AZUR

457, Promenade des Anglais

06200 Nice

 

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2014 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Côte d’Azur, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 1.2.2. « Normes applicables et comparabilité » de l’annexe aux comptes consolidés qui expose les changements de méthodes résultant de l’application de nouvelles normes et interprétations appliquées à compter du 1er janvier 2014.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Estimations comptables :

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 1.2.4 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

— Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente :

Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (note 1.2.4 de l’annexe) :

– pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

– pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations.

— Valorisation et dépréciation des autres titres et des instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. La note 1.2.4 de l’annexe aux comptes consolidés expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Comptabilisation des actifs non courants destinés à être cédés : Dans le cadre de son activité de crédit-bail, votre Groupe comptabilise des actifs non courants destinés à être cédés. La note 1.2.4 de l’annexe expose les règles et méthodes comptables relatives à ces actifs. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 1.2.4 et 1.2.5 (note 16) de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 1.2.4 et 1.2.5 (note 16) de l’annexe aux comptes consolidés donnent une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Neuilly-sur-Seine et Nice, le 4 mai 2015.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

II. — Comptes individuels.

 

2.1. — Comptes individuels au 31 décembre 2014 (avec comparatif au 31 décembre 2013)

 

2.1.1. Bilan.

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

2014

2013

Caisse, banques centrales, CCP

46 516

68 853

Effets Publics et Valeurs assimilées

0

123 281

Créances sur les Établissements de crédit

754 568

611 431

Opérations avec la clientèle

3 736 333

4 342 318

Obligations et autres titres à revenu fixe

770 068

261 489

Actions et autres titres à revenu variable

0

4 283

Participations et autres titres long terme

192 686

193 212

Parts dans les Entreprises liées

5 488

5 488

Crédit-bail et location option d'achat

245 246

347 847

Location simple

11 079

8 266

Immobilisations incorporelles

16 531

15 501

Immobilisations corporelles

32 953

32 758

Autres actifs

69 538

70 922

Comptes de régularisation

97 864

56 365

Total actif

5 978 868

6 142 013

 

 

Passif

2014

2013

Banques centrales, CCP

0

0

Dettes envers les Établissements de Crédit

849 530

824 917

Opérations avec la clientèle

3 752 446

3 699 499

Dettes représentées par un titre

648 236

921 545

Autres passifs

48 974

53 713

Comptes de régularisation

159 438

142 562

Provisions

52 977

54 480

Dettes subordonnées

40 017

40 024

Fonds pour risques bancaires généraux

57 053

57 053

Capitaux propres hors FRBG

370 198

348 220

Capital souscrit versé

187 260

183 500

Primes d'émission

0

0

Réserves

159 032

142 136

Écart de réévaluation

0

0

Provisions réglementées et subv.d'invest.

1 187

1 187

Report à nouveau

-2 344

14

Résultat de l'exercice

25 062

21 382

Total passif

5 978 868

6 142 013

 

2.1.2 Hors-bilan

(en milliers d'euros)

 

Hors-bilan

2014

2013

Engagements donnes :

 

 

Engagements de financement

150 682

199 346

Engagements de garantie

140 783

182 925

Engagements sur titres

297

229

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

130 000

100 000

Engagements de garantie

958 852

1 315 781

Engagements sur titres

297

229

 

2.1.3. — Compte de résultat.

 

(En milliers d'Euros)

2014

2013

+ Intérêts et produits assimilés

193 062

197 806

+ Sur opérations avec les Établissements de crédit

21 258

20 071

+ Sur opérations avec la clientèle

147 775

161 807

+ Sur obligations et autres titres à revenu fixe

24 029

15 927

+ Autres intérêts et produits assimilés

0

0

- Intérêts et charges assimilés

-98 236

-101 146

- Sur opérations avec les Établissements de crédit

-25 881

-23 444

- Sur opérations avec la clientèle

-42 916

-45 639

- Sur obligations et autres titres à revenu fixe

-29 439

-32 062

- Autres intérêts et charges assimilées

0

0

+ Produits sur opérations de crédit-bail et location avec option d'achat

123 697

165 268

- Charges sur opérations de C.B. et L.O.A.

-114 600

-150 190

+ Produits sur opérations de location simple

4 048

4 276

- Charges sur opérations de location simple

-4 458

-4 113

+ Revenus des titres à revenu variable

4 943

2 627

+ Commissions (produits)

84 313

86 176

- Commissions (charges)

-14 701

-13 681

+/- Gains/pertes sur opérations portefeuilles de négociation

524

376

+/- Gains/pertes sur opérations portefeuille de placement et assimilés

2 258

3 976

+ Autres produits d'exploitation bancaire

3 646

3 375

- Autres charges d'exploitation bancaire

-1 837

-1 468

Produit net bancaire

182 659

193 283

- Charges générales d'exploitation

-124 781

-125 266

- DAP sur immobilisations incorporelles et corporelles

-5 837

-5 891

Résultat brut d'exploitation

52 041

62 125

- Coût du risque

-23 593

-32 644

Résultat d'exploitation

28 448

29 482

+/- Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-1 166

1 299

Résultat courant avant impôt

27 283

30 780

+/- Résultat exceptionnel

4 806

1 006

Impôt sur les bénéfices

-7 026

-10 404

+/- Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées

0

0

Résultat net

25 062

21 382

 

2.2. — Notes annexes aux comptes individuels.

 

2.2.1. Cadre général.

 

a. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,51%, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Epargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

b. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 180,2 millions d’euros au 31 décembre 2014 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

c. Événements significatifs :

 

— Opération de Titrisation : L’opération « Titrisation » a été réalisée le 26 mai 2014 par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne.

Dans le cadre de cette opération, deux entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été créées: le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut.

Cette opération se traduit par une cession de crédits à l'habitat au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription des titres qu'ont émis les entités ad hoc par les établissements ayant cédé les crédits.

Le FCT BPCE Master Home Loans achète les créances et émet des parts résiduelles, des obligations séniores et subordonnées ;

Le FCT BPCE Master Home Loans Demut souscrit les parts résiduelles et les obligations subordonnées émises par BPCE Master Home Loans et émet des parts résiduelles et des obligations subordonnées. Le rôle de ce FCT est de répartir les résultats et les risques des parts résiduelles et subordonnées entre les cédants, de façon à ce que chacun ne récupère que le rendement de son propre portefeuille cédé (« démutualisation » des risques et des résultats) ;

Les établissements cédants souscrivent l’ensemble des obligations séniores émises par le FCT BPCE Master Home Loan, ainsi que l’ensemble des parts résiduelles et les obligations subordonnées émises par le FCT BPCE Master Home Loan Demut, à hauteur de leur participation dans l’opération.

L’opération « Titrisation » remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

Elle permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

Le principal effet de cette opération dans les comptes individuels de la Banque Populaire Côte d’Azur concerne la sortie du bilan des créances cédées, qui sont remplacées par les titres souscrits :

– au 31 décembre 2014, 438 642 400 euros de créances sont sorties du bilan, pour être remplacées par 438 642 100 euros de titres d’investissements (dont 388 200 000 euros d’obligations séniores et 50 442 100 euros d’obligations subordonnées), et 300 euros de part résiduelle, comptabilisée en titres de placement à revenu fixe ;

– le résultat dégagé sur les créances est remplacé par du résultat sur titres.

La cession a été réalisée pour un prix égal au capital restant dû augmenté des intérêts courus non échus. Les coûts et produits restant à amortir sur les crédits cédés ont donc affecté immédiatement le résultat, à hauteur de 671 770 euros.

La position de taux de la Banque Populaire Côte d’Azur n’a pas été modifiée de façon significative (indexation des titres comparable à celle des crédits, et surplus d’intérêts encaissés via les revenus de la part résiduelle). Cette opération a donc été sans conséquence sur les opérations de macrocouverture.

 

d. Événements postérieurs à la clôture. — Néant.

 

2.2.2. Principes et méthodes comptables :

 

a. Méthodes d’évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Côte d’Azur sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE, et par anticipation, dans le respect du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

b. Changements de méthodes comptables. — Depuis le 1er janvier 2014, la Banque Populaire Côte d’Azur applique les dispositions de la recommandation de l’Autorité des normes comptables n° 2013-02 du 7 novembre 2013 relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires qui permettent de se rapprocher en partie seulement des dispositions de la norme IAS 19 révisée telle qu’adoptée par l’Union Européenne en juin 2012 applicables à compter du 1er janvier 2013 (méthode 2). Ainsi, la méthodologie du « corridor » est maintenue pour les écarts actuariels et l’effet du plafonnement d’actifs est enregistré en résultat

Comme sous IAS 19 révisée, le coût des services passés est enregistré immédiatement et le produit attendu des placements est déterminé en utilisant le taux d’actualisation de la dette actuarielle.

L’effet du changement de méthode sur les capitaux propres (report à nouveau) au 1er janvier 2014 est une réduction de 2 333 milliers d’euros concernant les écarts actuariels accumulés à la date d’ouverture de l’exercice.

 

c. Principes comptables et méthodes d’évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— continuité de l’exploitation ;

— permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— indépendance des exercices ;

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

— Opérations en devises : Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC).

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

 

— Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n°2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L’identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’ANC notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Le principe de contagion est appliqué : la classification en créances douteuses d’un concours entraîne le transfert vers les rubriques « Encours Douteux » de l’intégralité des engagements à l’encontre d’un même client.

Les créances douteuses font l’objet d’une dépréciation comptabilisée en déduction de l’actif ; chaque dossier est traité individuellement. Les dépréciations sont déterminées au vu de la situation de chaque client en tenant compte des garanties dont la Banque est amenée à bénéficier.

Les principes énoncés par le règlement CRC 2002-03 sont appliqués et entraînent périodiquement la révision du statut de chaque dossier douteux. Lors de cette révision périodique, au moins annuelle, le passage à douteux compromis est réalisé au vu de la situation du dossier.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation.

Le passage en pertes définitives est effectué lors de la constatation de la situation d’insolvabilité irréversible du débiteur. Ce constat est étayé par un document d’une source externe à la Banque (PV de carence d’huissier, certificat d’irrécouvrabilité, enquête effectuée par un professionnel).

Dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions du règlement CRC 2005-03, l’actualisation des flux futurs à recevoir sur les dossiers douteux est réalisée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

Les dotations aux dépréciations, nettes de reprises, les créances passées en perte sur l’exercice, nettes des récupérations sur créances amorties, et la variation de l’année de l’actualisation des flux futurs à recevoir, constituent le coût du risque sur opérations de crédit au compte de résultat.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’ANC complété par l'instruction n° 94-06 de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR).

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

Pour les petits dossiers douteux de moins de 15 milliers d’euros d’encours de crédits une provision forfaitaire de 30% de l’ensemble des engagements de la catégorie est constituée en permanence dans les livres de la Banque. Cette provision est non déductible fiscalement.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque ».

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

Opérations de crédit-bail et de location simple. — L‘avis du Comité d’Urgence du CNC 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. En effet, pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien/remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. Les actifs concernés sont amortis suivant la durée normale d’utilisation des biens.

En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire/dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations.

En application du règlement n° 2014-07 de l’ANC, les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné.

Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement n° 2014-07 de l’ANC.

La prééminence de la réalité économique sur l’apparence de la présentation comptable et juridique conduit à déterminer une valeur financière de ces biens, appelée encours financier, correspondant à la valeur actualisée des loyers à recevoir.

Globalement, l’écart entre cet encours financier et la valeur nette comptable des biens loués représente la composante la plus importante de la « Réserve Latente », véritable réserve financière qui est déclarée à l’Autorité de Contrôle Prudentiel.

 

Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations.

 

Titres de transaction. — Néant.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d’acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l’objet d’une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’ANC sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Les titres d’investissements sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Ces titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu’ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d’acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L’écart entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l’objet d’une dépréciation s’il existe une forte probabilité que l’établissement ne conserve pas les titres jusqu’à l’échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’ANC peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — Néant.

 

Titres de participation, parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention.

Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’ANC reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

A noter que le Conseil National de la Comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « Les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n° 90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’ANC.

Le règlement n° 2008-17 du CRC (remplacé par le règlement n°2014-07 de l’ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008 ».

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si, au jour, du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites au bilan pour leur coût d’acquisition. Ces immobilisations sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum de 1 an.

Les éléments de fonds de commerce rachetés à d’autres banques sont amortis sur une durée de 5 ans.

Les droits au bail sont amortis de façon linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

10 - 25 ans

Fondations / ossatures

25 - 50 ans

Ravalement

10-20 ans

Équipements techniques

10 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liées ou non liées à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code Monétaire et Financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06.

Les provisions comprennent principalement les provisions sur engagements sociaux, les provisions sur litiges, les provisions pour impôts, les provisions pour passif social et la provision Epargne Logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation 2013-R-02 de l’ANC. Ils sont classés en 4 catégories :

 

Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payées dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie.

 

Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 2014-07 de l’ANC.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— microcouverture (couverture affectée),

— macrocouverture (gestion globale de bilan).

Les montants perçus ou payés sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits sur instruments utilisés en couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

D’une façon générale, les soultes constatées lors de la résiliation ou de l'assignation de contrats d’échange de taux sont comptabilisées immédiatement en compte de résultat. Dans certains cas, elles peuvent être amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert.

Pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes de résiliation ou d'assignation sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

 

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé.

 

Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

Revenus des titres à revenu variable. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenus variable ».

Les revenus d’obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l’exercice. Il en est de même pour les titres super subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de Fonds propres prudentiels « Tier 1 ». Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

Impôt sur les bénéfices. — Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2009 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

L’établissement a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’aux provisions pour impôts futurs et redressements fiscaux.

 

2.2.3. Informations sur le bilan. — Sauf information contraire, les notes explicatives

sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’ANC sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

Note 1. – Opérations interbancaires.

 

Actif (En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires

106 873

64 901

Comptes et prêts au jour le jour

122 000

0

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

0

0

Valeurs non imputées

341

213

Créances à vue

229 214

65 114

Comptes et prêts à terme

514 330

534 323

Prêts subordonnés et participatifs

4 874

4 874

Valeurs et titres reçus en pension à terme

0

0

Créances à terme

519 204

539 197

Créances rattachées (1)

6 150

7 121

Créances douteuses

0

0

Dont créances douteuses compromises

0

0

Dépréciations des créances interbancaires

0

0

Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

0

0

Total

754 568

611 431

(1) DT CR RATT à terme

2 380

3 421

 

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 237 millions d'euros au 31 décembre 2014.

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 233 millions d'euros à vue et 279 millions d'euros à terme.

 

Passif (En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires créditeurs

54 591

42 231

Comptes et emprunts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

0

0

Autres sommes dues

51

87

Dettes rattachées à vue

0

0

Dettes à vue

54 642

42 319

Comptes et emprunts à terme

767 936

614 771

Valeurs et titres donnés en pension à terme

18 111

160 363

Dettes rattachées à terme

8 841

7 464

Dettes à terme

794 887

782 598

Total

849 530

824 917

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 54 millions d'euros à vue et 750 millions d'euros à terme.

 

Note 2. – Opérations avec la clientèle.

 

— Créances sur la clientèle :

 

Actif (En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires débiteurs

128 941

138 777

Créances commerciales

18 509

18 724

Autres concours à la clientèle

3 444 271

4 036 900

Crédits à l'exportation

2 928

2 596

Crédits de trésorerie et de consommation

259 580

269 757

Crédits à l'équipement

1 010 544

1 082 396

Crédits à l'habitat

2 158 350

2 670 943

Autres crédits à la clientèle

9 070

8 282

Valeurs et titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

 

 

Autres

3 799

2 926

Créances rattachées

6 406

7 600

Créances douteuses

249 704

255 043

Dépréciations des créances sur la clientèle

-111 497

-114 725

Total

3 736 333

4 342 319

 

Sur l’ensemble des dossiers douteux compromis initiés au cours de l’exercice 2014, les particuliers représentent 10.38%, les entrepreneurs individuels 19.20 %, et les sociétés 70.42 %.

Le montant total des dépréciations inscrites en diminution d’actif est de 111 millions d’euros, pour un total d’encours douteux de 250 millions d’euros, soit un taux de couverture de 45%. Sur l’exercice, les dotations aux dépréciations des créances douteuses clients se sont élevées à 33 millions d’euros tandis que les reprises sur dépréciations pour cette même catégorie se sont élevées à 36 millions d’euros dont 25 millions devenues disponibles.

Parmi ces reprises, un montant de 1,7 million d'euros concerne la dépréciation sur les crédits Lombard, qui se trouve ainsi ramenée à 0,3 million. Cette dépréciation de 2 millions d'euros au 31/12/2013, est constituée pour constater le risque client de non-remboursement de ces prêts. L'encours de ces crédits, distribués uniquement par la succursale de Monaco, d'un montant de 99 millions d'euros au 31/12/2014, est garanti par des actifs en couverture. La dégradation des marchés en 2011 avait entraîné la baisse de valeur d'une partie de ces actifs. Au niveau de chaque client, le montant du crédit est comparé à la valeur des actifs. Si le montant en couverture est inférieur à l'encours du crédit, ce dernier est déclassé en douteux et l'insuffisance de couverture est provisionnée. Au 31/12/2014, 8 millions d'euros de crédits Lombard sont classés en douteux contre 18 millions d’euros au 31/12/2013.

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif (En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

En milliers d'euros

 

 

Comptes d'épargne à régime spécial

1 509 201

1 500 564

Livret A

312 151

316 397

PEL / CEL

388 506

366 607

Autres comptes d'épargne à régime spécial

808 545

817 560

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

2 195 337

2 152 436

Dépôts de garantie

6 985

7 359

Autres sommes dues

11 678

11 713

Dettes rattachées

29 245

27 426

Total

3 752 446

3 699 499

 

(1) Détail autres comptes et emprunts auprès de la clientèle

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 552 334

////

1 552 334

1 481 354

////

1 481 354

Emprunts auprès de la clientèle financière

 

0

0

 

87 869

87 869

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

0

 

 

0

Autres comptes et emprunts

 

643 003

643 003

 

583 214

583 214

Total

1 552 334

643 003

2 195 337

1 481 354

671 082

2 152 436

 

Opérations avec la clientèle - Répartition des encours de crédit par agents économiques :

 

(En milliers d'Euros)

Créances saines Brutes

Créances douteuses et douteuses compromises nettes de dépréciation

Sociétés non financières

1 406 943 319

81 957 246

Entrepreneurs individuels

279 970 639

16 608 758

Particuliers

1 681 644 695

35 965 565

Administrations privées

 

 

Administrations publiques et sécurité sociale

2 713 207

 

Autres

87 708 930

3 674 598

Total au 31 décembre 2014

3 458 980 790

138 206 167

Total au 31 décembre 2013

4 052 697 879

140 317 982

 

Note 3. – Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable.

 

Le tableau suivant donne le détail du portefeuille titres :

Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenus fixes et variables :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

0

628 785

628 785

 

0

190 440

190 440

Valeurs brutes

///

 

626 863

626 863

///

 

188 281

188 281

Créances rattachées

///

 

1 922

1 922

///

 

2 159

2 159

Dépréciations

///

 

 

0

///

 

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

7 046

134 237

141 283

 

20 412

173 918

194 330

Valeurs brutes

///

5 811

133 307

139 119

///

31 721

173 307

205 028

Créances rattachées

///

2 062

1 087

3 149

///

341

971

1 312

Dépréciations

///

-828

-157

-985

///

-11 650

-361

-12 011

Actions et autres titres à revenu variable

 

0

///

0

 

4 283

///

4 283

Montants bruts

///

30

///

30

///

4 892

///

4 892

Créances rattachées

///

 

///

0

///

 

///

0

Dépréciations

///

-30

///

-30

///

-609

///

-609

Total

0

7 046

763 022

770 068

0

24 695

364 357

389 053

 

Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 576 millions d’euros.

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 803 millions d’euros.

Le tableau suivant donne le détail des effets publics, obligations et autres titres à revenus fixes :

 

Effet publics, obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

///

///

///

0

///

///

///

0

Titres non cotés

///

4 984

183 592

188 576

///

9 580

271 227

280 807

Titres prêtés

///

0

576 421

576 421

///

10 491

90 000

100 491

Titres empruntés

///

///

///

0

///

///

///

0

Créances douteuses

///

///

///

0

///

///

///

0

Créances rattachées

///

2 062

3 009

5 071

///

341

3 130

3 471

Total

///

7 046

763 022

770 068

///

20 412

364 357

384 769

Dont titres subordonnés

 

0

0

0

 

 

 

0

 

Parmi les effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 858 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 12 258 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

Il n’y a pas de plus-values latentes sur les titres de placement au 31 décembre 2014 à l’identique de 2013.

Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 42 526 milliers d’euros au 31 décembre 2014. Au 31 décembre 2013, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 32 532 milliers d’euros.

Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 68 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 843 milliers d’euros au 31 décembre 2013. Par ailleurs, le montant des dépréciations des titres d’investissement au titre du risque de contrepartie s’élève à 157 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 361 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 188 221 milliers d'euros au 31 décembre 2014 contre 123 281 milliers d’euros en 2013.

Le tableau suivant donne le détail des actions et autres titres à revenus variables :

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

0

0

0

 

4 283

0

4 283

Titres non cotés

 

0

0

0

 

0

0

0

Créances rattachées

 

 

 

0

 

 

 

0

Total

0

0

0

0

0

4 283

0

4 283

 

Les titres cotés comptent 30 milliers d’euros d’OPCVM intégralement provisionnés au 31 décembre 2014 (contre 4 283 milliers d’euros au 31 décembre 2013).

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 30 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 609 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

Il n’y a pas de plus-values latentes sur les titres de placement au 31 décembre 2014 à l’identique de 2013.

Nous n’avons pas de plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille (TAP).

 

Évolution des titres d'investissement

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2014

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décotes / surcotes

Transferts

Autres variations

31/12/2014

Effets publics

190 440

438 345

 

 

 

 

 

 

628 785

Obligations et autres titres à revenu fixe

173 917

 

 

-40 000

 

 

 

319

134 237

Total

364 357

438 345

0

-40 000

0

0

0

319

763 022

 

Les titres de créances négociables s’élèvent à 91 307 milliers d’euros et les obligations à 42 000 milliers d’euros.

 

Reclassement d’actifs. — L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif sur 2014.

 

Note 4. – Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme.

 

Évolution des titres de participation et assimilés :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2013

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2014

Participations et autres titres détenus à long terme

193 728

0

-680

0

0

193 048

Parts dans les entreprises liées

5 488

0

0

0

0

5 488

Valeurs brutes

199 215

0

-680

0

0

198 535

Participations et autres titres à long terme

-516

0

267

 

 

-249

Parts dans les entreprises liées

0

-114

0

 

 

-114

Dépréciations

-516

-114

268

 

 

-362

Total

198 699

-114

-412

0

0

198 173

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à

724 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 1 061 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

 

Autres Titres Détenus à Long Terme. — Les autres titres détenus à long terme incluent les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts pour 1 216 milliers d’euros au 31 décembre 2014, à l’identique de 2013.

Le tableau ci-dessous détaille les filiales, participations et parts dans les entreprises liées de la Banque :

 

Montants en milliers d'euros

au 31/12/2014

Relevé nominatif des parts dans les entreprises liées, titres de participation et de l'activité de portefeuille

Capital social

% détenu

Valeur

Compte courant

Dépréciation

VNC au 31/12/14

VNC au 31/12/13

Parts dans les entreprises liées

 

 

5 488

0

114

5 374

5 488

SAS Foncière Victor Hugo

4 726

100 %

4 726

0

0

4 726

4 726

SA Ste Méditerranéenne d'Investissement

763

100 %

763

0

114

648

762

Titres de participation

 

 

190 946

1 036

248

191 734

191 995

Titres de participation d'établissement de crédit

 

 

178 107

0

0

178 107

178 107

SOCAMI C.A

66

14,01 %

9

0

0

9

9

SOCAMA CA

1 127

7,37 %

83

0

0

83

83

BPCE

155 742

1,25 %

177 996

0

0

177 996

177 996

IADPER

3 739

0,13 %

5

0

0

5

5

IDES

47 163

0,03 %

13

0

0

13

13

Titres de participation dans les sociétés civiles

 

 

 

 

 

 

 

Immobilières de promotion et de gestion

 

 

7

884

167

724

1 061

Autres titres de participation

 

 

12 833

151

81

12 903

12 828

PARLONIAM

13 880

0,26 %

37

0

0

37

37

SOPHIA EURO LAB

3 328

1,10 %

37

0

0

37

37

SEMIVAL VALLAU

1 174

2,86 %

34

0

0

34

34

BP CREATION

8 328

3,11 %

259

0

0

259

259

IBP

64 772

3,86 %

2 499

71

0

2 570

2 499

BP DEV

456 117

2,02 %

9 204

0

0

9 204

9 204

LBO EUROPA

0

6,16 %

357

80

0

437

432

FCPR FONDS ENTREPRENEURIAL 06

0

17,96%

300

0

0

300

300

Diverses autres participations inférieures à 15 milliers d'euros

///

///

107

0

81

26

27

Total

 

 

196 434

1 036

362

197 108

197 483

 

Titres de participation (hors parts dans les entreprises liées). — Ce poste enregistre 192 millions d’euros nets de dépréciations; l’encours principal est constitué par notre participation au capital de BPCE pour 177 996 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

 

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE SA et les charges de structure de l’organe central.

Au 31 décembre 2014, la valorisation s’élève à 217 058 milliers d’euros pour les titres BPCE.

 

Parts dans les entreprises liées. — Elles s’élèvent à 5,4 millions d’euros. Cet encours est constitué :

— pour 4,7 millions d’euros par la SASU Foncière Victor Hugo qui gère une partie du patrimoine immobilier hors exploitation de la Banque Populaire Côte d’Azur,

— pour 0,6 million d’euros par la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement.

 

Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Établissements de crédit

Autres entreprises

Total

Total

Créances

0

7 107

7 107

7 595

Dont subordonnées

0

0

0

0

Dettes

0

0

0

0

Dont subordonnées

0

0

0

0

Engagements de financement

0

0

0

0

Engagements de garantie

0

110

110

1 768

Autres engagements donnés

0

0

0

0

Engagements donnés

0

110

110

1 768

Engagements de financement

0

0

0

0

Engagements de garantie

0

0

0

0

Autres engagements reçus

0

0

0

0

Engagements reçus

0

0

0

0

 

Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable

Il n'y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée.

 

Note 5. – Opérations de crédit-bail et location simple.

 

La Banque exerce en direct une activité de crédit-bail mobilier et de location avec option d’achat.

Ce poste représente les valeurs nettes d’acquisition des biens donnés en location avec option d’achat.

En fin d’exercice, pour les biens loués amortissables fiscalement en dégressif, dans le cadre des règles de la comptabilité française, il est possible de faire varier la dotation aux amortissements, dans une fourchette légale :

— la dotation linéaire est le montant minimum à comptabiliser

— la dotation dégressive est le montant maximum

Au 31 Décembre 2014, la Réserve Latente s’élève à 33 822 milliers d’euros bruts, soit 20 970 milliers d’euros nets d’impôt contre 32 874 milliers d’euros bruts et 21 010 milliers d’euros nets d’impôts au 31 Décembre 2013.

 

Opérations de crédit-bail et locations simples :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

VNC des biens loués

92

228 636

11 079

239 807

92

312 395

8 266

320 752

Biens temporairement non loués

 

16 346

 

16 346

 

35 065

 

35 065

Encours douteux

 

3 917

24

3 941

 

6 165

24

6 189

Dépréciation

 

-3 750

-20

-3 770

 

-5 874

-20

-5 894

Créances rattachées

 

 

 

0

 

 

 

0

Total

92

245 150

11 083

256 325

92

347 751

8 270

356 113

 

Note 6. – Immobilisations incorporelles et corporelles et amortissements.

 

Les durées d’amortissement des composants sont les suivantes :

— 10 ans pour les façades destructibles,

— 25 ans pour la fondation-ossature,

— 25 ans pour la couverture-étanchéité,

— 10 ans pour les équipements techniques,

— 10 ans pour les agencements intérieurs.

Les biens mobiliers ordinaires ne font pas l’objet de l’approche par composants ; ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

— 1 an pour les logiciels,

— 10 ans pour le mobilier,

— 5 ans pour le matériel de bureau,

— 3 ans pour le matériel informatique,

— 5 ans pour les véhicules.

Concernant le droit au bail, la Banque Populaire Côte d’Azur continue à l’amortir dans ses comptes sociaux selon la durée de vie résiduelle du bail lorsque la Banque est locataire, et sur la durée résiduelle de l’immeuble sous-jacent lorsque la Banque est propriétaire.

Les principaux mouvements de l’exercice 2014 sont présentés dans les tableaux ci-dessous :

 

Immobilisations :

 

Immobilisations incorporelles

(En milliers d'Euros)

01/01/2014

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2014

Valeurs brutes

39 851

1 373

0

0

41 224

Droits au bail et fonds commerciaux

15 560

1 292

0

 

16 852

Logiciels

2 616

81

0

 

2 697

Autres

21 675

0

0

 

21 675

Amortissements et dépréciations

24 350

342

0

0

24 692

Droits au bail et fonds commerciaux

14 320

249

 

 

14 569

Logiciels

2 567

93

0

 

2 660

Autres

7 463

0

0

 

7 463

Total valeurs nettes

15 501

1 031

0

0

16 532

 

 

Immobilisations corporelles

en milliers d'euros

01/01/2014

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2014

Valeurs brutes

121 797

5 814

-1 553

0

126 058

Immobilisations corporelles d'exploitation

117 645

5 777

-1 168

0

122 254

Terrains

5 770

0

0

0

5 770

Constructions

79 085

3 958

-1 028

-39

81 976

Autres

32 790

1 819

-140

39

34 508

Immobilisations hors exploitation

4 152

37

-385

0

3 804

Amortissements et dépréciations

89 038

5 495

-1 428

0

93 105

Immobilisations corporelles d'exploitation

86 854

5 422

-1 120

0

91 156

Terrains

2 704

 

0

 

2 704

Constructions

55 933

3 478

-1 035

0

58 376

Autres

28 217

1 944

-85

 

30 076

Immobilisations hors exploitation

2 184

73

-308

0

1 949

Total valeurs nettes

32 759

319

-125

0

32 952

 

Note 7. – Dettes représentées par un titre.

 

Dettes représentées par un titre

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Bons de caisse et bons d'épargne

1 239

1 738

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

342 022

611 355

Emprunts obligataires

 

0

Autres dettes représentées par un titre

296 808

297 209

Dettes rattachées

8 167

11 243

Total

648 236

921 545

 

Les primes de remboursement restant à amortir s’élèvent à 2 408 milliers d'euros.

Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre.

 

Note 8. – Autres actifs et autres passifs et Comptes de Régularisation.

 

Autres actifs et autres passifs

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

2 006

0

1 507

0

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

1 115

 

1 558

 

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

////

80

////

273

Créances et dettes sociales et fiscales

29 013

25 082

43 055

32 390

Dépôts de garantie reçus et versés

0

0

2 886

17 020

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

37 404

23 812

21 915

4 031

Total

69 538

48 974

70 922

53 713

 

Note 9. – Comptes de régularisation.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

938

929

85

84

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

0

0

0

0

Primes et frais d'émission

0

0

0

0

Charges et produits constatés d'avance

865

65 558

316

85 872

Produits à recevoir/Charges à payer (1)

7 527

15 007

7 932

16 454

Valeurs à l'encaissement

58 874

61 394

30 781

33 192

Autres (2)

29 659

16 550

17 250

6 959

Total

97 864

159 438

56 365

142 562

(1) Parmi les charges à payer figurent principalement 3 925 milliers d’euros de charges sur swaps et 5 071 milliers d’euros de charges de personnel. Parmi les produits à recevoir figurent principalement 4 260 milliers d’euros de produits sur swaps, 2 345 milliers d’euros de commissions diverses et 922 milliers d’euros de remboursement d’assurance.

(2) Le solde net des « autres comptes de régularisation » pour environ 13 109 milliers d’euros est principalement constitué du montant des primes PEL à verser (2 115 milliers d’euros) et de sommes en attente d’affectation pour le reste.

 

Note 10. – Provisions.

 

Le tableau ci-dessous récapitule l’ensemble des provisions inscrites au bilan, y compris les provisions pour dépréciation des actifs, ainsi que les mouvements intervenus dans l’exercice.

 

Nature des provisions

(En milliers d'Euros)

Montant

Au début de

l'exercice

Dotations

De l'exercice

Reprises

De l'exercice

IAS 19 r

Montant a

la fin de

l'exercice

Provisions réglementées :

 

 

 

 

 

Provision pour investissement

1 187

0

0

 

1 187

Provisions risques et charges :

 

 

 

 

 

Provisions pour litiges

2 064

372

521

 

1 915

Provisions garanties données clients

2 741

729

595

 

2 875

Provisions pour impôts

7 144

15

1 797

 

5 362

Autres provisions pour risques et charges :

99 584

3 909

5 950

2 335

99 878

Provisions pour passifs sociaux

21 332

1 038

4 988

2 335

19 717

Provision collective PEL/CEL

3 729

244

0

 

3 972

Provision décote PEL/CEL

0

0

0

 

0

FCG à rembourser

0

0

0

 

0

Provision collective

10 955

1 862

0

 

12 817

Provision sectorielle

2 662

0

257

 

2 404

Autres provisions

3 853

765

705

 

3 914

F.R.S.

16 859

0

0

 

16 859

F.R.B.G.

40 193

0

0

 

40 193

Provisions pour dépréciation :

 

 

 

 

 

Sur immobilisations incorporelles

7 463

0

0

 

7 463

Sur immobilisations corporelles

17 330

671

8 853

 

9 148

Sur titres de participation

515

114

267

 

362

Sur stocks et en cours

0

664

0

 

664

Sur autres immobilisations financières (Clientèle)

120 702

34 141

39 492

 

115 351

Autres provisions pour dépréciation

12 620

0

11 605

 

1 015

 

Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire est limité au versement des cotisations.

 

Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme. — Les engagements de la Banque Populaire concernent les régimes suivants :

— Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993.

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des Normes Comptables.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagts

31/12/2014

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagts

31/12/2013

Valeur actualisée des engagements financés (A)

28 834

11 841

4 513

45 188

24 512

9 105

3 507

37 123

Juste valeur des actifs du régime (B)

-12 536

-7 929

 

-20 465

-7 385

-7 781

 

-15 167

Juste valeur des droits à remboursement (C)

 

 

 

0

 

 

 

0

Valeur actualisée des engagements non financés (D)

 

 

 

0

 

 

 

0

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

-3 949

-2 588

 

-6 538

-2 670

337

 

-2 333

Autres

 

1 291

 

1 291

-1

1 291

 

1 290

Solde net au bilan (A) - (B) - C) + (D) - (E)

12 349

2 614

4 513

19 476

14 455

2 952

3 507

20 914

 

Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagts

Total

Coût des services rendus de la période

0

458

212

670

 

503

218

722

Coût financier

717

263

96

1 076

783

281

94

1 158

Rendement attendu des actifs de couverture

-250

-220

 

-470

-306

-179

 

-485

Rendement attendu des droits à rembt

 

 

 

0

 

 

 

0

Ecarts actuariels : amortist de l'exercice

-4 329

0

892

-3 437

-930

0

-91

-1 021

Coût des services passés

 

 

 

0

 

50

 

50

Autres

-915

-531

-194

-1 640

239

-695

-219

-675

Total

-4 777

-30

1 006

-3 801

-214

-40

2

-252

 

Au 31 décembre 2014, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 56,18 % en obligations, 39,06 % en actions et 4,76 % en actifs monétaires.

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2014 sont les suivantes :

— Pour le complément de pension bancaire CARBP, le taux d’actualisation retenu est de 1,57 % et le rendement attendu des actifs de 2,98 % ;

— Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 1,55 % et le taux de rendement attendu de 2,87 % ;

— Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 0,47 %.

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TGH05-TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ;

— TGH TGF 05 pour CGPCE et CARBP.

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate Composite AA+ ».

 

Provisions épargne-logement :

— Encours de dépôts collectés :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

175 345

114 666

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

98 088

126 625

Ancienneté de plus de 10 ans

81 618

93 576

Encours collectés au titre des plans épargne logement

355 052

334 867

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

31 030

32 918

Total

386 081

367 785

 

— Encours de crédits octroyés :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Encours de crédits octroyés* au titre des plans épargne logement

348

464

Au titre des comptes épargne logement

1 716

2 080

Total

2 064

2 544

 

Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2013

Dotations / reprises nettes

31/12/2014

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

995

111

1 106

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

0

62

62

Ancienneté de plus de 10 ans

2 213

52

2 265

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

3 208

224

3 432

Provisions constituées au titre des comptes Epargne Logement

521

20

541

Provisions constituées au titre des crédits PEL

0

0

0

Provisions constituées au titre des crédits CEL

0

0

0

Provisions constituées au titre des crédits Epargne Logement

0

0

0

Total

3 729

244

3 973

 

Note 11. – Dettes subordonnées.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dettes subordonnées à durée déterminée

40 000

40 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée (*)

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

0

0

Dettes rattachées

17

23

Total

40 017

40 023

 

Note 12 : Fonds pour Risques Bancaires Généraux

 

Au cours de l’exercice 2014, l’encours global des Fonds pour Risques Bancaires Généraux n’a pas évolué : 57 millions d’euros.

Au 31 décembre 2014, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 12,2 millions d'euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire, 4,7 millions d’euros affectés au Fonds de Garantie Mutuelle.

.

Note 13. – Capitaux propres.

 

Le capital social de la Banque Populaire Côte d’Azur s’élève à 187 260 milliers d’euros. Il est composé de 11 015 298 parts sociales de 17 euros détenues par les sociétaires.

 

(En milliers d'Euros)

2014

2013

Affectation résultat 2013

Résultat de l'exercice

Changement de méthode

Dotations (+)

Reprises (-)

Affectation

Dividendes

Capital et éléments assimilés

 

 

 

 

 

 

 

Capital social

187 260

183 500

 

 

 

 

 

Réserves et assimilées

 

 

 

 

 

 

 

Réserves légales

13 399

12 330

1 069

 

 

 

 

Réserves statutaires

145 277

129 450

15 827

 

 

 

 

Réserves de réévaluation

0

0

 

 

 

 

 

Autres réserves réglementées

357

357

 

 

 

 

 

Report à nouveau

-2 344

14

-14

4 500

 

0

 

Résultat de l'exercice

25 062

21 382

-21 382

 

25 062

 

 

Provisions réglementées

1 187

1 187

 

 

 

 

 

Total

370 198

348 220

-4 500

4 500

25 062

0

0

FRBG

57 053

57 053

 

 

 

 

0

FRBG Banque

40 193

40 335

 

 

 

 

-142

Adossement fds garantie mutuel

4 672

4 487

 

 

 

 

185

Adossement fonds réseau BP

12 187

12 231

 

 

 

 

-44

Fonds de Solidarité Régional

0

0

 

 

 

 

0

 

Note 14 : Durée résiduelle des emplois et ressources

 

Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'Euros)

Moins d'1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de5 ans

Indéterminé

31/12/2014

Total des emplois

606 305

399 550

378 509

2 025 446

2 107 483

0

5 517 293

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

0

Créances sur les établissements de crédit

272 501

308 041

4 802

114 970

54 254

 

754 568

Opérations avec la clientèle

321 888

64 640

277 667

1 343 534

1 728 604

 

3 736 333

Obligations et autres titres à revenu fixe

5 070

14 998

45 964

395 620

308 415

 

770 067

Opérations de crédit-bail et de locations simples

6 846

11 870

50 076

171 322

16 210

 

256 324

Total des ressources

1 859 583

117 008

270 311

1 261 423

637 797

1 144 107

5 290 229

Dettes envers les établissements de crédit

95 128

52 906

32 479

319 840

349 176

 

849 530

Opérations avec la clientèle

1 753 668

55 252

125 333

599 056

75 030

1 144 107

3 752 446

Dettes représentées par un titre

10 787

8 850

84 487

330 522

213 590

 

648 236

Dettes subordonnées

 

 

28 012

12 005

 

 

40 017

 

2.2.4. Informations sur le hors bilan et opérations assimilées :

 

Note 15. – Engagements reçus et donnés.

 

Au 31.12.2014, la Banque Populaire Côte d’Azur a reçu 959 millions d’euros d’engagements de garantie, qui se répartissent notamment entre les Sociétés de Caution Mutuelle à hauteur de 136 millions d’euros, la CASDEN à hauteur de 41 millions d’euros, et le Crédit Logement pour 696 millions d’euros.

Les engagements de financement donnés en faveur de notre clientèle s’élèvent à 150 millions d’euros, et les engagements de garantie donnés en faveur de notre clientèle à 120 millions d’euros. Ceux-ci sont notamment constitués de cautions immobilières pour 41 millions d’euros, et de garanties de remboursement de crédits pour 44 millions d’euros.

Au titre des autres engagements, au 31 décembre 2014, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 48 697 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 76 303 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 58 658 milliers d’euros de créances mobilisées dans la cadre de l’élargissement des critères de refinancement auprès de la Banque Centrale Européenne (EBCE) contre 32 806 milliers d’euros au 31 décembre 213,

— 29 467 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 30 671 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 380 310 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de Refinancement Hypothécaire contre 372 715 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 604 779 milliers d’euros de créances ont été nanties au profit de BPCE SFH (Société de Financement de l’Habitat) contre 436 022 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 25 476 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 15 743 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

Par ailleurs, la Banque Populaire n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie.

Les autres encours hors bilan concernent principalement nos opérations de couverture et de transactions utilisant les produits dérivés (Swaps, Caps). Ces opérations sont détaillées dans la note 16.

 

Note 16. – Opérations sur instruments financiers à terme.

 

Opérations fermes. — Ces opérations de contrats d’échange de taux d’intérêt (swaps), affectées soit en macrocouverture du risque de taux global, soit en microcouverture, représentent, à la date de clôture, un encours de

745 825 milliers d’euros:

— dont contrats d’échange de taux micro: 505 825 milliers d’euros

— dont contrats d’échange de taux macro: 240 000 milliers d’euros.

La valorisation nette des swaps de microcouverture s’établit à -17 millions d’euros. La valorisation nette des swaps de macrocouverture est de -5 millions d’euros. Ces montants de valorisation, calculés hors coupons courus, correspondent aux sommes qui seraient déboursées (ou éventuellement perçues dans le cas d’une valorisation positive) si l’ensemble des positions étaient liquidées à la date de valorisation.

Pour ces opérations, lorsqu’aucune cotation n’est accessible, la valorisation est effectuée par rapprochement avec les indications de la contrepartie.

 

Opérations conditionnelles. — L’encours d’opérations conditionnelles de couverture s’élève à 58 000 milliers d’euros, constitué par des contrats d’assurance de taux d’intérêt (caps) pour la totalité.

La valorisation nette de ces opérations s’établit à un montant positif de 43 milliers d’euros. Ce montant représente le coût de la couverture de l’option sous-jacente existant dans le crédit à taux plafond accordé au client.

 

Les tableaux ci-dessous présentent le montant notionnel des contrats, leur valorisation, ainsi que leur ventilation par durée résiduelle :

 

Nature de l'opération

(En milliers d'Euros)

Contrats sur taux

Contrats sur change et sur actions

Valorisation nette

Operations de gré a gré

 

 

 

Opérations fermes de couverture

745 825

 

 

Dont contrats d'échange de taux micro

505 825

 

-16 606

Dont contrats d'échange de taux macro

240 000

 

-5 019

Dont forwards

 

 

 

Opérations conditionnelles de couverture

58 000

 

43

Opérations du portefeuille de négociation

0

 

0

Autres opérations conditionnelles

0

 

0

 

 

Nature de l'opération

(En milliers d'Euros)

Un an et moins

Plus d'un an a cinq ans inclus

Plus de cinq ans

Operations de gré a gré

 

 

 

Contrats de taux d'intérêts

170 000

259 200

374 625

Contrats sur change

 

 

 

Contrats sur actions

 

 

 

Autres contrats

 

 

 

 

Note 17. – Opérations en devises.

 

L’exposition au risque de change est limitée, toute opération significative faisant l’objet d’une couverture systématique.

 

2.2.5. Informations sur le compte de résultat :

 

Note 18. – Intérêts, produits et charges assimilés.

 

Intérêts, produits et charges assimilés

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

21 258

-25 881

-4 623

20 071

-23 444

-3 373

Opérations avec la clientèle

147 775

-42 916

104 858

161 807

-45 639

116 168

Obligations et autres titres à revenu fixe

24 029

-29 439

-5 409

15 927

-32 062

-16 134

Autres

0

0

0

0

0

0

Total

193 062

-98 236

94 826

197 806

-101 146

96 660

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations.

Une dotation aux provisions épargne logement a été réalisée sur 2014 pour un montant de 244 milliers d’euros. Il avait été constaté une reprise de provision de 393 milliers d’euros pour l’exercice 2013.

 

Note 19. – Produits et charges sur opérations de crédit-bail et location simple.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de crédit-bail et location financière

123 697

-114 600

9 097

165 268

-150 190

15 078

Loyers

114 704

 

114 704

150 536

0

150 536

Résultats de cession

6 159

-5 668

491

7 105

-9 664

-2 558

Dépréciation

1 285

0

1 285

4 353

0

4 353

Amortissement

 

-104 109

-104 109

0

-135 076

-135 076

Autres produits et charges

1 549

-4 823

-3 274

3 273

-5 450

-2 177

Opérations de location simple

4 048

-4 458

-410

4 276

-4 113

163

Loyers

3 360

0

3 360

3 113

0

3 113

Résultats de cession

669

-104

566

1 074

-227

847

Dépréciation

0

0

0

0

0

0

Amortissement

0

-4 250

-4 250

0

-3 800

-3 800

Autres produits et charges

19

-104

-86

89

-85

4

Total

127 745

-119 058

8 687

169 544

-154 303

15 241

 

Note 20. – Revenus des titres à revenu variable.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

Participations et autres titres détenus à long terme

4 943

2 627

Parts dans les entreprises liées

0

0

Total

4 943

2 627

 

Le montant de dividendes reçus sur participations et parts dans les entreprises liées s’élève à 4 943 milliers d’euros au 31.12.2014.

 

Note 21. – Commissions.

 

Le tableau ci-dessous présente les principales commissions de la Banque :

 

Commissions

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaires

169

0

169

230

0

230

Opérations avec la clientèle

30 667

-21

30 646

33 595

-18

33 577

Opérations sur titres

3 171

-2

3 168

2 985

0

2 985

Moyens de paiement

22 715

-11 880

10 835

22 141

-11 367

10 774

Opérations de change

173

0

173

168

0

168

Engagements hors-bilan

3 479

-400

3 079

3 966

-382

3 585

Prestations de services financiers

23 904

-1 525

22 379

23 081

-1 643

21 438

Activité de conseil

35

0

35

10

0

10

Autres

0

-873

-873

0

-273

-273

Total

84 313

-14 701

69 612

86 177

-13 681

72 496

 

Note 22. – Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation.

 

Opérations des portefeuilles de négociation

(En milliers d'Euros)

2014

2013

Titres de transaction

0

0

Opérations de change

524

376

Instruments financiers à terme

0

0

Total

524

376

 

Note 23. – Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés.

 

Opérations des portefeuilles de placement et assimilés

(En milliers d'Euros)

2014

2013

Dépréciation

11 605

6 183

Dotations

0

-260

Reprises

11 605

6 442

Résultats de cession

-9 347

-2 207

Total

2 258

3 976

 

Note 24. – Autres produits et charges d’exploitation bancaire.

 

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Quote-part d'opérations faites en commun

789

-915

-126

779

-877

-97

Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

Activités immobilières

367

-486

-119

344

-79

265

Prestations de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

1 518

-272

1 247

1 237

-163

1 074

Autres produits et charges accessoires

972

-165

807

1 016

-350

666

Total

3 646

-1 837

1 809

3 375

-1 468

1 907

 

Note 25. – Charges générales d’exploitation.

 

Charges générales d'exploitation

(En milliers d'Euros)

2014

2013

Frais de personnel

73 948

73 862

Salaires et traitements

47 465

46 612

Dont participation des salariés à distribuer

500

1 906

Dont intéressement des salariés à distribuer

2 760

2 620

Charges de retraite

13 317

8 466

Autres charges sociales

9 206

13 922

Impôts et taxes sur frais de personnel

3 960

4 862

Autres frais administratifs

50 833

51 404

Impôts et taxes

4 986

4 804

Services extérieurs

45 847

46 600

Total

124 781

125 266

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 344 cadres et 725 non cadres, soit un total de 1 069 salariés.

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges sociales de personnel pour un montant de 1 509 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

Note 26. – Coût du risque.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Dotations

Reprises, utilisations et récupérations sur créances amorties

Pertes couvertes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

-50 933

51 268

-16 073

-6 110

-187

-22 034

Interbancaires

 

0

0

 

 

0

Clientèle

-33 495

36 711

-13 736

-6 053

-187

-16 760

Crédit-bail

-17 438

14 557

-2 337

-57

 

-5 274

Titres et débiteurs divers

 

0

0

0

0

0

Provisions

-2 962

1 404

0

0

0

-1 558

Engagements hors bilan

-729

123

0

0

0

-606

Provisions pour risque clientèle

-2 234

1 281

0

0

0

-952

Autres

 

 

0

0

0

0

Total

-53 895

52 672

-16 073

-6 110

-187

-23 592

 

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2013

Dotations

Reprises, utilisations et récupérations sur créances amorties

Pertes couvertes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

-58 818

34 708

-7 742

-4 398

1 714

-34 536

Interbancaires

 

0

0

 

 

0

Clientèle

-34 511

29 490

-6 900

-4 235

1 714

-14 442

Crédit-bail

-24 307

5 218

-842

-163

 

-20 094

Titres et débiteurs divers

 

 

 

 

 

0

Provisions

-805

2 698

0

0

0

1 893

Engagements hors bilan

-533

124

0

0

0

-409

Provisions pour risque clientèle

-272

2 574

0

0

0

2 302

Autres

 

 

0

0

0

0

Total

-59 623

37 406

-7 742

-4 398

1 714

-32 643

 

Note 27. – Gains ou pertes sur actifs immobilisés.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

26

0

-1 199

-1 173

1

 

 

1

Dotations

-114

 

-1 199

-1 313

-25

 

 

-25

Reprises

140

 

 

140

26

 

 

26

Résultat de cession

-75

0

82

7

1 112

0

187

1 298

Total

-49

0

-1 117

-1 166

1 112

0

187

1 299

 

Ce poste enregistre les plus ou moins-values de cession sur les immobilisations incorporelles ou corporelles, les titres de participations, ainsi que les dotations ou reprises de dépréciations relatives à l’évaluation de ces actifs.

 

Note 28. – Résultat exceptionnel.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits exceptionnels

4 936

2 138

Charges exceptionnelles

-130

-1 132

Résultat exceptionnel

4 806

1 006

 

Ce poste enregistre les opérations exceptionnelles pouvant survenir dans le cadre de l’activité des différents services de la Banque.

Le montant des charges exceptionnelles représente 130 milliers d’euros.

Le montant des produits exceptionnels s’élève à 4 936 milliers d’euros perçus au titre d’une indemnité d’éviction d’une agence située à Monaco.

 

Note 29. – Régime fiscal et impôt sur les bénéfices.

 

Intégration fiscale mutualiste. — La Banque Populaire Côte d’Azur est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

Conventionnellement, chaque Banque Populaire (et chaque Caisse d’Epargne) constitue, avec ses filiales, un sous-groupe, qui lui permet de conserver les avantages de l’intégration fiscale régionale.

Le sous-groupe Banque Populaire Côte d’Azur est constitué par :

— la Banque Populaire Côte d’Azur, société mère,

— les Sociétés de Caution Mutuelle, sociétés mères,

— la SASU Foncière Victor Hugo, filiale détenue à 100% par la Banque Populaire Côte d’Azur,

— la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement (SMI), filiale détenue à 100 % par la Banque Populaire Côte d’Azur,

— la SASU Sociétariat Banque Populaire Côte d’Azur, filiale détenue à 100 % par la SASU Foncière Victor Hugo.

 

Régime fiscal. — Les impôts différés actifs ne sont pas comptabilisés dans les comptes sociaux. Cela concerne notamment les impôts différés actifs résultant des décalages provisoires sur des contributions obligatoires comme la participation des salariés ou la contribution Sociale de Solidarité des Sociétés (C3S), dont la prise en compte fiscale est reportée d’un exercice sur l’autre. En termes de procédure, les impôts différés passifs significatifs font l’objet d’une provision ; aucune dotation aux provisions de ce type n’a été constituée sur l’exercice 2014.

L’ensemble des opérations a été soumis au traitement fiscal réglementaire en vigueur, aussi bien au niveau du résultat courant que du résultat exceptionnel. La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l’exercice. Le taux d’impôt est de 38 % au 31.12.2014.

 

Détail des impôts sur le résultat 2014 :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Bases imposables aux taux de

33,33 %

19 %

15 %

Au titre du résultat courant

12 147

 

0

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

Imputation des déficits

0

 

0

Bases imposables

12 147

 

0

Impôt correspondant

4 049

 

 

+ Contributions 3,3 %

108

 

 

+ Majoration de 10,7 % (loi de Finances rectificative 2014)

433

 

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts*

-173

 

 

Impôts des succursales

3 575

 

 

Autres

817

 

 

Impôt comptabilisé

8 809

0

0

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

14

 

 

Provisions pour impôts

-1 797

 

 

Total

7 026

0

0

 

Note 30. – Bénéfice comptable et bénéfice financier de l’exercice.

 

Le Bénéfice Net Comptable de l’exercice s’élève à 25,06 millions d’euros. Le passage de ce résultat comptable au résultat financier s’effectue par la méthode dite des marges en retraitant le résultat comme s’il n’existait pas de comptabilité sociale (opérations de location d’immobilisations) mais uniquement une comptabilité financière (opérations de prêts à la clientèle).

L’écart entre le résultat comptable et le résultat financier représente cette année une dotation à la réserve latente d’un montant de 948 milliers d’euros qui, rajoutée au bénéfice net comptable, permet de constituer le bénéfice financier soit 26,01 millions d’euros.

Afin d’obtenir le bénéfice financier net d’impôt, il faut déduire l’IS sur la dotation à la réserve latente, soit :

 

 

(En milliers d’euros)

Bénéfice financier

26 010

IS sur dotation réserve latente

- 360

Bénéfice financier net d’impôt

25 650

 

Note 31. – Projet d’affectation du résultat.

 

L'Assemblée Générale, constate que le Bénéfice Net Comptable de l'exercice s'élève à 25.062.008,03 €. Elle décide de l’affecter de la manière suivante :

 

Bénéfice de l’exercice

25 062 008,03 €

Diminué du report à nouveau (débiteur)

2 343 568,23 €

Diminué de l’affectation à la Réserve Légale

1 135 922,00 €

Pour former un bénéfice à répartir de

21 582 517,80 €

Sur lequel l’Assemblée décide d’attribuer :

 

Aux parts sociales, un intérêt de 1,88%, soit

3 400 000,00 €

Affectation à la réserve statutaire

2 271 844,00 €

Affectation à la réserve libre

15 910 673,80 €

 

2.2.6. Autres informations :

 

— Honoraires des commissaires aux comptes :

 

 

Pricewaterhousecoopers

Lucchesi

Total

2014

 

2013

 

2014

 

2013

 

2014

 

2013

 

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CAC, examen des comptes individuels et consolidés

116,27

100%

119,87

100%

78,28

100%

79,56

100%

194,55

100%

199,42

100%

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du CAC

-0,00

0%

-0,00

0%

-0,00

0%

-0,00

0%

-0,00

0%

-0,00

0%

Total

116,27

100%

119,87

100%

78,28

100%

79,56

100%

194,55

100%

199,42

100%

 

Les honoraires comptabilisés au titre de l’audit des commissaires aux comptes pour l’exercice 2014 s’élèvent à 195 milliers d’euros TTC pour la Banque Populaire Côte d’Azur, répartis de la manière suivante :

— Cabinet Lucchesi : 78 milliers d’euros

— Cabinet PriceWaterhouseCoopers Audit : 116 milliers d’euros

 

Rémunération des organes d’administration et de direction. — Le montant annuel des jetons de présence alloués aux membres du Conseil d’Administration a été de 64 milliers d’euros pour l’année 2014.

La rémunération des membres des organes de direction n’est pas donnée car cela reviendrait à communiquer une information individuelle.

 

2.3. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes individuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2014.)

 

 

Aux sociétaires

BANQUE POPULAIRE COTE D’AZUR

457, Promenade des Anglais

06200 Nice

 

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2014, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Côte d’Azur tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2.2.2 de l’annexe aux comptes annuels qui expose les changements de méthodes résultant de l’application de nouvelles normes et interprétations appliquées à compter du 1er janvier 2014.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables :

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

— Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.2.2.2 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

— Valorisation des autres titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. La note 2.2.2.2 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.2.2.2 et 2.2.2.3 (note 10) de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 2.2.2.2 et 2.2.2.3 (note 10) de l’annexe donnent une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Neuilly-sur-Seine et Nice, le 4 mai 2015.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

III. — Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion sur les comptes sociaux et consolidés est disponible au siège social sur simple demande.

 

 

1502829

01/05/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1551
Texte de l'annonce :

1501551

1er et 2 mai 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°52


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE CÔTE D'AZUR

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 457, promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

Situation au 31 mars 2015.

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

40 994

Créances sur les Établissements de Crédit

719 765

Opérations avec la clientèle

3 781 849

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

756 347

Participations et autres titres détenus à long terme

192 624

Parts dans les entreprises liées

5 488

Crédit bail et location avec option d'achat

223 035

Location simple

11 447

Immobilisations incorporelles

16 202

Immobilisations corporelles

33 722

Autres actifs

54 005

Comptes de Régularisation

62 043

TOTAL ACTIF

5 897 522

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

792 650

Opérations avec la clientèle

3 793 953

Dettes représentées par un titre

608 324

Autres passifs

51 876

Comptes de Régularisation

152 502

Provisions

52 958

Dettes subordonnées

40 015

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

57 053

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

348 192

Capital souscrit

190 315

Réserves

159 032

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 187

Report à nouveau (+/-)

-2 344

TOTAL PASSIF

5 897 522

 

 

 

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

172 426

Engagements de garantie

144 971

Engagements sur titres

352

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

1 000

Engagements de garantie

1 314 654

Engagements sur titres

352

 

 

1501551

02/02/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 128
Texte de l'annonce :

1500128

2 février 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°14


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

Banque Populaire Côte d'Azur

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire

et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 457, promenade des Anglais – B.P. 241 – 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

Situation au 31 décembre 2014.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

46 516

Créances sur les Établissements de Crédit

754 568

Opérations avec la clientèle

3 736 333

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

770 068

Participations et autres titres détenus à long terme

192 686

Parts dans les Entreprises liées

5 488

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

245 246

Location Simple

11 079

Immobilisations Incorporelles

16 225

Immobilisations corporelles

33 259

Autres Actifs

69 537

Comptes de Régularisation

157 979

Total Actif

6 038 984

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

849 566

Opérations avec la clientèle

3 752 446

Dettes représentées par un titre

648 200

Autres Passifs

48 974

Comptes de Régularisation

244 616

Provisions

52 977

Dettes subordonnées

40 017

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

57 053

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

345 135

Capital souscrit

187 260

Réserves

159 032

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 187

Report à nouveau (+/-)

-2 344

Total passif

6 038 984

 

 

 

Hors-Bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

150 682

Engagements de garantie

149 682

Engagements sur titres

297

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

130 000

Engagements de garantie

918 923

Engagements sur titres

297

 

 

1500128

27/10/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4909
Texte de l'annonce :

1404909

27 octobre 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°129


Publications périodiques
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BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social : 457, promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 3

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

Situation au 30 septembre 2014

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

46 397

Créances sur les Établissements de Crédit

612 254

Opérations avec la clientèle

3 782 991

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

796 625

Participations et autres titres détenus à long terme

192 682

Parts dans les Entreprises liées

5 488

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

270 642

Location simple

13 716

Immobilisations incorporelles

16 335

Immobilisations corporelles

32 637

Autres actifs

82 616

Comptes de Régularisation

59 742

Total actif

5 912 126

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

734 906

Opérations avec la clientèle

3 823 927

Dettes représentées par un titre

648 397

Autres passifs

53 246

Comptes de Régularisation

157 668

Provisions

55 531

Dettes subordonnées

40 022

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

57 053

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

341 376

Capital souscrit

183 500

Réserves

159 032

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 187

Report à nouveau (+/-)

-2 344

Total passif

5 912 126

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

125 521

Engagements de garantie

147 076

Engagements sur titres

397

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

150 000

Engagements de garantie

903 388

Engagements sur titres

397

 

 

1404909

30/07/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4062
Texte de l'annonce :

1404062

30 juillet 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°91


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE CÔTE D'AZUR

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 457, promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

Situation au 30 Juin 2014.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

45237

Effets Publics et Valeurs assimilées

52750

Créances sur les Établissements de Crédit

607971

Opérations avec la clientèle

3859621

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

757689

Participations et autres titres détenus à long terme

192672

Parts dans les Entreprises liées

5488

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

297461

Location Simple

11057

Immobilisations Incorporelles

15130

Immobilisations corporelles

32715

Autres Actifs

91791

Comptes de Régularisation

55746

TOTAL ACTIF

6025328

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

775384

Opérations avec la clientèle

3717719

Dettes représentées par un titre

837054

Autres Passifs

54169

Comptes de Régularisation

145430

Provisions

57103

Dettes subordonnées

40029

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

57053

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

341387

Capital souscrit

183500

Réserves

159032

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1187

Report à nouveau (+/-)

-2333

TOTAL PASSIF

6025328

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

144881

Engagements de garantie

142366

Engagements sur titres

381

Engagements reçus

 

Engagements de financement

150000

Engagements de garantie

1231972

Engagements sur titres

381

 

 

1404062

20/06/2014 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 3257
Texte de l'annonce :

1403257

20 juin 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°74


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE COTE D’AZUR

 Société anonyme coopérative à capital variable, loi du 13 mars 1917 et textes subséquents.

Siège social : 457, promenade des Anglais, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

1. Comptes consolidés.

 

Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union Européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture.

 

1.1 Comptes consolidés au 31 décembre 2013.

(Avec comparatif au 31 décembre 2012).

 

1.1.1. Bilan consolidé :

 

Actif (en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Caisse, banques centrales

68 853

42 475

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

91 474

126 338

Instruments dérivés de couverture

15 828

19 137

Actifs financiers disponibles à la vente

424 947

488 260

Prêts et créances sur les établissements de crédit

689 786

811 820

Prêts et créances sur la clientèle

4 626 600

4 447 113

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

53 146

53 083

Actifs d'impôts courants

4 524

19 169

Actifs d'impôts différés

14 941

 

Comptes de régularisation et actifs divers

121 038

128 073

Actifs non courants destinés à être cédés

35 065

46 217

Participation aux bénéfices différée

0

0

Participations dans les entreprises mises en équivalence

0

0

Immeubles de placement

1 969

1 863

Immobilisations corporelles

47 908

39 767

Immobilisations incorporelles

1 286

600

Écarts d'acquisition

0

0

Total de l'actif

6 197 365

6 223 915

 

Les informations au 31 décembre 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19 révisée. Les effets de cette norme sont présentés en note 1.2.2 « Première application de la norme IAS Révisée ».

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2013

31/12/2012

Banques centrales

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

37 225

55 052

Instruments dérivés de couverture

49 490

65 714

Dettes envers les établissements de crédit

838 088

906 676

Dettes envers la clientèle

3 699 524

3 465 965

Dettes représentées par un titre

899 643

987 554

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

0

Passifs d'impôts courants

2 684

2 943

Passifs d'impôts différés

2 831

2 373

Comptes de régularisation et passifs divers

131 463

111 046

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

0

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

0

0

Provisions

42 200

45 838

Dettes subordonnées

41 842

41 965

Capitaux propres

452 375

538 788

Capitaux propres part du groupe

452 375

538 788

Capital et primes liées

165 599

270 751

Réserves consolidées

220 311

214 679

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

39 937

34 845

Résultat de l'exercice

26 528

18 512

Intérêts minoritaires

0

0

Total du passif

6 197 365

6 223 915

 

1.1.2. Compte de résultat consolidé :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Intérêts et produits assimilés

215 444

221 281

Intérêts et charges assimilées

-99 670

-115 008

Commissions (produits)

86 002

81 025

Commissions (charges)

-14 007

-14 645

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

14 877

10 048

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

-157

55

Produits des autres activités

10 742

9 701

Charges des autres activités

-7 927

-9 364

Produit net bancaire

205 304

183 093

Charges générales d'exploitation

-126 376

-121 618

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

-6 779

-6 483

Résultat brut d'exploitation

72 149

54 992

Coût du risque

-31 927

-15 902

Résultat d'exploitation

40 222

39 090

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

0

0

Gains ou pertes sur autres actifs

176

137

Variations de valeur des écarts d'acquisition

0

0

Résultat avant impôts

40 398

39 227

Impôts sur le résultat

-13 870

-20 715

Résultat net

26 528

18 512

Intérêts minoritaires

0

0

Résultat net part du groupe

26 528

18 512

 

Les informations au 31 décembre 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19 révisée. Les effets de cette norme sont présentés en note 1.2.2 « Première application de la norme IAS Révisée ».

 

1.1.3. Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat net

26 528

18 512

Écarts de revalorisation sur régimes à prestations définies

2 600

0

Effet d’impôt des écarts de revalorisation sur régimes à prestations définies

-895

0

Éléments non recyclables en résultat

1 705

0

Écarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

6 459

-1 448

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

3 660

859

Impôts

-3 626

5 107

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

0

0

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d’impôts)

8 198

4 518

Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

34 726

23 030

Part du groupe

34 726

23 030

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

0

0

 

Les informations au 31 décembre 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19 révisée. Les effets de cette norme sont présentés en note 1.2.2 « Première application de la norme IAS Révisée ».

 

1.1.4 Tableau de variation des capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

Capital et primes liées

Titres supersubordonnés à durée indéterminée

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Réserves de conversion

Variation de juste valeur des instruments financiers

Écart de réévaluation sur les passifs sociaux

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2012

166 340

73 743

0

217 875

0

0

44 862

-9 089

0

493 731

0

493 731

Distribution

 

 

 

-5 039

 

 

 

 

 

-5 039

0

-5 039

Augmentation de capital (1)

50 058

 

 

 

 

 

 

 

 

50 058

0

50 058

Remboursement de TSS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

0

Rémunération TSS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

0

Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

 

3 944

574

 

4 518

0

4 518

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

18 512

18 512

0

18 512

Autres variations

-19 390

 

 

1 844

 

 

-8 576

3 130

 

-22 992

0

-22 992

Capitaux propres au 31 décembre 2012

197 008

73 743

0

214 680

0

0

40 230

-5 385

18 512

538 788

0

538 788

Affectation du résultat de l’exercice 2012

 

 

 

18 512

 

 

 

 

-18 512

0

0

0

Reclassements

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

0

Impact du changement de méthode IAS 19 révisée

 

 

 

 

 

-3 106

 

 

 

-3 106

0

-3 106

Capitaux propres au 1er janvier 2013

197 008

73 743

0

233 192

0

-3 106

40 230

-5 385

0

535 682

0

535 682

Distribution

 

 

 

-5 170

 

 

 

 

 

-5 170

0

-5 170

Augmentation de capital

54

 

 

 

 

 

 

 

 

54

0

54

Remboursement de TSS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

0

Rémunération TSS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

0

Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

1 705

4 116

2 377

 

8 198

0

8 198

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

26 528

26 528

0

26 528

Autres variations (2)

-31 463

-73 743

 

-7 711

 

 

 

 

 

-112 917

0

-112 917

Capitaux propres au 31 décembre 2013

165 599

0

0

220 311

0

-1 401

44 346

-3 008

26 528

452 375

0

452 375

(1) La Banque Populaire Côte d'Azur a procédé pendant l’année 2012 à une augmentation de capital de 50 058 milliers d'euros.

(2) La Banque Populaire Côte d'Azur a procédé pendant l’année 2013 à un rachat des CCI (certificats d'investissement) auprès de NATIXIS pour un montant de 128 535 milliers d'euros. Cette opération se traduit par une diminution des postes « Capital » (-45 875 milliers d'euros), « Primes » (-73 743 milliers d'euros) et « réserves consolidées» (-8 917 milliers d'euros). Le poste "autres variations", au niveau du capital du groupe Banque Populaire Côte d'Azur, comprend également le différentiel de portage de la SASU Sociétariat sur les titres consolidés pour 14 412 milliers d'euros.

 

1.1.5. Tableau des flux de trésorerie :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat avant impôts

40 398

39 227

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

6 871

6 549

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

18 792

4 551

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

0

0

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-1 034

-2 434

Produits/charges des activités de financement

0

405

Autres mouvements

21 779

-32 630

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

46 408

-23 559

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

36 936

67 302

Flux liés aux opérations avec la clientèle

36 100

137 228

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-44 613

-175 082

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

28 567

-146 064

Impôts versés

-16 590

-12 582

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

40 400

-129 198

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

127 206

-113 530

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

26 159

-52 570

Flux liés aux immeubles de placement

-59

930

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-15 553

-7 061

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

10 547

-58 701

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (1)

-133 651

45 019

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-123

-1 418

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-133 774

43 601

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

3 979

-128 630

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

42 475

74 382

Caisse et banques centrales (actif)

42 475

74 382

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

28 348

124 998

Comptes ordinaires débiteurs (2)

63 996

141 680

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-35 648

-16 682

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à l'ouverture

70 823

199 380

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

68 853

42 475

Caisse et banques centrales (actif)

68 853

42 475

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

5 949

28 276

Comptes ordinaires débiteurs (2)

56 812

63 996

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-50 863

-35 720

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à la clôture

74 802

70 751

Variation de la trésorerie nette

3 979

-128 629

 

1.2. Annexe aux comptes consolidés annuels.

 

1.2.1. Cadre général.

a. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 p087

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et les sociétés locales d'épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne (SLE). Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,96 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

b. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Épargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisse d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2013 et le fond sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisse d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

c. Événements significatifs :

Simplification de la structure du groupe BPCE. — L’opération de rachat en vue de leur annulation par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne des certificats coopératifs d’investissement (CCI) détenus par Natixis a été réalisée le 6 août 2013, conformément au calendrier prévu lors du lancement de l’opération en février 2013. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le capital de ces établissements est maintenant entièrement détenu par leurs sociétaires.

Cette opération représente une nouvelle étape dans la construction du Groupe BPCE et comprend, outre le rachat des certificats coopératifs d’investissement, les opérations suivantes :

— le remboursement par Natixis à BPCE du P3CI (6,9 milliards d’euros) mis en place en janvier 2012, ainsi que celui du prêt symétrique mis en place par Natixis au bénéfice de BPCE ;

— la distribution exceptionnelle d’un dividende par Natixis d’environ 2 milliards d’euros à ses actionnaires ;

— le remboursement des titres supersubordonnés émis en mars 2012 par BPCE et souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne pour 2 milliards d’euros avec une soulte de 89 millions d’euros ;

— le remboursement par Natixis à BPCE d’un prêt sénior 10 ans (2,3 milliards d’euros) ;

— la réduction du capital de BPCE au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne pour 2 milliards d’euros.

 

d. Événements postérieurs à la clôture.

Conformément à sa stratégie de développement du modèle de bancassurance, le groupe projette de transférer, d’ici la fin du premier trimestre 2014, sa participation dans BPCE Assurances de BPCE SA vers Natixis, via Natixis Assurances. L’opération a été approuvée par le conseil de surveillance de BPCE et le conseil d’administration de Natixis qui se sont tenu tous deux le 19 février 2014.

Filiale à 60 % du groupe, BPCE Assurances, en partenariat avec MACIF et MAIF, développe les activités assurances IARD auprès des clients des Caisses d’Épargne ainsi que l’assurance santé auprès des clients des Caisses d’Épargne et des Banques Populaires. Ce transfert vers Natixis sera réalisé en conservant les accords capitalistiques et de coopération existants avec MAIF et MACIF.

S’agissant d’une opération interne au groupe, elle entrainera un reclassement de « Capitaux propres part du groupe » vers les « Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) » et sera donc sans impact sur les capitaux propres totaux.

 

1.2.2. Normes applicables et comparabilité.

Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture.

(Ce référentiel est disponible sur le site internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.)

 

Référentiel

Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2013 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013, et plus particulièrement :

— La norme IFRS 13 intitulée « Évaluation de la juste valeur » adoptée par la Commission européenne le 11 décembre 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013. IFRS 13 indique comment mesurer la juste valeur mais ne modifie pas les conditions d'application de la juste valeur. Cette norme est d'application prospective.

Les conséquences de cette norme pour le groupe portent essentiellement sur la prise en compte du risque de non-exécution dans la valorisation des passifs financiers dérivés (Débit Valuation Adjustment – DVA-).

Au 31/12/2013, la prise en compte de la DVA n'a pas généré d'impact significatif pour le groupe.Par ailleurs, les précisions apportées par IFRS 13 ont conduit le groupe à faire évoluer les modalités d'évaluation de ses réfactions pour risque de contrepartie (Crédit Valuation Adjustment - CVA -) sur certains segments de contreparties.

Ces évolutions n'ont pas généré d'impact significatif pour le groupe.

IFRS 13 requiert également la présentation d'informations supplémentaires dans les notes aux états financiers. Ces informations sont présentées en notes 1.2.4 point « détermination de la juste valeur », 1.2.5. note 4 et 1.2.14.

— La norme IAS 19 révisée « Avantages au personnel », applicable à compter du 1er janvier 2013 de façon rétrospective.

Celle-ci modifie la méthode de comptabilisation des avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies générant ainsi un changement de méthode comptable avec les nouvelles dispositions suivantes :

– comptabilisation de l'intégralité des écarts actuariels en autres éléments de résultat global non recyclables ;

– comptabilisation des changements de régimes immédiatement en résultat ;

– évaluation du rendement des actifs de couverture avec le même taux que celui utilisé pour l'actualisation du passif.

En date de première application, soit au 1er janvier 2013, les effets de la première application de la norme IAS 19 révisée sont enregistrés de la façon suivante :

— les écarts de réévaluation sur passifs sociaux non comptabilisés au 1er janvier 2012 par la contrepartie des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ;

— le coût cumulé des services passés non comptabilisé au 1er janvier 2012 par la contrepartie des réserves consolidées ;

— l’écart de normes impactant le résultat de l’exercice 2012 par la contrepartie des réserves consolidées. Cet écart est composé des 3 éléments suivants :

— étalement de l’écart actuariel comptabilisé en norme IAS 19 ;

— étalement du changement de régime comptabilisé en norme IAS 19 ;

— écart de taux sur le rendement des actifs comptabilisés.

— les variations de provisions correspondant aux écarts de réévaluation générés au cours de l’exercice 2012 selon la norme IAS 19 révisée par la contrepartie des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

Les impacts de la première application de la norme IAS 19 révisée sur les états financiers consolidés au 31 décembre 2012 et de l’exercice 2012 sont présentés au paragraphe 2.3.

En raison du caractère non significatif de l’impact de la première application de cette norme, l’information financière comparative n’a pas été retraitée.

 

— L’amendement à la norme IFRS 7 « Informations à fournir: compensation d’actifs financiers et de passifs financiers » : cet amendement introduit de nouvelles dispositions sur la communication d’informations en annexes relatives aux actifs et passifs financiers objets d’une « convention cadre de compensation » ou d’accords similaires. Ces informations sont présentées en note 13 – Compensation d’actifs et passifs financiers.

— L’amendement à la norme IAS 1 « Présentation des états financiers » vise à compléter l’information financière sur l’état du « Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres doivent être présentés de façon à faire apparaître de façon distincte les éléments qui pourraient faire l’objet d’un recyclage en résultat net de ceux qui ne seront jamais recyclés en résultat net.

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne et d’application obligatoire en 2013 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

BPCE n’a pas appliqué par anticipation les textes adoptés par l’Union européenne au 31 décembre 2012 mais non encore entrés en vigueur à cette date : normes IFRS 10« États financiers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans les autres entités » relatives à la consolidation, adoptées par la Commission européenne le 11 décembre 2012 et applicables de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014. La mise en application de ces normes ne devrait pas impacter de façon significative le périmètre de consolidation du Groupe BPCE. Cette analyse prend en compte les travaux d’interprétation encore en cours par l’IFRIC sur les activités de promotion immobilière. Une position est attendue courant 2014 pouvant éventuellement remettre en cause la consolidation par intégration proportionnelle des opérations immobilières sous contrôle conjoint.

Première application de la norme IAS 19 révisée

Cette note récapitule les impacts de la première application de la norme IAS 19 révisée sur le bilan consolidé au 31 décembre 2012 et sur le compte de résultat consolidé de l’exercice 2012.

 

ACTIF

(en milliers d'euros)

31/12/2012

publié

Impact au 01/01/2012

Impacts sur l'exercice 2012

31/12/2012 retraité

FCR

IFC

CAR

MDT

FCR

IFC

CAR

MDT

Caisse, banques centrales

42 475 

 

 

 

 

 

 

 

 

42 475 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

126 338 

 

 

 

 

 

 

 

 

126 338 

Instruments dérivés de couverture

19 137 

 

 

 

 

 

 

 

 

19 137 

Actifs financiers disponibles à la vente

488 260 

 

 

 

 

 

 

 

 

488 260 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

811 820 

 

 

 

 

 

 

 

 

811 820 

Prêts et créances sur la clientèle

4 447 113 

 

 

 

 

 

 

 

 

4 447 113 

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

53 083 

 

 

 

 

 

 

 

 

53 083 

Actifs d'impôts courants

19 169 

 

 

 

 

 

 

 

 

19 169 

Actifs d'impôts différés

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes de régularisation et actifs divers

128 073 

 

 

 

 

 

 

 

 

128 073 

Actifs non courants destinés à être cédés

46 217 

 

 

 

 

 

 

 

 

46 217 

Participation aux bénéfices différée

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

 

 

 

 

Immeubles de placement

1 863 

 

 

 

 

 

 

 

 

1 863 

Immobilisations corporelles

39 767 

 

 

 

 

 

 

 

 

39 767 

Immobilisations incorporelles

600 

 

 

 

 

 

 

 

 

600 

Écarts d'acquisition

 

 

 

 

 

 

 

 

Total de l'actif

6 223 915 

 

 

 

 

 

 

 

 

6 223 915 

 

PASSIF

(en milliers d'euros)

31/12/2012 publié

Impact au 01/01/2012

Impacts sur l'exercice 2012

31/12/2012

 retraité

FCR

IFC

CAR

MDT

FCR

IFC

CAR

MDT

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

55 052 

 

 

 

 

 

 

 

 

55 052 

Instruments dérivés de couverture

65 714 

 

 

 

 

 

 

 

 

65 714 

Dettes envers les établissements de crédit

906 676 

 

 

 

 

 

 

 

 

906 676 

Dettes envers la clientèle

3 465 965 

 

 

 

 

 

 

 

 

3 465 965 

Dettes représentées par un titre

987 554 

 

 

 

 

 

 

 

 

987 554 

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs d'impôts courants

2 943 

 

 

 

 

 

 

 

 

2 943 

Passifs d'impôts différés

2 373 

-17 

 

-1 235 

 

14 

-238 

-294 

 

603 

Comptes de régularisation et passifs divers

111 046 

 

 

 

 

 

 

 

111 054 

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

 

 

 

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

 

 

 

 

 

 

Provisions

45 838 

50 

 

3 586 

 

-50 

700 

854 

 

50 978 

Dettes subordonnées

41 965 

 

 

 

 

 

 

 

 

41 965 

Capitaux propres

538 788 

 

 

 

 

 

 

 

 

535 409 

Capitaux propres part du groupe

538 788 

 

 

 

 

 

 

 

 

535 409 

Capital et primes liées

270 751 

 

 

 

 

 

 

 

 

270 751 

Réserves consolidées

214 679 

 

 

 

 

 

 

 

 

214 679 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

34 845 

-33 

 

-2 351 

 

 

 

 

 

32 461 

Résultat de l'exercice

18 512 

 

 

 

 

28 

-462 

-560 

 

17 518 

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

Total du passif

6 223 915 

 

 

 

 

 

 

 

 

6 223 915 

 

Compte de résultat consolidé

(en milliers d'euros)

31/12/2012 publié

Impacts sur l'exercice 2012

31/12/2012 retraité

FCR

IFC

CAR

MDT

Produit net bancaire

183 093 

 

 

 

 

183 093 

Charges générales d'exploitation

-121 618 

41.74

-700

-854.1

 

-123 130 

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

-6 483 

 

 

 

 

-6 483 

Résultat brut d'exploitation

54 992 

 

 

 

 

53 480 

Résultat d'exploitation

39 090 

 

 

 

 

37 578 

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

 

Gains ou pertes sur autres actifs

137 

 

 

 

 

137 

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

 

 

Résultat avant impôts

39 227 

 

 

 

 

37 715 

Impôts sur le résultat

-20 715 

-14

238

294

 

-20 197 

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

 

 

Résultat net

18 512 

 

 

 

 

17 518 

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

0

Résultat net part du groupe

18 512 

28

-462

-560

 

17 518 

 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

(en milliers d’euros)

31/12/2012 publié

impacts sur l'exercice 2012

31/12/2012 retraité

FCR

IFC

CAR

MDT

Résultat net

18 512 

28

-462

-560

 

17 518 

Écarts de revalorisation sur régimes à prestations définies

0

 

 

 

 

0

Effet d’impôt des écarts de revalorisation sur régimes à prestations définies

0

 

 

 

 

0

Éléments non recyclables en résultat

0

 

 

 

 

0

Écarts de conversion

0

 

 

 

 

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-1 448

 

 

 

 

-1 448

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

859

 

 

 

 

859

Impôts

5 107

 

 

 

 

5 107

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

0

 

 

 

 

0

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d’impôts)

4 518 

 

 

 

 

4 518 

Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

23 030 

 

 

 

 

22 036 

Part du groupe

23 030 

 

 

 

 

22 036 

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

0

 

 

 

 

0

 

Recours à des estimations

La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2013, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 1.2.4. point « détermination de la juste valeur ») ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 1.2.4. point « dépréciation des actifs financiers ») ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 1.2.4. point « instruments dérivés et comptabilité de couverture ») ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 1.2.4.point « avantages au personnel ») ;

— les impôts différés (note 1.2.4. point « impôts différés »).

 

Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2013. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013 ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 20 février 2014. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale mixte du 22 mai 2014.

 

1.2.3. Principes et méthodes de consolidation.

Entité consolidante. — L’entité consolidante du Groupe BPCE est constituée :

— des Banques Populaires, à savoir les 17 Banques Populaires Régionales, la CASDEN Banque Populaire et le Crédit Coopératif ;

— des 17 Caisses d’Épargne ;

— des Caisses du Crédit Maritime Mutuel, affiliées à BPCE en application de la Loi de sécurité financière n°2003-706 du 1er août 2003 ;

— des sociétés de caution mutuelle (SCM) agréées collectivement avec les Banques Populaires auxquelles elles se rattachent ;

— de BPCE, l’organe central du groupe.

Par ailleurs, le groupe comprend :

— les filiales des Banques Populaires ;

— les filiales des Caisses d’Épargne, dont CE Holding Promotion et ses filiales, principalement Nexity, Habitat en Région.

— les filiales détenues par l’organe central, dont notamment Natixis, Crédit Foncier, Banque Palatine, BPCE IOM.

Le Groupe BPCE inclut les établissements de crédit ayant signé une convention d’association avec le Crédit Coopératif. Leurs résultats et quote-part de capitaux propres sont inscrits parmi les participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires).

 

Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation.

— Contrôle exercé par le groupe : Les états financiers consolidés du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d'actions attachés à d'autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

— Contrôle exclusif : Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

— Contrôle conjoint : Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

— Influence notable : L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d'influence notable est présumée lorsque le groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote.

 

Méthodes de consolidation. — Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le groupe sur les entités consolidables.

— Intégration globale : Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

— Intégration proportionnelle : Les entreprises que le groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

— Mise en équivalence : Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

Cas particulier des entités ad hoc. — Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d'opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

— les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

— le groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

— le groupe à la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

— le groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe.

 

Cas particulier des activités de capital-investissement. — Les normes IAS 28 et IAS 31, traitant des participations dans les entreprises associées et les co-entreprises, reconnaissent les spécificités de l’activité de capital-investissement. Elles autorisent les sociétés exerçant cette activité à ne pas mettre en équivalence leurs participations dont le taux de détention est compris entre 20 % et 50 %, dès lors que ces participations sont classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

Entité consolidante groupe BPCAZ. — L’entité consolidante est constituée de la Banque Populaire Côte d’Azur ainsi que des sociétés de caution mutuelle (SCM) : en application du §1001 du règlement CRC 99-07, les SCM peuvent être incluses dans l’entité consolidante des Banques Populaires, correspondant à une subdivision de l’entité consolidante du Groupe BPCE.

En effet, les SCM sont des sociétés financières, affiliées directement à l’organe central, et peuvent, à ce titre, être considérées comme une entité consolidante au sens du §1001 du règlement CRC 99-07.

L’entité consolidante permet de traduire la communauté des sociétaires liés par des liens financiers de solidarité et de gouvernance communs. Dans la mesure où la Banque Populaire Côte d’Azur garantit la liquidité et la solvabilité des SCM, celles-ci doivent être intégrées à l’entité consolidante.

 

Élimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé afin de ne faire apparaître que les opérations réalisées avec des tiers.

Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont neutralisés en totalité.

Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

1.2.4. Principes comptables et méthodes d’évaluation.

Actifs et passifs financiers.

Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (précisions apportées dans le paragraphe « Titres » ci-dessous).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminués de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la juste valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite aux difficultés financières du débiteur, le prêt est considéré comme un encours déprécié au sens d’IAS 39 et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d'expert lorsqu'il n'y a plus d'incertitude sur la capacité de l'emprunteur à honorer ses engagements.

Les coûts internes retenus dans le calcul du TIE sont les frais variables directement liés à la mise en place des prêts. Le groupe a retenu une position restrictive suivant laquelle seule la partie variable des salaires des chargés d’affaires directement indexée sur la mise en place de crédit est intégrée au TIE. Aucun autre coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

Titres. — A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

— et les actifs et les passifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 1.2.4. « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d'arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leurs échéances, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les 2 années suivantes. Parmi les exceptions à cette règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— le regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible; soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsqu’ un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais de transaction inclus.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 1.2.4. « Détermination de la juste valeur ».

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super-subordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont considérées comme des capitaux propres.

 

Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

— Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable :

L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

— Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance :

L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

Ce cas trouve notamment à s’appliquer dans le cadre des activités de marché exercées par Natixis.

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés :

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

— Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

— Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc..).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture)

BPCAZ utilise 2 méthodes de documentation :

Documentation en couverture de flux de trésorerie. — Le groupe BPCAZ documente sa macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d'emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, sur la base :

— des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

— des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions). Dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux révisable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument sont identiques à celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L'efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l'échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l'efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des dérivés hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l'arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

Documentation en couverture de juste valeur. — Le groupe BPCAz documente sa macrocouverture en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union Européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte.

 

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

— un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

— un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au nominal des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

Couverture d’un investissement net libellé en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de se protéger contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

Détermination de la juste valeur.

— Principes généraux : La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Crédit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Débit Valuation Adjustement ou risque de notre propre défaut sur nos opérations de dérivés). Leur évaluation se fonde sur des paramètres historiques.

Les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.1) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA.

Au 31 décembre 2013, les montants de CVA et de DVA ne sont pas significatifs.

Juste valeur en date de comptabilisation initiale : Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

 

Hiérarchie de la juste valeur :

Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif :

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

— une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ;

— une baisse significative du volume des transactions ;

— une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

— une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

— une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

— des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large).

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1)

Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

Juste valeur de niveau 2 :

En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »).

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

— les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

— les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

— les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

— les volatilités implicites,

— les « spreads » de crédit ;

— les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

Instruments dérivés de niveau 2 :

Seront en particulier classés dans cette catégorie :

— les swaps de taux standards ou CMS ;

— les accords de taux futurs (FRA) ;

— les swaptions standards ;

— les caps et floors standards ;

— les achats et ventes à terme de devises liquides ;

— les swaps et options de change sur devises liquides ;

— les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

Les valorisations de ces instruments s’appuient en effet sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation des cash flows futurs, technique d’interpolation...).

 

Instruments non dérivés de niveau 2 :

Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables:

— le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

— le paramètre est alimenté périodiquement ;

— le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

— les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

 

Figurent notamment en niveau 2 :

— les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

— les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

— les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option.

 

Juste valeur de niveau 3 :

Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) :

Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement:

— les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE par exemple ;

— certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ;

— les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

— des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

— les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Transferts entre niveaux de juste valeur. — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en 1.2.5 note 4. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau.

 

Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (« Day one profit »). — La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables.

Dans le cas de certains produits structurés, généralement élaborés pour répondre aux besoins spécifiques de la contrepartie, le modèle de valorisation est alimenté par des paramètres pour partie non observables sur des marchés actifs. Lors de la comptabilisation initiale, le prix de transaction est dans ce cas réputé refléter la valeur de marché et la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation.

Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (Day one loss), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non.

Au 31 décembre 2013, le groupe n’a aucun « Day one profit » à étaler.

 

Cas particuliers :

Juste valeur des titres de BPCE. — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

Au 31 décembre 2013, la valeur nette comptable s’élève à 178 millions d’euros pour les titres BPCE.

 

Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti. — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

— Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur :

 

Il s’agit notamment :

— des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

— des passifs exigibles à vue ;

— des prêts et emprunts à taux variable ;

— des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

— Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle de détail : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévalué, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

— Juste valeur du portefeuille de crédits aux grandes entreprises, aux collectivités locales et aux établissements de crédits : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévalué, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle. A défaut, comme pour la clientèle de détail, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

— Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est pas pris en compte.

 

Dépréciation des actifs financiers.

— Dépréciation des titres : Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui puisse être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Compte tenu des précisions apportées par l'IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

Une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d'un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d'une dépréciation en résultat.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l'examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d'événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

— Dépréciation des prêts et créances : La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses,

— ces événements entraînent la constatation de pertes avérées (incurred losses).

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

— Dépréciation sur base individuelle : Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu'une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

— Dépréciation sur base de portefeuilles : Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

Reclassements d’actifs financiers.

Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 :

Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » :

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

— Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 :

Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

— reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt.

— reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût

amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers.

Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisé séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée.

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée en juste valeur sur option.

 

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens de la norme IAS 39. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

— Immeubles de placement : Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir paragraphe ci-dessous « immobilisations »). La juste valeur est le résultat d'une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

— Immobilisations : Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise,

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades / couverture / étanchéité

10 - 40 ans

Fondations / ossatures

20 - 60 ans

Ravalement

10 - 20 ans

Équipements techniques

10 - 20 ans

Aménagements intérieurs

8 - 15 ans

 

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l'actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu'il s'agit de biens mobiliers.

 

— Actifs destinés à être cédés et dettes liées : En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

— Provisions : Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

 

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

— Produits et charges d’intérêts : Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

— Commissions sur prestations de services : Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

– les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

– les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

– les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêts et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

— Opérations en devises : Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

– seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

– les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

— Opérations de location-financement et assimilées : Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location – financement.

La prééminence de la réalité économique sur l’apparence de la présentation comptable et juridique conduit à déterminer une valeur financière de ces biens, appelée encours financier, correspondant à la valeur actualisée des loyers à recevoir.

Globalement, l’écart entre cet encours financier et la valeur nette comptable des biens loués représente la composante la plus importante de la « Réserve Latente », véritable réserve financière qui est déclarée à la Commission Bancaire.

Les retraitements de consolidation visent à considérer l’opération comme un financement octroyé par la société bailleresse pour l’acquisition d’un bien acquis et utilisé par le locataire.

Ils substituent au mode de comptabilisation classique du crédit-bail la comptabilisation financière, qui consiste principalement à :

— extourner les immobilisations par la contrepartie d’un compte de prêt ;

— extourner les écritures d’amortissement des immobilisations ;

— ventiler le loyer perçu entre remboursement du prêt et produits d’intérêts.

Le retraitement de crédit-bail constitue un décalage temporaire soumis à impôt différé. Un impôt différé passif est constaté sur la totalité de la réserve latente.

La réserve latente est donc inscrite dans les réserves consolidées pour son montant net d’impôt différé calculé selon la méthode globale et la variation de réserve latente passe par résultat.

 

Contrats de location-financement. — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur les risques et avantages inhérents à la propriété d'un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financé par un crédit accordé par le bailleur.

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations permettant de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple :

— Le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

— Le preneur à l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

— La durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

— A l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;

— La nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location-financement :

— Si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins value sur le bien…) ;

— Les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

— Le preneur a la faculté de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

A l'activation du contrat, la créance de location-financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l'investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

Les dépréciations sur les opérations de location financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances.

Les revenus des contrats de location-financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location-financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égal :

— La valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie, et

— La valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

 

Contrats de location simple. — Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.

Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation et est amorti sur la période de location, la base amortissable s’entendant hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location.

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période de location.

Les Immobilisations Temporairement Non Louées sont comptabilisées sous la rubrique Actifs non courants destinés à être cédés. Le cas échéant, elles font l’objet de dépréciations lorsque leur valeur de réalisation probable (estimée à dire d’expert ou par référence à des prix de marché, ou sur la base du jugement expérimenté de la direction) est inférieure à leur valeur nette comptable.

— Avantages au personnel : Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

 

Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

— Impôts différés : Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L'entité fiscale correspond soit à l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi,

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente,

— et aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie,

— pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation

 

1.2.5. Notes relatives au bilan.

 

Caisses, Banques Centrales

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Caisses

33 507

32 433

Banques centrales

35 345

10 042

Total CAISSES, BANQUES CENTRALES

68 853

42 475

 

Note 1. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

0

 

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

88 997

88 997

 

123 438

123 438

Titres à revenu fixe

0

88 997

88 997

0

123 438

123 438

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Prêts aux établissements de crédit

 

 

0

 

 

0

Prêts à la clientèle

 

 

0

 

 

0

Prêts

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

Dérivés de transaction

2 477

0

2 477

2 900

0

2 900

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

2 477

88 997

91 474

2 900

123 438

126 338

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur sur option :

 

(En milliers d'euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

0

88 997

0

88 997

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

Prêts et opérations de pension

0

0

0

0

Total

0

88 997

0

88 997

 

Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

L’établissement ne possède pas de titres de transaction.

Ces actifs financiers à la juste valeur reprennent :

Les actifs financiers repris en portefeuille de placement dans les comptes individuels de la banque:

— des BMTN à la juste valeur sur option pour 5,1 millions d’euros,

— d’autres titres à revenu fixe pour 6 millions d’euros.

Les actifs financiers repris en portefeuille d’investissement dans les comptes de la banque :

— des BMTN à la juste valeur sur option pour 30 millions d’euros,

— d’autres titres à revenu fixe couverts en liquidité pour 47 millions d’euros,

— des créances rattachées pour 0,8 million d’euros.

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Opérations de pension

0

0

Autres passifs financiers

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

Dérivés de transaction

14 512

26 875

Comptes à terme et emprunts interbancaires

0

0

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

0

0

Dettes représentées par un titre

22 713

28 177

Dettes subordonnées

0

0

Opérations de pension

0

0

Autres passifs financiers

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option

22 713

28 177

Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

37 225

55 052

 

Conditions de classification des passifs financiers à la juste valeur sur option :

 

(En milliers d'euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Passifs financiers à la juste valeur sur option

Comptes à terme et emprunts interbancaires

0

0

0

0

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

0

0

0

0

Dettes représentées par un titre

22 713

0

0

22 713

Dettes subordonnées

0

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

Total

22 713

0

0

22 713

 

(en milliers d'euros)

 

31/12/2013

31/12/2012

Juste valeur

Montant contractuellement dû à l'échéance

Différence

Différence imputable au risque de crédit

Juste valeur

Montant contractuellement dû à l'échéance

Différence

Différence imputable au risque de crédit

Comptes à terme et emprunts interbancaires

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

Dettes représentées par un titre

22 713 

22 322 

391 

28 177 

27 444 

733 

Dettes subordonnées

Opérations de pension

Total

22 713 

22 322 

391 

28 177 

27 444 

733 

 

Les dettes représentées par un titre sont constituées de BMTN interbancaires pour 22 millions d’euros.

Le montant contractuellement dû à l’échéance des emprunts s’entend du montant du capital restant dû à la date de clôture de l’exercice, augmenté des intérêts courus non échus. Pour les titres, la valeur de remboursement est généralement retenue.

 

Instruments dérivés de transaction :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

22 000

889

13 376

84 600

1 845

26 186

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

61 849

1 137

1 137

35 434

688

689

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

83 849

2 026

14 513

120 034

2 533

26 875

Instruments de taux

71 475

451

0

87 977

367

0

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

71 475

451

0

87 977

367

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

Total des instruments dérivés de transaction

155 324

2 477

14 513

208 011

2 900

26 875

 

Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

Note 2. Instruments dérivés de couverture.

 

Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

642 250

15 828

44 276

577 750

19 137

57 623

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

642 250

15 828

44 276

577 750

19 137

57 623

Instruments de taux

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

Couverture de juste valeur

642 250

15 828

44 276

577 750

19 137

57 623

Instruments de taux

85 000

0

5 214

85 000

0

8 091

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

85 000

0

5 214

85 000

0

8 091

Instruments de taux

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

Couverture de flux de trésorerie

85 000

0

5 214

85 000

0

8 091

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

Total des instruments dérivés de couverture

727 250

15 828

49 490

662 750

19 137

65 714

 

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

 

La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

Note 3. Actifs financiers disponibles à la vente.

Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »).

 

Au cours de l’exercice 2013, il n’y a pas eu de reclassement d’actifs financiers disponibles à la vente.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré.

Pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou une baisse depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

Au 31 décembre 2013, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement 40,5 millions d’euros de plus value sur les titres BPCE SA.

 

Actifs financiers disponibles à la vente (en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Effets publics et valeurs assimilées

167 270

174 959

Obligations et autres titres à revenu fixe

20 963

51 536

Titres dépréciés

0

0

Titres à revenu fixe

188 233

226 495

Actions et autres titres à revenu variable

238 626

263 677

Prêts aux établissements de crédit

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

Prêts

0

0

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

426 859

490 172

Dépréciation des créances douteuses

0

0

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-1 912

-1 912

Total des actifs financiers disponibles à la vente

424 947

488 260

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

44 345

40 229

 

Note 4. Juste valeur des actifs et passifs financiers.

 

Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers :

La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

0

 

 

Titres

 

 

 

0

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

Dont titres à revenu Variable

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

2 477

 

2 477

Dont dérivés de taux

 

1 340

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

1 137

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

0

 

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

2 477

0

2 477

Titres

 

88 997

 

88 997

Dont titres à revenu fixe

 

88 997

 

 

Dont titres à revenu Variable

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

0

 

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

88 997

0

88 997

Dont dérivés de taux

 

15 828

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

0

15 828

0

15 828

Titres de participation

0

2 083

230 347

232 430

Autres titres

81 114

111 403

 

192 517

Dont titres à revenu fixe

81 114

107 119

 

 

Dont titres à revenu Variable

 

4 284

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

0

Actifs financiers disponibles à la vente

81 114

113 486

230 347

424 947

Passifs financiers

 

 

 

 

Titres

 

0

 

0

Instruments dérivés

 

14 513

 

14 513

Dont dérivés de taux

 

13 376

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

1 137

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

14 513

0

14 513

Titres

 

22 713

 

22 713

Autres passifs financiers

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

22 713

0

22 713

Dont dérivés de taux

 

49 490

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

49 490

 

49 490

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

Titres

 

0

 

0

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

Dont titres à revenu Variable

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

2 900

 

2 900

Dont dérivés de taux

 

2 212

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

688

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

0

 

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

2 900

0

2 900

Titres

 

123 438

 

123 438

Dont titres à revenu fixe

 

123 438

 

 

Dont titres à revenu Variable

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

0

 

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

123 438

0

123 438

Dont dérivés de taux

 

19 137

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

19 137

 

19 137

Titres de participation

 

258 135

 

258 135

Autres titres

84 579

145 546

 

230 125

Dont titres à revenu fixe

84 579

141 917

 

 

Dont titres à revenu Variable

 

3 629

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

0

Actifs financiers disponibles à la vente

84 579

403 681

0

488 260

Passifs financiers

 

 

 

 

Titres

 

 

 

0

Instruments dérivés

 

26 875

 

26 875

Dont dérivés de taux

 

26 186

 

 

Dont dérivés actions

 

689

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

26 875

0

26 875

Titres

 

28 177

 

28 177

Autres passifs financiers

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

28 177

0

28 177

Dont dérivés de taux

 

65 714

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

65 714

0

65 714

 

 

Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

LIBELLE

01/01/2013

Reclassements

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Évènements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

Clôture du niveau 3

Au compte de résultat

En gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Achats / Émissions

Ventes / Remboursements

 Vers une autre catégorie comptable

De et vers les niveaux 1 et 2

Sur les opérations encore au bilan à la clôture 2013

Sur les opérations sorties du bilan à la clôture 2013

 Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Instruments dérivés détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu Variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à la juste valeur par le biais du compte de résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu Variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments financiers disponibles à la vente - Titres de participation AFS

 

255 838

 

 

 

 

 

 

 

 -25 491 (*)

230 347

Instruments financiers disponibles à la vente - Autres titres AFS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres émis à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres émis à la juste valeur par le biais du compte de résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(*) Dont 24 924 milliers d'euros de baisse de valeur des titres BPCE

 

IFRS 13 apporte des précisions sur les niveaux de hiérarchie de la juste valeur. Ces précisions ont conduit le groupe à réexaminer l’affectation des instruments au sein des trois niveaux. Les changements de niveau relatifs à ces réaffectations figurent dans la colonne « Reclassements », et concernent principalement les actions BPCE SA pour 217 millions d'euros, BP Développement pour 11 millions d'euros et Informatique Banques Populaires pour 2,5 millions d'euros.

Au 31 décembre 2013, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : les actions BPCE SA pour 217 millions d'euros, BP Développement pour 11 millions d'euros et Informatique Banques Populaires pour 2,5 millions d'euros.

Au cours de l’exercice, 40,5 millions d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3.

Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses :

Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe BPCAz est sa participation dans l’organe central BPCE.

Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ».

Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 1.2.4 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs.

Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 1 566 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres».

Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 1 660 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres».

Une baisse du taux d’actualisation de 0,25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 4 969 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

Une hausse du taux d’actualisation de 0,25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 4 701 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

 

Note 5. Prêts et créances.

Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie.

Les prêts et créances sur les établissements de crédit se décomposent comme suit :

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit (en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Prêt et créances sur les établissements de crédit

689 786

811 820

Dépréciations individuelles

0

0

Dépréciations sur base de portefeuilles

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

689 786

811 820

 

Décomposition des prêts et créances sains sur les établissements de crédit (en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

56 812

63 996

Opérations de pension

0

0

Comptes et prêts

541 635

658 678

Opérations de location financement

0

0

Titres assimilés à des prêts et créances

86 443

84 936

Autres prêts et créances sur les établissements de crédit

4 895

4 210

Prêts et créances dépréciés

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

689 786

811 820

 

Les prêts et créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 337,5 millions d’euros au 31.12.2013 (451 millions au 31.12.2012).

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts s’élèvent à 197 millions d’euros à fin 2013, contre 186 millions à fin 2012.

Les prêts et créances sur la clientèle se décomposent comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Prêts et créances sur la clientèle

4 768 719 

4 584 691 

Dépréciations individuelles

-128 502 

-123 698 

Dépréciations sur base de portefeuilles

-13 617 

-13 880 

Total des prêts et créances sur la clientèle

4 626 600 

4 447 113 

 

 

Les encours des créances restructurées du fait de la situation financière du débiteur s’élèvent à 68,5 millions d’euros au 31 décembre 2013. Le montant de ces prêts et créances restructurés figure en totalité en encours sains.

 

Décomposition des prêts et créances sur la clientèle (en milliers d’euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

134 084

142 602

Prêts à la clientèle financière

0

0

Crédits de trésorerie

269 757

263 500

Crédits à l'équipement

1 079 996

1 076 087

Crédits au logement

2 682 847

2 411 025

Crédits à l'exportation

2 596

1 529

Autres crédits

38 241

36 859

Opérations de pension

0

0

Prêts subordonnés

0

0

Autres concours à la clientèle

4 073 437

3 789 000

Titres assimilés à des prêts et créances

0

1 216

Autres prêts et créances sur la clientèle

292 319

382 422

Prêts et créances dépréciés

126 759

131 873

Total des prêts et créances sur la clientèle

4 626 600

4 447 113

 

Note 6. Reclassement d’actifs financiers.

 

Il n’y a pas eu de reclassement sur l’exercice 2013.

 

Note 7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Effets publics et valeurs assimilées

53 146

53 083

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

53 146

53 083

Dépréciation

0

0

Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

53 146

53 083

 

Note 8. Impôts courants et impôts différés.

 

Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d'impôts différés sont signés en positif, les passifs d'impôts différés figurent en négatif) :

 

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Plus-values latentes sur OPCVM

 

0

GIE fiscaux

 

0

Provisions pour passifs sociaux

5 996

6 410

Provisions pour activité d'épargne-logement

1 284

1 489

Autres provisions non déductibles

9 573

9 920

Autres sources de différences temporelles

-11 318

-22 669

Impôts différés liés aux décalages temporels générés par l'application de règles fiscales

5 536

-4 849

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

0

0

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-2 831

472

Provisions sur base de portefeuilles

4 688

5 011

Autres éléments de valorisation du bilan

6 659

6 617

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

8 516

12 100

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

-1 943

9 546

Impôts différés non constatés

0

0

Impôts différés nets

12 110

16 796

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

14 941

42 237

Au passif du bilan

-2 831

-25 441

 

Note 9. Comptes de régularisation et actifs divers.

 

Comptes de régularisation et actifs divers (en milliers d’euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes d'encaissement

30 781

4 288

Charges constatées d'avance

299

414

Produits à recevoir

4 876

9 785

Autres comptes de régularisation

15 934

23 669

Comptes de régularisation - actif

51 890

38 156

Dépôts de garantie versés

0

0

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

1 507

537

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

0

0

Débiteurs divers

67 641

89 380

Actifs divers

69 148

89 917

Total des comptes de régularisation et actifs divers

121 038

128 073

(1) Parmi les « autres comptes de régularisation » :

- 5 684k€ d’écritures en attente de prise de décision par le gestionnaire du compte client en agence

- 5 138k€ d’opérations sur comptes de passage

- 1 900k€ d’agios débiteurs courus sur les comptes ordinaires clients

- 2 549k€ d’avance sur prime PEL.

(2) Parmi les « débiteurs divers » :

- 23 573k€ de crédit de TVA

- 7 452k€ d’IS d’intégration globale

- 16 270k€ d’appels de marge

- 500k€ de dépôts de garantie

- 2 404k€ de Fonds de Garantie de Place

- 3 947k€ de dépôt GAB

- 11 072k€ de crédit d’impôts PTZ

(3) Parmi les « comptes d’encaissement » :

- 6 642k€ d’avis de prélèvement reçus

- 22 714k€ de virement SEPA en attente de transfert.

 

Note 10. Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées.

 

Conformément à la norme IFRS 5 qui spécifie la comptabilisation des actifs non courants détenus en vue de la vente, l’Établissement a procédé ici au classement des Immobilisations Temporairement Non Louées (ITNL) dans ses comptes consolidés.

 

Actifs non courants destinés à être cédés (en milliers d’euros)

2013

2012

Valeur brute

138 266

127 583

Provision

-14 462

-15 562

Amortissement

-88 739

-65 804

Total des actifs non courants destinés à être cédés

35 065

46 217

 

Note 11. Immeubles de placement.

 

(En milliers d'euros)

2 013

2 012

Valeur brute

Amort / Prov

Valeur nette

Valeur brute

Amort / Prov

Valeur nette

Terrain

800

0

800

745

0

745

Construction

3 352

-2 183

1 169

2 541

-1 424

1 117

Total

4 152

-2 183

1 969

3 286

-1 424

1 862

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 1 969 milliers d’euros au 31.12.2013 (1 863 milliers au 31.12.12).

 

Note 12. Immobilisations :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

76 262

-57 660

18 602

68 955

-54 361

14 594

Biens mobiliers donnés en location

 

0

0

 

 

0

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

89 684

-60 378

29 306

83 562

-58 389

25 173

Total des immobilisations corporelles

165 946

-118 038

47 908

152 517

-112 750

39 767

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

15 493

-14 320

1 173

14 670

-14 152

518

Logiciels

2 615

-2 568

47

2 433

-2 418

15

Autres immobilisations incorporelles

66

0

66

67

0

67

Total des immobilisations incorporelles

18 174

-16 888

1 286

17 170

-16 570

600

 

Note 13. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle.

 

Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

*

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes à vue

50 950

35 720

Opérations de pension

0

0

Dettes rattachées

0

0

Dettes à vue envers les établissements de crédit

50 950

35 720

Emprunts et comptes à terme

619 234

626 577

Opérations de pension

160 363

234 058

Dettes rattachées

7 541

10 321

Dettes à termes envers les établissements de crédit

787 138

870 956

Total des dettes envers les établissements de crédit

838 088

906 676

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 550 millions d’euros au 31 décembre 2013 (448,5 millions d’euros au 31 décembre 2012).

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires créditeurs

1 481 354

1 351 495

Livret A

316 396

282 998

Livret jeune

12 156

11 878

Livret B

491 934

516 848

PEL/CEL

366 607

382 739

Livret de développement durable

231 795

206 872

Pep

9 591

18 902

Autres comptes d'épargne à régime spécial

72 084

73 522

Dettes rattachées

1 039

743

Comptes d'épargne à régime spécial

1 501 602

1 494 502

Comptes et emprunts à vue

19 097

16 384

Comptes et emprunts à terme

671 083

583 105

Dettes rattachées

26 388

20 479

Autres comptes de la clientèle

716 568

619 968

A vue

0

0

A terme

0

0

Dettes rattachées

0

0

Opérations de pension

0

0

Autres dettes envers la clientèle

0

0

Total des dettes envers la clientèle

3 699 524

3 465 965

 

Les comptes à terme incluent notamment 87,9 millions d’euros d’emprunts souscrits auprès de la SFEF (Société de Financement de l’Économie Française).

 

Note 14. Dettes représentées par un titre.

 

Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Emprunts obligataires

0

0

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

887 061

974 206

Autres dettes représentées par un titre

1 738

1 738

Total

888 799

975 944

Dettes rattachées

10 844

11 610

Total des dettes représentées par un titre

899 643

987 554

 

Note 15. Comptes de régularisation et passifs divers.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes d'encaissement

33 192

13 830

Produits constatés d'avance

32 627

32 426

Charges à payer

11 014

17 585

Autres comptes de régularisation créditeurs

84

84

Comptes de régularisation - passif

76 917

63 925

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

273

314

Dépôt de garantie reçus

16 983

18 959

Créditeurs divers (1)

37 290

27 848

Passifs divers liés à l'assurance

0

0

Passifs divers

54 546

47 121

Total des comptes de régularisation et passifs divers

131 463

111 046

(1) Parmi les créditeurs divers, l’établissement compte :

- 16 600 milliers d’euros de créditeurs divers liés aux charges salariales ;

- 13 000 milliers d’euros de créditeurs divers liés aux charges d’impôts et taxes ;

 

Note 16. Provisions.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements(1)

31/12/2013

Provisions pour engagements sociaux

21 382

185

0

-441

2 540

23 666

Provisions pour activité d'épargne-logement

4 124

0

0

-394

-1

3 729

Provisions pour engagements hors bilan

3 794

644

-8

-1 555

1

2 876

Provisions pour activités de promotion immobilière

0

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations

0

0

0

0

0

0

Provisions pour litiges

11 426

1 925

0

-3 319

-2 112

7 920

Autres (2)

5 112

933

0

-2 388

352

4 009

Autres provisions

24 456

3 502

-8

-7 656

-1 760

18 534

Total des provisions

45 838

3 687

-8

-8 097

780

42 200

(1) Autres mouvements :

- impact de l'application de l'IAS 19 révisée sur les engagements sociaux : + 5140k€ avec effet rétroactif sur 2012 et -2 600k€ pour 2013

- reclassement des reprises de provisions sur risque bancaire TVA (1 260k€) et sur escroquerie Crédit-bail (500k€)

 

(2) Autres provisions:

1 590k€ de provisions sur droits de passeport

1 187k€ de provisions réglementées pour investissements

 

Parmi les provisions pour engagements sociaux, l’établissement compte :

- 2 831 milliers d’euros de provision pour indemnités de fin de carrière ;

- 3 710 milliers d’euros de provision pour médailles du travail ;

- 17 125 milliers d’euros de provision pour complément retraites ;

 

Provisions - Provisions PEL/CEL

Encours de dépôts collectés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

  

            ancienneté de moins de 4 ans

114 666 

204 963 

            ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

126 625 

43 215 

            ancienneté de plus de  10 ans

93 576 

99 872 

Encours collectés au titre des plans épargne logement

334 867 

348 050 

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

32 918 

34 689 

Total

367 785 

382 739 

 

Encours de crédits octroyés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours de crédits octroyés

                au titre des plans épargne logement

464 

648 

                au titre des comptes épargne logement

2 080 

2 530 

Total

2 544 

3 178 

 

Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL) :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Correction 2012 sur 2013

Dotations / reprises nettes

31/12/2013

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

 

            ancienneté de moins de 4 ans

 

1 100 

-105 

995 

            ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

 

 

 

            ancienneté de plus de  10 ans

2 448 

 

-235 

2 213 

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

2 448 

1 100 

-340 

3 208 

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

576 

-55 

521 

Provisions constituées au titre des crédits PEL

1 100 

-1 100 

 

Provisions constituées au titre des crédits CEL

 

 

 

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

1 100 

-1 100 

Total

4 124 

-395 

3 729 

 

Note 17. Dettes subordonnées.

 

Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dettes subordonnées à durée déterminée

40 000

40 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

0

Actions de préférence

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

1 818

1 942

Total

41 818

41 942

Dettes rattachées

24

23

Réévaluation de la composante couverte

0

0

Total des dettes subordonnées

41 842

41 965

 

Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent 3 emprunts auprès de BPCE pour 15 millions d’euros, 13 millions d’euros et 12 millions d’euros.

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Emission

Remboursement

Autres mouvements (1)

31/12/2013

Dettes subordonnées à durée déterminée

40 000

0

0

0

40 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

0

0

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

0

0

0

0

Actions de préférence

0

0

0

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

1 942

0

-124

0

1 818

Dettes rattachées

23

 

 

1

24

Réévaluation de l composante couverte

0

 

 

0

 

Total

41 965

0

-124

1

41 842

 

Note 18. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis.

Le capital se décompose comme suit au 31 décembre 2013 :

— 183 500 milliers d’euros de parts sociales (10 794 112 parts sociales de 17 euros chacune) entièrement souscrites par les sociétaires et une SAS, structure de portage des sociétaires.

Les certificats coopératifs d’investissements émis par la Banques Populaires (45 875 milliers d’euros au 31 décembre 2012) ont été annulés suite à leur rachat dans le cadre des opérations de simplification du groupe BPCE décrites en note 1.2.1.

 

Variation des gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres :

 

(en millions d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Écarts de réévaluation sur régime à prestations définies

2 600

0

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

-895

0

Écarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

6 459

-1 448

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

6 459

-1 448

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

0

0

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

3 660

859

Impôts

-3 626

5 107

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

0

0

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d'impôts)

8 198

4 518

Part du groupe

8 198

4 518

Intérêts minoritaires

0

0

 

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres :

 

(en millions d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Brut

Impôt

Net

Brut

Impôt

Net

Écarts de réévaluation sur régime à prestations définies

2 600

-895

1 705

0

0

0

Écarts de conversion

0

///

0

0

///

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

6 459

-2 343

4 116

-1 448

5 393

3 945

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

3 660

-1 283

2 377

859

-286

574

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

///

///

0

///

///

0

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

8 198

 

 

4 518

Part du groupe

 

 

8 198

 

 

4 518

Intérêts minoritaires

 

 

0

 

 

0

 

1.2.6 Notes relatives au compte de résultat.

 

Note 19. Intérêts, produits et charges assimilés.

 

Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

Produits et charges d’intérêts :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

162 795

-45 641

117 154

155 926

-50 905

105 021

Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

162 400

-20 252

142 148

155 926

-20 439

135 487

Prêts et comptes à terme à régime spécial

395

-25 389

-24 994

0

-30 466

-30 466

Prêts et créances avec les établissements de crédit

17 680

-12 320

5 360

20 457

-14 001

6 456

Opérations de location-financement

15 494

0

15 494

19 334

0

19 334

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

////

-26 069

-26 069

////

-28 408

-28 408

Instruments dérivés de couverture

8 245

-15 258

-7 013

14 397

-21 050

-6 653

Actifs financiers disponibles à la vente

9 039

0

9 039

9 981

0

9 981

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

2 191

0

2 191

1 186

0

1 186

Actifs financiers dépréciés

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges d'intérêts

0

-382

-382

0

-644

-644

Total des produits et charges d'intérêts

215 444

-99 670

115 774

221 281

-115 008

106 273

 

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent

4 148 milliers d’euros (3 907 milliers d’euros au titre de l’exercice 2012) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

Les produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 393 milliers d’euros au titre de la reprise de provision épargne logement (contre une dotation de 800 milliers d’euros sur 2012).

 

Note 20. Produits et charges de commission.

Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

57

0

57

286

-82

204

Opérations avec la clientèle

31 007

-18

30 989

27 519

-134

27 385

Prestation de services financiers

6 187

-574

5 614

6 190

-1 642

4 548

Vente de produits d'assurance vie

14 394

 

14 394

12 976

 

12 976

Moyens de paiement

25 675

-11 639

14 036

25 329

-11 724

13 605

Opérations sur titres

3 250

0

3 250

4 536

0

4 536

Activités de fiducie

1 289

-1 068

221

0

0

0

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

4 133

-709

3 424

4 186

-1 064

3 122

Autres commissions

11

0

11

4

0

4

Total des commissions

86 002

-14 007

71 995

81 025

-14 645

66 380

 

Note 21. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat.

 

Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d’euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultats sur instruments financiers de transaction

11 658

4 075

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

2 607

6 480

Résultats sur opérations de couverture

236

-963

Inefficacité de la couverture de juste valeur

-106

-273

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

11 308

-15 392

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

-11 414

15 119

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

342

-690

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

0

0

Résultats sur opérations de change

376

456

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

14 877

10 048

 

Note 22. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente.

 

Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente (en milliers d’euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultats de cession

-754

-195

Dividendes reçus

597

250

Dépréciation durable des titres à revenu variable

0

0

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

-157

55

 

Note 23. Produits et charges des autres activités.

 

Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

Produits et charges des autres activités :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges des activités d'assurance

0

0

0

0

0

0

Revenus

30

0

30

29

0

29

Achats consommés

0

-79

-79

0

-46

-46

Produits et charges sur activités immobilières

30

-79

-49

29

-46

-17

Résultat de cession

-64

0

-64

826

0

826

Dotations et reprises pour dépréciation d'actifs

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges

89

-85

4

0

0

0

Produits et charges sur opérations de location

25

-85

-60

826

0

826

Résultat de cession d'immeubles de placement

0

0

0

0

0

0

Dotations et reprise d'amortissements et de dépréciations sur immeubles de placement

0

-81

-81

0

-66

-66

Revenus et charges sur immeubles de placement

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur immeubles de placement

0

-81

-81

0

-66

-66

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

779

-877

-98

757

-38

719

Charges refacturées et produits rétrocédés

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges divers d'exploitation

8 356

-6 438

1 918

5 866

-7 048

-1 182

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

1 552

-367

1 185

2 223

-2 166

57

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

10 687

-7 682

3 005

8 846

-9 252

-406

Total des produits et charges des autres activités

10 742

-7 927

2 815

9 701

-9 364

337

 

Note 24. Charges générales d’exploitation.

Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

Charges générales d'exploitation (en milliers d’euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Charges de personnel

-73 928

-71 565

Impôts et taxes

-4 599

-5 426

Services extérieurs

-47 849

-44 627

Autres charges

0

0

Autres frais administratifs

-52 448

-50 053

Total des charges générales d'exploitation

-126 376

-121 618

 

La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 1.2.8.

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel, il s’élève à 987 milliers d’euros.

 

Note 25. Coût du risque.

 

Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie figurent également dans ce poste.

 

Coût du risque de la période (en milliers d’euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-28 720

-12 750

Récupérations sur créances amorties

1 788

219

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-4 995

-3 371

Total coût du risque

-31 927

-15 902

 

Coût du risque de la période par nature d'actifs (en milliers d’euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Opérations interbancaires

-1 146

-805

Opérations avec la clientèle

-28 306

-13 959

Autres actifs financiers

-2 475

-1 138

Total coût du risque

-31 927

-15 902

 

Note 26. Gains et pertes sur autres actifs.

Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

Gains ou pertes sur autres actifs (en milliers d’euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

176

137

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

0

0

Autres

0

0

Total des gains ou pertes sur autres actifs

176

137

 

Note 27. Impôts sur le résultat.

 

Intégration fiscale mutualiste.

La Banque Populaire Côte d’Azur est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

 

Conventionnellement, chaque Banque Populaire (et chaque Caisse d’Épargne) constitue, avec ses filiales, un sous-groupe, qui lui permet de conserver les avantages de l’intégration fiscale régionale.

Le sous-groupe Banque Populaire Côte d’Azur est constitué par :

— la Banque Populaire Côte d’Azur, société mère,

— les Sociétés de Caution Mutuelle, sociétés mères,

— la SASU Foncière Victor Hugo, filiale détenue à 100 % par la Banque Populaire Côte d’Azur,

— la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement (SMI), filiale détenue à 100 % par la Banque Populaire Côte d’Azur,

— la SASU Sociétariat Banque Populaire Côte d’Azur, filiale détenue à 100% par la SASU Foncière Victor Hugo.

 

Régime fiscal. — L’ensemble des opérations a été soumis au traitement fiscal réglementaire en vigueur, aussi bien au niveau du résultat courant que du résultat exceptionnel. La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l’exercice, au taux de 36,09 % au 31.12.2013.

Les impôts différés actifs ou passifs sont comptabilisés dans les comptes consolidés. Cela concerne notamment les impôts différés résultant des décalages provisoires sur des contributions obligatoires, dont la prise en compte fiscale est déportée d’un exercice sur l’autre.

 

En ce qui concerne les impôts différés actifs, l’établissement s’est assuré que leur récupération est jugée probable.

 

Impôts (en milliers d’euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Impôts courants

-10 550

-8 756

Impôts différés

-3 320

-11 959

Impôts sur le résultat

-13 870

-20 715

 

La réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique est la suivante :

 

Impôts (en milliers d’euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat net (part du groupe)

26 528

18 512

Variations de valeur des écarts d'acquisition

0

0

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

0

0

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

0

0

Impôts

-13 870

-20 715

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (a)

40 398

39 227

Taux d'imposition de droit commun français (B)

34,43%

36,09%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

13 909

14 157

Effet de la variation des impôts différés non constatés

0

2 391

Effet des différences permanentes

-168

-739

Impôts à taux réduit et activités exonérées

-5

0

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

-547

0

Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés

-983

0

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

-218

4 620

Autres éléments

1 882

286

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

34,33%

52,81%

 

1.2.7. Exposition aux risques et ratios réglementaires. — Le groupe est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « Conglomérats financiers ».

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « Bâle II » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

— des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du groupe concernée ;

— des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement n° 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

 

Fonds propres prudentiels (en milliers d’euros)

31/12/2013

31/12/2012

Fonds propres de base

 

 

Capital

165 599

272 693

Réserves et RAN

220 676

214 540

Résultat intermédiaire

22 028

12 417

A déduire

 

 

Immobilisations incorporelles

-114

-81

Fonds propres de base (tier 1)

408 189

499 569

Fonds propres complémentaires

 

 

A) Réserves et écarts de réévaluation

0

0

B) Titres et emprunts subordonnés art. 4 d)

18 400

26 400

C) Retraitements des PMV latentes sur instruments de capitaux propres en AFS

18 592

18 480

D) Différence positive entre somme des ajust. De valeur et dép. Collectives et les pertes attendues- art 4e du CRBF 90-02

0

7 726

Fonds propres complémentaires (tier 2)

36 992

52 606

Déductions des participations dans des ets de crédit ou financiers

 

 

Et comparaison EL/PROVISIONS

 

 

Autres part. Non consolidées et créances

-138 371

-176 826

Différence négative entre les ajustements de valeur et dépréciations collectives et les pertes attendues

-2 296

-1 830

(Pour les expositions concernées par l'approche notation interne)

 

 

Total déductions

-140 667

-178 656

Total fp de base

304 514

373 519

Total fp complémentaires

0

0

Total fonds propres après déductions

304 514

373 519

 

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du groupe, hors gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier One hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides, les intérêts minoritaires et les actions de préférence, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50 % des fonds propres de base.

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

— les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

— les fonds propres complémentaires de second niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Le montant des dettes subordonnées inclus dans le Tier 2 est progressivement réduit au cours des 5 dernières années restant à courir jusqu’à leur échéance, au rythme de 20 % par année.

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100 % du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50 % des fonds propres de base.

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le groupe détient plus de 10 % du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8 %.

Au cours de l’année 2013, le groupe Banque Populaire Côte d’Azur a respecté les ratios prudentiels de solvabilité.

 

Risque de crédit et risque de contrepartie. — Comme détaillé dans le point 1.10.1 du présent rapport, la fonction spécialisée « risques de crédit » recouvre le risque de « défaut » dans l’exécution d’obligations contractuelles : outre le risque de crédit lui-même, le périmètre de cette fonction englobe le risque pays et le risque d’intermédiation.

La filière risque s’assure que toute opération est conforme aux référentiels et procédures en vigueur en matière de contreparties autorisées. Elle propose au comité compétent les inscriptions en Watch List des dossiers de qualité dégradée.

Cette mission est du ressort de la filière Risques de l’établissement sur son propre périmètre et du ressort de la Direction des Risques Groupe BPCE au niveau consolidé.

 

Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et il peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCAz au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

Exposition globale au risque de crédit (en milliers d’euros)

(En milliers d'euros)

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net

31/12/2013

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net

31/12/2012

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

91 474

 

 

91 474

126 338

 

 

126 338

Instruments dérivés de couverture

15 828

 

 

15 828

19 137

 

 

19 137

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

188 233

0

0

188 233

226 495

0

0

226 495

Opérations interbancaires

689 785

0

0

689 785

811 820

0

0

811 820

Opérations avec la clientèle

4 499 840

268 878

-142 119

4 626 599

4 315 240

269 451

-137 578

4 447 113

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

53 146

0

0

53 146

53 083

0

0

53 083

Exposition des engagements au bilan

5 538 306

268 878

-142 119

5 665 065

5 552 113

269 451

-137 578

5 683 986

Garanties financières données

172 110

9 213

 

181 323

193 082

14 037

 

207 119

Engagements par signature

199 346

0

-2 876

196 470

223 015

0

-3 794

219 221

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

371 456

9 213

-2 876

377 793

416 097

14 037

-3 794

426 340

Exposition globale au risque de crédit

5 909 762

278 091

-144 995

6 042 858

5 968 210

283 488

-141 372

6 110 326

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Dépréciations pour risque de crédit (en milliers d’euros) :

 

 

01/01/2013

Dotations

Reprises non utilisées

Reprises utilisées

Autres variations (1)

31/12/2013

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Opérations interbancaires

0

0

0

0

0

0

Opérations avec la clientèle

137 578

63 811

-31 447

-10 477

-17 346

142 119

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

1 319

12

0

0

562

1 893

Dépréciations déduites de l'actif

138 897

63 823

-31 447

-10 477

-16 784

144 012

Provisions sur engagements hors bilan

3 794

916

-2 435

-8

2 112

4 379

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

142 691

64 739

-33 882

-10 485

-14 672

148 391

 

Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

À titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

31/12/2013

Instruments de garantie couvrant ces encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

6 446

353

398

764

0

7 961

7 961

Autres actifs financiers

0

0

0

0

 

0

0

Total

6 446

353

398

764

0

7 961

7 961

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours 31/12/2012

Instruments de garantie couvrant ces encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

5 904

284

458

241

0

6 887

6 887

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

Total

5 904

284

458

241

0

6 887

6 887

 

Les garanties, sûretés personnelles ou sûretés réelles, comprennent en particulier les cautions, nantissements, gages, warrants ainsi que les privilèges et les hypothèques.

Les garanties couvrent pour l’essentiel des prêts et des créances sur la clientèle, sous forme d’hypothèques ou de cautions sur les résidences (prêts aux particuliers), de gages sur les biens financés et de nantissements sur les instruments financiers.

Mécanismes de réduction du risque de crédit : Actifs obtenus par prise de possession de garanties

Le groupe BPCAz n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

 

Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Échéances par durée restant à courir :

 

(En milliers d'euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

Total

Caisse, banques centrales

68 853

 

0

 

0

68 853

Instruments dérivés de transaction

0

 

0

 

2 477

2 477

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

806

9 949

78 242

 

0

88 997

Instruments dérivés de couverture

0

 

0

 

15 828

15 828

Actifs financiers disponibles à la vente

2 133

10 102

10 491

169 791

232 430

424 947

Prêts et créances sur les établissements de crédit

388 176

26 218

118 683

156 708

0

689 785

Prêts et créances sur la clientèle

463 904

383 907

1 484 095

2 215 311

79 382

4 626 599

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

 

0

 

0

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

396

 

0

52 750

0

53 146

Actifs financiers par échéance

924 268

430 176

1 691 511

2 594 560

330 117

5 970 632

Banques centrales

0

 

0

 

0

0

Instruments dérivés de transaction

0

 

0

 

14 513

14 513

Autres passifs financiers à la juste valeur par résultat

0

7 379

10 497

4 837

0

22 713

Instruments dérivés de couverture

0

 

0

 

49 490

49 490

Dettes envers les établissements de crédit

306 445

0

157 396

374 247

0

838 088

Dettes envers la clientèle

2 904 916

183 381

522 515

88 712

0

3 699 524

Dettes représentées par un titre

39 948

219 489

405 422

234 784

0

899 643

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

0

0

0

0

0

Dettes subordonnées

1 842

0

40 000

 

0

41 842

Passifs financiers par échéance

3 253 151

410 249

1 135 830

702 580

64 003

5 565 813

Engagements de financements donnés en faveur des établissements de crédit

0

 

0

 

0

0

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

135 071

34 277

29 001

997

0

199 346

Engagements de financement donnés

135 071

34 277

29 001

997

0

199 346

Engagements de garantie en faveur des établissements de crédit

0

 

0

 

13 168

13 168

Engagements de garantie en faveur clientèle

166

0

0

 

167 989

168 155

Engagements de garantie donnés

166

0

0

0

181 157

181 323

 

Le tableau ci-dessus présente les montants par date d’échéance contractuelle.

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ».

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

1.2.8. Avantages au personnel :

 

Charges de personnel (en milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Salaires et traitements

42 204

41 498

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

8 354

8 688

Autres charges sociales et fiscales

18 963

17 893

Intéressement et participation

4 407

3 486

Total des charges de personnel

73 928

71 565

 

Engagements sociaux :Analyse des actifs et passifs inscrits au bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Valeur actualisée des engagements financés

24 511

10 501

3 710

38 722

25 849

11 230

3 617

40 696

Juste valeur des actifs du régime

-7 386

-7 670

 

-15 056

-6 740

-7 434

 

-14 174

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

0

 

 

 

0

Valeur actualisée des engagements non financés

 

 

 

0

 

 

 

0

Ecarts actuariels non reconnus

 

 

 

0

-4 440

-95

 

-4 535

Coûts des services passés non reconnus

 

 

 

0

 

-605

 

-605

Solde net au bilan

17 125

2 831

3 710

23 666

14 669

3 096

3 617

21 382

Engagements sociaux passifs

17 125

2 831

3 710

23 666

14 669

3 096

3 617

21 382

Engagements sociaux actifs

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Dette actuarielle en début de période

25 849

11 230

3 617

40 696

24 466

9 865

3 059

37 390

Coût des services rendus

 

503

218

721

 

412

180

592

Coût financier

782

279

94

1 155

873

286

97

1 256

Prestations versées

-981

-746

-219

-1 946

-958

-462

-228

-1 648

Ecarts actuariels

-1 139

-933

 

-2 072

1 468

965

397

2 830

Coûts des services passés

 

 

 

0

 

 

 

0

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

168

 

168

 

164

112

276

Dette actuarielle en fin de période

24 511

10 501

3 710

38 722

25 849

11 230

3 617

40 696

Juste valeur des actifs en début de période

-6 739

-7 435

 

-14 174

-6 058

-7 234

 

-13 292

Rendement attendu des actifs

-202

-203

 

-405

-258

-176

 

-434

Cotisations reçues

 

 

 

0

 

 

 

0

Prestations versées

52

 

 

52

52

 

 

52

Ecarts actuariels de l'exercice

-497

-32

 

-529

-476

-24

 

-500

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

0

 

 

 

0

Juste valeur des actifs en fin de période

-7 386

-7 670

0

-15 056

-6 740

-7 434

0

-14 174

Juste valeur des droits à remboursement en début de période

 

 

 

0

 

 

 

0

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

0

 

 

 

0

Cotisations versées ou reçues

 

 

 

0

 

 

 

0

Prestations versées

 

 

 

0

 

 

 

0

Ecarts actuariels de l'exercice

 

 

 

0

 

 

 

0

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

0

 

 

 

0

Juste valeur des droits à remboursement en fin de période

0

0

0

0

0

0

0

0

Solde net des engagements

17 125

2 831

3 710

23 666

19 109

3 796

3 617

26 522

Ecarts actuariels non reconnus

 

 

 

0

-4 440

-95

 

-4 535

Coûts des services passés non reconnus

 

 

 

0

 

-605

 

-605

Solde net au bilan

17 125

2 831

3 710

23 666

14 669

3 096

3 617

21 382

 

Le groupe Banque Populaire Côte d’Azur accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

— Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé.

Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement à la fois longues et tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur.

Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fond diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 80 % en obligations d’État) mais largement ouverte aux actions (40 %). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées au comité de suivi et au comité de gestion des régimes. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les actifs du fonds n’intègrent pas de produits dérivés.

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

Au 31 décembre 2013, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 56,18 % en obligations, 39,06 % en actions et 4,76 % en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

Écarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l'emploi - Dette actuarielle :

 

(en milliers d'euros)

Exercice 2013

Compléments de retraite et autres régimes - CAR

Compléments de retraite et autres régimes - AUTRES

Indemnités de fin de carrière

Total

Écarts de rééval cumulés en début de période

4539

47

160

4746

Écarts de rééval générés sur l'exercice

-1139

-10

-933

-2082

Écarts de rééval cumulés en fin de période

3400

37

-773

2664

 

Écarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l'emploi - Actif du régime :

 

(en milliers d'euros)

Exercice 2013

Compléments de retraite et autres régimes - CAR

Compléments de retraite et autres régimes - AUTRES

Indemnités de fin de carrière

Total

Écarts de rééval cumulés en début de période

  

 

 

                dont écarts actuariels

  

 

 

                dont effet du plafonnement d'actif

  

 

 

Écarts de rééval générés sur l'exercice

497

 

32

529

Ajustement de plafonnement des actifs

 

 

 

 

Écarts de rééval cumulés en fin de période

497

0

32

529

                dont écarts actuariels

497

0

32

529

                dont effet du plafonnement d'actif

 

 

 

 

 

Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres (autres éléments de résultat global).

 

Charge actuarielle des régimes à prestations définies :

Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus

 

503

218

721

 

412

180

592

Coût financier

782

279

94

1 155

873

286

97

1 256

Rendement attendu des actifs de couverture

-202

-203

 

-405

-258

-176

 

-434

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

0

 

 

 

0

Ecarts actuariels: amortissement de l'exercice

 

 

 

 

 

 

 

 

Coût des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

0

 

 

 

0

Total des charges des régimes à prestations définies

580

579

312

1 471

615

522

277

1 414

 

IAS 19 REVISEE

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

CAR-BP

CAR-BP

Taux d'actualisation

2.98%

3%

Taux d'inflation

1.90%

2%

Table de mortalité utilisée

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

Duration

14 ans

16 ans

 

Hors CAR-BP

Exercice 2013

Exercice 2012

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définie

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Taux d'actualisation

1.97%

2.87%

2.66%

 

2%

2.80%

2.60%

 

Taux d'inflation

1.90%

1.90%

1.90%

 

2%

2%

2%

 

Taux de croissance des salaires

sans objet

 

 

 

sans objet

 

 

 

Taux d'évolution des coûts médicaux

sans objet

 

 

 

sans objet

 

 

 

Table de mortalité utilisée

TGH05 et TGF05

TF 00-02

TF 00-02

 

TGH05 et TGF05

TF 00-02

TF 00-02

 

Duration

7.35

13.3

11

 

6.54

12.8

11.2

 

 

Principales hypothèses actuarielles :

Les taux indiqués dans ce tableau sont des taux moyens pondérés par l’engagement brut à la clôture.

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate composite AA ».

Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses et autres informations

Au titre du régime de retraite de la Caisse Autonome de Retraite (CAR), au 31 décembre 2013, une baisse de 1 % du taux d’actualisation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle :

— hausse de 15,69 %, soit environ 3 849 milliers d’euros ;

Une hausse de 1 % du taux d’actualisation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle :

— baisse de 12,49 %, soit environ 3 065 milliers d’euros ;

 

IAS 19 REVISEE

 

Test de sensibilité de la dette actuarielle :

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

Hors CAR-BP

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

En %

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Variation de+ 1% du taux d'actualisation

4 885 751 €

7 966 340 €

3 163 340 €

 

6 369 903 €

8 736 486 €

3 155 702 €

 

Variation de -1% du taux d'actualisation

6 418 488 €

10 320 079 €

3 916 954 €

 

8 226 490 €

11 203 104 €

3 923 277 €

 

Variation de+ 1% du taux d'inflation

9 153 131 €

9 022 916 €

3 506 903 €

 

11 766 151 €

9 843 356 €

3 505 392 €

 

Variation de -1% du taux d'inflation

2 050 408 €

9 022 916 €

3 506 903 €

 

3 294 890 €

9 843 356 €

3 505 392 €

 

Variation de +1% du taux de croissance des salaires et des rentes

5 569 013 €

10 369 396 €

3 931 136 €

 

7 196 827 €

11 250 924 €

3 936 516 €

 

Variation de -1% du taux de croissance des salaires et des rentes

5 569 013 €

7 907 717 €

3 145 098 €

 

7 196 827 €

8 677 735 €

3 138 042 €

 

 

Échéancier des paiements- flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires :

 

Euros -Par régime significatif

CAR

IFC

MDT

FCR

N+1 à N+5

187 009 688 €

2 647 624 €

1 541 992 €

3 017 147 €

N+6 à N+10

193 131 888 €

4 154 178 €

1 431 519 €

1 396 841 €

N+11 à N+15

191 136 672 €

3 403 748 €

1 533 228 €

920 973 €

N+16 à N+20

179 148 482 €

3 167 314 €

1 513 771 €

566 964 €

> N+20

522 690 592 €

19 726 180 €

4 195 339 €

597 104 €

 

CAR

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs

Total

(en milliers d'euros)

cotés sur un marché actif (en %)

non cotés sur un marché actif (en %)

Trésorerie

4.76%

11 359

 

 

Actions

39.06%

93 142

100%

 

Obligations

51.44%

122 675

100%

 

Immobilier

 

0

  

Dérivés

 

0

  

Fonds de placement

5%

11 285

 

5%

Titres adossés à des actifs

 

0

  

Titres de créance structurés

 

0

  

Total

 

238 461

 

 

 

 

FCR

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs

Total

(en milliers d'euros)

cotés sur un marché actif (en %)

non cotés sur un marché actif (en %)

Trésorerie

0.00%

 

 

 

Actions

0.00%

   

Obligations

0.00%

   

Immobilier

    

Dérivés

    

Fonds de placement

100%

7 571 189

  

Titres adossés à des actifs

    

Titres de créance structurés

    

Total

 

7 571 189

 

 

 

1.2.9. Information sectorielle.

 

Définition des secteurs opérationnels. — Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage de la Banque Populaire Côte d’Azur, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés.

De ce fait, les activités de l’entité s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque Commerciale et Assurance du Groupe BPCE.

Information par secteur opérationnel. — La Banque Populaire Côte d’Azur exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

Information par zone géographique. — L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités.

 

1.2.10. Engagements :

Engagements de garantie et de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de financement donnés

199 346

223 015

En faveur d'établissements de crédit

0

0

En faveur de la clientèle

199 346

223 015

Engagements de financement reçus

100 000

292 000

Reçus d'établissements de crédit

100 000

292 000

Reçus de la clientèle

0

0

Engagements de garantie donnés

1 679 971

1 707 829

En faveur d'établissements de crédit

984 987

1 386 343

En faveur de la clientèle

694 984

321 486

Autres valeurs affectes en garantie

 

0

Engagements de garantie reçus

1 156 891

975 478

Reçus d'établissements de crédit

1 113 536

939 672

Reçus de la clientèle

43 355

35 806

Engagements sur titres (titres à livrer)

229

36

Engagements sur titres (titres à recevoir)

229

36

Autres engagements donnés

60

35 434

Autres engagements reçus

60

35 488

Engagements donnés

1 879 606

1 966 314

Engagements reçus

1 257 180

1 303 002

 

Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

 

Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement.

 

1.2.11. Transactions avec les parties liées. — Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

Transactions avec les sociétés consolidées :

Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du groupe (cf. paragraphe 1.2.13).

ans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— l’organe central BPCE ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

— les entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble.

Le tableau ci-après présente les montants à payer aux parties liées, les montants à en recevoir, ainsi que les charges et produits générés par des transactions entre parties liées.

 

La société-mère représente BPCE ; parmi les autres parties liées, figurent Natixis, i-BP et i-BP Investissement.

 

(En millions d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Société mère avec contrôle conjoint (1)

Autres parties liées

Total

Société mère avec contrôle conjoint

Autres parties liées

Total

Crédits

267 198

0

267 198

388 475

 

388 475

Autres actifs financiers

217 058

13 240

230 298

 

 

0

Autres actifs

59 266

0

59 266

314 118

13 856

327 974

Total des actifs avec les entités liées

543 522

13 240

556 762

702 593

13 856

716 449

Dettes

465 796

0

465 796

308 873

 

308 873

Autres passifs financiers

498 413

0

498 413

533 804

 

533 804

Autres passifs

47 862

0

47 862

46 661

 

46 661

Total des passifs envers les entités liées

1 012 071

0

1 012 071

889 338

0

889 338

Intérêts, produits et charges assimilés

-18 569

0

-18 569

-13 966

 

-13 966

Commissions

-2 796

0

-2 796

-2 505

 

-2 505

Résultat net sur opérations financières

0

0

0

 

 

0

Produits nets des autres activités

0

570

570

 

150

150

Total du PNB réalisé avec les entités liées

-21 365

570

-20 795

-16 471

150

-16 321

Engagements donnés

18 279

0

18 279

16 583

 

16 583

Engagements reçus

100 787

0

100 787

299 442

 

299 442

Engagements sur instruments financiers à terme

0

0

0

 

 

0

Total des engagements avec les entités liées

119 066

0

119 066

316 025

0

316 025

 

(1) Natixis n'est plus une partie liée suite à l'opération de rachat en vue de leur annulation par les Banques Populaires et les Caisses d'Epargne des CCI détenus par Natixis

 

1.2.12. Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer.

 

Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie.

 

 

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

TOTAL

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Juste Valeur

Valeur Nette comptable

Actifs financiers donnés en garantie

 

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

85 000

70 531

0

0

0

155 531

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Titres à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

 Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

85 000

70 531

0

0

0

155 531

Titres disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

931 454

0

0

931 454

Prêts et créances sur la clientèle

0

0

576 407

0

0

576 407

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

25 000

21 307

0

0

0

46 307

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts et créances

25 000

21 307

1 507 861

0

0

1 554 168

Effets publics et assimilés

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

52 750

0

0

0

52 750

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

0

52 750

0

0

0

52 750

Total des actifs financiers donnés en garantie

110 000

144 588

1 507 861

0

0

1 762 449

dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

110 000

144 588

124 852

0

0

379 440

Passifs associés

 

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

 

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

 

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

0

0

0

0

0

Titres à la juste valeur sur option par résultat

 

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

 

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

 

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

 

80 436

0

0

0

80 436

Titres de participation

 

0

0

0

0

0

Autres titres à revenu variable

 

0

0

0

0

0

Titres disponibles à la vente

 

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

 

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

 

80 436

0

0

0

80 436

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

0

9 700

0

0

9 700

Prêts et créances sur la clientèle

 

18 111

0

0

0

18 111

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

 

0

0

0

0

0

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

 

0

0

0

0

0

Prêts et créances

 

18 111

9 700

0

0

27 811

Effets publics et assimilés

 

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

61 815

0

0

0

61 815

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

61 815

0

0

0

61 815

Total des passifs associés aux actifs financiers non intégralement décomptabilisés

 

160 362

9 700

0

0

170 062

 

Opérations de pension et de prêts de titres. — La Banque Populaire réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des opérations de prêts de titres.

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantage des titres mis en pension ou prêtés Par conséquent, ces deniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mise en pension ou de prêt de titre financé.

Au 31 décembre 2013, 160 millions d’euros de pensions livrées ont été transférés, dont 80 millions d’euros en actifs financiers disponibles à la vente, dont 53 millions d’euros en actifs détenus jusqu’à échéance et 21 millions d’euros en des prêts et créances.

Au 31 décembre 2013, 110 millions d’euros de prêts de titres « secs » ont été transférés, dont 85 millions d’euros en actifs financiers disponibles à la vente et 25 millions d’euros en des prêts et créances.

 

Cessions de créance. — Le groupe Banque Populaire Côte d’Azur cède des créances à titre de garantie (articles L.211-38 ou L.313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan.

 

Actifs financiers donnés en garantie. — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont la SFEF, BP Covered Bonds, la Caisse de refinancement hypothécaire, BPCE SFH, BPCE Home Loans.

Au titre des autres engagements, au 31 décembre 2013, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 76 303 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 94 836 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 139 886 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 139 909 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 30 671 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 166 600 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 372 715 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de Refinancement Hypothécaire contre 372 992 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 396 155 milliers d’euros de créances nanties au profit du Fonds Commun de Trésorerie (BPCE Home Loans) contre 396 231 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

— 436 022 milliers d’euros de créances ont été nanties au profit de BPCE SFH (Société de Financement de l’Habitat) contre 329 012 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 15 743 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 7 607 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

Aucun autre engagement n’a été donné par la Banque Populaire en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

Actifs financiers reçus en garantie et dont l’entité peut disposer. — La Banque Populaire n’a pas comptabilisé de montants (significatifs) d’actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

 

1.2.13. Compensation des actifs et passifs financiers. — Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32.

Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des opérations pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaut, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat.

Pour ces instruments, les colonnes «Actifs associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment :

— pour les opérations de pension :

— les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres) ;

— les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ;

— pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres.

Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collatéral) » et « Appels de marge versés (cash collatéral) ».

Les instruments financiers sous accords de compensation non compensés au bilan sont principalement constitués d’opérations de pensions ou d’instruments dérivés traités de gré à gré.

 

Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Montant brut des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collatéral)

Exposition nette

Montant brut des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collatéral)

Exposition nette

Dérivés

14 187

11 546

-

2 641

24670

20795

0

3875

Opérations de pension

-

-

-

-

-

-

-

-

Autres actifs

-

-

-

-

-

-

-

-

Total

14 187

11 546

-

2 641

24670

20795

0

3875

 

Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Montant brut des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collatéral)

Exposition nette

Montant brut des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collatéral)

Exposition nette

Dérivés

58 228

11 546

12 019

34 663

73 062

20 795

18 361

33 906

Opérations de pension

-

-

-

-

167 229

167 229

-

-

Autres passifs

-

-

-

-

-

-

-

-

Total

58 228

11 546

12 019

34 663

240 291

188 024

18 361

33 906

 

1.2.14. Juste valeur des actifs et passifs financiers.

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 1.2.4.

 

Niveaux de juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Juste valeur

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables

(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables

(niveau 3)

Juste valeur

Actifs financiers au cout amorti

5 495 626 

3 155 873 

2 339 753 

5 411 447 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

697 875

0

466 649

231 226

820 371

Prêts et créances sur la clientèle

4 744 605

0

2 636 078

2 108 527

4 537 993

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

53 146

0

53 146

0

53 083

Passifs financiers au cout amorti

5 391 085

0

3 883 193

1 507 892

5 291 120

Dettes envers les établissements de crédit

829 456

0

829 456

0

881 956

Dettes envers la clientèle

3 614 462

0

2 106 570

1 507 892

3 374 338

Dettes représentées par un titre

907 143

0

907 143

0

994 803

Dettes subordonnées

40 024

0

40 024

0

40 023

 

1.2.15. Risque souverain.

Plusieurs pays de la zone euro sont confrontés à des difficultés économiques et à une crise de confiance sur leur dette. Dans ce contexte, en collaboration avec le Fonds monétaire international, l’Union européenne a élaboré des dispositifs de soutien envers la Grèce, l’Irlande, le Portugal et Chypre. Par ailleurs, d’autres États européens, comme l’Espagne, la Hongrie et l’Italie, ont connu une augmentation significative de leur prime de risque depuis 2011.

Expositions au titre des activités bancaires. — Au titre de ses activités bancaires, la variation des expositions du groupe sur l’exercice 2013 au titre du risque souverain sur ces pays est la suivante :

 

Expositions au titre des activités bancaires :

 

en milliers d'euros

Solde au 01/01/2013

Variation de la JV (1)

Recyclage de la réserve AFS au Résultat

Tombée d’échéance

Cession nette de reprise de provision

Acquisition

Solde au 31/12/2013

Espagne

       

Grèce

       

Irlande

       

Italie

       

Portugal

       

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

 

 

 

 

 

 

 

Chypre

       

Espagne

       

Grèce

       

Italie

       

Prêts et créances

 

 

 

 

 

 

 

Espagne

       

Grèce

7 333 816

3 157 384

0

0

0

0

10 491 200

Irlande

       

Italie

       

Portugal

       

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

 

Espagne

       

Grèce

       

Hongrie

       

Irlande

       

Italie

       

Portugal

       

Actifs financiers à la juste valeur

 

 

 

 

 

 

 

Total

 

 

 

 

 

 

 

 

1.2.16. Périmètre de consolidation. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union Européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture.

Les sociétés qui entrent dans le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Côte d’Azur sont les suivantes :

— la SASU Foncière Victor Hugo,

— la SASU Sociétariat BPCA,

— la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement.

De façon directe ou indirecte, la Banque Populaire Côte d’Azur détient 100 % du capital de chacune d’elles.

— les Sociétés de Caution Mutuelle (SCM).

 

En application du §1001 du règlement CRC 99-07, les SCM peuvent être incluses dans l’entité consolidante des Banques Populaires, correspondant à une subdivision de l’entité consolidante du Groupe BPCE.

L’entité consolidante est ainsi constituée de la Banque Populaire Côte d’Azur ainsi que des Sociétés de Caution Mutuelle (SCM).

Le périmètre de consolidation s’établit donc comme suit :

 

 

Nationalité

N°Siret

% Contrôle

% D'intérêts

Contribution au résultat consolidé part du groupe

(en k€)

Méthode de consolidation

Entités mères (EC)

 

 

 

 

 

 

BP côte d'azur

F

95 580 444 800 665

 

 

26 347

 

Socama côte d'azur

F

39 157 259 100 017

 

 

24

 

Socami côte d'azur

F

96 380 260 800 025

 

 

 

 

Filiales

 

 

 

 

 

 

Sasu foncière victor hugo

F

40 319 228 900 011

100

100

213

IG

Sasu sociétariat bpca

F

49 164 829 100 012

100

100

-26

IG

Sasu société méditerranéenne d'investissement

F

34 965 939 100 016

100

100

-30

IG

 

En accord avec les autorités de tutelle pour la consolidation, le résultat et les fonds propres des Sociétés de Caution Mutuelle sont pris à 100 %, sans tenir compte du pourcentage de participation.

 

1.2.17. Honoraires des commissaires aux comptes :

Dans le cas où l’entreprise publie des comptes consolidés, la publication des honoraires des commissaires aux comptes sur base consolidée est obligatoire et doit respecter le format suivant (conformément à l’instruction AMF N°2006-10) :

 

 

Pwc

Lucchesi

Total

2013

2012

2013

2012

2013

2012

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CAC, examen des comptes individuels et consolidés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- émetteurs

119,87

100%

111,35

96%

79,56

66%

72,26

67%

199,42

83%

183,61

82%

- non émetteurs

-0,00

0%

4,79

4%

40,97

34%

35,88

33%

40,97

17%

40,67

18%

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du CAC

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- émetteurs

-0,00

0%

-0,00

0%

-0,00

0%

-0,00

0%

-0,00

0%

-0,00

0%

- non émetteurs

-0,00

0%

-0,00

0%

-0,00

0%

-0,00

0%

-0,00

0%

-0,00

0%

Sous - total

119,87

100%

116,14

100%

120,53

100%

108,14

100%

240,39

100%

224,28

100%

Prestations rendues par le réseau aux filiales intégrées globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- juridique, fiscal, social

-0,00

0%

-0,00

0%

-0,00

0%

-0,00

0%

-0,00

0%

-0,00

0%

- autres

-0,00

0%

-0,00

0%

-0,00

0%

-0,00

0%

-0,00

0%

-0,00

0%

Sous - total

-0,00

0%

-0,00

0%

-0,00

0%

-0,00

0%

-0,00

0%

-0,00

0%

Total

119,87

100%

116,14

100%

120,53

100%

108,14

100%

240,39

100%

224,28

100%

 

1.3. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2013 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Côte d’Azur, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2 « Normes applicables et comparabilité » de l’annexe aux comptes consolidés qui expose les changements de méthodes résultant de l’application de nouvelles normes et interprétations appliquées à compter du 1er janvier 2013.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Estimations comptables :

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 1.2.4 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

— Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (note 1.2.4 de l’annexe) :

— pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

— pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations.

 

— Valorisation et dépréciation des autres titres et des instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. La note 1.2.4 de l’annexe aux comptes consolidés expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Comptabilisation des actifs non courants destinés à être cédés : Dans le cadre de son activité de crédit-bail, votre Banque Populaire comptabilise des actifs non courants destinés à être cédés. La note 1.2.4 de l’annexe expose les règles et méthodes comptables relatives à ces actifs. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application

 

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 1.2.4 et 1.2.5 (note 16) de l’annexe.

 

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que la note 1.2.4 de l’annexe aux comptes consolidés donne une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Neuilly-sur-Seine et Nice, le 05 mai 2014.

Les Commissaires aux Comptes :

PricewaterhouseCoopers Audit

Philippe Lucchesi

Agnès Hussherr

 

 

2. Comptes individuels.

2.1. Comptes individuels au 31 décembre 2013.

(Avec comparatif au 31 décembre 2012).

 2.1.1. Bilan :

 

Actif (en milliers d'euros)

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Caisses, banques centrales

 

68 853

42 477

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

123 281

188 327

Créances sur les établissements de crédit

3.1

611 431

735 434

Opérations avec la clientèle

3.2

4 342 318

4 061 722

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

261 489

233 451

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

4 283

3 629

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

193 212

245 546

Parts dans les entreprises liées

3.4

5 488

5 488

Opérations de crédit-bail et de locations simples

3.5

356 113

490 416

Immobilisations incorporelles

3.6

15 501

14 808

Immobilisations corporelles

3.6

32 758

27 094

Autres actifs

3.8

70 922

90 184

Comptes de régularisation

3.9

56 365

39 211

Total de l'actif

 

6 142 013

6 177 787

 

Hors bilan (en milliers d'euros)

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Engagements donnés :

 

382 500

430 241

Engagements de financement

4.1

199 346

223 015

Engagements de garantie

4.1

182 925

207 190

Engagements sur titres

 

229

36

 

Passif (en milliers d'euros)

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Banques centrales

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

824 917

874 229

Opérations avec la clientèle

3.2

3 699 499

3 466 982

Dettes représentées par un titre

3.7

921 545

1 010 839

Autres passifs

3.8

53 713

49 631

Comptes de régularisation

3.9

142 562

157 927

Provisions

3.10

54 480

59 651

Dettes subordonnées

3.11

40 024

40 023

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

57 053

57 053

Capitaux propres hors FRBG

3.13

348 220

461 454

Capital souscrit

 

183 500

183 500

Certificats coopératifs d'investissement

 

0

45 875

Primes d'émission

 

0

73 743

Réserves

 

142 136

135 998

Ecart de réévaluation

 

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

1 187

1 187

Report à nouveau

 

14

23

Résultat de l'exercice (+/-)

 

21 382

21 127

Total du passif

 

6 142 013

6 177 787

 

2.1.2. Hors Bilan :

 

Hors bilan (en milliers d'euros)

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Engagements reçus

 

1 416 010

1 400 912

Engagements de financement

4.1

100 000

292 000

Engagements de garantie

4.1

1 315 781

1 108 876

Engagements sur titres

 

229

36

 

2.1.3. Compte de résultat :

 

Compte de résultat (en milliers d'euros)

Notes

Exercice 2013

Exercice 2012

Intérêts et produits assimilés

5.1

197 806

199 714

Intérêts et charges assimilées

5.1

-101 146

-117 467

Produits sur opérations de crédit bail et de locations simples

5.2

169 544

201 203

Charges sur opérations de crédit bail et de locations simples

5.2

-154 303

-179 018

Revenus des titres à revenu variable

5.3

2 627

2 360

Commissions (produits)

5.4

86 176

81 020

Commissions (charges)

5.4

-13 681

-14 009

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

376

456

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

3 976

2 918

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

3 375

3 398

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-1 468

-333

Produit net bancaire

 

193 283

180 241

Charges générales d'exploitation

5.8

-125 266

-121 636

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-5 891

-5 601

Résultat brut d'exploitation

 

62 125

53 005

Coût du risque

5.9

-32 644

-24 015

Résultat d'exploitation

 

29 482

28 990

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

1 299

-58

Résultat courant avant impôt

 

30 780

28 932

Résultat exceptionnel

5.11

1 006

869

Impôt sur les bénéfices

5.12

-10 404

-8 673

Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées

 

0

0

Résultat net

 

21 382

21 127

 

2.2. Notes annexes aux comptes individuels.

 

2.2.1. Cadre général.

 

a. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 p087

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et les sociétés locales d'épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,96 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

b. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Épargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisse d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2013 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

c. Événements significatifs :

Simplification de la structure du groupe BPCE. — L’opération de rachat en vue de leur annulation par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne des certificats coopératifs d’investissement (CCI) détenus par Natixis a été réalisée le 6 août 2013, conformément au calendrier prévu lors du lancement de l’opération en février 2013. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le capital de ces établissements est maintenant entièrement détenu par leurs sociétaires.

Cette opération représente une nouvelle étape dans la construction du Groupe BPCE et comprend, outre le rachat des certificats coopératifs d’investissement, les opérations suivantes :

— le remboursement par Natixis à BPCE du P3CI (6,9 milliards d’euros) mis en place en janvier 2012, ainsi que celui du prêt symétrique mis en place par Natixis au bénéfice de BPCE ;

— la distribution exceptionnelle d’un dividende par Natixis d’environ 2 milliards d’euros à ses actionnaires ;

— le remboursement des titres supersubordonnés émis en mars 2012 par BPCE et souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne pour 2 milliards d’euros avec une soulte de 89 millions d’euros ;

— le remboursement par Natixis à BPCE d’un prêt senior 10 ans (2,3 milliards d’euros) ;

— la réduction du capital de BPCE au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne pour 2 milliards d’euros.

 

d. Événements postérieurs à la clôture.

Conformément à sa stratégie de développement du modèle de bancassurance, le groupe projette de transférer, d’ici la fin du premier trimestre 2014, sa participation dans BPCE Assurances de BPCE SA vers Natixis, via Natixis Assurances. L’opération a été approuvée par le conseil de surveillance de BPCE et le conseil d’administration de Natixis qui se sont tenu tous deux le 19 février 2014.

Filiale à 60 % du groupe, BPCE Assurances, en partenariat avec MACIF et MAIF, développe les activités assurances IARD auprès des clients des Caisses d’Épargne ainsi que l’assurance santé auprès des clients des Caisses d’Épargne et des Banques Populaires. Ce transfert vers Natixis sera réalisé en conservant les accords capitalistiques et de coopération existants avec MAIF et MACIF.

S’agissant d’une opération interne au groupe, elle entrainera un reclassement de « Capitaux propres part du groupe » vers les « Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) » et sera donc sans impact sur les capitaux propres totaux.

 

2.2.2 Principes et méthodes comptables.

 

a. Méthodes d’évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Côte d’Azur sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des normes comptables (ANC). Par application du règlement n° 91-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF), la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n° 2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la réglementation comptable relatifs aux documents de synthèse individuels.

 

b. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2013.

Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2013 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

c. Principes comptables et méthodes d’évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— continuité de l’exploitation ;

— permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— indépendance des exercices ;

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

 

Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L’identification et la comptabilisation des créances douteuses sont réalisées suivant examen de chaque dossier, et conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du CRC, actualisé par le CRC 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales. Depuis le 1er janvier 2007, cette identification s’applique aux découverts en application du nouvel article 3 bis du règlement 2002-03 modifié par le règlement 2007-06.

Le principe de contagion est appliqué : la classification en créances douteuses d’un concours entraîne le transfert vers les rubriques « Encours Douteux » de l’intégralité des engagements à l’encontre d’un même client.

Les créances douteuses font l’objet d’une dépréciation comptabilisée en déduction de l’actif ; chaque dossier est traité individuellement. Les dépréciations sont déterminées au vu de la situation de chaque client en tenant compte des garanties dont la Banque est amenée à bénéficier.

Les principes énoncés par le règlement CRC 2002-03 sont appliqués et entraînent périodiquement la révision du statut de chaque dossier douteux. Lors de cette révision périodique, au moins annuelle, le passage à douteux compromis est réalisé au vu de la situation du dossier.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation.

Le passage en pertes définitives est effectué lors de la constatation de la situation d’insolvabilité irréversible du débiteur. Ce constat est étayé par un document d’une source externe à la Banque (PV de carence d’huissier, certificat d’irrécouvrabilité, enquête effectuée par un professionnel).

Dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions du règlement CRC 2005-03, l’actualisation des flux futurs à recevoir sur les dossiers douteux est réalisée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

Les dotations aux dépréciations, nettes de reprises, les créances passées en perte sur l’exercice, nettes des récupérations sur créances amorties, et la variation de l’année de l’actualisation des flux futurs à recevoir, constituent le coût du risque sur opérations de crédit au compte de résultat.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la réglementation bancaire et financière complété par l'instruction n° 94-06 de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR).

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

Pour les petits dossiers douteux de moins de 15 milliers d’euros d’encours de crédits une provision forfaitaire de 30 % de l’ensemble des engagements de la catégorie est constituée en permanence dans les livres de la Banque. Cette provision est non déductible fiscalement.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en« Coût du risque ».

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

Opérations de crédit-bail et de location simple. — L‘avis du Comité d’Urgence du CNC 2006-C prévoit que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. En effet, pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien/remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. Les actifs concernés sont amortis suivant la durée normale d’utilisation des biens.

En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire/dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations.

En application du règlement CRC n° 2009-03, les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné.

Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit.

La prééminence de la réalité économique sur l’apparence de la présentation comptable et juridique conduit à déterminer une valeur financière de ces biens, appelée encours financier, correspondant à la valeur actualisée des loyers à recevoir.

Globalement, l’écart entre cet encours financier et la valeur nette comptable des biens loués représente la composante la plus importante de la « Réserve Latente », véritable réserve financière qui est déclarée à l’Autorité de Contrôle Prudentiel.

 

Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement n° 90-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF) relatif à la comptabilisation des opérations sur titres, modifié par le règlement CRBF 95-04 et les règlements n° 2000-02, n° 2002-01, n° 2005-01, n° 2008-07 et n° 2008-17 du Comité de la réglementation comptable ; ce règlement définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de l’ACPR, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations.

 

Titres de transaction. — Néant.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d’acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l’objet d’une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRBF, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Les titres d’investissements sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Ces titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu’ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d’acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L’écart entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l’objet d’une dépréciation s’il existe une forte probabilité que l’établissement ne conserve pas les titres jusqu’à l’échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17, peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — Néant.

 

Titres de participation, parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention.

Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil National de la Comptabilitéa publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

A noter que le Conseil National de la Comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « Les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles que prévues par l’article 19 du règlement CRB n° 90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par ce dernier règlement du CRC.

Le règlement n° 2008-17 du CRC prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008 ».

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si, au jour, du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites au bilan pour leur coût d’acquisition. Ces immobilisations sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum de 5 ans.

Les éléments de fonds de commerce rachetés à d’autres banques sont amortis sur une durée de 3 à 5 ans.

Les droits au bail sont amortis de façon linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades / couverture / étanchéité

10 - 40 ans

Fondations / ossatures

20 - 60 ans

Ravalement

10 - 20 ans

Équipements techniques

10 - 20 ans

Aménagements intérieurs

8 - 15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liées ou non liées à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même Code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06.

Les provisions comprennent principalement les provisions sur engagements sociaux, les provisions sur litiges, les provisions pour impôts, les provisions pour passif social et la provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

 

Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

Indemnités de fin de contrat de travail. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de l’ACPR.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie.

 

Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction n° 94-04 modifiée par l’instruction n° 2003-03 de l’ACPR.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Operations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— microcouverture (couverture affectée)

— macrocouverture (gestion globale de bilan)

Les montants perçus ou payés sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits sur instruments utilisés en couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

Sur les marchés de gré à gré, les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

D’une façon générale, les soultes constatées lors de la résiliation ou de l'assignation de contrats d’échange de taux sont comptabilisées immédiatement en compte de résultat. Dans certains cas, elles peuvent être amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert.

Les soultes de résiliation ou d'assignation, pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Operations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

Revenus des titres à revenu variable. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenus variable ».

Les revenus d’obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l’exercice. Il en est de même pour les titres super subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de Fonds propres prudentiels « Tier 1 ». Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

Impôt sur les bénéfices. — Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

L’établissement a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’aux provisions pour impôts futurs et redressements fiscaux.

 

2.2.3. Informations sur le bilan.

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

Note 1. Opérations interbancaires.

 

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 231 millions d'euros au 31 décembre 2013.

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 69 millions d'euros à vue et 306 millions d'euros à terme.

 

Actif (en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires

64 901

72 547

Comptes et prêts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

0

0

Valeurs non imputées

213

138

Créances à vue

65 114

72 685

Comptes et prêts à terme

534 323

651 394

Prêts subordonnés et participatifs

4 874

4 182

Valeurs et titres reçus en pension à terme

0

0

Créances à terme

539 197

655 576

Créances rattachées

7 121

7 174

Dont créances rattachées à vue

3 700

3 649

Dont créances rattachées à terme

3 421

3 525

Créances douteuses

0

0

Dont créances douteuses compromises

0

0

Dépréciations des créances interbancaires

0

0

Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

0

0

Total

611 431

735 435

 

Passif (en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires créditeurs

42 231

10 929

Comptes et emprunts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

0

0

Autres sommes dues

87

72

Dettes rattachées à vue

0

0

Dettes à vue

42 319

11 001

Comptes et emprunts à terme

614 771

618 966

Valeurs et titres donnés en pension à terme

160 363

234 058

Dettes rattachées à terme

7 464

10 203

Dettes à terme

782 598

863 227

Total

824 917

874 228

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 42 millions d'euros à vue et 737 millions d'euros à terme.

 

Note 2. Opérations avec la clientèle.

 

Sur l’ensemble des dossiers douteux compromis initiés au cours de l’exercice 2013, les particuliers représentent 17.81 %, les entrepreneurs individuels 13.78 %, et les sociétés 68.40 %.

L’actualisation des flux futurs à recevoir sur les dossiers douteux a été effectuée dossier par dossier, sur la base d’échéanciers prévisionnels, aux taux contractuels pour les prêts amortissables, et suivant le taux légal pour les encours à vue. La variation de cette actualisation au cours de l’année 2013 a déclenché une diminution de la dépréciation de 719 milliers d’euros (contre 94 milliers d’euros en 2012) générant sur le résultat de l’année une reprise nette enregistrée pour ce montant en produits dans le résultat annuel. Cet accroissement est lié à la modification de la durée d’actualisation des encours contentieux liés aux prêts habitat, qui a été ramenée cette année - et sera maintenue - de 5 à 2 ans. Ce réajustement reflète ainsi mieux la réalité économique de la récupération constatée sur ce type d’encours.

Le montant total des dépréciations inscrites en diminution d’actif est de 115 millions d’euros, pour un total d’encours douteux de 255 millions d’euros, soit un taux de couverture de 45 %. Sur l’exercice, les dotations aux dépréciations des créances douteuses clients se sont élevées à 34 millions d’euros tandis que les reprises sur dépréciations pour cette même catégorie se sont élevées à 29 millions d’euros dont 21 millions devenues disponibles.

Parmi ces reprises, un montant de 4 millions d'euros concerne la provision sur les crédits Lombard, qui se trouve ainsi ramenée à 2 millions. Cette provision, de 6 millions d'euros au 31/12/2012, est constituée pour constater le risque client de non-remboursement de ces prêts. L'encours de ces crédits, distribués uniquement par la succursale de Monaco, d'un montant de 107 millions d'euros au 31/12/2013, est garanti par des actifs en couverture. La dégradation des marchés en 2011 avait entraîné la baisse de valeur d'une partie de ces actifs. Au niveau de chaque client, le montant du crédit est comparé à la valeur des actifs augmentée du rendement attendu sur 1 an. Si le montant en couverture est inférieur à l'encours du crédit, ce dernier est déclassé en douteux et l'insuffisance de couverture est provisionnée. Au 31/12/13, 18 millions d'euros de crédits Lombard sont classés en douteux contre 41 millions d’euros au 31/12/2012.

 

Créances sur la clientèle :

 

Actif (en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

138 777

143 875

Créances commerciales

18 724

19 077

Crédits à l'exportation

2 596

1 529

Crédits de trésorerie et de consommation

269 757

263 499

Crédits à l'équipement

1 082 396

1 079 037

Crédits à l'habitat

2 670 943

2 391 746

Autres crédits à la clientèle

8 282

8 370

Valeurs et titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

0

0

Autres

2 926

2 451

Autres concours à la clientèle

4 036 900

3 746 632

Créances rattachées

7 600

7 453

Créances douteuses

255 043

254 401

Dépréciations des créances sur la clientèle

-114 725

-109 716

Total

4 342 319

4 061 722

 

Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif (en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes d'épargne à régime spécial

1 500 564

1 493 759

Livret A

316 397

282 998

PEL / CEL

366 607

382 740

Autres comptes d'épargne à régime spécial

817 560

828 021

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

2 152 436

1 935 651

Dépôts de garantie

7 359

5 217

Autres sommes dues

11 713

11 132

Dettes rattachées

27 426

21 222

Total

3 699 498

3 466 981

(1) Détail autres comptes et emprunts auprès de la clientèle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

À vue

À terme

Total

À vue

À terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 481 354

////

1 481 354

1 352 546

////

1 352 546

Emprunts auprès de la clientèle financière (1)

 

87 869

87 869

 

87 315

87 315

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

0

 

 

0

Autres comptes et emprunts

 

583 214

583 214

 

495 790

495 792

Total

1 481 354

671 082

2 152 436

1 352 546

583 105

1 935 653

 

Opérations avec la clientèle - Répartition des encours de crédit par agents économiques :

 

(en milliers d'euros)

Créances saines

Créances douteuses et douteuses compromises

Brut

Net de dépréciation

Sociétés non financières

1 489 752

70 793

Entrepreneurs individuels

339 834

20 307

Particuliers

2 137 019

35 912

Administrations privées

 

 

Administrations publiques et sécurité sociale

3 061

0

Autres

83 033

13 306

Total au 31 décembre 2013

4 052 698

140 318

Total au 31 décembre 2012

3 763 258

144 685

 

Note 3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable.

 

Le tableau suivant donne le détail du portefeuille titres :

Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 65 000 milliers d’euros.

 

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 393 277 milliers d’euros.

 

Portefeuille titres (en milliers d’euros)/

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Valeurs brutes

///

0

188 281

0

188 281

///

 

188 327

 

188 327

Créances rattachées

///

0

2 159

0

2 159

///

 

2 096

 

2 096

Dépréciations

///

 

 

 

0

///

 

 

 

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

190 440

0

190 440

0

0

190 423

0

190 423

Valeurs brutes

///

31 721

173 307

0

205 028

///

60 799

186 813

0

247 612

Créances rattachées

///

341

971

0

1 312

///

356

927

0

1 283

Dépréciations

///

-11 650

-361

0

-12 011

///

-16 906

-634

0

-17 540

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

20 412

173 918

0

194 330

0

44 249

187 106

0

231 355

Montants bruts

///

4 892

///

0

4 892

///

4 892

///

 

4 892

Créances rattachées

///

 

///

 

0

///

 

///

 

0

Dépréciations

///

-609

///

0

-609

///

-1 263

///

 

-1 263

Actions et autres titres à revenu variable

0

4 283

0

0

4 283

0

3 629

0

0

3 629

Total

0

24 695

364 358

0

389 053

0

47 878

377 529

0

425 407

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

 

0

0

0

 

0

0

0

Titres non cotés

 

9 580

271 227

280 807

 

36 893

339 506

376 399

Titres prêtés

 

10 491

90 000

100 491

0

7 000

35 000

42 000

Titres empruntés

0

  

0

0

  

0

Créances douteuses

   

0

   

0

Créances rattachées

 

341

3 130

3 471

 

356

3 023

3 379

Total

0

20 412

364 357

384 769

0

44 249

377 529

421 778

Dont titres subordonnés

   

0

 

0

0

0

 

Parmi les effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 12 258 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 18 169 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

Il n’y a pas de plus-values latentes sur les titres de placement au 31 décembre 2013 à l’identique de 2012.

Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 32 532 milliers d’euros au 31 décembre 2013. Au 31 décembre 2012, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 40 098 milliers d’euros.

Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 843 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 1 624 milliers d’euros au 31 décembre 2012. Par ailleurs, le montant des dépréciations des titres d’investissement au titre du risque de contrepartie s’élève à 361 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 564 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 123 281 milliers d'euros au 31 décembre 2013 contre 188 327 milliers d’euros en 2012.

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

4 283

0

4 283

 

3 629

0

3 629

Titres non cotés

 

0

0

0

 

0

0

0

Créances rattachées

 

 

 

0

 

 

 

0

Total

0

4 283

0

4 283

0

3 629

0

3 629

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 4 283 milliers d’euros d’OPCVM au 31 décembre 2013 (contre 3 629 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 609 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 1 263 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

Il n’y a pas de plus-values latentes sur les titres de placement au 31 décembre 2013 à l’identique de 2012.

Nous n’avons pas de plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille (TAP).

 

Les titres de créances négociables s’élèvent à 116 307 milliers d’euros et les obligations à 57 000 milliers d’euros.

 

Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenus fixes et variables.

 

Évolution des titres d'investissement :

 

(en milliers d'euros)

01/01/2013

Achats

Cessions

Remboursements

Transfert de catégorie

Conversion

Décotes / surcotes

Autres variations

#REF!

Effets publics

190 423

 

 

 

 

 

(46)

63

190 440

Obligations et autres titres à revenu fixe

187 106

11 494

0

25 000

0

0

0

317

173 917

Total

377 529

11 494

0

25 000

0

0

(46)

380

364 357

 

Reclassement d’actifs. — L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif sur 2013.

 

Note 4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme.

 

Titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres à long terme.

 

Évolution des titres de participation et assimilés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

#REF!

Participations et autres titres détenus à long terme

243 949

0

-50 222

0

0

193 727

Parts dans les entreprises liées

5 488

0

0

  

5 488

Valeurs brutes

249 437

0

-50 222

0

0

199 215

Participations et autres titres à long terme

-516

0

0

  

-516

Parts dans les entreprises liées

0

0

0

  

0

Dépréciations

-516

0

0

  

0

Créances rattachées

2 111

0

-2 111

0

0

0

Total

251 032

0

-52 333

0

0

198 699

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 1 061 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 1 209 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

Autres Titres Détenus à Long Terme. — Les autres titres détenus à long terme incluent les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts pour 1 216 milliers d’euros au 31 décembre 2013, à l’identique de 2012.

Les titres subordonnés à durée indéterminée émis par BPCE SA et présents dans le bilan au 31 décembre 2012 pour 26 140 milliers d’euros ont été intégralement remboursés sur 2013 suite à l’opération de rachat par les Banques Populaires des Certificats Coopératifs d’Investissements.

Le tableau suivant détaille les filiales, participations et parts dans les entreprises liées de la Banque :

 

Titres de participation. — (hors parts dans les entreprises liées)

Ce poste enregistre 194 millions d’euros nets de provisions; l’encours principal est constitué par notre participation au capital de BPCE pour 177 996 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE SA et les charges de structure de l’organe central.

Au 31 décembre 2013, la valorisation s’élève à 217 058 milliers d’euros pour les titres BPCE.

 

Parts dans les entreprises liées. — Elles s’élèvent à 5,5 millions d’euros. Cet encours est constitué :

— pour 4,7 millions d’euros par la SASU Foncière Victor Hugo qui gère une partie du patrimoine immobilier hors exploitation de la Banque Populaire Côte d’Azur,

— pour 0,8 million d’euros par la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement.

 

Titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres à long terme.

 

Opérations avec les entreprises liées :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Établissements de crédit

Autres entreprises

Total

Total

Créances

0

7595

7 595

4 737

dont subordonnées

0

0

0

0

Dettes

0

0

0

0

dont subordonnées

0

0

0

0

Engagements de financement

0

0

0

0

Engagements de garantie

0

1768

1 768

1 768

Autres engagements donnés

0

0

0

0

Engagements donnés

0

1 768

1 768

0

Engagements de financement

0

0

0

0

Engagements de garantie

0

0

0

0

Autres engagements reçus

0

0

0

0

Engagements reçus

0

0

0

0

 

Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable. — Il n'y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée.

 

Note 5. Opérations de crédit-bail et location simple.

 

La Banque exerce en direct une activité de crédit-bail mobilier et de location avec option d’achat.

Ce poste représente les valeurs nettes d’acquisition des biens donnés en location avec option d’achat.

En fin d’exercice, pour les biens loués amortissables fiscalement en dégressif, dans le cadre des règles de la comptabilité française, il est possible de faire varier la dotation aux amortissements, dans une fourchette légale :

— la dotation linéaire est le montant minimum à comptabiliser

— la dotation dégressive est le montant maximum

 

Au 31 Décembre 2013, la Réserve Latente s’élève à 32 874 milliers d’euros bruts, soit 21 010 milliers d’euros nets d’impôt, à l’identique de 2012.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Encours clientèle

92

312 395

8 266

320 753

92

434 326

9 304

443 722

Biens temporairement non loués

 

35 065

 

35 065

 

46 218

 

46 218

Encours douteux

 

6 165

24

6 189

 

6 981

24

7 005

Dépréciation

 

-5 874

-20

-5 894

 

-6 508

-20

-6 528

Créances rattachées

 

 

 

0

 

 

 

0

Total

92

347 751

8 270

356 113

92

481 017

9 308

490 417

 

Note 6. Immobilisations incorporelles et corporelles et amortissements.

 

Les durées d’amortissement des composants sont les suivantes :

— 10 ans pour les façades destructibles,

— 25 ans pour la fondation-ossature,

— 25 ans pour la couverture-étanchéité,

— 10 ans pour les équipements techniques,

— 10 ans pour les agencements intérieurs.

 

Les biens mobiliers ordinaires ne font pas l’objet de l’approche par composants ; ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

— 10 ans pour le mobilier

— 5 ans pour le matériel de bureau

— 3 ans pour le matériel informatique

 

Immobilisations incorporelles (En milliers d’euros) :

 

 

01/01/2013

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2013

Valeurs brutes

38 845

1 006

0

-1

39 851

Droits au bail et fonds commerciaux

14 737

823

0

 

15 560

Logiciels

2 433

183

0

 

2 616

Autres

21 676

0

0

-1

21 675

Amortissements et dépréciations

24 037

313

0

0

24 350

Droits au bail et fonds commerciaux

14 156

164

 

 

14 320

Logiciels

2 418

149

0

 

2 567

Autres

7 463

0

0

 

7 463

Total valeurs nettes

14 808

693

0

-1

15 501

 

Immobilisations corporelles (En milliers d'euros) :

 

 

31/12/2012

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2013

Terrains

5 201

641

-72

 

5 770

Constructions

71 948

7 987

-850

 

79 085

Autres

30 431

2 650

-291

 

32 790

Immobilisations corporelles d'exploitation

107 580

11 278

-1 213

 

117 645

Immobilisations hors exploitation

3 286

910

-44

 

4 152

Valeurs brutes

110 866

12 188

-1 257

0

121 797

Terrains

2 715

 

-11

 

2 704

Constructions

53 135

3 517

-732

13

55 933

Autres

26 499

1 979

-261

0

28 217

Immobilisations corporelles d'exploitation

82 349

5 496

-1 004

13

86 854

Immobilisations hors exploitation

1 423

813

-39

-13

2 184

Amortissements et dépréciations

83 772

6 309

-1 043

0

89 038

Total valeurs nettes

27 094

5 879

-214

0

32 759

 

Concernant le droit au bail, la Banque Populaire Côte d’Azur continue à l’amortir dans ses comptes sociaux selon la durée de vie résiduelle du bail lorsque la Banque est locataire, et sur la durée résiduelle de l’immeuble sous-jacent lorsque la Banque est propriétaire.

Les principaux mouvements de l’exercice 2013 sont présentés dans les tableaux ci-dessus :

 

Note 7. Dettes représentées par un titre.

Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Bons de caisse et bons d'épargne

1 738

1 738

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

611 355

699 321

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

297 209

297 609

Dettes rattachées

11 243

12 170

Total

921 545

1 010 838

 

Les primes de remboursement restant à amortir s’élèvent à 2 809 milliers d'euros.

Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre.

 

Note 8. Autres actifs et autres passifs et Comptes de Régularisation.

 

Autres actifs et passifs (En milliers d’euros) :

 

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

1 507

0

539

41

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

1 558

0

2 109

0

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

///

273

///

273

Créances et dettes sociales et fiscales

43 055

32 390

56 579

25 845

Dépôts de garantie versés et reçus

2 886

17 020

4 294

18 996

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

21 915

4 031

26 664

4 477

Total

70 922

53 713

90 184

49 632

 

Note 9. Comptes de régularisation.

 

Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

85

84

54

46

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

0

0

0

0

Primes et frais d'émission

0

0

0

0

Charges et produits constatés d'avance

316

85 872

431

120 028

Produits à recevoir/Charges à payer (1)

7 932

16 454

9 304

18 259

Valeurs à l'encaissement

30 781

33 192

4 288

13 830

Autres (2)

17 250

6 959

25 134

5 763

Total

56 365

142 562

39 211

157 927

(1) Parmi les charges à payer figurent principalement 5 265 milliers d’euros de charges sur swaps et 4 391 milliers d’euros de charges de personnel. Parmi les produits à recevoir figurent principalement 3 316 milliers d’euros de produits sur swaps, 3 000 milliers d’euros de commissions diverses et 1 332 milliers d’euros de remboursement d’assurance.

(2) Le solde net des « autres comptes de régularisation » pour environ 10 291 milliers d’euros est principalement constitué du montant des primes PEL à verser (2 549 milliers d’euros) et de sommes en attente d’affectation pour le reste.

 

Note 10. Provisions.

 

Le tableau ci-dessous récapitule l’ensemble des provisions inscrites au bilan, y compris les provisions pour dépréciation des actifs, ainsi que les mouvements intervenus dans l’exercice.

 

Nature des provisions (en milliers d'euros)

Montant

au

début de

l'exercice

Dotations

de

l'exercice

Reprises

de

l'exercice

Montant à

la fin de

l'exercice

Provisions réglementées

 

 

 

 

Provision pour investissement

1 187

0

0

1 187

Provisions risques et charges

 

 

 

 

Provisions pour litiges

2 432

512

880

2 064

Provisions garanties données clients

3 763

533

1 555

2 741

Provisions pour impôts

8 464

1 680

3 000

7 144

Autres provisions pour risques

 

 

 

 

Et charges :

102 044

835

3 295

99 584

Provisions pour passifs sociaux

21 382

185

235

21 332

Provision collective PEL/CEL

4 122

0

393

3 729

Provision décote PEL/CEL

2

0

2

0

FCG à rembourser

300

0

300

0

Provision collective

11 062

0

106

10 955

Provision sectorielle

2 818

0

156

2 662

Autres provisions

5 306

650

2 103

3 853

F.R.S.

16 717

185

43

16 859

F.R.B.G.

40 336

110

253

40 193

Provisions pour dépréciation

 

 

 

 

Sur immobilisations incorporelles

7 463

0

0

7 463

Sur immobilisations corporelles

18 440

5 720

6 830

17 330

Sur titres de participation

516

25

26

515

Sur autres immobilisations financières (Clientèle)

116 315

35 682

31 295

120 702

Autres provisions pour dépréciation

18 803

260

6 442

12 620

 

Provisions pour engagements sociaux :

Avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire est limité au versement des cotisations.

 

Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme.

 

Les engagements de la Banque Populaire concernent les régimes suivants :

— Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993.

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan (en milliers d'euros)

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2013

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2012

Valeur actualisée des engagements financés (a)

24 512

9 105

3 507

37 123

25 849

9 949

3 505

39 303

Juste valeur des actifs du régime (b)

-7 385

-7 781

 

-15 167

-6 739

-7 540

 

-14 279

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

0

 

 

 

0

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

 

 

0

 

 

 

0

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

-2 670

337

 

-2 333

-4 440

-700

 

-5 140

Autres

-1

1 291

 

1 291

 

1 291

 

1 291

Solde net au bilan (a) - (b) - c) + (d) - (e)

14 455

2 952

3 507

20 915

14 670

3 000

3 505

21 175

 

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité.

Au 31 décembre 2013, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 56,18 % en obligations, 39,06 % en actions et 4,76 % en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2013 sont les suivantes :

— Pour le complément de pension bancaire CARBP, le taux d’actualisation retenu est de 3 % et le rendement attendu des actifs de 3 % ;

— Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 2,80 % et le taux de rendement attendu de 2,44 % ;

— Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 2,66 %.

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages ;

— TGH TGF 05 pour CGPCE et CARBP.

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate

Composite AA+ ».

 

Analyse de la charge de l'exercice :

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus de la période

 

0

0

0

 

412

180

593

Coût financier

0

0

0

0

873

289

97

1 260

Rendement attendu des actifs de couverture

0

0

 

0

-257

-178

 

-435

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

0

 

 

 

0

Écarts actuariels : amortis de l'exercice

0

0

0

0

138

33

397

568

Coût des services passés

 

0

 

0

 

44

 

44

Autres

0

1 493

0

1 493

-906

-472

-228

-1 607

Total

0

1 493

0

1 493

-152

129

446

422

 

Provisions épargne-logement :

 

Encours de dépôts collectés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

  

ancienneté de moins de 4 ans

114 666

204 963

ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

126 625

43 215

ancienneté de plus de 10 ans

93 576

99 872

Encours collectés au titre des plans épargne logement

334 867

348 050

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

32 918

34 689

Total

367 785

382 739

 

Encours de crédits octroyés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours de crédits octroyés        

  

au titre des plans épargne logement

464

648

au titre des comptes épargne logement

2 080

2 530

Total

2 544

3 178

 

Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL) :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Correction 2012 sur 2013

Dotations / reprises nettes

31/12/2013

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

 

ancienneté de moins de 4 ans

 

1 100

-105

995

ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

 

 

 

0

ancienneté de plus de  10 ans

2 448

 

-235

2 213

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

2 448

1 100

-340

3 208

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

576

0

-55

521

Provisions constituées au titre des crédits PEL

1 100

-1 100

 

0

Provisions constituées au titre des crédits CEL

 

 

 

0

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

1 100

-1 100

0

0

Total

4 124

0

-395

3 729

 

Note 11. Dettes subordonnées.

 

Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dettes subordonnées à durée déterminée

40 000

40 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée (*)

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

0

0

Dettes rattachées

23

23

Total

40 023

40 023

 

Note 12. Fonds pour Risques Bancaires Généraux.

 

Au cours de l’exercice 2013, l’encours global des Fonds pour Risques Bancaires Généraux n’a pas évolué : 57 millions d’euros.

Au 31 décembre 2013, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 12,2 millions d'euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire, 4,5 millions d’euros affectés au Fonds de Garantie Mutuelle.

 

Note 13. Capitaux propres, Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI).

 

Le capital social de la Banque Populaire Côte d’Azur s’élève à 183 500 milliers d’euros. Il est composé de 10 794 112 parts sociales de 17 euros détenues par les sociétaires et la SASU Sociétariat BP Côte d’Azur (structure de portage des sociétaires).

 

(En milliers d'euros)

2013

2012

Affectation résultat 2012

Résultat de l'exercice

Changement de méthode

Dotations (+)

Affectation

Dividendes

Reprises (-)

Capital et éléments assimilés

 

 

 

 

 

 

 

Capital social

183 500

183 500

 

 

 

 

 

Certificats d'investissement

0

45 875

 

 

 

 

 

Réserves et assimilées

 

 

 

 

 

 

 

Primes d'émission CCI

0

73 743

 

 

 

 

 

Réserves légales

12 330

11 272

1 058

 

 

 

 

Réserves statutaires

129 450

124 376

5 074

 

 

 

 

Réserves de réévaluation

0

0

 

 

 

 

 

Autres réserves réglementées

357

351

6

 

 

 

 

Report à nouveau

14

23

-9

-6 081

 

0

 

Résultat de l'exercice

21 382

21 127

-21 127

 

21 382

 

 

Provisions réglementées

1 187

1 187

 

 

 

 

 

Total

348 220

461 454

-14 998

-6 081

21 382

0

0

FRBG

57 053

57 053

 

 

 

 

0

FRBG banque

40 335

40 335

 

 

 

 

0

Adossement fds garantie mutuel

4 487

4 487

 

 

 

 

0

Adossement fonds réseau BP

12 231

12 231

 

 

 

 

0

Fonds de Solidarité Régional

0

0

 

 

 

 

0

 

Note 14. Durée résiduelle des emplois et ressources.

 

Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2013

Total des emplois

997 829

332 051

1 857 833

2 506 920

0

5 694 632

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

123 281

 

123 281

Créances sur les établissements de crédit

396 109

1 240

78 683

135 400

 

611 431

Opérations avec la clientèle

597 952

315 818

1 277 107

2 151 441

 

4 342 318

Obligations et autres titres à revenu fixe

3 472

14 993

146 226

96 798

 

261 489

Opérations de crédit-bail et de locations simples

296

 

355 817

 

 

356 113

Total des ressources

2 111 513

411 820

1 106 989

698 255

1 157 406

5 485 985

Dettes envers les établissements de crédit

318 107

0

137 025

369 785

 

824 917

Opérations avec la clientèle

1 747 509

183 381

522 515

88 688

1 157 406

3 699 499

Dettes représentées par un titre

45 897

228 439

407 425

239 783

 

921 545

Dettes subordonnées

 

 

40 024

 

 

40 024

 

2.2.4. Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

Note 15. Engagements reçus et donnés.

 

Au 31.12.2013, la Banque Populaire Côte d’Azur a reçu 1 316 millions d’euros d’engagements de garantie, qui se répartissent notamment entre les Sociétés de Caution Mutuelle à hauteur de 130 millions d’euros, la CASDEN à hauteur de 358 millions d’euros, et le Crédit Logement pour 707 millions d’euros.

Les engagements de financement donnés en faveur de notre clientèle s’élèvent à 199 millions d’euros, et les engagements de garantie donnés en faveur de notre clientèle à 161 millions d’euros. Ceux-ci sont notamment constitués de cautions immobilières pour 49 millions d’euros, et de garanties de remboursement de crédits pour 73 millions d’euros.

Au titre des autres engagements, au 31 décembre 2013, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 76 303 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 94 836 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 139 886 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 139 909 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 30 671 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 166 600 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 372 715 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de Refinancement Hypothécaire contre 372 992 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 396 155 milliers d’euros de créances nanties au profit du Fonds Commun de Trésorerie (BPCE Home Loans) contre 396 231 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

— 436 022 milliers d’euros de créances ont été nanties au profit de BPCE SFH (Société de Financement de l’Habitat) contre 329 012 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 15 743 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 7 607 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

Par ailleurs, la Banque Populaire n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie.

Les autres encours hors bilan concernent principalement nos opérations de couverture et de transactions utilisant les produits dérivés (Swaps, Caps). Ces opérations sont détaillées dans la note 16.

 

Note 16. Opérations sur instruments financiers à terme.

 

Opérations fermes :

 

Nature de l'opération (En milliers d’euros)

Contrats sur taux

Contrats sur change et sur actions

Valorisation nette

Operations de gré a gré

 

 

 

Opérations fermes de couverture

749 250

 

 

Dont contrats d'échange de taux micro

389 250

 

-21 456

Dont contrats d'échange de taux macro

360 000

 

-9 461

Dont forwards

 

 

 

Opérations conditionnelles de couverture

71 475

 

451

Opérations du portefeuille de négociation

0

 

0

Autres opérations conditionnelles

0

 

0

 

Nature de l'opération (En milliers d’euros)

Un an et moins

Plus d'un an a cinq ans inclus

Plus de cinq ans

Operations de gré a gré

 

 

 

Contrats de taux d'intérêts

128 875

362 400

329 450

Contrats sur change

 

 

 

Contrats sur actions

 

 

 

Autres contrats

 

 

 

 

Ces opérations de contrats d’échange de taux d’intérêt (swaps), affectées soit en macrocouverture du risque de taux global, soit en microcouverture, représentent, à la date de clôture, un encours de 749 250 milliers d’euros:

— dont contrats d’échange de taux micro: 389 250 milliers d’euros

— dont contrats d’échange de taux macro: 360 000 milliers d’euros.

La valorisation nette des swaps de microcouverture s’établit à -21 millions d’euros. La valorisation nette des swaps de macrocouverture est de -9 millions d’euros. Ces montants de valorisation, calculés hors coupons courus, correspondent aux sommes qui seraient déboursées (ou éventuellement perçues dans le cas d’une valorisation positive) si l’ensemble des positions étaient liquidées à la date de valorisation.

Pour ces opérations, lorsqu’aucune cotation n’est accessible, la valorisation est effectuée par rapprochement avec les indications de la contrepartie.

 

Opérations conditionnelles. — L’encours d’opérations conditionnelles de couverture s’élève à 71 475 milliers d’euros, constitué par des contrats d’assurance de taux d’intérêt (caps) pour la totalité.

La valorisation nette de ces opérations s’établit à un montant positif de 0,5 million d’euros. Ce montant représente le coût de la couverture de l’option sous-jacente existant dans le crédit à taux plafond accordé au client.

Les tableaux ci-dessous présentent le montant notionnel des contrats, leur valorisation, ainsi que leur ventilation par durée résiduelle :

 

Note 17. Opérations en devises.

 

L’exposition au risque de change est limitée, toute opération significative faisant l’objet d’une couverture systématique.

 

2.2.5. Informations sur le compte de résultat.

 

Note 18. Intérêts, produits et charges assimilés.

 

Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

20 071

-23 444

-3 373

25 286

-30 917

-5 631

Opérations avec la clientèle

161 807

-45 639

116 168

155 721

-51 704

104 017

Obligations et autres titres à revenu fixe

15 927

-32 062

-16 134

18 707

-34 846

-16 139

Autres

0

0

0

0

0

0

Total

197 806

-101 146

96 660

199 714

-117 467

82 247

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations.

Une reprise de provision épargne logement a été réalisée sur 2013 pour un montant de 393 milliers d’euros. Il avait été constaté une dotation de 777,4 milliers d’euros pour l’exercice 2012

 

Note 19. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et location simple.

 

Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations simples

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de crédit-bail et location financière

 

 

 

 

 

 

Loyers

150 536

0

150 536

183 439

0

183 439

Résultats de cession

7 105

-9 664

-2 558

4 769

-6 260

-1 491

Dépréciation

4 353

0

4 353

7 295

0

7 295

Amortissement

0

-135 076

-135 076

0

-163 537

-163 537

Autres produits et charges

3 273

-5 450

-2 177

1 481

-6 022

-4 540

 

165 268

-150 190

15 078

196 984

-175 819

21 166

Loyers

3 113

0

3 113

3 036

0

3 036

Résultats de cession

1 074

-227

847

1 178

-189

989

Dépréciation

0

0

0

0

0

0

Amortissement

0

-3 800

-3 800

0

-2 943

-2 943

Autres produits et charges

89

-85

4

4

-68

-64

 

4 276

-4 113

163

4 218

-3 200

1 019

Total

169 544

-154 303

15 241

201 203

-179 018

22 184

 

Note 20 : Revenus des titres à revenu variable

 

Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

Participations et autres titres détenus à long terme

2 627

2 360

Parts dans les entreprises liées

0

0

Total

2 627

2 360

 

Le montant de dividendes reçus sur participations et parts dans les entreprises liées s’élève à 2 627 milliers d’euros au 31.12.2013 (dont 1 630 milliers d’euros rapportés par les TSSDI émis par BPCE SA et souscrits en 2012 par la Banque Populaire Côte d’Azur) contre 2 360 milliers d’euros au 31.12.2012.

 

Note 21. Commissions.

 

Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

230

0

230

273

-82

191

Opérations avec la clientèle

33 595

-18

33 577

30 049

-133

29 916

Opérations sur titres

2 985

0

2 985

3 067

0

3 067

Moyens de paiement

22 141

-11 367

10 774

22 235

-11 284

10 951

Opérations de change

168

0

168

171

0

171

Engagements hors-bilan

3 966

-382

3 584

4 019

-388

3 631

Prestations de services financiers

23 081

-1 643

21 438

21 204

-1 648

19 556

Activités de conseil

10

0

10

3

0

3

Autres commissions (1)

0

-273

-273

0

-474

-474

Total

86 176

-13 683

72 493

81 021

-14 009

67 012

 

Le tableau ci-dessus présente les principales commissions de la Banque :

 

Note 22. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation.

 

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Titres de transaction

0

0

Opérations de change

376

456

Instruments financiers à terme

0

0

Total

376

0

 

Note 23. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés.

 

Opérations des portefeuilles de placement et assimilés (En milliers d'euros)

2013

2012

Dépréciation

6 183

3 148

Dotations

-260

-360

Reprises

6 442

3 508

Résultats de cession

-2 207

-230

Total

3 976

2 918

 

Note 24. Autres produits et charges d’exploitation bancaire.

 

Autres produits et charges d'exploitation bancaire (en milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Quote-part d'opérations faites en commun

779

-877

-97

757

-39

718

Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

Activités immobilières

344

-79

265

405

-46

359

Prestations de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

1 237

-163

1 074

1 184

-248

935

Autres produits et charges accessoires

1 016

-350

666

1 052

0

1 052

Total

3 375

-1 468

1 907

3 398

-333

3 065

 

Note 25. Charges générales d’exploitation.

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 340 cadres et 750 non cadres, soit un total de1 090 salariés.

 

Charges générales d'exploitation (en milliers d'euros)

2013

2012

Frais de personnel

73 862

71 568

Salaires et traitements

46 612

44 987

Dont participation des salariés à distribuer

1 050

3 357

Dont intéressement des salariés à distribuer

3 357

1 050

Charges de retraite

8 466

8 131

Autres charges sociales

13 922

14 898

Impôts et taxes sur frais de personnel

4 862

3 552

Autres frais administratifs

51 404

50 068

Impôts et taxes

4 804

5 353

Services extérieurs

46 600

44 715

Total

125 266

121 636

 

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges sociales de personnel pour un montant de 987 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

 

Note 26. Coût du risque.

 

Coût du risque :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Dotations

Reprises, utilisations et récupérations sur créances amorties

Pertes couvertes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

-58 818

34 708

-7 742

-4 398

1 714

-34 536

Interbancaires

 

0

0

 

 

0

Clientèle

-34 511

29 490

-6 900

-4 235

1 714

-14 442

Crédit-bail

-24 307

5 218

-842

-163

 

-20 094

Titres et débiteurs divers

 

 

 

 

 

0

Provisions

-805

2 698

0

0

0

1 893

Engagements hors bilan

-533

124

0

0

0

-409

Provisions pour risque clientèle

-272

2 574

0

0

0

2 302

Autres

 

 

0

0

0

0

Total

-59 623

37 406

-7 742

-4 398

1 714

-32 643

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2012

Dotations

Reprises, utilisations et récupérations sur créances amorties

Pertes couvertes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

-64 948

43 766

-7 462

-2 605

204

-31 045

Interbancaires

 

0

0

 

 

0

Clientèle

-27 026

36 384

-5 408

-2 529

204

1 625

Crédit-bail

-25 255

7 382

-2 054

-76

 

-20 003

Titres et débiteurs divers

-12 666

0

0

0

0

-12 666

Provisions

-4 270

11 300

0

0

0

7 030

Engagements hors bilan

-582

0

0

0

0

-582

Provisions pour risque clientèle

-3 688

11 300

0

0

0

7 612

Autres

 

 

0

0

0

0

Total

-69 218

55 066

-7 462

-2 605

204

-24 015

 

Note 27. Gains ou pertes sur actifs immobilisés.

Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

1

 

 

1

-195

 

 

-195

Dotations

-25

 

 

-25

-195

 

 

-195

Reprises

26

 

 

26

0

 

 

0

Résultat de cession

1 112

0

187

1 298

192

0

-55

136

Total

1 112

0

187

1 299

-3

0

-55

-58

 

Ce poste enregistre les plus ou moins-values de cession sur les immobilisations incorporelles ou corporelles, les titres de participations, ainsi que les dotations ou reprises de dépréciations relatives à l’évaluation de ces actifs.

 

Note 28. Résultat exceptionnel.

 

Résultat exceptionnel :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits exceptionnels

2 138

2 577

Charges exceptionnelles

1 132

1 708

Résultat exceptionnel

1 006

869

 

Ce poste enregistre les opérations exceptionnelles pouvant survenir dans le cadre de l’activité des différents services de la Banque.

Le montant des charges exceptionnelles représente

1 132 milliers d’euros, principalement composé de charges exceptionnelles diverses couvertes par provisions antérieures.

Le montant des produits exceptionnels s’élève à 2 138 milliers d’euros, principalement composé de reprise de provisions sur risques exceptionnels.

 

Note 29. Régime fiscal et impôt sur les bénéfices.

 

Impôt sur les sociétés :

Détail des impôts sur le résultat 2013 :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Bases imposables aux taux de

33,33 %

19 %

15 %

Au titre du résultat courant

26 869

 

0

Au titre du résultat exceptionnel

-299

 

 

Imputation des déficits

0

 

0

Bases imposables

26 570

 

0

Impôt correspondant

8 857

 

 

+ Contributions 3,3 %

266

 

 

+ Majoration de 10,7 % (loi de Finances rectificative 2013)

944

 

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts*

-238

 

 

Impôt comptabilisé

11 724

0

0

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

11

 

 

Provisions pour impôts

-1 331

 

 

Total

10 404

0

0

* La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 3.614 millions d’euros.

 

Intégration fiscale mutualiste. — La Banque Populaire Côte d’Azur est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

Conventionnellement, chaque Banque Populaire (et chaque Caisse d’Épargne) constitue, avec ses filiales, un sous-groupe, qui lui permet de conserver les avantages de l’intégration fiscale régionale.

Le sous-groupe Banque Populaire Côte d’Azur est constitué par :

— la Banque Populaire Côte d’Azur, société mère,

— les Sociétés de Caution Mutuelle, sociétés mères,

— la SASU Foncière Victor Hugo, filiale détenue à 100 % par la Banque Populaire Côte d’Azur,

— la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement (SMI), filiale détenue à 100 % par la Banque Populaire Côte d’Azur,

— la SASU Sociétariat Banque Populaire Côte d’Azur, filiale détenue à 100 % par la SASU Foncière Victor Hugo.

 

Régime fiscal. — Les impôts différés actifs ne sont pas comptabilisés dans les comptes sociaux. Cela concerne notamment les impôts différés actifs résultant des décalages provisoires sur des contributions obligatoires comme la participation des salariés ou la contribution Organic, dont la prise en compte fiscale est reportée d’un exercice sur l’autre. En termes de procédure, les impôts différés passifs significatifs font l’objet d’une provision ; aucune dotation aux provisions de ce type n’a été constituée sur l’exercice 2013.

L’ensemble des opérations a été soumis au traitement fiscal réglementaire en vigueur, aussi bien au niveau du résultat courant que du résultat exceptionnel. La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l’exercice. Le taux d’impôt est de 38 % au 31.12.2013.

 

Note 30. Bénéfice comptable et bénéfice financier de l’exercice.

 

Le Bénéfice Net Comptable de l’exercice s’élève à 21 382 millions d’euros. Le passage de ce résultat comptable au résultat financier s’effectue par la méthode dite des marges en retraitant le résultat comme s’il n’existait pas de comptabilité sociale (opérations de location d’immobilisations) mais uniquement une comptabilité financière (opérations de prêts à la clientèle).

L’écart entre le résultat comptable et le résultat financier représente cette année une reprise de réserve latente d’un montant inférieur à 500 euros qui, retranchée du bénéfice net comptable, permet de constituer le bénéfice financier soit 21 382 milliers d’euros.

Il n’y a pas d’impact d’IS au regard du montant de la reprise de réserve latente.

 

Note 31. Projet d’affectation du résultat.

 

L'Assemblée Générale, constate que le Bénéfice Net Comptable de l'exercice s'élève à 21 382 005,29 €.

Elle décide de l’affecter de la manière suivante :

 

Bénéfice de l’exercice

21 382 005,29 euros

Diminué de l’affectation

1 069 101, 00 euros

à la Réserve Légale

 

Augmenté du report à

 

nouveau antérieur (créditeur)

 14 397,12 euros

 

Pour former un bénéfice à répartir de 20 327 301,41 euros

Sur lequel l’Assemblée décide d’attribuer :

 

Aux parts sociales,

 

un intérêt de 2,50%, soit

4 500 000,00 euros

Affectation à la réserve statutaire

2 138 200,00 euros

Affectation à la réserve libre

13 689 101,41 euros

 

2.2.6. Autres informations.

 

Honoraires des commissaires aux comptes :

 

Format de publication obligatoire :

 

Montants

(en milliers d'euros)

PRICE

LUCCHESI

Total

2013

2012

2013

2012

2013

2012

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés (2)

119.87

100%

111.35

100%

79.56

100%

72.26

100%

 199.42

100%

183.61

100%

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

0.00

0

0.00

0

0.00

0

0.00

0

 0.00

0

0.00

0

TOTAL

119.87

100%

111.35

100%

79.56

100%

72.26

100%

 199.42

100%

183.61

100%

 

Les honoraires comptabilisés au titre de l’audit des commissaires aux comptes pour l’exercice 2013 s’élèvent à 200 milliers d’euros TTC pour la Banque Populaire Côte d’Azur, répartis de la manière suivante :

— Cabinet Lucchesi : 80 milliers d’euros

— Cabinet PricewaterhouseCoopers Audit : 120 milliers d’euros

 

Rémunération des organes d’administration et de direction. — Le montant annuel des jetons de présence alloués aux membres du Conseil d’Administration a été de 66 milliers d’euros pour l’année 2013.

La rémunération des membres des organes de direction n’est pas donnée car cela reviendrait à communiquer une information individuelle.

 

Rémunération des organes d’administration et de direction. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Côte d’Azur établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

 

2.3. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes individuels.

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2013, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Côte d’Azur tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Estimations comptables :

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

— Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.2.2 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

— Valorisation des autres titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. La note 2.2.2 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.2.2 et 2.2.3 (note 10) de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 2.2.2 et 2.2.3 (note 10) de l’annexe donnent une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Neuilly-sur-Seine et Nice, le 05 mai 2014.

Les Commissaires aux Comptes :

 

 

3. Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion sur les comptes sociaux et consolidés est disponible au siège social sur simple demande.

 

 

1403257

30/04/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1472
Texte de l'annonce :

1401472

30 avril 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°52


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier
et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social: 457, promenade des Anglais B.P. 241 06292 Nice Cedex 3.
955 804 448 R.C.S. Nice.

 

Situation au 31 Mars 2014.

(En milliers d'Euros).

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

75 639

Effets Publics et Valeurs assimilées

82 750

Créances sur les Établissements de Crédit

571 763

Opérations avec la clientèle

4 311 865

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

301 626

Participations et autres titres détenus à long terme

192 747

Parts dans les Entreprises liées

5 488

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

319 729

Location Simple

8 639

Immobilisations Incorporelles

14 614

Immobilisations corporelles

33 610

Autres Actifs

73 488

Comptes de Régularisation

53 051

TOTAL ACTIF

6 045 011

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

814 691

Opérations avec la clientèle

3 633 945

Dettes représentées par un titre

899 169

Autres Passifs

48 534

Comptes de Régularisation

169 613

Provisions

55 142

Dettes subordonnées

40 027

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

57 053

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

326 838

Capital souscrit

183 500

Réserves

142 136

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 187

Report à nouveau (+/-)

14

TOTAL PASSIF

6 045 011

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

159 483

Engagements de garantie

150 578

Engagements sur titres

391

Engagements reçus

 

Engagements de financement

225 000

Engagements de garantie

1 274 922

Engagements sur titres

391

 

 

1401472

29/01/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 128
Texte de l'annonce :

1400128

29 janvier 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°13


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 457, promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 3

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

Situation au 31 Décembre 2013.

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

68 853

Effets Publics et Valeurs assimilées

123 281

Créances sur les Établissements de Crédit

611 431

Opérations avec la clientèle

4 342 318

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

261 489

Actions et Autres Titres à revenu variable

4 283

Participations et autres titres détenus à long terme

193 212

Parts dans les Entreprises liées

5 488

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

347 847

Location simple

8 266

Immobilisations incorporelles

14 678

Immobilisations corporelles

33 581

Autres actifs

70 922

Comptes de Régularisation

56 365

Total actif

6 142 013

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

824 994

Opérations avec la clientèle

3 699 499

Dettes représentées par un titre

921 468

Autres passifs

53 713

Comptes de Régularisation

163 944

Provisions

54 480

Dettes subordonnées

40 024

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

57 053

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

326 838

Capital souscrit

183 500

Réserves

142 136

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 187

Report à nouveau (+/-)

14

Total passif

6 142 013

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

199 346

Engagements de garantie

183 925

Engagements sur titres

229

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

100 000

Engagements de garantie

1 272 500

Engagements sur titres

229

 

 

 

1400128

30/10/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 5302
Texte de l'annonce :

1305302

30 octobre 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°130


Publications périodiques
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BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social : 457, promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 3

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

Situation au 30 Septembre 2013

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

108 781

Effets Publics et Valeurs assimilées

188 297

Créances sur les Etablissements de Crédit

725 566

Opérations avec la clientèle

4 277 408

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

195 249

Actions et Autres Titres à revenu variable

4 132

Participations et autres titres détenus à long terme

193 349

Parts dans les Entreprises liées

5 488

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

377 586

Location simple

12 214

Immobilisations incorporelles

14 740

Immobilisations corporelles

29 904

Autres actifs

82 232

Comptes de Régularisation

29 681

Total actif

6 244 625

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

972 311

Opérations avec la clientèle

3 634 689

Dettes représentées par un titre

956 861

Autres passifs

50 641

Comptes de Régularisation

145 176

Provisions

61 032

Dettes subordonnées

40 024

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

57 053

Capitaux propres (hors FRBG) (+/-)

326 838

Capital souscrit

183 500

Réserves

142 136

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 187

Report à nouveau (+/-)

14

Total passif

6 244 625

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

236 289

Engagements de garantie

193 736

Engagements sur titres

240

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

20 000

Engagements de garantie

1 228 984

Engagements sur titres

240

 

 

1305302

05/08/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4478
Texte de l'annonce :

1304478

5 août 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°93


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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE CÔTE D'AZUR

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 457, promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

Situation au 30 juin 2013.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

44 169

Effets publics et valeurs assimilées

188 309

Créances sur les établissements de crédit

809 738

Opérations avec la clientèle

4 231 986

Obligations et autres titres à revenu fixe

215 297

Actions et autres titres à revenu variable

3 830

Participations et autres titres détenus à long terme

243 220

Parts dans les entreprises liées

5 488

Crédit-bail et location avec option d'achat

410 994

Location simple

11 277

Immobilisations incorporelles

14 806

Immobilisations corporelles

28 732

Autres actifs

78 539

Comptes de régularisation

35 729

Total actif

6 322 115

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

971 909

Opérations avec la clientèle

3 573 377

Dettes représentées par un titre

955 433

Autres passifs

48 918

Comptes de régularisation

158 743

Provisions

61 300

Dettes subordonnées

40 023

Fonds pour risques bancaires généraux

57 053

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

455 359

Capital souscrit

229 375

Primes d'émission

73 743

Réserves

151 053

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 187

Total passif

6 322 115

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

239 324

Engagements de garantie

196 760

Engagements sur titres

172

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

315 000

Engagements de garantie

1 184 900

Engagements sur titres

172

 

 

1304478

07/06/2013 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 2972
Texte de l'annonce :

1302972

7 juin 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°68


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
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BANQUE POPULAIRE COTE D’AZUR

Société anonyme coopérative à capital variable, loi du 13 mars 1917 et textes subséquents.

Siège social : 457, promenade des Anglais, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

1. Comptes consolidés.

Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2012 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture.

 

1.1. Comptes consolidés au 31 décembre 2012

(Avec comparatif au 31 décembre 2011).

1.1.1. Bilan consolidé :

 

Actif (en milliers d’euros)

2012

2011

Caisse, banques centrales

42 475

74 382

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

126 338

156 955

Instruments dérivés de couverture

19 137

13 335

Actifs financiers disponibles à la vente

488 260

558 450

Prêts et créances sur les établissements de crédit

811 820

636 202

Prêts et créances sur la clientèle

4 447 113

4 365 998

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

53 083

0

Actifs d'impôts courants & Actifs d'impôts différés

19 169

20 904

Comptes de régularisation et actifs divers

128 073

118 559

Actifs non courants destinés à être cédés

46 217

51 764

Participation aux bénéfices différée

0

0

Participations dans les entreprises mises en équivalence

0

0

Immeubles de placement

1 863

2 034

Immobilisations corporelles

39 767

38 832

Immobilisations incorporelles

600

815

Écarts d'acquisition

0

0

Total de l'actif

6 223 915

6 038 230

 

L’exercice 2012 a été marqué par un changement de logiciel comptable permettant la production des états financiers IFRS. Le souhait de BPCE a été que toutes les entités du groupe travaillent sur le même outil. Cette évolution a entrainé quelques reclassements et changements de présentation de nos états financiers. C’est pourquoi, quelques tableaux ont été modifiés comparativement aux états financiers de 2011.

Dans un souci de comparabilité des exercices, les nouveaux tableaux comprennent également les éléments chiffrés retraités de 2011.

 

Passif (en milliers d’euros)

2012

2011

Banques centrales

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

55 052

69 765

Instruments dérivés de couverture

65 714

45 184

Dettes envers les établissements de crédit

906 676

656 208

Dettes envers la clientèle

3 465 965

3 295 160

Dettes représentées par un titre

987 554

1 261 556

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

0

Passifs d'impôts courants & Passifs d'impôts différés

5 316

9 811

Comptes de régularisation et passifs divers

111 046

127 985

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

0

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

0

0

Provisions

45 838

35 852

Dettes subordonnées

41 965

42 978

Capitaux propres

538 788

493 730

Capitaux propres part du groupe

538 788

493 730

Capital et primes liées

270 751

240 083

Réserves consolidées

214 679

215 799

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

34 845

30 327

Résultat de l'exercice

18 512

7 521

Intérêts minoritaires

0

0

Total du passif

6 223 915

6 038 230

 

1.1.2. Compte de résultat consolidé :

 

(En milliers d’euros)

2012

2011

Intérêts et produits assimilés

221 281

227 508

Intérêts et charges assimilées

-115 008

-115 831

Commissions (produits)

81 025

82 416

Commissions (charges)

-14 645

-11 880

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

10 048

-12 753

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

55

-1 227

Produits des autres activités

9 701

9 660

Charges des autres activités

-9 364

-6 901

Produit net bancaire

183 093

170 992

Charges générales d'exploitation

-121 618

-117 338

Dotations nettes aux amort. et aux dépréc. des immobilisations corp. et incorp.

-6 483

-6 350

Résultat brut d'exploitation

54 992

47 304

Coût du risque

-15 902

-39 328

Résultat d'exploitation

39 090

7 976

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

0

0

Gains ou pertes sur autres actifs

137

150

Variations de valeur des écarts d'acquisition

0

0

Résultat avant impôts

39 227

8 126

Impôts sur le résultat

-20 715

-605

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

0

0

Résultat net

18 512

7 521

Résultat net part du groupe

0

0

Intérêts minoritaires

0

0

 

1.1.3. Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

2012

2011

Résultat net

18 512

7 521

Écarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-1 448

-35 368

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

-1 448

-35 368

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

0

0

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

859

-781

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

859

-781

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

0

0

Écarts actuariels sur régimes à prestations définies

0

0

Quote part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des ets mises en équivalence

0

0

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

0

0

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

0

0

Impôts

5 107

-6 879

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôts)

4 518

-43 028

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

23 030

-35 507

Part du groupe

23 030

-35 507

Intérêts minoritaires

0

0

 

1.1.4. Tableau de variation des capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

Capital et primes liées

Titres super- subordonnés à durée indéterminée

Réserves et Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

total capitaux propres part du groupe

total capitaux propres part des minoritaires

total capitaux propres consolidés

Réserves de conversion

Variation de JV

Capital

Primes

Actions de préférence

Actifs financiers dispo. à la vente

Instruments dérivés de couverture

Affectation du résultat de l'exercice 2010

 

 

 

 

13 725

 

 

 

-13 725

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2011

159 259

73 743

 

0

220 208

 

80 760

-8 838

0

525 132

 

525 132

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

53

 

 

 

 

 

 

 

 

53

 

53

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Composante en capitaux propres des plans de paiements sur base d'action

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

 

 

Distribution

 

 

 

 

-5 142

 

 

 

 

-5 142

 

-5 142

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

53

0

0

0

-5 142

0

0

0

0

-5 089

0

-5 089

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

0

0

0

0

0

 

-34 288

-3 294

0

-37 582

 

-37 582

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

7 521

7 521

 

7 521

Autres variations (1)

7 028

 

 

 

-4 712

 

-1 610

3 043

0

3 749

 

3 749

Sous-total

7 028

0

0

0

-4 712

0

-1 610

3 043

7 521

11 270

0

11 270

Capitaux propres au 31 décembre 2011

166 340

73 743

0

0

210 354

0

44 862

-9 089

7 521

493 731

0

493 731

Affectation du résultat de l'exercice 2011

 

 

 

 

7 521

 

 

 

-7 521

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2012

166 340

73 743

0

0

217 875

0

44 862

-9 089

 

493 731

0

493 731

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

50 058

 

 

 

 

 

 

 

 

50 058

 

50 058

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

 

 

-5 039

 

 

 

 

-5 039

 

-5 039

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

50 058

0

0

0

-5 039

0

0

0

0

45 019

0

45 019

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

0

0

0

0

 

 

3 944

574

 

4 518

 

4 518

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

18 512

18 512

 

18 512

Autres variations (2)

-19 390

 

 

 

1 844

 

-8 576

3 130

 

-22 992

 

-22 992

Sous-total

-19 390

 

0

0

1 844

0

-8 576

3 130

18 512

-4 480

0

-4 480

Capitaux propres au 31 décembre 2012

197 008

73 743

0

0

214 680

0

40 230

-5 385

18 512

538 788

0

538 788

(1) Autres variations : dont -1,4 M€ d'impôts différés reclassées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

(2) Autres variations : dont 5,5 M€ d'impôts différés reclassés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et annulation de 3,6 M€ d'impôts différés liés au CDS comptabilisés au 31 décembre 2011.

 

1.1.5. Tableau des flux de trésorerie :

 

(En milliers d’euros)

2012

2011

Résultat avant impôts

39 227

8 126

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

6 549

6 496

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

4 551

25 825

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

0

0

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-2 434

-9 749

Produits/charges des activités de financement

405

741

Autres mouvements

-42 307

-7 255

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

-33 236

16 058

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

76 049

-32 054

Flux liés aux opérations avec la clientèle

138 158

5 473

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-175 082

257 692

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-146 064

-123 407

Impôts versés

-12 582

-11 006

Augmentation/(diminution) nette actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-119 521

96 698

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-113 530

120 882

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

-52 570

7 661

Flux liés aux immeubles de placement

930

1 035

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-7 061

-5 744

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-58 701

2 952

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

45 019

-5 095

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-1 418

-8 055

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

43 601

-13 150

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

-128 630

110 684

Caisse et banques centrales

74 382

68 087

Caisse et banques centrales (actif)

74 382

68 087

Banques centrales (passif)

 

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

124 999

20 610

Comptes ordinaires débiteurs (1)

141 680

43 824

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-16 681

-23 214

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à l'ouverture

199 381

88 697

Caisse et banques centrales

42 477

74 382

Caisse et banques centrales (actif)

42 477

74 382

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

28 276

124 999

Comptes ordinaires débiteurs (1)

63 996

141 680

Comptes et prêts à vue

 

 

Comptes créditeurs à vue

-35 720

-16 681

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à la clôture

70 753

199 381

Variation de la trésorerie nette

-128 628

110 684

(1) Les comptes ordinaires débiteurs ne comprennent pas les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts.

 

1.2. Notes annexes aux comptes consolidés annuels.

1.2.1. Cadre général.

a. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’Organe Central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les 2 réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’Organe Central du Groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les Sociétés de Caution Mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d » Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’ Épargne est détenu à hauteur de 80 % par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe Central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’ Épargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d » Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers, et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 72 %, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor)) ;

— les filiales et participations financières.

 

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

b. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code Monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d » Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d » Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

 

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 M€ effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’ Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 337 M€ au 31 décembre 2012 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’ Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d'un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les Sociétés de Caution Mutuelle, accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire, bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code Monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

c. Événements significatifs. — Le 26 mars 2012, la Banque Populaire Côte d’Azur a souscrit des titres super-subordonnés à durée indéterminée (TSSDI) émis par BPCE SA.

Ces TSSDI sont éligibles aux fonds propres additionnels de catégorie 1 (Tier 1) dans le cadre de la nouvelle réglementation Bâle III (en cours de transposition dans l’Union européenne par le règlement et la 4e directive relatifs à l'adéquation des fonds propres).

Ces instruments remplissent les 16 critères d’un instrument additionnel de catégorie 1 tel que défini à l’article 49 du projet de règlement. Ils sont notamment convertibles automatiquement en actions ordinaires de BPCE SA en cas de dégradation du ratio fonds propres de base de catégorie 1 (Common Equity Tier 1 - CET 1) ou du ratio fonds propres de base (ratio Tier 1) du Groupe BPCE SA.

L’intention de gestion liée à cet instrument hybride correspondant davantage à celle d’un titre à revenu variable, il a été classé dans la catégorie comptable « Autres Titres Détenus à Long Terme - ATDLT ».

 

d. Événements postérieurs à la clôture.

Rachat des CCI : BPCE SA et Natixis ont respectivement présenté à leur conseil de surveillance et conseil d’administration du 17 février 2013 un projet de simplification significative de la structure du Groupe BPCE.

L’opération envisagée consisterait en un rachat par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne de l’ensemble des certificats coopératifs d’investissement (CCI) qu’elles ont émis et qui sont actuellement intégralement détenus par Natixis. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le capital des établissements serait entièrement détenu par leurs sociétaires.

La réduction des encours pondérés de Natixis, liés à la détention des CCI, permettrait à cette dernière de reverser une partie de ses fonds propres devenus excédentaires à ses actionnaires en proposant une distribution exceptionnelle de dividendes. Enfin, afin d’assurer une allocation appropriée des ressources au sein du Groupe, BPCE SA rembourserait ses titres super subordonnés souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne et réduirait le capital de BPCE SA au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

L’opération sera soumise à l’approbation des conseils des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne (actionnaires à parité de BPCE SA), de BPCE SA et de Natixis qui seront appelés à se prononcer, après consultation des instances représentatives du personnel. Cette opération pourrait se réaliser au cours du troisième trimestre 2013.

 

1.2.2. Normes comptables applicables et comparabilité.

Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2012 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (Ce référentiel est disponible sur le site Internet de la Commission Européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/IAS_fr.htmadopt ed-commission).

Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2011 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2012, et plus particulièrement les deux amendements à la norme IFRS 7, « Instruments financiers : informations à fournir » relatif aux informations à fournir sur les transferts d’actifs financiers et « Amélioration des informations à fournir sur les instruments financiers » relatif aux garanties reçues.

Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2012, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente des prêts et créances ainsi que les dépréciations sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne logement et les provisions relatives aux contrats d’assurance ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs ;

— les impôts différés ;

— les tests de dépréciations des écarts d’acquisition.

 

Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation 2009-R-04 du 2 juillet 2009 du Conseil national de la comptabilité.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2012. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2012 ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 28 février 2013. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 21 mai 2013.

 

1.2.3. Principes et méthodes de consolidation.

Entité consolidante. — L’entité consolidante du Groupe BPCE est constituée :

— des Banques Populaires, à savoir les 17 Banques Populaires Régionales, la CASDEN Banque Populaire et le Crédit Coopératif ;

— des 17 Caisses d’Épargne ;

— des Caisses du Crédit Maritime Mutuel, affiliées à BPCE en application de la Loi de sécurité financière n°2003-706 du 1er août 2003 ;

— des Sociétés de Caution Mutuelle (SCM) agréées collectivement avec les Banques Populaires auxquelles elles se rattachent ;

— de BPCE, l’organe central du groupe. Par ailleurs, le groupe comprend :

— les filiales des Banques Populaires ;

— les filiales des Caisses d’Épargne, dont CE Holding Promotion et notamment ses filiales Nexity, Habitat en Région.

— les filiales détenues par l’organe central, dont notamment Natixis, Crédit Foncier, Banque Palatine, BPCE IOM.

 

Le Groupe BPCE inclut les établissements de crédit ayant signé une convention d’association avec le Crédit Coopératif. Leurs résultats et quote-part de capitaux propres sont inscrits parmi les intérêts minoritaires.

 

Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation.

Contrôle exercé par le groupe : Les états financiers consolidés du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d'actions attachés à d'autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

— Contrôle exclusif : Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

— Contrôle conjoint : Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

— Influence notable : L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d'influence notable est présumée lorsque le groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote.

 

Méthodes de consolidation. — Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le groupe sur les entités consolidables.

— Intégration globale : Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

— Intégration proportionnelle : Les entreprises que le groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

— Mise en équivalence : Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

Cas particulier des entités ad hoc. — Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d'opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

— Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

— les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

— le groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

— le groupe a la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

— le groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

 

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe.

 

Cas particulier des activités de capital-investissement. — Les normes IAS 28 et IAS 31, traitant des participations dans les entreprises associées et les co-entreprises, reconnaissent les spécificités de l’activité de capital-investissement. Elles autorisent les sociétés exerçant cette activité à ne pas mettre en équivalence leurs participations dont le taux de détention est compris entre 20 % et 50 %, dès lors que ces participations sont classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

Entité consolidante groupe BPCAz. — L’entité consolidante est constituée de la Banque Populaire Côte d’Azur ainsi que des Sociétés de Caution Mutuelle (SCM) : en application du §1001 du règlement CRC 99-07, les SCM peuvent être incluses dans l’entité consolidante des Banques Populaires, correspondant à une subdivision de l’entité consolidante du Groupe BPCE.

En effet, les SCM sont des sociétés financières, affiliées directement à l’organe central, et peuvent, à ce titre, être considérées comme une entité consolidante au sens du §1001 du règlement CRC 99-07.

L’entité consolidante permet de traduire la communauté des sociétaires liés par des liens financiers de solidarité et de gouvernance communs. Dans la mesure où la Banque Populaire Côte d’Azur garantit la liquidité et la solvabilité des SCM, celles- ci doivent être intégrées à l’entité consolidante.

 

Élimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé afin de ne faire apparaître que les opérations réalisées avec des tiers.

Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont neutralisés en totalité.

Le cas échéant, les moins-values qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

1.2.4. Principes comptables et méthodes d’évaluation.

Actifs et passifs financiers.

 

Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (précisions apportées dans le paragraphe « Titres » ci-dessous).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la juste valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite aux difficultés financières du débiteur, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Les coûts internes retenus dans le calcul du TIE sont les frais variables directement liés à la mise en place des prêts. Le groupe a retenu une position restrictive suivant laquelle seule la partie variable des salaires des chargés d’affaires directement indexée sur la mise en place de crédit est intégrée au TIE. Aucun autre coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

Titres. — A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

— et les actifs et les passifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

La juste valeur initiale des titres classés dans cette catégorie est déterminée par application du cours offert à l’achat (cours bid). En date d’arrêté comptable, ces actifs sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur de la période sont enregistrées dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les 2 années suivantes.

 

Parmi les exceptions à cette règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— le regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible ; soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

 

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées.

Les titres détenus jusqu'à l'échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, qui correspond au nominal augmenté des coûts de transaction et diminué de la décote et des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais de transaction inclus.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat).

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super-subordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction.

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont considérées comme des capitaux propres.

Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

— Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable :

L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

— Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance : L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

Ce cas trouve notamment à s’appliquer dans le cadre des activités de marché exercées par Natixis.

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

— Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

— Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la période restant à courir par rapport à la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres, la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macro-couverture) BPCAZ utilise 2 méthodes de documentation :

Documentation en couverture de flux de trésorerie. — Le groupe BPCAz documente sa macro-couverture de risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d'emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, sur la base :

— des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

— des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions). Dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu. De la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux révisable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable). L’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument sont identiques à celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L'efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l'échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l'efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des dérivés hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l'arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

Documentation en couverture de juste valeur. — Le groupe BPCAz documente sa macro-couverture en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associé aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macro-couverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macro-couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts.

 

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

— un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

— un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant

à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan.

Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au nominal des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

BPCAZ utilise les 2 méthodes de documentation. Couverture d’un investissement net libellé en devises : L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de se protéger contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

Détermination de la juste valeur.

— Principes généraux : La juste valeur correspond au montant pour lequel un actif peut être échangé ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normales. Lors de sa comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier est normalement égale au prix de négociation, soit la valeur de la contrepartie versée ou reçue. Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif constituent la meilleure indication de la juste valeur. Les entités doivent privilégier les cotations sur des marchés actifs lorsque celles-ci existent.

En cas d’absence de cotation, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés aux données spécifiques à l’entité.

Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1). — Il s’agit notamment des titres cotés et des dérivés sur marchés organisés, comme les futures et les options, qui se situent dans des zones de liquidité pouvant être démontrées comme telles (marché actif). L’ensemble des transactions négociées par Natixis sur des marchés organisés entre dans cette catégorie.

Un marché est considéré comme actif si les cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une Bourse, d’un cour tier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire, et que ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normales.

 

L’absence de marché actif et de données observables peut être documentée à partir des critères suivants :

— baisse significative du volume des transactions et du niveau d’activité sur le marché ;

— grandes difficultés pour obtenir des cotations ;

— nombre réduit de contributeurs ou pas de contribution des principaux acteurs du marché ;

— forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— prix éloignés de la valeur intrinsèque de l’actif et/ou écarts importants entre le bid et le ask (large fourchette de cotation).

 

Ces critères doivent être adaptés aux caractéristiques des actifs visés et ils peuvent être complétés de tout élément de preuve complémentaire visant à démontrer que l’actif n’est plus coté sur un marché actif. En l’absence de transactions récentes, cette démonstration nécessite en tout état de cause un recours au jugement.

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

 

Instruments simples. — Un certain nombre de produits, en particulier les dérivés de gré à gré, swaps de taux standard, accords de taux futurs, caps, floors et options simples sont valorisés à partir de modèle de valorisation. Les valorisations obtenues peuvent s’appuyer sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation du cash flow futur, technique d’interpolation) pour l’instrument financier concerné.

Pour ces instruments, le caractère répandu des modèles et le caractère observable des paramètres ont été documentés.

 

Instruments complexes. — Certains instruments financiers complexes, et/ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle interne reconnu et utilisant des paramètres de marché calibrés à partir de données observables telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options, de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est basée sur quatre conditions indissociables :

— le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

— le paramètre est alimenté périodiquement ;

— le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

— les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

 

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

La juste valeur des instruments issue de modèles de valorisation est ajustée afin de tenir compte des risques de contrepartie, de modèle, et de paramètre.

 

Figurent notamment en niveau 2 :

— essentiellement les dérivés simples de gré à gré ;

— les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée sur la base de données de marché observables : (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

— les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes.

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) :

 

Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

— des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, de produits hybrides de taux, de swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

— la plupart des instruments issus de titrisations : les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Cas particuliers. — Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti :

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs effectués représentent la meilleure estimation à la date d’arrêté et sont basés sur des modèles tenant compte d’un certain nombre d’hypothèses.

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la valeur de marché. Il s’agit notamment :

— des actifs et passifs à taux variable pour lesquels les changements d’intérêt n’ont pas d’incidence notable sur la juste valeur, dans la mesure toutefois où la sensibilité au risque de crédit est non significative sur la période ;

— des actifs et passifs financiers à cour t terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

— des passifs exigibles à vue ;

— des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementée) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

— Juste valeur du portefeuille de crédits : La juste valeur des crédits est déterminée sur la base de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir au taux de la production du mois pour les prêts de même catégorie et ayant les mêmes maturités. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

— Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture.

 

Dépréciation des actifs financiers.

— Dépréciation des titres : Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui puisse être estimé de façon fiable. Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes. Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Compte tenu des précisions apportées par l'IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

Une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d'un titre par rapport à son coût historique caractérise désormais une situation de dépréciation durable se traduisant par la constatation d'une dépréciation en résultat.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l'examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d'événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité, une charge de dépréciation est enregistrée dans ce cas au compte de résultat.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les TSSDI, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

— Dépréciation des prêts et créances : La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

 

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses,

— ces événements génèrent des pertes avérées (incurred losses) sur le montant des flux de trésorerie futurs estimés des prêts et la mesure de ces pertes doit être fiable.

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à cour t terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

 

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

— Dépréciation sur base individuelle : Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu'une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

— Dépréciation sur base de portefeuilles :

Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

 

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

 

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

Reclassements d’actifs financiers.

Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassements antérieurs aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008. Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Titres détenus jusqu’à l’échéance ». Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

— Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option),

— Reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ». Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt.

— Reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau TIE est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers.

Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisé séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti et non à la juste valeur.

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée.

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée à son nominal dans la catégorie « Prêts et créances ».

 

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens de la norme IAS 39. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle- ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

— Immeubles de placement : Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles. La juste valeur est le résultat d'une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée sur la base des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

— Immobilisations : Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

– il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise,

– le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture/étanchéité

10-40 ans

Fondations/ossatures

20-60 ans

Ravalement

10-20 ans

Équipements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l'actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu'il s'agit de biens mobiliers.

 

— Actifs destinés à être cédés et dettes liées : En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

— Provisions : Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

 

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif. — Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

 

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

— Produits et charges d’intérêts : Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

— Commissions sur prestations de services : Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

- les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

- les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

- les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

— Opérations en devises : Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat.

Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

— Opérations de location-financement et assimilées. — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location – financement.

La prééminence de la réalité économique sur l’apparence de la présentation comptable et juridique conduit à déterminer une valeur financière de ces biens, appelée encours financier, correspondant à la valeur actualisée des loyers à recevoir. Globalement, l’écart entre cet encours financier et la valeur nette comptable des biens loués représente la composante la plus importante de la « Réserve Latente », véritable réserve financière qui est déclarée à la Commission Bancaire.

 

Les retraitements de consolidation visent à considérer l’opération comme un financement octroyé par la société bailleresse pour l’acquisition d’un bien acquis et utilisé par le locataire.

Ils substituent au mode de comptabilisation classique du crédit- bail la comptabilisation financière, qui consiste principalement à :

— extourner les immobilisations par la contrepartie d’un compte de prêt ;

— extourner les écritures d’amortissement des immobilisations ;

— ventiler le loyer perçu entre remboursement du prêt et produits d’intérêt.

Le retraitement de crédit-bail constitue un décalage temporaire soumis à impôt différé. Un impôt différé passif est constaté sur la totalité de la réserve latente.

La réserve latente est donc inscrite dans les réserves consolidées pour son montant net d’impôt différé calculé selon la méthode globale et la variation de réserve latente passe par résultat.

 

Contrats de location - financement. — Un contrat de location - financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur les risques et avantages inhérents à la propriété d'un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations permettant de distinguer un contrat de location financement d’un contrat de location simple :

— Le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

— Le preneur à l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

— La durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

— A l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;

— La nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

 

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location financement :

— Si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins value sur le bien…) ;

— Les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

— Le preneur a la faculté de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

 

A l'activation du contrat, la créance de location financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l'investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentés de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

Les dépréciations sur les opérations de location financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances.

 

Les revenus des contrats de location financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

— La valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie, et

— La valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

Contrats de location simple. — Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.

Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation et est amorti sur la période de location, la base amortissable s’entendant hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location.Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période de location.

Les Immobilisations Temporairement Non Louées sont comptabilisées sous la rubrique Actifs non courants destinés à être cédés. Le cas échéant, elles font l’objet de dépréciations lorsque leur valeur de réalisation probable (estimée à dire d’expert ou par référence à des prix de marché, ou sur la base du jugement expérimenté de la direction) est inférieure à leur valeur nette comptable.

— Avantages au personnel : Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

 

Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du « corridor », c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

— Impôts différés : Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L'entité fiscale correspond soit à l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

– aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente,

– et aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie, pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

1.2.5. Notes relatives au bilan.

 

Note 1. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat.

 

Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39. L’établissement ne possède pas de titres de transaction.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

0

 

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

123 438

123 438

 

152 538

152 538

Titres à revenu fixe

0

123 438

123 438

0

152 538

152 538

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Prêts aux établissements de crédit

 

 

0

 

 

0

Prêts à la clientèle

 

 

0

 

 

0

Prêts

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

Dérivés de transaction

2 900

0

2 900

4 417

0

4 417

Total A. F. à la J.V. par résultat

2 900

123 438

126 338

4 417

152 538

156 955

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur sur option :

 

(En milliers d’euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la JV sur option

Titres à revenu fixe

 

123 438

 

123 438

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

 

0

Prêts et opérations de pension

 

 

 

0

Total au 31 décembre 2012

0

123 438

 

123 438

 

Ces actifs financiers à la juste valeur reprennent :

Les actifs financiers repris en portefeuille de placement dans les comptes individuels de la banque :

— des BMTN à la juste valeur sur option pour 14,7 M€,

— d’autres titres à revenu fixe pour 15,2 M€.

Les actifs financiers repris en portefeuille d’investissement dans les comptes de la banque :

— des BMTN à la juste valeur sur option pour 44,7 M€,

— d’autres titres à revenu fixe couverts en liquidité pour 48,1 M€,

— des créances rattachées pour 0,8 M€.

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Opérations de pension

 

 

Autres passifs financiers

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

Dérivés de transaction

26 875

42 722

Comptes à terme et emprunts interbancaires

 

 

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

 

 

Dettes représentées par un titre

28 177

27 043

Dettes subordonnées

 

 

Opérations de pension

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option

28 177

27 043

Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

55 052

69 765

 

Conditions de classification des passifs financiers à la juste valeur sur option :

 

(En milliers d’euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Passifs financiers à la JV sur option

Comptes à terme et emprunts interbancaires

 

 

 

0

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

 

 

 

0

Dettes représentées par un titre

28 177

 

 

28 177

Dettes subordonnées

 

 

 

0

Opérations de pension

 

 

 

0

Total au 31 décembre 2012

28 177

0

0

28 177

 

Les dettes représentées par un titre sont constituées de BMTN interbancaires pour 27 M€.

Instruments dérivés de transaction :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Notionnel

JV positive

JV négative

Notionnel

JV positive

JV négative

Instruments de taux

84 600

1 845

26 186

120 600

2 164

31 891

Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

35 434

688

689

26 395

831

831

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

120 034

2 533

26 875

146 995

2 995

32 722

Instruments de taux

87 977

367

 

107 517

1 422

 

Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

20 000

 

10 000

Opérations conditionnelles

87 977

367

0

127 517

1 422

10 000

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total inst. dérivés de transaction

208 011

2 900

26 875

274 512

4 417

42 722

 

Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

Parmi les instruments financiers à terme à l’actif, l’établissement compte :

— des opérations fermes pour 1 M€,

— des opérations conditionnelles pour 0,4 M€,

— des dérivés incorporés pour 0,8 M€,

— des opérations de change à terme pour 0,7 M€.

 

Parmi les instruments financiers à terme au passif, l’établissement compte :

— des opérations fermes pour 1,6 M€,

— des dérivés incorporés pour 24,6 M€,

— des opérations de change à terme pour 0,7 M€.

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option et risque de crédit au 31 décembre 2011 :

 

(En milliers d’euros)

Juste valeur

Montant dû à l’échéance

Différence

Différence imputable au risque de crédit

Comptes à terme et emprunts interbancaires

0

 

 

 

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

0

 

 

 

Dettes représentées par un titre

27 043

27 434

-392

 

Dettes subordonnées

0

 

 

 

Opérations de pension

0

 

 

 

Total

27 043

27 434

-392

0

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option et risque de crédit au 31 décembre 2012 :

 

(En milliers d’euros)

Juste valeur

Montant dû à l’échéance

Différence

Différence imputable au risque de crédit

Comptes à terme et emprunts interbancaires

0

 

 

 

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

0

 

 

 

Dettes représentées par un titre

28 177

27 444

733

 

Dettes subordonnées

0

 

 

 

Opérations de pension

0

 

 

 

Total

28 177

27 444

733

0

 

Note 2. Instruments dérivés de couverture.

 

Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

Instruments dérivés de couverture :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Notionnel

JV positive

JV négative

Notionnel

JV positive

JV négative

Instruments de taux

577 750

19 137

57 623

824 000

13 335

36 430

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

577 750

19 137

57 623

824 000

13 335

36 430

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

Couverture de juste valeur

577 750

19 137

57 623

824 000

13 335

36 430

Instruments de taux

85 000

 

8 091

85 000

 

8 754

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

85 000

0

8 091

85 000

0

8 754

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

Couverture de flux de trésorerie

85 000

0

8 091

85 000

0

8 754

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total inst. dérivés de couverture

662 750

19 137

65 714

909 000

13 335

45 184

 

Note 3. Actifs financiers disponibles à la vente.

 

Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (actifs financiers à la juste valeur, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ou prêts et créances).

Au cours de l’exercice 2012, il n’y a pas eu de reclassement d’actifs financiers disponibles à la vente.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré.

Comme au 31 décembre 2011, pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou une baisse depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE SA et les charges de structure de l’organe central.

Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2012 se sont traduits ainsi par la constatation d’une dépréciation de 12 201 K€ sur les titres BPCE. Cette dépréciation est inscrite en gains et pertes sur autres actifs. Au 31 décembre 2012, la valeur nette comptable s’élève à 241 982 K€ pour les titres BPCE.

Parmi les obligations et autres titres à revenu fixe, figurent des obligations grecques pour un montant de 4 M€. Elles ont généré un intérêt couru de 340 K€.

Ces titres ont été acquis dans le deuxième trimestre 2012, à l’exercice d’un Crédit Default Swap adossé à un panier d’obligations européennes et vendu auprès de Natixis.

 

Actifs financiers disponibles à la vente (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Effets publics et valeurs assimilées

174 959

79 398

Obligations et autres titres à revenu fixe

51 536

100 854

Titres dépréciés

 

 

Titres à revenu fixe

226 495

180 252

Actions et autres titres à revenu variable

263 677

279 304

Prêts aux établissements de crédit

 

 

Prêts à la clientèle

 

 

Prêts

0

0

Montant des actifs financiers disponibles à la vente

490 172

459 556

Dépréciation des titres à revenu fixe

 

 

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-1 912

-2 106

Total des actifs financiers disponibles à la vente

488 260

457 450

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

40 229

39 414

 

Note 4. Juste valeur des actifs et passifs financiers.

 

Au 31 décembre 2012, la répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d’euros)

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 2)

Total (niveau 3)

Actifs financiers

 

 

 

 

Titres

 

 

 

0

Instruments dérivés

 

2 900

 

2 900

Autres actifs financiers

 

 

 

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

2 900

0

2 900

Titres

 

123 438

 

123 438

Autres actifs financiers

 

 

 

0

Actifs financiers à la JV sur option par résultat

0

123 438

0

123 438

Instruments dérivés de couverture

 

19 137

 

19 137

Titres

84 579

403 681

 

488 260

Autres actifs financiers

0

0

 

0

Actifs financiers disponibles à la vente

84 579

403 681

0

488 260

Passifs financiers

 

 

 

 

Titres

 

 

 

0

Instruments dérivés

 

26 875

 

26 875

Autres passifs financiers

 

 

 

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

26 875

0

26 875

Instruments dérivés de couverture

 

65 714

 

65 714

Titres

 

28 177

 

28 177

Autres passifs financiers

 

 

 

0

Passifs financiers à la JV sur option par résultat

0

28 177

0

28 177

 

Au 31 décembre 2011, la répartition était la suivante :

 

(En milliers d’euros)

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 2)

Total (niveau 3)

Actifs financiers

 

 

 

 

Titres

 

 

 

0

Instruments dérivés

 

4 417

 

4 417

Autres actifs financiers

 

 

 

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

4 417

0

4 417

Titres

 

152 538

 

152 538

Autres actifs financiers

 

 

 

0

Actifs financiers à la JV sur option par résultat

0

152 538

0

152 538

Instruments dérivés de couverture

 

13 335

 

13 335

Titres

 

 

 

0

Autres actifs financiers

70 272

387 178

 

457 450

Actifs financiers disponibles à la vente

70 272

387 178

0

457 450

Passifs financiers

 

 

 

 

Titres

 

 

 

0

Instruments dérivés

 

42 722

 

42 722

Autres passifs financiers

 

 

 

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

42 722

0

42 722

Instruments dérivés de couverture

 

45 184

 

45 184

Titres

 

27 043

 

27 043

Autres passifs financiers

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

27 043

0

27 043

 

Note 5. Prêts et créances.

 

Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les prêts et créances sur les établissements de crédit se décomposent comme suit :

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Prêts et créances sur les établissements de crédit

811 820

737 202

Dépréciations individuelles

 

 

Dépréciations sur base de portefeuilles

 

 

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

811 820

737 202

 

La juste valeur des prêts et créances sur établissements de crédit s’élève à 812 M€ au 31.12.2012, contre 737 M€ au 31.12.2011. Les prêts et créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 451 M€ au 31.12.2012 (400 millions au 31.12.2011). Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts s’élèvent à 186 M€ à fin 2012, contre 125 millions à fin 2011.

 

Décomposition des prêts et créances sur les éts de crédit

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes ordinaires débiteurs

63 996

311 951

Opérations de pension

 

 

Comptes et prêts

658 678

313 241

Opérations de location financement

 

 

Prêts subordonnés et prêts participatifs

4 210

4 010

Titres assimilés à des prêts et créances

84 936

108 000

Prêts et créances dépréciés

 

 

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

811 820

737 202

 

Les prêts et créances sur la clientèle se décomposent comme suit :

 

Décomposition des prêts et créances sur la clientèle

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes ordinaires débiteurs

142 602

136 370

Prêts à la clientèle financière

 

 

Crédits de trésorerie

263 500

205 238

Crédits à l'équipement

1 076 087

1 047 668

Crédits au logement

2 411 025

2 255 386

Crédits à l'exportation

1 529

1 780

Autres crédits

36 859

40 869

Opérations de pension

 

 

Prêts subordonnés

 

 

Autres concours à la clientèle

3 789 000

3 550 941

Titres assimilés à des prêts et créances

1 216

76 613

Autres prêts et créances sur la clientèle location financière

382 422

459 908

Prêts et créances dépréciés

131 873

142 166

Total des prêts et créances sur la clientèle

4 447 113

4 365 998

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle s’élève à 4 447 K€ au 31 décembre 2012.

 

Note 6. Reclassement d’actifs financiers.

 

Il n’y a pas eu de reclassement sur l’exercice 2012.

 

Note 7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

La Banque Populaire Côte d’Azur n’en possédait pas sur 2011.

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Effets publics et valeurs assimilées

53 083

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

53 083

0

Dépréciation

 

 

Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

53 083

0

 

La juste valeur des actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance s’élève à 53 K€ au 31 décembre 2012.

 

Note 8. Impôts courants et impôts différés.

 

Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d'impôts différés sont signés en positif, les passifs d'impôts différés figurent en négatif) :

 

Impôts différés (en milliers d’euros)

2012

2011

Impôts différés liés aux décalages temporels générés par l'application des règles fiscales

161

-292

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

0

4 620

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

7 089

8 103

Impôts différés liés sur retraitements et éliminations de consolidation

9 546

8 473

Impôts différés nets

16 796

20 904

 

Note 9. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

Comptes de régularisation et actifs divers (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes d'encaissement

4 288

3 727

Charges constatées d'avance

414

820

Produits à recevoir

9 785

14 407

Autres comptes de régularisation (1)

23 669

20 268

Comptes de régularisation- actif

38 156

39 222

Dépôts de garantie versés

 

 

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

537

2 421

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Débiteurs divers (2)

89 380

76 916

Actifs divers

89 917

79 337

Total des comptes de régularisation et actifs divers

128 073

118 559

(1) Parmi les « autres comptes de régularisation » :

— 4 497 K€ d’écritures en attente de prise de décision par le gestionnaire du compte client en agence ;

— 7 758 K€ d’avis de prélèvement reçus ;

— 7 705 K€ d’opérations sur comptes de passage ;

— 1 812 K€ d’agios débiteurs courus sur les comptes ordinaires clients.

(2) Parmi les « débiteurs divers » :

— 35 394 K€ de crédit de TVA ;

— 9 329 K€ d’IS ;

— 19 338 K€ d’appels de marge ;

— 2 394 K€ de dépôts de garantie ;

— 1 548 K€ de Fonds de Garantie de place ;

— 3 961 K€ de dépôt GAB ;

— 9 372 K€ de crédit d’impôts PTZ.

 

Note 10. Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées.

 

Conformément à la norme IFRS 5 qui spécifie la comptabilisation des actifs non courants détenus en vue de la vente, l’Établissement a procédé ici au classement des Immobilisations Temporairement Non Louées (ITNL) dans ses comptes consolidés.

 

Actifs non courants destinés à être cédés (en milliers d’euros)

2012

2011

Valeur brute

127 583

115 842

Provision

-15 562

-20 663

Amortissement

-65 804

-43 415

Total des actifs non courants destinés à être cédés

46 217

51 764

 

Note 11 : Immeubles de placement.

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 1 862 K€ au 31.12.2012 (2 034 milliers au 31 décembre 11).

 

Comptabilisés à la juste valeur (En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur brute

Cumul amort. et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul amort. et pertes de valeur

Valeur nette

Immeubles de placement

 

 

 

 

 

 

Terrain

745

0

745

774

0

774

Construction

2 541

-1 424

1 117

2 661

-1 401

1 260

Total des immeubles de placement

3 286

-1 424

1 862

3 435

-1 401

2 034

 

Note 12 : Immobilisations :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur brute

Cumul amort. et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul amort. et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

68 955

-54 361

14 594

68 826

-53 262

15 564

Biens mobiliers donnés en location

 

 

0

 

 

0

Équipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

83 562

-58 389

25 173

77 991

-54 723

23 268

Total immobilisations corporelles

152 517

-112 750

39 767

146 817

-107 985

38 832

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

14 670

-14 152

518

14 670

-13 940

730

Logiciels

2 433

-2 418

15

2 387

-2 369

18

Autres immobilisations incorporelles

67

0

67

67

0

67

Total immobilisations incorporelles

17 170

-16 570

600

17 124

-16 309

815

 

Note 13. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle.

 

Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

Dettes envers les établissements de crédit (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes à vue

35 720

16 196

Opérations de pension

 

 

Dettes rattachées

 

 

Dettes à vue envers les établissements de crédit

35 720

16 196

Emprunts et comptes à terme

626 577

485 017

Opérations de pension

234 058

148 749

Dettes rattachées

10 321

6 246

Dettes à terme envers les établissements de crédit

870 956

640 012

Total des dettes envers les établissements de crédit

906 676

656 208

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 448,5 M€ au 31 décembre 2012 (179 M€ au 31 décembre 2011).

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit s’élève à 906 676 K€ au 31 décembre 2012 (656 208 K€ au 31 décembre 2011).

 

Dettes envers la clientèle (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes ordinaires créditeurs

1 351 495

1 358 681

Livret A

282 998

207 909

PEL/CEL

382 739

377 814

Autres comptes d'épargne à régime spécial

828 022

739 201

Dettes rattachées

743

14 969

Comptes d'épargne à régime spécial

1 494 502

1 339 893

Comptes et emprunts à vue

16 384

17 850

Comptes et emprunts à terme

583 105

562 267

Dettes rattachées

20 479

16 469

Autres comptes de la clientèle

619 968

596 586

A vue

 

 

A terme

 

 

Dettes rattachées

 

 

Opérations de pension

0

0

Autres dettes envers la clientèle

 

 

Total des dettes envers la clientèle

3 465 965

3 295 160

 

La juste valeur des dettes envers la clientèle s’élève à 3 466 K€ au 31 décembre 2012 (3 295 K€ au 31 décembre 2011).

Les comptes à terme incluent notamment 87,3 M€ d’emprunts souscrits auprès de la SFEF (Société de Financement de l’Économie Française).

 

Note 14. Dettes représentées par un titre.

 

Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

Dettes représentées par un titre (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Emprunts obligataires

 

 

Titres du marché interbancaire et Titres de créances négociables

974 206

1 246 913

Autres dettes représentées par un titre

1 738

1 976

Total

975 944

1 248 889

Dettes rattachées

11 610

12 667

Total des dettes représentées par un titre

987 554

1 261 556

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre s’élève à 987,5 M€ au 31 décembre 2012 (1 261,5 M€ au 31 décembre 2011).

 

Note 15. Comptes de régularisation et passifs divers.

 

Comptes de régularisation et passifs divers (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes d'encaissement

13 830

18 152

Produits constatés d'avance

32 426

31 255

Charges à payer

17 585

20 744

Autres comptes de régularisation créditeurs

84

83

Comptes de régularisation- passif

63 925

70 234

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

314

183

Créditeurs divers (1)

46 807

57 568

Passifs divers

47 121

57 751

Total des comptes de régularisation et passifs divers

111 046

127 985

(1) Parmi les créditeurs divers, l’établissement compte :

— 18 000 K€ de créditeurs divers liés aux charges salariales ;

— 6 500 K€ de créditeurs divers liés aux charges d’impôts et taxes ;

— 19 000 K€ de créditeurs divers liés aux dépôts de garanties.

 

Note 16. Provisions.

 

Les provisions concernent principalement les engagements sociaux et les risques sur les produits d’épargne logement.

 

Provisions (en milliers d’euros)

01/01/2012

Augment.

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements

31/12/2012

Prov. pour engagements sociaux

19 452

825

0

-195

1 300

21 382

Prov. pour activité d’épargne logement (PEL)

3 346

800

0

-23

1

4 124

Prov. pour engagements hors bilan

3 632

608

0

-446

0

3 794

Prov. pour activités de promotion

 

 

 

 

 

0

Prov. pour restructurations

 

 

 

 

 

0

Provisions pour litiges

4 291

1 414

-15

-1 302

7 038

11 426

Autres (1)

5 131

1 249

0

-1 372

104

5 112

Autres provisions

16 400

4 071

-15

-3 143

7 143

24 456

Total des provisions

35 852

4 896

-15

-3 338

8 443

45 838

(1) Parmi les autres provisions :

— 2 296 K€ de provisions sur droits de passeport ;

— 1 260 K€ de provisions sur la TVA ;

— 1 000 K€ de provisions sur escroquerie et blanchiment.

 

Parmi les provisions pour engagements sociaux, l’établissement compte :

— 3 095 K€ de provisions pour indemnités de fin de carrière ;

— 3 617 K€ de provisions pour médailles du travail ;

— 14 669 K€ de provisions pour complément retraites.

 

Encours collectés au titre de l’épargne logement (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Encours collectés au titre des Plans d'Épargne Logement (PEL)

 

Répartition non disponible

ancienneté de moins de 4 ans

204 963

ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

43 215

ancienneté de plus de 10 ans

99 872

Encours collectés au titre des plans épargne logement

348 050

341 813

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

34 689

36 001

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

382 739

377 814

 

Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement (En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

648

1 011

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

2 530

2 761

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

3 178

3 772

 

Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (en milliers d’euros)

01/01/12

Dotations

Reprises

31/12/12

Provisions constituées au titre des plans d'épargne logement

0

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

0

 

 

 

Ancienneté de plus de 10 ans

2 343

114

 

2 448

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

2 343

114

0

2 448

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

674

 

109

576

Provisions constituées au titre des crédits PEL

330

771

 

1 100

Provisions constituées au titre des crédits CEL

0

 

 

 

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

330

771

0

1 100

Total provisions constituées au titre de l'épargne logement

3 347

885

109

4 124

 

Note 17. Dettes subordonnées.

 

Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

Dettes subordonnées (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dettes subordonnées à durée déterminée

40 000

40 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

 

 

Actions de préférence

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

1 942

2 888

Total

41 942

42 888

Dettes rattachées

23

90

Réévaluation de la composante couverte

 

 

Total des dettes subordonnées

41 965

42 978

 

La juste valeur des dettes subordonnées s’élève à 41 965 K€ au 31.12.2012 (42 978 K€ au 31.12.2011).

 

Détail des dettes supersubordonnées (En milliers d’euros)

 

 

01/01/12

Émission

Rem-

boursement

Autres mouvements

31/12/12

Dettes subordonnées à durée déterminée

40 000

 

 

 

40 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

 

 

 

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

 

 

 

0

Actions de préférence

0

 

 

 

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

2 888

 

946

 

1 942

Total

42 888

0

946

0

41 942

 

Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent 3 emprunts auprès de BPCE pour 15 M€, 13 M€ et 12 M€.

 

Note 18. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis.

Le capital se décompose comme suit au 31 décembre 2012 :

— 183 500 K€ de parts sociales (10 794 112 parts sociales de 17 € chacune) entièrement souscrites par les sociétaires et une SAS, structure de portage en miroir des sociétaires ;

— 45 875 K€ de Certificats Coopératifs d’Investissement - CCI (2 698 529 certificats de 17 € chacun) détenus par Natixis.

 

Les primes d’émission de Certificats Coopératifs d’Investissement s’élèvent à 73 743 K€ au 31 décembre 2012.

 

Les modifications intervenues dans la répartition du capital au cours de l’exercice 2012 sont les suivantes :

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 50 000 K€ a été réalisée aux termes d’une délibération du Conseil d’Administration du 24 novembre 2011 (dans le cadre de la délégation de pouvoir consentie par l’Assemblée Générale Extraordinaire du 19 mai 2010 - 7e résolution), par l’émission au pair :

— de 2 352 940 parts sociales nouvelles de 17 € de valeur nominale chacune,

— de 588 235 CCI nouveaux de 17 € de valeur nominale chacun.

 

1.2.6. Notes relatives au compte de résultat.

 

Note 19. Intérêts, produits et charges assimilés.

 

Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

Produits et charges d'intérêts :

 

(En milliers d’euros)

Exercice2012

Exercice2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

156 704

-51 683

105 021

151 663

-46 381

105 282

Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

156 704

-20 439

136 265

150 505

-17 977

132 528

Comptes d'épargne à régime spécial

0

-31 244

-31 244

1 158

-28 404

-27 246

Prêts et créances avec les établissements de crédit

20 457

-14 001

6 456

13 959

-15 373

-1 414

Opérations de location-financement

19 334

0

19 334

24 265

0

24 265

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

-28 408

-28 408

 

-30 068

-30 068

Instruments dérivés de couverture

14 397

-21 050

-6 653

21 745

-23 775

-2 030

Actifs financiers disponibles à la vente

9 981

0

9 981

7 777

0

7 777

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

1 186

0

1 186

8 099

0

8 099

Actifs financiers dépréciés

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges d'intérêts

0

-644

-644

0

-234

-234

Total produits et charges d'intérêts

222 059

-115 786

106 273

227 508

-115 831

111 677

 

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 3 907 K€ au titre de la rémunération des fonds du livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP (2 319 K€ pour l'exercice 2011).

 

Note 20. Produits et charges de commission.

 

Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

Commissions :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

286

-82

204

272

-314

-42

Opérations avec la clientèle

27 519

-134

27 385

32 199

-39

32 160

Prestation de services financiers

6 190

-1 642

4 548

8 183

-394

7 789

Vente de produits d'assurance vie

12 976

 

12 976

7 898

 

7 898

Moyens de paiement

25 329

-11 724

13 605

25 860

-10 716

15 144

Opérations sur titres

4 536

 

4 536

3 997

 

3 997

Activités de fiducie

 

 

0

 

 

0

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

4 186

-1 064

3 122

3 974

-418

3 556

Autres commissions

4

0

4

34

 

34

Total des commissions

81 026

-14 646

66 380

82 417

-11 881

70 536

 

Note 21. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat.

 

Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultats sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro- couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Résultats sur instruments financiers de transaction

4 075

-12 819

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

6 480

28 271

Résultats sur opérations de couverture

-963

-28 727

Inefficacité de la couverture de juste valeur

-273

0

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

-15 392

 

Variation de JV des éléments couverts attribuables aux risques couverts

15 119

 

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

-690

-28 727

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

 

 

Résultats sur opérations de change

456

522

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la JV par résultat

10 048

-12 753

 

Note 22. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente.

 

Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Résultats de cession

-195

-39

Dividendes reçus

250

547

Dépréciation durable des titres à revenu variable

 

-1 734

Total gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

55

-1 226

 

Note 23. Produits et charges des autres activités.

 

Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

Produits et charges des autres activités :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

P. et C. des activités d'assurance

0

 

0

0

0

0

P. et C. sur activités immobilières

29

-46

-17

0

0

0

P. et C. sur opérations de location

826

 

826

992

0

992

P. et C. sur immeubles de placement

0

-66

-66

0

-71

-71

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

757

-38

719

1 962

-443

1 519

Chges refacturées et pdts rétrocédés

 

 

0

 

 

0

Autres P. et C. divers d'exploitation

5 866

-7 048

-1 182

6 611

-6 386

225

Dotations et reprises de provisions aux autres P. et C. d'exploitation

2 223

-2 166

57

95

-1

94

Autres P. et C. d'exploitation bancaire

8 846

-9 252

-406

8 668

-6 830

1 838

Total P. et C. des autres activités

9 701

-9 364

337

9 660

-6 901

2 759

 

Note 24. Charges générales d’exploitation.

Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

Charges générales d'exploitation (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Salaires et traitements

-41 498

-40 487

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-8 688

-7 130

Autres charges sociales et fiscales

-17 893

-16 225

Intéressement et participation

-3 486

-3 260

Charges de personnel

-71 565

-67 102

Impôts et taxes

-5 426

-4 383

Services extérieurs

-44 627

-45 853

Autres charges

 

 

Autres frais administratifs

-50 053

-50 236

Total des charges générales d'exploitation

-121 618

-117 338

 

Note 25. Coût du risque.

 

Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie figurent également dans ce poste.

 

Coût du risque 2012 :

 

(En milliers d’euros)

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couv.

Pertes sur créances couvertes

Récup. sur créances amorties

Exercice 2012

Prêts et créances interbancaires

0

0

-805

0

 

-805

Prêts et créances avec la clientèle

-59 369

56 391

-1 488

-9 551

219

-13 798

Autres actifs financiers

-60

0

-1 078

0

 

-1 138

Engagements par signature

-607

446

 

0

 

-161

Total Coût du risque 2012

-60 036

56 837

-3 371

-9 551

219

-15 902

 

Coût du risque 2011 :

 

(En milliers d’euros)

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couv.

Pertes sur créances couvertes

Récup. sur créances amorties

Exercice 2011

Prêts et créances interbancaires

0

0

600

0

 

600

Prêts et créances avec la clientèle

-66 979

39 173

-3 069

-9 644

234

-40 285

Autres actifs financiers

0

2 734

-1 073

0

 

1 661

Engagements par signature

-1 639

335

 

 

 

-1 304

Total Coût du risque 2011

-68 618

42 242

-3 542

-9 644

234

-39 328

 

Note 26. Gains et pertes sur autres actifs.

 

Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

Gains ou pertes sur autres actifs (en milliers d’euros)

2012

2011

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corp. et incorp. d'exploitation

137

150

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

 

 

Autres

 

 

Total des gains ou pertes sur autres actifs

137

150

 

Note 27. Impôts sur le résultat.

 

Intégration fiscale mutualiste.

La Banque Populaire Côte d’Azur est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

 

Conventionnellement, chaque Banque Populaire (et chaque Caisse d’Épargne) constitue, avec ses filiales, un sous-groupe, qui lui permet de conserver les avantages de l’intégration fiscale régionale.

Le sous-groupe Banque Populaire Côte d’Azur est constitué par :

— la Banque Populaire Côte d’Azur, société-mère,

— les Sociétés de Caution Mutuelle, sociétés mères,

— la SASU Foncière Victor Hugo, filiale détenue à 100 % par la Banque Populaire Côte d’Azur,

— la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement (SMI), filiale détenue à 100 % par la Banque Populaire Côte d’Azur,

— la SASU Sociétariat Banque Populaire Côte d’Azur, filiale détenue à 100 % par la SASU Foncière Victor Hugo.

 

Régime fiscal. — L’ensemble des opérations a été soumis au traitement fiscal réglementaire en vigueur, aussi bien au niveau du résultat courant que du résultat exceptionnel. La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l’exercice, au taux de 36,09 % au 31.12.2012.

Les impôts différés actifs ou passifs sont comptabilisés dans les comptes consolidés. Cela concerne notamment les impôts différés résultant des décalages provisoires sur des contributions obligatoires, dont la prise en compte fiscale est déportée d’un exercice sur l’autre.

 

En ce qui concerne les impôts différés actifs, l’établissement s’est assuré que leur récupération est jugée probable.

 

Impôts (en milliers d’euros)

2012

2011

Impôts courants

-8 756

-12 365

Impôts différés

-11 959

11 760

Impôts sur le résultat

-20 715

-605

 

La réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique est la suivante :

 

Impôts (en milliers d’euros)

2012

2011

Résultat net (part du groupe)

18 512

7 521

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

 

 

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

Impôts

-20 715

-605

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

39 227

8 126

Taux d'imposition de droit commun français (B)

36,09 %

36,09 %

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

14 157

2 933

Effet de la variation des impôts différés non constatés

2 391

 

Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés

 

 

Conséquences de l'évolution du taux d'impôt sur les impôts différés

 

 

Effet des différences permanentes

-739

-3 021

Impôts à taux réduit et activités exonérées

 

 

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

 

 

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

4 620

 

Autres éléments

286

693

Impôts sur le résultat

20 715

605

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

52,81 %

7,44 %

 

1.2.7. Exposition aux risques et ratios réglementaires. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

Gestion du capital et adéquation des fonds propres : Le groupe est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « Conglomérats financiers ».

 

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « Bâle II » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

— des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du groupe concernée ;

— des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

 

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement n° 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

 

Fonds Propres (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Fonds propres de base

 

 

Capital

272 693

242 971

Réserves et RAN

214 540

215 364

Résultat intermédiaire

12 417

1 838

A déduire

 

 

Immobilisations corporelles

-81

-81

Fonds propres de base (Tier 1)

499 569

460 092

Fonds propres complémentaires

 

 

a. Réserves et écarts de réévaluation

0

1

b. Titres et emprunts subordonnés art 4 d)

26 400

34 400

c. Retraitement des PMV latentes sur inst. de capitaux propres en AFS

18 480

23 743

d. Différence positive entre somme des ajust. de valeur et dép. collective et les pertes attendues. Art 4e du CRBF 90-02

7 726

 

Fonds propres complémentaires (Tier 2)

52 606

58 144

Déduction des participations dans des établissements de crédit ou financiers et comparaison EL/PROV

 

 

Autres parts. non consolidées et créances

-176 826

-155 100

Différence négative entre les ajustements de valeur et dépréciations collectives et les pertes attendues (pour les expositions concernées par l’approche notation interne)

-1 830

-3 787

Total déductions

-178 656

-158 887

Total FP de base

373 519

359 349

Total FP complémentaires

0

0

Total fonds propres après déductions

373 519

359 349

 

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du groupe, hors gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier One hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides, les intérêts minoritaires et les actions de préférence, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50 % des fonds propres de base.

 

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

— les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

— les fonds propres complémentaires de second niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Le montant des dettes subordonnées inclus dans le Tier 2 est progressivement réduit au cours des 5 dernières années restant à courir jusqu’à leur échéance, au rythme de 20 % par année.

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100 % du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50 % des fonds propres de base.

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le groupe détient plus de 10 % du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

 

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8 %.

Au cours de l’année 2012, le groupe Banque Populaire Côte d’Azur a respecté les ratios prudentiels de solvabilité.

Risque de crédit et risque de contrepartie. — Comme détaillé dans le point 1.10.1 du présent rapport, la fonction spécialisée « risques de crédit » recouvre le risque de « défaut » dans l’exécution d’obligations contractuelles : outre le risque de crédit lui-même, le périmètre de cette fonction englobe le risque pays et le risque d’intermédiation.

La filière risque s’assure que toute opération est conforme aux référentiels et procédures en vigueur en matière de contreparties autorisées. Elle propose au comité compétent les inscriptions en Watch List des dossiers de qualité dégradée. Cette mission est du ressort de la filière Risques de l’établissement sur son propre périmètre et du ressort de la Direction des Risques Groupe BPCE au niveau consolidé.

 

Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et il peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCAz au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

Exposition globale au risque de crédit (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

126 338

156 955

Instruments dérivés de couverture

19 137

13 335

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

226 495

281 252

Prêts et créances sur les établissements de crédit

811 820

636 202

Prêts et créances sur la clientèle

4 447 113

4 365 998

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

53 083

0

Exposition nette des engagements au bilan

5 683 986

5 453 742

Garanties financières données

207 119

255 010

Engagements par signature

223 015

227 445

Provisions pour engagements par signature

-3 794

-3 632

Exposition nette des engagements de hors bilan

426 340

478 823

Exposition globale nette au risque de crédit

6 110 326

5 932 565

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Dépréciations et provisions pour risque de crédit

 

Dépréciations pour risque de crédit (En milliers d’euros) :

 

 

01/01/

2012

Augmen- tation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres variations

31/12/

2012

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

 

0

Opérations interbancaires

 

 

 

 

 

0

Opérations avec la clientèle

147 487

59 369

-49 349

-7 042

-12 887

137 578

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

 

 

 

 

 

0

Autres actifs financiers

10

60

 

 

1 249

1 319

Dépréciations déduites de l'actif

147 497

59 429

-49 349

-7 042

-11 638

138 897

Provisions sur engagements par signature et sur garanties financières données

3 632

608

-446

 

 

3 794

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

151 129

60 037

-49 795

-7 042

-11 638

142 691

 

Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

Arriérés de paiement, actifs dépréciés et instruments de garantie couvrant ces encours (en milliers d’euros) :

 

 

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (val. nette)

total des encours

Instruments de garantie couvrant ces encours

inférieur ou égal à 90 jours

entre 90 et 180 jours

entre 180 jours et 1 an

plus d’1 an

Instruments de dettes

 

 

 

 

 

0

 

Prêts et avances

5 904

284

458

241

0

6 887

6 887

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

0

 

Total au 31 décembre 2012

5 904

284

458

241

0

6 887

6 887

 

 

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (val. nette)

Total des encours

Instruments de garantie couvrant ces encours

Inférieur ou égal à 90 jours

Entre 90 et 180 jours

Entre 180 jours et 1 an

Plus d’1 an

Instruments de dettes

 

 

 

 

 

0

 

Prêts et avances

6 957

300

149

6

 

7 412

7 412

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

0

 

Total au 31 décembre 2011

6 957

300

149

6

0

7 412

7 412

 

Les garanties, sûretés personnelles ou sûretés réelles, comprennent en particulier les cautions, nantissements, gages, warrants ainsi que les privilèges et les hypothèques.

 

Les garanties couvrent pour l’essentiel des prêts et des créances sur la clientèle, sous forme d’hypothèques ou de cautions sur les résidences (prêts aux particuliers), de gages sur les biens financés et de nantissements sur les instruments financiers.

 

Prêts et créances restructurés.

Le tableau suivant recense la valeur comptable des prêts et créances restructurés (renégociation suite à des difficultés financières du débiteur) figurant en encours sains :

 

Prêts et créances restructurés (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

45 870

43 881

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Total des prêts et créances restructurés

45 870

43 881

 

Mécanismes de réduction du risque de crédit :

Actifs obtenus par prise de possession de garanties. — Le groupe BPCAz n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

Risque de taux d’intérêt global et risque de change : Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

Risque de liquidité : Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Échéance des emplois et ressources par durée restant à couvrir (En milliers d’euros) :

 

 

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

Total

Caisse, banques centrales

42 475

 

 

 

 

42 475

Instruments dérivés de transaction

 

 

 

 

 

0

Autres actifs financiers à la JV par résultat

2 900

25 479

97 959

 

 

126 338

Instruments dérivés de couverture

 

166

11 526

7 445

 

19 137

Actifs financiers disponibles à la vente

 

7 047

17 455

201 994

261 764

488 260

Prêts et créances sur les établissements de crédit

383 629

135 817

136 312

154 950

1 112

811 820

Prêts et créances sur la clientèle

424 523

371 150

1 572 235

2 079 205

 

4 447 113

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

0

Actifs financiers détenus à l’échéance

 

 

 

53 083

 

53 083

Actifs financiers par échéance

853 527

539 659

1 853 487

2 496 677

262 876

5 988 226

Banques centrales

 

 

 

 

 

0

Instruments dérivés de transaction

 

 

 

 

 

0

Autres passifs financ. à la JV par résultat

28 903

3 195

18 184

4 770

 

55 052

Instruments dérivés de couverture

113

0

17 574

48 027

 

65 714

Dettes envers les établissements de crédit

230 469

284 961

77 197

279 545

34 504

906 676

Dettes envers la clientèle

2 732 114

92 191

548 456

93 170

34

3 465 965

Dettes représentées par un titre

33 309

73 410

636 705

244 130

 

987 554

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

1 965

 

40 000

 

 

41 965

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers par échéance

3 026 873

453 757

1 338 116

669 642

34 538

5 522 926

Engagement de financements donnés en faveur des établissements de crédit

 

 

 

 

 

0

Engagement de financements donnés en faveur de la clientèle

154 810

36 360

31 035

810

 

223 015

Engagements de financements donnés

154 810

36 360

31 035

810

 

223 015

Engagement de garantie en faveur des établissements de crédit

 

 

 

 

11 505

11 505

Engagt de garantie en faveur de la clientèle

38

 

 

 

195 576

195 614

Engagements de garantie donnés

38

0

0

0

207 081

207 119

 

1.2.8 Avantages au personnel :

 

Charges de personnel (en milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Salaires et traitements

41 498

40 402

dont charge représentée par des paiements sur base d'actions

 

 

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

8 688

7 729

Autres charges sociales et fiscales

17 893

16 310

Intéressement et participation

3 486

3 260

Total des charges de personnel

71 565

67 701

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 270 cadres et 837 non cadres, soit un total de 1107 personnes.

 

Engagements sociaux. — Le groupe Banque Populaire Côte d’Azur accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

— Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

Engagements sociaux - Analyse des actifs et passifs inscrits au bilan 2012 (En milliers d’euros) :

 

 

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Valeur actualisée des engagements financés

25 849

11 230

3 617

40 696

Juste valeur des actifs du régime

-6 740

-7 434

 

-14 174

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

Valeur actualisée des engagements non financés

 

 

 

 

Écarts actuariels non reconnus

-4 440

-95

 

-4 535

Coûts des services passés non reconnus

 

-605

 

-605

Solde net au bilan

14 669

3 096

3 617

21 382

Engagements sociaux passifs

14 669

3 096

3 617

21 382

Engagements sociaux actifs

 

 

 

 

 

Engagements sociaux - Analyse des actifs et passifs inscrits au bilan 2011 (En milliers d’euros) :

 

 

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Solde net au bilan

14 821

2 828

3 094

20 743

Engagements sociaux passifs

14 821

2 828

3 094

20 743

Engagements sociaux actifs

 

 

 

 

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour la Banque Populaire Côte d’Azur.

 

Engagements sociaux - Variation des montants comptabilisés au bilan (au 31 décembre 2012) (En milliers d’euros) :

 

 

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Dette actuarielle en début de période

24 466

9 865

3 059

37 390

Coût des services rendus

 

412

180

592

Coût financier

873

286

97

1 256

Prestations versées

-958

-462

-228

-1 648

Écarts actuariels

1 468

965

397

2 830

Coût des services passés

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

164

112

276

Dette actuarielle en fin de période

25 849

11 230

3 617

40 696

Juste valeur des actifs en début de période

-6 058

-7 234

 

-13 292

Rendement attendu des actifs

-258

-176

 

-434

Cotisations reçues

 

 

 

 

Prestations versées

52

 

 

52

Écarts actuariels de l’exercice

-476

-24

 

-500

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

Juste valeur des actifs en fin de période

-6 740

-7 434

 

-14 174

JV des droits à remboursement en début de période

 

 

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

Cotisations versées ou reçues

 

 

 

 

Prestations versées

 

 

 

 

Écarts actuariels de l’exercice

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

JV des droits à remboursement en fin de période

 

 

 

 

Solde net des engagements

19 109

3 796

3 617

26 522

Écarts actuariels non reconnus

-4 440

-95

 

-4 535

Coût des services passés non reconnus

 

-605

 

-605

Solde net au bilan

14 669

3 096

3 617

21 382

 

Au 31 décembre 2012, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 61 % en obligations, 36 % en actions et 3 % en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

Charge actuarielle des régimes à prestations définies

Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

Engagements sociaux - Décomposition de la charge des régimes à prestations définies (Exercice 2012) :

 

(En milliers d’euros)

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus

 

412

180

592

Coût financier

873

286

97

1 256

Rendement attendu des actifs de couverture

-258

-176

 

-434

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

Écarts actuariels : amortissement de l’exercice

 

 

 

 

Coût des services passés

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

Total charges des régimes à prestations définies

615

522

277

1 414

 

1.2.9. Information sectorielle.

 

Définition des secteurs opérationnels. — Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage de la Banque Populaire Côte d’Azur, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés.

De ce fait, les activités de l’entité s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque Commerciale et Assurance du Groupe BPCE.

 

Information par secteur opérationnel. — La Banque Populaire Côte d’Azur exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

 

Information par zone géographique. — L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités.

Information par zone géographique (En milliers d’euros) :

 

 

France

Italie

Monaco

Total

PNB

165 996

8 670

8 427

183 093

Total Actif

5 420 571

470 630

332 714

6 223 915

 

1.2.10. Engagements.

 

Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

 

Engagements de financement (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de financement donnés en faveur

223 015

227 445

Des établissements de crédit

0

1 000

De la clientèle

223 015

226 445

Ouvertures de crédit confirmées

218 864

224 175

Autres engagements

4 151

2 270

Engagements de financement reçus

292 000

235 000

D'établissements de crédit

292 000

235 000

De la clientèle

 

 

 

Engagements de garantie (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de garantie donnés

1 707 829

1 644 263

D'ordre des établissements de crédit

1 386 343

9 380

D'ordre de la clientèle

321 486

1 634 883

Engagements de garantie reçus

975 478

930 641

D'établissements de crédit

939 672

868 157

De la clientèle

35 806

62 484

 

Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement.

 

Actifs financiers donnés en garantie. — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs financiers donnés en garantie de passifs ou de passifs éventuels, tels que les titres remis en pension livrée et les valeurs données en pension non livrée, enregistrés dans les différentes catégories comptables.

 

Actifs financiers donnés en garantie (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Instruments de capitaux propres

 

 

Instruments de dettes

 

 

Prêts et avances

1 507 187

1 402 590

Autres actifs financiers

 

 

Total

1 507 187

1 402 590

 

Au titre des autres engagements, au 31 décembre 2012, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement.

— 94 836 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 97 699 K€ au 31 décembre 2011,

— 139 909 K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 170 958 K€ au 31 décembre 2011,

— 166 600 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 320 961 K€ au 31 décembre 2011,

— 372 992 K€ de créances données en garantie auprès de la Caisse de Refinancement Hypothécaire contre 340 565 K€ au 31 décembre 2011,

— 396 231 K€ de créances nanties au profit du Fonds Commun de Trésorerie (BPCE Home Loans), contre 381 621 K€ au 31 décembre 2011,

— 329 012 K€ de créances ont été nanties au profit de BPCE SFH (Société de Financement de l’Habitat), contre 90 786 K€ au 31 décembre 2011,

— 7 607 K€ de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI).

 

Aucun autre engagement n’a été donné par la Banque Populaire en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

Actifs financiers reçus en garantie et dont l’entité peut disposer. — Banque Populaire n’a pas comptabilisé de montants (significatifs) d’actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

 

Autres engagements.

Absence d’autres engagements significatifs.

 

1.2.11. Transactions avec les parties liées. — Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, Natixis, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du groupe (cf. paragraphe 2.1.2.13).

 

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— les entités qui exercent une influence notable sur le groupe, à savoir Natixis qui détient 20% du capital de la Banque Populaire Côte d’Azur au travers des Certificats Coopératifs d’Investissement (entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable) ;

— l’organe central BPCE ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

— les entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble.

 

Le tableau ci-après présente les montants à payer aux parties liées, les montants à en recevoir, ainsi que les charges et produits générés par des transactions entre parties liées.

 

La société-mère représente BPCE ; parmi les autres parties liées, figurent Natixis, i-BP et i-BP Investissement.

Relations entre les sociétés consolidées du groupe (En milliers d’euros)

 

 

31/12/2012

31/12/2011

Société-mère avec contrôle conjoint

Autres parties liées

Société-mère avec contrôle conjoint

Autres parties liées

Crédits

388 475

 

343 488

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

Autres actifs

314 118

13 856

274 217

39 135

Total des actifs avec les entités liées

702 593

13 856

617 705

39 135

Dettes

308 873

 

343 100

1

Autres passifs financiers

533 804

 

40 324

 

Autres passifs

46 661

 

 

33 126

Total des passifs envers les entités liées

889 338

0

383 424

33 127

Intérêts, produits et charges assimilés

-13 966

 

-15 580

-16 655

Commissions

-2 505

 

 

-486

Résultat net sur opérations financières

 

 

 

 

Produits nets des autres activités

 

150

7

459

Total du PNB réalisé avec les entités liées

-16 471

150

-15 573

-16 682

Engagements donnés

16 583

 

1 000

24 892

Engagements reçus

299 442

 

235 000

8 600

Engagements sur instruments financiers à terme

 

 

 

 

Total des engagements avec les entités liées

316 025

0

236 000

33 492

 

1.2.12. Transfert d’actif. — L’amendement à la norme IFRS 7 introduit de nouvelles dispositions sur les informations à fournir en annexe relatives aux actifs financiers transférés dans les paragraphes 42A à 42H.

L’amendement a un double objectif (IFRS 7.42B) :

« L’entité doit fournir des informations qui permettent aux utilisateurs de ses états financiers :

(a) de comprendre la relation entre les actifs financiers transférés qui ne sont pas intégralement décomptabilisés et les passifs qui leur sont associés ; et

(b) d’évaluer la nature de l'implication continue de l'entité dans les actifs financiers décomptabilisés ainsi que les risques qui leur sont associés. »

 

L’ensemble des informations requises par ces paragraphes doit être regroupé dans une seule note annexe (IFRS 7.42A).

Les nouvelles informations requises par cet amendement doivent être présentées pour la première fois dans les notes annexes aux états financiers du 31 décembre 2012.

 

Aucune information comparative n’est à produire au titre de la première application de l’amendement.

Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés au 31 décembre 2012 (En milliers d’euros) :

 

 

Valeur comptable

Valeur comptable des passifs associés

Titres

 

 

Instruments dérivés

 

 

Autres actifs financiers

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

Titres

 

 

Autres actifs financiers

 

 

Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

0

Titres de participation

 

 

Autres titres

 

 

Autres actifs financiers

182 062

166 768

Actifs financiers disponibles à la vente

182 062

166 768

Prêts et créances sur établissement de crédit (EDC)

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

  

Titres assimilés à des prêts et créances sur les EDC

44 867

8 361

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

 

 

Prêts et créances

44 867

8 361

Effets publics et assimilés

53 083

59 046

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

53 083

59 046

Total

280 012

234 175

 

Opérations de pension et de prêts de titres. — La Banque Populaire réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des opérations de prêts de titres.

Selon les termes dédites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantage des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces deniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mise en pension ou de prêt de titre financé.

Au 31 décembre 2012, 238 M€ de pensions livrées ont été transférés, dont 175 M€ en actifs financiers disponibles à la vente, 53 M€ en actifs détenus jusqu’à échéance et 9 M€ en des prêts et créances.

Au 31 décembre 2012, 42 M€ de prêts de titres « secs » ont été transférés, dont 7 M€ en actifs financiers disponibles à la vente et 35 M€ en des prêts et créances.

 

1.2.13. Périmètre de consolidation. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2012 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture.

 

Les sociétés qui entrent dans le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Côte d’Azur sont les suivantes :

— la SASU Foncière Victor Hugo,

— la SASU Sociétariat BPCA,

— la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement.

De façon directe ou indirecte, la Banque Populaire Côte d’Azur détient 100 % du capital de chacune d’elles.

— les Sociétés de Caution Mutuelle (SCM).

 

En application du §1001 du règlement CRC 99-07, les SCM peuvent être incluses dans l’entité consolidante des Banques Populaires, correspondant à une subdivision de l’entité consolidante du Groupe BPCE.

L’entité consolidante est ainsi constituée de la Banque Populaire

Côte d’Azur ainsi que des Sociétés de Caution Mutuelle (SCM).

Le périmètre de consolidation s’établit donc comme suit :

 

Entités mères (EC)

Nationalité

Siret

% Contrôle

% Intérêts

Contribution au résultat consolidé part du groupe (en milliers d’euros)

Méthode de consolid.

BP Côte d'Azur

F

95580444800665

 

 

18 546

 

SOCAMA Côte d'Azur

F

39157259100017

 

 

-59

 

SOCAMI Côte d'Azur

F

96380260800025

 

 

 

 

Filiales

 

 

 

 

 

 

SASU Foncière Victor Hugo

F

40319228900011

100

100

132

IG

SASU Sociétariat BPCA

F

49164829100012

100

100

-57

IG

SASU Société Méditerranéenne d'Investissement

F

34965939100016

100

100

-51

IG

 

En accord avec les autorités de tutelle pour la consolidation, le résultat et les fonds propres des Sociétés de Caution Mutuelle sont pris à 100 %, sans tenir compte du pourcentage de participation.

 

1.2.14. Honoraires des Commissaires aux comptes.

 

Dans le cas où l’entreprise publie des comptes consolidés, la publication des honoraires des Commissaires aux comptes sur base consolidée est obligatoire et doit respecter le format suivant (conformément à l’instruction AMF N° 2006-10) :

 

 

(En milliers d’euros)

 

PWC

LUCCHESI

TOTAL

2012

2011

2012

2011

2012

2011

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CAC, examen des comptes individuels consolidés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Emetteurs

111,35

96 %

113,55

96 %

72,26

67 %

71,89

68 %

183,61

82 %

185,44

83 %

Non émetteurs

4,79

4 %

4,58

4 %

35,88

33 %

34,38

32 %

40,67

18 %

38,96

17 %

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du CAC

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Emetteurs

0,00

0 %

0,00

0 %

0,00

0 %

0,00

0 %

0,00

0 %

0,00

0 %

Non émetteurs

0,00

0 %

0,00

0 %

0,00

0 %

0,00

0 %

0,00

0 %

0,00

0 %

Sous-total

116,14

100 %

118,13

100 %

108,14

100 %

106,27

100 %

224,28

100 %

224,40

100 %

Prestations rendues par le réseau aux filiales intégrées globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juridique, fiscal, social

0,00

0 %

0,00

0 %

0,00

0 %

0,00

0 %

0,00

0 %

0,00

0 %

Autres

0,00

0 %

0,00

0 %

0,00

0 %

0,00

0 %

0,00

0 %

0,00

0 %

Sous-total

0,00

0 %

0,00

0 %

0,00

0 %

0,00

0 %

0,00

0 %

0,00

0 %

Total

116,14

100 %

118,13

100 %

108,14

100 %

106,27

100 %

224,28

100 %

224,40

100 %

 

1.3. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2012 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire ;

Côte d’Azur, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Estimations comptables.

Provisionnement des risques de crédit. — Comme indiqué dans la note 2.1.2.4 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente.

Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 1.2.4 et note 3 de l’annexe) :

— pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

— pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations.

Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers. — Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. La note 1.2.4 de l’annexe aux comptes consolidés expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions.

Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

Comptabilisation des actifs non courants destinés à être cédés. — Dans le cadre de son activité de crédit-bail, votre Banque Populaire comptabilise des actifs non courants destinés à être cédés. La note 1.2.4 de l’annexe expose les règles et méthodes comptables relatives à ces actifs. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

Provisionnement des engagements sociaux. — Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 1.2.4 et 1.2.5 (note 16. de l’annexe.

Provisionnement des produits d’épargne logement. — Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 1.2.4 et 1.2.5 (note 16) de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Neuilly-sur-Seine et Nice, le 29 avril 2013.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

2. Comptes individuels.

2.1. Comptes individuels au 31 décembre 2012

(Avec comparatif au 31 décembre 2011).

Les notes annexes aux comptes annuels de l’exercice 2012 de la Banque Populaire Côte d’Azur ont été établies dans le but de compléter et de commenter l’information donnée par le bilan, le hors bilan, et le compte de résultat. Dans un souci de lisibilité du document, seules les opérations présentant un caractère significatif ont été retenues.

 

Consolidation : Les comptes de la Banque Populaire Côte d’Azur sont intégrés dans la consolidation globale du Groupe BPCE.

 

Dans ce cadre, les comptes sociaux de la Banque Populaire Côte d’Azur sont retraités suivant les normes internationales IFRS. Au plan individuel, la Banque Populaire Côte d’Azur présente des comptes consolidés avec ses filiales et Sociétés de Caution Mutuelle en normes IFRS.

 

2.1.1. Bilan :

 

Actif (en milliers d’euros)

2012

2011

Caisse, Banques Centrales, CCP

42 477

74 382

Effets Publics et Valeurs assimilées

188 327

65 000

Créances sur les Établissements de crédit

735 434

640 727

Opérations avec la clientèle

4 061 722

3 833 790

Obligations et autres titres à revenu fixe

233 451

434 597

Actions et autres titres à revenu variable

3 629

7 701

Participations et autres titres long terme

245 546

217 594

Parts dans les Entreprises liées

5 488

5 488

Crédit-bail et location option d'achat

481 113

601 139

Location Simple

9 304

7 952

Immobilisations incorporelles

14 808

15 032

Immobilisations corporelles

27 094

26 683

Autres actifs

90 184

80 957

Comptes de régularisation

39 211

38 891

Total Actif

6 177 787

6 049 933

 

Passif (en milliers d’euros)

2012

2011

Banques Centrales, CCP

0

0

Dettes envers les Établissements de Crédit

874 229

650 754

Opérations avec la clientèle

3 466 982

3 296 305

Dettes représentées par un titre

1 010 839

1 286 699

Autres passifs

49 631

62 036

Comptes de régularisation

157 927

198 593

Provisions

59 651

62 476

Dettes subordonnées

40 023

40 090

Fonds pour risques bancaires généraux

57 053

57 053

Capitaux propres (hors FRBG)

461 454

395 927

Capital souscrit versé

183 500

143 500

Certificats Coopératifs d'Investissement

45 875

35 875

Primes d'émission

73 743

73 743

Réserves

135 998

131 516

Écart de réévaluation

0

0

Prov. réglementées et subv.d'invest.

1 187

1 187

Report à nouveau

23

6

Résultat de l'exercice

21 127

10 100

Total Passif

6 177 787

6 049 933

 

2.1.2. Hors-Bilan :

 

Hors-bilan (en milliers d’euros)

2012

2011

Engagements donnés

 

 

Engagements de financement

223 015

227 445

Engagements de garantie

207 190

255 093

Engagements sur titres

36

864

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

292 000

235 000

Engagements de garantie

1 108 876

1 045 577

Engagements sur titres

36

864

 

2.1.3. Compte de résultat :

 

Compte de résultat (en milliers d’euros)

2012

2011

Intérêts et produits assimilés

199 714

202 188

Sur opérations avec les Établissements de crédit

25 286

30 441

Sur opérations avec la clientèle

155 721

149 442

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

18 707

22 305

Autres intérêts et produits assimilés

0

0

Intérêts et charges assimilées

-117 467

-115 743

Sur opérations avec les Établissements de crédit

-30 917

-33 594

Sur opérations avec la clientèle

-51 704

-46 381

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

-34 846

-35 768

Autres intérêts et charges assimilées

0

0

Produits sur opérations de Crédit Bail et Location avec Option d’Achat

196 984

253 915

Charges sur opérations de Crédit Bail et Location avec Option d’Achat

-175 819

-227 550

Produits sur opérations de location simple

4 218

4 012

Charges sur opérations de location simple

-3 200

-3 481

Revenus des titres à revenu variable

2 360

547

Commissions (produits)

81 020

82 366

Commissions (charges)

-14 009

-11 881

Gains/pertes sur opérations portefeuilles de négociation

456

-5 098

Gains/pertes sur opérations portefeuille de placement et assimilés

2 918

-264

Autres produits d'exploitation bancaire

3 398

3 866

Autres charges d'exploitation bancaire

-333

-654

Produit net bancaire

180 241

182 223

Charges générales d'exploitation

-121 636

-115 727

DAP sur immobilisations incorporelles et corporelles

-5 601

-5 688

Résultat brut d'exploitation

53 005

60 808

Coût du risque

-24 015

-38 919

Résultat d'exploitation

28 990

21 889

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-58

130

Résultat courant avant impôt

28 932

22 019

Résultat exceptionnel

869

295

Impôt sur les bénéfices

-8 673

-12 214

Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

0

0

Résultat net

21 127

10 100

 

2.2. Notes annexes aux comptes individuels.

2.2.1. Cadre Général.

 

a. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’Organe Central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’Organe Central du Groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les Sociétés de Caution Mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80 % par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe Central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers, et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 72 %, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor)) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

b. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code Monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 M€ effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 337 M€ au 31 décembre 2012 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les Sociétés de Caution Mutuelle, accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire, bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code Monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

c. Événements significatifs. — Le 26 mars 2012, la Banque Populaire Côte d’Azur a souscrit des titres super-subordonnés à durée indéterminée (TSSDI) émis par BPCE SA.

Ces TSSDI sont éligibles aux fonds propres additionnels de catégorie 1 (Tier 1) dans le cadre de la nouvelle réglementation Bâle III (en cours de transposition dans l’Union européenne par le règlement et la 4e directive relatifs à l'adéquation des fonds propres).

Ces instruments remplissent les 16 critères d’un instrument additionnel de catégorie 1 tel que défini à l’article 49 du projet de règlement. Ils sont notamment convertibles automatiquement en actions ordinaires de BPCE SA en cas de dégradation du ratio fonds propres de base de catégorie 1 (Common Equity Tier 1 - CET 1) ou du ratio fonds propres de base (ratio Tier 1) du Groupe BPCE SA.

L’intention de gestion liée à cet instrument hybride correspondant davantage à celle d’un titre à revenu variable, il a été classé dans la catégorie comptable « Autres Titres Détenus à Long Terme - ATDLT ».

 

d. Événements postérieurs à la clôture.

Rachat des CCI :

BPCE SA et Natixis ont respectivement présenté à leur conseil de surveillance et Conseil d’Administration du 17 février 2013 un projet de simplification significative de la structure du Groupe BPCE.

L’opération envisagée consisterait en un rachat par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne de l’ensemble des certificats coopératifs d’investissement (CCI) qu’elles ont émis et qui sont actuellement intégralement détenus par Natixis. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le capital des établissements serait entièrement détenu par leurs sociétaires.

La réduction des encours pondérés de Natixis, liés à la détention des CCI, permettrait à cette dernière de reverser une partie de ses fonds propres devenus excédentaires à ses actionnaires en proposant une distribution exceptionnelle de dividendes. Enfin, afin d’assurer une allocation appropriée des ressources au sein du Groupe, BPCE SA rembourserait ses titres super subordonnés souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne et réduirait le capital de BPCE SA au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

L’opération sera soumise à l’approbation des conseils des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne (actionnaires à parité de BPCE SA), de BPCE SA et de Natixis qui seront appelés à se prononcer, après consultation des instances représentatives du personnel. Cette opération pourrait se réaliser au cours du troisième trimestre 2013.

 

2.2.2. Principes et méthodes comptables.

 

a. Méthodes d’évaluation et de présentation appliquées

Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Côte d’Azur sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des Normes Comptables. Par application du Règlement 91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements 2000-03 et 2005-04 du Comité de la Réglementation comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

b. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2012.

Les textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables et d’application obligatoire en 2012 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

c. Principes comptables et méthodes d’évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent.

Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence et conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle.

Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues sur des établissements de crédit au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentées des intérêts courus non échus et nettes des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l’objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l’ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l’encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L’identification et la comptabilisation des créances douteuses sont réalisées suivant examen de chaque dossier, et conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du CRC, actualisé par le CRC 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales. Depuis le 1er janvier 2007, cette identification s’applique aux découverts en application du nouvel article 3 bis du règlement 2002-03 modifié par le règlement 2007-06.

Le principe de contagion est appliqué : la classification en créances douteuses d’un concours entraîne le transfert vers les rubriques « Encours Douteux » de l’intégralité des engagements à l’encontre d’un même client.

Les créances douteuses font l’objet d’une dépréciation comptabilisée en déduction de l’actif ; chaque dossier est traité individuellement. Les dépréciations sont déterminées au vu de la situation de chaque client en tenant compte des garanties dont la Banque est amenée à bénéficier.

Les principes énoncés par le règlement CRC 2002-03 sont appliqués et entraînent périodiquement la révision du statut de chaque dossier douteux. Lors de cette révision périodique, au moins annuelle, le passage à douteux compromis est réalisé au vu de la situation du dossier.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation.

Le passage en pertes définitives est effectué lors de la constatation de la situation d’insolvabilité irréversible du débiteur. Ce constat est étayé par un document d’une source externe à la Banque (PV de carence d’huissier, certificat d’irrécouvrabilité, enquête effectuée par un professionnel).

Dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions du règlement CRC 2005-03, l’actualisation des flux futurs à recevoir sur les dossiers douteux est réalisée.

 

Les intérêts courus et/ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence.

Les dotations aux dépréciations, nettes de reprises, les créances passées en perte sur l’exercice, nettes des récupérations sur créances amorties, et la variation de l’année de l’actualisation des flux futurs à recevoir, constituent le coût du risque sur opérations de crédit au compte de résultat.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission Bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

 

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque ».

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

Opérations en devises. — Les créances, dettes et engagements hors bilan libellés en devises, sont évalués au cours de change à la date de clôture de l’exercice. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés en compte de résultat au cours du jour de la transaction.

Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

 

Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2008-17, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission Bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission Bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de transaction, titres de placement, titres d’investissement, titres de participation et autres titres détenus à long terme, parts dans les entreprises liées, titres de l’activité de portefeuille.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations.

 

Titres de transaction. — Les titres de transaction sont des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligibles à cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRBF, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Les titres d’investissement sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Ces titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas sauf exceptions faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17, peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de participation, parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées.

Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention.

Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil national de la comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b. lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

 

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a. dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b. lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « Les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles que prévues par l’article 19 du règlement CRB n° 90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par ce dernier règlement du CRC.

Le règlement n° 2008-17 du CRC prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008 ».

 

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si, au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement, en cas de liquidation du débiteur, n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Dans un contexte général, les immobilisations sont entrées bien par bien et évaluées à leur coût d’acquisition, à l’exception de celles qui ont fait l’objet de réévaluation légale en 1976, qui sont inscrites pour leur valeur réévaluée.

Les amortissements ont été pratiqués en référence à des durées d’utilité économique.

La ventilation des immobilisations par composants concerne les immobilisations corporelles d’exploitation et hors exploitation. En pratique, cette ventilation par composants s’applique essentiellement aux immeubles.

Pour l’approche de la notion de valeur résiduelle, qui doit être mesurable et significative, et sachant que nos immeubles sont en quasi totalité des immeubles d’exploitation, il a été considéré que les valeurs résiduelles sont par nature logées dans la part terrain non amortissable.

L’option de conserver l’enregistrement en charges des frais d’acquisition a été retenue.

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites au bilan pour leur coût d’acquisition. Les frais accessoires sont passés en charge. Ces immobilisations sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum de 5 ans. Les éléments de fonds de commerce rachetés à d’autres banques sont amortis sur une durée de 3 à 5 ans.

Les droits au bail sont amortis de façon linéaire sur la durée de vie du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades / couver ture / étanchéité

10-40 ans

Fondations / ossatures

20-60 ans

Ravalement

10-20 ans

Équipements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir.

 

Opérations de crédit-bail et de location simple. — L‘avis du Comité d’Urgence du CNC 2006-C prévoit que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. En effet, pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien/remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. Les actifs concernés sont amortis suivant la durée normale d’utilisation des biens.

 

En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire/dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations.

 

En application du règlement CRC n° 2009-03, les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné.

Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit.

La prééminence de la réalité économique sur l’apparence de la présentation comptable et juridique conduit à déterminer une valeur financière de ces biens, appelée encours financier, correspondant à la valeur actualisée des loyers à recevoir. Globalement, l’écart entre cet encours financier et la valeur nette comptable des biens loués représente la composante la plus importante de la « Réserve Latente », véritable réserve financière qui est déclarée à l’Autorité de Contrôle Prudentiel.

 

Provisions et fonds pour risques bancaires généraux. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code Monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même Code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise.

Les provisions comprennent principalement les provisions sur engagements sociaux, les provisions sur litiges, les provisions pour impôts, les provisions pour passif social et la provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme :Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet, à compter du 1er janvier 2007, d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission Bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie.

Instruments financiers à terme. — Les titres et instruments financiers à terme sont comptabilisés en valeur nominale, à la date d’effet pour les opérations inscrites au bilan, et au jour de la négociation pour les opérations inscrites au hors bilan.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction n° 94-04 modifiée par l’instruction n° 2003-03 de la Commission bancaire.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée)

— macro-couverture (gestion globale de bilan)

— positions spéculatives/positions ouvertes isolées

Les montants perçus ou payés sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits sur instruments utilisés en couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

D’une façon générale, les soultes constatées lors de la résiliation ou de l'assignation de contrats d’échange de taux sont comptabilisées immédiatement en compte de résultat. Dans certains cas, elles peuvent être amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert.

 

En application des règlements 90-15 et 92-04, les swaps ont été classés soit dans la catégorie de couverture du risque de taux affectant un ensemble d’éléments homogènes, ou éventuellement un seul élément, soit dans la catégorie de couverture et de gestion du risque global de taux d’intérêt de notre établissement.

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

Intérêts et assimilés - Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée :

enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

Revenus des titres à revenu variable. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d’obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l’exercice. Il en est de même pour les titres super subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de Fonds propres prudentiels « Tier 1 ». Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’aux provisions pour impôts futurs et redressements fiscaux.

Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

L’établissement a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

2.2.3. Informations sur le bilan.

 

Note 1. Opérations interbancaires.

 

Le solde de l’Actif de 735 M€ au poste « Créances sur les Établissements de Crédit » correspond au placement de l’excédent des ressources sur les emplois. Les « Créances sur les Établissements de Crédit » comprennent notamment 34 M€ de prêts interbancaires, 455 M€ d’opérations internes au réseau des Banques Populaires et 8 M€ de comptes ordinaires.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 235 M€ au 31 décembre 2012.

Le risque de contrepartie fait l’objet d’une analyse avec le comité d’audit et de risques du Groupe Banque Populaire (CARG) ; des encours maximums par contrepartie ont été déterminés et font l’objet d’un suivi permanent.

 

Créances sur les établissements de crédit (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

A vue

76 196

155 135

A terme

659 238

485 592

Total

735 434

640 727

 

Le solde au Passif de 874 M€ au poste « Dettes envers les Établissements de Crédit » correspond à hauteur de 454 M€ aux opérations souscrites auprès de BPCE, du réseau des Banques Populaires (comptes à vue, emprunts, dont quotes-parts des emprunts obligataires) ou de Natixis, pour 186 M€ aux opérations hors réseau (emprunts en blanc), et pour 234 M€ aux titres donnés en pension auprès de BPCE.

 

Dettes sur les établissements de crédit (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

A vue

10 929

14 852

A terme

863 300

635 902

Total

874 229

650 754

 

Note 2. Opérations avec la clientèle (4,1 Milliards d’€) et risque crédit.

 

L’activité de la Banque dans ce domaine relève d’une activité traditionnelle de banque de détail sur son marché domestique. Le secteur géographique de la Banque est constitué par les deux départements des Alpes-Maritimes et du Var, ainsi que par Monaco et par une succursale en territoire italien (Lavagne) avec une activité exclusive d’opérations de crédit-bail.

L’encours brut, hors dépréciations, des crédits promoteurs sur comptes chantiers s’élève à 122 M€, dont 4,9 M€ d’encours douteux non compromis.

 

Dans le cadre des opérations de refinancement :

— 373 M€ de crédits hypothécaires à la clientèle ont été nantis au profit de la Caisse de Refinancement à l’Habitat (CRH), en contrepartie de billets souscrits auprès de cette Caisse,

— 140 M€ ont été nantis au profit de la SFEF, Société de Financement de l’Économie Française,

— 396 M€ ont été nantis au profit du Fonds Commun de Trésorerie (BPCE Home Loans),

— 329 M€ ont été nantis au profit de BPCE SFH (Société de Financement de l’Habitat),

— 167 M€ ont été nantis au profit de BP Covered Bonds,

— 95 M€ de créances privées ont été nantis au profit de BPCE.

 

Créances sur la clientèle (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes ordinaires débiteurs

143 875

135 907

Créances commerciales

19 077

13 259

Autres concours à la clientèle

3 746 632

3 524 594

Crédits à l'exportation

1 529

8 631

Crédits de trésorerie et de consommation

263 499

205 238

Crédits à l'équipement

1 079 037

1 051 152

Crédits à l'habitat

2 391 746

2 245 570

Autres crédits à la clientèle

8 370

10 070

Valeurs et titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

0

0

Autres

2 451

3 933

Créances rattachées

7 453

8 383

Créances douteuses nettes

144 685

151 647

Dépréciations des créances sur la clientèle

0

0

Total

4 061 722

3 833 790

 

La Banque Populaire Côte d’Azur ne détient pas d’encours de crédits restructurés, hormis pour un montant très faible, et non significatif, représentant les opérations induites par la Banque de France dans le cadre du surendettement.

Une provision statistique non déductible fiscalement a été constituée en 2007 pour couvrir les encours douteux de petits montants. Le montant de cette provision s’élève à 1 447 K€ au 31.12.2012, ce qui représente 30 % du montant total des clients douteux inférieurs à 15 000 € en valeur unitaire.

Sur l’ensemble des dossiers douteux compromis initiés au cours de l’exercice 2012, les particuliers représentent 30 %, les entrepreneurs individuels 14 % et les sociétés 56 %.

L’actualisation des flux futurs à recevoir sur les dossiers douteux a été effectuée dossier par dossier, sur la base d’échéanciers prévisionnels, aux taux contractuels pour les prêts amortissables, et suivant le taux légal pour les encours à vue. La variation de cette actualisation au cours de l’année 2012 a déclenché une diminution de la dépréciation de 94 K€ générant sur le résultat de l’année une reprise nette enregistrée pour ce montant en produits dans le résultat annuel.

Le montant total des dépréciations inscrites en diminution d’actif est de 110 M€, pour un total d’encours douteux de 254 M€, soit un taux de couverture de 43 %. Sur l’exercice, les dotations aux dépréciations des créances douteuses clients se sont élevées à 27 M€ tandis que les reprises sur dépréciations pour cette même catégorie se sont élevées à 36 M€ dont 29 millions devenues disponibles.

 

Parmi ces reprises, un montant de 13 M€ concerne la provision sur les crédits Lombard, qui se trouve ainsi ramenée à 6 millions. Cette provision, de 19 M€ au 31.12.2011, est constituée pour constater le risque client de non-remboursement de ces prêts. L'encours de ces crédits, distribués uniquement par la succursale de Monaco, d'un montant de 123 M€ au 31 décembre 2012, est garanti par des actifs en couverture. La dégradation des marchés en 2011 avait entraîné la baisse de valeur d'une partie de ces actifs. Au niveau de chaque client, le montant du crédit est comparé à la valeur des actifs augmentée du rendement attendu sur 2 ans. Si le montant en couverture est inférieur à l'encours du crédit, ce dernier est déclassé en douteux et l'insuffisance de couverture est provisionnée. Au 31 décembre 2012, 41 M€ de crédits Lombard sont classés en douteux.

 

Dettes vis-à-vis de la clientèle (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes d'épargne à régime spécial

1 493 758

1 325 078

Livret A

282 998

207 909

PEL/CEL

382 740

377 814

Autres comptes d'épargne à régime spécial

828 021

739 356

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

1 935 651

1 921 973

Dépôts de garantie

5 217

4 186

Autres sommes dues

11 132

13 630

Dettes rattachées

21 222

31 438

Total

3 466 982

3 296 305

 

(1) Détail autres comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 352 546

 

1 352 546

1 359 704

 

1 359 704

Emprunts auprès de la clientèle financière

 

87 315

87 315

 

106 448

106 448

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

0

 

 

0

Autres comptes et emprunts

 

495 790

495 790

 

455 821

455 821

Total

1 352 546

583 105

1 935 651

1 359 704

562 267

1 921 973

 

Note 3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable.

 

Le tableau suivant donne le détail des titres à l’actif.

 

Portefeuille titres (En milliers d’euros) :

 

 

31/12/2012

31/12/2011

Transaction

Placement

Investis-

sement

Total

Transaction

Placement

Investis-

sement

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

0

190 423

190 423

 

0

137 216

137 216

Valeurs brutes

 

 

188 327

188 327

 

 

135 638

135 638

Créances rattachées

 

 

2 096

2 096

 

 

1 578

1 578

Dépréciations

 

 

 

0

 

 

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

44 249

187 106

231 355

 

69 919

292 461

362 381

Valeurs brutes

 

60 799

186 813

247 612

 

75 799

291 645

367 443

Créances rattachées

 

356

927

1 283

 

179

1 789

1 968

Dépréciations

 

-16 906

-634

-17 540

 

-6 058

-973

-7 031

Actions et autres titres à revenu variable

 

3 629

 

3 629

 

7 701

 

7 701

Montants bruts

 

4 892

 

4 892

 

9 954

 

9 954

Créances rattachées

 

 

 

0

 

 

 

0

Dépréciations

 

-1 263

 

-1 263

 

-2 253

 

-2 253

Total

0

47 878

377 530

425 408

0

77 620

429 677

507 297

 

— Titres de transaction : La Banque Populaire Côte d’Azur ne possède pas de titres de transaction au 31.12.2012.

— Titres de placement : L’établissement compte 65,7 M€ bruts, provisionnés à hauteur de 18,2 M€ au titre des moins-values latentes constatées sur ce portefeuille.

Le portefeuille de titres de placement se compose principalement d’obligations (45 M€) et de BMTN (16 M€).

Parmi les obligations et autres titres à revenu fixe, figurent des obligations grecques pour un montant brut de 20 M€ : 4 millions à échéance du 24 février 2034 et 16 millions à échéance du 24 février 2035.

Ces titres ont été acquis dans le deuxième trimestre 2012, à l’exercice d’un Crédit Default Swap adossé à un panier d’obligations européennes et vendu auprès de Natixis. Compte tenu de leur valeur de marché au 31 décembre 2012, ils sont provisionnés à hauteur de 12,6 millions. Ils ont généré un intérêt couru de 340 K€, compris dans les 356 K€ du poste « créances rattachées » des titres de placement.

— Titres d’investissement : La Banque Populaire Côte d’Azur compte 375 M€ de titres d’investissement.

Les créances rattachées aux titres d’investissement s’élèvent à 3 M€.

Il est à préciser qu’aucun titre d’investissement n’a été cédé avant son terme au cours de l’exercice 2012.

Le portefeuille de titres d’investissement est composé d’obligations et de TCN. Ces titres à revenu fixe ont fait l’objet d’un étalement de la surcote ou décote sur la durée résiduelle selon la méthode actuarielle. Le montant des surcotes concernant les obligations est de 577 K€.

Suivant les instructions du Comité de la Réglementation comptable, l’ensemble du portefeuille titres d’investissement est adossé sur des ressources de durées et de montants égaux ou supérieurs.

 

Évolution des titres d'investissement (En milliers d’euros)

 

 

01/01/

2012

Achats

Cessions

Rembours.

Conversion

Décotes /surcotes

Transferts

31/12/

2012

Effets publics

65 000

52 750

 

 

 

-17

70 594

188 327

Obligations et autres titres à revenu fixe

362 282

9 813

 

-114 644

 

-44

-70 594

186 813

Total

427 282

62 563

0

-114 644

0

-61

0

375 140

 

Note 4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme.

 

Le tableau ci-dessous présente les filiales, participations et parts dans les entreprises liées de la Banque.

 

Relevé nominatif des parts dans les entreprises liées, titres de participation et activité de portefeuille (En milliers d’euros)

 

 

Capital social

% Détenu

Valeur

Compte courant

Provision

VNC au 31/12/

2012

VNC 31/12/

2011

Parts dans les entreprises liées

 

 

5 488

0

0

5 488

5 488

SAS FONCIÈRE VICTOR HUGO

4 726

100,00 %

4 726

0

0

4 726

4 726

SA STE MEDITERRANÉENNE D'INVESTISSEMENT

762

100,00 %

762

0

0

762

762

TITRES DE PARTICIPATION

 

 

216 315

1 494

516

217 293

217 192

Titres de participation d'établissement de crédit

 

 

203 031

0

0

203 031

203 030

SOCAMI C.A

67

13,95 %

9

0

0

9

9

SOCAMA CA

1 086

7,64 %

83

0

0

83

83

BPCE

 

 

202 920

0

0

202 920

202 920

IADPER

3 739

0,13 %

5

0

0

5

5

IDES

14 751

0,09 %

13

0

0

13

13

Titres de participation dans les sociétés civiles immobilières de promotion et de gestion

 

 

9

1 494

294

1 209

1424

Autres titres de participation

 

 

13 276

0

222

13 054

12 739

SACEMA

274

 

1

 

0

1

1

SEMI

229

0,69 %

3

 

3

0

0

SAMETO

1 500

 

11

 

0

11

11

VILLE DE MENTON

240

2,81 %

5

 

0

5

5

COPRA

0

 

46

 

46

0

0

PARLONIAM

7 867

0,47 %

37

 

0

37

37

VAR OUEST

427

 

23

 

23

0

0

SAGESTAB

150

2,00 %

1

 

0

1

1

SOPHIA EURO LAB

3 328

1,10 %

37

 

0

37

111

SEMIVAL VALLAU

1 174

2,86 %

34

 

0

34

34

BP CRÉATION

3 266

7,93 %

259

 

26

233

259

SEMTAD

566

2,84 %

9

 

9

0

0

GIE IBP INV

16 082

1,10 %

177

 

0

177

37

GIE ACHAT BPCE

 

 

1

 

0

1

1

IBP

64 772

3,86 %

2 499

 

0

2 499

2 499

BP DEV

396 664

1,16 %

9 204

 

0

9 204

9 204

E-FUND

 

 

117

 

115

2

12

LBO EUROPA

 

 

512

 

0

512

528

FCPR Fonds Entrepreneurial 06

 

 

300

 

0

300

0

Autres titres détenus à long terme

 

 

26 140

 

 

 

1 216

 

— Titres de participation : Ce poste enregistre 217 M€ nets de provisions ; l’encours principal est constitué par notre participation au capital de BPCE pour 202 920 K€ au 31 décembre 2012. La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE SA et les charges de structure de l’organe central.

 

Au 31 décembre 2012, la valorisation s’élève à 241 982 K€ pour les titres BPCE.

— Parts dans les entreprises liées : Elles s’élèvent à 5,5 M€. Cet encours est constitué :

- pour 4,7 M€ par la SASU Foncière Victor Hugo qui gère une partie du patrimoine immobilier hors exploitation de la Banque Populaire Côte d’Azur,

- pour 0,8 M€ par la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement.

— Autres Titres Détenus à Long Terme : Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (1 216 K€) et des titres subordonnés à durée indéterminée notamment émis par BPCE SA pour 26,1 M€, répondant à la définition de fonds propres prudentiels, et dont l’intention de gestion correspond davantage à celle d’un titre à revenu variable.

— Reclassement d’actifs : L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif.

 

Note 5. Opérations de crédit-bail et location simple.

 

La Banque exerce en direct une activité de crédit-bail mobilier et de location avec option d’achat.

Ce poste représente les valeurs nettes d’acquisition des biens donnés en location avec option d’achat.

En fin d’exercice, pour les biens loués amortissables fiscalement en dégressif, dans le cadre des règles de la comptabilité française, il est possible de faire varier la dotation aux amortissements, dans une fourchette légale :

— la dotation linéaire est le montant minimum à comptabiliser

— la dotation dégressive est le montant maximum

 

Au 31 décembre 2012, la Réserve Latente, après reprise sur l’exercice de 191 K€, s’élève à 32 874 K€ bruts, soit 21 010 K€ nets d’impôt.

 

Opérations de crédit-bail et locations simples (En milliers d’euros) :

 

 

31/12/2012

31/12/2011

Immobilier

Mobilier

Loc. simple

Total

Immobilier

Mobilier

Loc. simple

Total

VNC des biens loués

92

434 326

9 304

443 722

123

548 829

7 951

556 903

VNC biens temporairement non loués

 

46 218

 

46 218

 

51 764

 

51 764

Encours douteux

 

6 981

24

7 005

 

7 143

304

7 447

Dépréciation

 

-6 508

-20

-6 528

 

-6 770

-254

-7 023

Créances rattachées

 

 

 

0

 

 

 

0

Total

92

481 017

9 308

490 416

123

600 967

8 001

609 091

 

Note 6. Immobilisations incorporelles et corporelles et amortissements.

 

Les durées d’amortissement des composants sont les suivantes :

— 10 ans pour les façades destructibles,

— 25 ans pour la fondation-ossature,

— 25 ans pour la couverture-étanchéité,

— 10 ans pour les équipements techniques,

— 10 ans pour les agencements intérieurs.

Les biens mobiliers ordinaires ne font pas l’objet de l’approche par composants ; ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

— 10 ans pour le mobilier

— 5 ans pour le matériel de bureau

— 3 ans pour le matériel informatique

 

Concernant le droit au bail, la Banque Populaire Côte d’Azur continue à l’amortir dans ses comptes sociaux selon la durée de vie résiduelle du bail lorsque la Banque est locataire, et sur la durée résiduelle de l’immeuble sous-jacent lorsque la Banque est propriétaire.

 

Les principaux mouvements de l’exercice 2012 sont présentés dans les tableaux ci-après.

Immobilisations incorporelles (En milliers d’euros) :

 

 

01/01/2012

Augment.

Diminu.

Autres mvts

31/12/2012

Valeurs brutes

38 800

101

-55

0

38 845

Droits au bail et fonds commerciaux

14 737

0

0

 

14 737

Logiciels

2 387

101

-55

 

2 433

Autres

21 676

0

0

 

21 676

Amortissements et dépréciations

23 768

325

-55

0

24 037

Droits au bail et fonds commerciaux

13 936

220

 

 

14 156

Logiciels

2 369

105

-55

 

2 418

Autres

7 463

0

0

 

7 463

Total valeurs nettes

15 032

-224

0

0

14 808

 

Immobilisations corporelles (En milliers d’euros) :

 

 

01/01/2012

Augment.

Diminu.

Autres mvts

31/12/2012

Valeurs brutes

106 620

5 926

-1 610

-69

110 866

Immobilisations corporelles d'exploitation

103 185

5 926

-1 461

-69

107 580

Terrains

5 117

84

0

0

5 201

Constructions

68 706

3 916

-604

-69

71 948

Autres

29 362

1 926

-857

 

30 431

Immobilisations hors exploitation

3 435

 -149

 

3 286

Amortissements et dépréciations

79 936

5 276

-1 441

0

83 772

Immobilisations corporelles d'exploitation

78 535

5 210

-1 396

0

82 349

Terrains

2 715

 

 

 

2 715

Constructions

50 316

3 376

-557

 

53 135

Autres

25 504

1 834

-839

 

26 499

Immobilisations hors exploitation

1 401

66

-45

 

1 423

Total valeurs nettes

26 684

650

-170

-69

27 095

 

Note 7. Dettes représentées par un titre.

 

Dettes représentées par un titre (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Bons de caisse et bons d'épargne

1 738

1 976

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

699 321

1 002 092

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

297 609

269 999

Dettes rattachées

12 170

12 631

Total

1 010 839

1 286 699

 

Note 8. Autres actifs et autres passifs et Comptes de Régularisation.

 

Autres actifs et autres passifs (En milliers d’euros) :

 

 

31/12/2012

31/12/2011

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

539

41

2 421

32

Primes sur instr. conditionnels achetés et vendus

2 109

 

2 791

 

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

 

273

 

123

Créances et dettes sociales et fiscales

56 579

25 845

56 985

30 100

Dépôts de garantie reçus et versés

4 294

18 996

7 518

19 041

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

26 664

4 477

11 242

12 739

Total

90 184

49 631

80 957

62 035

 

Note 9. Comptes de régularisation.

 

Dans les comptes de régularisation de l’actif (39,2 M€) figurent notamment :

— des produits à recevoir pour 9,3 M€, dont les primes PEL pour 3,1 M€ et 4,1 M€ sur les swaps,

— des valeurs reçues à l’encaissement pour 3,9 M€,

— des comptes de régularisation divers pour 23,9 M€.

 

Dans les comptes de régularisation du passif (157,9 M€) figurent :

— des produits perçus d’avance pour 120 M€ composés pour l’essentiel :

— de 95 M€ de réescompte des loyers sur l’activité LOA-bateaux. L’activité de crédit-bail aux entreprises ne génère pas de réescompte mais, en contrepartie, génère des amortissements dégressifs.

— de 18 M€ de crédits d’impôt sur prêts à taux zéro ;

— des comptes d’encaissement pour 13,8 M€,

— des charges à payer pour un montant de 18,2 M€,

— des comptes de régularisation divers pour un montant de 4,9 M€.

 

Note 10. Provisions.

 

Le tableau ci-dessous récapitule l’ensemble des provisions inscrites au bilan, y compris les provisions pour dépréciation des actifs, ainsi que les mouvements intervenus dans l’exercice.

 

Nature des provisions (En milliers d’euros) :

 

 

Montant au début de l’ex.

Dotations de l’exercice

Reprises de l’exercice

Montant à la fin de l’ex.

Provisions règlementées

 

 

 

 

Provision pour investissement

1 187,5

0,0

0,0

1 187,5

Provisions risques & charges

 

 

 

 

Provisions pour litiges

2 571,7

1 154,1

1 294,0

2 431,8

Provisions garanties données clients

3 610,1

582,3

429,5

3 762,8

Provisions pour impôts

5 435,7

3 036,9

8,4

8 464,1

Autres provisions pour risques et charges :

107 912,2

5 745,9

11 622,0

102 044,5

Provisions pour passifs sociaux

20 743,6

825,5

195,5

21 381,8

Provision risques swaps

10 000,0

0,0

10 000,0

0,0

Provision PEL/CEL

3 322,2

799,7

0,0

4 121,9

Provision décote PEL/CEL

24,4

0,0

22,3

2,0

FCG à rembourser

596,8

0,0

297,0

299,8

Provision collective

8 848,2

2 213,8

0,0

11 062,0

Provision sectorielle

2 390,3

428,0

0,0

2 818,3

Autres provisions

4 934,1

1 411,8

1 040,0

5 306,0

Fonds (réseau et garantie mutuelle) BP

16 168,7

67,1

0,0

16 717,1

F.R.B.G.

40 884,0

0,0

67,1

40 335,5

Provisions pour dépréciation

 

 

 

 

Sur immobilisations incorporelles

7 462,9

0,0

0,0

7 462,9

Sur immobilisations corporelles

23 541,1

5 851,9

10 952,8

18 440,2

Sur titres de participation

321,1

194,7

0,0

515,7

Sur autres immobilisations financières (Clientèle)

126 174,0

28 983,8

38 903,3

116 254,5

Autres provisions pour dépréciation

9 284,6

13 026,2

3 508,1

18 802,7

 

Provisions pour engagements sociaux.

Avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire est limité au versement des cotisations.

 

Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme.

Les engagements de la Banque Populaire concernent les régimes suivants :

— Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan (En milliers d’euros) :

 

 

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagts

31/12/2012

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagts

31/12/2011

Valeur actualisée des engagts financés (a)

25 849

9 949

3 505

39 303

24 489

1 516

3 059

29 064

Juste valeur des actifs du régime (b)

-6 739

-7 540

 

-14 279

-6 064

-90

 

-6 154

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

0

 

 

 

0

Val. actualisée des engagts.non financés (d)

 

 

 

0

 

 

 

0

Éléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

-4 440

-709

 

-5 148

-3 589

147

 

-3 442

Autres

 

1 291

 

1 291

-16

1 291

 

1 275

Solde net au bilan (a) -(b) -c) + (d) -(e)

14 670

2 991

3 505

21 167

14 821

2 864

3 059

20 743

Passif

14 670

0

3 505

 

14 821

2 864

3 059

 

Actif

 

-2 991

 

 

 

 

 

 

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour la Banque Populaire Côte d’Azur.

Au niveau de l’ensemble du Groupe des Banques Populaires, le choix de provisionner intégralement le passif social a été entériné, et cela dès l’exercice 2005.

 

— Ajustement lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Banques Populaires (CARBP) : Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

Au 31 décembre 2012, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 61 % en obligations, 36 % en actions et 3 % en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

— Analyse de la charge de l'exercice :

 

Analyse de la charge de l'exercice (En milliers d’euros) :

 

 

31/12/2012

31/12/2011

Régime CARBP

Retraites

Autres engagts

Total

Régime CARBP

Retraites

Autres engagts

Total

Coût des services rendus de la période

 

412

180

593

 

440

183

623

Coût financier

873

289

97

1 260

807

301

102

1210

Rendement attendu des actifs de couv.

-257

-178

 

-435

-284

-319

 

-603

Rendement attendu des droits à rembt.

 

 

 

0

 

 

 

0

Écarts actuariels : amortismt. de l'exercice

138

33

397

568

 

14

-63

-49

Coût des services passés

 

44

 

44

 

44

 

44

Autres

-906

-472

-228

-1 607

-896

-347

-243

-1486

Total

-152

129

446

422

-373

132

-21

-262

 

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2012 sont les suivantes :

— Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 3 % et le rendement attendu des actifs de 4,40 % ;

— Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 2,01 % et le taux de rendement attendu de

3,12 % ;

— Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 2,60 %.

 

Provisions épargne-logement : La provision, inscrite au passif du bilan, et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. L’exercice 2012 a enregistré une dotation nette de 777,4 K€, ramenant le stock de provision à 4 124 K€ au 31.12.2012.

 

Note 11. Dettes subordonnées.

 

Cette rubrique représente au passif les emprunts TSR pour 40 M€ et les dettes rattachées pour 23 K€. L’ensemble de ces emprunts a été réalisé auprès de BPCE.

 

Note 12. Fonds pour Risques Bancaires Généraux.

 

Au cours de l’exercice 2012, l’encours global des Fonds pour Risques Bancaires Généraux n’a pas évolué : 57 M€. Au 31 décembre 2012, les Fonds pour Risques Bancaires Généraux incluent notamment 12,2 M€ affectés au Fonds Réseau Banque Populaire, 4,5 M€ affectés au Fonds de Garantie Mutuelle.

 

Note 13. Capitaux propres, Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI).

 

Le capital social de la Banque Populaire Côte d’Azur s’élève à 229 375 K€ et est composé pour 183 499 904 € de 10 794 112 parts sociales de 17 € de nominal détenues par les sociétaires et une SAS - structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 45 874 993 € de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 50 000 K€ a été réalisée le 29 février 2012 aux termes d’une délibération du Conseil d’Administration du 24 novembre 2011 (dans le cadre de la délégation de pouvoir consentie par l’Assemblée Générale Extraordinaire du 19 mai 2010 – 7e résolution), par l’émission au pair :

— de 2 352 940 parts sociales nouvelles de 17 € de valeur nominale chacune,

— de 588 235 CCI nouveaux de 17 € de valeur nominale chacun.

 

(En milliers d’euros)

2012

2011

Affectation résultat2011

Résultat de l’exercice

Chgt de méthode

Dotations (+) Reprises (-)

Affectation

Dividende

Capital et éléments assimilés

  

 

 

 

 

 

Capital social

183 500

143 500

     

Certificats d'investissement

45 875

35 875

 

 

 

 

 

Réserves et assimilées

 

 

 

 

 

 

 

Primes d'émission CCI

73 743

73 743

 

 

 

 

 

Réserve légale

11 272

10 767

505

 

 

 

 

Réserves statutaires

124 376

120 404

3 971

 

 

 

 

Réserves de réévaluation

0

1

-1

 

 

 

 

Autres réserves réglementées

351

345

6

 

 

 

 

Report à nouveau

23

6

17

-5 602

 

0

 

Résultat de l'exercice

21 127

10 100

-10 100

 

21 127

 

 

Provisions réglementées

1 187

1 187

 

 

 

 

 

Total

461 454

395 928

-5 602

-5 602

21 127

0

0

FRBG

57 053

57 053

 

 

 

 

0

FRBG Banque

40 335

40 884

 

 

 

 

-549

Adossement Fds Garantie Mutuel

4 487

2 941

 

 

 

 

1 546

Adossement Fonds Réseau BP

12 231

12 183

 

 

 

 

48

Fonds de Solidarité Régional

0

1 045

 

 

 

 

-1 045

 

Note 14. Durée résiduelle des emplois et ressources.

Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indé-

terminé

31/12/2012

Total des emplois

943 093

439 028

2 028 036

2 299 193

0

5 709 350

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

188 327

 

188 327

Créances sur les établissements de crédit

395 189

124 677

70 611

144 957

 

735 434

Opérations avec la clientèle

544 048

287 119

1 274 459

1 956 097

 

4 061 722

Obligations et autres titres à revenu fixe

3 379

27 233

193 026

9 813

 

233 451

Opérations de crédit-bail et de locations simples

477

 

489 940

 

 

490 416

Total des ressources

1 954 118

388 891

1 319 278

602 979

1 126 806

5 392 073

Dettes envers les établissements de crédit

306 941

217 991

88 620

260 678

 

874 229

Opérations avec la clientèle

1 606 358

92 190

548 456

93 171

1 126 806

3 466 982

Dettes représentées par un titre

40 820

78 710

642 179

249 130

 

1 010 839

Dettes subordonnées

 

 

40 023

 

 

40 023

 

2.2.4. Informations sur le hors-bilan et opérations assimilées.

 

Note 15. Engagements reçus et donnés.

 

Au 31 décembre 2012, la Banque Populaire Côte d’Azur a reçu 1 108,9 M€ d’engagements de garantie, qui se répartissent notamment entre les Sociétés de Caution Mutuelle à hauteur de 169 M€, la CASDEN à hauteur de 320 M€, et le Crédit Logement pour 575 M€.

Les engagements de financement donnés en faveur de notre clientèle s’élèvent à 223 M€, et les engagements de garantie donnés en faveur de notre clientèle à 196 M€. Ceux-ci sont notamment constitués de cautions immobilières pour 51 M€, et de garanties de remboursement de crédits pour 87 M€.

Au titre des autres engagements, au 31 décembre 2012, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 94 836 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 97 699 K€ au 31 décembre 2011,

— 139 909 K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 170 958 K€ au 31 décembre 2011,

— 166 600 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 320 961 K€ au 31 décembre 2011,

— 372 992 K€ de créances données en garantie auprès de la Caisse de Refinancement Hypothécaire contre 340 565 K€ au 31 décembre 2011,

— 396 231 K€ de créances nanties au profit du Fonds Commun de Trésorerie (BPCE Home Loans) contre 381 621 K€ au 31 décembre 2011.

— 329 012 K€ de créances ont été nanties au profit de BPCE SFH (Société de Financement de l’Habitat) contre 90 786 K€ au 31 décembre 2011.

 

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Par ailleurs, la Banque Populaire n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie.

Les autres encours hors bilan concernent principalement nos opérations de couverture et de transactions utilisant les produits dérivés (Swaps, Caps). Ces opérations sont détaillées dans la note 16.

 

Note 16. Opérations sur instruments financiers à terme.

 

Opérations fermes : Ces opérations de contrats d’échange de taux d’intérêt (swaps), affectées soit en macro-couverture du risque de taux global, soit en micro-couverture, représentent, à la date de clôture, un encours de 747 350 K€ et se répartissent de la manière suivante :

— swaps de micro-couverture : 377 350 K€

— swaps de macro-couverture : 370 000 K€

La valorisation nette des swaps de micro-couverture s’établit à -29 M€. La valorisation nette des swaps de macro- couverture est de -18 M€. Ces montants de valorisation, calculés hors coupons courus, correspondent aux sommes qui seraient déboursées (ou éventuellement perçues dans le cas d’une valorisation positive) si l’ensemble des positions étaient liquidées à la date de valorisation.

Pour ces opérations, lorsqu’aucune cotation n’est accessible, la valorisation est effectuée par rapprochement avec les indications de la contrepartie.

 

Opérations conditionnelles : L’encours d’opérations conditionnelles de couverture s’élève à 87 977 K€, constitué par des contrats d’assurance de taux d’intérêt (caps) pour la totalité.

La valorisation nette de ces opérations s’établit à un montant positif de 0,4 M€. Ce montant représente le coût de la couverture de l’option sous-jacente existant dans le crédit à taux plafond accordé au client.

 

Les tableaux ci-dessous présentent le montant notionnel des contrats, leur valorisation, ainsi que leur ventilation :

 

Opérations de gré à gré (En milliers d’euros)

Contrats sur taux

Contrats sur change et sur actions

Valorisation nette

Opérations fermes de couverture

747 350

 

 

Dont contrats d'échange de taux micro

377 350

 

-29 261

Dont contrats d'échange de taux macro

370 000

 

-17 953

Dont forwards

 

 

 

Opérations conditionnelles de couverture

87 977

 

367

Opérations du portefeuille de négociation

0

 

0

Autres opérations conditionnelles

0

 

0

 

 

Opérations de gré à gré (En milliers d’euros)

Un an et moins

Plus d’un an à 5 ans inclus

Plus de 5 ans

Contrats de taux d'intérêts

138 002

388 475

308 850

Contrats sur change

 

 

 

Contrats sur actions

 

 

 

Autres contrats

 

 

 

 

Note 17. Opérations en devises.

 

L’exposition au risque de change est limitée, toute opération significative faisant l’objet d’une couverture systématique.

 

2.2.5. Informations sur le compte de résultat.

 

Note 18. Intérêts, produits et charges assimilés.

 

Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

25 286

-30 917

-5 631

30 441

-33 594

-3 153

Opérations avec la clientèle

155 721

-51 704

104 017

149 442

-46 381

103 061

Obligations et autres titres à revenu fixe

18 707

-34 846

-16 139

22 305

-35 768

-13 463

Autres

0

0

0

0

0

0

Total

199 714

-117 467

82 247

202 188

-115 743

86 445

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations ainsi que les LEP.

La dotation de la provision épargne logement s’élève à 777 K€ pour l’exercice 2012, contre une reprise de 1 132 K€ pour l’exercice 2011.

 

Note 19. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et location simple.

 

Opérations de Crédit-bail et Location simple :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Crédit-bail et location financière

 

 

 

 

 

 

Loyers

183 439

0

183 439

244 199

0

244 199

Résultats de cession

1 481

-6 260

-4 779

5 483

-14 809

-9 326

Provision

7 295

0

7 295

2 535

-13 167

-10 632

Amortissement

0

-163 537

-163 537

0

-193 756

-193 756

Autres produits et charges

4 769

-6 022

-1 253

1 698

-5 818

-4 120

 

196 984

-175 819

21 166

253 915

-227 550

26 365

Location simple

 

 

 

 

 

 

Loyers

3 036

0

3 036

2 916

0

2 916

Résultats de cession

1 178

-189

989

1 090

-71

1 019

Provision

0

0

0

0

0

0

Amortissement

0

-2 943

-2 943

0

-3 295

-3 295

Autres produits et charges

4

-68

-64

6

-115

-109

 

4 218

-3 200

1 019

4 012

-3 481

531

Total

201 203

-179 018

22 184

257 927

-231 031

26 896

 

Note 20. Revenus des titres à revenu variable.

 

Le montant de dividendes reçus sur participations et parts dans les entreprises liées s’élève à 2 360 K€ au 31.12.2012 contre 547 K€ au 31.12 2011.

La forte évolution s’explique par le rendement des TSSDI émis par BPCE SA et souscrits en 2012 par la Banque Populaire Côte d’Azur ; ces titres ont rapporté 2 111 K€.

 

Note 21. Commissions.

 

Le tableau ci-dessous présente les principales commissions de la Banque :

 

Commissions :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaires

273

-82

191

253

-314

-61

Opérations avec la clientèle

30 049

-133

29 915

32 035

-39

31 996

Opérations sur titres

3 067

0

3 067

2 388

0

2 388

Moyens de paiement

22 235

-11 284

10 951

23 569

-10 411

13 158

Opérations de change

171

0

171

205

0

205

Engagements hors-bilan

4 019

-388

3 631

3 770

-418

3 352

Prestations de services financiers

21 204

-1 648

19 556

19 719

-393

19 326

Activité de conseil

3

0

3

33

0

33

Autres

0

-474

-474

394

-306

88

Total

81 020

-14 009

67 011

82 366

-11 881

70 485

 

Note 22. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation.

 

Opérations des portefeuilles de négociation (en milliers d’euros)

2012

2011

Titres de transaction

0

0

Opérations de change

456

522

Instruments financiers à terme

0

-5 620

Total

456

-5 098

 

Note 23. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés.

 

Opérations des portefeuilles de placement et assimilés (En milliers d’euros)

2012

2011

Dépréciation

3 148

-264

Dotations

-360

-1 147

Reprises

3 508

883

Résultats de cession

-230

0

Total

2 918

-264

 

Note 24. Autres produits et charges d’exploitation bancaire.

 

Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Quote-part d'opérations faites en commun

757

-39

718

1 962

-443

1 520

Refacturations charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

Activités immobilières

405

-46

359

410

0

410

Prestations de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

1 184

-248

935

463

-211

252

Autres produits et charges accessoires

1 052

 

1 052

1 031

0

1 031

Total

3 398

-333

3 065

3 866

-654

3 212

 

Note 25. Charges générales d’exploitation.

 

Charges générales d’exploitation (en milliers d’euros)

2012

2011

Frais de personnel

71 568

67 702

Salaires et traitements

44 987

43 747

Dont participation des salariés à distribuer

0

2 698

Dont intéressement des salariés à distribuer

3 207

338

Charges de retraite

8 131

7 750

Autres charges sociales

14 898

13 138

Impôts et taxes sur frais de personnel

3 552

3 067

Autres frais administratifs

50 068

48 025

Impôts et taxes

5 353

4 329

Services extérieurs

44 715

43 696

Total

121 636

115 727

 

Note 26. Coût du risque.

 

Coût du risque (en milliers d’euros)

2012

2011

Provisions douteux et douteux compromis

1 551

-27 858

Clientèle dépréciation

9 424

-14 673

Crédit-bail

-17 873

-13 185

Titres et débiteurs divers

10 000

 

Provisions risques

-15 696

2 318

Provisions pour risque clientèle

-2 817

3 624

Engagements hors-bilan

-153

-1 306

Autres

-12 726

 

Pertes couvertes

-7 469

-8 861

Pertes sur créances client

-5 344

-5 879

Clientèle condamnation

-71

-1 795

Crédit-bail

-2 054

-1 187

Pertes non couvertes

-2 605

-4 688

Récupération sur créances amorties

204

170

Totaux

-24 015

-38 919

 

Note 27. Gains ou pertes sur actifs immobilisés (gain net de 130 K€).

 

Ce poste enregistre les plus ou moins-values de cession sur les immobilisations incorporelles ou corporelles, les titres de participations, ainsi que les dotations ou reprises de dépréciations relatives à l’évaluation de ces actifs.

 

Note 28. Résultat exceptionnel (produit net de 869 K€).

 

Ce poste enregistre les opérations exceptionnelles pouvant survenir dans le cadre de l’activité des différents services de la Banque.

Le montant des charges exceptionnelles représente 1 708 K€, principalement composé de dotations aux provisions sur risques exceptionnels.

Le montant des produits exceptionnels s’élève à 2 577 K€, principalement composé de reprises de provisions sur risques exceptionnels.

 

Note 29. Régime fiscal et impôt sur les bénéfices.

 

Intégration fiscale mutualiste. — La Banque Populaire Côte d’Azur est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

Conventionnellement, chaque Banque Populaire (et chaque Caisse d’Épargne) constitue, avec ses filiales, un sous-groupe, qui lui permet de conserver les avantages de l’intégration fiscale régionale.

Le sous-groupe Banque Populaire Côte d’Azur est constitué par :

— la Banque Populaire Côte d’Azur, société-mère,

— les Sociétés de Caution Mutuelle, sociétés mères,

— la SASU Foncière Victor Hugo, filiale détenue à 100 % par la Banque Populaire Côte d’Azur,

— la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement (SMI), filiale détenue à 100 % par la Banque Populaire Côte d’Azur,

— la SASU Sociétariat Banque Populaire Côte d’Azur, filiale détenue à 100 % par la SASU Foncière Victor Hugo.

 

Régime fiscal. — Les impôts différés actifs ne sont pas comptabilisés dans les comptes sociaux. Cela concerne notamment les impôts différés actifs résultant des décalages provisoires sur des contributions obligatoires comme la participation des salariés ou la contribution Organic, dont la prise en compte fiscale est reportée d’un exercice sur l’autre. En termes de procédure, les impôts différés passifs significatifs font l’objet d’une provision ; aucune dotation aux provisions de ce type n’a été constituée sur l’exercice 2012.

L’ensemble des opérations a été soumis au traitement fiscal réglementaire en vigueur, aussi bien au niveau du résultat courant que du résultat exceptionnel. La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l’exercice. Le taux d’impôt est de 36,09% au 31.12.2012.

 

La réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique est la suivante :

 

(En milliers d’euros)

En base

En taux

Résultat net

21 127

 

Impôts sur les sociétés

 

8 673

Résultat comptable avant impôt

29 800

 

IS-taux théorique 36,09%

 

10 755

Analyse de l'écart

 

-2 082

Différences temporaires principales

-15 978

-5 766

Reprise provision risque swaps

-10 000

-3 609

Reprise provision participation

-1 730

-624

Provision Organic

-100

-36

Provision PEL/CEL

778

281

Étalement plus-value sur swaps

-627

-226

Provisions collective et sectorielle

2 642

953

Prêts taux zéro

2 323

838

Étalement des commissions sur prêts

-999

-361

Étalement des commissions assurance emprunteurs

-681

-246

Neutralisation résultats succursales

-7 584

-2 737

Autres réintégrations/déductions fiscales

-893

-322

IS Succursales étrangères

 

2 116

Régularisations d'IS exercice antérieur

 

-700

Dotation nette aux provisions pour impôts

 

3 028

Crédits d'impôt

 

-224

Autres

 

-213

Total des corrections

 

-2 082

Écart résiduel

 

0

 

Note 30. Bénéfice comptable et bénéfice financier de l’exercice.

 

Le Bénéfice Net Comptable de l’exercice s’élève à 21 127 K€. Le passage de ce résultat comptable au résultat financier s’effectue par la méthode dite des marges en retraitant le résultat comme s’il n’existait pas de comptabilité sociale (opérations de location d’immobilisations) mais uniquement une comptabilité financière (opérations de prêts à la clientèle), soit :

 

(En milliers d’euros)

 

Bénéfice Net Comptable

21 127

Charges d’amortissement (comptable)

179 439

Plus et moins values comptables

3 686

Charges d’amortissement (financier)

-167 397

Plus et moins values financières

-15 919

Bénéfice financier (avant neutralisation de l’IS sur la reprise de la réserve latente) :

20 936

 

L’écart entre le résultat comptable et le résultat financier représente cette année une reprise de réserve latente, d’un montant de 191 K€ qui, retranchée du bénéfice net comptable, permet de constituer le bénéfice financier soit 20 936 K€.

Afin d’obtenir le bénéfice financier net d’impôt, il faut neutraliser l’IS sur la reprise de la réserve latente, soit :

 

(En milliers d’euros)

 

Bénéfice financier

20 936

IS sur reprise réserve latente

69

Bénéfice financier net d’impôt

21 005

 

Note 31. Projet d’affectation du résultat.

 

Bénéfice Net Comptable

21 127 014,21

Report à nouveau

23 054,95

Bénéfice à répartir

21 150 069,16

Dotation à la réserve légale

1 058 000,00

Intérêts aux parts sociales

4 800 000,00

Dividende servi aux CCI

1 295 293,92

Dotations aux autres réserves

13 996 775,24

 

2.2.6. Autres informations.

 

Honoraires des commissaires aux comptes : Les honoraires comptabilisés au titre de l’audit des commissaires aux comptes pour l’exercice 2012 s’élèvent à 183 K€ TTC pour la Banque Populaire Côte d’Azur, répartis de la manière suivante :

— Cabinet Lucchesi : 72 K€ ;

— Cabinet PricewaterhouseCoopers Audit : 111 K€.

 

Rémunération des organes d’administration et de direction : Le montant annuel des jetons de présence alloués aux membres du Conseil d’Administration a été de 51 630 € pour l’année 2012.

La rémunération des membres des organes de direction n’est pas donnée car cela reviendrait à communiquer une information individuelle.

 

Consolidation : En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la Réglementation comptable, la Banque Populaire Côte d’Azur établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

 

Implantation dans les pays non coopératifs : Au 31 décembre 2012, la Banque Populaire Côte d’Azur n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

2.3. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes individuels.

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2012, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Côte d’Azur tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables.

Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme. — Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.2.2 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

Valorisation des autres titres et des instruments financiers :

Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. La note 2.2.2 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

Comptabilisation des immobilisations temporairement non louées : Dans le cadre de son activité de crédit-bail, votre Banque Populaire comptabilise des immobilisations temporairement non louées. La note 2.2.2 de l’annexe expose les règles et méthodes comptables relatives à ces actifs. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.2.2 et 2.2.3 (note 10) de l’annexe.

Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.2.2 et 2.2.3 (note 10) de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Neuilly-sur-Seine et Nice, le 29 avril 2013.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

2.4. Conventions réglementées et rapport spécial des commissaires aux comptes.

Mesdames, Messieurs,

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’Assemblée Générale.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

Conventions soumises à l’approbation de l’Assemblée Générale. — Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention autorisée au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’Assemblée Générale en application des dispositions de l’article L.225-38 du Code de commerce.

 

Conventions déjà approuvées par l’Assemblée Générale. — En application de l’article R.225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’Assemblée Générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

 

— Opération réalisée avec la Société de Caution Mutuelle immobilière de la Côte d’Azur :

Administrateur concerné : Madame Marie-France PANZANI

 

1. Frais de gestion :

Nature et Objet : La gestion administrative et comptable de la SOCIÉTÉ DE CAUTION MUTUELLE IMMOBILIÈRE DE LA CÔTE D’AZUR est assurée par la B.P.C.A.

Modalités : Commission de 1 pour 1000 de l’encours brut des prêts inscrits au hors bilan à la date d’arrêté de l’exercice.

A ce titre, la B.P.C.A. a comptabilisé en 2012, une somme de : 59 150,95 € T.T.C.

 

2. Intérêts versés par BPCA :

La SOCAMI CA perçoit au titre des sommes déposées auprès de la BPCA un intérêt calculé au taux EONIA – 1/8 ; en outre, les placements à terme sont rémunérés aux conditions institutionnelles en vigueur.

A ce titre, la B.P.C.A. a comptabilisé en 2012, une somme de :

33 868,16 € T.T.C.

 

— Opération réalisée avec la Société de Caution Mutuelle SOCAMA CÔTE D’AZUR :

Administrateur concerné : Monsieur Jean-Pierre GALVEZ

 

1. Frais de gestion :

Nature et Objet : La gestion administrative et comptable de la SOCAMA CA est assurée par la B.P.C.A.,

Modalités : Commission de 0,53% de l’encours des prêts cautionnés existants à chaque fin de mois versée à B.P.C.A.

A ce titre, la B.P.C.A. a comptabilisé en 2012, une somme de : 667 127,17 € T.T.C.

 

2. Frais et commissions versés par BPCA :

La BPCA verse à la SOCAMA CA une commission d’apport sur les dossiers crédit-bail de 1 % du montant de l’opération ainsi qu’une participation aux frais de gestion de 0,25 % sur l’encours financier (soit 0,50 % de l’encours garanti).

A ce titre, la B.P.C.A. a comptabilisé en 2012, une somme de : 25 158,04 € T.T.C.

 

3. Subvention :

Nature et Objet : La couverture des pertes constatées à la clôture de l’exercice par la SOCAMA CA.

Modalités : Versement par la BPCA à la SOCAMA CA d’une subvention d’exploitation.

A ce titre, la B.P.C.A. a comptabilisé en 2012, une somme de : 700 000 € T.T.C.

 

Neuilly-sur-Seine et Nice, le 29 avril 2013.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

3. Rapport de gestion.

Le rapport de gestion sur les comptes sociaux et consolidés est disponible au siège social sur simple demande.

 

 

1302972

01/05/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1778
Texte de l'annonce :

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1er et 2 mai 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°52


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 457, promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 3

955 804 448 R.C.S. Nice.

Situation au 31 Mars 2013.

(En milliers d'Euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

43 014

Effets Publics et Valeurs assimilées

188 322

Créances sur les Etablissements de Crédit

777 789

Opérations avec la clientèle

4 128 932

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

239 305

Actions et Autres Titres à revenu variable

3 729

Participations et autres titres détenus à long terme

243 423

Parts dans les Entreprises liées

5 488

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

444 003

Location simple

8 830

Immobilisations incorporelles

14 775

Immobilisations corporelles

27 114

Autres actifs

93 621

Comptes de Régularisation

42 213

Total actif

6 260 558

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

938 443

Opérations avec la clientèle

3 494 030

Dettes représentées par un titre

996 488

Autres passifs

50 143

Comptes de Régularisation

183 259

Provisions

60 794

Dettes subordonnées

40 022

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

57 053

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

440 327

Capital souscrit

229 375

Primes d'émission

73 743

Réserves

135 998

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 187

Report à nouveau (+/-)

23

Total passif

6 260 558

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

243 915

Engagements de garantie

209 047

Engagements sur titres

152

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

335 000

Engagements de garantie

1 135 887

Engagements sur titres

152

 

 

1301778

30/01/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 156
Texte de l'annonce :

1300156

30 janvier 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°13


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BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 457, promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 3

955 804 448 R.C.S. Nice. 

Situation au 31 Décembre 2012

(En milliers d'Euros) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

42 477

Effets Publics et Valeurs assimilées

188 327

Créances sur les Etablissements de Crédit

735 434

Opérations avec la clientèle

4 061 722

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

226 117

Actions et Autres Titres à revenu variable

3 629

Participations et autres titres détenus à long terme

250 428

Parts dans les Entreprises liées

5 488

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

483 564

Location simple

9 304

Immobilisations incorporelles

14 808

Immobilisations corporelles

27 094

Autres actifs

90 640

Comptes de Régularisation

39 211

    Total actif

6 178 243

  

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

874 347

Opérations avec la clientèle

3 466 982

Dettes représentées par un titre

1 010 721

Autres passifs

49 018

Comptes de Régularisation

179 053

Provisions

60 721

Dettes subordonnées

40 023

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

57 053

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

440 326

    Capital souscrit

229 375

    Primes d'émission

73 743

    Réserves

135 998

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 187

    Report à nouveau (+/-)

23

        Total passif

6 178 243

  

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

223 015

    Engagements de garantie

207 190

    Engagements sur titres

36

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

292 000

    Engagements de garantie

1 108 337

    Engagements sur titres

36

 

 

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31/10/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque Populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6185
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31 octobre 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°131


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Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires

 et aux établissements de crédit.

Siège social: 457, promenade des Anglais B.P. 241 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

Situation au 30 septembre 2012 .

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

37 412

Effets publics et valeurs assimilées

158 343

Créances sur les établissements de crédit

901 659

Opérations avec la clientèle

3 979 808

Obligations et autres titres à revenu fixe

224 464

Actions et autres titres à revenu variable

4 914

Participations et autres titres détenus à long terme

247 300

Parts dans les entreprises liées

5 488

Crédit-bail et location avec option d'achat

518 241

Location simple

11 062

Immobilisations incorporelles

14 879

Immobilisations corporelles

26 403

Autres actifs

78 284

Comptes de régularisation

38 112

    Total actif

6 246 369

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

878 970

Opérations avec la clientèle

3 510 444

Dettes représentées par un titre

1 023 291

Autres passifs

44 296

Comptes de régularisation

196 016

Provisions

55 965

Dettes subordonnées

40 032

Fonds pour risques bancaires généraux

57 053

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

440 304

    Capital souscrit

229 375

    Primes d'émission

73 743

    Réserves

135 998

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

1 187

        Total passif

6 246 369

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

229 956

    Engagements de garantie

224 508

    Engagements sur titres

115

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

1 090 209

    Engagements sur titres

115

 

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30/07/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
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Numéro d'affaire : 5186
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30 juillet 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°91


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Siège social : 457, promenade des Anglais, BP 241, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

Situation au 30 Juin 2012.

(En milliers d’euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

41 545

Effets Publics et Valeurs assimilées

158 357

Créances sur les Établissements de Crédit

952 168

Opérations avec la clientèle

3 955 679

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

328 970

Actions et Autres Titres à revenu variable

4 832

Participations et autres titres détenus à long terme

247 224

Parts dans les Entreprises liées

5 488

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

546 564

Location simple

11 100

Immobilisations incorporelles

14 957

Immobilisations corporelles

26 642

Autres actifs

83 015

Comptes de Régularisation

40 441

        Total actif

6 416 984

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

1 030 431

Opérations avec la clientèle

3 376 907

Dettes représentées par un titre

1 163 668

Autres passifs

54 764

Comptes de Régularisation

198 300

Provisions

55 510

Dettes subordonnées

40 049

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

57 053

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

440 304

    Capital souscrit

229 375

    Primes d'émission

73 743

    Réserves

135 998

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 187

        Total passif

6 416 984

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

220 362

    Engagements de garantie

236 302

    Engagements sur titres

702

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

128 120

    Engagements de garantie

1 081 140

    Engagements sur titres

702

 

 

1205186

06/06/2012 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 3386
Texte de l'annonce :

1203386

6 juin 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°68


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE COTE D’AZUR

Société anonyme coopérative à capital variable, loi du 13 mars 1917 et textes subséquents.

Siège social : 457, promenade des Anglais, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

Documents comptables publiables approuvés par l’Assemblée Générale du 15 mai 2012.

 

1. — Comptes consolidés.

Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2011 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture.

 

1.1. — Comptes consolidés au 31 décembre 2011 (avec comparatif au 31 décembre 2010). 

1.1.1. — Bilan consolidé.

(En milliers d’euros).

Actif consolidé IFRS

2011

2010

Caisse, banques centrales, CCP

74 382

68 087

Actifs à la juste valeur par le résultat

156 955

169 835

Instruments dérivés de couverture

13 335

13 610

Actifs financiers disponibles à la vente

558 450

461 610

Prêts et créances sur Établissements de crédit

636 202

757 406

Prêts et créances sur la clientèle

4 365 998

4 101 907

Actifs d’impôts courants

0

2 210

Actifs d'impôts différés

20 904

13 116

Comptes de régul et actifs divers

118 559

118 781

Actifs non courants destinés à être cédés

51 764

12 159

Immeubles de placement

2 034

2 148

Immobilisations corporelles

38 832

39 096

Immobilisations incorporelles

815

1 080

Ecart d'acquisition

 

 

        Total actif

6 038 230

5 761 045

 

L’exercice 2011 a été marqué par un changement de présentation comptable. En effet, pour appliquer la norme IFRS 5, l’établissement a reclassé ses Immobilisations Temporairement Non Louées (ITNL) des « Immobilisations Corporelles » vers les « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les ITNL nettes de provisions et d’amortissements s’élèvent ainsi à 51 764 K€.

Dans un souci de comparabilité des exercices, ce reclassement a été également effectué sur 2010, pour un montant net de 12 159  K€.

 

Passif consolidé IFRS

2011

2010

Banques centrales, CCP

 

 

Passifs financiers à la JV par résultat

69 765

60 562

Instruments dérivés de couverture

45 184

16 237

Dettes envers les Établissements de crédit

656 208

836 229

Dettes envers la clientèle

3 295 160

3 111 704

Dettes représentées par un titre

1 261 556

977 906

Passifs d'impôt courant

9 811

5 366

Passifs d'impôts différés

0

0

Compte de régul et passifs divers

127 985

137 790

Provisions pour Risques et Charges

35 852

39 828

Dettes subordonnées

42 978

50 292

Capitaux propres part du groupe

493 731

525 132

    Capital et primes liées

373 523

365 631

    Réserves consolidées

82 360

72 421

    Gains ou pertes latents ou différés

30 327

73 355

    Résultat de l'exercice

7 521

13 725

        Total passif

6 038 230

5 761 046

 

1.1.2. — Compte de résultat consolidé.

(En milliers d’euros).

 

2011

2010

Intérêts et produits assimilés

227 508

213 365

Intérêts et charges assimilés

-115 831

-98 716

Commissions (produits)

82 416

79 992

Commissions (charges)

-11 880

-11 385

Gains /pertes nets/IF en JV par résultat

-12 753

-10 900

Gains ou pertes sur actifs AFS

-1 227

410

Produits des autres activités

9 658

8 367

Charges des autres activités

-6 900

-10 399

Produit net bancaire

170 991

170 734

Charges générales d'exploitation

-117 337

-116 386

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

-6 350

-6 282

Résultat brut d'exploitation

47 304

48 066

Coût du risque

-39 328

-24 979

Résultat net d'exploitation

7 976

23 087

Gains ou pertes sur autres actifs

150

-181

Résultat avant impôts

8 126

22 906

Impôts sur le résultat

-605

-9 181

Résultat net

7 521

13 725

 

1.1.3. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

(En milliers d’euros).

 

2011

2010

Résultat net

7 521

13 725

Ecarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

 

    Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

44 862

80 760

    Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

 

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

 

 

    Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

-9 089

-8 838

    Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

 

Ecarts actuariels sur régimes à prestations définies

0

0

Impôts

-5 446

1 433

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôts)

30 327

73 355

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

37 848

87 080

 

1.1.4. — Tableau de variation des capitaux propres.

(En milliers d’euros).

 

Capital et primes liées

Titres super-subordonnés à durée indéterminée

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

 

Capital et réserves liées

Actions de préférence

 

 

Réserves de conversion

Variation de JV

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers dispo. à la vente

Instruments dérivés de couverture

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2010

341 503

 

 

84 491

 

84 418

-6 521

 

503 891

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Augmentation de capital

177

 

 

 

 

 

 

 

177

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Affectation du résultat et distribution

11 394

 

 

-15 415

 

 

 

 

-4 021

        Sous-total

353 074

0

0

69 076

0

84 418

-6 521

0

500 047

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

2 165

 

-3 658

-2 317

 

-3 810

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

13 725

13 725

Autres variations

12 557

 

 

2 613

 

 

 

 

15 170

        Sous-total

12 557

0

0

4 778

0

-3 658

-2 317

13 725

25 085

Capitaux propres au 31 décembre 2010

365 631

0

0

73 854

0

80 760

-8 838

13 725

525 132

Capitaux propres au 1er janvier 2011

365 631

0

0

73 854

0

80 760

-8 838

0

525 132

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Augmentation de capital

53

 

 

 

 

 

 

 

53

Reclassement

 

 

 

7 028

 

 

 

 

7 028

Affectation du résultat et d distribution

8 583

 

 

 

 

 

 

-13 725

-5 142

        Sous-total

374 267

0

0

80 882

0

80 760

-8 838

-13 725

527 071

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

-35 898

-251

 

-36 149

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

7 521

7 521

Autres variations

-744

 

 

(*) -3 968

 

 

 

 

-4 712

        Sous-total

-744

0

0

-3 968

0

-35 898

-251

7 521

-33 340

Capitaux propres au 31 décembre 2011

373 523

0

0

76 914

0

44 862

-9 089

-6 204

493 731

(*) Dont -6,9 M€ d’impôts différés relatifs aux retraitements IFRS, et + 3 M€ d’impôts différés relatifs aux retraitements de consolidation.

 

1.1.5. — Tableau des flux de trésorerie.

(En milliers d’euros).

 

2011

2010

Résultat opérationnel avant impôt (groupe + minos)

8 126

22 906

± Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

6 425

6 474

± Dépréciation des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

8

0

± Dotations nettes aux autres provisions (y compris provisions techniques d'assurance)

26 933

24 119

± Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

 

 

± Perte nette/(gain net) des activités d’investissement

-1 032

-13 243

± Perte nette/(gain net) des activités de financement

 

569

± Autres mouvements

-90 155

35 503

        Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

-57 821

53 422

± Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-291 347

-54 420

± Flux liés aux opérations avec la clientèle

-266 676

12 540

± Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

179 707

-16 125

± Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

109 699

-132 577

- Impôts versés

-532

-18 690

Diminution/(augmentation) nette des actifs et des passifs provenant des activités opérationnelles

-269 149

-209 272

        Total flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle (A)

-318 844

-132 944

± Flux liés aux actifs financiers et aux participations

401 133

-34 259

± Flux liés aux immeubles de placement

-486

346

± Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

3 253

-7 492

        Total flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement (B)

403 900

-41 405

± Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-9 058

-3 844

± Autres flux de trésorerie nets provenant des activités de financement

-14 192

-7 557

        Total flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)

-23 250

-11 401

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

0

0

Augmentation/Diminution nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

61 806

-185 750

        Total flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle (A)

-318 844

-132 944

        Total flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement (B)

403 900

-41 405

        Total flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)

-23 250

-11 401

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

0

0

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

363 256

274 446

Caisse, banques centrales, CCP (actif et passif)

146 675

78 588

Comptes et prêts à vue auprès des établissements de crédit

216 581

195 858

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

288 723

88 696

Caisse, banques centrales, CCP (actif et passif)

142 469

68 087

Comptes et prêts à vue auprès des établissements de crédit

146 254

20 609

Variation de la trésorerie nette

-74 533

-185 750

 

1.2. — Notes annexes aux comptes consolidés annuels.

1.2.1. Cadre général :

a. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’Organe Central BPCE et ses filiales.

 

 

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne : Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’Organe Central du Groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80 % par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

— BPCE : Organe Central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à Directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers, et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

– Natixis, structure cotée détenue à 72 %, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

– la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor) ;

– les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

b. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code Monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 M€ effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 217 M€ au 31 décembre 2011 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les sociétés de caution mutuelle, accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire, bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code Monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

c. Evénements postérieurs à la clôture. — Aucun événement significatif lié à des conditions existant à la clôture n’est intervenu après la clôture des comptes.

 

1.2.2. Normes applicables et comparabilité :

— Cadre réglementaire : Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2011 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture. Il s’agit du premier exercice présenté en comptes consolidés IFRS.

— Référentiel : Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2010 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations, dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011, et plus particulièrement les amendements à IAS 24 – Informations relatives aux parties liées et les amendements à IFRIC 14 « IAS 19 – Le plafonnement de l'actif au titre des régimes à prestations définies, les exigences de financement minimal et leur interaction ».

Les autres normes, amendements et interprétations, adoptés par l’Union européenne et d’application obligatoire en 2011 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

Enfin, le groupe n’anticipe pas l’application de normes, amendements et interprétations, adoptés par l’Union européenne lorsque ce choix relève d’une option, sauf mention spécifique.

Il n’est toutefois pas attendu d’impact significatif de l’application de ces normes sur les comptes consolidés du groupe.

BPCE a par ailleurs mis en place des groupes de travail afin d’évaluer les enjeux et impacts financiers et organisationnels des normes IFRS 9 et IFRS 10, 11 et 12.

— Recours à des estimations : La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2011, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

– la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation ;

– le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles ;

– les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne logement et les provisions relatives aux contrats d’assurance ;

– les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs ;

– les impôts différés ;

– les tests de dépréciations des écarts d’acquisition.

— Présentation des états financiers consolidés et date de clôture : En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation 2009-R-04 du 2 juillet 2009 du Conseil national de la comptabilité.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2011. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2011 ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 29 mars 2012. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 15 mai 2012.

 

1.2.3. Principes et méthodes de consolidation :

— Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation :

– Contrôle exercé par le groupe : Les états financiers consolidés du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d'actions attachés à d'autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

– Contrôle exclusif : Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

– Contrôle conjoint : Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

– Influence notable : L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d'influence notable est présumée lorsque le groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20% des droits de vote.

– Méthodes de consolidation : Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le groupe sur les entités consolidables.

– Intégration globale : Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

– Intégration proportionnelle : Les entreprises que le groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

– Mise en équivalence : Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

– Cas particulier des entités ad hoc : Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d'opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

- les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

- le groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

- le groupe a la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

- le groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe.

– Cas particulier des activités de capital-investissement : Les normes IAS 28 et IAS 31, traitant des participations dans les entreprises associées et les co-entreprises, reconnaissent les spécificités de l’activité de capital-investissement. Elles autorisent les sociétés exerçant cette activité à ne pas mettre en équivalence leurs participations dont le taux de détention est compris entre 20 % et 50 %, dès lors que ces participations sont classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

– Règles de consolidation :

Les sociétés consolidées clôturent leurs comptes au 31 décembre. Les états financiers des entreprises consolidées sont retraités selon les normes d’enregistrement, d’évaluation et de présentation du Groupe Banque Populaire Côte d’Azur afin de présenter des comptes consolidés homogènes.

Pour le calcul des impôts différés, la méthode utilisée est celle du report variable : les actifs et passifs d’impôt différé sont évalués en utilisant le taux d’impôt et les règles fiscales en vigueur, et qui seront applicables lorsque la différence temporaire se résorbera.

Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

– Entité consolidante : L’entité consolidante est constituée de la Banque Populaire Côte d’Azur ainsi que des sociétés de caution mutuelle (SCM) : en application du §1001 du règlement CRC 99-07, les SCM peuvent être incluses dans l’entité consolidante des Banques Populaires, correspondant à une subdivision de l’entité consolidante du Groupe BPCE.

En effet, les SCM sont des sociétés financières, affiliées directement à l’organe central, et peuvent, à ce titre, être considérées comme une entité consolidante au sens du §1001 du règlement CRC 99-07.

L’entité consolidante permet de traduire la communauté des sociétaires liés par des liens financiers de solidarité et de gouvernance communs. Dans la mesure où la Banque Populaire Côte d’Azur garantit la liquidité et la solvabilité des SCM, celles-ci doivent être intégrées à l’entité consolidante.

– Elimination des opérations réciproques : L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé afin de ne faire apparaître que les opérations réalisées avec des tiers.

Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont neutralisés en totalité.

Le cas échéant, les moins-values qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

1.2.4. Règles et méthodes comptables. — Les méthodes d’enregistrement et de présentation des comptes propres à la réglementation applicable obligatoirement en 2007 aux établissements de crédit et prévues par les règlements du Comité de la Réglementation bancaire et Financière ainsi que par les Instructions, Notes et Lettres de la Commission Bancaire, sont appliquées.

Dans le cadre de la mise en oeuvre de la Base de Données des Agents Financiers (BAFI), le Plan Comptable des Établissements de Crédit (PCEC) proposé par la Commission Bancaire a été adopté par la Banque Populaire Côte d’Azur.

Les informations relatives aux instruments de bilan et de hors bilan présentant un risque de marché sont décrites dans les différentes notes sur le bilan.

— Actifs et passifs financiers :

– Prêts et créances : Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction.

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminués de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la juste valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite aux difficultés financières du débiteur, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Les coûts internes retenus dans le calcul du TIE sont les frais variables directement liés à la mise en place des prêts. Le groupe a retenu une position restrictive suivant laquelle seule la partie variable des salaires des chargés d’affaires directement indexée sur la mise en place de crédit est intégrée au TIE.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

– Titres : A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

– actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

– actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

– prêts et créances ;

– actifs financiers disponibles à la vente.

– Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat : Cette catégorie comprend :

- les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

- et les actifs et les passifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

La juste valeur initiale des titres classés dans cette catégorie est déterminée par application du cours offert à l’achat (cours bid). En date d’arrêté comptable, ces actifs sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur de la période sont enregistrées dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

– Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance : Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant deux ans. Parmi les exceptions à cette règle, figurent notamment les cas suivants :

- une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

- une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

- le regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

- un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible; soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance;

- un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance;

- une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, frais de transaction inclus. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

– Prêts et créances : Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, qui correspond au nominal augmenté des coûts de transaction et diminué de la décote et des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsque un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

– Actifs financiers disponibles à la vente : Cette catégorie comprend les titres qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les titres disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais de transaction inclus.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les titres monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat).

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

– Date d’enregistrement des titres : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

– Règles appliquées en cas de cession partielle En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

– Instruments de dettes et de capitaux propres émis : Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

– Dettes émises : Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont initialement comptabilisées à leur valeur d’émission, comprenant les frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

– Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super-subordonnés.

Elles sont valorisées selon la méthode du coût amorti.

– Parts sociales : L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont considérées comme des capitaux propres.

– Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option : L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

– Elimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

– Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance : L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

Ce cas trouve notamment à s’appliquer dans le cadre des activités de marché exercées par Natixis.

– Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

– Instruments dérivés et comptabilité de couverture : Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

– sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

– il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

– il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

– Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

– Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

– Couverture de juste valeur : La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la période restant à courir par rapport à la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

– Couverture de flux de trésorerie : Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc...).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres, la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

– Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macro-couverture) :

- Documentation en couverture de flux de trésorerie : Certains établissements du groupe documentent leur macro-couverture en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d'emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, sur la base :

- des actifs et passifs pour lesquels les flux d’intérêts sont aujourd’hui incertains (stocks de prêts et emprunts à taux variable). L’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

- des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions). Dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu. De la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux révisable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable). L’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument sont identiques à celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L'efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l'échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l'efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de Mark-to-Market pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des dérivés hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l'arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

- Documentation en couverture de juste valeur : Certains établissements du groupe documentent leur macro-couverture en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en oeuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en oeuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associé aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macro-couverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macro-couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

- un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

- un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un swap hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au nominal des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

– Couverture d’un investissement net libellé en devises : L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de se protéger contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

– Détermination de la juste valeur :

– Principes généraux : Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat et les actifs financiers disponibles à la vente sont comptabilisés à la juste valeur en date de clôture. La juste valeur correspond au montant pour lequel un actif peut être échangé ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normales. Lors de sa comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier est normalement égale au prix de négociation, soit la valeur de la contrepartie versée ou reçue.

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif constituent la meilleure indication de la juste valeur. Les entités doivent privilégier les cotations sur des marchés actifs lorsque celles-ci existent.

En cas d’absence de cotation, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés aux données spécifiques à l’entité.

Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

– Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) : Il s’agit notamment des titres cotés et des dérivés sur marchés organisés, comme les futures et les options, qui se situent dans des zones de liquidité pouvant être démontrées comme telles (marché actif). L’ensemble des transactions négociées par Natixis sur des marchés listés entre dans cette catégorie.

Un marché est considéré comme actif si les cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une Bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire, et que ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normales.

L’absence de marché actif et de données observables peut être documentée à partir des critères suivants :

- baisse significative du volume des transactions et du niveau d’activité sur le marché ;

- grandes difficultés pour obtenir des cotations ;

- nombre réduit de contributeurs ou pas de contribution des principaux acteurs du marché ;

- forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

- prix éloignés de la valeur intrinsèque de l’actif et/ou écarts importants entre le bid et le ask (large fourchette de cotation).

Ces critères doivent être adaptés aux caractéristiques des actifs visés et ils peuvent être complétés de tout élément de preuve complémentaire visant à démontrer que l’actif n’est plus coté sur un marché actif. En l’absence de transactions récentes, cette démonstration nécessite en tout état de cause un recours au jugement.

– Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

- Instruments simples : Un certain nombre de produits, en particulier les dérivés de gré à gré, swaps de taux standard, accords de taux futurs, caps, floors et options simples sont valorisés à partir de modèle de valorisation. Les valorisations obtenues peuvent s’appuyer sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation du cash flow futur, technique d’interpolation) pour l’instrument financier concerné.

Pour ces instruments, le caractère répandu des modèles et le caractère observable des paramètres ont été documentés.

- Instruments complexes : Certains instruments financiers complexes, et/ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle interne reconnu et utilisant des paramètres de marché calibrés à partir de données observables telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options, de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est basée sur quatre conditions indissociables :

- le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

- le paramètre est alimenté périodiquement ;

- le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

- les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

La juste valeur des instruments issue de modèles de valorisation est ajustée afin de tenir compte des risques de contrepartie, de modèle, et de paramètre.

Figurent notamment en niveau 2 :

- essentiellement les dérivés simples de gré à gré ;

- les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée sur la base de données de marché observables : ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats ;

- les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes.

– Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) : Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

- des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, de produits hybrides de taux, de swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

- la plupart des instruments issus de titrisations : les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

– Cas particuliers :

- Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs effectués représentent la meilleure estimation à la date d’arrêté et sont basés sur des modèles tenant compte d’un certain nombre d’hypothèses.

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la valeur de marché. Il s’agit notamment :

- des actifs et passifs à taux variable pour lesquels les changements d’intérêt n’ont pas d’incidence notable sur la juste valeur, dans la mesure toutefois où la sensibilité au risque de crédit est non significative sur la période ;

- des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

- des passifs exigibles à vue ;

- des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementée) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

- Juste valeur du portefeuille de crédits : La juste valeur des crédits est déterminée sur la base de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir au taux de la production du mois pour les prêts de même catégorie et ayant les mêmes maturités. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

- Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture.

– Dépréciation des actifs financiers :

– Dépréciation des titres : Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui puisse être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Compte tenu des précisions apportées par l'IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

Une baisse de plus de 50% ou depuis plus de 36 mois de la valeur d'un titre par rapport à son coût historique caractérise désormais une situation de dépréciation durable se traduisant par la constatation d'une charge.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l'examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30% ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d'événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité une charge de dépréciation est enregistrée dans ce cas au compte de résultat.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée sur la base des méthodes de valorisation.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les TSSDI, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

– Dépréciation des prêts et créances : La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

- il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses

- ces événements génèrent des pertes avérées (incurred losses) sur le montant des flux de trésorerie futurs estimés des prêts et la mesure de ces pertes doit être fiable.

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

- les dépréciations sur base individuelle ;

- les dépréciations sur base de portefeuilles.

– Dépréciation sur base individuelle : Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu'une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

– Dépréciation sur base de portefeuilles : Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

– Reclassements d’actifs financiers : Plusieurs reclassements sont autorisés :

– Reclassements antérieurs aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Titres détenus jusqu’à l’échéance » :

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

– Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

- reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt.

- reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau TIE est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

– Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers : Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers.

Dès lors, un actif ou un passif représentant les droits et obligations créés ou conservés à l’occasion du transfert de l’actif ou du groupe d'actifs est enregistré distinctement.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier dans son intégralité, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Si le contrôle de l’actif financier est maintenu, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

– Opérations de pension livrée : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti et non à la juste valeur.

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée.

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée à son nominal dans la catégorie « Prêts et créances ».

– Opérations de prêts de titres : Les prêts de titres ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens du référentiel IFRS. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

– Immeubles de placement : Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles. La juste valeur est le résultat d'une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée sur la base des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

– Immobilisations : Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

- il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

- le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

10-40 ans

Fondations / ossatures

20- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l'actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu'il s'agit de biens mobiliers.

— Actifs destinés à être cédés et dettes liées : En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

— Provisions et fonds pour risques bancaires généraux : Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

– Engagements sur les contrats d’épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

– Fonds pour risques bancaires généraux : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission Bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie.

Ce poste n’est présent que dans les comptes sociaux.

— Produits et charges d’intérêts : Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

— Commissions sur prestations de services Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

– les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

– les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

– les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

— Opérations en devises : Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

– seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

– les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

— Opérations de location-financement et assimilées : Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location – financement.

La prééminence de la réalité économique sur l’apparence de la présentation comptable et juridique conduit à déterminer une valeur financière de ces biens, appelée encours financier, correspondant à la valeur actualisée des loyers à recevoir.

Globalement, l’écart entre cet encours financier et la valeur nette comptable des biens loués représente la composante la plus importante de la « Réserve Latente », véritable réserve financière qui est déclarée à la Commission Bancaire.

Les retraitements de consolidation visent à considérer l’opération comme un financement octroyé par la société bailleresse pour l’acquisition d’un bien acquis et utilisé par le locataire.

Ils substituent au mode de comptabilisation classique du crédit-bail la comptabilisation financière, qui consiste principalement à :

– extourner les immobilisations par la contrepartie d’un compte de prêt ;

– extourner les écritures d’amortissement des immobilisations ;

– ventiler le loyer perçu entre remboursement du prêt et produits d’intérêt.

Le retraitement de crédit-bail constitue un décalage temporaire soumis à impôt différé. Un impôt différé passif est constaté sur la totalité de la réserve latente.

La réserve latente est donc inscrite dans les réserves consolidées pour son montant net d’impôt différé calculé selon la méthode globale.

– Contrats de location – financement : Un contrat de location – financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur les risques et avantages inhérents à la propriété d'un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations permettant de distinguer un contrat de location financement d’un contrat de location simple :

– Le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

– Le preneur a l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

– La durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

– A l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;

– La nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location financement :

– Si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins value sur le bien…) ;

– Les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

– Le preneur a la faculté de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

A l'activation du contrat, la créance de location financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l'investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentés de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement). La part de variation au titre des périodes échues est enregistrée en résultat et la part de variation au titre des périodes à venir est constatée par le biais d’une modification du taux d’intérêt implicite.

Les dépréciations sur les opérations de location financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances.

Les revenus des contrats de location financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

– La valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie, et

– La valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

– Contrats de location simple : Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.

Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation et est amorti sur la période de location, la base amortissable s’entendant hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location.

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période de location.

Les Immobilisations Temporairement Non Louées sont comptabilisées sous la rubrique Actifs non courants destinés à être cédés. Le cas échéant, elles font l’objet de dépréciations lorsque leur valeur de réalisation probable (estimée à dire d’expert ou par référence à des prix de marché, ou sur la base du jugement expérimenté de la direction) est inférieure à leur valeur nette comptable.

— Avantages au personnel : Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

– Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

– Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

– Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

– Avantages postérieurs à l’emploi ; Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du « corridor », c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

— Impôts différés : Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L'entité fiscale correspond soit à l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

– aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

– et aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

Pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

1.2.5. Informations sur le bilan :

 

Note 1. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

L’établissement ne possède pas de titres de transaction.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (En milliers d’euros)

2011

2010

Titres de transaction

0

0

Titres de placement

63 084

63 540

Titres d'investissement

89 454

101 351

Instruments financiers à terme

3 586

4 565

Instruments de change à terme

831

379

        Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

156 955

169 835

 

Les actifs financiers du portefeuille de placement comportent :

— des BMTN à la juste valeur sur option pour 48,4 M€ ;

— d’autres titres à revenu fixe pour 14,6 M€.

Les actifs financiers du portefeuille d’investissement comportent :

— des BMTN à la juste valeur sur option pour 43,3 M€ ;

— d’autres titres à revenu fixe couverts en liquidité pour 44,8 M€ ;

— des créances rattachées pour 1,3 M€.

Parmi les instruments financiers à terme à l’actif, l’établissement compte :

— des opérations fermes pour 1,4 M€ ;

— des opérations conditionnelles pour 1,4 M€ ;

— des dérivés incorporés pour 0,8 M€.

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat (En milliers d’euros)

2011

2010

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

1

5

Dettes représentées par un titre

27 042

27 041

Instruments financiers à terme

41 891

33 137

Instruments de change à terme

831

379

        Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

69 765

60 562

 

Les dettes représentées par un titre sont constituées de BMTN interbancaires pour 27 M€.

Parmi les instruments financiers à terme au passif, l’établissement compte :

— des opérations fermes pour 2,9 M€ ;

— des opérations conditionnelles pour 10 M€ ;

— des dérivés incorporés pour 28,9 M€.

 

Note 2. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

 

Instruments dérivés de couverture

(En milliers d’euros)

2011

2010

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Couverture de flux de trésorerie

0

8 754

5

8 264

Couverture de juste valeur

13 335

36 430

13 605

7 973

        Total des instruments dérivés de couverture

13 335

45 184

13 610

16 237

 

Note 3. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (actifs financiers à la juste valeur, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ou prêts et créances).

 

Actifs financiers disponibles à la vente (En milliers d’euros)

2011

2010

Titres de placement :

 

 

    Titres à revenu fixe

50

95 858

    Titres à revenu variable

7 798

9 067

    Titres prêtés

0

1 898

Titres d'investissement :

 

 

    Couverts en taux

135 003

0

    Couverts en liquidité

146 199

58 944

Participations et parts dans les entreprises liées :

 

 

    Envers établissements de crédit

254 201

281 454

    Autres

15 199

14 389

        Total des actifs financiers disponibles à la vente

558 450

461 610

 

Au cours de l’exercice 2011, 75 M€ d’actifs financiers disponibles à la vente ont été reclassés en « Prêts et créances ». Cela concerne des BMTN non cotés sur un marché actif.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré.

Comme au 31 décembre 2010, pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou une baisse depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

 

Note 4. Juste valeur des actifs et passifs financiers. — Au 31 décembre 2011, la répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d’euros)

Cotation sur un marché actif

(niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables

(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables

(niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

    Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

4 417

0

4 417

        Titres détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

        Instruments dérivés de transaction (juste valeur positive)

 

4 417

 

4 417

        Autres actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

    Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

152 538

0

152 538

        Titres à la juste valeur sur option

 

152 538

 

152 538

        Autres actifs financiers à la juste valeur sur option

 

 

 

 

    Instruments dérivés de couverture

0

13 335

0

13 335

    Actifs financiers disponibles à la vente

70 272

488 178

0

558 450

        Titres

70 272

488 178

 

558 450

        Autres actifs financiers

 

 

 

 

Passifs financiers :

 

 

 

 

    Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

42 722

0

42 722

        Titres émis à des fins de transaction

 

 

 

 

        Instruments dérivés de transaction (juste valeur négative)

 

42 722

 

42 722

        Autres passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

0

    Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

27 043

0

27 043

        Titres à la juste valeur sur option

 

 

 

0

        Autres passifs financiers à la juste valeur sur option

 

27 043

 

27 043

    Instruments dérivés de couverture

0

45 184

0

45 184

 

Au 31 décembre 2010, la répartition était la suivante :

 

(En milliers d’euros)

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

    Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

4 944

0

4 944

        Titres détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

        Instruments dérivés de transaction (juste valeur positive)

 

4 944

 

4 944

        Autres actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

    Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

164 891

0

164 891

        Titres à la juste valeur sur option

 

164 891

 

164 891

        Autres actifs financiers à la juste valeur sur option

 

 

 

 

    Instruments dérivés de couverture

0

13 610

0

13 610

    Actifs financiers disponibles à la vente

29 209

432 401

0

461 610

        Titres

29 209

432 401

 

461 610

        Autres actifs financiers

 

 

 

 

Passifs financiers :

 

 

 

 

    Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

33 516

0

33 516

        Titres émis à des fins de transaction

 

 

 

 

        Instruments dérivés de transaction (juste valeur négative)

 

33 516

 

33 516

        Autres passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

27 046

0

27 046

        Titres à la juste valeur sur option

 

 

 

0

        Autres passifs financiers à la juste valeur sur option

 

27 046

 

27 046

    Instruments dérivés de couverture

0

16 237

0

16 237

 

Note 5. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie.

Les prêts et créances sur les établissements de crédit se décomposent comme suit :

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit (En milliers d’euros)

2011

2010

Comptes ordinaires débiteurs

141 680

157 532

Comptes et prêts à terme

483 512

170 183

Titres prêtés

7 000

426 000

Prêts subordonnés et prêts participatifs

4 010

3 691

        Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

636 202

757 406

 

La juste valeur des prêts et créances sur établissements de crédit s’élève à 663 M€ au 31 décembre 2011, contre 757 M€ au 31 décembre 2010.

Les prêts et créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 400 M€ au 31 décembre 2011 (138 millions au 31 décembre 2010).

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts s’élèvent à 125 M€ à fin 2011, contre 60 millions à fin 2010.

Les prêts et créances sur la clientèle se décomposent comme suit :

 

Prêts et créances sur la clientèle (En milliers d’euros)

2011

2010

Comptes ordinaires débiteurs

140 303

132 432

Créances commerciales

20 120

21 981

Créances douteuses

152 980

135 249

Crédits de trésorerie

59 649

73 283

Crédits à l'équipement

1 047 668

987 425

Crédit au logement

2 138 477

1 926 517

Crédits à l'exportation

1 780

1 836

Crédits à la consommation

145 589

154 548

Crédits promoteurs

116 909

90 762

Autres crédits

16 816

14 561

Titres assimilés à des prêts et créances

76 613

1 216

Opérations de crédit-bail

460 332

574 225

Provision collective

-11 238

-12 128

        Total des prêts et créances sur la clientèle

4 365 998

4 101 907

 

Note 6. Reclassement d’actifs financiers. — En application des amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 « Reclassements d’actifs financiers », le groupe a procédé au reclassement de certains actifs financiers au cours de l’exercice 2011.

Ainsi ont été reclassés d’AFS en Prêts et Créances :

— 75 millions de BMTN ;

— 108 millions de titres BP Covered Bonds.

Ce reclassement n’a pas d’impact sur le résultat car ces titres cotaient le pair au moment du déclassement.

 

Note 7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

La Banque Populaire Côte d’Azur n’en possède pas.

 

Note 8. Impôts courants et impôts différés. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant :

 

Impôts différés (En milliers d’euros)

2011

2010

Impôts différés liés aux décalages temporels générés par l'application des règles fiscales

 

 

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

 

 

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

12 431

8 471

Impôts différés liés sur retraitements et éliminations de consolidation

8 473

4 645

Impôts différés nets

20 904

13 116

 

Note 9. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

Comptes de régularisation et actifs divers (En milliers d’euros)

2011

2010

Comptes d'encaissement

6 727

9 975

Charges constatées d'avance

836

914

Produits à recevoir

14 391

13 348

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

2 421

1 356

Débiteurs divers

75 815

73 887

Autres comptes de régularisation et actifs divers

18 369

19 301

        Total des comptes de régularisation et actifs divers

118 559

118 781

 

Note 10. Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées. — Conformément à la norme IFRS 5 qui spécifie la comptabilisation des actifs non courants détenus en vue de la vente, l’Établissement a procédé au classement des Immobilisations Temporairement Non Louées (ITNL) dans ses comptes consolidés.

Auparavant comptabilisées dans les « Immobilisations Corporelles », les ITNL sont désormais enregistrées dans les « Actifs non courants destinés à être cédés ».

Dans un souci de comparabilité des chiffres, ce reclassement a également été effectué sur l’exercice 2010.

 

Actifs non courants destinés à être cédés (En milliers d’euros)

2011

2010

Valeur brute

115 842

32 659

Provision

-20 663

-6 946

Amortissement

-43 415

-13 554

        Total des actifs non courants destinés à être cédés

51 764

12 159

 

Note 11. Immeubles de placement :

 

Immeubles de placement (En milliers d’euros)

2011

2010

 

Valeur brute

Amort / Prov

Valeur nette

Valeur brute

Amort / Prov

Valeur nette

Terrain

774

0

774

802

0

802

Construction

2 661

-1 401

1 260

2 967

-1 621

1 346

        Total des immeubles de placement

3 435

-1 401

2 034

3 769

-1 621

2 148

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 2.034 K€ au 31 décembre 2011 (2.148 milliers au 31 décembre 10).

 

Note 12. Immobilisations :

 

Immobilisations (En milliers d’euros)

2011

2010

 

Valeur brute

Amort / Prov

Valeur nette

Valeur brute

Amort / Prov

Valeur nette

Immobilisations d'exploitation

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles

17 051

-16 303

748

16 763

-15 750

1 013

    Immobilisations corporelles

146 818

-109 223

37 595

142 348

-104 710

37 638

Immobilisations hors exploitation

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles

67

0

67

67

0

67

    Immobilisations corporelles

3 435

-164

3 271

3 769

1 458

3 606

        Total des immobilisations

167 371

-125 690

41 681

162 947

-119 002

42 324

 

Note 13. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle :

 

Dettes envers les établissements de crédit (En milliers d’euros)

2011

2010

Comptes à vue

16 682

23 215

Opérations de pension

0

0

Dettes rattachées

0

0

Dettes à vue envers les établissements de crédit

16 682

23 215

Emprunts et comptes à terme

484 531

803 388

Opérations de pension

148 749

0

Dettes rattachées

6 246

9 626

Dettes à terme envers les établissements de crédit

639 526

813 014

        Total des dettes envers les établissements de crédit

656 208

836 229

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 179 M€ au 31 décembre 2011 (236 M€ au 31 décembre 2010).

 

Dettes envers la clientèle (En milliers d’euros)

2011

2010

Livret A

207 909

153 772

PEL / CEL

377 814

371 969

PEP

28 052

48 441

LEP

62 884

63 533

Codevi

164 407

164 217

Livrets ordinaires

463 347

401 938

Autres comptes d'épargne à régime spécial

20 511

23 513

Dettes rattachées

14 969

10 349

Comptes d'épargne à régime spécial

1 339 893

1 237 732

Emprunts et comptes à vue

1 362 900

1 350 004

Emprunts et comptes à terme

575 897

510 635

Dettes rattachées

16 469

13 333

Autres comptes de la clientèle

1 955 266

1 873 972

        Total des dettes envers la clientèle

3 295 159

3 111 704

 

La juste valeur des dettes envers la clientèle s’élève à 3 296 M€ au 31 décembre 2011 (3 167 M€ au 31 décembre 2010).

 

Note 14. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

Dettes représentées par un titre (En milliers d’euros)

2011

2010

Titres du marché interbancaire

279 571

209 009

Certificats de Dépôt Négociable

244 171

16 330

Bons à Moyen Terme Négociables

723 171

739 390

Autres dettes représentées par un titre

14 608

13 177

        Total des dettes représentées par un titre

1 261 521

977 906

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre s’élève à 1 269 M€ au 31 décembre 2011 (977 M€ au 31 décembre 2010).

 

Note 15. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

Comptes de régularisation et passifs divers (En milliers d’euros)

2011

2010

Comptes d'encaissement

18 152

27 340

Produits constatés d'avance

156 026

220 662

Charges à payer

20 744

20 563

Autres comptes de régularisation créditeurs

-124 688

-192 751

Comptes de régularisation - passif

70 234

75 814

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

32

139

Créditeurs divers

57 754

61 837

Passifs divers

57 786

61 976

        Total des comptes de régularisation et passifs divers

128 020

137 790

 

Note 16. Provisions. — Les provisions concernent principalement les engagements sociaux et les risques sur les produits d’épargne logement.

 

Provisions pour risques et charges (En milliers d’euros)

2011

2010

Provisions pour retraites

19 452

19 715

Provisions pour engagements par signature

3 632

2 317

Provisions pour litiges clientèle

1 952

4 685

Provisions pour charges de personnel

2 339

2 424

Provisions sur épargne réglementée

3 346

4 558

Provisions exceptionnelles

5 103

5 997

Autres provisions pour risques et charges

28

132

        Total des provisions pour risques et charges

35 852

39 828

 

Parmi les provisions pour retraites, l’établissement compte :

— 1 537 K€ de provision pour indemnités de fin de carrière ;

— 3 059 K€ de provision pour médailles du travail ;

— 14 821 K€ de provision pour complément retraites ;

— 35 K€ de provision pour retraites chapeaux.

 

Note 17. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés.

 

Dettes subordonnées (En milliers d’euros)

2011

2010

Dépôts de garantie à caractère mutuel

2 888

3 205

Titres subordonnés à terme

40 000

47 000

Dettes rattachées

90

87

        Total des dettes subordonnées

42 978

50 292

 

La juste valeur des dettes subordonnées s’élève à 42 978 K€ au 31 décembre 2011 (50 292 K€ au 31 décembre 2010).

 

Note 18. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis. — Le capital se décompose comme suit au 31 décembre 2011 :

— 143 500 K€ de parts sociales (8 441 172 parts sociales de 17 € chacune) entièrement souscrites par les sociétaires et une SASU, structure de portage en miroir des sociétaires ;

— 35 875 K€ de Certificats Coopératifs d’Investissement – CCI (2 110 294 certificats de 17 € chacun) détenus par Natixis.

Les primes d’émission de Certificats Coopératifs d’Investissement s’élèvent à 73 743 K€ au 31 décembre 2011.

 

1.2.6. Informations sur le compte de résultat :

 

Note 19. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

Intérêts, produits et charges assimilés

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

16 428

-16 427

1

11 978

-15 838

-3 860

Opérations avec la clientèle

149 221

-46 381

102 840

141 466

-38 147

103 319

Obligations et autres titres à revenu fixe

15 876

-30 302

-14 426

18 364

-28 503

-10 139

Instruments dérivés de couverture

19 200

-22 478

-3 278

16 025

-251

15 774

Opérations de crédit-bail

24 265

1

24 266

24 091

-569

23 522

Opérations de hors-bilan

0

0

0

0

-15 209

-15 209

Autres

2 518

-244

2 274

1 441

-199

1 242

        Total des intérêts, produits et charges assimilés

227 508

-115 831

111 677

213 365

-98 716

114 649

 

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 2 319 K€ (1 436 K€ au titre de l’exercice 2010) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

 

Note 20. Produits et charges de commission. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

Commissions (En milliers d’euros)

2011

2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaires

272

-314

-42

320

-183

137

Opérations avec la clientèle

34 258

-39

34 219

33 373

-16

33 357

Opérations sur titres

2 388

0

2 388

2 375

0

2 375

Moyens de paiement

23 572

-10 411

13 161

22 807

-9 955

12 852

Opérations de change

205

0

205

8

0

8

Engagements hors-bilan

1 546

-417

1 129

1 513

-386

1 127

Prestations de services financiers

20 142

-699

19 443

19 587

-845

18 742

Activité de conseil

33

0

33

9

0

9

        Total des commissions

82 416

-11 880

70 536

79 992

-11 385

68 607

 

Note 21. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

Gains et pertes nets sur instruments financiers en JV par résultat (En milliers d’euros)

2011

2010

Prêts et emprunts à terme

4 052

1 678

Titres de placement et d'investissement disponibles à la vente

24 219

549

Dettes représentées par un titre

-2 518

-3 561

Opérations de change

553

3 781

Actifs et passifs hors couverture

-10 332

-9 999

Actifs et passifs en FVH et CFH

-28 727

-3 984

Autres

 

636

        Total des gains et pertes nets sur IF en JV par résultat

-12 753

-10 900

 

Note 22. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

Gains et pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente (En milliers d’euros)

2011

2010

Résultat de cession

0

111

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-1 735

0

Provisions

40

166

Dividendes reçus

547

133

Autres

-79

0

        Total des gains et pertes nets sur actifs fin. disponibles à la vente

-1 227

410

 

Note 23. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

Produits et charges des autres activités (En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de crédit-bail et location simple

2 578

-5 958

-3 380

2 564

-6 018

-3 454

Opérations d'exploitation bancaire

2 376

-883

1 493

2 459

-4 319

-1 860

Revenu des activités non bancaires

1 503

0

1 503

637

0

637

Revenu des immeubles liés à l'exploitation

410

0

410

449

0

449

Autres

2 791

-59

2 732

2 258

-62

2 196

        Total des produits et charges des autres activités

9 658

-6 900

2 758

8 367

-10 399

-2 032

 

Note 24. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

Charges générales d'exploitation (En milliers d’euros)

2011

2010

Frais de personnel

-68 049

-67 310

    Salaires et traitements

-43 747

-43 924

        Dont participation des salariés à distribuer

2 698

1 979

        Dont intéressement des salariés à distribuer

338

2 251

    Charges de retraites

-7 992

-7 746

    Autres charges sociales

-13 243

-12 851

    Impôts et taxes sur frais de personnel

-3 067

-2 789

Autres frais administratifs

-49 288

-49 076

    Impôts et taxes

-4 399

-4 482

    Services extérieurs

-44 889

-44 594

            Total des charges générales d'exploitation

-117 337

-116 386

 

Note 25. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie figurent également dans ce poste.

 

Coût du risque (En milliers d’euros)

2011

2010

Provisions douteux et douteux compromis

-28 096

-23 661

    Clientèle dépréciation

-16 303

-16 093

    Crédit-bail

-11 793

-7 568

Provisions risques

2 320

3 311

    Provisions pour risque clientèle

3 624

4 222

    Engagements hors-bilan

-1 304

-911

Pertes couvertes

-9 644

-3 352

    Pertes sur créances client

-6 662

-2 320

    Clientèle condamnation

-1 795

0

    Crédit-bail

-1 187

-1 032

Pertes non couvertes

-4 142

-1 503

Récupération sur créances amorties

234

226

Coût du risque total

-39 328

-24 979

 

Note 26. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

Gains et pertes nets sur autres actifs (En milliers d’euros)

2011

2010

Gains ou pertes sur cession d'immobilisation corporelles et incorporelles

150

-49

Gains ou pertes sur cession des participations consolidées

0

-132

        Total des gains et pertes nets sur autres actifs

150

-181

 

Note 27. Impôts sur le résultat :

— Intégration fiscale mutualiste : La Banque Populaire Côte d’Azur est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

Conventionnellement, chaque Banque Populaire (et chaque Caisse d’Épargne) constitue, avec ses filiales, un sous-groupe, qui lui permet de conserver les avantages de l’intégration fiscale régionale.

Le sous-groupe Banque Populaire Côte d’Azur est constitué par :

– la Banque Populaire Côte d’Azur, société-mère ;

– les Sociétés de Caution Mutuelle, sociétés mères ;

– la SASU Foncière Victor Hugo, filiale détenue à 100% par la Banque Populaire Côte d’Azur ;

– la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement (SMI), filiale détenue à 100 % par la Banque Populaire Côte d’Azur ;

– la SASU Sociétariat Banque Populaire Côte d’Azur, filiale détenue à 100 % par la SASU Foncière Victor Hugo.

— Régime fiscal : L’ensemble des opérations a été soumis au traitement fiscal réglementaire en vigueur, aussi bien au niveau du résultat courant que du résultat exceptionnel. La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l’exercice, au taux de 36,09 % au 31 décembre 2011, contre 34,43 % au 31 décembre 2010.

Les impôts différés actifs ou passifs sont comptabilisés dans les comptes consolidés. Cela concerne notamment les impôts différés résultant des décalages provisoires sur des contributions obligatoires, dont la prise en compte fiscale est déportée d’un exercice sur l’autre.

Les différents éléments donnant lieu à imposition différée sont les suivants :

– les provisions non déductibles dans les comptes sociaux, mais déductibles en tant que charges lors du paiement, notamment :

– provision pour participation des salariés ;

– provision pour retraites ;

– provision sur la contribution Organic ;

– provision pour effet temps ;

– provision PEL / CEL ;

– provision pour risque bancaire sur les droits de passeport ;

– provision pour litiges collaborateurs ;

– provision pour petits clients douteux ;

– provision des intérêts sur échéances impayées ;

– les commissions AXA. en 2006, ces commissions ont supporté l’impôt dans les comptes sociaux. Le produit non imposable est étalé en social. Dans les comptes consolidés, on calcule un impôt différé passif.

– les prêts à taux zéro. les réintégrations fiscales correspondent au montant des intérêts versés par l’État sous forme de crédit d’impôt étalé sur 5 ans, tandis que les déductions fiscales correspondent au montant de ces mêmes intérêts étalé sur la durée du prêt. Il y a, par conséquent, une imposition différée active.

– les provisions collective et sectorielle pour les promoteurs immobiliers, qui sont passées dans les comptes sociaux au 1er janvier 2010, donnent lieu à impôt différé, dans la mesure où la provision non déductible est liée à une perte future déductible. Notons que la provision sectorielle était rajoutée dans les comptes consolidés jusqu’en 2009. Un stock de 3,9 M€ d’impôt différé actif a été comptabilisé par les réserves ; ce stock diminue au fur et à mesure des reprises de provision.

– la provision sur contentieux en décalage fiscal. ces provisions, initialement considérées comme déductibles, ont fait l’objet d’un redressement fiscal et ont donc supporté l’impôt en 2007 et 2008. Le stock d’impôt différé actif comptabilisé par les réserves diminue au fur et à mesure des reprises de provision.

– la plus-value sur swaps liquidés en 2009. cette liquidation a généré un produit, étalé en comptabilité, mais fiscalisé en totalité en 2009. On constate donc un impôt différé actif, qui sera réduit au fur et à mesure de l’étalement comptable.

– le coût amorti sur les dossiers de crédit et de crédit-bail. dans le cas des dossiers de crédit, l’étalement des commissions et coûts sur la durée de vie du crédit représente l’annulation de produits qui ont déjà supporté l’impôt et dont l’étalement futur n’augmentera pas la charge d’impôt de la Banque. Dans le cas des dossiers de crédit-bail, l’étalement des commissions et coûts sur la durée de vie du crédit représente l’annulation de charges qui ont déjà été fiscalement déduites et dont l’étalement futur n’allègera pas la charge d’impôt de la Banque.

– la perte reportable de la succursale monégasque. à l’exclusion de la dotation sur les crédits Lombard, le résultat normatif de cette succursale est d’environ 1,6 M€. Un impôt différé actif a été calculé sur 8 ans, délai nécessaire à l’apurement de la perte.

En ce qui concerne les impôts différés actifs, l’établissement s’est assuré que leur récupération est jugée probable.

 

Impôts sur le résultat (En milliers d’euros)

2011

2010

Impôts courants

693

-1 056

Impôts différés

11 760

1 636

Effet de l'intégration fiscale

-13 058

-9 761

        Total impôts sur le résultat

-605

-9 181

 

La réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique est la suivante pour l’exercice 2011 :

 

(En milliers d’euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions et résultats des sociétés mises en équivalence

8 126

Taux d'impôt théorique 36,09 %

2 933

Effet des différences permanentes

 

 

 

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

-3 021

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

 

Effet des autres éléments

 

 

693

Taux et charge effectif d'impôt

 

Taux d'impôt constaté 7,45 %

605

 

La réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique est la suivante pour l’exercice 2010 :

 

(En milliers d’euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions et résultats des sociétés mises en équivalence

22 906

Taux d'impôt théorique 34,43 %

7 887

Effet des différences permanentes

 

 

 

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

2 350

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

 

Effet des autres éléments

 

 

-1 056

Taux et charge effectif d'impôt

 

Taux d'impôt constaté 40%

9 181

 

1.2.7. Exposition aux risques et ratios réglementaires. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

— Gestion du capital et adéquation des fonds propres : Le groupe est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « Conglomérats financiers ».

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « Bâle II » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

– des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du groupe concernée ;

– des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement n° 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

 

 

31/12/2011

31/12/2010

Fonds propres de base :

 

 

    Capital

242 971

236 115

    Réserves et RAN

215 364

214 134

    Résultat intermédiaire

1 838

14 090

A déduire :

 

 

    Immobilisations incorporelles

-81

-325

Fonds propres de base (Tier 1)

460 092

464 014

Fonds propres complémentaires :

 

 

A) Réserves et écarts de réévaluation

1

1

B) Titres et emprunts subordonnés art. 4 d)

34 400

41 400

C) Retraitements des PMV latentes sur instruments de capitaux propres en AFS

23 743

 

Fonds propres complémentaires (Tier 2)

58 144

41 401

Déductions des participations dans des établissements de crédit ou financiers et comparaison EL/PROV :

 

 

    Autres part. non consolidées et créances

-155 100

-156 069

    Différence négative entre les ajustements de valeur et dépréciations collectives et les pertes attendues (pour les expositions concernées par l'approche notation interne)

-3 787

-9 549

        Total déductions

-158 887

-165 618

        Total FP de base

359 349

339 797

        Total FP complémentaires

0

0

        Total fonds propres après déductions

359 349

339 797

 

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du groupe, hors gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier One hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides, les intérêts minoritaires et les actions de préférence, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50 % des fonds propres de base.

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

– les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

– les fonds propres complémentaires de second niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Le montant des dettes subordonnées inclus dans le Tier 2 est progressivement réduit au cours des 5 dernières années restant à courir jusqu’à leur échéance, au rythme de 20% par année.

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100 % du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50 % des fonds propres de base.

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le groupe détient plus de 10 % du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8 %.

Au cours de l’année 2011, le groupe Banque Populaire Côte d’Azur a respecté les ratios prudentiels de solvabilité.

— Risque de crédit et risque de contrepartie : Comme détaillé dans le point 1.10.1 du présent rapport, la fonction spécialisée « risques de crédit » recouvre le risque de « défaut » dans l’exécution d’obligations contractuelles. outre le risque de crédit lui-même, le périmètre de cette fonction englobe le risque pays et le risque d’intermédiation.

La filière risque s’assure que toute opération est conforme aux référentiels et procédures en vigueur en matière de contreparties autorisées. Elle propose au comité compétent les inscriptions en Watch List des dossiers de qualité dégradée.

Cette mission est du ressort de la filière Risques de l’établissement sur son propre périmètre et du ressort de la Direction des Risques Groupe BPCE au niveau consolidé.

– Mesure et gestion du risque de crédit : Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et il peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

– Mécanisme de réduction du risque de crédit et du risque de contrepartie :

– Division des risques (plafonds, limites) :

- Adoption d’une limite interne par groupe de contreparties (la Banque applique les normes de grappage du référentiel Risques de Crédit BPCE), plus restrictive que le plafond règlementaire de 10 % des fonds propres. Son calcul est établi à partir d’une moyenne des résultats courants de la Banque sur les 2 derniers exercices connus nets des dividendes et, généralement, la limite ainsi déterminée se situe à environ 4,5 % des Fonds Propres.

La limite est identique pour toutes les contreparties ou groupes de contreparties. Seul le groupe Intermarché déroge historiquement à la règle. il est retenu dans ce cas la limite règlementaire de 10 % des fonds propres. Une seconde dérogation a été accordée pour FONCIA, filiale du Groupe BPCE, du fait d’une augmentation de la pondération des contre-garanties délivrées, l’encours brut étant resté inchangé.

Au 31 décembre 2011, les financements nets, c'est-à-dire après partage et pondération, portant sur les entités du groupe Intermarché (sociétés d’exploitation et SCI détenant les locaux d’exploitation) s’élevaient à 8,7 % des fonds propres de la Banque. Les emplois (exclusivement Hors-bilan) sur Foncia représentaient 7,2% des Fonds Propres. Concernant les 20 plus importantes expositions hors Intermarché, le plus fort risque s’élevait à 4,4% des fonds propres, l’ensemble des 20 plus fortes expositions à 59 %.

- Adoption de 2 limites sectorielles :

- une limite de financement des professionnels de l’Immobilier fixée à 668 M€ ;

- une limite des financements consentis directement sous forme de crédit-bail mobilier ou assimilé (location avec option d’achat, location financière) fixée à 657  M€ nets des dépôts de garantie.

- Adoption de 2 limites d’intervention par opération :

- 4  M€, pour sa quote-part, par opération de LBO ou de syndication ;

- depuis le 24 février 2011, 10 M€ après déduction du 1er loyer et du dépôt de garantie, par opération de LOA « Marine Azur » à destination de locataires personnes physiques ou personnes morales assimilées.

Qu’il s’agisse des limites individuelles ou des limites sectorielles, les montants sont revus chaque année et décidés, en sa séance de fin Février, par le Conseil d’Administration de la Banque.

Sur les motivations, les modes de calcul tiennent compte des préconisations Groupe antérieures, pour le plafond interne de risque unitaire (prise en compte de la capacité bénéficiaire, après coût du risque et service de l’intérêt aux parts sociales et CCI), le plafond absolu de 10% des fonds propres étant une limite fixée par l’Organe Central aux Banques Populaires ; pour les limites sectorielles, on calcule d’une part le coût du risque de chaque secteur considéré, en période de crise, le résultat rapporté à l’encours maximum du secteur calculé ne devant pas dépasser la valeur retenue pour le plafond de risque unitaire, et d’autre part 15 % des crédits totaux, par souci de division ; la Banque retient pour chaque secteur le plus faible des deux résultats.

–Valorisation et gestion des instruments constitutifs de sûretés réelles : Pour garantir les crédits consentis, la Banque recueille habituellement :

- des sûretés réelles immobilières (hypothèques, privilège prêteur de deniers, autres privilèges) notamment en cas de financement de travaux ou d’acquisition de biens immobiliers à usage privé comme professionnel, sur les ouvertures de crédits aux professionnels de l’immobilier ;

- des sûretés réelles mobilières incorporelles (nantissement de fonds de commerce, subrogation dans le privilège de vendeur, nantissement de titres de sociétés) notamment à l’occasion des financements d’acquisition de fonds de commerce, de travaux, d’équipement ;

- des sûretés réelles mobilières corporelles (délégation de contrats d’assurance-vie, nantissement de titres, gage espèces) lorsque nécessaire et quel que soit l’objet du financement.

Le gage sur véhicule est parfois utilisé, le nantissement de matériel, l’hypothèque aérienne, l’hypothèque maritime deviennent rare, la Banque privilégiant les interventions en crédit-bail mobilier ou LOA qui lui confèrent le statut de propriétaire du bien financé.

La valeur des garanties est renseignée dans le système d’information de la Banque à la mise en place du contrat.

La revalorisation est semestrielle et se fait automatiquement soit à l’aide d’indices (sûretés immobilières, nantissement de fonds de commerce) développés par l’outil centralisé chez BPCE, soit par la constatation d’un solde à une date donnée (assurance-vie, comptes titres, produits monétaires), soit au moyen de règles d’amortissement préétablies (véhicules, matériel).

Les hypothèques maritimes et aériennes font l’objet d’une valorisation à dire d’expert.

— Risque de marché : Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

– les taux d’intérêt. le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

– les cours de change ;

– les prix. le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

– et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

— Risque de taux d’intérêt global et risque de change : Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

— Risque de liquidité : Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

1.2.8. Avantages au personnel :

— Charges de personnel :

 

Charges générales d'exploitation (En milliers d’euros)

2011

2010

Salaires et traitements

40 711

39 694

Charges de retraites

7 992

7 746

Autres charges sociales

13 243

12 851

Impôts et taxes sur frais de personnel

3 067

2 789

Intéressement et participation

3 036

4 230

        Total des charges de personnel

68 049

67 310

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant. 284 cadres et 864 non cadres, soit un total de 1 148 personnes.

— Engagements sociaux : Le groupe Banque Populaire Côte d’Azur accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

– Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

– Retraites et assimilés. indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– Autres. bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour la Banque Populaire Côte d’Azur.

 

1.2.9. Information sectorielle :

— Définition des secteurs opérationnels : Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage de la Banque Populaire Côte d’Azur, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés.

De ce fait, les activités de l’entité s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque Commerciale et Assurance du Groupe BPCE.

— Information par secteur opérationnel : La Banque Populaire Côte d’Azur exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

— Information par zone géographique : L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités.

 

(En milliers d’euros)

France

Italie

Monaco

Total

PNB

154 265

8 767

7 959

170 991

        Total actif

5 407 458

351 706

279 066

6 038 230

 

1.2.10. Engagements :

— Engagements de financement et de garantie : Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

 

Engagement de financements et de garantie (En milliers d’euros)

2011

2010

Engagements de financement donnés

 

 

    Engagements de financement donnés en faveur :

 

 

        Des établissements de crédit

1 000

0

        De la clientèle

0

0

    Ouverture de crédits documentaires

2 270

3 583

    Autres ouvertures de crédits confirmés

224 175

232 840

            Total Engagements de financement donnés

227 445

236 423

Engagements de financement reçus

 

 

    D'établissements de crédit

235 000

0

    De la clientèle

0

0

            Total Engagements de financements reçus

235 000

0

Engagements de garantie donnés

 

 

    Cautions immobilières

68 383

117 852

    Cautions administratives et fiscales

6 807

8 969

    Autres cautions et avals donnés

124 382

155 262

    Autres garanties

42 101

37 849

    Douteux

13 337

15 162

            Total Engagements de garantie donnés

255 010

335 094

Engagements reçus d'établissements de crédit

868 157

710 436

 

Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement.

— Actifs financiers donnés en garantie : Au titre des autres engagements, au 31 décembre 2011, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

– 97 699 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 109 551 K€ au 31 décembre 2010 ;

– 170 958 K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 170 974 K€ au 31 décembre 2010 ;

– 320 961 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 724 455 K€ au 31 décembre 2010 ;

– 340 565 K€ de créances données en garantie auprès de la Caisse de Refinancement Hypothécaire contre 263 369 K€ au 31 décembre 2010 ;

– 381 621 K€ de créances nanties au profit du Fonds Commun de Trésorerie (BPCE Home Loans) ;

– 90 786 K€ de créances ont été nanties au profit de BPCE SFH (Société de Financement de l’Habitat).

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

— Actifs financiers reçus en garantie et dont l’entité peut disposer : Le Groupe n’a pas comptabilisé de montants (significatifs) d’actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

 

1.2.11. Transactions avec les parties liées. — Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, Natixis, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du groupe (cf. paragraphe 2.1.2.12).

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— les entités qui exercent une influence notable sur le groupe, à savoir Natixis qui détient 20 % du capital de la Banque Populaire Côte d’Azur au travers des Certificats Coopératifs d’Investissement (entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable) ;

— l’organe central BPCE ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

— les entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble.

Le tableau ci-après présente les montants à payer aux parties liées, les montants à en recevoir, ainsi que les charges et produits générés par des transactions entre parties liées.

La société-mère représente BPCE ; parmi les autres parties liées, figurent Natixis, i-BP et i-BP Investissement.

 

Transactions avec les parties liées (En milliers d’euros)

Sociétés-mères avec contrôle conjoint

Autres parties liées

Total

Montants à payer aux parties liées et montants à en recevoir :

 

 

 

    Encours de fin de période

 

 

 

    Actifs : prêts et avances

343 488

 

343 488

    Instruments de capitaux propres

254 183

13 592

267 775

    Autres créances

20 034

25 543

45 577

            Total des actifs

617 705

39 135

656 840

    Passifs : dépôts

343 100

1

343 101

    Autres passifs financiers

40 324

629 957

670 281

        Titres de dette

234

629 957

630 191

        Passifs subordonnés

40 090

 

40 090

    Paiements fondés sur des actions

 

 

 

    Autres passifs

 

33 126

33 126

            Total des passifs

383 424

663 084

1 046 508

    Garanties émises par le groupe

1 000

24 892

25 892

    Garanties reçues par le groupe

235 000

8 600

243 600

Charges et produits générés par des transactions entre parties liées :

 

 

 

    Montant des transactions

 

 

 

            Total des charges dont :

21 667

32 214

53 881

                Charges d'intérêts

4 092

29 613

33 705

                Honoraires et commissions

 

2 601

2 601

            Total des produits dont :

6 094

15 532

21 626

                Produits d'intérêts

6 087

12 958

19 045

                Honoraires et commissions

 

2 115

2 115

                Produits de dividendes

7

459

466

 

1.2.12. Périmètre de consolidation. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2011 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture.

Les sociétés qui entrent dans le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Côte d’Azur sont les suivantes :

— la SASU Foncière Victor Hugo ;

— la SASU Sociétariat BPCA ;

— la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement.

De façon directe ou indirecte, la Banque Populaire Côte d’Azur détient 100% du capital de chacune d’elles.

— les sociétés de caution mutuelle (SCM).

En application du §1001 du règlement CRC 99-07, les SCM peuvent être incluses dans l’entité consolidante des Banques Populaires, correspondant à une subdivision de l’entité consolidante du Groupe BPCE.

L’entité consolidante est ainsi constituée de la Banque Populaire Côte d’Azur ainsi que des sociétés de caution mutuelle (SCM).

Le périmètre de consolidation s’établit donc comme suit :

 

 

Nationalité F / E

N° Siret

En % contrôle

En % d'intérêt

Contribution au Résultat consolidé Part du Groupe

(en K€)

Méthode de consolidation MEE/IP/IG

Entités mères (Établissements de crédit) :

 

 

 

 

 

 

    BP Côte d’Azur

F

95 580 444 800 665

 

 

7 323

 

    Socama Côte d’Azur

F

39 157 259 100 017

 

 

55

 

    Socami Côte d’Azur

F

96 380 260 800 025

 

 

 

 

Filiales :

 

 

 

 

 

 

    SASU Foncière Victor Hugo

F

40 319 228 900 011

100

100

354

IG

    SASU Sociétariat BPCA

F

49 164 829 100 012

100

100

-115

IG

    SASU Société Méditerranéenne d’investissement

F

34 965 939 100 016

100

100

-96

IG

 

En accord avec les autorités de tutelle pour la consolidation, le résultat et les fonds propres des Sociétés de Caution Mutuelle sont pris à 100 %, sans tenir compte du pourcentage de participation.

 

1.3. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

Mesdames, Messieurs ;

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2011 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Côte d’Azur, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes. Ces comptes ont été préparés pour la première fois conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne. Ils comprennent à titre comparatif les données relatives à l’exercice 2010 retraitées selon les mêmes règles.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2011 ont été réalisées dans un environnement incertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro et en particulier de la Grèce, qui est accompagnée d’une crise économique et d’une crise de liquidité, qui rend difficile l’appréhension des perspectives économiques. C’est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 2.1.2.3 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et de portefeuille.

– Valorisation et dépréciation des instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur instruments financiers. La note 2.1.2.4 de l’annexe aux comptes consolidés expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Comptabilisation des actifs non courants destinés à être cédés : Dans le cadre de son activité de crédit-bail, votre Groupe comptabilise des immobilisations temporairement non louées. La note 2.1.2.4 de l’annexe aux comptes consolidés expose les règles et méthodes comptables relatives à ces actifs. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.1.2.4 et 2.1.2.5 (note 13) de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 2.1.2.4 de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Neuilly-sur-Seine et Nice, le 10 avril 2012.

 

Les Commissaires aux Comptes :

PricewaterhouseCoopers Audit :

Philippe Lucchesi :

Agnès Hussherr, Associée ;

Philippe Lucchesi, Associé.

 

 

2. — Comptes individuels.

1.2.1. — Comptes individuels au 31 décembre 2011 (avec comparatif au 31 décembre 2010).

Les notes annexes aux comptes annuels de l’exercice 2011 de la Banque Populaire Côte d’Azur ont été établies dans le but de compléter et de commenter l’information donnée par le bilan, le hors bilan, et le compte de résultat. Dans un souci de lisibilité du document, seules les opérations présentant un caractère significatif ont été retenues.

— Consolidation : Les comptes de la Banque Populaire Côte d’Azur sont intégrés dans la consolidation globale du Groupe BPCE. Dans ce cadre, les comptes sociaux de la Banque Populaire Côte d’Azur sont retraités suivant les normes internationales IFRS. Au plan individuel, la Banque Populaire Côte d’Azur présente des comptes consolidés avec ses filiales et société de caution mutuelle en normes IFRS.

 

1.2.1.1. — Bilan.

(En milliers d’euros).

Actif

2011

2010

Caisse, banques centrales, CCP

74 382

68 087

Effets Publics et Valeurs assimilées

65 000

0

Créances sur les Établissements de crédit

640 727

342 220

Opérations avec la clientèle

3 833 790

3 534 394

Obligations et autres titres à revenu fixe

434 597

744 391

Actions et autres titres à revenu variable

7 701

8 719

Participations et autres titres long terme

217 594

216 921

Parts dans les Entreprises liées

5 488

5 488

Crédit-bail et location option d'achat

601 139

741 039

Location simple

7 952

7 338

Immobilisations incorporelles

15 032

15 344

Immobilisations corporelles

26 683

27 029

Autres actifs

80 957

79 598

Comptes de régularisation

38 891

43 017

        Total actif

6 049 933

5 833 585

 

Passif

2011

2010

Banques centrales, CCP

0

0

Dettes envers les Établissements de Crédit

650 754

826 518

Opérations avec la clientèle

3 296 305

3 110 140

Dettes représentées par un titre

1 286 699

1 002 551

Autres passifs

62 036

62 206

Comptes de régularisation

198 593

274 565

Provisions

62 476

61 652

Dettes subordonnées

40 090

47 087

Fonds pour risques bancaires généraux

57 053

57 961

Capitaux propres hors FRBG

395 927

390 906

    Capital souscrit versé

143 500

143 500

    Certificats coopératifs d’investissement

35 875

35 875

    Primes d'émission

73 743

73 743

    Réserves

131 516

130 705

    Ecart de réévaluation

 

 

    Provisions réglementées et subvention d'investissement

1 187

279

    Report à nouveau

6

-15 453

    Résultats de l'exercice

10 100

22 257

        Total passif

6 049 933

5 833 585

 

1.2.1.2. — Hors-bilan.

(En milliers d’euros).

 

2011

2010

Engagements donnés :

 

 

    Engagements de financement

227 445

236 423

    Engagements de garantie

255 093

335 173

    Engagements sur titres

864

1 754

Engagements reçus :

 

 

    Engagements de financement

235 000

 

    Engagements de garantie

1 045 577

901 385

    Engagements sur titres

864

1 754

 

1.2.1.3. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros).

 

2011

2010

+ Intérêts et produits assimilés

202 188

186 598

+ Sur opérations avec les Établissements de crédit

30 441

22 811

+ Sur opérations avec la clientèle

149 442

139 870

+ Sur obligations et autres titres à revenu fixe

22 305

23 717

+ Autres intérêts et produits assimilés

0

200

- Intérêts et charges assimilées

-115 743

-98 527

- Sur opérations avec les Établissements de crédit

-33 594

-31 648

- Sur opérations avec la clientèle

-46 381

-38 147

- Sur obligations et autres titres à revenu fixe

-35 768

-28 533

- Autres intérêts et charges assimilés

0

-199

+ Produits sur opérations de CB et LOA

253 915

258 664

- Charges sur opérations de CB et LOA

-227 550

-236 498

+ Produits sur opérations de location simple

4 012

4 157

- Charges sur opérations de location simple

-3 481

-3 974

+ Revenus des titres à revenu variable

547

1 533

+ Commissions (produits)

82 366

79 959

- Commissions (charges)

-11 881

-11 386

± Gains/pertes sur opérations portefeuilles de négociation

-5 098

-1 813

± Gains/pertes sur opérations portefeuille de placement et assimilés

-264

526

+ Autres produits d'exploitation bancaire

3 866

4 051

- Autres charges d'exploitation bancaire

-654

-1 453

Produit net bancaire

182 223

181 837

- Charges générales d'exploitation

-115 727

-115 025

- DAP sur immobilisations incorporelles et corporelles

-5 688

-5 622

Résultat brut d'exploitation

60 808

61 190

- Coût du risque

-38 919

-25 261

Résultat d'exploitation

21 889

35 929

± Gains ou pertes sur actifs immobilisés

130

12

Résultat courant avant impôt

22 019

35 941

± Résultat exceptionnel

295

-2 645

Impôt sur les bénéfices

-12 214

-10 762

± Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées

0

-277

Résultat net

10 100

22 257

 

1.2.2. — Notes annexes aux comptes individuels.

1.2.2.1. Cadre général :

 

a. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’Organe Central BPCE et ses filiales.

 

 

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne : Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité. les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’Organe Central du Groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

— BPCE : Organe Central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à Directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers, et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 72 %, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

b. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code Monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 M€ effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 217 M€ au 31 décembre 2011 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les sociétés de caution mutuelle, accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire, bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code Monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

c. Evénements postérieurs à la clôture. — Aucun événement significatif lié à des conditions existant à la clôture n’est intervenu après la clôture des comptes.

 

1.2.2.2. Principes et méthodes comptables. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent.

Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation ;

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— Indépendance des exercices ;

Et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Côte d’Azur sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des Normes Comptables. Par application du Règlement 91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements 2000-03 et 2005-04 du Comité de la Réglementation comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les méthodes d’enregistrement et de présentation des comptes propres à la réglementation applicable aux établissements de crédit et prévues par les règlements du Comité de la Réglementation bancaire et Financière ainsi que par les Instructions, Notes et Lettres de la Commission Bancaire, sont appliquées.

Plus spécifiquement, l’avis 2006-C du Comité d'Urgence du CNC du 4 octobre 2006 relatif à l’amortissement des immobilisations données en crédit-bail et opérations assimilées dans les comptes sociaux des établissements de crédit (approche juridique du crédit-bail conservée et assimilation des amortissements comptables et fiscaux) a été appliqué (voir Note 5 pour les détails de l’opération).

De même, l’avis 2006-16 du 21 décembre 2006 du CNC, relatif au caractère douteux des découverts a été mis en oeuvre au 1er janvier 2007.

Dans le cadre de la mise en oeuvre de la Base de Données des Agents Financiers (BAFI), le Plan Comptable des Établissements de Crédit (PCEC) proposé par la Commission Bancaire a été adopté par la Banque Populaire Côte d’Azur.

Les états financiers de la Banque Populaire Côte d’Azur sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la Réglementation comptable (CRC), notamment le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers et 2005-04 du Comité de la Réglementation comptable relatif aux documents de synthèse individuels, à l’exception du règlement CRC 2008-15 relatif au traitement comptable des plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et des plans d’attribution d’actions gratuites aux employés dans la mesure où la charge relative à l’attribution gratuite d’action (SAGA) avait déjà été entièrement constatée en 2007, antérieurement à la publication du règlement.

Les informations relatives aux instruments de bilan et de hors bilan présentant un risque de marché sont décrites dans les différentes notes sur le bilan et incluent les méthodes d’évaluation.

Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2011.

Les textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables et d’application obligatoire en 2011 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

— Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues sur des établissements de crédit au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentées des intérêts courus non échus et nettes des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle).

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l’objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l’ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l’encours de ce crédit.

– Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

– Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L’identification et la comptabilisation des créances douteuses sont réalisées suivant examen de chaque dossier, et conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du CRC, actualisé par le CRC 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales. Depuis le 1er janvier 2007, cette identification s’applique aux découverts en application du nouvel article 3 bis du règlement 2002-03 modifié par le règlement 2007-06.

Le principe de contagion est appliqué. la classification en créances douteuses d’un concours entraîne le transfert vers les rubriques « Encours Douteux » de l’intégralité des engagements à l’encontre d’un même client.

Les créances douteuses font l’objet d’une dépréciation comptabilisée en déduction de l’actif ; chaque dossier est traité individuellement. Les dépréciations sont déterminées au vu de la situation de chaque client en tenant compte des garanties dont la Banque est amenée à bénéficier.

Les principes énoncés par le règlement CRC 2002-03 sont appliqués et entraînent périodiquement la révision du statut de chaque dossier douteux. Lors de cette révision périodique, au moins annuelle, le passage à douteux compromis est réalisé au vu de la situation du dossier.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Le passage en pertes définitives est effectué lors de la constatation de la situation d’insolvabilité irréversible du débiteur. Ce constat est étayé par un document d’une source externe à la Banque (PV de carence d’huissier, certificat d’irrécouvrabilité, enquête effectuée par un professionnel).

Dans le cadre de la mise en oeuvre des dispositions du règlement CRC 2005-03, l’actualisation des flux futurs à recevoir sur les dossiers douteux est réalisée.

Les intérêts courus et/ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence.

Les dotations aux dépréciations, nettes de reprises, les créances passées en perte sur l’exercice, nettes des récupérations sur créances amorties, et la variation de l’année de l’actualisation des flux futurs à recevoir, constituent le coût du risque sur opérations de crédit au compte de résultat.

– Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission Bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

– Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

— Opérations en devises : Les créances, dettes et engagements hors bilan libellés en devises, sont évalués au cours de change à la date de clôture de l’exercice. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés en compte de résultat au cours du jour de la transaction.

Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

— Titres : Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

– le règlement CRC n° 2008-17, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission Bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ;

– le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission Bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes. titres de transaction, titres de placement, titres d’investissement, titres de participation et autres titres détenus à long terme, parts dans les entreprises liées, titres de l’activité de portefeuille.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

– Titres de transaction : Les titres de transaction sont des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligibles à cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

– Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRBF, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

– Titres d’investissement : Les titres d’investissements sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Ces titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

– Titres de participation, parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

– Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

– Reclassement d’actifs financiers : Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil national de la comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

— Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement, en cas de liquidation du débiteur, n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

— Immobilisations incorporelles et corporelles : Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

– le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs ;

– le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

Dans un contexte général, les immobilisations sont entrées bien par bien et évaluées à leur coût d’acquisition, à l’exception de celles qui ont fait l’objet de réévaluation légale en 1976, qui sont inscrites pour leur valeur réévaluée.

Les amortissements ont été pratiqués en référence à des durées d’utilité économique.

La ventilation des immobilisations par composants concerne les immobilisations corporelles d’exploitation et hors exploitation. En pratique, cette ventilation par composants s’applique essentiellement aux immeubles.

Pour l’approche de la notion de valeur résiduelle, qui doit être mesurable et significative, et sachant que nos immeubles sont en quasi totalité des immeubles d’exploitation, il a été considéré que les valeurs résiduelles sont par nature logées dans la part terrain non amortissable.

L’option de conserver l’enregistrement en charges des frais d’acquisition a été retenue.

— Immobilisations incorporelles : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites au bilan pour leur coût d’acquisition. Les frais accessoires sont passés en charge. Ces immobilisations sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum de 5 ans.

Les éléments de fonds de commerce rachetés à d’autres banques sont amortis sur une durée de 3 à 5 ans.

Les droits au bail sont amortis de façon linéaire sur la durée de vie du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

— Immobilisations corporelles : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

10-40 ans

Fondations / ossatures

20- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

— Dettes représentées par un titre : Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support. bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

— Opérations de crédit-bail et de location simple : L‘avis du Comité d’Urgence du CNC 2006-C prévoit que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. En effet, pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien/remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. Les actifs concernés sont amortis suivant la durée normale d’utilisation des biens.

En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire/dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations.

En application du règlement CRC n° 2009-03, les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné.

Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit.

La prééminence de la réalité économique sur l’apparence de la présentation comptable et juridique conduit à déterminer une valeur financière de ces biens, appelée encours financier, correspondant à la valeur actualisée des loyers à recevoir.

Globalement, l’écart entre cet encours financier et la valeur nette comptable des biens loués représente la composante la plus importante de la « Réserve Latente », véritable réserve financière qui est déclarée à la Commission Bancaire.

Les Immobilisations Temporairement Non Louées sont comptabilisées sous la rubrique Actifs non courants destinés à être cédés. Le cas échéant, elles font l’objet de dépréciations lorsque leur valeur de réalisation probable (estimée à dire d’expert ou par référence à des prix de marché, ou sur la base du jugement expérimenté de la direction) est inférieure à leur valeur nette comptable.

— Provisions et fonds pour risques bancaires généraux : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code Monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même Code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code Monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même Code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Les provisions comprennent principalement les provisions sur engagements sociaux, les provisions sur litiges, les provisions pour impôts et les provisions pour passif social.

– Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

– Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

– Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

– Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

– Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories. les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

– Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet, à compter du 1er janvier 2007, d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

– Fonds pour risques bancaires généraux : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission Bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie.

— Instruments financiers à terme : Les instruments financiers utilisés consistent essentiellement en des contrats d’échange de taux (Swaps) utilisés dans un but de couverture, ou des contrats de garantie de taux plafonds (Caps) utilisés en couverture de crédits à taux variables plafonnés. Par ailleurs, dans le cadre de la gestion et de l’optimisation de la trésorerie, plusieurs opérations d’échanges de taux ont été réalisées en positions ouvertes isolées.

Les frais d’émission d’emprunts sont inscrits en charge pour la totalité dans l’exercice où ils sont exposés. Les primes d’émission d’emprunts sont étalées sur la durée de l’emprunt.

Les titres et instruments financiers à terme sont comptabilisés en valeur nominale, à la date d’effet pour les opérations inscrites au bilan, et au jour de la négociation pour les opérations inscrites au hors bilan.

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction n° 94-04 modifiée par l’instruction n° 2003-03 de la Commission bancaire.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

– Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives/positions ouvertes isolées.

Les montants perçus ou payés sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits sur instruments utilisés en couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

D’une façon générale, les soultes constatées lors de la résiliation ou de l'assignation de contrats d’échange de taux sont comptabilisées immédiatement en compte de résultat. Dans certains cas, elles peuvent être amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert.

En application des règlements 90-15 et 92-04, les swaps ont été classés soit dans la catégorie de couverture du risque de taux affectant un ensemble d’éléments homogènes, ou éventuellement un seul élément, soit dans la catégorie de couverture et de gestion du risque global de taux d’intérêt de notre établissement.

– Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

— Intérêts et assimilés - Commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

– Commissions rémunérant une prestation instantanée. enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

– Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées. enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

— Revenus des titres à revenu variable : Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenus variable ».

Les revenus d’obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l’exercice.

— Impôt sur les bénéfices : La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’aux provisions pour impôts futurs et redressements fiscaux.

Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

L’établissement a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

1.2.2.3. Informations sur le bilan :

 

Note 1. Opérations interbancaires. — Le solde de l’Actif de 641  M€ au poste « Créances sur les Établissements de Crédit » correspond au placement de l’excédent des ressources sur les emplois. Les « Créances sur les Établissements de Crédit » comprennent notamment 34  M€ de prêts interbancaires, 411  M€ d’opérations internes au réseau des Banques Populaires et 10  M€ de comptes ordinaires.

Le risque de contrepartie fait l’objet d’une analyse avec le comité d’audit et de risques du Groupe Banque Populaire (CARG) ; des encours maximums par contrepartie ont été déterminés et font l’objet d’un suivi permanent.

 

Créances sur les établissements de crédit (En milliers d’euros)

2011

2010

Créances sur établissements de crédit :

 

 

    A vue

155 135

58 167

    A terme

485 592

284 053

        Total

640 727

342 220

 

Le solde au Passif de 651 M€ au poste « Dettes envers les Établissements de Crédit » correspond à hauteur de 193 M€ aux opérations souscrites auprès de BPCE, du réseau des Banques Populaires (comptes à vue, emprunts, dont quotes-parts des emprunts obligataires) ou de Natixis, pour 309  M€ aux opérations hors réseau (emprunts en blanc), et pour 149 M€ aux titres donnés en pension auprès de BPCE.

 

Dettes sur les établissements de crédit (En milliers d’euros)

2011

2010

Dettes sur établissements de crédit :

 

 

    A vue

14 852

16 409

    A terme

635 902

810 109

        Total

650 754

826 518

 

Note 2. Opérations avec la clientèle (3,8 milliards d’€) et risque crédit. — L’activité de la Banque dans ce domaine relève d’une activité traditionnelle de banque de détail sur son marché domestique. Le secteur géographique de la Banque est constitué par les deux départements des Alpes-Maritimes et du Var, ainsi que par Monaco et par une succursale en territoire italien (Lavagne) avec une activité exclusive d’opérations de crédit-bail.

L’encours brut, hors dépréciations, des crédits promoteurs sur comptes chantiers s’élève à 117 M€, dont 4 M€ d’encours douteux non compromis.

Dans le cadre des opérations de refinancement :

— 341 M€ de crédits hypothécaires à la clientèle ont été nantis au profit de la Caisse de Refinancement à l’Habitat (CRH), en contrepartie de billets souscrits auprès de cette Caisse ;

— 171 M€ ont été nantis au profit de la SFEF, Société de Financement de l’Economie Française ;

— 382 M€ ont été nantis au profit du Fonds Commun de Trésorerie (BPCE Home Loans) ;

— 91 M€ ont été nantis au profit de BPCE SFH (Société de Financement de l’Habitat) ;

— 321 M€ ont été nantis au profit de BP Covered Bonds ;

— 98 M€ de créances privées ont été nantis au profit de BPCE.

 

Détail des opérations avec la clientèle (En milliers d’euros)

2011

2010

Opérations avec la clientèle :

 

 

    Créances commerciales

20 110

21 973

    Autres concours à la clientèle

3 676 136

3 383 509

    Comptes ordinaires débiteurs

137 544

128 912

        Total

3 833 790

3 534 394

 

La Banque Populaire Côte d’Azur ne détient pas d’encours de crédits restructurés, hormis pour un montant très faible, et non significatif, représentant les opérations induites par la Banque de France dans le cadre du surendettement.

Une provision statistique non déductible fiscalement a été constituée en 2007 pour couvrir les encours douteux de petits montants. Le montant de cette provision s’élève à 1 195 K€ au 31 décembre 2011, ce qui représente 30 % du montant total des clients douteux inférieurs à 15 000 € en valeur unitaire.

Sur l’ensemble des dossiers douteux compromis initiés au cours de l’exercice 2011, les particuliers représentent 24 %, les entrepreneurs individuels 12 %, et les sociétés 64 %.

L’actualisation des flux futurs à recevoir sur les dossiers douteux a été effectuée dossier par dossier, sur la base d’échéanciers prévisionnels, aux taux contractuels pour les prêts amortissables, et suivant le taux légal pour les encours à vue. La variation de cette actualisation au cours de l’année 2011 a déclenché une augmentation de la dépréciation de 1 210 K€ générant sur le résultat de l’année une dotation nette enregistrée pour ce montant en charges dans le résultat annuel.

Le montant total des dépréciations inscrites en diminution d’actif est de 119 M€, pour un total d’encours douteux de 271  M€, soit un taux de couverture de 44%. Sur l’exercice, les dotations aux dépréciations des créances douteuses clients se sont élevées à 38 M€ tandis que les reprises sur dépréciations pour cette même catégorie se sont élevées à 23 M€ dont 16 millions devenues disponibles.

Parmi ces dépréciations, un montant de 19 M€ matérialise la provision sur les crédits Lombard pour constater le risque client de non-remboursement de ces prêts. L’encours de ces crédits, distribués uniquement par la succursale de Monaco, d’un montant de 128 M€ au 31 décembre 2011, est garanti par des actifs en couverture. La dégradation des marchés a entraîné la dégradation d’une partie de ces actifs. Le ratio global de couverture est supérieur à 100 % ; cependant, au niveau client, chaque encours de crédit ayant une couverture inférieure à 100 % a été déclassé en douteux (pour 80 M€). La provision sur ces dossiers douteux a été calculée en estimant à 3 le nombre d’années nécessaires pour que l’accumulation du rendement des actifs couvre à 100 % le capital du crédit. Au-delà des 3 ans, si un écart négatif apparaît, il a été provisionné.

 

Opérations avec la clientèle (En milliers d’euros)

2011

2010

Comptes d'épargne à régime spécial

1 340 048

1 237 732

    A vue

960 199

838 860

    A terme

379 849

398 872

Autres dettes

1 956 257

1 872 408

    A vue

1 377 521

1 368 299

    A terme

578 736

504 109

        Total

3 296 305

3 110 140

 

Note 3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable. — Le tableau suivant donne le détail des titres à l’actif.

 

(En milliers d’euros)

2011

2010

Achat

Remb

Autres, dont transferts

Titres de placement :

 

 

 

 

 

    Titres à revenu fixe :

 

 

 

 

 

        Titres subordonnés

 

 

 

 

 

        Titres autres

17 870

37 843

 

 

-19 973

        CDN

0

0

 

 

 

        BMTN

50 929

185 929

 

 

-135 000

    Titres à revenu variable :

 

 

 

 

 

        Autres

9 954

9 954

 

 

 

            Total Titres de Placement

78 753

233 726

0

0

-154 973

Titres d'investissement :

 

 

 

 

 

    Effets publics :

 

 

 

 

 

        Effets publics couverts en liquidité

 

 

 

 

 

    Titres à revenu fixe :

 

 

 

 

 

        Autres (dont titres mis en pension)

199 282

63 732

135 680

 

-130

        CDN

 

 

 

 

 

        BMTN

120 000

95 000

 

-50 000

75 000

            Total titres d'investissement

319 282

158 732

135 680

-50 000

74 870

 

Le point 1.7 présente le tableau des participations et filiales de la Banque.

— Titres de transaction : La Banque Populaire Côte d’Azur ne possède pas de titres de transaction au 31 décembre 2011.

— Titres de placement : L’établissement compte 78,7 M€ bruts, provisionnés à hauteur de 8,3 M€ au titre des moins-values latentes constatées sur ce portefeuille.

Les créances rattachées aux titres de placement s’élèvent à 179 K€.

Le portefeuille de titres de placement se compose principalement de BMTN (51 M€), d’obligations et d’actions (pour 10 M€).

— Titres d’investissement : La Banque Populaire Côte d’Azur compte 319 M€ de titres d’investissement, hors titres prêtés.

Les créances rattachées aux titres d’investissement s’élèvent à 3,4 M€.

Il est à préciser qu’aucun titre d’investissement n’a été cédé avant son terme au cours de l’exercice 2011.

Le portefeuille de titres d’investissement est composé d’obligations et de TCN. Ces titres à revenu fixe ont fait l’objet d’un étalement de la surcote ou décote sur la durée résiduelle selon la méthode actuarielle. Le montant des surcotes concernant les obligations est de 682 K€ ; les supports constitués de BTAN et OAT n’enregistrent ni surcote ni décote.

L’établissement compte 108  M€ de titres prêtés dans le cadre des émissions Banque Populaire Covered Bonds (BPCB). il s’agit d’opérations effectuées dans le dernier trimestre 2008, liées à la crise de liquidité. BPCB a émis des tranches d’emprunt obligataire souscrites par les BP grâce à un prêt de même montant octroyé par BPCB. Ces titres seront en finalité prêtés à BPCE afin d’obtenir de la trésorerie auprès de la BCE. Ce prêt de titres est régi par l’article 11 du CRC 2005-01. Les créances rattachées aux titres prêtés BPCB s’élèvent à un  M€. Ces titres prêtés étaient comptabilisés en titres de placement au 31 décembre 2010. Ils ont fait l’objet d’un reclassement en titres d’investissement en 2011.

Suivant les instructions du Comité de la Réglementation comptable, l’ensemble du portefeuille titres d’investissement est adossé sur des ressources de durées et de montants égaux ou supérieurs.

— Titres de participation et autres titres détenus à long terme : Ce poste enregistre 216  M€ nets de provisions ; l’encours principal est constitué par notre participation au capital de BPCE pour 203 M€ au 31 décembre 2011.

Les provisions s’élèvent à 321 K€.

— Parts dans les entreprises liées : Elles s’élèvent à 5,5 M€. Cet encours est constitué :

– pour 4,7  M€ par la SASU Foncière Victor Hugo qui gère une partie du patrimoine immobilier hors exploitation de la Banque Populaire Côte d’Azur ;

– pour 0,8  M€ par la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement.

— Reclassement d’actifs financiers : u cours de l’exercice 2011, l’établissement a procédé à des reclassements d’actifs financiers pour un montant total de 183  M€ :

– 75 millions de BMTN, initialement comptabilisées en titres de placement, ont été reclassées en titres d’investissement ;

– 108  M€ de titres prêtés dans le cadre des émissions Banque Populaire Covered Bonds (BPCB) ont fait l’objet d’un reclassement en titres d’investissement

Ces reclassements ont été effectués en raison d’un changement d’intention de gestion (dispositions du CRB 90-01 antérieures au CRC 2008-17).

Les titres déclassés ne faisaient l’objet d’aucune provision.

 

Note 4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme. — Le tableau ci-dessous présente les filiales, participations et parts dans les entreprises liées de la Banque.

— Relevé nominatif des parts dans les entreprises liées,titres de participation et de l'activité de portefeuille :

 

Montants (En milliers d’euros)

au 31/12/2011

Capital

social

En %

détenu

Valeur

Compte

courant

Provision

VNC

au 31/12/2011

VNC

au 31/12/2010

Parts dans les entreprises liées

 

 

5 488

0

0

5 488

5 488

    SAS FONCIERE VICTOR HUGO

4 726

100,00 %

4 726

 

0

4 726

4 726

    SA STE MEDITERRANEENNE D'INVESTISSEMENT

762

100,00 %

762

 

0

762

762

Titres de participation

 

 

215 970

1 544

321

217 192

215 524

    Titres de participation d'établissement de crédit

 

 

203 030

0

0

203 030

203 030

        SOCAMI C.A

67

13,81 %

9

0

0

9

9

        SOCAMA CA

981

8,46 %

83

0

0

83

83

        BPCE

 

 

202 920

0

0

202 920

202 920

        IADPER

3 739

0,13 %

5

0

0

5

5

        IDES

14 751

0,09 %

13

0

0

13

13

    Titres de participation dans les sociétés civiles immobilières de promotion et de gestion (voir détails dans tableur ci-dessous)

 

 

10

1 544

130

1 424

721

    Autres titres de participation

 

 

12 930

0

191

12 739

11 773

        SACEMA

274

 

1

 

0

1

1

        SEMI

229

0,69 %

3

 

3

0

0

        SAMETO

1 500

 

11

 

0

11

11

        VILLE DE MENTON

240

2,81 %

5

 

0

5

5

        COPRA

0

  

46

 

46

0

0

        PARLONIAM

7 867

0,47 %

37

 

0

37

37

        VAR OUEST

427

 

23

 

23

0

0

        SAGESTAB

150

2,00 %

1

 

0

1

1

        SOPHIA EURO LAB

10 030

1,10 %

111

 

0

111

111

        SEMIVAL VALLAU

1 174

2,86 %

34

 

0

34

34

        BP CREATION

3 266

7,93 %

259

 

0

259

259

        SEMTAD

566

2,84 %

9

 

9

0

0

        GIE IBP INV

13 965

0,26 %

37

 

0

37

37

        GIE ACHAT BPCE

1

 

1

 

0

1

1

        IBP

64 772

3,86 %

2 499

 

0

2 499

2 499

        NATEXIS PAIEM

22 419

 

0

 

0

0

0

        BP DEV

396 664

1,16 %

9 204

 

0

9 204

8 074

        E-FUND

 

 

122

 

110

12

28

        LBO EUROPA

 

 

528

 

0

528

632

 

 

 

221 458

1 544

321

222 680

221 012

 

Sociétés immobilières de promotion et de gestion :

 

Montants (En milliers d’euros)

au 31 décembre 2011

En %

détenu

Valeur

brute

Compte

courant

Provision

VNC au

31/12/2011

VNC au

31/12/2010

Ventilation titres de participation dans les SCI de Promotion et de gestion

 

8

1 544

130

1 422

720

SCI LA ROSERAIE

26 %

0

0

0

0

0

SCI PALAIS D'AZUR

30 %

0

20

0

20

20

SCI DOMAINE DE VIGNAL

5 %

0

74

74

0

0

SCI DURANDY

25 %

0

-119

0

-119

-106

SNC LOTISSEMENT DES FLEURS

30 %

2

285

0

287

287

SCI RESIDENCE ROMAINE

30 %

1

2

3

0

0

SCI MACCARANI BUFFA

 

0

19

20

0

0

SCI L'ILE VERTE

10 %

1

-1

0

0

0

SCI CASTEL ROSA MARE

30 %

0

28

0

28

28

SCI PALAIS HADRIEN

30 %

1

14

15

0

0

SCI PALMERO RESIDENCE

Liquidée

 

 

 

 

-2

SCI CAGNES RENOIR

13 %

0

18

18

0

13

SCI RESIDENCE BEL AIR

30 %

0

28

0

28

39

SCI VIRGINIA

35 %

0

51

0

51

51

SCI BELLA DONNA

30 %

0

1

0

1

-210

SCI FLORETTE

30 %

0

807

0

807

600

SCI LA GOELETTE 2

30 %

0

317

0

317

0

 

Note 5. Opérations de crédit-bail et location simple. — La Banque exerce en direct une activité de crédit-bail mobilier et de location avec option d’achat.

Ce poste représente les valeurs nettes d’acquisition des biens donnés en location avec option d’achat.

En fin d’exercice, pour les biens loués amortissables fiscalement en dégressif, dans le cadre des règles de la comptabilité française, il est possible de faire varier la dotation aux amortissements, dans une fourchette légale :

— la dotation linéaire est le montant minimum à comptabiliser ;

— la dotation dégressive est le montant maximum.

Les amortissements comptabilisés par la Banque Populaire Côte d’Azur au 31 décembre 2011 ont été inférieurs au maximum dégressif de 4,60 M€.

Au 31 décembre 2011, la Réserve Latente, après reprise sur l’exercice de 4,62 M€, s’élève à 33,06 M€ bruts, soit 21,13 M€ nets d’impôt.

 

Note 6. Immobilisations incorporelles et corporelles et amortissements. — Les durées d’amortissement des composants sont les suivantes :

— 10 ans pour les façades destructibles ;

— 25 ans pour la fondation-ossature ;

— 25 ans pour la couverture-étanchéité ;

— 10 ans pour les équipements techniques ;

— 10 ans pour les agencements intérieurs.

Les biens mobiliers ordinaires ne font pas l’objet de l’approche par composants ; ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

— 10 ans pour le mobilier ;

— 5 ans pour le matériel de bureau ;

— 3 ans pour le matériel informatique.

Concernant le droit au bail, la Banque Populaire Côte d’Azur continue à l’amortir dans ses comptes sociaux selon la durée de vie résiduelle du bail lorsque la Banque est locataire, et sur la durée résiduelle de l’immeuble sous-jacent lorsque la Banque est propriétaire.

Les principaux mouvements de l’exercice 2011 sont présentés dans les tableaux ci-dessous.

 

Immobilisations brutes (En milliers d’euros)

2011

2010

Achats

Cessions

Autres

Immobilisations en cours

84

363

71

 

-350

Immobilisations incorporelles

38 733

38 439

294

0

 

    Droit au bail

4 557

4 329

228

 

 

    Fonds commercial

10 113

10 113

 

 

 

    Frais d'établissement

 

 

 

 

 

    Logiciels

2 387

2 321

66

 

 

    Autres éléments (mali technique)

21 676

21 676

 

 

 

Immobilisations corporelles d'exploitation

103 101

98 991

4 782

0

-672

    Terrain

5 117

4 994

90

 

33

    Façades non destructibles

 

 

 

 

 

    Façades destructibles / Etanchéité

3 716

3 702

28

 

-14

    Fondations / ossature

28 259

27 557

643

 

59

    Ravalement

 

 

 

 

 

    Equipements techniques

16 400

15 282

1 126

 

-8

    Aménagements intérieurs

20 247

18 924

1 318

 

5

    Autres éléments

29 362

28 532

1 577

 

-747

Immobilisations incorporelles hors exploitation

46

67

 

 

-21

Immobilisations corporelles hors exploitation

3 457

3 770

0

0

-313

    Terrain

774

802

0

 

-28

    Façades non destructibles

 

 

 

 

 

    Façades destructibles / Etanchéité

67

67

0

 

 

    Fondations / ossature

2 247

2 419

0

 

-172

    Ravalement

 

 

 

 

 

    Equipements techniques

85

133

0

 

-48

    Aménagements intérieurs

284

349

0

 

-65

    Autres éléments

 

 

 

 

 

 

Amortissements (En milliers d’euros)

2011

2010

Dotations

Reprises

Autres dont

cessions

Provisions sur immobilisations :

 

 

 

 

 

    Immobilisations en cours :

 

 

 

 

 

        Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

        Autres incorporelles

-7 463

-7 463

 

 

 

    Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

        Terrain

-2 715

-2 715

 

 

 

        Construction

 

 

 

 

 

    Immobilisations corporelles hors exploitation :

 

 

 

 

 

        Terrain

 

 

 

 

 

        Construction. fondation / ossature

-164

-164

 

 

 

            Total

-10 342

-10 342

0

0

0

Amortissement des immobilisations :

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

        Droit au bail

-3 827

-3 576

-251

0

 

        Fonds de commerce

-10 109

-9 824

-285

 

 

        Frais d'établissement

 

 

 

 

 

        Logiciels

-2 369

-2 300

-69

 

 

            Sous-total

-16 305

-15 700

-605

0

0

    Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

        Construction

 

 

 

 

 

        Façades destructibles / Etanchéité

-3 279

-3 107

-196

0

24

        Fondation / ossature

-24 269

-23 866

-425

0

22

        Ravalement

 

 

 

 

 

        Equipements techniques

-10 114

-9 021

-1 135

0

42

        Aménagements intérieurs

-12 655

-11 248

-1 447

0

40

        Autres

-25 504

-24 517

-1 808

0

821

    Immobilisations corporelles hors exploitation :

 

 

 

 

 

        Façades destructibles / Etanchéité

-17

-35

-3

 

21

        Fondation / ossature

-965

-1 078

-54

 

167

        Ravalement

 

 

 

 

 

        Equipements techniques

-36

-75

-6

 

45

        Aménagements intérieurs

-219

-269

-8

 

58

            Sous-total

-77 058

-73 216

-5 082

0

1 240

            Total

-93 363

-88 916

-5 687

0

1 240

 

Note 7. Dettes représentées par un titre :

 

Dettes représentées par un titre

(En milliers d’euros)

2011

2010

Mouvements de l'exercice

 

 

 

Émissions ou augmentations de capital

Remboursements ou amortissements

Bons de caisse

1 990

2 276

 

 

Créances négociables

1 002 092

787 350

 

 

    Dont CDN

251 921

21 030

387 327

-156 436

    Dont BMTN

750 171

766 320

3 971

-20 120

Emprunts obligataires

 

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

282 617

212 925

 

 

    Dont TMI

269 999

202 024

68 277

-302

        Total

1 286 699

1 002 551

 

 

 

Note 8. Autres actifs et autres passifs et Comptes de Régularisation. — Dans les autres actifs (80,9 M€) figurent notamment :

— les autres débiteurs divers (État, acomptes fournisseurs...) pour 75,7 M€ ;

— les primes versées sur instruments financiers à terme pour 2,8 M€.

Dans les autres passifs (62 M€) figurent notamment :

— des dépôts de garantie reçus sur opérations de crédit-bail pour 19 M€ ;

— des créditeurs divers (fournisseurs, État) pour 42,4 M€.

 

Note 9. Comptes de régularisation. — Dans les comptes de régularisation de l’actif (38,9 M€) figurent notamment :

— des produits à recevoir pour 12,7 M€, dont les primes PEL pour 5 M€ et 5,4 M€ sur les swaps ;

— des valeurs reçues à l’encaissement pour 6,7 M€ ;

— des comptes de régularisation divers pour 17,4 M€.

Dans les comptes de régularisation du passif (198,6 M€) figurent :

— des produits perçus d’avance pour 154,4 M€, composés pour l’essentiel du réescompte des loyers sur l’activité LOA-bateaux. L’activité de crédit-bail aux entreprises ne génère pas de réescompte mais, en contrepartie, génère des amortissements dégressifs.

— des comptes d’encaissement pour 18,2 M€ ;

— des charges à payer pour un montant de 20,8 M€ ;

— des comptes de régularisation divers pour un montant de 5,2 M€.

 

Note 10. Provisions. — Le tableau ci-dessous récapitule l’ensemble des provisions inscrites au bilan, y compris les provisions pour dépréciation des actifs, ainsi que les mouvements intervenus dans l’exercice.

 

Nature des provisions (En milliers d’euros)

Montant au début de l'exercice

Dotations de l'exercice

Dotations ou reprise par capitaux propres

Reprises de l'exercice

Montant a la fin de l'exercice

Provisions réglementées :

 

 

 

 

 

    Provision pour investissement

278,9

908,6

0

0

1 187,5

Provisions risques et charges

 

 

 

 

 

    Provisions pour litiges

5 390,9

785,9

0

3 605,1

2 571,7

    Provisions garanties données clients

2 303,7

1 620,9

0

314,6

3 610,0

    Provisions pour impôts

5 418,4

69,2

0

51,9

5 435,7

    Autres provisions pour risques et charges :

106 499,4

8 543,1

0

7 130,2

107 912,3

        Provisions passif social

21 005,6

132,0

0

394,0

20 743,6

        Provision risques swaps

4 379,9

5 620,1

0

0

10 000,0

        Provision collective PEL/CEL

4 454,5

0

0

1 132,3

3 322,2

        Provision décote PEL/CEL

50,7

0

0

26,3

24,4

        FCG à rembourser

1 190,8

0

0

594,0

596,8

        Provision collective

9 816,2

0

0

968,0

8 848,2

        Provision sectorielle

2 312,3

78,0

0

0

2 390,3

        Autres provisions

5 328,2

500,0

0

894,1

4 934,1

        FRS

17 077,2

2 213,0

0

3 121,5

16 168,7

        FRBG

40 884,0

0

0

0

40 884,0

Provisions pour dépréciation :

 

 

 

 

 

    Sur immobilisations incorporelles

7 462,9

0

0

0

7 462,9

    Sur immobilisations corporelles

9 824,1

18 782,4

0,2

5 065,6

23 541,1

    Sur titres de participation

328,2

25,8

0

32,9

321,1

    Sur autres immobilisations financières (Clientèle)

110 105,4

40 368,1

0

24 299,6

126 173,9

    Autres provisions pour dépréciation

9 020,0

1 147,4

0

882,9

9 284,5

 

— Engagement de retraites et passifs sociaux :

– Avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire est limité au versement des cotisations.

L’engagement de retraite du Groupe envers les actifs et retraités est constitué de compléments spécifiques au Groupe Banque Populaire et d’un complément bancaire résiduel calculé par différence entre les droits bancaires arrêtés au 31 décembre 1993 et les éléments de pensions à la charge de la sécurité sociale, l’ARRCO, l’AGIRC et les compléments spécifiques Banques Populaires.

– Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Banque Populaire concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993, en application de l’accord professionnel du 13 septembre 1993, applicable aux Banques Populaires par l’accord Groupe du 7 janvier 1994 ;

– Retraites et assimilés. indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– Autres. bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

Au niveau de l’ensemble du Groupe des Banques Populaires, le choix de provisionner intégralement le passif social a été entériné, et cela dès l’exercice 2005.

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2011 sont les suivantes :

– Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 3,63 % et le rendement attendu des actifs de 4,50 % ;

– Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,30 % et le taux de rendement attendu de 4,50 % ;

– Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,11 %.

Le calcul de l’engagement de retraite CAR au 31 décembre 2011 a été déterminé sur la base des données individuelles mises à jour et en considérant les hypothèses retenues sur la base des normes internationales, notamment la méthode des unités de crédit projetées. L’engagement brut s’élève à 24,5 M€ pour la Banque Populaire Côte d’Azur.

L’engagement est couvert en partie par les réserves de la CAR (institution de retraite du Groupe des Banques Populaires) et la participation annuelle des banques au paiement des retraites en cours de service.

L’actif net de la CAR, pour la quote-part Banque Populaire Côte d’Azur, est arrêté à 6 M€.

Compte tenu du choix de couverture intégrale et des ajustements actuariels à effectuer sur la période de couverture, le montant total à provisionner a été arrêté à la somme de 14,8  M€ pour la CAR. Pour réajuster le stock de provision au 31 décembre 2010, une reprise de 373 K€ a été passée.

Les engagements de la Banque Populaire envers les membres de son personnel au titre des indemnités de fin de carrière (IFC) sont couverts par un contrat signé avec ABP VIE (anciennement PROSPERITE), entreprise régie par le code des assurances. Aux termes de ce contrat, ABP VIE garantit à la Banque Populaire Côte d’Azur le paiement des indemnités de départ à la retraite versées au personnel. Pour assurer ce paiement, la Banque Populaire Côte d’Azur verse des cotisations sur les livres de ABP VIE. L’encours de notre actif sur les livres de ABP VIE au 31 décembre 2011 s’élève à 7,2 M€. L’engagement actuariel global, calculé par ABP Vie, est de 8,6  M€.

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée successivement par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, et par les lois de financement de la Sécurité Sociale de 2007, 2008 et de 2009.

Dans le cadre de l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, un accord de branche a été signé en 2005 permettant les départs avant 65 ans à l’initiative de l’employeur en exonération de charges sociales pour les départs intervenant avant le 31 décembre 2009.

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2007 prévoit qu’après le 1er janvier 2014, les départs volontaires avant 65 ans seront chargés, la mise à la retraite avant 65 ans étant interdite. L’effet financier induit par la loi a eu pour conséquence une augmentation de l’engagement au 31 décembre 2006 non intégrée dans les comptes 2006, la loi ayant été adoptée en fin d’année. Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime, et son étalement, calculé sur le montant de l’engagement au 31 décembre 2006, n’intervient qu’à partir de 2007.

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2008 supprime le dispositif transitoire qui était prévu par la loi de 2007 pour la période comprise entre le 1er janvier 2010 et le 1er janvier 2014. La mise à la retraite avant 65 ans avec accord du salarié n’est plus possible à compter du 1er janvier 2010 ; s’agissant des départs volontaires avant 65 ans, ils seront chargés. Par ailleurs, une nouvelle contribution est mise en place sur les indemnités versées pour les départs avant ou après 65 ans (25 % du montant pour celles versées du 11 octobre 2007 au 31 décembre 2008, puis 50 % au-delà).

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2009 adoptée en décembre 2008 impose des mesures visant au maintien dans l’emploi des salariés âgés. La mise à la retraite d’un salarié par l’employeur avant l’âge de 70 ans est soumis au respect d’une procédure et à l’accord de l’intéressé.

— Provisions épargne-logement : La provision, inscrite au passif du bilan, et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

L’exercice 2011 a enregistré une reprise nette de 1 158,6 K€, ramenant le stock de provision à 3 346,6 K€ au 31 décembre 2011.

 

Note 11. Dettes subordonnées. — Cette rubrique représente au passif les emprunts TSR pour 40 M€ et les dettes rattachées pour 90 K€. L’ensemble de ces emprunts a été réalisé auprès de BPCE.

 

Note 12. Fonds pour Risques Bancaires Généraux. — Au cours de l’exercice 2011, le montant du Fonds pour Risques Bancaires Généraux n’a pas évolué ; le montant du Fonds Régional de Solidarité a enregistré une reprise nette de 905,5 K€. L’encours global des fonds s’élève à 57 M€.

 

Note 13. Capitaux propres, Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI). — Les CCI émis par la Banque Populaire en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis, détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d’Épargne.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20 % du capital social de la Banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal, dans le même temps, de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la Banque, émises pour la durée de la Banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables ; toutefois, la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’Administration de la Banque Populaire.

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’Assemblée Générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

Au 31 décembre 2011, le capital de la Banque Populaire Côte d’Azur s’élève à 143 499 924 €, divisé en 8 441 172 parts sociales de 17 € chacune, réparties auprès de 78 423 sociétaires.

Dans le capital, entre une autre catégorie de fonds propres composée de 2 110 294 Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI), nominatifs au profit de Natixis, d’une valeur unitaire nominale de 17 € chacun, soit un montant de capital de 35 874 998 €.

 

(En milliers d’euros)

2011

2010

Affectation résultat 2010

Résultat de l'exercice

Changement de méthode

Dotations (+) Reprises (-)

 

 

 

Affectation

Dividendes

 

 

 

Capital et éléments assimilés :

 

 

 

 

 

 

 

    Capital social

143 500

143 500

 

 

 

 

 

    Certificats d'investissement

35 875

35 875

 

 

 

 

 

Réserves et assimilées

 

 

 

 

 

 

 

    Primes d'émission CCI

73 743

73 743

 

 

 

 

 

    Réserves légales

10 766

10 426

340

 

 

 

 

    Réserves statutaires

120 404

119 939

465

 

 

 

 

    Réserves de réévaluation

1

1

 

 

 

 

 

    Autres réserves réglementées

345

339

6

 

 

 

 

    Report à nouveau

6

-15 453

21 446

-5 987

 

0

 

    Résultat de l'exercice

10 100

22 257

-22 257

 

10 100

 

 

    Provisions réglementées

1 187

279

 

 

 

 

908

        Total

395 927

390 906

0

-5 987

10 100

0

908

FRBG

57 053

57 961

 

 

 

 

-908

    FRBG Banque

40 884

40 884

 

 

 

 

 

    Adossement Fds Garantie Mutuel

2 941

1 321

 

 

 

 

1 620

    Adossement Fonds Réseau BP

12 183

11 590

 

 

 

 

593

    Fonds de Solidarité Régional

1 045

4 166

 

 

 

 

-3 121

 

Note 14. Durée résiduelle des emplois et ressources :

 

(En milliers d’euros)

Total à ventiler

Moins de 3 mois

Entre 3 mois et 1 an

Entre 1 an et 5 ans

Plus de 5 ans

Durée indéterminée

Actif :

 

 

 

 

 

 

    Créances sur établissements de crédit

640 727

407 174

109 222

71 795

40 234

12 302

    Créances sur la clientèle

3 833 790

376 450

271 597

1 189 155

1 836 558

160 030

    Créances de crédit-bail

609 091

27 182

84 343

271 714

64 193

161 659

    Obligations et autres titres à revenu fixe

434 597

20 000

49 645

280 768

80 637

3 547

Passif :

 

 

 

 

 

 

    Dettes sur établissements de crédit

650 754

156 658

164 765

189 815

133 264

6 252

    Dettes sur la clientèle

3 296 305

2 534 243

144 254

478 519

107 851

31 438

    Dettes représentées par un titre

1 286 699

243 671

62 426

605 718

362 252

12 632

    Emprunts subordonnés

40 090

 

 

40 000

 

90

 

1.2.2.4. Informations sur le hors bilan et opérations assimilées :

 

Note 15. Engagements reçus et donnés. — Au 31 décembre 2011, la Banque Populaire Côte d’Azur a reçu 1 045,6 M€ d’engagements de garantie, qui se répartissent notamment entre les Sociétés de Caution Mutuelle à hauteur de 177 M€, la CASDEN à hauteur de 306 M€, et Natixis pour 8,6 M€.

Les engagements de financement donnés en faveur de notre clientèle s’élèvent à 227,4 M€, et les engagements de garantie donnés en faveur de notre clientèle à 255  M€. Ceux-ci sont notamment constitués de cautions immobilières pour 68,4 M€, et de garanties de remboursement de crédits pour 84,2 M€.

Au titre des autres engagements, au 31 décembre 2011, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 97 699 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 109 551 K€ au 31 décembre 2010 ;

— 170 958 K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 170 974 K€ au 31 décembre 2010 ;

— 320 961 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 724 455 K€ au 31 décembre 2010 ;

— 340 565 K€ de créances données en garantie auprès de la Caisse de Refinancement Hypothécaire contre 263 369 K€ au 31 décembre 2010 ;

— 381 621 K€ de créances nanties au profit du Fonds Commun de Trésorerie (BPCE Home Loans) ;

— 90 786 K€ de créances ont été nanties au profit de BPCE SFH (Société de Financement de l’Habitat).

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

Les autres encours hors bilan concernent principalement nos opérations de couverture et de transactions utilisant les produits dérivés (Swaps, Caps). Ces opérations sont détaillées dans la note 16.

 

Note 16. Opérations sur instruments financiers à terme :

— Opérations fermes : Ces opérations de contrats d’échange de taux d’intérêt (swaps), affectées soit en macro-couverture du risque de taux global, soit en micro-couverture, représentent, à la date de clôture, un encours de 1 029,6 M€ et se répartissent de la manière suivante :

– swaps de micro-couverture. 344,6 M€ ;

– swaps de macro-couverture. 685 M€.

La valorisation nette des swaps de micro-couverture s’établit à -15 M€. La valorisation nette des swaps de macro-couverture est de -18,4 M€. Ces montants de valorisation, calculés hors coupons courus, correspondent aux sommes qui seraient déboursées (ou éventuellement perçues dans le cas d’une valorisation positive) si l’ensemble des positions étaient liquidées à la date de valorisation.

Les opérations placées en positions ouvertes isolées s’élèvent à 20 M€ et sont constituées de Crédit Default Swaps. Elles constituent un élément de notre portefeuille de négociation.

 

La valorisation nette des opérations en position ouverte isolée représente une moins-value latente globale nette de 10 M€, qui est provisionnée à 100 %.

Pour ces opérations, lorsqu’aucune cotation n’est accessible, la valorisation est effectuée par rapprochement avec les indications de la contrepartie.

— Opérations conditionnelles : L’encours d’opérations conditionnelles de couverture s’élève à 107,5 M€, constitué par des contrats d’assurance de taux d’intérêt (caps) pour la totalité.

La valorisation nette de ces opérations s’établit à un montant positif de 1,4 M€. Ce montant représente le coût de la couverture de l’option sous-jacente existant dans le crédit à taux plafond accordé au client.

Les tableaux ci-dessous présentent le montant notionnel des contrats, leur valorisation, ainsi que leur ventilation par durée résiduelle :

 

Nature de l’opération (En milliers d’euros)

Contrats sur taux

Contrats sur change et sur actions

Valorisation nette

Opérations de gré à gré :

 

 

 

        Dont contrats d'échange de taux micro

344 600

 

-15 021

        Dont contrats d'échange de taux macro

685 000

 

-18 430

        Dont forwards

 

 

 

    Opérations conditionnelles de couverture

107 517

 

1 422

    Opérations du portefeuille de négociation

0

 

0

    Autres opérations conditionnelles

20 000

 

-10 000

 

Nature de l’opération (En milliers d’euros)

Un an et moins

Plus d'un an a cinq ans inclus

Plus de cinq ans

Opérations de gré à gré :

 

 

 

    Contrats de taux d'intérêts

366 830

457 487

312 800

    Contrats sur change

 

 

 

    Contrats sur actions

 

 

 

    Autres contrats

 

20 000

 

 

Note 17. Opérations en devises. — L’exposition au risque de change est limitée, toute opération significative faisant l’objet d’une couverture systématique.

 

1.2.2.5. Informations sur le compte de résultat :

 

Note 18. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

Intérêts, produits et charges assimilés

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

30 441

-33 594

-3 153

22 811

-31 648

-8 837

Opérations avec la clientèle

149 442

-46 381

103 061

139 870

-38 147

101 723

Obligations et autres titres à revenu fixe

22 305

-35 768

-13 463

23 717

-28 533

-4 816

Autres

0

0

0

200

-199

1

        Total

202 188

-115 743

86 445

186 598

-98 527

88 071

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations ainsi que les LEP.

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 2 319 K€ au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations ainsi que les LEP.

La reprise de la provision épargne logement s’élève à 1 132 K€ pour l’exercice 2011, contre une dotation de 199 K€ pour l’exercice 2010.

 

Note 19. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et location simple :

 

Opérations de Crédit-bail et Location simple

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Crédit-bail et location financière :

 

 

 

 

 

 

    Loyers

244 199

0

244 199

251 849

0

251 849

    Résultats de cession

5 483

-14 809

-9 326

4 763

-13 521

-8 758

    Provision

2 535

-13 167

-10 632

304

-1 312

-1 008

    Amortissement

0

-193 756

-193 756

0

-217 129

-217 129

    Autres produits et charges

1 698

-5 818

-4 120

1 748

-4 536

-2 788

 

253 915

-227 550

26 365

258 664

-236 498

22 166

Location simple :

 

 

 

 

 

 

    Loyers

2 916

0

2 916

2 964

0

2 964

    Résultats de cession

1 090

-71

1 019

1 178

-131

1 047

    Provision

0

0

0

0

0

0

    Amortissement

0

-3 295

-3 295

0

-3 817

-3 817

    Autres produits et charges

6

-115

-109

15

-26

-11

 

4 012

-3 481

531

4 157

-3 974

183

        Total

257 927

-231 031

26 896

262 821

-240 472

22 349

 

Note 20. Revenus des titres à revenu variable. — Le montant de dividendes reçus sur participations et parts dans les entreprises liées s’élève à 547 K€ au 31 décembre 2011 contre 1 533 K€ au 31 décembre 2010.

 

Note 21. Commissions. — Le tableau ci-dessous présente les principales commissions de la Banque :

 

Commissions (En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaires

253

-314

-61

299

-183

116

Opérations avec la clientèle

32 035

-39

31 996

30 802

-16

30 786

Opérations sur titres

2 388

0

2 388

2 383

0

2 383

Moyens de paiement

23 569

-10 411

13 158

22 804

-9 955

12 849

Opérations de change

205

0

205

183

0

183

Engagements hors-bilan

3 770

-418

3 352

3 902

-387

3 515

Prestations de services financiers

19 719

-393

19 326

19 218

-403

18 815

Activité de conseil

33

0

33

9

0

9

Autres

394

-306

88

359

-442

-83

        Total

82 366

-11 881

70 485

79 959

-11 386

68 573

 

Note 22. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

Opérations des portefeuilles de négociation (En milliers d’euros)

2011

2010

Titres de transaction

0

0

Opérations de change

522

514

Instruments financiers à terme

-5 620

-2 327

        Total

-5 098

-1 813

 

Note 23. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

Opérations des portefeuilles de placement et assimilés (En milliers d’euros)

2011

2010

Dépréciation

-264

491

    Dotations

-1 147

-962

    Reprises

883

1 453

Résultats de cession

0

35

        Total

-264

526

 

Note 24. Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

 

Autres produits et charges d'exploitation bancaire (En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Quote-part d'opérations faites en commun

1 962

-443

1 519

1 933

-421

1 512

Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

Activités immobilières

410

0

410

449

 

449

Prestations de services informatiques

0

0

0

0

 

0

Autres activités diverses

463

-211

252

595

-1 032

-437

Autres produits et charges accessoires

1 031

 

1 031

1 074

 

1 074

        Total

3 866

-654

3 212

4 051

-1 453

2 598

 

Note 25. Charges générales d’exploitation :

 

Charges générales d’exploitation (En milliers d’euros)

2011

2010

Frais de personnel :

67 702

66 818

    Salaires et traitements

43 747

43 922

        Dont participation des salariés à distribuer

2 698

1 979

        Dont intéressement des salariés à distribuer

338

2 251

    Charges de retraite

7 750

7 303

    Autres charges sociales

13 138

12 804

    Impôts et taxes sur frais de personnel

3 067

2 789

Autres frais administratifs :

48 025

48 207

    Impôts et taxes

4 329

4 420

    Services extérieurs

43 696

43 787

            Total

115 727

115 025

 

Note 26. Coût du risque :

 

Coût du risque (En milliers d’euros)

2011

2010

Provisions douteux et douteux compromis

-27 858

-23 179

    Clientèle dépréciation

-14 673

-14 631

    Crédit-bail

-13 185

-8 548

Provisions risques

2 318

3 290

    Provisions pour risque clientèle

3 624

4 227

    Engagements hors-bilan

-1 306

-937

Pertes couvertes

-8 861

-3 066

    Pertes sur créances client

-5 879

-2 034

    Clientèle condamnation

-1 795

0

    Crédit-bail

-1 187

-1 032

Pertes non couvertes

-4 688

-2 530

    Récupération sur créances amorties

170

224

        Total

-38 919

-25 261

 

Note 27. Gains ou pertes sur actifs immobilisés (gain net de 130 K€). — Ce poste enregistre les plus ou moins-values de cession sur les immobilisations incorporelles ou corporelles, les titres de participations, ainsi que les dotations ou reprises de dépréciations relatives à l’évaluation de ces actifs.

 

Note 28. Résultat exceptionnel (produit net de 295 K€). — Ce poste enregistre les opérations exceptionnelles pouvant survenir dans le cadre de l’activité des différents services de la Banque.

Le montant des charges exceptionnelles représente 1 144 K€, principalement composé de dotations aux provisions sur risques exceptionnels.

Le montant des produits exceptionnels s’élève à 1 439 K€, principalement composé de reprise de provisions sur risques exceptionnels.

 

Note 29. Régime fiscal et impôt sur les bénéfices :

— Intégration fiscale mutualiste : La Banque Populaire Côte d’Azur est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

Conventionnellement, chaque Banque Populaire (et chaque Caisse d’Épargne) constitue, avec ses filiales, un sous-groupe, qui lui permet de conserver les avantages de l’intégration fiscale régionale.

Le sous-groupe Banque Populaire Côte d’Azur est constitué par :

– la Banque Populaire Côte d’Azur, société-mère ;

– les Sociétés de Caution Mutuelle, sociétés mères ;

– la SASU Foncière Victor Hugo, filiale détenue à 100 % par la Banque Populaire Côte d’Azur ;

– la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement (SMI), filiale détenue à 100 % par la Banque Populaire Côte d’Azur ;

– la SASU Sociétariat Banque Populaire Côte d’Azur, filiale détenue à 100 % par la SASU Foncière Victor Hugo.

— Régime fiscal : Les impôts différés actifs ne sont pas comptabilisés dans les comptes sociaux. Cela concerne notamment les impôts différés actifs résultant des décalages provisoires sur des contributions obligatoires comme la participation des salariés ou la contribution Organic, dont la prise en compte fiscale est reportée d’un exercice sur l’autre. En termes de procédure, les impôts différés passifs significatifs font l’objet d’une provision ; aucune dotation aux provisions de ce type n’a été constituée sur l’exercice 2011.

L’ensemble des opérations a été soumis au traitement fiscal réglementaire en vigueur, aussi bien au niveau du résultat courant que du résultat exceptionnel. La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l’exercice. Le taux d’impôt est de 36,09 % au 31 décembre 2011, contre 34,43 % au 31 décembre 2010.

La réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique est la suivante :

 

(En milliers d’euros)

En base

En taux

Résultat net

10 100

 

Impôts sur les sociétés

 

12 145

Résultat comptable avant impôt

22 245

 

IS -taux théorique 36,09 %

 

8 028

Analyse de l'écart

 

4 117

Différences temporaires principales

17 984

6 490

    Provision risque swaps

5 620

2 028

    Provision participation

930

336

    Provision Organic

50

18

    Provision PEL/CEL

-1 159

-418

    Provision pour passifs sociaux

-241

-87

    Effet temps douteux/contentieux

1 211

437

    Plus-value sur swaps

-1 028

-371

    Provisions collective et sectorielle

-890

-321

    Produits sur prêt taux zéro

2 369

855

    Etalement des commissions sur prêts

-876

-316

    Etalement des commissions assurance emprunteurs

-803

-290

    Fraction résultat Monaco traité comme diff. temporaire

12 800

4 620

Autres réintégrations et déductions imposées à 36,09%

 

 

    Réintégrations fiscales hors IS

1 655

597

    Déductions fiscales

-4 837

-1 746

Récupération IS Italie

 

-1 117

Redressement fiscal BP Participations

 

54

Récupération redressement fiscal Cladel-Bail

 

-166

Redressement SGFGAS

 

24

Impôts sur les sociétés

 

12 253

Autres (impact réfaction contribution additionnelle)

 

-25

Ecart résiduel

 

-6

 

Note 30. Bénéfice comptable et bénéfice financier de l’exercice. — Le Bénéfice Net Comptable de l’exercice s’élève à 10 100 M€. Le passage de ce résultat comptable au résultat financier s’effectue par la méthode dite des marges en retraitant le résultat comme s’il n’existait pas de comptabilité sociale (opérations de location d’immobilisations) mais uniquement une comptabilité financière (opérations de prêts à la clientèle), soit :

 

(En milliers d’euros)

 

Bénéfice net comptable

10 100

Charges d’amortissement (comptable)

203 755

Plus et moins values comptables

10 276

Charges d’amortissement (financier)

-222 930

Plus et moins values financières

-4 281

Bénéfice financier (avant neutralisation de l’IS sur la reprise de la réserve latente)

5 482

 

L’écart entre le résultat comptable et le résultat financier représente cette année une reprise de réserve latente, d’un montant de 4 618 K€ qui, retranchée du bénéfice net comptable, permet de constituer le bénéfice financier soit 5 482 K€.

Afin d’obtenir le bénéfice financier net d’impôt, il faut neutraliser l’IS sur la reprise de la réserve latente, soit :

 

(En milliers d’euros)

 

Bénéfice financier

5 482

IS sur reprise réserve latente

1 667

Bénéfice financier net d’impôt

7 149

 

Note 31. Projet d’affectation du résultat :

 

Bénéfice net comptable

10 100 019,67

    Report à nouveau

6 156,14

Bénéfice à répartir

10 106 175,81

    Dotation à la réserve légale

505 310,00

    Intérêts aux parts sociales

4 485 000,00

    Dividende servi aux CCI

1 139 558,76

    Dotations aux autres réserves

3 976 307,05

 

1.2.2.6. Autres informations :

— Honoraires des commissaires aux comptes : Les honoraires comptabilisés au titre de l’audit des commissaires aux comptes pour l’exercice 2011 s’élèvent à 185 K€ TTC pour la Banque Populaire Côte d’Azur, répartis de la manière suivante :

– Cabinet Lucchesi. 72 K€ ;

– Cabinet PricewaterhouseCoopers Audit. 113 K€.

— Rémunération des organes d’administration et de direction : Le montant annuel des jetons de présence alloués aux membres du Conseil d’Administration a été de 34 405 € pour l’année 2011.

La rémunération des membres des organes de direction n’est pas donnée car cela reviendrait à communiquer une information individuelle.

— Consolidation : En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la Réglementation comptable, la Banque Populaire Côte d’Azur établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

— Implantation dans les pays non coopératifs : Au 31 décembre 2011, la Banque Populaire Côte d’Azur n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

1.2.3. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes individuels.

Exercice clos le 31 décembre 2011.

Aux sociétaires ;

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2011, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Côte d’Azur tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2011 ont été réalisées dans un environnement incertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro et en particulier de la Grèce, qui est accompagnée d’une crise économique et d’une crise de liquidité, qui rend difficile l’appréhension des perspectives économiques. C’est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.2.2.2 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

– Valorisation des autres titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. La note 2.2.2.2 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Comptabilisation des immobilisations temporairement non louées : Dans le cadre de son activité de crédit-bail, votre Banque Populaire comptabilise des immobilisations temporairement non louées. La note 2.2.2.2 de l’annexe expose les règles et méthodes comptables relatives à ces actifs. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.2.2.2 et 2.2.2.3 (note 10) de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.2.2.2 et 2.2.2.3 (note 10) de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Neuilly-sur-Seine et Nice, le 2 mars 2012.

 

Les Commissaires aux Comptes :

PricewaterhouseCoopers Audit :

Philippe Lucchesi :

Agnès Hussherr, Associée ;

Philippe Lucchesi, Associé.

 

1.2.4. — Conventions réglementées et rapport spécial des commissaires aux comptes.

Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2011.

Aux Sociétaires

BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à Capital Variable

457, Promenade des Anglais, 06200 Nice

 

Mesdames, Messieurs,

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

Conventions soumises à l’approbation de l’Assemblée Générale.

Conventions des exercices antérieurs non soumises à l’approbation d’une précédente assemblée générale. — Nous avons été avisés de la convention suivante, qui n’a pas été soumise à l’approbation de l’assemblée générale, statuant sur les comptes de l’exercice 2010, en raison de la nomination de l’administrateur concerné au cours de l’exercice 2011.

 

Opération réalisée avec la SOCIETE DE CAUTION MUTUELLE SOCAMA COTE D’AZUR :

— Administrateur concerné : Monsieur Jean-Pierre GALVEZ

1) Frais de gestion :

– Nature et Objet : La gestion administrative et comptable de la SOCAMA CA est assurée par la B.P.C.A.

– Modalités : Commission de 0,53 % de l’encours des prêts cautionnés existants à chaque fin de mois versée à B.P.C.A.

A ce titre, la B.P.C.A a comptabilisé en 2011, une somme de : 675.113,81 € T.T.C.

2) Subvention :

– Nature et Objet : La couverture des pertes constatées à la clôture de l’exercice par la SOCAMA CA.

– Modalités : Versement par la B.P.C.A à la SOCAMA CA d’une subvention d’exploitation.

A ce titre, la B.P.C.A. a comptabilisé en 2011, une somme de 600.000 €.

 

Conventions déjà approuvées par l’Assemblée Générale.

En application de l’article R.225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution de la convention suivante, déjà approuvée par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

 

Opération réalisée avec la SOCIETE DE CAUTION MUTUELLE IMMOBILIERE DE LA COTE D’AZUR :

— Administrateur concerné : Madame Marie-France PANZANI-ORTH

– Nature et Objet : La gestion administrative et comptable de la SOCIETE DE CAUTION MUTUELLE IMMOBILIERE DE LA COTE D’AZUR est assurée par la B.P C.A.

– Modalités : Commission de 1 pour 1000 de l’encours brut des prêts inscrits au hors-bilan à la date d’arrêté de l’exercice.

A ce titre, la B.P.C.A a comptabilisé en 2011, une somme de 72.692,51 € T.T.C.

 

Neuilly-sur-Seine et Nice, le 2 mars 2012.

 

Les commissaires aux comptes :

PricewaterhouseCoopers Audit :

Philippe Lucchesi ;

Agnès Hussherr.

 

 

 

3. — Rapport de gestion.

Le rapport de gestion sur les comptes sociaux et consolidés est disponible au siège social sur simple demande.

 

 

1203386

02/05/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 2036
Texte de l'annonce :

1202036

2 mai 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°53


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 457, promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice. 

Situation au 31 Mars 2012.

(En milliers d'Euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

32 843

Effets Publics et Valeurs assimilées

158 372

Créances sur les Etablissements de Crédit

688 470

Opérations avec la clientèle

3 936 499

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

347 412

Actions et Autres Titres à revenu variable

5 203

Participations et autres titres détenus à long terme

242 872

Parts dans les Entreprises liées

5 488

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

567 838

Location simple

7 921

Immobilisations incorporelles

15 025

Immobilisations corporelles

26 240

Autres actifs

86 580

Comptes de Régularisation

46 026

    Total actif

6 166 789

  

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

759 366

Opérations avec la clientèle

3 326 773

Dettes représentées par un titre

1 212 098

Autres passifs

61 815

Comptes de Régularisation

209 295

Provisions

64 494

Dettes subordonnées

40 067

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

57 053

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

435 828

    Capital souscrit

229 375

    Primes d'émission

73 743

    Réserves

131 516

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 187

    Report à nouveau (+/-)

6

        Total passif

6 166 789

  

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

215 664

    Engagements de garantie

243 994

    Engagements sur titres

1 015

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

260 000

    Engagements de garantie

1 075 992

    Engagements sur titres

1 015

 

 

1202036

01/02/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 201
Texte de l'annonce :

1200201

1 février 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°14


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BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire

et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 457, promenade des Anglais, BP 241, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

Situation au 31 décembre 2011.

(En milliers d’euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

74 382

Effets Publics et Valeurs assimilées

65 000

Créances sur les Établissements de Crédit

640 726

Opérations avec la clientèle

3 833 790

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

434 597

Actions et Autres Titres à revenu variable

7 701

Participations et autres titres détenus à long terme

217 594

Parts dans les Entreprises liées

5 488

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

601 140

Location simple

7 951

Immobilisations incorporelles

15 032

Immobilisations corporelles

26 684

Autres actifs

80 957

Comptes de Régularisation

38 891

        Total actif

6 049 933

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

650 987

Opérations avec la clientèle

3 296 303

Dettes représentées par un titre

1 286 465

Autres passifs

62 035

Comptes de Régularisation

198 595

Provisions

62 477

Dettes subordonnées

40 090

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

57 053

Capitaux propres hors FRBG (±)

385 828

    Capital souscrit

179 375

    Primes d'émission

73 743

    Réserves

131 517

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 187

    Report à nouveau (±)

6

        Total passif

6 049 933

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

227 445

    Engagements de garantie

255 093

    Engagements sur titres

864

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

235 000

    Engagements de garantie

1 045 577

    Engagements sur titres

864

 

 

1200201

04/11/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6175
Texte de l'annonce :

1106175

4 novembre 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°132


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BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 457, promenade des Anglais, BP 241, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

Situation au 30 Septembre 2011.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

104 728

Créances sur les Établissements de Crédit

404 500

Opérations avec la clientèle

3 789 046

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

480 367

Actions et Autres Titres à revenu variable

7 589

Participations et autres titres détenus à long terme

217 322

Parts dans les Entreprises liées

5 488

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

647 941

Location simple

9 464

Immobilisations incorporelles

14 984

Immobilisations corporelles

26 439

Autres actifs

80 396

Comptes de Régularisation

40 771

        Total actif

5 829 035

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

513 688

Opérations avec la clientèle

3 336 354

Dettes représentées par un titre

1 119 094

Autres passifs

57 910

Comptes de Régularisation

248 665

Provisions

62 075

Dettes subordonnées

47 124

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

59 211

Capitaux propres hors FRBG (±)

384 914

    Capital souscrit

179 375

    Primes d'émission

73 743

    Réserves

131 517

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

279

        Total passif

5 829 035

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

207 184

    Engagements de garantie

262 425

    Engagements sur titres

1 113

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

139 000

    Engagements de garantie

1 032 637

    Engagements sur titres

16 113

 

 

 

1106175

05/08/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5086
Texte de l'annonce :

1105086

5 août 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°93


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Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 457, promenade des Anglais, BP 241, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

Situation au 30 juin 2011.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

53 406

Créances sur les Établissements de Crédit

594 326

Opérations avec la clientèle

3 730 748

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

478 931

Actions et Autres Titres à revenu variable

9 087

Participations et autres titres détenus à long terme

216 506

Parts dans les Entreprises liées

5 488

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

680 085

Location simple

10 438

Immobilisations incorporelles

15 055

Immobilisations corporelles

26 759

Autres actifs

80 170

Comptes de Régularisation

39 333

        Total actif

5 940 332

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

687 880

Opérations avec la clientèle

3 239 094

Dettes représentées par un titre

1 142 174

Autres passifs

60 132

Comptes de Régularisation

256 738

Provisions

62 331

Dettes subordonnées

47 108

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

59 961

Capitaux propres hors FRBG (±)

384 914

    Capital souscrit

179 375

    Primes d'émission

73 743

    Réserves

131 517

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

279

        Total passif

5 940 332

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

238 485

    Engagements de garantie

300 471

    Engagements sur titres

1 767

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

6 000

    Engagements de garantie

991 739

    Engagements sur titres

1 767

 

 

 

1105086

08/06/2011 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 3426
Texte de l'annonce :

1103426

8 juin 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°68


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE COTE D’AZUR 

Société anonyme coopérative à capital variable, loi du 13 mars 1917 et textes subséquents.

Siège social : 457, Promenade des Anglais, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

Documents comptables publiables approuvés   par l’assemblée générale du 25 mai 2011 .

 

1. — Comptes consolidés .

 

1.1. — Tableaux.

 

La Banque présente depuis le 31 décembre 2007 des comptes consolidés établis en normes françaises en application de l’article 1er du règlement n°99-07 du Comité de la Réglementation comptable. Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

 

1.1.1. — Bilan consolidé .

(En milliers d’euros.)

 

Actif

2010

2009

Caisse, banques centrales, CCP

68 087

78 588

Effets Publics et Valeurs assimilées

0

0

Créances sur les Établissements de crédit

342 220

364 277

Opérations avec la clientèle

3 529 440

3 326 328

Obligations et autres titres à revenu fixe

744 391

915 496

Actions et autres titres à revenu variable

8 719

5 813

Participations et autres titres long terme

216 921

169 559

Crédit-bail et location option d'achat

576 768

572 020

Location simple

9 616

9 265

Immobilisations incorporelles

1 131

1 983

Immobilisations corporelles

41 244

39 025

Autres actifs

86 498

68 329

Comptes de régularisation

40 923

38 527

        Total actif

5 665 958

5 589 210

 

 

Passif

2010

2009

Dettes envers les Établissements de Crédit

847 999

809 058

Opérations avec la clientèle

3 109 385

2 968 798

Dettes représentées par un titre

997 851

1 120 127

Autres passifs

62 010

72 228

Comptes de régularisation

75 018

70 227

Provisions

61 667

51 143

Dettes subordonnées

47 087

54 075

Capitaux propres y compris FRBG

464 941

443 554

    Capital souscrit versé

158 217

145 535

    Primes d'émission

73 743

73 744

    Réserves consolidées et autres

212 994

207 911

    Résultat de l'exercice

19 987

16 364

        Total passif

5 665 958

5 589 210

 

 

1.1.2. — Hors bilan consolidé .

(En milliers d’euros.)

 

 

2010

2009

Engagements donnés :

 

 

    Engagements de financement

236 423

216 354

    Engagements de garantie

335 063

310 832

    Engagements sur titres

1 754

1 527

Engagements reçus :

 

 

    Engagements de financement

 

 

    Engagements de garantie

901 385

760 410

    Engagements sur titres

1 754

1 527

 

 

1.1.3. — Compte de résultat consolidé .

(En milliers d’euros.)

 

L’exercice 2010 a été marqué par des changements de méthode comptable, mais aussi par des changements de méthode de calcul et des modifications de présentation.

 

Pour permettre la comparabilité des chiffres, l’exercice 2009 a été retraité de la modification de présentation relative à certaines opérations de crédit-bail.

 

Le reclassement opéré sur les opérations de crédit-bail nous a conduits à harmoniser la présentation des comptes de l’exercice 2009. Le PNB consolidé s’établit ainsi en 2009 à 185 530 K€ au lieu de 181 802 K€ dans sa présentation initiale, soit une amélioration de 3,7  M€.

 

De la même manière, le coût du risque s’est aggravé de 3,7  M€ sur 2009.

 

Sur l’exercice 2010, ce reclassement a conduit à améliorer le PNB de 5,2  M€, et à aggraver le coût du risque du même montant.

 

 

2010

2009

Intérêts et produits assimilés

212 138

234 231

Intérêts et charges assimilées

-98 613

-125 359

Revenu des titres à revenu variable

133

4 123

Commissions nettes

68 573

66 360

Résultat du portefeuille de négociation

-1 813

2 677

Résultat du portefeuille de placement

526

5 519

Autres produits d'exploitation bancaire

6 799

4 936

Autres charges d'exploitation bancaire

-10 333

-7 588

Produits nets des autres activités

637

631

Produit net bancaire

178 047

185 530

Charges générales d'exploitation

-115 058

-112 624

Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations

-6 392

-7 151

Résultat brut d'exploitation

56 597

65 755

Coût du risque

-24 204

-30 922

Résultat d'exploitation

32 393

34 833

Résultat sur actifs immobilisés

12

-4 155

Résultat courant avant impôt

32 405

30 678

Résultat exceptionnel

124

-680

Impôt sur les bénéfices

-12 544

-13 636

Reprise provisions réglementées

2

2

Résultat net - part du groupe

19 987

16 364

 

 

1.2. — Notes annexes aux comptes consolidés annuels.

 

1.2.1. Cadre général :

 

A. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Avec 36 millions de clients, 8 millions de sociétaires et 125 000 collaborateurs, il s’agit du deuxième groupe bancaire en France.

 

Animées par une même ambition, les entreprises du groupe s’investissent, innovent et s’allient pour aider leurs clients à concrétiser leurs projets, leur apporter le meilleur service dans la durée, satisfaire des attentes nouvelles, promouvoir une société entreprenante et solidaire.

 

Le Groupe BPCE s’appuie sur l’engagement de leurs équipes et leur dynamique collective pour devenir le groupe des banques préférées des Français et de leurs entreprises.

 

 

 

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne : Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

 

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

 

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

 

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

 

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

— BPCE : Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à Directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 20 Banques Populaires. L'État est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

 

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

 

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

 

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

 

– Natixis, structure cotée détenue à 72%, qui réunit la Banque de Financement et d’Investissement, l’épargne et les services financiers ;

 

– la Banque Commerciale et Assurance (le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer - anciennement Financière Océor) ;

 

– les filiales et participations financières (dont Foncia).

 

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

 

B. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code Monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

 

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

 

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

 

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450  M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450  M€) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 103  M€ au 31 décembre 2010 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du Groupe.

 

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

 

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code Monétaire et financier.

 

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

 

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

 

C. Evénements postérieurs à la clôture. — Aucun événement significatif lié à des conditions existant à la clôture n’est intervenu après la clôture des comptes.

 

1.2.2. Principes et méthodes de consolidation. — Les sociétés consolidées clôturent leurs comptes au 31 décembre. Les états financiers des entreprises consolidées sont retraités selon les normes d’enregistrement, d’évaluation et de présentation du Groupe Banque Populaire Côte d’Azur afin de présenter des comptes consolidés homogènes.

 

— Les opérations réciproques sont éliminées afin de ne faire apparaître que les opérations réalisées avec des tiers.

 

— Les créances, les dettes et les engagements réciproques ainsi que les charges et produits réciproques sont éliminés dans leur totalité.

 

— Les dividendes intra-groupes et les plus-values d’opérations de cession interne sont neutralisés en totalité.

 

Pour le calcul des impôts différés, la méthode utilisée est celle du report variable : les actifs et passifs d’impôt différé sont évalués en utilisant le taux d’impôt et les règles fiscales en vigueur, et qui seront applicables lorsque la différence temporaire se résorbera.

 

1.2.3. Règles et méthodes comptables. — Les méthodes d’enregistrement et de présentation des comptes propres à la réglementation applicable obligatoirement en 2007 aux établissements de crédit et prévues par les règlements du Comité de la Réglementation bancaire et Financière ainsi que par les Instructions, Notes et Lettres de la Commission Bancaire, sont appliquées.

 

De même, l’avis 2006-16 du 21 décembre 2006 du CNC, relatif au caractère douteux des découverts a été mis en œuvre au 1er janvier 2007.

 

Dans le cadre de la mise en oeuvre de la Base de Données des Agents Financiers (BAFI), le Plan Comptable des Établissements de Crédit (PCEC) proposé par la Commission Bancaire a été adopté par la Banque Populaire Côte d’Azur.

 

Les informations relatives aux instruments de bilan et de hors bilan présentant un risque de marché sont décrites dans les différentes notes sur le bilan.

 

— Changement de méthode comptable :

 

– Provisions collectives et sectorielles : dans le cadre de l’harmonisation des principes comptables du Groupe BPCE, la Banque Populaire Côte d’Azur a comptabilisé en 2010 dans ses comptes sociaux des provisions collectives et sectorielles. Cela s’est traduit par un impact négatif global en capitaux propres de 14,1  M€. Ces provisions faisaient l’objet d’une comptabilisation en IFRS jusqu’à l’arrêté du 30 septembre 2010.

 

Dans les comptes consolidés, seule la provision sectorielle était comptabilisée. Son passage en social a donc rendu inutile son retraitement en consolidation.

 

– Coût amorti des crédits et crédit-bail : la Banque a appliqué le règlement du CRC 2009-03 relatif au traitement des commissions d’apporteurs d’affaires et des frais de dossiers liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours : les commissions et coûts doivent désormais faire l'objet d'un étalement sur la durée de vie effective du crédit. Ce changement de méthode a eu un impact négatif de 1.040  K€ sur les capitaux propres de l’établissement au 1er janvier 2010.

 

— Modification de présentation : La Banque Populaire Côte d’Azur a réalisé dans ses comptes sociaux une modification de présentation suite au reclassement comptable du coût du risque des opérations de crédit-bail.

 

En effet, auparavant, une partie du coût du risque était classée en coût du risque sur les locataires débiteurs, une autre partie, qui représentait l’équivalent des provisions et des dotations aux amortissements sur les ITNL et les pertes liées aux cessions de ces ITNL, était enregistrée au PNB. Cette distorsion tendait à fausser la présentation à la fois du PNB, du coefficient d’exploitation et du coût du risque de la Banque.

 

Ainsi, selon les principes de prééminence de la réalité sur l’apparence, comme l’indique le règlement CRC 99-02 pour les normes françaises, et de prédominance de la substance pour les normes IFRS, l’établissement a modifié les imputations comptables de certains postes.

 

L’impact de ce changement de présentation - qui ne modifie pas le résultat - s’est traduit par une augmentation du PNB et du coût du risque de 5,2  M€ en 2010, et de 3,7  M€ en 2009 dans les comptes consolidés. Dans un souci de cohérence et de comparabilité des chiffres, la présentation du compte de résultat de l’exercice 2009 dans ce rapport a été impactée de cette modification.

 

— Changement de méthode de calcul :

 

– Provisions PEL / CEL : l’harmonisation des règles de calcul des provisions épargne logement entre le réseau des Banques Populaires et le réseau des Caisses d’Épargne a entraîné une modification des modalités de calcul de ces provisions. Cela s’est traduit par un impact négatif de 123  K€ comptabilisé en marge nette d’intérêt.

 

– Alignement des douteux comptables sur les douteux bâlois : i-BP a finalisé au cours du premier trimestre 2010 les processus informatiques permettant l’alignement du périmètre des créances douteuses déclassées au niveau comptable sur le périmètre des créances douteuses « Bâle 2 ».

 

– Réescompte des dossiers de crédit-bail avec forts premiers loyers : pour réduire le risque sur le financement des dossiers de crédit-bail, notamment le financement de bateaux, la Banque demande en général le versement d’un fort premier loyer. Ces premiers loyers étaient étalés sur la durée du contrat, de façon linéaire. Le changement de méthode de calcul a consisté en l’étalement de ces premiers loyers, non plus de façon linéaire, mais selon la méthode « SOYD » (Sum Of the Year’s Digit), correspondant à un étalement dégressif.

 

Notons que ce changement de méthode de calcul n’impacte que les comptes sociaux, dans la mesure où le crédit-bail est traité dans les comptes consolidés en comptabilité financière.

 

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

– Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues sur des établissements de crédit au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

 

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

 

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle).

 

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l’objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l’ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l’encours de ce crédit.

 

– Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

– Créances douteuses : L’identification et la comptabilisation des créances douteuses sont réalisées suivant examen de chaque dossier, et conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du CRC, actualisé par le CRC 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière. Depuis le 1er janvier 2007, cette identification s’applique aux découverts en application du nouvel article 3 bis du règlement 2002-03 modifié par le règlement 2007-06.

 

Le principe de contagion est appliqué : la classification en créances douteuses d’un concours entraîne le transfert vers les rubriques « Encours Douteux » de l’intégralité des engagements à l’encontre d’un même client.

 

Les créances douteuses font l’objet d’une dépréciation comptabilisée en déduction de l’actif ; chaque dossier est traité individuellement. Les dépréciations sont déterminées au vu de la situation de chaque client en tenant compte des garanties dont la Banque est amenée à bénéficier.

 

Les principes énoncés par le règlement CRC N°2002-03 sont appliqués et entraînent périodiquement la révision du statut de chaque dossier douteux. Lors de cette révision périodique, au moins annuelle, le passage à douteux compromis est réalisé au vu de la situation du dossier.

 

Le passage en pertes définitives est effectué lors de la constatation de la situation d’insolvabilité irréversible du débiteur. Ce constat est étayé par un document d’une source externe à la Banque (PV de carence d’huissier, certificat d’irrécouvrabilité, enquête effectuée par un professionnel).

 

Dans le cadre de la mise en oeuvre des dispositions du règlement CRC 2005-03, l’actualisation des flux futurs à recevoir sur les dossiers douteux est réalisée.

 

Les dotations aux dépréciations, nettes de reprises, les créances passées en perte sur l’exercice, nettes des récupérations sur créances amorties, et la variation de l’année de l’actualisation des flux futurs à recevoir, constituent le coût du risque sur opérations de crédit au compte de résultat.

 

– Opérations en devises : Les créances, dettes et engagements hors bilan libellés en devises, sont évalués au cours de change à la date de clôture de l’exercice. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés en compte de résultat au cours du jour de la transaction.

 

Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

 

– Titres : Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

 

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

 

– le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission Bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ;

 

– le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

 

Toutes les créances représentées par un titre négociable sur un marché (valeurs mobilières, titres de créances négociables, instruments du marché interbancaire) ont fait l’objet d’un classement comptable en application du Règlement n°90-01 modifié par le règlement CRC n° 2005-01, CRC 2008-07 et CRC 2008-17.

 

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de transaction, titres de placement, titres d’investissement, titres de participation et autres titres détenus à long terme, parts dans les entreprises liées, titres de l’activité de portefeuille.

 

– Titres de transaction : Les titres de transaction sont des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligibles à cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

 

– Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

 

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

 

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

 

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRBF, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

– Titres d’investissement : Les titres d’investissement sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Ces titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux.

 

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

– Titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Ils sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Ces titres ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

– Reclassement d’actifs financiers : Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil national de la comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

 

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

 

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

 

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

 

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

 

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

– Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement, en cas de liquidation du débiteur, n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

 

– Immobilisations incorporelles et corporelles : Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

 

– le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs ;

 

– le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Dans un contexte général, les immobilisations sont entrées bien par bien et évaluées à leur coût d’acquisition, à l’exception de celles qui ont fait l’objet de réévaluation légale en 1976, qui sont inscrites pour leur valeur réévaluée.

 

Les amortissements ont été pratiqués en référence à des durées d’utilité économique.

 

La ventilation des immobilisations par composants concerne les immobilisations corporelles d’exploitation et hors exploitation. En pratique, cette ventilation par composants s’applique essentiellement aux immeubles.

 

Pour l’approche de la notion de valeur résiduelle, qui doit être mesurable et significative, et sachant que nos immeubles sont en quasi totalité des immeubles d’exploitation, il a été considéré que les valeurs résiduelles sont par nature logées dans la part terrain non amortissable.

 

L’option de conserver l’enregistrement en charges des frais d’acquisition a été retenue.

 

– Immobilisations incorporelles : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites au bilan pour leur coût d’acquisition. Les frais accessoires sont passés en charge. Ces immobilisations sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

 

Les éléments de fonds de commerce rachetés à d’autres banques sont amortis sur une durée de 3 à 5 ans.

 

– Immobilisations corporelles : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

 

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

 

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

10-40 ans

Fondations / ossatures

20- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

 

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

– Dettes représentées par un titre : Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

 

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

– Opérations de crédit-bail et de location simple : L‘avis du Comité d’Urgence du CNC 2006-C prévoit que les immobilisations destinées à ces activités sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. En effet, pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur. Les actifs concernés sont amortis suivant la durée normale d’utilisation des biens.

 

La prééminence de la réalité économique sur l’apparence de la présentation comptable et juridique conduit à déterminer une valeur financière de ces biens, appelée encours financier, correspondant à la valeur actualisée des loyers à recevoir.

 

Globalement, l’écart entre cet encours financier et la valeur nette comptable des biens loués représente la composante la plus importante de la « Réserve Latente », véritable réserve financière qui est déclarée à la Commission Bancaire.

 

Les retraitements de consolidation visent à considérer l’opération comme un financement octroyé par la société bailleresse pour l’acquisition d’un bien acquis et utilisé par le locataire.

 

Ils substituent au mode de comptabilisation classique du crédit-bail la comptabilisation financière, qui consiste principalement à :

 

– extourner les immobilisations par la contrepartie d’un compte de prêt ;

 

– extourner les écritures d’amortissement des immobilisations ;

 

– ventiler le loyer perçu entre remboursement du prêt et produits d’intérêt.

 

Le retraitement de crédit-bail constitue un décalage temporaire soumis à impôt différé. Un impôt différé passif est constaté sur la totalité de la réserve latente.

 

La réserve latente est donc inscrite dans les réserves consolidées pour son montant net d’impôt différé calculé selon la méthode globale.

 

– Provisions et fonds pour risques bancaires généraux : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code Monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

 

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code Monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

 

Les provisions (anciennement dénommées provisions pour risques et charges) comprennent principalement les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges, les provisions pour impôts et les provisions pour passif social.

 

– Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

 

– Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

– Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

 

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

 

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

– Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

– Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

 

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

 

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

 

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

 

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

 

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

 

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

– Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

 

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

 

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

 

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

 

En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet, à compter du 1er janvier 2007, d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement.

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

 

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

 

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

 

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

 

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

– Fonds pour risques bancaires généraux : Ce poste, présent uniquement dans les comptes sociaux, enregistre les montants que la Banque décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission Bancaire.

 

Les fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité.

 

– Instruments financiers à terme : Les instruments financiers utilisés consistent essentiellement en des contrats d’échange de taux (Swaps) utilisés dans un but de couverture, ou des contrats de garantie de taux plafonds (Caps) utilisés en couverture de crédits à taux variables plafonnés. Par ailleurs, dans le cadre de la gestion et de l’optimisation de la trésorerie, plusieurs opérations d’échanges de taux ont été réalisées en positions ouvertes isolées.

 

Les frais d’émission d’emprunts sont inscrits en charge pour la totalité dans l’exercice où ils sont exposés. Les primes d’émission d’emprunts sont étalées sur la durée de l’emprunt.

 

Les titres et instruments financiers à terme sont comptabilisés en valeur nominale, à la date d’effet pour les opérations inscrites au bilan, et au jour de la négociation pour les opérations inscrites au hors bilan.

 

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction n° 94-04 modifiée par l’instruction n° 2003-03 de la Commission Bancaire.

 

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

— Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

 

– micro-couverture (couverture affectée) ;

 

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

 

– positions spéculatives/positions ouvertes isolées.

 

Les montants perçus ou payés sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

 

Les charges et produits sur instruments utilisés en couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts.

 

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

 

D’une façon générale, les soultes constatées lors de la résiliation ou de l'assignation de contrats d’échange de taux sont comptabilisées immédiatement en compte de résultat. Dans certains cas, elles peuvent être amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert.

 

En application des règlements 90-15 et 92-04, les swaps ont été classés soit dans la catégorie de couverture du risque de taux affectant un ensemble d’éléments homogènes, ou éventuellement un seul élément, soit dans la catégorie de couverture et de gestion du risque global de taux d’intérêt de notre établissement.

 

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

 

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

 

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert.

 

– Intérêts et assimilés - Commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

 

Les commissions et coûts liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

 

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

 

– Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

 

– Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

– Impôt sur les bénéfices : La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’aux provisions pour impôts futurs et redressements fiscaux.

 

Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires.

 

L’établissement a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

1.2.4. Informations sur le bilan :

 

 

Note 1. Établissements de Crédit et Institutions Financières. — Le solde de l’Actif de 342  M€ au poste « Créances sur les Établissements de Crédit » correspond au placement de l’excédent des ressources sur les emplois. Les « Créances sur les Établissements de Crédit » comprennent notamment 39  M€ de prêts interbancaires, 166  M€ d’opérations internes au réseau des Banques Populaires et 23  M€ de comptes ordinaires.

 

Courant 2010, les prêts avec la CDC ont fait l’objet d’un reclassement : auparavant considérés comme prêts à vue, ils font désormais partie des comptes et prêts à terme. Ils représentent 45  M€ au titre de la remontée LEP, et 60  M€ au titre de la remontée Livret A/LDD.

 

Le risque de contrepartie fait l’objet d’une analyse avec le comité d’audit et de risques du Groupe Banque Populaire (CARG) ; des encours maximums par contrepartie ont été déterminés et font l’objet d’un suivi permanent.

 

Créances sur établissements de crédit (En milliers d’euros)

2010

2009

Créances sur établissements de crédit :

 

 

    A vue

54 638

205 626

    A terme

287 582

158 651

        Total

342 220

364 277

 

 

Le solde au Passif de 848  M€ au poste « Dettes envers les Établissements de Crédit » correspond à hauteur de 251  M€ aux opérations souscrites auprès de BPCE, du réseau des Banques Populaires (comptes à vue, emprunts, dont quotes-parts des emprunts obligataires) ou de Natixis, et pour 576  M€ aux opérations hors réseau (emprunts en blanc), et pour 21  M€ à l’emprunt souscrit par la SASU Sociétariat Banque Populaire Côte d’Azur auprès de Natixis.

 

Dettes sur établissements de crédit (En milliers d’euros)

2010

2009

Dettes sur établissements de crédit :

 

 

    A vue

37 890

14 423

    A terme

810 109

794 635

        Total

847 999

809 058

 

 

Note 2. Créances sur la clientèle (3,32 milliards d’€) et risque crédit. — L’activité de la Banque dans ce domaine relève d’une activité traditionnelle de banque de détail sur son marché domestique. Le secteur géographique de la Banque est constitué par les deux départements des Alpes-Maritimes et du Var, ainsi que par Monaco et par une succursale en territoire italien (Lavagne) avec une activité exclusive d’opérations de crédit-bail.

 

L’encours brut, hors dépréciations, des crédits promoteurs sur comptes chantiers s’élève à 91  M€, dont 4  M€ d’encours douteux non compromis.

 

Dans le cadre des opérations de refinancement :

 

— un montant de 263  M€ de crédits hypothécaires à la clientèle a été nanti au profit de la Caisse de Refinancement à l’Habitat (CRH), en contrepartie de billets souscrits auprès de cette Caisse ;

 

— un montant de 171  M€ a été nanti au profit de la SFEF, Société de Financement de l’Economie Française ;

 

— un montant de 724  M€ a été nanti au profit de BP Covered Bonds ;

 

— un montant de 110  M€ de créances privées a été nanti au profit de BPCE.

 

 

Détail des opérations avec la clientèle (En milliers d’euros)

2010

2009

Opérations avec la clientèle :

 

 

    Créances commerciales

21 981

23 286

    Autres concours à la clientèle

3 379 846

3 170 269

    Comptes ordinaires débiteurs

127 613

132 773

        Total

3 529 440

3 326 328

 

 

La Banque Populaire Côte d’Azur ne détient pas d’encours de crédits restructurés, hormis pour un montant très faible, et non significatif, représentant les opérations induites par la Banque de France dans le cadre du surendettement.

 

Une provision statistique non déductible fiscalement a été constituée en 2007 pour couvrir les encours douteux de petits montants. Le montant de cette provision s’élève à 1 172  K€ au 31 décembre 2010, ce qui représente 30% du montant total des clients douteux inférieurs à 15 000 € en valeur unitaire.

 

Sur l’ensemble des dossiers douteux compromis initiés au cours de l’exercice 2010, les particuliers représentent 23%, les entrepreneurs individuels 13%, et les sociétés 64%.

 

L’actualisation des flux futurs à recevoir sur les dossiers douteux a été effectuée dossier par dossier, sur la base d’échéanciers prévisionnels, aux taux contractuels pour les prêts amortissables, et suivant le taux légal pour les encours à vue. La variation de cette actualisation au cours de l’année 2010 a déclenché une augmentation de la dépréciation de 992  K€ générant sur le résultat de l’année une dotation nette enregistrée pour ce montant en charges dans le résultat annuel.

 

Le montant total des dépréciations inscrites en diminution d’actif est de 104  M€, pour un total d’encours douteux de 238  M€, soit un taux de couverture de 43,7%. Sur l’exercice, les dotations aux dépréciations des créances douteuses clients se sont élevées à 35  M€ tandis que les reprises sur dépréciations pour cette même catégorie se sont élevées à 21  M€ dont 17 millions devenues disponibles.

 

Parmi ces dépréciations, un montant de 6  M€ matérialise la provision sur les crédits Lombard pour constater le risque client de non-remboursement de ces prêts. L’encours de ces crédits, distribués uniquement par la succursale de Monaco, d’un montant de 117  M€ au 31 décembre 2010, est garanti par des actifs en couverture. La dégradation des marchés a entraîné la dégradation d’une partie de ces actifs. Le ratio global de couverture est supérieur à 100% ; cependant, au niveau client, chaque encours de crédit ayant une couverture inférieure à 100% a été déclassé en douteux (pour 44  M€). La provision sur ces dossiers douteux a été calculée en estimant à 4 le nombre d’années nécessaires pour que l’accumulation du rendement des actifs couvre à 100% le capital du crédit. Au-delà des 4 ans, si un écart négatif apparaît, il a été provisionné.

 

 

Note 3. Opérations en devises. — L’exposition au risque de change est limitée, toute opération significative faisant l’objet d’une couverture systématique.

 

 

Note 4. Capitaux propres, Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI). — Les CCI émis par la Banque Populaire en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis, détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d’Épargne.

 

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la Banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal, dans le même temps, de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

 

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la Banque, émises pour la durée de la Banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables ; toutefois, la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’Administration de la Banque Populaire.

 

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’Assemblée Générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

 

Note 5. Portefeuille Titres. — Le tableau suivant donne le détail des titres à l’actif.

 

(En milliers d’euros)

2010

2009

Achat

Remboursement

Autres, dont transferts

Titres de placement :

 

 

 

 

 

    Titres à revenu fixe :

 

 

 

 

 

        Titres subordonnés

 

 

 

 

 

        Titres autres

37 843

42 934

 

 

-5 091

        CDN

0

30 000

 

 

-30 000

        BMTN

185 929

140 929

 

 

45 000

    Titres à revenu variable :

 

 

 

 

 

        Autres

9 954

7 019

 

 

2 935

            Total Titres de Placement

233 726

220 882

 

 

12 844

Titres d'investissement :

 

 

 

 

 

    Effets publics :

 

 

 

 

 

        Effets publics couverts en liquidité

 

 

 

 

 

    Titres à revenu fixe :

 

 

 

 

 

        Autres

63 732

73 816

 

-10 000

-84

        CDN

 

 

 

 

 

        BMTN

95 000

105 000

 

-130 000

120 000

            Total titres d'investissement

158 732

178 816

0

-140 000

119 916

 

 

— Titres de transaction : La Banque Populaire Côte d’Azur ne possède pas de titres de transaction au 31 décembre 2010.

 

— Titres de placement : L’établissement compte :

 

– 233,7  M€ bruts, provisionnés à hauteur de 7,7  M€ au titre des moins-values latentes constatées sur ce portefeuille. Les plus-values latentes s’élèvent à 2,5  M€.

 

– 359  M€ de titres prêtés dans le cadre des émissions Banque Populaire Covered Bonds (BPCB) : il s’agit d’opérations effectuées dans le dernier trimestre 2008, liées à la crise de liquidité. BPCB a émis des tranches d’emprunt obligataire souscrites par les BP grâce à un prêt de même montant octroyé par BPCB. Ces titres seront en finalité prêtés à BPCE afin d’obtenir de la trésorerie auprès de la BCE. Ce prêt de titres est régi par l’article 11 du CRC 2005-01. Les créances rattachées aux titres prêtés BPCB s’élèvent à un  M€.

 

Les créances rattachées aux titres de placement s’élèvent à 1,9  M€.

 

Le portefeuille de titres de placement se compose principalement de BMTN (186  M€), d’obligations et d’actions (pour 10  M€).

 

— Titres d’investissement : La Banque Populaire Côte d’Azur compte 159  M€ de titres d’investissement.

 

Les créances rattachées aux titres d’investissement s’élèvent à 1,8  M€.

 

Le montant des plus-values latentes sur ce portefeuille s’élève à 3,4  M€ ; le montant des moins-values latentes représente 3,6  M€.

 

Il est à préciser qu’aucun titre d’investissement n’a été cédé avant son terme au cours de l’exercice 2010.

 

Le portefeuille de titres d’investissement est composé d’obligations et de TCN. Ces titres à revenu fixe ont fait l’objet d’un étalement de la surcote ou décote sur la durée résiduelle selon la méthode actuarielle. Le montant des surcotes concernant les obligations est de 132  K€ ; les supports constitués de BTAN et OAT n’enregistrent ni surcote ni décote.

 

Suivant les instructions du Comité de la Réglementation comptable, l’ensemble du portefeuille titres d’investissement est adossé sur des ressources de durées et de montants égaux ou supérieurs.

 

— Titres de participation et autres titres détenus à long terme : Ce poste enregistre 216  M€ nets de provisions ; l’encours principal est constitué par notre participation au capital de BPCE pour 203  M€ au 31 décembre 2010.

 

Les provisions s’élèvent à 328  K€.

 

— Reclassement d’actifs financiers : L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

Evolution de la participation BPCE :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

Augmentation de capital BP Participations (part BPCAz)

Augmentation de capital BPCE en numéraire (part BPCAz)

Augmentation de capital BPCE prudentielle (part BPCAz)

Cessions / transferts

31/12/2010

Titres BPCE

156 345

 

24 059

22 514

2

202 920

Titres BP Participations (ex-BFBP)

4 353

177

 

 

-4 530

0

Valeur brute

160 698

177

24 059

22 514

-4 528

202 920

 

 

Note 6. Dettes subordonnées. — Cette rubrique représente au passif les emprunts TSR pour 47  M€ et les dettes rattachées pour 87  K€. L’ensemble de ces emprunts a été réalisé auprès de BPCE.

 

 

Note 7. Immobilisations et Amortissements. — Les durées d’amortissement des composants des immobilisations de la Banque Populaire Côte d’Azur sont les suivantes :

 

— 10 ans pour les façades destructibles ;

 

— 25 ans pour la fondation-ossature ;

 

— 25 ans pour la couverture-étanchéité ;

 

— 10 ans pour les équipements techniques ;

 

— 10 ans pour les agencements intérieurs.

 

Les durées d’amortissements des composants des immobilisations de la SASU Foncière Victor Hugo varient en fonction de la connaissance des biens ; en moyenne :

 

— 28 ans pour les façades destructibles ;

 

— 32 ans pour la fondation-ossature ;

 

— 15 ans pour le ravalement ;

 

— 19 ans pour les équipements techniques ;

 

— 14 ans pour les agencements intérieurs.

 

Les biens mobiliers ordinaires ne font pas l’objet de l’approche par composants ; ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

— 10 ans pour le mobilier ;

 

— 5 ans pour le matériel de bureau ;

 

— 3 ans pour le matériel informatique.

 

Concernant le droit au bail, la Banque Populaire Côte d’Azur continue à l’amortir dans ses comptes sociaux selon la durée de vie résiduelle du bail lorsque la Banque est locataire, et sur la durée résiduelle de l’immeuble sous-jacent lorsque la Banque est propriétaire.

 

Les éléments de fonds de commerce rachetés à d’autres banques sont amortis comptablement sur une durée de 3 à 5 ans.

 

Le tableau suivant donne le détail des immobilisations brutes et nettes à la fin de l’exercice.

 

(En milliers d’euros)

Immobilisations brutes 2009

Achats autres

Sorties autres

Immobilisations brutes 2010

Amortissements 31/12/2010

Provisions 31/12/2010

Immobilisations nettes 2010

Immobilisations en cours

68

1 667

-68

1 667

 

 

1 667

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

    Droit au bail

4 513

 

-184

4 329

-3 576

 

753

    Fonds commercial

10 113

 

 

10 113

-9 824

 

289

    Frais d'établissement

 

 

 

 

 

 

 

    Logiciels

2 244

77

 

2 321

-2 300

 

21

Immobilisations incorporelles hors exploitation

67

 

 

67

 

 

67

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

    Terrain

9 543

106

-28

9 621

 

-2 715

6 906

    Façades destructibles / Etanchéité

6 655

33

-106

6 582

-4 989

-15

1 578

    Fondations / ossature

47 431

369

-1 070

46 730

-36 410

-60

10 260

    Ravalement

583

 

 

583

-468

 

115

    Equipements techniques

22 547

1 434

-251

23 730

-16 998

 

6 732

    Aménagements intérieurs

23 325

1 810

-240

24 895

-17 073

 

7 822

    Autres éléments

27 146

1 899

-505

28 540

-24 525

 

4 015

Immobilisations corporelles hors exploitation

 

 

 

 

 

 

 

    Terrain

657

145

 

802

 

 

802

    Façades destructibles / Etanchéité

12

55

 

67

-35

 

32

    Fondations / ossature

1 994

425

 

2 419

-1 078

-164

1 177

    Ravalement

 

 

 

 

 

 

 

    Equipements techniques

29

104

 

133

-75

 

58

    Aménagements intérieurs

207

142

 

349

-268

 

81

    Autres éléments

 

 

 

 

 

 

 

 

 

— Retraitement de l’immeuble portant le siège de la Banque Populaire Côte d’Azur : Il s’agit d’un retraitement de conformité avec le Groupe.

 

Malgré le rachat de l’immeuble par la SCI Domaine de l’Arénas, aujourd’hui dissoute, au terme du contrat de crédit-bail, il subsiste une réserve latente car l’immeuble n’est pas totalement amorti. Le Groupe continue à le retraiter dans la continuité des opérations de retraitements d’origine. Ce retraitement, dont les principales lignes sont détaillées dans le tableau ci-après, permet la valorisation individuelle de l’immeuble.

 

L’immobilisation a fait l’objet d’un écart d’acquisition : en effet, en décembre 1990, la Chambre Syndicale des Banques Populaires, qui détenait, avec la Banque Populaire Côte d’Azur, la société Domaine de l’Arénas, a cédé à la Banque Populaire Côte d’Azur 89 parts de la société qui détenait le siège. Ces parts, d’une valeur nominale de 100 francs, ont été cédées au prix de 23.184 milliers de francs, ce qui a généré l’écart d’acquisition de 23 175 milliers de francs, soit 3 533  K€.

 

Cet écart d’acquisition est amorti de façon linéaire sur 30 ans, rétroactivement à partir d’octobre 1989, date du début du contrat de crédit-bail.

 

Opérations concernant les réserves

(En milliers d’euros)

Comptabilisation de l’immobilisation

29 921

Comptabilisation de l’amortissement de l’immobilisation

-22 265

Constatation de l’écart d’acquisition

3 533

Comptabilisation de l’amortissement de l’écart d’acquisition

-2 387

Comptabilisation de l’emprunt

29 921

Comptabilisation de l’amortissement de l’emprunt

-29 921

Annulation du mali de fusion

-21 676

Annulation de la provision pour dépréciation de l’immeuble

7 463

Impôt différé

-1 814

Impact total réserves

- 7 225

Opérations concernant le résultat

 

    Comptabilisation de la dotation aux amortissements de l’immeuble

-503

    Impôt différé sur dotation aux amortissements de l’immeuble

173

    Comptabilisation dotation aux amortissements de l’écart d’acquisition

-118

    Impôt différé sur dotation aux amortissements de l’écart d’acquisition

41

Impact total résultat

-407

 

 

Note 8. Opérations avec la clientèle :

 

Opérations avec la clientèle (En milliers d’euros)

2010

2009

Comptes d'épargne à régime spécial

1 237 732

1 311 968

    A vue

838 860

805 657

    A terme

398 872

506 311

Autres dettes

1 871 653

1 656 830

    A vue

1 367 544

1 240 192

    A terme

504 109

416 638

        Total

3 109 385

2 968 798

 

 

Note 9. Dettes représentées par un titre :

 

Dettes représentées par un titre (En milliers d’euros)

2010 

2009 

Mouvements de l'exercice

Émissions ou augmentations de capital

Remboursements ou amortissements

Bons de caisse

2 276

2 256

 

 

Créances négociables

782 650

943 544

 

 

    Dont CDN

16 330

91 874

16 330

-91 874

    Dont BMTN

766 320

851 670

0

-85 350

Emprunts obligataires

 

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

212 925

174 327

 

 

    Dont TMI

202 024

162 538

39 808

-322

        Total

997 851

1 120 127

 

 

 

 

Note 10. Ventilation d’éléments d’actif et de passif par durée restant à courir :

 

(En milliers d’euros)

Total à ventiler

Moins de 3 mois

Entre 3 mois et 1 an

Entre 1 an et 5 ans

Plus de 5 ans

Durée indéterminée

Actif :

 

 

 

 

 

 

    Créances sur établissements de crédit

342 220

280 994

1 676

11 802

43 223

4 525

    Créances sur la clientèle

3 529 440

340 423

251 950

1 163 952

1 633 757

139 358

    Obligations et autres titres à revenu fixe

744 391

0

115 000

305 130

320 588

3 673

Passif :

 

 

 

 

 

 

    Dettes sur établissements de crédit

847 999

232 464

80 000

190 172

314 251

31 112

    Dettes sur la clientèle

3 109 385

2 417 073

111 038

420 763

136 828

23 683

    Dettes représentées par un titre

997 851

20 504

20 046

486 200

460 200

10 901

    Emprunts subordonnés

47 087

0

7 000

28 000

12 000

87

 

 

Note 11. Location avec Option d’Achat, Crédit-bail et Location simple. — La Banque Populaire exerce en direct une activité de crédit-bail mobilier et de location avec option d’achat.

 

Au 31 décembre 2010, la Réserve Latente, après la dotation de l’exercice d’un  M€, s’élève à 37,683  M€ bruts, soit 24,7  M€ nets d’impôt.

 

Analyse des variations de la réserve latente avec impact sur réserves et résultat consolidés :

 

 

2010

2009

Impact Réserves

Impact Résultat

Impact Réserves

Impact Résultat

Stock réserve latente

36 683

 

33 996

 

IDP sur stock

-12 630

 

-11 705

 

Dotation réserve latente

 

1 000

 

2 687

IDP sur dotation

 

-344

 

-925

        Total

24 053

656

22 291

1 762

 

 

Note 12. Autres actifs et passifs et Comptes de Régularisation. — Dans les Autres Actifs (86  M€) figurent notamment :

 

— les autres débiteurs divers (État, acomptes fournisseurs...) pour 73,8  M€ ;

 

— les primes versées sur instruments financiers à terme pour 2,2  M€ ;

 

— les impôts différés actifs pour 4,6  M€, détaillés dans la note 20.

 

Dans les comptes de régularisation de l’actif (41  M€) figurent notamment :

 

— des produits à recevoir pour 12,6  M€, dont les primes PEL pour 5  M€ et 7,6  M€ sur les swaps ;

 

— des valeurs reçues à l’encaissement pour 10  M€ ;

 

— des comptes de régularisation divers pour 17,2  M€.

 

Dans les autres passifs (62  M€) figurent notamment :

 

— des créditeurs divers (fournisseurs, État) pour 61,6  M€.

 

Dans les comptes de régularisation du passif (75  M€) figurent :

 

— des comptes d’encaissement pour 27,3  M€ ;

 

— des charges à payer pour un montant de 21,7  M€.

 

 

Note 13. Provisions. — Le tableau ci-dessous récapitule les principales provisions inscrites au bilan ainsi que les mouvements intervenus dans l’exercice.

 

Les provisions comprennent principalement les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges, les provisions pour impôts et les provisions pour passif social.

 

Nature des provisions (En milliers d’euros)

Montant au début de l'exercice

Dotations de l'exercice

Dotations ou reprise par capitaux propres

Reprises de l'exercice

Montant a la fin de l'exercice

Provisions réglementées :

 

 

 

 

 

    Réévaluation légale 78

2,4

0

0

2,4

0

Provisions risques et charges :

 

 

 

 

 

    Provisions pour litiges

7 784,7

439,0

0

2 832,8

5 390,9

    Provisions garanties données clients

1 367,2

1 109,5

0

173,0

2 303,7

    Provisions pour impôts

4 686,6

731,8

0

0

5 418,4

    Autres provisions pour risques et charges :

34 800,4

5 113,1

14 069,6

5 444,9

48 538,2

        Provisions passif social

21 361,6

87,6

0

443,6

21 005,6

        Provision risques swaps

2 053,5

2 572,7

0

246,3

4 379,9

        Provisions collectives PEL/CEL

4 254,9

199,6

0

0

4 454,5

        Provision décote PEL/CEL

127,7

0

0

77,0

50,7

        FCG à rembourser

1 190,8

0

0

0

1 190,8

        Provisions collectives

0

0

11 577,2

1 761,0

9 816,2

        Provisions sectorielles

0

0

2 492,4

180,1

2 312,3

        Autres provisions

5 811,9

2 253,2

0

2 736,9

5 328,2

Provisions pour dépréciation :

 

 

 

 

 

    Sur immobilisations corporelles

3 082,5

0

0,9

130,0

2 953,4

    Sur titres de participation

4 710,9

0

0

4 382,7

328,2

    Sur autres immobilisations financières (Clientèle)

92 674,1

39 447,2

0

22005,5

110 115,8

    Autres provisions pour dépréciation

9 511,2

962,2

0

1 453,4

9 020,0

 

 

— Engagement de retraites et passifs sociaux :

 

– Avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire est limité au versement des cotisations.

 

L’engagement de retraite du Groupe envers les actifs et retraités est constitué de compléments spécifiques au Groupe Banque Populaire et d’un complément bancaire résiduel calculé par différence entre les droits bancaires arrêtés au 31 décembre 1993 et les éléments de pensions à la charge de la sécurité sociale, l’ARRCO, l’AGIRC et les compléments spécifiques Banques Populaires.

 

– Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Banque Populaire concernent les régimes suivants :

 

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993, en application de l’accord professionnel du 13 septembre 1993, applicable aux Banques Populaires par l’accord Groupe du 7 janvier 1994 ;

 

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

 

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

Au niveau de l’ensemble du Groupe des Banques Populaires, le choix de provisionner intégralement le passif social a été entériné, et ceci dès l’exercice 2005.

 

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2010 sont les suivantes :

 

– Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 3,61% et le rendement attendu des actifs de 5,50% ;

 

– Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,46% et le taux de rendement attendu de 4,50% ;

 

– Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,24%.

 

Le calcul de l’engagement de retraite CAR au 31 décembre 2010 a été déterminé sur la base des données individuelles mises à jour et en considérant les hypothèses retenues sur la base des normes internationales, notamment la méthode des unités de crédit projetées. L’engagement brut s’élève à 23,4  M€ pour la Banque Populaire Côte d’Azur.

 

L’engagement est couvert en partie par les réserves de la CAR (institution de retraite du Groupe des Banques Populaires) et la participation annuelle des banques au paiement des retraites en cours de service.

 

L’actif net de la CAR, pour la quote-part Banque Populaire Côte d’Azur, est arrêté à 6,3  M€. Le taux moyen de rendement des actifs de la CAR a été estimé à 5,50%.

 

Compte tenu du choix de couverture intégrale et des ajustements actuariels à effectuer sur la période de couverture, le montant total à provisionner a été arrêté à la somme de 15,194  M€ pour la CAR. Pour réajuster le stock de provision au 31 décembre 2009, une reprise de 319  K€ a été passée.

 

Les engagements de la Banque Populaire envers les membres de son personnel au titre des indemnités de fin de carrière (IFC) sont couverts par un contrat signé avec ABP VIE (anciennement PROSPERITE), entreprise régie par le code des assurances. Aux termes de ce contrat, ABP VIE garantit à la Banque Populaire Côte d’Azur le paiement des indemnités de départ à la retraite versées au personnel. Pour assurer ce paiement, la Banque Populaire Côte d’Azur verse des cotisations sur les livres de ABP VIE. L’encours de notre actif sur les livres de ABP VIE au 31 décembre 2010 s’élève à 6,74  M€. L’engagement actuariel global, calculé par ABP Vie, est de 9,97  M€.

 

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée successivement par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, et par les lois de financement de la Sécurité Sociale de 2007, 2008 et de 2009.

 

Dans le cadre de l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, un accord de branche a été signé en 2005 permettant les départs avant 65 ans à l’initiative de l’employeur en exonération de charges sociales pour les départs intervenant avant le 31 décembre 2009.

 

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2007 prévoit qu’après le 1er janvier 2014, les départs volontaires avant 65 ans seront chargés, la mise à la retraite avant 65 ans étant interdite. L’effet financier induit par la loi a eu pour conséquence une augmentation de l’engagement au 31 décembre 2006 non intégrée dans les comptes 2006, la loi ayant été adoptée en fin d’année. Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime, et son étalement, calculé sur le montant de l’engagement au 31 décembre 2006, n’intervient qu’à partir de 2007.

 

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2008 supprime le dispositif transitoire qui était prévu par la loi de 2007 pour la période comprise entre le 1er janvier 2010 et le 1er janvier 2014. La mise à la retraite avant 65 ans avec accord du salarié n’est plus possible à compter du 1er janvier 2010 ; s’agissant des départs volontaires avant 65 ans, ils seront chargés. Par ailleurs, une nouvelle contribution est mise en place sur les indemnités versées pour les départs avant ou après 65 ans (25% du montant pour celles versées du 11 octobre 2007 au 31 décembre 2008, puis 50% au-delà).

 

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2009 adoptée en décembre 2008 impose des mesures visant au maintien dans l’emploi des salariés âgés. La mise à la retraite d’un salarié par l’employeur avant l’âge de 70 ans est soumis au respect d’une procédure et à l’accord de l’intéressé.

 

— Provisions épargne-logement : La provision, inscrite au passif du bilan, et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

L’exercice 2010 a enregistré une dotation nette de 123  K€, élevant le stock de provision à 4 505  K€ au 31 décembre 2010.

 

— Fonds pour Risques Bancaires Généraux : Ce poste, existant uniquement dans les comptes sociaux, représente les montants que la Banque décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général.

 

 

Note 14. Opérations sur instruments financiers et produits dérivés :

 

— Opérations fermes : Ces opérations de contrats d’échange de taux d’intérêt (swaps), affectées soit en macro-couverture du risque de taux global, soit en micro-couverture, représentent, à la date de clôture, un encours de 1 033,6  M€ et se répartissent de la manière suivante :

 

– swaps de micro-couverture : 248,6  M€ ;

 

– swaps de macro-couverture : 785  M€.

 

La valorisation nette des swaps de micro-couverture (248,6 M€) s’établit à 7,9  M€. La valorisation nette des swaps de macro-couverture (785 M€) est de - 12,6  M€. Ces montants de valorisation, calculés hors coupons courus, correspondent aux sommes qui seraient déboursées (ou éventuellement perçues dans le cas d’une valorisation positive) si l’ensemble des positions étaient liquidées à la date de valorisation.

 

Les opérations placées en positions ouvertes isolées s’élèvent à 20  M€ et sont constituées de Crédit Default Swaps. Ces opérations constituent un élément de notre portefeuille de négociation.

 

La valorisation nette des opérations en position ouverte isolée représente une moins-value latente globale nette de 4,4  M€, entièrement provisionnée.

 

Pour ces opérations, lorsqu’aucune cotation n’est accessible, la valorisation est effectuée par rapprochement avec les indications de la contrepartie.

 

— Opérations conditionnelles : L’encours d’opérations conditionnelles de couverture s’élève à 102,8  M€, constitué par des contrats d’assurance de taux d’intérêt (caps) pour la totalité.

 

La valorisation nette de ces opérations s’établit à un montant positif de 1,9  M€. Ce montant représente le coût de la couverture de l’option sous-jacente existant dans le crédit à taux plafond accordé au client.

 

Les tableaux ci-dessous présentent le montant notionnel des contrats, leur valorisation, ainsi que leur ventilation par durée résiduelle :

 

Nature de l'opération (En milliers d’euros)

Contrats sur taux

Contrats sur change et sur actions

Valorisation nette

Opérations de gré à gré :

 

 

 

    Opérations fermes de couverture

1 033 600

 

 

        Dont contrats d'échange de taux micro

248 600

 

7 888

        Dont contrats d'échange de taux macro

785 000

 

-12 644

        Dont forwards

 

 

 

    Opérations conditionnelles de couverture

102 766

 

1 947

    Opérations du portefeuille de négociation

0

 

0

    Autres opérations conditionnelles

20 000

 

-4 380

 

 

Nature de l'opération (En milliers d’euros)

Un an et moins

Plus d'un an a cinq ans inclus

Plus de cinq ans

Opérations de gré à gré :

 

 

 

    Contrats de taux d'intérêts

169 000

772 866

194 500

    Contrats sur change

 

 

 

    Contrats sur actions

 

 

 

    Autres contrats

 

20 000

 

 

 

Note 15. Filiales et Participations. — Le tableau ci-dessous présente les filiales, participations et parts dans les entreprises liées de la Banque.

 

Relevé nominatif des parts dans les entreprises liées, titres de participation et de l'activité de portefeuille Montants au 31/12/2010 (En milliers d’euros)

Capital

social

En %

détenu

Valeur

Compte

courant

Provision

VNC au

31/12/2010

VNC au

31/12/2009

Titres de participation

 

 

215 023

829

328

215 524

168 344

Titres de participation d'établissement de crédit

 

 

203 030

0

0

203 030

156 455

    SOCAMI CA

67

13,94%

9

0

0

9

9

    SOCAMA CA

947

8,81%

83

0

0

83

83

    BPCE

 

 

202 920

0

0

202 920

156 345

    IADPER

3 739

0,13%

5

0

0

5

5

    IDES

14 751

0,09%

13

0

0

13

13

Titres de participation dans les sociétés civiles

 

 

 

 

 

 

 

Immobilières de promotion et de gestion (Voir détails dans tableur ci-dessous)

 

 

10

829

118

721

20

Autres titres de participation

 

 

11 983

0

210

11 773

11 869

    SACEMA

274

 

1

 

0

1

1

    SEMI

229

0,69%

3

 

3

0

0

    SAMETO

1 500

 

11

 

0

11

11

    VILLE DE MENTON

240

2,81%

5

 

0

5

5

    COPRA

0

 

46

 

46

0

0

    PARLONIAM

7 867

0,47%

37

 

0

37

37

    VAR OUEST

427

 

23

 

23

0

0

    SAGESTAB

150

2,00%

1

 

0

1

1

    SOPHIA EURO LAB

10 030

1,10%

111

 

0

111

111

    VAR ACTION

694

10,99%

76

 

32

44

44

    SEMIVAL VALLAU

1 174

2,86%

34

 

0

34

34

    BP CREATION

3 266

7,93%

259

 

0

259

259

    SEMAZUR

0

0,00%

0

 

0

0

21

    SEMTAD

566

2,84%

9

 

9

0

0

    GIE IBP INV

13 965

0,26%

37

 

0

37

37

    GIE ACHAT BPCE

1

 

1

 

0

1

0

    IBP

64 772

3,86%

2 499

 

0

2 499

2 499

    NATEXIS PAIEM

22 419

 

0

 

0

0

0

    BP DEV

217 188

1,52%

8 074

 

0

8 074

8 074

    E-FUND

 

 

125

 

97

28

59

    LBO EUROPA

 

 

632

 

0

632

676

        Total

 

 

215 023

829

328

215 524

168 344

 

 

Sociétés immobilières de promotion et de gestion Montants au 31/12/2010 (En milliers d’euros)

En %

détenu

Valeur

brute

Compte

courant

Provision

VNC au

31/12/2010

VNC au

31/12/2009

Ventilation titres de participation dans les SCI de Promotion et de gestion

 

10

829

118

721

20

    SCI LA ROSERAIE

26,00%

0

0

0

0

55

    SCI PALAIS D'AZUR

30,00%

0

20

0

20

-359

    SCI DOMAINE DE VIGNAL

5,00%

0

74

74

0

0

    SCI DURANDY

25,00%

0

-106

0

-106

-62

    SNC LOTISSEMENT DES FLEURS

30,00%

2

285

0

287

263

    SCI RESIDENCE ROMAINE

30,00%

1

2

3

0

0

    SCI MACCARANI BUFFA

 

0

19

20

0

0

    SCI L'ILE VERTE

10,00%

1

-1

0

0

0

    SCI LA COMMANDERIE

 

1

0

1

0

0

    SCI CASTEL ROSA MARE

30,00%

0

28

0

28

-210

    SCI PALAIS HADRIEN

30,00%

1

14

15

0

0

    SCI PALMERO RESIDENCE

30,00%

0

-3

0

-2

21

    SCI CAGNES RENOIR

13,00%

0

18

5

13

13

    SCI RESIDENCE BEL AIR

30,00%

0

38

0

39

-300

    SCI VILLA BORGHESE

25,00%

0

0

0

0

-3

    SCI VIRGINIA

35,00%

0

51

0

51

0

    SCI BELLA DONNA

30,00%

0

-210

0

-210

0

    SCI FLORETTE

30,00%

0

600

0

600

600

 

 

Note 16. Actionnariat. — Au 31 décembre 2010, le capital de la Banque Populaire Côte d’Azur s’élève à 122 341 639 €, divisé en 7 196 567 parts sociales de 17 € chacune, réparties auprès de 77 308 sociétaires, après élimination de la participation détenue par la SASU Sociétariat BPCA, d’un montant de 21 158 285 €.

 

Dans le capital, entre une autre catégorie de fonds propres composée de 2 110 294 Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI), nominatifs au profit de Natixis, d’une valeur unitaire nominale de 17 € chacun, soit un montant de capital de 35 874 998 €.

 

1.2.5. Informations sur le hors bilan et opérations assimilées :

 

 

Note 17. Engagements hors bilan. — Au 31 décembre 2010, la Banque Populaire Côte d’Azur a reçu 901,4  M€ d’engagements de garantie, qui se répartissent notamment entre les Sociétés de Caution Mutuelle à hauteur de 191  M€, la CASDEN à hauteur de 270,3  M€, et Natixis pour 12,9  M€.

 

Les engagements de financement donnés en faveur de notre clientèle s’élèvent à 236,4  M€, et les engagements de garantie donnés en faveur de notre clientèle à 313,6  M€. Ceux-ci sont notamment constitués de cautions immobilières pour 117,9  M€, et de garanties de remboursement de crédits pour 120,5  M€.

 

Hors-bilan consolidé (En milliers d’euros)

2010

2009

Engagements donnés :

 

 

    Engagements de financement

236 423

216 354

    Engagements de garantie

335 063

310 832

    Engagements sur titres

1 754

1 527

Engagements reçus :

 

 

    Engagements de financement

 

 

    Engagements de garantie

901 385

760 410

    Engagements sur titres

1 754

1 527

 

 

L’unique engagement hors bilan qui a fait l’objet d’un retraitement de consolidation concerne une opération intragroupe avec la Société Méditerranéenne d’Investissement : dans le cadre de l’activité d’agent immobilier de cette filiale, la Banque Populaire Côte d’Azur lui octroie une garantie financière de 110  K€, qui est annulée dans les comptes consolidés.

 

Au titre des autres engagements, au 31 décembre 2010, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

 

— 109 551  K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 139 295  K€ au 31 décembre 2009 ;

 

— 170 974  K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 172 246  K€ au 31 décembre 2009 ;

 

— 724 455  K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 551 975  K€ au 31 décembre 2009 ;

 

— 263 369  K€ de créances données en garantie auprès de la Caisse de Refinancement Hypothécaire contre 211 020  K€ au 31 décembre 2009.

 

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

Les autres encours hors bilan concernent principalement nos opérations de couverture et de transactions utilisant les produits dérivés (Swaps, Caps). Ces opérations sont détaillées dans la note 14.

 

1.2.6. Informations sur le compte de résultat :

 

 

Note 18. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

Intérêts, produits et charges assimilés

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

12 062

-15 985

-3 923

9 996

-19 981

-9 985

Opérations avec la clientèle

139 734

-38 147

101 587

140 584

-41 872

98 712

Obligations et autres titres à revenu fixe

24 275

-29 072

-4 797

40 207

-41 670

-1 463

Autres

36 067

-15 409

20 658

43 444

-21 836

21 608

        Total

212 138

-98 613

113 525

234 231

-125 359

108 872

 

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations ainsi que les LEP.

 

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 1 436  K€ au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations ainsi que les LEP.

 

La dotation de la provision épargne logement s’élève à 199  K€ pour l’exercice 2010, contre 1 570  K€ pour l’exercice 2009.

 

 

Note 19. Commissions :

 

Commissions

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaires

299

-183

116

253

0

253

Opérations avec la clientèle

30 802

-16

30 786

30 663

-172

30 491

Opérations sur titres

2 383

0

2 383

2 752

0

2 752

Moyens de paiement

22 804

-9 954

12 850

21 601

-10 814

10 787

Opérations de change

183

0

183

218

0

218

Engagements hors-bilan

3 901

-387

3 514

3 711

-287

3 424

Prestations de services financiers

19 218

-403

18 815

19 197

-553

18 644

Activité de conseil

9

0

9

6

0

6

Autres

359

-442

-83

300

-515

-215

        Total

79 958

-11 385

68 573

78 701

-12 341

66 360

 

 

Note 20. Régime fiscal et impôt sur les bénéfices :

 

— Intégration fiscale mutualiste : La Banque Populaire Côte d’Azur est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

 

Conventionnellement, chaque Banque Populaire (et chaque Caisse d’Épargne) constitue, avec ses filiales, un sous-groupe, qui lui permet de conserver les avantages de l’intégration fiscale régionale.

 

Le sous-groupe Banque Populaire Côte d’Azur est constitué par :

 

– la Banque Populaire Côte d’Azur, société-mère ;

 

– la SASU Foncière Victor Hugo, filiale détenue à 100% par la Banque Populaire Côte d’Azur ;

 

– la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement (SMI), filiale détenue à 100% par la Banque Populaire Côte d’Azur ;

 

– la SASU Sociétariat Banque Populaire Côte d’Azur, filiale détenue à 100% par la SASU Foncière Victor Hugo.

 

— Régime fiscal : L’ensemble des opérations a été soumis au traitement fiscal réglementaire en vigueur, aussi bien au niveau du résultat courant que du résultat exceptionnel. La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l’exercice, au taux de 34,43%.

 

Les impôts différés actifs ou passifs sont comptabilisés dans les comptes consolidés. Cela concerne notamment les impôts différés résultant des décalages provisoires sur des contributions obligatoires, dont la prise en compte fiscale est déportée d’un exercice sur l’autre.

 

Les différents éléments donnant lieu à imposition différée sont les suivants :

 

– les provisions non déductibles dans les comptes sociaux, mais déductibles en tant que charges lors du paiement :

 

– provision pour participation des salariés ;

 

– provision pour retraites ;

 

– provision sur la contribution Organic ;

 

– provision pour effet temps ;

 

– provision pour risques swaps ;

 

– provision PEL / CEL ;

 

– provision sinistre agence ;

 

– provision pour risque bancaire sur les droits de passeport ;

 

– les commissions AXA : en 2006, ces commissions ont supporté l’impôt dans les comptes sociaux. Le produit non imposable est étalé en social. Dans les comptes consolidés, on calcule un impôt différé passif.

 

– les prêts à taux zéro : les réintégrations fiscales correspondent au montant des intérêts versés par l’État sous forme de crédit d’impôt étalé sur 5 ans, tandis que les déductions fiscales correspondent au montant de ces mêmes intérêts étalé sur la durée du prêt. Il y a, par conséquent, une imposition différée active.

 

– les provisions collective et sectorielle pour les promoteurs immobiliers, qui sont passées dans les comptes sociaux au 1er janvier 2010, donnent lieu à impôt différé, dans la mesure où la provision non déductible est liée à une perte future déductible. Notons que la provision sectorielle était rajoutée dans les comptes consolidés jusqu’en 2009. Un stock de 3,9  M€ d’impôt différé actif a été comptabilisé par les réserves ; ce stock diminue au fur et à mesure des reprises de provision.

 

– provision sur contentieux en décalage fiscal : ces provisions, initialement considérées comme déductibles, ont fait l’objet d’un redressement fiscal et ont donc supporté l’impôt en 2007 et 2008. Le stock d’impôt différé actif comptabilisé par les réserves diminue au fur et à mesure des reprises de provision.

 

– plus-value sur swaps liquidés en 2009 : cette liquidation a généré un produit, étalé en comptabilité, mais fiscalisé en totalité en 2009. On constate donc un impôt différé actif, qui sera réduit au fur et à mesure de l’étalement comptable.

 

– la provision réglementée constatée dans les comptes sociaux est annulée dans les comptes consolidés ; cette annulation est assortie de la constatation d’un impôt différé passif.

 

– coût amorti sur les dossiers de crédit et de crédit-bail : le changement de méthode détaillé dans le point 1.4.2.2. génère un impôt différé. En effet, dans le cas des dossiers de crédit, l’étalement des commissions et coûts sur la durée de vie du crédit représente l’annulation de produits qui ont déjà supporté l’impôt et dont l’étalement futur n’augmentera pas la charge d’impôt de la Banque. Dans le cas des dossiers de crédit-bail, l’étalement des commissions et coûts sur la durée de vie du crédit représente l’annulation de charges qui ont déjà été fiscalement déduites et dont l’étalement futur n’allègera pas la charge d’impôt de la Banque. Le stock d’impôt différé comptabilisé par les réserves est un impôt différé actif de 358  K€.

 

Le tableau suivant fait état des différents impôts différés comptabilisés au cours de l’exercice.

 

Impôts différés

(En milliers d’euros)

Encours

01/01/2010 

Compte de résultat 2010

Impact

réserves

2010

Encours

31/12/2010 

Réintégrations

Déductions

Retraitements d'homogénéisation comptable :

 

 

 

 

 

    Réserve latente crédit-bail

-12 630

 

-344

 

-12 974

Retraitements liés aux décalages fiscaux :

 

 

 

 

 

    Provision pour risques swaps

707

886

-85

 

1 508

    Provisions sectorielles

857

0

-62

 

795

    Provisions collectives

0

0

-606

3 986

3 380

    Provision sur participation des salariés

483

620

-499

 

604

    Provision Organic

305

275

-303

 

277

    Provision pour effet temps

381

419

-108

967

1 659

    Provision PEL / CEL

1 510

69

-27

 

1 552

    Provision commissions AXA

1 903

0

-323

 

1 580

    Provision pour retraites

6 324

0

-153

 

6 171

    Provision pour risque bancaire

0

234

0

 

234

    Prêts à taux zéro

928

749

-285

 

1 392

    Provision sinistre agence

172

0

-172

 

0

    Provisions contentieux en décalage fiscal

152

 

-207

389

334

    Plus-value sur swaps liquidés en 2009

1 391

0

-547

 

844

    Coût amorti crédits

0

0

-276

1 817

1 541

    Coût amorti crédit-bail

0

0

-152

-1 459

-1 611

    Provision réglementée annulée

 

 

-96

 

-96

Retraitements de conformité avec le groupe :

 

 

 

 

 

    Crédit-bail Arénas

-1 814

214

-947

 

-2 547

        Total

669

-1 727

 

5 700

4 643

 

 

En ce qui concerne les impôts différés actifs, l’établissement s’est assuré que leur récupération est jugée probable.

 

L’ensemble des opérations a été soumis au traitement fiscal réglementaire en vigueur, aussi bien au niveau du résultat courant que du résultat exceptionnel. La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l’exercice, au taux de 34,43%.

 

La charge d'impôt figurant au compte de résultat, soit 12 544  K€, se décompose en :

 

— impôt sur les sociétés constaté dans les comptes individuels de la Banque Populaire Côte d’Azur = 10 762  K€ ;

 

— impôt sur les sociétés constaté dans les comptes individuels des filiales = 55  K€ ;

 

— retraitements des impôts différés réalisés dans les comptes consolidés = 1 727  K€.

 

La réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique est la suivante :

 

(En milliers d’euros)

En base

En taux

Résultat net

19 987

 

Impôts sur les sociétés

 

12 544

Résultat comptable avant impôt

32 531

 

IS - taux théorique 34,43%

 

11 200

Analyse de l'écart

 

1 344

Retraitements fiscaux sociaux

16 726

5 759

 

-20 409

-7 027

Provision pour impôt

 

680

Autres

 

205

Retraitements de consolidation :

 

 

    Réserve latente crédit-bail

-1 000

344

    Crédit-bail Arénas

-2 129

733

    Autres

-278

96

Retraitements des décalages temporaires sociaux :

 

 

    Provision risques swaps

-2 326

-801

    Provision sectorielle

180

62

    Provision collective

1 761

606

    Provision participation

-350

-121

    Provision Organic

80

28

    Provision pour effet temps

-903

-311

    Provision PEL/CEL

-123

-42

    Provision commissions Axa

939

323

    Provision retraites

444

153

    Provision pour risque bancaire

-680

-234

    Prêts à taux zéro

-1 347

-464

    Provision sinistre agence

500

172

    Provisions contentieux en décalage fiscal

599

206

    Plus-value sur swaps liquidés en 2009

1 589

547

    Coût amorti crédits

803

276

    Coût amorti crédit-bail

443

153

Impôts sur les sociétés

 

12 544

Ecart résiduel

 

0

 

 

Note 21. Gains ou pertes sur actifs immobilisés (gain net de 12  K€). — Ce poste enregistre les plus ou moins-values de cession sur les immobilisations incorporelles ou corporelles, les titres de participations, ainsi que les dotations ou reprises de dépréciations relatives à l’évaluation de ces actifs. La moins-value de cession des titres BP Participations, qui s’élève à 4 485  K€, a été compensée par la reprise de provision pour dépréciation de ces titres, constituée en 2009, pour 4 353  K€.

 

 

Note 22. Charges et produits exceptionnels (produit net de 124  K€). — Ce poste enregistre les opérations exceptionnelles pouvant survenir dans le cadre de l’activité des différents services de la Banque.

 

Le montant des charges exceptionnelles représente 1 706  K€, principalement composé de dotations aux provisions sur risques exceptionnels.

 

Le montant des produits exceptionnels s’élève à 1 830  K€, composé de reprise de provisions sur risques exceptionnels.

 

 

Note 23. Rémunération des organes d’administration et de direction. — Le montant annuel des jetons de présence alloués aux membres du Conseil d’Administration a été de 22 850 € pour l’année 2010.

 

La rémunération des membres des organes de direction n’est pas donnée car cela reviendrait à communiquer une information individuelle.

 

 

Note 24. Bénéfice et capitaux propres consolidés. — Le Bénéfice Net consolidé de l’exercice s’élève à 19 987  K€.

 

Le montant des capitaux propres consolidés est de 464 941  K€.

 

Le tableau suivant précise les principaux impacts des retraitements de consolidation sur le résultat et les réserves du Groupe Banque Populaire Côte d’Azur.

 

(En milliers d’euros)

2010

2009

Capitaux propres

Résultat

Capitaux propres

Résultat

Social BPCA + filiales (Après élimination des titres)

368 895

22 668

373 957

16 024

Retraitements de consolidation :

 

 

 

 

    CRÉDIT BAIL Réserve Latente hors impôt différé

36 683

1 000

33 996

2 687

    CRÉDIT BAIL Arénas hors impôt différé

-5 411

-621

-4 518

-893

    Filiales :

 

 

 

 

        Dividendes et frais d'établissement

1 612

-1 612

138

-138

        Elimination titres détenus par Sociétariat

-21 158

 

-33 840

 

    Reclassement FRBG

57 961

0

60 464

-2 503

    Provision réglementée

0

279

-2 640

148

    Impôts différés :

 

 

 

 

        Provision PEL / CEL

1 510

42

969

541

        Commissions d'assurance emprunteur

1 903

-323

2 278

-375

        Provision risques swaps

708

801

1 395

-687

        Provision désoption TVA

0

0

207

-207

        Prêts à taux zéro

930

464

581

349

        Effet temps

1 348

311

381

0

        Crédit bail réserve latente

-12 630

-344

-11 705

-925

        Crédit bail arénas

-1 814

-733

-2 122

308

        Provision pour retraites

6 324

-153

6 214

110

        Participation des salariés

483

121

70

413

        Organic

305

-28

250

55

        Provision sinistre agence

172

-172

 

172

        Provision contentieux en décalage fiscal

541

-207

207

-55

        Plus-value sur swaps liquidés en 2009

1 391

-547

 

1 391

        Provision sectorielle

857

-62

908

-51

        Provision collective

3 986

-606

0

0

        Provision risque bancaire

0

234

0

0

        Provision réglementée annulée

0

-96

0

0

        Coût amorti crédits

1 817

-276

0

0

        Coût amorti crédit-bail

-1 459

-153

0

0

            Total consolidé

444 954

19 987

427 190

16 364

 

 

Note 25. Charges générales d’exploitation :

 

Charges générales d'exploitation (En milliers d’euros)

2010

2009

Frais de personnel

66 818

65 265

    Salaires et traitements

43 922

42 747

        Dont participation des salariés à distribuer

1 979

1 335

        Dont intéressement des salariés à distribuer

2 331

1 574

    Charges de retraite

7 303

7 852

    Autres charges sociales

12 804

11 367

    Impôts et taxes sur frais de personnel

2 789

3 299

Autres frais administratifs

48 240

47 359

    Impôts et taxes

4 420

5 469

    Services extérieurs

43 820

41 890

            Total

115 058

112 624

 

 

Note 26. Coût du risque. — La Banque Populaire Côte d’Azur a réalisé dans ses comptes sociaux une modification de présentation suite au reclassement comptable du coût du risque des opérations de crédit-bail.

 

En effet, auparavant, une partie du coût du risque était classée en coût du risque sur les locataires débiteurs, une autre partie, qui représentait l’équivalent des provisions et des dotations aux amortissements sur les ITNL et les pertes liées aux cessions de ces ITNL, était enregistrée au PNB. Cette distorsion tendait à fausser la présentation à la fois du PNB, du coefficient d’exploitation et du coût du risque de la Banque.

 

Ainsi, selon les principes de prééminence de la réalité sur l’apparence, comme l’indique le règlement CRC 99-02 pour les normes françaises, et de prédominance de la substance pour les normes IFRS, l’établissement a modifié les imputations comptables de certains postes.

 

L’impact de ce changement de présentation - qui ne modifie pas le résultat - s’est traduit par une augmentation du PNB et du coût du risque de 5,2  M€ en 2010, et de 3,7  M€ en 2009 dans les comptes consolidés. Dans un souci de cohérence et de comparabilité des chiffres, la présentation du compte de résultat de l’exercice 2009 dans ce rapport a été impactée de cette modification.

 

Coût du risque (En milliers d’euros)

2010

2009

Provisions douteux et douteux compromis

-22 092

-24 042

    Clientèle dépréciation

-14 524

-19 814

    Crédit-bail

-7 568

-4 228

Provisions risques

3 285

-3 597

    Provisions pour risque clientèle

4 222

-3 472

    Engagements hors-bilan

-937

-125

Pertes couvertes

-3 091

-1 737

    Pertes sur créances client

-2 059

-1 518

    Clientèle condamnation

0

-160

    Crédit-bail

-1 032

-59

Pertes non couvertes

-2 530

-1 741

Récupération sur créances amorties

224

195

        Totaux

-24 204

-30 922

 

 

1.2.7. Périmètre de consolidation. — Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Banque Populaire Côte d’Azur et de toutes les filiales et participations contrôlées ou sous influence notable.

 

La SASU Sociétariat Banque Populaire Côte d’Azur, sous-filiale à 100% de la SASU Foncière Victor Hugo et société de portage des parts sociales de la Banque Populaire Côte d’Azur, fait partie du périmètre de consolidation, ainsi que la SASU Foncière Victor Hugo, la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement, et la Banque Populaire Côte d’Azur.

 

La SASU Foncière Victor Hugo a pour principal objet l’administration d’immeubles.

 

La SASU Sociétariat BPCA a été créée pour réguler le capital social de la Banque Populaire Côte d’Azur.

 

Enfin, la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement présente une activité d’agent immobilier.

 

Le périmètre de consolidation s’établit donc comme suit :

 

 

Nationalité F / E

N° Siret

En % contrôle

En % d'intérêt

Contribution au Résultat consolidé Part du Groupe (En K€)

Méthode de consolidation MEE/IP/IG

Entité mère (Établissements de crédit) :

 

 

 

 

 

 

    BP Côte d’Azur

F

95 580 444 800 665

 

 

19 788

IG

Filiales :

 

 

 

 

 

 

    SASU Foncière Victor Hugo

F

40 319 228 900 011

100

100

347

IG

    SASU Sociétariat BPCA

F

49 164 829 100 012

100

100

-102

IG

    SASU Société Méditerranéenne d’Investissement

F

34 965 939 100 016

100

100

-46

IG

 

 

Les quatre entités composant le périmètre de consolidation au 31 décembre 2010 sont consolidées par intégration globale dans la mesure où la société consolidante exerce un contrôle exclusif sur les trois filiales du périmètre.

 

 

1.3. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

 

Mesdames, Messieurs ;

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2010 sur :

 

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Côte d’Azur, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

 

— la justification de nos appréciations ;

 

— la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la notes 1.4.2.2 de l’annexe relatives aux changements de méthode comptable portant sur :

 

— l’application du Règlement CRC n° 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours ;

 

— la comptabilisation de provisions pour risque de crédit, constituées sur le périmètre des engagements non douteux (provisions sur base de portefeuilles).

 

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Règles et principes comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre Groupe, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthode comptable mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

 

— Estimations comptables :

 

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 2.1.2.3 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et de portefeuille.

 

– Valorisation des instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur instruments financiers. La note 2.1.2.3 de l’annexe aux comptes consolidés expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.1.2.3 et 2.1.2.4 (note 13) de l’annexe.

 

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 2.1.2.3 de l’annexe.

 

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

 

Neuilly-sur-Seine et Nice, le 10 mars 2011.

 

Les Commissaires aux Comptes :

PricewaterhouseCoopers Audit :

Philippe Lucchesi.

Agnès Hussherr, Associé.

 

 

 

2. — Comptes individuels.

 

2.1. — Tableaux : comptes individuels au 31 décembre 2010 (avec comparatif au 31 décembre 2009).

 

 

Les notes annexes aux comptes annuels de l’exercice 2010 de la Banque Populaire Côte d’Azur ont été établies dans le but de compléter et de commenter l’information donnée par le bilan, le hors bilan, et le compte de résultat. Dans un souci de lisibilité du document, seules les opérations présentant un caractère significatif ont été retenues.

 

Consolidation : les comptes de la Banque Populaire Côte d’Azur sont intégrés dans la consolidation globale du Groupe BPCE. Dans ce cadre, les comptes sociaux de la Banque Populaire Côte d’Azur sont retraités suivant les normes internationales IFRS. Au plan individuel, la Banque Populaire Côte d’Azur présente des comptes consolidés avec ses filiales directes en normes françaises.

 

 

2.1.1. — Bilan .

(En milliers d’euros.)

 

Actif

2010

2009

Caisse, banques centrales, CCP

68 087

78 587

Effets Publics et Valeurs assimilées

0

0

Créances sur les Établissements de crédit

342 220

364 278

Opérations avec la clientèle

3 534 394

3 329 631

Obligations et autres titres à revenu fixe

744 391

915 496

Actions et autres titres à revenu variable

8 719

5 813

Participations et autres titres long terme

216 921

169 560

Parts dans les Entreprises liées

5 488

5 488

Crédit-bail et location option d'achat

741 039

761 467

Location simple

7 338

7 151

Immobilisations incorporelles

15 344

16 196

Immobilisations corporelles

27 029

25 347

Autres actifs

79 598

66 842

Comptes de régularisation

43 017

39 421

        Total actif

5 833 585

5 785 277

 

 

Passif

2010

2009

Banques centrales, CCP

0

0

Dettes envers les Établissements de Crédit

826 518

774 544

Opérations avec la clientèle

3 110 140

2 975 455

Dettes représentées par un titre

1 002 551

1 120 127

Autres passifs

62 206

72 209

Comptes de régularisation

274 565

294 209

Provisions

61 652

48 639

Dettes subordonnées

47 087

54 075

Fonds pour risques bancaires généraux

57 961

57 961

Capitaux propres hors FRBG

390 906

388 060

    Capital souscrit versé

143 500

143 500

    Certificats coopératifs d'investissement

35 875

35 875

    Primes d'émission

73 743

73 743

    Réserves

130 705

119 311

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

279

2

    Report à nouveau

-15 453

20

    Résultats de l'exercice

22 257

15 607

        Total passif

5 833 585

5 785 277

 

 

2.1.2. — Hors Bilan .

(En milliers d’euros.)

 

 

2010

2009

Engagements donnés :

 

 

    Engagements de financement

236 423

216 354

    Engagements de garantie

335 173

310 941

    Engagements sur titres

1 754

1 527

Engagements reçus :

 

 

    Engagements de financement

 

 

    Engagements de garantie

901 385

760 301

    Engagements sur titres

1 754

1 527

 

 

2.1.3. — Compte de résultat .

(En milliers d’euros.)

 

L’exercice 2010 a été marqué par des changements de méthode comptable, mais aussi par des changements de méthode de calcul et des modifications de présentation.

 

Pour permettre la comparabilité des chiffres, l’exercice 2009 a été retraité de la modification de présentation relative à certaines opérations de crédit-bail. L’impact de ce changement de présentation - qui ne modifie pas le résultat - s’est traduit par une augmentation du PNB et du coût du risque de 6,2  M€ en 2010, et de 4,5  M€ en 2009 dans les comptes sociaux.

 

COMPTE DE RESULTAT (en milliers d'euros) 

2010

2009

+ INTERETS ET PRODUITS ASSIMILES

186 598

208 948

    + Sur opérations avec les Établissements de crédit

22 811

28 055

    + Sur opérations avec la clientèle

139 870

141 086

    + Sur obligations et autres titres à revenu fixe

23 717

39 807

    + Autres intérêts et produits assimilés

200

0

- INTERETS ET CHARGES ASSIMILEES

-98 527

-125 361

    - Sur opérations avec les Établissements de crédit

-31 648

-41 577

    - Sur opérations avec la clientèle

-38 147

-41 872

    - Sur obligations et autres titres à revenu fixe

-28 533

-40 342

    - Autres intérêts et charges assimilés

-199

-1 570

    + Produits sur opérations de CB et LOA

258 664

220 431

    - Charges sur opérations de CB et LOA

-236 498

-202 044

    + Produits sur opérations de location simple

4 157

4 456

    - Charges sur opérations de location simple

-3 974

-3 013

    + Revenus des titres à revenu variable

1 533

4 122

    + Commissions (produits)

79 959

78 703

    - Commissions (charges)

-11 386

-12 341

    ± Gains/pertes sur opérations portefeuilles de négociation

-1 813

2 677

    ± Gains/pertes sur opérations portefeuille de placement et assimilés

526

5 520

    + Autres produits d'exploitation bancaire

4 051

1 817

    - Autres charges d'exploitation bancaire

-1 453

-777

PRODUIT NET BANCAIRE

181 837

183 138

    - Charges générales d'exploitation

-115 025

-112 547

    - DAP sur immobilisations incorporelles et corporelles

-5 622

-6 111

RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION

61 190

64 480

    - Coût du risque

-25 261

-31 838

RESULTAT D'EXPLOITATION

35 929

32 642

    ± Gains ou pertes sur actifs immobilisés

12

-4 156

RESULTAT COURANT AVANT IMPÔT

35 941

28 486

    ± Résultat exceptionnel

-2 645

-791

    Impôt sur les bénéfices

-10 762

-14 592

    ± Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées

-277

2 504

RESULTAT NET

22 257

15 607

 

 

2.2. — Notes annexes aux comptes individuels.

 

 

2.2.1. Cadre général :

 

A. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Avec 36 millions de clients, 8 millions de sociétaires et 125 000 collaborateurs, il s’agit du deuxième groupe bancaire en France.

 

Animées par une même ambition, les entreprises du groupe s’investissent, innovent et s’allient pour aider leurs clients à concrétiser leurs projets, leur apporter le meilleur service dans la durée, satisfaire des attentes nouvelles, promouvoir une société entreprenante et solidaire.

 

Le Groupe BPCE s’appuie sur l’engagement de leurs équipes et leur dynamique collective pour devenir le groupe des banques préférées des Français et de leurs entreprises.

 

 

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne : Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

 

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

 

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

 

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

 

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

— BPCE : Organe Central au sens de la Loi Bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à Directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 20 Banques Populaires. L'État est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

 

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

 

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

 

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

 

– Natixis, structure cotée détenue à 72%, qui réunit la Banque de Financement et d’Investissement, l’épargne et les services financiers ;

 

– la Banque Commerciale et Assurance (le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer - anciennement Financière Océor) ;

 

– les filiales et participations financières (dont Foncia).

 

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

 

B. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code Monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

 

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

 

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

 

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450  M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450  M€) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 103  M€ au 31 décembre 2010 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du Groupe.

 

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

 

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code Monétaire et financier.

 

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

 

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

 

C. Evénements postérieurs à la clôture. — Aucun événement significatif lié à des conditions existant à la clôture n’est intervenu après la clôture des comptes.

 

2.2.2. Principes et méthodes comptables. — Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

 

— Continuité de l’exploitation ;

 

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

 

— Indépendance des exercices ;

 

Et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

 

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

Les méthodes d’enregistrement et de présentation des comptes propres à la réglementation applicable aux établissements de crédit et prévues par les règlements du Comité de la Réglementation bancaire et Financière ainsi que par les Instructions, Notes et Lettres de la Commission Bancaire, sont appliquées.

 

Plus spécifiquement, l’avis 2006-C du Comité d'Urgence du CNC du 4 octobre 2006 relatif à l’amortissement des immobilisations données en crédit-bail et opérations assimilées dans les comptes sociaux des établissements de crédit (approche juridique du crédit-bail conservée et assimilation des amortissements comptables et fiscaux) a été appliqué (voir Note 11 pour les détails de l’opération).

 

De même, l’avis 2006-16 du 21 décembre 2006 du CNC, relatif au caractère douteux des découverts a été mis en oeuvre au 1er janvier 2007.

 

Dans le cadre de la mise en oeuvre de la Base de Données des Agents Financiers (BAFI), le Plan Comptable des Établissements de Crédit (PCEC) proposé par la Commission Bancaire a été adopté par la Banque Populaire Côte d’Azur.

 

Les états financiers de la Banque Populaire Côte d’Azur sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la Réglementation comptable (CRC), notamment le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers et 2005-04 du Comité de la Réglementation comptable relatif aux documents de synthèse individuels, à l’exception du règlement CRC 2008-15 relatif au traitement comptable des plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et des plans d’attribution d’actions gratuites aux employés dans la mesure où la charge relative à l’attribution gratuite d’actions (SAGA) avait déjà été entièrement constatée en 2007, antérieurement à la publication du règlement.

 

Les informations relatives aux instruments de bilan et de hors bilan présentant un risque de marché sont décrites dans les différentes notes sur le bilan et incluent les méthodes d’évaluation.

 

— Changement de méthode comptable :

 

– Provisions collectives et sectorielles : dans le cadre de l’harmonisation des principes comptables du Groupe BPCE, la Banque Populaire Côte d’Azur a comptabilisé en 2010 dans ses comptes sociaux des provisions collectives et sectorielles. Cela s’est traduit par un impact négatif global en capitaux propres de 14,1  M€. Ces provisions faisaient l’objet d’une comptabilisation en IFRS jusqu’à l’arrêté du 30 septembre 2010.

 

– Coût amorti des crédits et crédit-bail : la Banque a appliqué le règlement du CRC 2009-03 relatif au traitement des commissions d’apporteurs d’affaires et des frais de dossiers liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours : les commissions et coûts doivent désormais faire l'objet d'un étalement sur la durée de vie effective du crédit. Ce changement de méthode a eu un impact négatif de 1 040  K€ sur les capitaux propres de l’établissement au 1er janvier 2010.

 

— Modification de présentation : La Banque Populaire Côte d’Azur a réalisé dans ses comptes sociaux une modification de présentation suite au reclassement comptable du coût du risque des opérations de crédit-bail.

 

En effet, auparavant, une partie du coût du risque était classée en coût du risque sur les locataires débiteurs, une autre partie, qui représentait l’équivalent des provisions et des dotations aux amortissements sur les ITNL et les pertes liées aux cessions de ces ITNL, était enregistrée au PNB. Cette distorsion tendait à fausser la présentation à la fois du PNB, du coefficient d’exploitation et du coût du risque de la Banque.

 

Ainsi, selon les principes de prééminence de la réalité sur l’apparence, comme l’indique le règlement CRC 99-02 pour les normes françaises, et de prédominance de la substance pour les normes IFRS, l’établissement a modifié les imputations comptables de certains postes.

 

L’impact de ce changement de présentation - qui ne modifie pas le résultat - s’est traduit par une augmentation du PNB et du coût du risque de 6,2  M€ en 2010, et de 4,5  M€ en 2009 dans les comptes sociaux. Dans un souci de cohérence et de comparabilité des chiffres, la présentation du compte de résultat de l’exercice 2009 dans ce rapport a été impactée de cette modification.

 

— Changement de méthode de calcul :

 

– Provisions PEL / CEL : l’harmonisation des règles de calcul des provisions épargne logement entre le réseau des Banques Populaires et le réseau des Caisses d’Épargne a entraîné une modification des modalités de calcul de ces provisions. Cela s’est traduit par un impact négatif de 123  K€ comptabilisé en marge nette d’intérêt.

 

– Alignement des douteux comptables sur les douteux bâlois : i-BP a finalisé au cours du premier trimestre 2010 les processus informatiques permettant l’alignement du périmètre des créances douteuses déclassées au niveau comptable sur le périmètre des créances douteuses « Bâle 2 ».

 

– Réescompte des dossiers de crédit-bail avec forts premiers loyers : pour réduire le risque sur le financement des dossiers de crédit-bail, notamment le financement de bateaux, la Banque demande en général le versement d’un fort premier loyer. Ces premiers loyers étaient étalés sur la durée du contrat, de façon linéaire. Le changement de méthode de calcul a consisté en l’étalement de ces premiers loyers, non plus de façon linéaire, mais selon la méthode « SOYD » (Sum Of the Year’s Digit), correspondant à un étalement dégressif.

 

Les autres textes adoptés par le Comité de la Réglementation comptable et d’application obligatoire en 2010 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

 

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la Réglementation comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

– Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues sur des établissements de crédit au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

 

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

 

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle).

 

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l’objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l’ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l’encours de ce crédit.

 

– Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

– Créances douteuses : L’identification et la comptabilisation des créances douteuses sont réalisées suivant examen de chaque dossier, et conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du CRC, actualisé par le CRC 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière. Depuis le 1er janvier 2007, cette identification s’applique aux découverts en application du nouvel article 3 bis du règlement 2002-03 modifié par le règlement 2007-06.

 

Le principe de contagion est appliqué : la classification en créances douteuses d’un concours entraîne le transfert vers les rubriques « Encours Douteux » de l’intégralité des engagements à l’encontre d’un même client.

 

Les créances douteuses font l’objet d’une dépréciation comptabilisée en déduction de l’actif ; chaque dossier est traité individuellement. Les dépréciations sont déterminées au vu de la situation de chaque client en tenant compte des garanties dont la Banque est amenée à bénéficier.

 

Les principes énoncés par le règlement CRC N°2002-03 sont appliqués et entraînent périodiquement la révision du statut de chaque dossier douteux. Lors de cette révision périodique, au moins annuelle, le passage à douteux compromis est réalisé au vu de la situation du dossier.

 

Le passage en pertes définitives est effectué lors de la constatation de la situation d’insolvabilité irréversible du débiteur. Ce constat est étayé par un document d’une source externe à la Banque (PV de carence d’huissier, certificat d’irrécouvrabilité, enquête effectuée par un professionnel).

 

Dans le cadre de la mise en oeuvre des dispositions du règlement CRC 2005-03, l’actualisation des flux futurs à recevoir sur les dossiers douteux est réalisée.

 

Les dotations aux dépréciations, nettes de reprises, les créances passées en perte sur l’exercice, nettes des récupérations sur créances amorties, et la variation de l’année de l’actualisation des flux futurs à recevoir, constituent le coût du risque sur opérations de crédit au compte de résultat.

 

– Opérations en devises : Les créances, dettes et engagements hors bilan libellés en devises, sont évalués au cours de change à la date de clôture de l’exercice. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés en compte de résultat au cours du jour de la transaction.

 

Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

 

– Titres : Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

 

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

 

– le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission Bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ;

 

– le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission Bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

 

Toutes les créances représentées par un titre négociable sur un marché (valeurs mobilières, titres de créances négociables, instruments du marché interbancaire) ont fait l’objet d’un classement comptable en application du Règlement n° 90-01 modifié par le règlement CRC n° 2005-01, CRC 2008-07 et CRC 2008-17.

 

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de transaction, titres de placement, titres d’investissement, titres de participation et autres titres détenus à long terme, parts dans les entreprises liées, titres de l’activité de portefeuille.

 

– Titres de transaction : Les titres de transaction sont des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligibles à cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

 

– Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

 

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

 

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

 

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRBF, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

– Titres d’investissement : Les titres d’investissement sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Ces titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux.

 

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

– Titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Ils sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Ces titres ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

– Reclassement d’actifs financiers : Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil national de la comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « titres de transaction » et hors de la catégorie « titres de placement ».

 

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

 

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

 

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

 

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

 

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

 

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

– Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement, en cas de liquidation du débiteur, n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

 

– Immobilisations incorporelles et corporelles : Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

 

– le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs ;

 

– le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Dans un contexte général, les immobilisations sont entrées bien par bien et évaluées à leur coût d’acquisition, à l’exception de celles qui ont fait l’objet de réévaluation légale en 1976, qui sont inscrites pour leur valeur réévaluée.

 

Les amortissements ont été pratiqués en référence à des durées d’utilité économique.

 

La ventilation des immobilisations par composants concerne les immobilisations corporelles d’exploitation et hors exploitation. En pratique, cette ventilation par composants s’applique essentiellement aux immeubles.

 

Pour l’approche de la notion de valeur résiduelle, qui doit être mesurable et significative, et sachant que nos immeubles sont en quasi totalité des immeubles d’exploitation, il a été considéré que les valeurs résiduelles sont par nature logées dans la part terrain non amortissable.

 

L’option de conserver l’enregistrement en charges des frais d’acquisition a été retenue.

 

– Immobilisations incorporelles : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites au bilan pour leur coût d’acquisition. Les frais accessoires sont passés en charge. Ces immobilisations sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

 

Les éléments de fonds de commerce rachetés à d’autres banques sont amortis sur une durée de 3 à 5 ans.

 

– Immobilisations corporelles : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

 

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

 

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

10-40 ans

Fondations / ossatures

20- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

 

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

– Dettes représentées par un titre : Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

 

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

– Opérations de crédit-bail et de location simple : L‘avis du Comité d’Urgence du CNC 2006-C prévoit que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. En effet, pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien/remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. Les actifs concernés sont amortis suivant la durée normale d’utilisation des biens.

 

En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire/dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations.

 

En application du règlement CRC n° 2009-03, les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné.

 

Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit.

 

La prééminence de la réalité économique sur l’apparence de la présentation comptable et juridique conduit à déterminer une valeur financière de ces biens, appelée encours financier, correspondant à la valeur actualisée des loyers à recevoir.

 

Globalement, l’écart entre cet encours financier et la valeur nette comptable des biens loués représente la composante la plus importante de la « Réserve Latente », véritable réserve financière qui est déclarée à la Commission Bancaire.

 

– Provisions et fonds pour risques bancaires généraux : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code Monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

 

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code Monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

 

Les provisions (anciennement dénommées provisions pour risques et charges) comprennent principalement les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges, les provisions pour impôts et les provisions pour passif social.

 

– Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

 

– Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

– Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

 

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

 

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

– Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

– Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

 

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

 

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

 

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

 

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

 

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

 

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

– Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

 

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

 

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

 

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

 

En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet, à compter du 1er janvier 2007, d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement.

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

 

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

 

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

 

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

 

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

– Fonds pour risques bancaires généraux : Ce poste enregistre les montants que la Banque décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission Bancaire.

 

Les fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité.

 

– Instruments financiers à terme : Les instruments financiers utilisés consistent essentiellement en des contrats d’échange de taux (Swaps) utilisés dans un but de couverture, ou des contrats de garantie de taux plafonds (Caps) utilisés en couverture de crédits à taux variables plafonnés. Par ailleurs, dans le cadre de la gestion et de l’optimisation de la trésorerie, plusieurs opérations d’échanges de taux ont été réalisées en positions ouvertes isolées.

 

Les frais d’émission d’emprunts sont inscrits en charge pour la totalité dans l’exercice où ils sont exposés. Les primes d’émission d’emprunts sont étalées sur la durée de l’emprunt.

 

Les titres et instruments financiers à terme sont comptabilisés en valeur nominale, à la date d’effet pour les opérations inscrites au bilan, et au jour de la négociation pour les opérations inscrites au hors bilan.

 

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction n° 94-04 modifiée par l’instruction n° 2003-03 de la Commission Bancaire.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

— Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

 

– micro-couverture (couverture affectée) ;

 

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

 

– positions spéculatives/positions ouvertes isolées.

 

Les montants perçus ou payés sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

 

Les charges et produits sur instruments utilisés en couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts.

 

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

 

D’une façon générale, les soultes constatées lors de la résiliation ou de l'assignation de contrats d’échange de taux sont comptabilisées immédiatement en compte de résultat. Dans certains cas, elles peuvent être amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert.

 

En application des règlements 90-15 et 92-04, les swaps ont été classés soit dans la catégorie de couverture du risque de taux affectant un ensemble d’éléments homogènes, ou éventuellement un seul élément, soit dans la catégorie de couverture et de gestion du risque global de taux d’intérêt de notre établissement.

 

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

 

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

 

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert.

 

– Intérêts et assimilés - Commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

 

Les commissions et coûts liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

 

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

 

– Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

 

– Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

– Impôt sur les bénéfices : La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’aux provisions pour impôts futurs et redressements fiscaux.

 

Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires.

 

L’établissement a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

 

2.2.3. Informations sur le bilan :

 

Note 1. Établissements de Crédit et Institutions Financières. — Le solde de l’Actif de 342  M€ au poste « Créances sur les Établissements de Crédit » correspond au placement de l’excédent des ressources sur les emplois. Les « Créances sur les Établissements de Crédit » comprennent notamment 39  M€ de prêts interbancaires, 166  M€ d’opérations internes au réseau des Banques Populaires et 23  M€ de comptes ordinaires.

 

Courant 2010, les prêts avec la CDC ont fait l’objet d’un reclassement : auparavant considérés comme prêts à vue, ils font désormais partie des comptes et prêts à terme. Ils représentent 45  M€ au titre de la remontée LEP, et 60  M€ au titre de la remontée Livret A/LDD.

 

Le risque de contrepartie fait l’objet d’une analyse avec le Comité d’Audit et de risques du Groupe Banque Populaire (CARG) ; des encours maximums par contrepartie ont été déterminés et font l’objet d’un suivi permanent.

 

Créances sur établissements de crédit (En milliers d’euros)

2010

2009

Créances sur établissements de crédit :

 

 

    A vue

58 167

254 161

    A terme

284 053

110 117

        Total

342 220

364 278

 

 

Le solde au Passif de 827  M€ au poste « Dettes envers les Établissements de Crédit » correspond à hauteur de 251  M€ aux opérations souscrites auprès de BPCE, du réseau des Banques Populaires (comptes à vue, emprunts, dont quotes-parts des emprunts obligataires) ou de Natixis, et pour 576  M€ aux opérations hors réseau (emprunts en blanc).

 

Dettes sur établissements de crédit (En milliers d’euros)

2010

2009

Dettes sur établissements de crédit :

 

 

    A vue

16 409

14 423

    A terme

810 109

760 121

        Total

826 518

774 544

 

 

Note 2. Créances sur la clientèle (3,5 milliards d’€) et risque crédit. — L’activité de la Banque dans ce domaine relève d’une activité traditionnelle de banque de détail sur son marché domestique. Le secteur géographique de la Banque est constitué par les deux départements des Alpes-Maritimes et du Var, ainsi que par Monaco et par une succursale en territoire italien (Lavagne) avec une activité exclusive d’opérations de crédit-bail.

 

L’encours brut, hors dépréciations, des crédits promoteurs sur comptes chantiers s’élève à 91  M€, dont 4  M€ d’encours douteux non compromis.

 

Dans le cadre des opérations de refinancement :

 

— un montant de 263  M€ de crédits hypothécaires à la clientèle a été nanti au profit de la Caisse de Refinancement à l’Habitat (CRH), en contrepartie de billets souscrits auprès de cette Caisse ;

 

— un montant de 171  M€ a été nanti au profit de la SFEF, Société de Financement de l’Economie Française ;

 

— un montant de 724  M€ a été nanti au profit de BP Covered Bonds ;

 

— un montant de 110  M€ de créances privées a été nanti au profit de BPCE.

 

Détail des opérations avec la clientèle (En milliers d’euros)

2010

2009

Opérations avec la clientèle :

 

 

    Créances commerciales

21 973

23 286

    Autres concours à la clientèle

3 383 509

3 170 011

    Comptes ordinaires débiteurs

128 912

136 334

        Total

3 534 394

3 329 631

 

 

La Banque Populaire Côte d’Azur ne détient pas d’encours de crédits restructurés, hormis pour un montant très faible, et non significatif, représentant les opérations induites par la Banque de France dans le cadre du surendettement.

 

Une provision statistique non déductible fiscalement a été constituée en 2007 pour couvrir les encours douteux de petits montants. Le montant de cette provision s’élève à 1 172  K€ au 31 décembre 2010, ce qui représente 30% du montant total des clients douteux inférieurs à 15 000 € en valeur unitaire.

 

Sur l’ensemble des dossiers douteux compromis initiés au cours de l’exercice 2010, les particuliers représentent 23%, les entrepreneurs individuels 13%, et les sociétés 64%.

 

L’actualisation des flux futurs à recevoir sur les dossiers douteux a été effectuée dossier par dossier, sur la base d’échéanciers prévisionnels, aux taux contractuels pour les prêts amortissables, et suivant le taux légal pour les encours à vue. La variation de cette actualisation au cours de l’année 2010 a déclenché une augmentation de la dépréciation de 992  K€ générant sur le résultat de l’année une dotation nette enregistrée pour ce montant en charges dans le résultat annuel.

 

Le montant total des dépréciations inscrites en diminution d’actif est de 104  M€, pour un total d’encours douteux de 238  M€, soit un taux de couverture de 43,7%. Sur l’exercice, les dotations aux dépréciations des créances douteuses clients se sont élevées à 35  M€ tandis que les reprises sur dépréciations pour cette même catégorie se sont élevées à 21  M€ dont 17 millions devenues disponibles.

 

Parmi ces dépréciations, un montant de 6  M€ matérialise la provision sur les crédits Lombard pour constater le risque client de non-remboursement de ces prêts. L’encours de ces crédits, distribués uniquement par la succursale de Monaco, d’un montant de 117  M€ au 31 décembre 2010, est garanti par des actifs en couverture. La dégradation des marchés a entraîné la dégradation d’une partie de ces actifs. Le ratio global de couverture est supérieur à 100% ; cependant, au niveau client, chaque encours de crédit ayant une couverture inférieure à 100% a été déclassé en douteux (pour 44  M€). La provision sur ces dossiers douteux a été calculée en estimant à 4 le nombre d’années nécessaires pour que l’accumulation du rendement des actifs couvre à 100% le capital du crédit. Au-delà des 4 ans, si un écart négatif apparaît, il est provisionné.

 

 

Note 3. Opérations en devises. — L’exposition au risque de change est limitée, toute opération significative faisant l’objet d’une couverture systématique.

 

 

Note 4. Capitaux propres, Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI). — Les CCI émis par la Banque Populaire en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis, détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d’Épargne.

 

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la Banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal, dans le même temps, de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

 

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la Banque, émises pour la durée de la Banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables ; toutefois, la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’Administration de la Banque Populaire.

 

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’Assemblée Générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

 

Note 5. Portefeuille Titres. — Le tableau suivant donne le détail des titres à l’actif.

 

(En milliers d’euros)

2010

2009

Achat

Remboursement

Autres, dont transferts

Titres de placement :

 

 

 

 

 

    Titres à revenu fixe :

 

 

 

 

 

        Titres subordonnés

 

 

 

 

 

        Titres autres

37 843

42 934

 

 

-5 091

        CDN

0

30 000

 

 

-30 000

        BMTN

185 929

140 929

 

 

45 000

    Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

        Autres

9 954

7 019

 

 

2 935

            Total Titres de Placement

233 726

220 882

 

 

12 844

Titres d'investissement :

 

 

 

 

 

    Effets publics :

 

 

 

 

 

        Effets publics couverts en liquidité

 

 

 

 

 

    Titres à revenu fixe :

 

 

 

 

 

        Autres

63 732

73 816

 

-10 000

-84

        CDN

 

 

 

 

 

        BMTN

95 000

105 000

 

-130 000

120 000

            Total titres d'investissement

158 732

178 816

0

-140 000

119 916

 

 

— Titres de transaction : La Banque Populaire Côte d’Azur ne possède pas de titres de transaction au 31 décembre 2010.

 

— Titres de placement : L’établissement compte :

 

– 233,7  M€ bruts, provisionnés à hauteur de 7,7  M€ au titre des moins-values latentes constatées sur ce portefeuille. Les plus-values latentes s’élèvent à 2,5  M€.

 

– 359  M€ de titres prêtés dans le cadre des émissions Banque Populaire Covered Bonds (BPCB) : il s’agit d’opérations effectuées dans le dernier trimestre 2008, liées à la crise de liquidité. BPCB a émis des tranches d’emprunt obligataire souscrites par les BP grâce à un prêt de même montant octroyé par BPCB. Ces titres seront en finalité prêtés à BPCE afin d’obtenir de la trésorerie auprès de la BCE. Ce prêt de titres est régi par l’article 11 du CRC 2005-01. Les créances rattachées aux titres prêtés BPCB s’élèvent à un  M€.

 

Les créances rattachées aux titres de placement s’élèvent à 1,9  M€.

 

Le portefeuille de titres de placement se compose principalement de BMTN (186  M€), d’obligations et d’actions (pour 10  M€).

 

— Titres d’investissement : La Banque Populaire Côte d’Azur compte 159  M€ de titres d’investissement.

 

Les créances rattachées aux titres d’investissement s’élèvent à 1,8  M€.

 

Le montant des plus-values latentes sur ce portefeuille s’élève à 3,4  M€ ; le montant des moins-values latentes représente 3,6  M€.

 

Il est à préciser qu’aucun titre d’investissement n’a été cédé avant son terme au cours de l’exercice 2010.

 

Le portefeuille de titres d’investissement est composé d’obligations et de TCN. Ces titres à revenu fixe ont fait l’objet d’un étalement de la surcote ou décote sur la durée résiduelle selon la méthode actuarielle. Le montant des surcotes concernant les obligations est de 132  K€ ; les supports constitués de BTAN et OAT n’enregistrent ni surcote ni décote.

 

Suivant les instructions du Comité de la Réglementation comptable, l’ensemble du portefeuille titres d’investissement est adossé sur des ressources de durées et de montants égaux ou supérieurs.

 

— Titres de participation et autres titres détenus à long terme : Ce poste enregistre 216  M€ nets de provisions ; l’encours principal est constitué par notre participation au capital de BPCE pour 203  M€ au 31 décembre 2010.

 

Les provisions s’élèvent à 328  K€.

 

— Parts dans les entreprises liées : Elles s’élèvent à 5,5  M€. Cet encours est constitué :

 

– pour 4,7  M€ par la SASU Foncière Victor Hugo qui gère une partie du patrimoine immobilier hors exploitation de la Banque Populaire Côte d’Azur ;

 

– pour 0,8  M€ par la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement.

 

— Reclassement d’actifs financiers : L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

Evolution de la participation BPCE :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

Augmentation de capital BP Participations (part BPCAz)

Augmentation de capital BPCE en numéraire (part BPCAz)

Augmentation de capital BPCE prudentielle (part BPCAz)

Cessions / transferts

31/12/2010

Titres BPCE

156 345

 

24 059

22 514

2

202 920

Titres BP Participations (ex-BFBP)

4 353

177

 

 

-4 530

0

Valeur brute

160 698

177

24 059

22 514

-4 528

202 920

 

 

Note 6. Dettes subordonnées. — Cette rubrique représente au passif les emprunts TSR pour 47  M€ et les dettes rattachées pour 87  K€. L’ensemble de ces emprunts a été réalisé auprès de BPCE.

 

 

Note 7. Immobilisations et Amortissements. — Les durées d’amortissement des composants sont les suivantes :

 

— 10 ans pour les façades destructibles ;

 

— 25 ans pour la fondation-ossature ;

 

— 25 ans pour la couverture-étanchéité ;

 

— 10 ans pour les équipements techniques ;

 

— 10 ans pour les agencements intérieurs.

 

Les biens mobiliers ordinaires ne font pas l’objet de l’approche par composants ; ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

— 10 ans pour le mobilier ;

 

— 5 ans pour le matériel de bureau ;

 

— 3 ans pour le matériel informatique.

 

Concernant le droit au bail, la Banque Populaire Côte d’Azur continue à l’amortir dans ses comptes sociaux selon la durée de vie résiduelle du bail lorsque la Banque est locataire, et sur la durée résiduelle de l’immeuble sous-jacent lorsque la Banque est propriétaire.

 

Les principaux mouvements de l’exercice 2010 sont présentés dans les tableaux ci-dessous.

 

Immobilisations brutes

(en milliers d’euros)

2010

2009

Achats

Cessions

Autres

Immobilisations en cours

363

68

363

 

-68

Immobilisations incorporelles

38 439

38 546

77

0

-184

    Droit au bail

4 329

4 513

 

 

-184

    Fonds commercial

10 113

10 113

 

 

 

    Frais d'établissement

 

 

 

 

 

    Logiciels

2 321

2 244

77

 

 

    Autres éléments (mali technique)

21 676

21 676

 

 

 

Immobilisations corporelles d'exploitation

98 991

95 540

5 651

0

-2 200

    Terrain

4 994

4 916

106

 

-28

    Façades non destructibles

 

 

 

 

 

    Façades destructibles / Etanchéité

3 702

3 775

33

 

-106

    Fondations / ossature

27 557

28 258

369

 

-1 070

    Ravalement

 

 

 

 

 

    Equipements techniques

15 282

14 099

1 434

 

-251

    Aménagements intérieurs

18 924

17 354

1 810

 

-240

    Autres éléments

28 532

27 138

1 899

 

-505

Immobilisations incorporelles hors exploitation

67

67

 

 

 

Immobilisations corporelles hors exploitation

3 770

2 899

554

0

317

    Terrain

802

657

117

 

28

    Façades non destructibles

 

 

 

 

 

    Façades destructibles / Etanchéité

67

12

34

 

21

    Fondations / ossature

2 419

1 994

254

 

171

    Ravalement

 

 

 

 

 

    Equipements techniques

133

29

72

 

32

    Aménagements intérieurs

349

207

77

 

65

    Autres éléments

 

 

 

 

 

 

 

Amortissements

(En milliers d’euros)

2010

2009

Dotations

Reprises

Autres dont

cessions

Provisions sur immobilisations :

 

 

 

 

 

    Immobilisations en cours :

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

        Autres incorporelles

-7 463

-7 463

 

 

 

    Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

        Terrain

-2 715

-2 714

 

 

-1

        Construction

 

 

 

 

 

    Immobilisations corporelles hors exploitation :

 

 

 

 

 

        Terrain

 

 

 

 

 

        Construction : fondation / ossature

-164

-164

 

 

 

            Total

-10 342

-10 341

0

0

-1

Amortissement des immobilisations :

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

        Droit au bail

-3 576

-3 424

-267

115

 

        Fonds de commerce

-9 824

-9 301

-523

 

 

        Frais d'établissement

 

 

 

 

 

        Logiciels

-2 300

-2 229

-71

 

 

            Sous-total

-15 700

-14 954

-861

115

0

    Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

        Construction

 

 

 

 

 

        Façades destructibles / Etanchéité

-3 107

-2 992

-215

79

21

        Fondation / ossature

-23 866

-24 489

-433

899

157

        Ravalement

 

 

 

 

 

        Equipements techniques

-9 021

-8 210

-1 060

206

43

        Aménagements intérieurs

-11 248

-10 125

-1 322

142

57

        Autres

-24 517

-23 350

-1 669

502

 

    Immobilisations corporelles hors exploitation :

 

 

 

 

 

        Façades destructibles / Etanchéité

-35

-12

-2

 

-21

        Fondation / ossature

-1 078

-869

-52

 

-157

        Ravalement

 

 

 

 

 

        Equipements techniques

-75

-28

-4

 

-43

        Aménagements intérieurs

-269

-207

-5

 

-57

            Sous-total

-73 216

-70 282

-4 762

1 828

0

            Total

-88 916

-85 236

-5 623

1 943

0

 

 

Note 8. Opérations avec la clientèle :

 

Opérations avec la clientèle (En milliers d’euros)

2010

2009

Comptes d'épargne à régime spécial

1 237 732

1 311 968

    A vue

838 860

805 657

    A terme

398 872

506 311

Autres dettes

1 872 408

1 663 487

    A vue

1 368 299

1 246 889

    A terme

504 109

416 598

        Total

3 110 140

2 975 455

 

 

Note 9. Dettes représentées par un titre :

 

Dettes représentées par un titre

(En milliers d’euros)

2010 

2009 

Mouvements de l'exercice

Émissions ou augmentations de capital

Remboursements ou amortissements

Bons de caisse

2 276

2 256

 

 

Créances négociables

787 350

943 544

 

 

    Dont CDN

21 030

91 874

21 030

-91 874

    Dont BMTN

766 320

851 670

0

-85 350

Emprunts obligataires

 

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

212 925

174 327

 

 

    Dont TMI

202 024

162 538

39 808

-322

        Total

1 002 551

1 120 127

 

 

 

 

Note 10. Ventilation d’éléments d’actif et de passif par durée restant à courir :

 

(En milliers d’euros)

Total à

ventiler

Moins de 3

mois

Entre 3

mois et 1

an

Entre 1 an

et 5 ans

Plus de 5

ans

Durée

indéterminée

Actif :

 

 

 

 

 

 

    Créances sur établissements de crédit

342 220

280 994

1 676

11 802

43 223

4 525

    Créances sur la clientèle

3 534 394

341 385

251 950

1 163 952

1 633 757

143 350

    Créances de crédit-bail

748 377

31 740

93 065

335 323

95 710

192 539

    Obligations et autres titres à revenu fixe

744 391

0

115 000

305 130

320 588

3 673

Passif :

 

 

 

 

 

 

    Dettes sur établissements de crédit

826 518

232 464

80 000

190 172

314 251

9 631

    Dettes sur la clientèle

3 110 140

2 417 828

111 038

420 763

136 828

23 683

    Dettes représentées par un titre

1 002 551

25 204

20 046

486 200

460 200

10 901

    Emprunts subordonnés

47 087

0

7 000

28 000

12 000

87

 

 

Note 11. Location avec Option d’Achat et Crédit-bail. — La Banque exerce en direct une activité de crédit-bail mobilier et de location avec option d’achat.

 

Ce poste représente les valeurs nettes d’acquisition des biens donnés en location avec option d’achat.

 

En fin d’exercice, pour les biens loués amortissables fiscalement en dégressif, dans le cadre des règles de la comptabilité française, il est possible de faire varier la dotation aux amortissements, dans une fourchette légale :

 

— la dotation linéaire est le montant minimum à comptabiliser ;

 

— la dotation dégressive est le montant maximum.

 

Les amortissements comptabilisés par la Banque Populaire Côte d’Azur au 31 décembre 2010 ont été inférieurs au maximum dégressif de 3 080  K€.

 

D’autre part, la dépréciation de 0,3  M€ inscrite dans les comptes pour couvrir l’écart constaté sur certains dossiers entre la valeur nette comptable du bien à l’échéance du contrat et le prix de levée de l’option a été reprise.

 

Au 31 décembre 2010, la Réserve Latente, après la dotation de l’exercice d’un  M€, s’élève à 37,68  M€ bruts, soit 24,71  M€ nets d’impôt.

 

 

Note 12. Autres actifs et passifs et Comptes de Régularisation. — Dans les Autres Actifs (79,6  M€) figurent notamment :

 

— les autres débiteurs divers (État, acomptes fournisseurs...) pour 73,8  M€ ;

 

— les primes versées sur instruments financiers à terme pour 2,2  M€.

 

Dans les comptes de régularisation de l’actif (43  M€) figurent notamment :

 

— des produits à recevoir pour 12,6  M€, dont les primes PEL pour 5  M€ et 7,6  M€ sur les swaps ;

 

— des valeurs reçues à l’encaissement pour 10  M€ ;

 

— des comptes de régularisation divers pour 17,2  M€.

 

Dans les autres passifs (62,2  M€) figurent notamment :

 

— des dépôts de garantie reçus sur opérations de crédit-bail pour 18,5  M€ ;

 

— des créditeurs divers (fournisseurs, État) pour 40  M€.

 

Dans les comptes de régularisation du passif (274,5  M€) figurent :

 

— des produits perçus d’avance pour 218,8  M€, composés pour l’essentiel du réescompte des loyers sur l’activité LOA-bateaux. L’activité de crédit-bail aux entreprises ne génère pas de réescompte mais, en contrepartie, génère des amortissements dégressifs.

 

— des comptes d’encaissement pour 27,3  M€ ;

 

— des charges à payer pour un montant de 21,7  M€ ;

 

— des comptes de régularisation divers pour un montant de 6,6  M€.

 

 

Note 13. Provisions et FRBG. — Le tableau ci-dessous récapitule l’ensemble des provisions inscrites au bilan, y compris les provisions pour dépréciation des actifs, ainsi que les mouvements intervenus dans l’exercice.

 

Nature des provisions (En milliers d’euros)

Montant au début de l'exercice

Dotations de l'exercice

Dotations ou reprise par capitaux propres

Reprises de l'exercice

Montant a la fin de l'exercice

Provisions réglementées :

 

 

 

 

 

    Réévaluation légale 78

2,4

0

0

2,4

0

    Provision pour investissement

0

278,9

0

0

278,9

Provisions risques et charges :

 

 

 

 

 

    Provisions pour litiges

7 784,7

439,0

0

2 832,8

5 390,9

    Provisions garanties données clients

1 367,2

1 109,5

0

173,0

2 303,7

    Provisions pour impôts

4 686,6

731,8

0

0

5 418,4

    Autres provisions pour risques et charges :

92 761,6

5 113,1

14 069,6

5 444,9

106 499,4

        Provisions passif social

21 361,6

87,6

0

443,6

21 005,6

        Provision risques swaps

2 053,5

2 572,7

0

246,3

4 379,9

        Provision collective PEL/CEL

4 254,9

199,6

0

0

4 454,5

        Provision décote PEL/CEL

127,7

0

0

77,0

50,7

        FCG à rembourser

1 190,8

0

0

0

1 190,8

        Provisions collectives

0

0

11 577,2

1 761,0

9 816,2

        Provisions sectorielles

0

0

2 492,4

180,1

2 312,3

        Autres provisions

5 811,9

2 253,2

0

2 736,9

5 328,2

        FRS

17 077,2

0

0

0

17 077,2

        FRBG

40 884,0

0

0

0

40 884,0

Provisions pour dépréciation :

 

 

 

 

 

    Sur immobilisations incorporelles

7 462,9

0

0

0

7 462,9

    Sur immobilisations corporelles

7 756,6

5 126,4

0,9

3 059,8

9 824,1

    Sur titres de participation

4 710,9

0

0

4 382,7

328,2

    Sur autres immobilisations financières (Clientèle)

92 674,1

39 447,2

0

22005,5

110 115,8

    Autres provisions pour dépréciation

9 511,2

962,2

0

1 453,4

9 020,0

 

 

— Engagement de retraites et passifs sociaux :

 

– Avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire est limité au versement des cotisations.

 

L’engagement de retraite du Groupe envers les actifs et retraités est constitué de compléments spécifiques au Groupe Banque Populaire et d’un complément bancaire résiduel calculé par différence entre les droits bancaires arrêtés au 31 décembre 1993 et les éléments de pensions à la charge de la sécurité sociale, l’ARRCO, l’AGIRC et les compléments spécifiques Banques Populaires.

 

– Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Banque Populaire concernent les régimes suivants :

 

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993, en application de l’accord professionnel du 13 septembre 1993, applicable aux Banques Populaires par l’accord Groupe du 7 janvier 1994 ;

 

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

 

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

Au niveau de l’ensemble du Groupe des Banques Populaires, le choix de provisionner intégralement le passif social a été entériné, et ceci dès l’exercice 2005.

 

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2010 sont les suivantes :

 

– Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 3,61% et le rendement attendu des actifs de 5,50% ;

 

– Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,46% et le taux de rendement attendu de 4,50% ;

 

– Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,24%.

 

Le calcul de l’engagement de retraite CAR au 31 décembre 2010 a été déterminé sur la base des données individuelles mises à jour et en considérant les hypothèses retenues sur la base des normes internationales, notamment la méthode des unités de crédit projetées. L’engagement brut s’élève à 23,4  M€ pour la Banque Populaire Côte d’Azur.

 

L’engagement est couvert en partie par les réserves de la CAR (institution de retraite du Groupe des Banques Populaires) et la participation annuelle des banques au paiement des retraites en cours de service.

 

L’actif net de la CAR, pour la quote-part Banque Populaire Côte d’Azur, est arrêté à 6,3  M€. Le taux moyen de rendement des actifs de la CAR a été estimé à 5,50%.

 

Compte tenu du choix de couverture intégrale et des ajustements actuariels à effectuer sur la période de couverture, le montant total à provisionner a été arrêté à la somme de 15,194  M€ pour la CAR. Pour réajuster le stock de provision au 31 décembre 2009, une reprise de 319  K€ a été passée.

 

Les engagements de la Banque Populaire envers les membres de son personnel au titre des indemnités de fin de carrière (IFC) sont couverts par un contrat signé avec ABP VIE (anciennement PROSPERITE), entreprise régie par le code des assurances. Aux termes de ce contrat, ABP VIE garantit à la Banque Populaire Côte d’Azur le paiement des indemnités de départ à la retraite versées au personnel. Pour assurer ce paiement, la Banque Populaire Côte d’Azur verse des cotisations sur les livres de ABP VIE. L’encours de notre actif sur les livres de ABP VIE au 31 décembre 2010 s’élève à 6,74  M€. L’engagement actuariel global, calculé par ABP Vie, est de 9,97  M€.

 

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée successivement par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, et par les lois de financement de la Sécurité Sociale de 2007, 2008 et de 2009.

 

Dans le cadre de l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, un accord de branche a été signé en 2005 permettant les départs avant 65 ans à l’initiative de l’employeur en exonération de charges sociales pour les départs intervenant avant le 31 décembre 2009.

 

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2007 prévoit qu’après le 1er janvier 2014, les départs volontaires avant 65 ans seront chargés, la mise à la retraite avant 65 ans étant interdite. L’effet financier induit par la loi a eu pour conséquence une augmentation de l’engagement au 31 décembre 2006 non intégrée dans les comptes 2006, la loi ayant été adoptée en fin d’année. Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime, et son étalement, calculé sur le montant de l’engagement au 31 décembre 2006, n’intervient qu’à partir de 2007.

 

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2008 supprime le dispositif transitoire qui était prévu par la loi de 2007 pour la période comprise entre le 1er janvier 2010 et le 1er janvier 2014. La mise à la retraite avant 65 ans avec accord du salarié n’est plus possible à compter du 1er janvier 2010 ; s’agissant des départs volontaires avant 65 ans, ils seront chargés. Par ailleurs, une nouvelle contribution est mise en place sur les indemnités versées pour les départs avant ou après 65 ans (25% du montant pour celles versées du 11 octobre 2007 au 31 décembre 2008, puis 50% au-delà).

 

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2009 adoptée en décembre 2008 impose des mesures visant au maintien dans l’emploi des salariés âgés. La mise à la retraite d’un salarié par l’employeur avant l’âge de 70 ans est soumis au respect d’une procédure et à l’accord de l’intéressé.

 

— Provisions épargne-logement : La provision, inscrite au passif du bilan, et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

L’exercice 2010 a enregistré une dotation nette de 123  K€, élevant le stock de provision à 4 505  K€ au 31 décembre 2010.

 

— Fonds pour Risques Bancaires Généraux : Au cours de l’exercice 2010, les montants du Fonds pour Risques Bancaires Généraux n’ont pas évolué ; l’encours global des fonds s’élève à 57,9  M€.

 

 

Note 14. Capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

2010 

2009 

Affectation résultat 2009

Résultat de l'exercice 

Changement de méthode 

Dotations (+) Reprises (-) 

Autres

Affectation

Dividendes

Capital et éléments assimilés :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Capital social

143 500

143 500

 

 

 

 

 

 

    Certificats d'investissement

35 875

35 875

 

 

 

 

 

 

Réserves et assimilées :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Primes d'émission CCI

73 743

73 743

 

 

 

 

 

 

    Réserves légales

10 426

9 645

781

 

 

 

 

 

    Réserves statutaires

119 939

109 333

10 606

 

 

 

 

 

    Réserves de réévaluation

1

1

 

 

 

 

 

 

    Autres réserves réglementées

339

332

7

 

 

 

 

 

    Report à nouveau

-15 453

20

4 213

-4 233

 

-15 110

 

-343

    Résultat de l'exercice

22 257

15 607

-15 607

 

22 257

 

 

 

    Provisions réglementées

279

2

 

 

 

 

277

 

        Total

390 906

388 058

0

-4 233

22 257

-15 110

277

-343

FRBG

57 961

57 961

 

 

 

 

 

 

    FRBG banque

40 884

40 884

 

 

 

 

 

 

    Adossement fonds garantie mutuel

1 321

249

 

 

 

 

 

 

    Adossement fonds réseau BP

11 590

 

 

 

 

 

 

 

    Fonds de Solidarité Régional

4 166

16 828

 

 

 

 

 

 

 

 

Les changements de méthodes de la période se sont traduits par un impact négatif de 15 110  K€ sur les capitaux propres de l’établissement, dont :

 

— 11 577  K€ au titre de la comptabilisation au 1er janvier 2010 de provisions collectives au titre du risque de crédit ;

 

— 2 493  K€ au titre de la comptabilisation au 1er janvier 2010 de provisions sectorielles ;

 

— 1 040  K€ au titre de la mise en oeuvre au 1er janvier 2010 du CRC 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l’octroi ou à l’acquisition d’un concours.

 

 

Note 15. Opérations sur instruments financiers et produits dérivés :

 

— Opérations fermes : Ces opérations de contrats d’échange de taux d’intérêt (swaps), affectées soit en macro-couverture du risque de taux global, soit en micro-couverture, représentent, à la date de clôture, un encours de 1 033,6  M€ et se répartissent de la manière suivante :

 

– swaps de micro-couverture : 248,6  M€ ;

 

– swaps de macro-couverture : 785  M€.

 

La valorisation nette des swaps de micro-couverture (248,6 M€) s’établit à 7,9  M€. La valorisation nette des swaps de macro-couverture (785 M€) est de - 12,6  M€. Ces montants de valorisation, calculés hors coupons courus, correspondent aux sommes qui seraient déboursées (ou éventuellement perçues dans le cas d’une valorisation positive) si l’ensemble des positions étaient liquidées à la date de valorisation.

 

Les opérations placées en positions ouvertes isolées s’élèvent à 20  M€ et sont constituées de Crédit Default Swaps. Elles constituent un élément de notre portefeuille de négociation.

 

La valorisation nette des opérations en position ouverte isolée représente une moins-value latente globale nette de 4,4  M€, entièrement provisionnée.

 

Pour ces opérations, lorsqu’aucune cotation n’est accessible, la valorisation est effectuée par rapprochement avec les indications de la contrepartie.

 

— Opérations conditionnelles : L’encours d’opérations conditionnelles de couverture s’élève à 102,8  M€, constitué par des contrats d’assurance de taux d’intérêt (caps) pour la totalité.

 

La valorisation nette de ces opérations s’établit à un montant positif de 1,9  M€. Ce montant représente le coût de la couverture de l’option sous-jacente existant dans le crédit à taux plafond accordé au client.

 

Les tableaux ci-dessous présentent le montant notionnel des contrats, leur valorisation, ainsi que leur ventilation par durée résiduelle :

 

Nature de l'opération

(En milliers d’euros)

Contrats sur taux

Contrats sur change et

sur actions

Valorisation nette

Opérations de gré à gré :

 

 

 

    Opérations fermes de couverture

1 033 600

 

 

        Dont contrats d'échange de taux micro

248 600

 

7 888

        Dont contrats d'échange de taux macro

785 000

 

-12 644

        Dont forwards

 

 

 

    Opérations conditionnelles de couverture

102 766

 

1 947

    Opérations du portefeuille de négociation

0

 

0

    Autres opérations conditionnelles

20 000

 

-4 380

 

 

Nature de l'opération

(En milliers d’euros)

Un an et moins

Plus d'un an a

cinq ans inclus

Plus de cinq ans

Opérations de gré à gré :

 

 

 

    Contrats de taux d'intérêts

169 000

772 866

194 500

    Contrats sur change

 

 

 

    Contrats sur actions

 

 

 

    Autres contrats

 

20 000

 

 

 

Note 16. Filiales et Participations. — Le tableau ci-dessous présente les filiales, participations et parts dans les entreprises liées de la Banque.

 

Relevé nominatif des parts dans les entreprises liées, titres de participation et de l'activité de portefeuille Montants au 31/12/2010 (En milliers d’euros)

Capital

social

En %

détenu

Valeur

Compte

courant

Provision

VNC au

31/12/2010

VNC au

31/12/2009

Parts dans les entreprises liées

 

 

5 488

0

0

5 488

5 488

    SAS FONCIERE VICTOR HUGO

4 726

100,00%

4 726

 

0

4 726

4 726

    SA STE MEDITERRANEENNE D'INVESTISSEMENT

762

100,00%

762

 

0

762

762

Titres de participation

 

 

215 023

829

328

215 524

168 344

    Titres de participation d'établissement de crédit

 

 

203 030

0

0

203 030

156 455

        SOCAMI CA

67

13,94%

9

0

0

9

9

        SOCAMA CA

947

8,81%

83

0

0

83

83

        BPCE

 

 

202 920

0

0

202 920

156 345

        IADPER

3 739

0,13%

5

0

0

5

5

        IDES

14 751

0,09%

13

0

0

13

13

    Titres de participation dans les sociétés civiles immobilières de promotion et de gestion (Voir détails dans tableur ci-dessous)

 

 

10

829

118

721

20

    Autres titres de participation

 

 

11 983

0

210

11 773

11 869

        SACEMA

274

 

1

 

0

1

1

        SEMI

229

0,69%

3

 

3

0

0

        SAMETO

1 500

 

11

 

0

11

11

        VILLE DE MENTON

240

2,81%

5

 

0

5

5

        COPRA

0

 

46

 

46

0

0

        PARLONIAM

7 867

0,47%

37

 

0

37

37

        VAR OUEST

427

 

23

 

23

0

0

        SAGESTAB

150

2,00%

1

 

0

1

1

        SOPHIA EURO LAB

10 030

1,10%

111

 

0

111

111

        VAR ACTION

694

10,99%

76

 

32

44

44

        SEMIVAL VALLAU

1 174

2,86%

34

 

0

34

34

        BP CREATION

3 266

7,93%

259

 

0

259

259

        SEMAZUR

0

0,00%

0

 

0

0

21

        SEMTAD

566

2,84%

9

 

9

0

0

        GIE IBP INV

13 965

0,26%

37

 

0

37

37

        GIE ACHAT BPCE

1

 

1

 

0

1

0

        IBP

64 772

3,86%

2 499

 

0

2 499

2 499

        NATEXIS PAIEM

22 419

 

0

 

0

0

0

        BP DEV

217 188

1,52%

8 074

 

0

8 074

8 074

        E-FUND

 

 

125

 

97

28

59

        LBO EUROPA

 

 

632

 

0

632

676

 

 

 

220 511

829

328

221 012

173 832

 

 

Sociétés immobilières de promotion et de gestion Montants au 31/12/2010 (En milliers d’euros)

En %

détenu

Valeur

brute

Compte

courant

Provision

VNC au

31/12/2010

VNC au

31/12/2009

Ventilation titres de participation dans les SCI de Promotion et de gestion

 

10

829

118

721

20

    SCI LA ROSERAIE

26,00%

0

0

0

0

55

    SCI PALAIS D'AZUR

30,00%

0

20

0

20

-359

    SCI DOMAINE DE VIGNAL

5,00%

0

74

74

0

0

    SCI DURANDY

25,00%

0

-106

0

-106

-62

    SNC LOTISSEMENT DES FLEURS

30,00%

2

285

0

287

263

    SCI RESIDENCE ROMAINE

30,00%

1

2

3

0

0

    SCI MACCARANI BUFFA

 

0

19

20

0

0

    SCI L'ILE VERTE

10,00%

1

-1

0

0

0

    SCI LA COMMANDERIE

 

1

0

1

0

0

    SCI CASTEL ROSA MARE

30,00%

0

28

0

28

-210

    SCI PALAIS HADRIEN

30,00%

1

14

15

0

0

    SCI PALMERO RESIDENCE

30,00%

0

-3

0

-2

21

    SCI CAGNES RENOIR

13,00%

0

18

5

13

13

    SCI RESIDENCE BEL AIR

30,00%

0

38

0

39

-300

    SCI VILLA BORGHESE

25,00%

0

0

0

0

-3

    SCI VIRGINIA

35,00%

0

51

0

51

0

    SCI BELLA DONNA

30,00%

0

-210

0

-210

0

    SCI FLORETTE

30,00%

0

600

0

600

600

 

 

Note 17. Actionnariat. — Au 31 décembre 2010, le capital de la Banque Populaire Côte d’Azur s’élève à 143 499 924 €, divisé en 8 441 172 parts sociales de 17 € chacune, réparties auprès de 77 309 sociétaires.

 

Dans le capital, entre une autre catégorie de fonds propres composée de 2 110 294 Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI), nominatifs au profit de Natixis, d’une valeur unitaire nominale de 17 € chacun, soit un montant de capital de 35 874 998 €.

 

 

2.2.4. Informations sur le hors bilan et opérations assimilées :

 

 

Note 18. Engagements hors bilan. — Au 31 décembre 2010, la Banque Populaire Côte d’Azur a reçu 901,4  M€ d’engagements de garantie, qui se répartissent notamment entre les Sociétés de Caution Mutuelle à hauteur de 191  M€, la CASDEN à hauteur de 270,3  M€, et Natixis pour 12,9  M€.

 

Les engagements de financement donnés en faveur de notre clientèle s’élèvent à 236,4  M€, et les engagements de garantie donnés en faveur de notre clientèle à 313,6  M€. Ceux-ci sont notamment constitués de cautions immobilières pour 117,9  M€, et de garanties de remboursement de crédits pour 120,5  M€.

 

Au titre des autres engagements, au 31 décembre 2010, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

 

— 109 551  K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 139 295  K€ au 31 décembre 2009 ;

 

— 170 974  K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 172 246  K€ au 31 décembre 2009 ;

 

— 724 455  K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 551 975  K€ au 31 décembre 2009 ;

 

— 263 369  K€ de créances données en garantie auprès de la Caisse de Refinancement Hypothécaire contre 211 020  K€ au 31 décembre 2009.

 

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

Les autres encours hors bilan concernent principalement nos opérations de couverture et de transactions utilisant les produits dérivés (Swaps, Caps). Ces opérations sont détaillées dans la note 15.

 

 

2.2.5. Informations sur le compte de résultat :

 

 

Note 19. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

 

Intérêts, produits et charges assimilés (En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

22 811

-31 648

-8 837

28 055

-41 577

-13 522

Opérations avec la clientèle

139 870

-38 147

101 723

141 086

-41 872

99 214

Obligations et autres titres à revenu fixe

23 717

-28 533

-4 816

39 807

-40 342

-535

Autres

200

-199

1

0

-1 570

-1 570

        Total

186 598

-98 527

88 071

208 948

-125 361

83 587

 

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations ainsi que les LEP.

 

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 1 436  K€ au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations ainsi que les LEP.

 

La dotation de la provision épargne logement s’élève à 199  K€ pour l’exercice 2010, contre 1 570  K€ pour l’exercice 2009.

 

 

Note 20. Commissions :

 

Commissions

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaires

299

-183

116

253

0

253

Opérations avec la clientèle

30 802

-16

30 786

30 663

-172

30 491

Opérations sur titres

2 383

0

2 383

2 752

0

2 752

Moyens de paiement

22 804

-9 955

12 849

21 601

-10 814

10 787

Opérations de change

183

0

183

218

0

218

Engagements hors-bilan

3 902

-387

3 515

3 712

-287

3 425

Prestations de services financiers

19 218

-403

18 815

19 197

-553

18 644

Activité de conseil

9

0

9

6

0

6

Autres

359

-442

-83

300

-515

-215

        Total

79 959

-11 386

68 573

78 702

-12 341

66 361

 

 

Note 21. Régime fiscal et impôt sur les bénéfices :

 

— Intégration fiscale mutualiste : La Banque Populaire Côte d’Azur est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

 

Conventionnellement, chaque Banque Populaire (et chaque Caisse d’Épargne) constitue, avec ses filiales, un sous-groupe, qui lui permet de conserver les avantages de l’intégration fiscale régionale.

 

Le sous-groupe Banque Populaire Côte d’Azur est constitué par :

 

– la Banque Populaire Côte d’Azur, société-mère ;

 

– la SASU Foncière Victor Hugo, filiale détenue à 100% par la Banque Populaire Côte d’Azur ;

 

– la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement (SMI), filiale détenue à 100% par la Banque Populaire Côte d’Azur ;

 

– la SASU Sociétariat Banque Populaire Côte d’Azur, filiale détenue à 100% par la SASU Foncière Victor Hugo.

 

— Régime fiscal : Les impôts différés actifs ne sont pas comptabilisés dans les comptes sociaux. Cela concerne notamment les impôts différés actifs résultant des décalages provisoires sur des contributions obligatoires comme la participation des salariés ou la contribution Organic, dont la prise en compte fiscale est reportée d’un exercice sur l’autre. En termes de procédure, les impôts différés passifs significatifs font l’objet d’une provision ; aucune dotation aux provisions de ce type n’a été constituée sur l’exercice 2010.

 

L’ensemble des opérations a été soumis au traitement fiscal réglementaire en vigueur, aussi bien au niveau du résultat courant que du résultat exceptionnel. La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l’exercice, au taux de 34,43%.

 

La réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique est la suivante :

 

(En milliers d’euros)

En base

En taux

Résultat net

22 257

 

Impôts sur les sociétés

 

10 762

Résultat comptable avant impôt

33 019

 

IS -taux théorique 34,43%

 

11 368

Analyse de l'écart

 

-606

Différences temporaires principales

329

113

    Provision risque swaps

2 326

801

    Provision participation

350

121

    Provision Organic

-80

-28

    Provision PEL/CEL

123

42

    Provision pour retraites

-443

-153

    Effet temps douteux/contentieux

903

311

    Plus-value sur swaps

-1 589

-547

    Provisions collectives et sectorielles

-1 941

-668

    Provision risques bancaires

680

234

Autres réintégrations et déductions imposées à 34,43%

 

 

    Réintégrations fiscales hors IS

9 439

3 250

    Déductions fiscales

-13 447

-4 630

Provision pour impôt

 

680

Impôts sur les sociétés

 

10 102

Autres

 

-20

Ecart résiduel

 

0

 

 

Note 22. Gains ou pertes sur actifs immobilisés (gain net de 12  K€). — Ce poste enregistre les plus ou moins-values de cession sur les immobilisations incorporelles ou corporelles, les titres de participations, ainsi que les dotations ou reprises de dépréciations relatives à l’évaluation de ces actifs. La moins-value de cession des titres BP Participations, qui s’élève à 4 485  K€, a été compensée par la reprise de provision pour dépréciation de ces titres, constituée en 2009, pour 4 353  K€.

 

 

Note 23. Charges et produits exceptionnels (charge nette de 2 645  K€). — Ce poste enregistre les opérations exceptionnelles pouvant survenir dans le cadre de l’activité des différents services de la Banque.

 

Le montant des charges exceptionnelles représente 4 564  K€, principalement composé de dotations aux provisions sur risques exceptionnels.

 

Le montant des produits exceptionnels s’élève à 1 919  K€, principalement composé de reprise de provisions sur risques exceptionnels.

 

 

Note 24. Rémunération des organes d’administration et de direction. — Le montant annuel des jetons de présence alloués aux membres du Conseil d’Administration a été de 22 850 € pour l’année 2010.

 

La rémunération des membres des organes de direction n’est pas donnée car cela reviendrait à communiquer une information individuelle.

 

 

Note 25. Bénéfice comptable et bénéfice financier de l’exercice. — Le Bénéfice Net Comptable de l’exercice s’élève à 22 257  K€. Le passage de ce résultat comptable au résultat financier s’effectue par la méthode dite des marges en retraitant le résultat comme s’il n’existait pas de comptabilité sociale (opérations de location d’immobilisations) mais uniquement une comptabilité financière (opérations de prêts à la clientèle), soit :

 

(En milliers d’euros)

 

Bénéfice net comptable

22 257

Charges d’amortissement (comptable)

222 965

Plus et moins values comptables

10 465

Charges d’amortissement (financier)

-229 044

Plus et moins values financières

-3 386

Bénéfice financier (avant IS sur la dotation à la réserve latente)

23 257

 

 

L’écart entre le résultat comptable et le résultat financier représente la dotation à la réserve latente, soit 1  M€ qui, ajoutée au bénéfice net comptable, permet de constituer le bénéfice financier soit 23 257  K€.

 

Afin d’obtenir le bénéfice financier net d’impôt, il faut déduire l’IS sur la dotation à la réserve latente, soit :

 

(En milliers d’euros)

 

Bénéfice financier

23 257

IS sur dotation réserve latente

-344

Bénéfice financier net d’impôt

22 913

 

 

Note 26. Projet d’affectation du résultat :

 

Bénéfice net comptable

22 257 366,46

Report à nouveau

-15 453 240,67

 

Dont impacts changements de méthode :

 

Coût amorti des crédits (CRC 2009-03)

1 040 169,84

Provisions collectives

11 577 271,00

Provisions sectorielles

2 492 450,00

 

 

Bénéfice à répartir

6 804 125,79

    Dotation à la réserve légale

340 250,00

    Intérêts aux parts sociales

4 600 000,00

    Dividende servi aux CCI

1 392 794,04

    Dotations aux autres réserves

471 081,75

 

 

Note 27. Charges générales d’exploitation :

 

Charges générales d'exploitation (En milliers d’euros)

2010

2009

Frais de personnel

66 818

65 265

    Salaires et traitements

43 922

42 747

        Dont participation des salariés à distribuer

1 979

1 335

        Dont intéressement des salariés à distribuer

2 331

1 574

    Charges de retraite

7 303

7 852

    Autres charges sociales

12 804

11 367

    Impôts et taxes sur frais de personnel

2 789

3 299

Autres frais administratifs

48 207

47 282

    Impôts et taxes

4 420

5 404

    Services extérieurs

43 787

41 878

            Total

115 025

112 547

 

 

Note 28. Coût du risque. — La Banque Populaire Côte d’Azur a réalisé dans ses comptes sociaux une modification de présentation suite au reclassement comptable du coût du risque des opérations de crédit-bail.

 

En effet, auparavant, une partie du coût du risque était bien classée en coût du risque sur les locataires débiteurs, une autre partie, qui représentait l’équivalent des provisions et des dotations aux amortissements sur les ITNL et les pertes liées aux cessions de ces ITNL, était enregistrée au PNB. Cette distorsion tendait à fausser la présentation à la fois du PNB, du coefficient d’exploitation et du coût du risque de la Banque.

 

Ainsi, selon les principes de prééminence de la réalité sur l’apparence, comme l’indique le règlement CRC 99-02 pour les normes françaises, et de prédominance de la substance pour les normes IFRS, l’établissement a modifié les imputations comptables de certains postes.

 

L’impact de ce changement de présentation - qui ne modifie pas le résultat - s’est traduit par une augmentation du PNB et du coût du risque de 6,2  M€ en 2010, et de 4,5  M€ en 2009 dans les comptes sociaux. Dans un souci de cohérence et de comparabilité des chiffres, la présentation du compte de résultat de l’exercice 2009 dans ce rapport a été impactée de cette modification.

 

Coût du risque (En milliers d’euros)

2010

2009

Provisions douteux et douteux compromis

-23 179

-24 809

    Clientèle dépréciation

-14 631

-19 814

    Crédit-bail

-8 548

-4 995

Provisions risques

3 290

-3 746

    Provisions pour risque clientèle

4 227

-3 621

    Engagements hors-bilan

-937

-125

Pertes couvertes

-3 066

-1 737

    Pertes sur créances client

-2 034

-1 518

    Clientèle condamnation

0

-160

    Crédit-bail

-1 032

-59

Pertes non couvertes

-2 530

-1 741

Récupération sur créances amorties

224

195

        Totaux

-25 261

-31 838

 

 

2.2.6. Autres informations :

 

— Honoraires des commissaires aux comptes : Les honoraires comptabilisés au titre de l’audit des commissaires aux comptes pour l’exercice 2010 s’élèvent à 184  K€ TTC, répartis de la manière suivante :

 

– Cabinet Lucchesi : 74  K€ ;

 

– Cabinet PricewaterhouseCoopers Audit : 110  K€.

 

— Consolidation : En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la Réglementation comptable, la Banque Populaire Côte d’Azur établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable français.

 

— Implantation dans les pays non coopératifs : Au 31 décembre 2010, la Banque Populaire Côte d’Azur n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

 

2.3. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes individuels .

Exercice clos le 31 décembre 2010.

 

Mesdames, Messieurs ;

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2010, sur :

 

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Côte d’Azur tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

 

— la justification de nos appréciations ;

 

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 1.4.2.2 de l’annexe relative aux changements de méthode comptable portant sur :

 

— l’application du Règlement CRC n° 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours ;

 

— la comptabilisation de provisions pour risque de crédit, constituées sur le périmètre des engagements non douteux (provisions sur base de portefeuilles).

 

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Changements comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

 

— Estimations comptables :

 

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 1.4.2.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

 

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.2.2.2 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

 

– Valorisation des titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. La note 2.2.2.2 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.2.2.2 et 2.2.2.3 (note 13) de l’annexe.

 

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.2.2.2 et 2.2.2.3 (note 13) de l’annexe.

 

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

 

Neuilly-sur-Seine et Nice, le 10 mars 2011.

 

Les Commissaires aux Comptes :

PricewaterhouseCoopers Audit :

Philippe Lucchesi.

Agnès Hussherr, Associé.

 

 

 

3. — Rapport de gestion.

 

 

Le rapport de gestion sur les comptes sociaux et consolidés est disponible au siège social sur simple demande.

 

 

 

1103426

04/05/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 1837
Texte de l'annonce :

1101837

4 mai 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°53


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 457, promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

 

Situation au 31 Mars 2011.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

40 313

Créances sur les Etablissements de Crédit

633 096

Opérations avec la clientèle

3 591 892

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

412 389

Actions et Autres Titres à revenu variable

8 961

Participations et autres titres détenus à long terme

216 875

Parts dans les Entreprises liées

5 488

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

695 350

Location simple

6 692

Immobilisations incorporelles

15 265

Immobilisations corporelles

26 937

Autres actifs

66 398

Comptes de Régularisation

39 242

    Total actif

5 758 898

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

652 120

Opérations avec la clientèle

3 152 710

Dettes représentées par un titre

1 079 962

Autres passifs

55 924

Comptes de Régularisation

282 697

Provisions

60 790

Dettes subordonnées

47 085

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

58 961

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

368 649

    Capital souscrit

179 375

    Primes d'émission

73 743

    Réserves

130 705

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

279

    Report à nouveau (+/-)

-15 453

        Total passif

5 758 898

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

232 202

    Engagements de garantie

326 973

    Engagements sur titres

1 762

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

892 748

    Engagements sur titres

1 762

 

 

 

1101837

02/02/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 200
Texte de l'annonce :

1100200

2 février 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°14


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Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 457, promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice. 

Situation au 31 Décembre 2010.

(En milliers d'Euros) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

68 088

Créances sur les Etablissements de Crédit

342 206

Opérations avec la clientèle

3 534 394

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

744 391

Actions et Autres Titres à revenu variable

8 719

Participations et autres titres détenus à long terme

216 710

Parts dans les Entreprises liées

5 488

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

741 051

Location simple

7 338

Immobilisations incorporelles

15 344

Immobilisations corporelles

27 029

Autres actifs

79 466

Comptes de Régularisation

43 518

    Total actif

5 833 741

  

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

826 518

Opérations avec la clientèle

3 110 139

Dettes représentées par un titre

1 002 551

Autres passifs

61 808

Comptes de Régularisation

295 835

Provisions

60 697

Dettes subordonnées

47 087

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

57 961

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

392 722

    Capital souscrit

179 375

    Primes d'émission

73 743

    Réserves

130 705

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

281

    Report à nouveau (+/-)

-12 961

        Total passif

5 833 741

  

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

236 424

    Engagements de garantie

335 173

    Engagements sur titres

1 754

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

901 385

    Engagements sur titres

1 754

 

 

1100200

08/11/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5872
Texte de l'annonce :

1005872

8 novembre 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°134


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Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 457, promenade des Anglais, BP 241, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice. 

Situation au 30 septembre 2010.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

64 035

Créances sur les établissements de crédit

469 244

Opérations avec la clientèle

3 461 479

Obligations et autres titres à revenu fixe

751 464

Actions et autres titres à revenu variable

8 486

Participations et autres titres détenus à long terme

215 688

Parts dans les entreprises liées

5 398

Crédit-bail et location avec option d'achat

789 623

Location simple

8 626

Immobilisations incorporelles

15 540

Immobilisations corporelles

26 018

Autres actifs

72 127

Comptes de régularisation

41 782

        Total actif

5 929 509

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

826 827

Opérations avec la clientèle

3 125 186

Dettes représentées par un titre

1 043 442

Autres passifs

49 081

Comptes de régularisation

337 610

Provisions

50 595

Dettes subordonnées

54 086

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

59 961

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

382 722

    Capital souscrit

179 375

    Primes d'émission

73 743

    Réserves

130 706

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

281

    Report à nouveau (+/-)

-1 384

        Total passif

5 929 509

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

201 339

    Engagements de garantie

320 473

    Engagements sur titres

1 274

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

774 280

    Engagements sur titres

1 274

 

 

1005872

30/07/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque Populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 4663
Texte de l'annonce :

1004663

30 juillet 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°91


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BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 457, promenade des Anglais, BP 241, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

 

Situation au 30 juin 2010.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

81 406

Créances sur les Établissements de Crédit

441 265

Opérations avec la clientèle

3 421 488

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

751 704

Actions et Autres Titres à revenu variable

5 286

Participations et autres titres détenus à long terme

169 150

Parts dans les Entreprises liées

5 428

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

770 432

Location simple

8 875

Immobilisations incorporelles

15 739

Immobilisations corporelles

25 733

Autres actifs

65 753

Comptes de Régularisation

40 886

        Total actif

5 803 146

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

787 942

Opérations avec la clientèle

3 051 276

Dettes représentées par un titre

1 053 918

Autres passifs

45 305

Comptes de Régularisation

316 506

Provisions

50 686

Dettes subordonnées

54 069

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

59 961

Capitaux propres hors FRBG (±)

383 483

    Capital souscrit

179 375

    Primes d'émission

73 743

    Réserves

130 706

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

2

    Report à nouveau (±)

-343

        Total passif

5 803 146

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

214 182

    Engagements de garantie

319 935

    Engagements sur titres

1 471

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

777 174

    Engagements sur titres

1 471

 

 

 

1004663

09/06/2010 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque Populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 3147
Texte de l'annonce :

1003147

9 juin 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°69


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
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BANQUE POPULAIRE COTE D’AZUR

 

Société anonyme coopérative à capital variable, loi du 13 mars 1917 et textes subséquents.

Siège social : 457, Promenade des Anglais 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

Documents comptables publiables approuvés

par l’assemblée générale du 19 mai 2010.

 

 

A. — Comptes consolidés .

 

I. — Tableaux.

 

La Banque présente depuis le 31 décembre 2007 des comptes consolidés établis en normes françaises en application de l’article 1er du règlement n°99-07 du Comité de la Réglementation Comptable. Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

 

II. — Bilan .

(En milliers d’euros) :

Actif

2009

2008

Caisse, banques centrales, ccp

78 588

54 472

Effets Publics et Valeurs assimilées

0

35 023

Créances sur les Etablissements de crédit

364 277

274 779

Opérations avec la clientèle

3 326 328

3 312 380

Obligations et autres titres à revenu fixe

915 496

1 080 238

Actions et autres titres à revenu variable

5 813

4 720

Participations et autres titres long terme

169 559

168 646

Crédit-bail et location option d'achat

572 020

473 446

Location simple

9 265

11 937

Immobilisations incorporelles

1 983

2 975

Immobilisations corporelles

39 025

41 277

Autres actifs

68 329

46 166

Comptes de régularisation

38 527

68 049

    Total actif

5 589 210

5 574 108

 

Passif

2009

2008

Dettes envers les Etablissements de Crédit

809 058

829 564

Opérations avec la clientèle

2 968 798

2 867 401

Dettes représentées par un titre

1 120 127

1 228 479

Autres passifs

72 228

62 856

Comptes de régularisation

70 227

77 240

Provisions

51 143

47 089

Dettes subordonnées

54 075

65 529

Capitaux propres y compris FRBG

443 554

395 950

    Capital souscrit versé

145 535

116 875

    Primes d'émission

73 744

73 744

    Réserves consolidées et autres

207 911

190 520

    Résultat de l'exercice

16 364

14 811

        Total passif

5 589 210

5 574 108

 

 

III. — Compte de résultat .

(En milliers d’euros.)

 

2009

2008

Intérêts et produits assimilés

234 231

286 439

Intérêts et charges assimilées

-125 359

-196 701

Revenu des titres à revenu variable

4 123

7 887

Commissions nettes

66 360

65 705

Résultat du portefeuille de négociation

2 677

2 037

Résultat du portefeuille de placement

5 519

-5 641

Autres produits d'exploitation bancaire

7 561

6 674

Autres charges d'exploitation bancaire

-13 941

-6 030

Produits nets des autres activités

631

634

    Produit net bancaire

181 802

161 004

Charges générales d'exploitation

-112 624

-113 148

Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations

-7 151

-7 326

    Résultat brut d'exploitation

62 027

40 530

Coût du risque

-27 194

-18 706

    Résultat d'exploitation

34 833

21 824

Résultat sur actifs immobilisés

-4 155

-120

    Résultat courant avant impôt

30 678

21 704

Résultat exceptionnel

-680

0

Impôt sur les bénéfices

-13 636

-6 895

Reprise provisions réglementées

2

2

    Résultat net - part du groupe

16 364

14 811

 

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres.

 

2008

Résultat

Variations de capital

Affectation

Dividendes

Autres

2009

Capitaux propres hors FRBG

 

 

 

 

 

 

 

Capital social

116 875

 

62 500

 

 

-33 840

145 535

Primes d'émission et assimilées

73 743

 

 

 

 

 

73 743

Réserve légale

8 994

 

 

651

 

 

9 645

Réserves statutaires

101 119

 

 

8 214

 

 

109 333

Réserves de réévaluation

3

 

-2

 

 

 

1

Autres réserves réglementées

321

 

 

11

 

 

332

Réserves consolidées

73 010

 

 

109

138

15 324

88 581

Report à nouveau

7 074

 

 

5 826

-4 126

-8 755

20

Résultat consolidé

14 811

16 364

 

-14 811

 

 

16 364

Capitaux propres consolidés

395 950

16 364

62 498

0

-3 988

-27 271

443 554

 

 

VI. — Annexe aux comptes consolidés.

 

1. – Cadre général.

 

a. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE a officiellement vu le jour le 31 juillet 2009. Il comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales, BP Participations (anciennement BFBP) et ses filiales, CE Participations (anciennement CNCE) et ses filiales.

 

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne : Le Groupe présente un fort caractère coopératif avec des sociétaires propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de l’organe central du Groupe appelé BPCE.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement, et la société de participations du réseau des Banques Populaires.

Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne, la Fédération Nationale des Caisses d'Epargne et la société de participations du réseau des Caisses d'épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Les Caisses d’Epargne sont détenues à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif, dont le capital variable est détenu par les coopérateurs, ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

 

— BPCE : Le nouvel organe central, dénommé BPCE, a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. Il se substitue aux deux organes centraux existants, la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP) et la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (CNCE). Sa constitution a été réalisée par voie d’apports partiels d’actifs soumis au régime des scissions, effectués par la BFBP d’une part et par la CNCE d’autre part. L'Etat est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE est constituée sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 20 Banques Populaires depuis le 31 juillet 2009. Il détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production.

Les principales filiales de BPCE sont :

– Natixis, détenu à 72%, regroupant les activités de marché et de services financiers,

– GCE Covered Bonds, programme de Covered bonds des Caisses d’Epargne,

– BP Covered Bonds, programme de Covered Bonds des Banques Populaires,

– Financière Océor, banque du développement régional et l’outre-mer et international,

– Banque BCP (France) et Banque BCP (Luxembourg), banques commerciales issues de la fusion d’établissements financiers portugais,

– Société Marseillaise de Crédit (SMC), banque commerciale régionale,

– BCI et BICEC et BIAT, banques commerciales basées respectivement au Congo, au Cameroun et en Tunisie,

– CNP Assurances (services à la personne) et GCE Assurances (assurance IARD),

– GCE Technologies, centre informatique des Caisses d’Epargne,

– i-BP, plate-forme informatique unique des Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargée d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

— BP Participations et CE Participations : Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne détiennent également respectivement 100% de leur ancien organe central :

– la BFBP pour les Banques Populaires, renommée Banques Populaires Participations (BP Participations)

– et la CNCE pour les Caisses d’Epargne, renommée Caisses d’Epargne Participations (CE Participations).

BP Participations et CE Participations détiennent les actifs n’ayant pas été apportés à BPCE. Ces holdings sont des sociétés financières agréées en tant qu’établissement de crédit et affiliées à BPCE.

Le fonctionnement des holdings de participations repose sur une gouvernance claire et homogène et sur un contrôle étroit de BPCE. Les deux holdings de participations ont pour objet limité, spécifique et exclusif de gérer et contrôler leurs participations respectives, leur activité de compte propre et d’assurer la continuité des opérations de crédit au sens de l’article L. 311-1 du Code Monétaire et Financier contracté par BFBP et CNCE qui n’ont pas été transmises à BPCE dans le cadre de l’apport des actifs.

Les filiales du pôle immobilier des deux anciens groupes (notamment le Crédit Foncier de France, Nexity, Foncia, MeilleurTaux) ainsi que les autres participations des deux anciens organes centraux (notamment Banca Carige, Banque Palatine et MABanque) sont conservées par BP Participations et CE Participations.

 

b. Mécanisme de garantie.

Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6° du Code Monétaire et Financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques populaires et des Caisses d'épargne et de prévoyance.

BPCE est chargée de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et met en place le nouveau Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires correspond au montant du fonds de garantie constitué par l’ancien Groupe Banque Populaire en contrepartie d’un FRBG (450 millions d’euros). Il fait l'objet d'un dépôt effectué par BP Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par CE Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Ce dépôt est lui-même déposé par les Caisses d’Epargne auprès de CE Participations.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant initial des dépôts est au total de 20 millions d’euros (10 millions d’euros par les Banques Populaires et 10 millions d’euros par les Caisses d’Epargne). Par la suite, le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales – à l’exception des holdings de participations et de leurs filiales respectives – aux résultats consolidés du Groupe dans la limite de 0,3% des risques pondérés du Groupe (RWA). Cette contribution sera répartie au prorata du capital de BPCE, selon la même clef de répartition décrite ci-dessus.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% de la somme du montant des Actifs Pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les modalités de mise en jeu du système de garantie reposent sur le niveau de priorité suivant :

Chaque bénéficiaire doit d'abord s'appuyer sur ses fonds propres.

BPCE peut requérir l'intervention des Banques Populaires et les Caisses d’Epargne au titre du système de garantie et de solvabilité, en appliquant les clefs de répartition des contributions et ce avant d’impacter les trois fonds.

Si l’établissement défaillant appartient à un des deux réseaux (Caisses d’Epargne et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’une part, Banques Populaires et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’autre part), le montant prélevé :

– est imputé en priorité sur le fonds de garantie de ce réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme au nom de la holding correspondante, jusqu’à épuisement de ce dépôt,

– lorsque ce dépôt est épuisé, les maisons-mères du réseau correspondant (Banques Populaires ou Caisses d’Epargne) sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives,

– lorsque leurs capacités contributives sont épuisées, le montant prélevé est imputé sur le fonds commun, c’est à dire sur les dépôts à terme dans les livres de BPCE au nom de toutes les maisons-mères,

– si le fonds commun est épuisé, le montant résiduel éventuel est imputé sur le fonds de garantie de l’autre réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme de l’autre holding,

– si le fonds de garantie de l’autre réseau est à son tour épuisé, les maisons-mères de cet autre réseau sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives.

Si l’établissement défaillant est BPCE ou une de ses filiales, le montant prélevé :

– est imputé en priorité sur le fonds commun, c’est-à-dire sur les dépôts à terme inscrits dans les livres de BPCE au nom des maisons-mères jusqu’à épuisement,

– puis il est fait appel symétriquement aux deux fonds de garantie des réseaux, c’est-à-dire aux dépôts à terme des deux holdings,

– si ces deux fonds sont épuisés, les maisons-mères sont appelées dans les limites de leurs capacités contributives.

L'intervention du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et/ou du Fonds de Garantie Mutuel ou, plus généralement, toute mise à disposition de fonds au titre du système de garantie et de solidarité en faveur d'un bénéficiaire prendra la forme d'une subvention ou de tout autre mode d'intervention pouvant se révéler plus approprié.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code Monétaire et Financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire.

Le Directoire de BPCE a tous pouvoirs pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

c. Evénements postérieurs à la clôture.

Aucun événement significatif lié à des conditions existant à la clôture n’est intervenu après la clôture des comptes.

 

 

2. – Normes applicables et comparabilité.

 

Les états financiers du Groupe Banque Populaire Côte d’Azur sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), notamment :

– le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers,

– le règlement CRC 1999-02 actualisé par le règlement CRC 2005-10,

– le règlement 1999-07 relatif à l’établissement des comptes consolidés,

– le règlement CRC 2000-04 relatif aux documents de synthèse consolidés, tel que modifié par le règlement 2005-05 du CRC.

 

 

3. – Principes et méthodes de consolidation.

 

Les sociétés consolidées clôturent leurs comptes au 31 décembre. Les états financiers des entreprises consolidées sont retraités selon les normes d’enregistrement, d’évaluation et de présentation du Groupe Banque Populaire Côte d’Azur afin de présenter des comptes consolidés homogènes.

Les opérations réciproques sont éliminées afin de ne faire apparaître que les opérations réalisées avec des tiers.

Les créances, les dettes et les engagements réciproques ainsi que les charges et produits réciproques sont éliminés dans leur totalité.

Les dividendes intra-groupes et les plus-values d’opérations de cession interne sont neutralisés en totalité.

Pour le calcul des impôts différés, la méthode utilisée est celle du report variable : les actifs et passifs d’impôt différé sont évalués en utilisant le taux d’impôt et les règles fiscales en vigueur, et qui seront applicables lorsque la différence temporaire se résorbera.

 

 

4. – Règles et méthodes comptables.

 

Les méthodes d’enregistrement et de présentation des comptes propres à la réglementation applicable obligatoirement en 2007 aux établissements de crédit et prévues par les règlements du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière ainsi que par les Instructions, Notes et Lettres de la Commission Bancaire, sont appliquées.

De même, l’avis 2006-16 du 21 décembre 2006 du CNC, relatif au caractère douteux des découverts a été mis en œuvre au 1er janvier 2007.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la Base de Données des Agents Financiers (BAFI), le Plan Comptable des Etablissements de Crédit (PCEC) proposé par la Commission Bancaire a été adopté par la Banque Populaire Côte d’Azur.

Les informations relatives aux instruments de bilan et de hors bilan présentant un risque de marché sont décrites dans les différentes notes sur le bilan et incluent les méthodes d’évaluation.

Les instruments financiers utilisés consistent essentiellement en des contrats d’échange de taux (Swaps) utilisés dans un but de couverture, ou des contrats de garantie de taux plafonds (Caps) utilisés en couverture de crédits à taux variables plafonnés. Par ailleurs, dans le cadre de la gestion et de l’optimisation de la trésorerie, plusieurs opérations d’échanges de taux ont été réalisées en positions ouvertes isolées.

Les frais d’émission d’emprunts sont inscrits en charge pour la totalité dans l’exercice où ils sont exposés. Les primes d’émission d’emprunts sont étalées sur la durée de l’emprunt.

Les textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable et d’application obligatoire en 2009 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de la Banque Populaire Côte d’Azur.

Il n’y a pas eu de changement de méthode comptable sur l’exercice 2009.

 

 

5. – Notes sur le bilan.

 

Note 1. – Etablissements de Crédit et Institutions Financières.

 

Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues sur des établissements de crédit au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle).

Le solde de l’Actif de 364,3 millions d’euros au poste « Créances sur les Etablissements de Crédit correspond au placement de l’excédent des ressources sur les emplois. Les « Créances sur les Etablissements de Crédit » comprennent notamment 34,4 millions d’euros de prêts interbancaires, 212,6 millions d’euros d’opérations internes au réseau des Banques Populaires et 64 millions d’euros de comptes ordinaires. Le risque de contrepartie fait l’objet d’une analyse avec le comité d’audit et de risques du Groupe Banque Populaire (CARG) ; des encours maximums par contrepartie ont été déterminés et font l’objet d’un suivi permanent.

 

— Créances sur établissements de crédit (en milliers d’euros) :

 

2009

2008

A vue

205 626

82 275

A terme

158 651

192 504

    Total

364 277

274 779

 

 

Le solde au Passif de 809 millions d’euros au poste « Dettes envers les Etablissements de Crédit » correspond à hauteur de 214,9 millions d’euros aux opérations souscrites auprès de BPCE, du réseau des Banques Populaires (comptes à vue, emprunts, dont quotes-parts des emprunts obligataires) ou de Natixis, pour 559,6 millions d’euros aux opérations hors réseau (emprunts en blanc), et pour 34,5 millions d’euros à l’emprunt souscrit par la SASU Sociétariat Banque Populaire Côte d’Azur auprès de Natixis.

 

— Dettes sur établissements de crédit (en milliers d’euros) :

 

2009

2008

A vue

14 423

23 523

A terme

794 635

806 041

    Total

809 058

829 564

 

 

Note 2. – Créances sur la clientèle (3,32 Milliards d’euros) et risque crédit.

 

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les crédits à la clientèle sont enregistrés au bilan à leur valeur nominale. L’activité de la Banque dans ce domaine relève d’une activité traditionnelle de banque de détail sur son marché domestique. Le secteur géographique de la Banque est constitué par les deux départements des Alpes-Maritimes et du Var, ainsi que par Monaco et par une succursale en territoire italien (Lavagne) avec une activité exclusive d’opérations de crédit-bail.

L’encours brut, hors dépréciations, des crédits promoteurs sur comptes chantiers s’élève à 116 millions d’euros, dont 3,5 millions d’euros d’encours douteux non compromis.

Dans le cadre des opérations de refinancement :

– un montant de 211 millions d’euros de crédits hypothécaires à la clientèle a été nanti au profit de la Caisse de Refinancement à l’Habitat (CRH), en contrepartie de billets souscrits auprès de cette Caisse,

– un montant de 172,2 millions d’euros a été nanti au profit de la SFEF, Société de Financement de l’Economie Française,

– un montant de 552 millions d’euros a été nanti au profit de BP Covered Bonds.

 

— Détail des opérations avec la clientèle (en milliers d’euros) :

 

2009

2008

Créances commerciales

23 286

23 211

Autres concours à la clientèle

3 170 269

3 135 089

Comptes ordinaires débiteurs

132 773

154 080

    Total

3 326 328

3 312 380

 

 

La Banque Populaire Côte d’Azur ne détient pas d’encours de crédits restructurés, hormis pour un montant très faible, et non significatif, représentant les opérations induites par la Banque de France dans le cadre du surendettement.

L’identification et la comptabilisation des créances douteuses sont réalisées suivant examen de chaque dossier, et conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du CRC, actualisé par le CRC 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière. Depuis le 1er janvier 2007, cette identification s’applique aux découverts en application du nouvel article 3 bis du règlement 2002-03 modifié par le règlement 2007-06.

Le principe de contagion est appliqué : la classification en créances douteuses d’un concours entraîne le transfert vers les rubriques « Encours Douteux » de l’intégralité des engagements à l’encontre d’un même client. Les créances douteuses font l’objet d’une dépréciation comptabilisée en déduction de l’actif ; chaque dossier est traité individuellement. Les dépréciations sont déterminées au vu de la situation de chaque client en tenant compte des garanties dont la Banque est amenée à bénéficier. Par exception à ce principe, une provision statistique non déductible fiscalement a été constituée en 2007 pour couvrir les encours de petits montants. Le montant de cette provision s’élève à 1.128 milliers d’euros au 31.12.2009, ce qui représente 30% du montant total des clients douteux inférieurs à 15.000 € en valeur unitaire.

Les principes énoncés par le règlement CRC N°2002-03 sont appliqués et entraînent périodiquement la révision du statut de chaque dossier douteux. Lors de cette révision périodique, au moins annuelle, le passage à douteux compromis est réalisé au vu de la situation du dossier.

Sur l’ensemble des dossiers douteux compromis initiés au cours de l’exercice 2009, les particuliers représentent 19,71%, les entrepreneurs individuels 11,77%, et les sociétés 68,52%. Le passage en pertes définitives est effectué lors de la constatation de la situation d’insolvabilité irréversible du débiteur. Ce constat est étayé par un document d’une source externe à la Banque (PV de carence d’huissier, certificat d’irrécouvrabilité, enquête effectuée par un professionnel).

Dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions du règlement CRC 2005-03, l’actualisation des flux futurs à recevoir sur les dossiers douteux est réalisée. Cette actualisation a été effectuée dossier par dossier, sur la base d’échéanciers prévisionnels, aux taux contractuels pour les prêts amortissables, et suivant le taux légal pour les encours à vue. La variation de cette actualisation au cours de l’année 2009 a déclenché une augmentation de la dépréciation de 2,8 millions d’euros générant sur le résultat de l’année une dotation nette enregistrée pour ce montant en charges dans le résultat annuel.

Les dotations aux dépréciations, nettes de reprises, les créances passées en perte sur l’exercice, nettes des récupérations sur créances amorties, et la variation de l’année de l’actualisation des flux futurs à recevoir, constituent le coût du risque sur opérations de crédit au compte de résultat.

Le montant total des dépréciations inscrites en diminution d’actif est de 89,5 millions d’euros, pour un total d’encours douteux de 212,2 millions d’euros, soit un taux de couverture de 42,2%. Sur l’exercice, les dotations aux dépréciations des créances douteuses clients se sont élevées à 40,2 millions d’euros tandis que les reprises sur dépréciations pour cette même catégorie se sont élevées à 20,4 millions d’euros dont 17,6 millions devenues disponibles.

Parmi ces dépréciations, un montant de 3,2 millions d’euros a été doté sur l’exercice pour constater le risque client de non-remboursement des prêts Lombard. L’encours de ces crédits, distribués uniquement par la succursale de Monaco, d’un montant de 100,9 millions d’euros au 31.12.2009, est garanti par des actifs en couverture. La dégradation des marchés a entraîné la dégradation d’une partie de ces actifs. Le ratio global de couverture est supérieur à 100% ; cependant, au niveau client, chaque encours de crédit ayant une couverture inférieure à 100% a été déclassé en douteux (pour 26,9 millions d’euros). La provision sur ces dossiers douteux a été calculée en estimant à 5 le nombre d’années nécessaires pour que l’accumulation du rendement des actifs couvre à 100% le capital du crédit. Au-delà des 5 ans, si un écart négatif apparaît, il a été provisionné.

 

 

Note 3. – Opérations en devises.

 

Les créances, dettes et engagements hors bilan libellés en devises, sont réévalués au cours de change à la date de clôture de l’exercice. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés en compte de résultat au cours du jour de la transaction.

Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

L’exposition au risque de change est limitée, toute opération significative faisant l’objet d’une couverture systématique.

 

 

Note 4. – Capitaux propres, Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI).

 

Les CCI émis par la Banque Populaire en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis, détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d’Epargne.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la Banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal, dans le même temps, de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la Banque, émises pour la durée de la Banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables ; toutefois, la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’Administration de la Banque Populaire.

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’Assemblée Générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

 

Note 5. – Portefeuille Titres.

 

Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

– le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

– le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Toutes les créances représentées par un titre négociable sur un marché (valeurs mobilières, titres de créances négociables, instruments du marché interbancaire) ont fait l’objet d’un classement comptable en application du Règlement n°90-01 modifié par le règlement CRC n° 2005-01, CRC 2008-07 et CRC 2008-17.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de transaction, titres de placement, titres d’investissement, titres de participation et autres titres détenus à long terme, parts dans les entreprises liées, titres de l’activité de portefeuille.

Le tableau suivant donne le détail des titres à l’actif.

(En milliers d'euros)

2009

2008

Achat

Remb

Autres, dont transferts

Titres de placement :

 

 

 

 

 

    Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

        Titres subordonnés

 

 

 

 

 

        Titres autres

42 934

46 024

 

 

-3 090

        CDN

30 000

165 000

 

 

-135 000

        BMTN

140 929

105 929

 

 

35 000

    Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

        Autres

7 019

6 954

 

 

65

        Total Titres de Placement

220 882

323 907

 

 

-103.025

Titres d'investissement :

 

 

 

 

 

    Effets publics

 

 

 

 

 

        Effets publics couverts en liquidité

0

35 023

 

-35 023

 

    Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

        Autres

73 816

76 962

 

-3 146

 

        CDN

0

0

 

 

 

        BMTN

105 000

318 000

 

-93 000

-120 000

        Total titres d'investissement

178 816

429 985

0

-131 169

-120 000

 

 

— Titres de transaction : Les titres de transaction sont des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligibles à cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

La Banque Populaire Côte d’Azur ne possède pas de titres de transaction au 31.12.2009.

 

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRBF, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

L’établissement compte :

220,8 millions d’euros bruts, provisionnés à hauteur de 7,8 millions d’euros au titre des moins-values latentes constatées sur ce portefeuille. Les plus-values latentes s’élèvent à 3,9 millions d’euros.

364 millions d’euros de titres prêtés dans le cadre des émissions Banque Populaire Covered Bonds (BPCB) : il s’agit d’opérations effectuées dans le dernier trimestre 2008, liées à la crise de liquidité. BPCB a émis des tranches d’emprunt obligataire souscrites par les BP grâce à un prêt de même montant octroyé par BPCB. Ces titres seront en finalité prêtés à BPCE afin d’obtenir de la trésorerie auprès de la BCE. Ce prêt de titres est régi par l’article 11 du CRC 2005-01. Les créances rattachées aux titres prêtés BPCB s’élèvent à 958 milliers d’euros.

Les créances rattachées aux titres de placement s’élèvent à 2,6 millions d’euros.

Le portefeuille de titres de placement se compose principalement de CDN (30 millions d’euros), de BMTN (141 millions d’euros), d’obligations et d’actions (pour 7 millions d’euros).

 

— Titres d’investissement : Les titres d’investissements sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Ces titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

La Banque Populaire Côte d’Azur compte 178,8 millions d’euros de titres d’investissement.

Les créances rattachées aux titres d’investissement s’élèvent à 4,5 millions d’euros.

Le montant des plus-values latentes sur ce portefeuille s’élève à 5,5 millions d’euros ; le montant des moins-values latentes représente 6,1 millions d’euros.

Il est à préciser qu’aucun titre d’investissement n’a été cédé avant son terme au cours de l’exercice 2009.

Le portefeuille de titres d’investissement est composé d’obligations et de TCN. Ces titres à revenu fixe ont fait l’objet d’un étalement de la surcote ou décote sur la durée résiduelle selon la méthode actuarielle. Le montant des surcotes concernant les obligations est de 236 milliers d’euros ; les supports constitués de BTAN et OAT n’enregistre ni surcote ni décote.

Suivant les instructions du Comité de la Réglementation Comptable, l’ensemble du portefeuille titres d’investissement est adossé sur des ressources de durées et de montants égaux ou supérieurs.

 

— Titres de participation et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Ce poste enregistre 169,5 millions d’euros nets de provisions ; l’encours principal est constitué par notre participation au capital de BPCE pour 156,3 millions d’euros et au capital de BP Participations pour 4,3 millions d’euros au 31 décembre 2009.

Les provisions s’élèvent à 4,711 millions d’euros, dont 4.353 milliers d’euros constituée sur les titres BP Participations, ainsi intégralement provisionnés.

 

— Parts dans les entreprises liées : Le montant des parts dans les entreprises liées est nul, compte tenu de leur élimination dans les retraitements de consolidation.

 

— Titres et instruments financiers à terme : Les titres et instruments financiers à terme sont comptabilisés en valeur nominale, à la date d’effet pour les opérations inscrites au bilan, et au jour de la négociation pour les opérations inscrites au hors bilan.

La note 14 (Opérations sur instruments financiers et produits dérivés) fait état des opérations sur instruments financiers relevant également de l’activité de portefeuille dans le cadre des positions ouvertes isolées ; le montant des dépréciations sur moins values latentes sur ces supports s’élève à 2,054 millions d’euros, provisionnées en totalité.

 

Création de BPCE : Le 31 juillet 2009, après la réalisation d’apports en numéraire et d’apports partiels d’actifs en vue de la constitution de BPCE, la BFBP – devenue BP Participations – et la CNCE – devenue CE Participations – ont respectivement transmis les titres BPCE, reçus en rémunération, aux Banques Populaires et aux Caisses d’Epargne afin que les deux réseaux détiennent conjointement le capital du nouvel organe central.

Les titres BPCE ont été attribués à la Banque proportionnellement à sa quote-part de détention dans le capital de la BFBP, devenue BP Participations.

La transmission à l’établissement des titres BPCE rémunérant l’apport en numéraire, soit une quote-part de 3.597 milliers d’euros, constitue un dividende à concurrence de 189 milliers d’euros et une réduction du prix de revient des titres BP Participations de 3.408 milliers d’euros.

La valeur comptable des titres BPCE émis en rémunération de l’apport partiel d’actif et, par différence, celle des actions BP Participations (ex-BFBP), ont été établies en appliquant les principes définis par l’article 115-2 du Code Général des Impôts :

– détermination de la valeur comptable des actions BPCE, par application à la valeur comptable des actions ordinaires BP Participations dans les livres des Banques Populaires, du rapport existant, à la date de réalisation des apports, entre la valeur des titres BPCE attribués et la valeur des actions ordinaires BP Participations. Les titres BPCE ont été inscrits au bilan de l’établissement pour 152 millions d’euros ;

– réduction de la valeur comptable des titres BP Participations à due concurrence ;

– maintien sans modification du prix de revient des actions de préférence BP Participations.

 

Evolution de la participation BPCE : Les titres BPCE détenus par BP Participations ont été cédés aux Banques Populaires le 17 décembre 2009. La Banque Populaire Côte d’Azur a donc acquis 984 titres pour une valeur de 455 milliers d’euros.

(En milliers d’euros)

31/07/09

Titres issus des apports en numéraire

Titres issus de l’apport partiel d’actifs

Titres rachetés auprès de BP Participations

31/12/09

Titres BPCE

 

3.597

152.293

455

156.345

Titres BP Participations (ex-BFBP)

160.054

-3.408

- 152.293

 

4.353

Valeur brute

160.054

189

0

455

160.698

 

 

Valorisation de la participation détenue dans BPCE et BP Participations : Les travaux de valorisation, réalisés par BPCE, dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2009, se sont traduits par la dépréciation intégrale des 4.353 milliers d’euros de titres BP Participations. Cette dépréciation est inscrite en « Gains et pertes sur actifs immobilisés ».

 

 

Note 6. – Dettes subordonnées.

 

Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement, en cas de liquidation du débiteur, n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Cette rubrique représente au passif les emprunts TSR pour 54 millions d’euros et les dettes rattachées pour 75 milliers d’euros. L’ensemble de ces emprunts a été réalisé auprès de BPCE.

 

 

Note 7. – Immobilisations et Amortissements.

 

Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

– le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

– le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

Dans un contexte général, les immobilisations sont entrées bien par bien et évaluées à leur coût d’acquisition, à l’exception de celles qui ont fait l’objet de réévaluation légale en 1976, qui sont inscrites pour leur valeur réévaluée.

Les amortissements ont été pratiqués en référence à des durées d’utilité économique.

La ventilation des immobilisations par composants concerne les immobilisations corporelles d’exploitation et hors exploitation. En pratique, cette ventilation par composants s’applique essentiellement aux immeubles.

Pour l’approche de la notion de valeur résiduelle, qui doit être mesurable et significative, et sachant que nos immeubles sont en quasi totalité des immeubles d’exploitation, il a été considéré que les valeurs résiduelles sont par nature logées dans la part terrain non amortissable.

L’option de conserver l’enregistrement en charges des frais d’acquisition a été retenue.

Les durées d’amortissement des composants des immobilisations de la Banque Populaire Côte d’Azur sont les suivantes:

– 10 ans pour les façades destructibles,

– 25 ans pour la fondation-ossature,

– 25 ans pour la couverture-étanchéité,

– 10 ans pour les équipements techniques,

– 10 ans pour les agencements intérieurs.

Les durées d’amortissements des composants des immobilisations de la SASU Foncière Victor Hugo varient en fonction de la connaissance des biens ; en moyenne :

– 28 ans pour les façades destructibles,

– 32 ans pour la fondation-ossature,

– 15 ans pour le ravalement,

– 19 ans pour les équipements techniques,

– 14 ans pour les agencements intérieurs.

 

Les biens mobiliers ordinaires ne font pas l’objet de l’approche par composants ; ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

– 10 ans pour le mobilier

– 5 ans pour le matériel de bureau

– 3 ans pour le matériel informatique

Concernant le droit au bail, la Banque Populaire Côte d’Azur continue à l’amortir dans ses comptes sociaux selon la durée de vie résiduelle du bail lorsque la Banque est locataire, et sur la durée résiduelle de l’immeuble sous-jacent lorsque la Banque est propriétaire.

Les éléments de fonds de commerce rachetés à d’autres banques sont amortis comptablement sur une durée de 3 à 5 ans.

 

Le tableau suivant donne le détail des immobilisations brutes et nettes à la fin de l’exercice.

(En milliers d’euros)

Immo. brutes 2008

Achats

Sorties

Immo. brutes 2009

Amortissements 31/12/2009

Provisions 31/12/2009

Immo. nettes 2009

Immobilisations en cours

0

68

 

68

 

 

68

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

    Droit au bail

4 513

 

 

4 513

-3 424

 

1 089

    Fonds commercial

10 113

 

 

10 113

-9 301

 

812

    Frais d'établissement

 

 

 

 

 

 

 

    Logiciels

2 192

52

 

2 244

-2 229

 

15

Immobilisations incorp. Hors expl.

67

 

 

67

 

 

67

Immobilisations corporelles d'expl

 

 

 

 

 

 

 

    Terrain

9 551

 

-8

9 543

 

-2 714

6 829

    Façades destructibles / Etanchéité

6 641

22

-8

6 655

-4 764

-41

1 850

    Fondations / ossature

47 240

206

-14

47 432

-36 405

-164

10 863

    Ravalement

589

 

-5

584

-447

 

137

    Equipements techniques

21 512

1 044

-11

22 545

-16 125

 

6 420

    Aménagements intérieurs

22 229

1 100

-4

23 325

-15 874

 

7 451

    Autres éléments

25 874

1 461

-189

27 146

-23 358

 

3 788

Immobilisations corporelles Hors expl.

 

 

 

 

 

 

 

    Terrain

657

 

 

657

 

 

657

    Façades destructibles / Etanchéité

12

 

 

12

-12

 

0

    Fondations / ossature

1 994

 

 

1 994

-869

-164

961

    Ravalement

 

 

 

 

 

 

 

    Equipements techniques

29

 

 

29

-28

 

1

    Aménagements intérieurs

207

 

 

207

-207

 

0

    Autres éléments

 

 

 

 

 

 

 

 

 

— Retraitement de l’immeuble portant le siège de la Banque Populaire Côte d’Azur :

Il s’agit d’un retraitement de conformité avec le Groupe.

Malgré le rachat de l’immeuble par la SCI Domaine de l’Arénas, aujourd’hui dissoute, au terme du contrat de crédit-bail, il subsiste une réserve latente car l’immeuble n’est pas totalement amorti. Le Groupe continue à le retraiter dans la continuité des opérations de retraitements d’origine. Ce retraitement, dont les principales lignes sont détaillées dans le tableau ci-après, permet la valorisation individuelle de l’immeuble.

L’immobilisation a fait l’objet d’un écart d’acquisition : en effet, en décembre 1990, la Chambre Syndicale des Banques Populaires, qui détenait, avec la Banque Populaire Côte d’Azur, la société Domaine de l’Arénas, a cédé à la Banque Populaire Côte d’Azur 89 parts de la société qui détenait le siège. Ces parts, d’une valeur nominale de 100 francs, ont été cédées au prix de 23.184 milliers de francs, ce qui a généré l’écart d’acquisition de 23.175 milliers de francs, soit 3.533 milliers d’euros.

Cet écart d’acquisition est amorti de façon linéaire sur 30 ans, rétroactivement à partir d’octobre 1989, date du début du contrat de crédit-bail.

 

(En milliers d’euros)

Opérations concernant le bilan :

 

    Comptabilisation de l’immobilisation

29 921

    Comptabilisation de l’amortissement de l’immobilisation

-21 490

    Constatation de l’écart d’acquisition

3 533

    Comptabilisation de l’amortissement de l’écart d’acquisition

-2 269

    Comptabilisation de l’emprunt

29 921

    Comptabilisation de l’amortissement de l’emprunt

-29 921

    Annulation du mali de fusion

-21 676

    Annulation de la provision pour dépréciation de l’immeuble

7 463

    Impôt différé

-2 122

    Impact total bilan

-6 640

Opérations concernant le résultat

 

    Comptabilisation de la dotation aux amortissements de l’immeuble

-775

    Impôt différé sur dotation aux amortissements de l’immeuble

266

    Comptabilisation dotation aux amortissements de l’écart d’acquisition

-118

    Impôt différé sur dotation aux amortissements de l’écart d’acquisition

41

    Impact total résultat

-586

 

 

Note 8. – Opérations avec la clientèle.

(En milliers d'euros)

2009

2008

Comptes d'épargne à régime spécial

1 311 968

1 192 403

    A vue

805 657

818 374

    A terme

506 311

374 029

Autres dettes

1 656 830

1 674 998

    A vue

1 240 192

1 185 724

    A terme

416 638

489 274

        Total

2 968 798

2 867 401

 

 

Note 9. – Dettes représentées par un titre.

 

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

(En milliers d'euros)

2009

2008

Mouvements de l'exercice

Emissions ou augmentations de capital

Remboursements ou amortissements

Bons de caisse

2 256

3 053

 

 

Créances négociables

943 544

999 966

 

 

Dont CDN

91 874

118 466

91 874

-118 466

Dont BMTN

851 670

881 500

10 670

-40 500

Emprunts obligataires

 

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

174 327

225 460

 

 

Dont TMI

162 538

211 249

51 445

-100 156

    Total

1 120 127

1 128 479

 

 

 

 

Note 10. – Ventilation d’éléments d’actif et de passif par durée restant à courir.

(En milliers d'euros)

Total à ventiler

Moins de 3 mois

Entre 3 mois et 1 an

Entre 1 an et 5 ans

Plus de 5 ans

Durée indéterminée

Actif :

 

 

 

 

 

 

    Créances sur établissements de crédit

364 277

323 282

1 924

11 238

25 419

2 414

    Créances sur la clientèle

3 326 328

384 816

249 697

1 077 058

1 481 905

132 852

    Obligations et autres titres à rev. Fixe

915 496

10 000

331 895

277 506

288 971

7 124

Passif :

 

 

 

 

 

 

    Dettes sur établissements de crédit

809 058

112 438

235 000

212 472

206 423

42 725

    Dettes sur la clientèle

2 968 798

2 022 239

255 001

272 563

394 882

24 113

    Dettes représentées par un titre

1 120 127

78 911

95 569

401 320

532 538

11 789

    Emprunts subordonnés

54 075

0

7 000

7 000

40 000

75

 

 

Note 11. – Location avec Option d’Achat, Crédit-bail et Location simple.

 

La Banque Populaire exerce en direct une activité de crédit-bail mobilier et de location avec option d’achat. L‘avis du Comité d’Urgence du CNC 2006-C prévoit que les immobilisations destinées à ces activités sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. En effet, pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur. Les actifs concernés sont amortis suivant la durée normale d’utilisation des biens.

La prééminence de la réalité économique sur l’apparence de la présentation comptable et juridique conduit à déterminer une valeur financière de ces biens, appelée encours financier, correspondant à la valeur actualisée des loyers à recevoir. Les forts premiers loyers donnent lieu à étalement sur la durée résiduelle des contrats.

L’écart entre cet encours financier et la valeur nette comptable des biens loués représente la composante la plus importante de la « Réserve Latente », déclarée à la Commission Bancaire.

Les retraitements de consolidation visent à considérer l’opération comme un financement octroyé par la société bailleresse pour l’acquisition d’un bien acquis et utilisé par le locataire.

Ils substituent au mode de comptabilisation classique du crédit-bail la comptabilisation financière, qui consiste principalement à :

– extourner les immobilisations par la contrepartie d’un compte de prêt ;

– extourner les écritures d’amortissement des immobilisations ;

– ventiler le loyer perçu entre remboursement du prêt et produits d’intérêt.

Le retraitement de crédit-bail constitue un décalage temporaire soumis à impôt différé. Un impôt différé passif est constaté sur la totalité de la réserve latente.

La réserve latente est donc inscrite dans les réserves consolidées pour son montant net d’impôt différé calculé selon la méthode globale.

Au 31 décembre 2009, la Réserve Latente, après la dotation de l’exercice de 2,687 millions d’euros, s’élève à 36,683 millions d’euros bruts, soit 24 millions d’euros nets d’impôt.

Analyse des variations de la réserve latente avec impact sur réserves et résultat consolidés :

 

2009

2008

 

Impact Réserves

Impact Résultat

Impact Réserves

Impact Résultat

Stock réserve latente

33.996

 

29.996

 

IDP sur stock

-11.705

 

-10.328

 

Dotation réserve latente

 

2.687

 

4.000

IDP sur dotation

 

-925

 

-1.377

    Total

22.291

1.762

19.668

2.623

 

 

Note 12. – Autres actifs et passifs et Comptes de Régularisation.

 

Dans les Autres Actifs (68,3 Millions d’euros) figurent notamment :

– les autres débiteurs divers (Etat, acomptes fournisseurs...) pour 60,6 millions d’euros,

– les primes sur instruments financiers à terme pour 1,7 millions d’euros.

– les impôts différés actifs pour 0,7 millions d’euros, détaillés dans la note 17.

Dans les comptes de régularisation de l’actif (38,5 millions d’euros) figurent notamment :

– des comptes de régularisation divers pour 17,7 millions d’euros.

– des produits à recevoir pour 11 millions d’euros, dont les primes PEL pour 5,8 millions d’euros et 2,9 millions d’euros sur les swaps,

– des valeurs reçues à l’encaissement pour 8,9 millions d’euros,

– des charges constatées d’avance pour 0,7 million d’euros,

Dans les autres passifs (72,2 millions d’euros) figurent notamment :

– des créditeurs divers (fournisseurs, Etat) pour 62,9 millions d’euros,

– la dette d’intégration fiscale pour 7 millions d’euros.

Dans les comptes de régularisation du passif (70,2 millions d’euros) figurent :

– des valeurs reçues à l’encaissement pour 24,1 millions d’euros,

– des charges à payer pour un montant de 24,1 millions d’euros.

 

 

Note 13. – Provisions et FRBG.

 

Le tableau ci-dessous récapitule les principales provisions inscrites au bilan ainsi que les mouvements intervenus dans l’exercice.

Les provisions comprennent principalement les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges, les provisions pour impôts et les provisions pour passif social.

Nature des provisions

(En milliers d'euros)

Montant au début de l'exercice

Dotations de l'exercice

Reprises de l'exercice

Montant à la fin de l'exercice

Provisions réglementées :

 

 

 

 

    Réévaluation légale 78

3,9

-0,0

1,5

2,4

Provisions risques et charges :

 

 

 

 

    Provisions pour litiges

4 234,9

5 373,8

1 824,0

7 784,7

    Provisions garanties données clients

1 242,7

203,9

79,4

1 367,2

    Provisions pour impôts

2 886,6

1 800,0

-0,0

4 686,6

    Provision sectorielle

2 640,0

1,0

149,0

2 492,0

    Autres provisions pour R et C

36 070,4

3 480,8

4 750,6

34 800,6

        Provision passif social

22 001,7

481,0

1 121,1

21 361,6

        Provision risques swaps

4 049,3

-0,0

1 995,7

2 053,6

        Provision collective PEL/CEL

2 685,1

1 569,8

-0,0

4 254,9

        Provision décote PEL/CEL

129,5

-0,0

1,8

127,7

        FCG à rembourser

1 487,8

-0,0

297,0

1 190,8

        Autres provisions

5 717,0

1 430,0

1 335,0

5 812,0

Provisions pour dépréciation

 

 

 

 

    Sur immobilisations corporelles

3 206,0

1,5

125,0

3 082,5

    Sur titres de participation

357,8

4 353,1

-0,0

4 710,9

    Sur autres immobilisations financières (Clientèle)

72 359,3

41 544,1

21 229,3

92 674,2

    Autres provisions pour dépréciation

13 550,8

44,8

4 084,4

9 511,2

 

 

— Provisions épargne-logement : En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet, à compter du 1er janvier 2007, d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement.

Les risques couverts sont de deux natures :

– le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé inférieur aux conditions de marché ;

– le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions désavantageuses par rapport aux conditions de marché futures.

Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle.

Le modèle retenu est celui qui s’applique au niveau du Groupe Banque Populaire pour l’établissement des comptes consolidés. Il procède d’une démarche en trois étapes :

1ère étape : Génération de 10 000 chemins de taux par simulation de Monte Carlo. Le processus utilisé est un processus d’Ornstein-Uhlenbeck avec retour à la moyenne. Cette méthode intègre une matrice de corrélation entre les différents index fondée sur un historique de 10 ans glissants, le niveau cible du retour à la moyenne pour chacun des index étant déterminé à partir des prévisions à long terme des économistes du Groupe, également appliquées dans la gestion de bilan.

2ème étape : Modélisation des écoulements des encours sur chaque chemin de taux simulés à partir d’un profil attendu représentant la tendance moyenne historique des encours de chaque génération en intégrant une sensibilité du comportement de la clientèle, tant en décollecte qu’en conversion en crédit, en fonction de l’écart entre les taux réglementés et les taux du marché (chemins de taux simulés).

3ème étape : Le calcul de la provision finale résulte de la moyenne des différences constatées sur chacun des chemins entre les flux établis sur la base des taux réglementés (épargne hors prime d’état ou crédit) et ceux calculés à partir des taux de marché futurs déterminés par le modèle sur chaque année d’écoulement pour des produits équivalents ; ces différences sont actualisées avec la courbe zéro-coupon moyenne des douze derniers mois déduite des taux swaps. Les taux de référence (taux de marché) sont déterminés, pour la phase épargne, en utilisant comme produit équivalent les comptes à terme progressifs Fidélis, diffusés dans le réseau Banque Populaire, et pour la phase crédit future, en appliquant le principe de tarification du Groupe pour des prêts habitats ayant la même duration que les prêts PEL (Taux Swap + spread de liquidité).

Seules les moins-values nettes par génération de taux sont provisionnées, les plus-values nettes n’étant pas retenues. Enfin, chacune des 10.000 provisions est calculée déduction faite des flux relatifs à l’encours considéré comme insensible à l’évolution des taux. Par prudence, ce profil sans risque est plafonné au niveau constaté lors de la dixième année de vie de chaque génération, puis est écoulé linéairement sur les vingt années suivantes.

Les risques sur Comptes Épargne Logement (CEL) sont obtenus selon une méthode analogue, à l’aide d’hypothèses de transformation distinctes. Toutefois, seul le risque de transformation en crédit est provisionné, la rémunération de la phase épargne étant révisable et indexée sur les taux de marché. La valeur future des taux de crédits CEL est déterminée par le modèle à partir de la formule réglementaire.

Enfin, la provision totale intègre la différence constatée sur les stocks de prêts PEL et CEL en vie à la date de calcul entre les flux futurs actualisés d’une part au taux de marché de l’année de mise en place de ces crédits, et d’autre part au taux réglementé consenti au client. Cette différence est reprise ensuite actuariellement sur la durée de vie des prêts concernés.

Dans la mesure où l’évolution au cours du dernier mois de l’exercice de la moyenne du taux de référence (taux CMS 5) qui sert de base au calcul de la provision demeure inférieure à + ou - 0,05% (5 point de base), le montant de la provision est celui déterminé sur la base des données du mois précédent la clôture de l’exercice.

Le montant brut de la provision épargne logement au 31.12.2009 est de 4,38 millions d’euros.

 

— Engagement de retraites et passifs sociaux : Le régime de retraite CAR du Groupe Banque Populaire a été fermé au 31.12.1993, en application de l’accord professionnel du 13 septembre 1993, applicable aux Banques Populaires par l’accord Groupe du 7 janvier 1994.

L’engagement de retraite du Groupe envers les actifs et retraités est constitué de compléments spécifiques au Groupe Banque Populaire et d’un complément bancaire résiduel calculé par différence entre les droits bancaires arrêtés au 31.12.1993 et les éléments de pensions à la charge de la sécurité sociale, l’ARRCO, l’AGIRC et les compléments spécifiques Banques Populaires.

Au niveau de l’ensemble du Groupe des Banques Populaires, le choix de provisionner intégralement le passif social a été entériné, et ceci dès l’exercice 2005.

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2009 sont les suivantes :

– Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 3,82% et le rendement attendu des actifs de 3,40% ;

– Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,51% et le taux de rendement attendu de 4,50% ;

– Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,41%.

Le calcul de l’engagement de retraite CAR au 31.12.2009 a été déterminé sur la base des données individuelles mises à jour et en considérant les hypothèses retenues sur la base des normes internationales, notamment la méthode des unités de crédit projetées. L’engagement brut s’élève à 23,8 millions d’euros pour la Banque Populaire Côte d’Azur.

L’engagement est couvert en partie par les réserves de la CAR (institution de retraite du Groupe des Banques Populaires) et la participation annuelle des banques au paiement des retraites en cours de service.

L’actif net de la CAR, pour la quote-part Banque Populaire Côte d’Azur, est arrêté à 6,2 millions d’euros. Le taux moyen de rendement des actifs de la CAR a été estimé à 3,40%.

Compte tenu du choix de couverture intégrale et des ajustements actuariels à effectuer sur la période de couverture, le montant total à provisionner a été arrêté à la somme de 15,513 millions d’euros pour la CAR. Pour réajuster le stock de provision au 31 décembre 2008, une reprise de 113 milliers d’euros a été passée.

Les engagements de la Banque envers les membres de son personnel au titre des indemnités de fin de carrière (IFC) sont couverts par un contrat signé avec ABP VIE (anciennement PROSPERITE), entreprise régie par le code des assurances. Aux termes de ce contrat, ABP VIE garantit à la Banque Populaire Côte d’Azur le paiement des indemnités de départ à la retraite versées au personnel. Pour assurer ce paiement, la Banque Populaire Côte d’Azur verse des cotisations sur les livres de ABP VIE. L’encours de notre actif sur les livres de ABP VIE au 31.12.2009 s’élève à 6,47 millions d’euros. L’engagement actuariel global, calculé par ABP Vie, est de 9,69 millions d’euros.

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée successivement par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, et par les lois de financement de la Sécurité Sociale de 2007, 2008 et de 2009.

Dans le cadre de l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, un accord de branche a été signé en 2005 permettant les départs avant 65 ans à l’initiative de l’employeur en exonération de charges sociales pour les départs intervenant avant le 31.12.09.

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2007 prévoit qu’après le 01.01.2014, les départs volontaires avant 65 ans seront chargés, la mise à la retraite avant 65 ans étant interdite. L’effet financier induit par la loi a eu pour conséquence une augmentation de l’engagement au 31.12.06 non intégrée dans les comptes 2006, la loi ayant été adoptée en fin d’année. Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime, et son étalement, calculé sur le montant de l’engagement au 31.12.2006, n’intervient qu’à partir de 2007.

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2008 supprime le dispositif transitoire qui était prévu par la loi de 2007 pour la période comprise entre le 01.01.2010 et le 01.01.2014. La mise à la retraite avant 65 ans avec accord du salarié n’est plus possible à compter du 01.01.2010 ; s’agissant des départs volontaires avant 65 ans, ils seront chargés. Par ailleurs, une nouvelle contribution est mise en place sur les indemnités versées pour les départs avant ou après 65 ans (25% du montant pour celles versées du 11.10.07 au 31.12.08, puis 50% au-delà).

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2009 adoptée en décembre 2008 impose des mesures visant au maintien dans l’emploi des salariés âgés. La mise à la retraite d’un salarié par l’employeur avant l’âge de 70 ans est soumis au respect d’une procédure et à l’accord de l’intéressé.

Le taux moyen de charges patronales de l’établissement est de 54%.

 

— Provisions au titre de l’attribution d’actions gratuites de Natixis aux salariés (SAGA) : Les Assemblées Générales de Natixis du 17 novembre 2006 et du 24 mai 2007 ont fixé le cadre de l’attribution d’actions gratuites Natixis à ses salariés ainsi qu’aux salariés des Groupes Banque Populaire et Caisse d’Epargne. Le schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) s’appuie sur deux textes de loi récents qui permettent aux salariés de devenir actionnaires de leur entreprise sans effort financier, et d’être ainsi associés plus étroitement à son développement.

Le 12 novembre 2007, le Directoire de Natixis a adopté les modalités de l’attribution dans le respect des conditions fixées par la loi et relatives aux périodes d’acquisition et de détention. Dans ce cadre, les salariés de la Banque ont reçu un droit à recevoir 60 actions au bout d’un délai de deux ans (période d’acquisition). Au terme de ce délai, les titres attribués au salarié devront être conservés par ce dernier deux ans avant de devenir disponibles (période de conservation).

Initialement fixé à 60, le nombre d’actions attribuées à chaque salarié a été porté à 93, afin de tenir compte des effets de l’opération d’augmentation de capital réalisée le 30 septembre 2008 par Natixis.

Chaque entité a constaté dans ses comptes une charge correspondant à la quote-part attribuée in fine à ses propres salariés refacturée par Natixis à l’issue de la période d’acquisition. Une reprise symétrique de la provision précédemment constituée a été effectuée.

Au 31 décembre 2009, l’effectif CDI de la Banque Populaire Côte d’Azur s’élevait à 1.103 collaborateurs, dont 32 collaborateurs rattachés à la succursale de Monaco et 5 collaborateurs rattachés à la succursale italienne.

Cet effectif se répartit en 829 techniciens de la Banque, dont 22 rattachés à la succursale monégasque et 4 rattachés à la succursale italienne, et 274 cadres, dont 10 rattachés à la succursale monégasque et un rattaché à la succursale italienne.

 

— Provision collective sectorielle sur les promoteurs immobiliers : Cette provision, constituée uniquement dans les comptes consolidés, est comptabilisée à la demande de la Commission Bancaire.

Les retraitements effectués par rapport aux comptes sociaux sont les suivants, hors impôt différé :

– constatation de la provision au 01.01.2009 par les réserves : 2.640 milliers d’euros,

– comptabilisation de la dotation 2009 par le résultat : 1 millier d’euros,

– comptabilisation de la reprise 2009 par le résultat : 149 milliers d’euros.

 

— Fonds pour Risques Bancaires Généraux : Ce poste, existant uniquement dans les comptes sociaux, représente les montants que la Banque décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi qu’au Fonds de Garantie Mutuel.

 

 

Note 14. – Opérations sur instruments financiers et produits dérivés.

 

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction n° 94-04 modifiée par l’instruction n° 2003-03 de la Commission bancaire.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

— Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée)

– macro-couverture (gestion globale de bilan)

– positions spéculatives/positions ouvertes isolées

Les montants perçus ou payés sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits sur instruments utilisés en couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

D’une façon générale, les soultes constatées lors de la résiliation ou de l'assignation de contrats d’échange de taux sont comptabilisées immédiatement en compte de résultat. Dans certains cas, elles peuvent être amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert.

En application des règlements 90-15 et 92-04, les swaps ont été classés soit dans la catégorie de couverture du risque de taux affectant un ensemble d’éléments homogènes, ou éventuellement un seul élément, soit dans la catégorie de couverture et de gestion du risque global de taux d’intérêt de notre établissement.

Ces opérations de contrats d’échange de taux d’intérêt (swaps), affectées soit en macro-couverture du risque de taux global, soit en micro-couverture, représentent, à la date de clôture, un encours de 1.023,6 millions d’euros et se répartissent de la manière suivante :

– swaps de micro-couverture : 248,6 millions d’euros

– swaps de macro-couverture : 775 millions d’euros

La valorisation nette des swaps de micro-couverture (248,6 M€) s’établit à 2,955 millions d’euros. La valorisation nette des swaps de macro-couverture (775 M€) est de - 6,406 millions d’euros. Ces montants de valorisation, calculés hors coupons courus, correspondent aux sommes qui seraient déboursées (ou éventuellement perçues dans le cas d’une valorisation positive) si l’ensemble des positions étaient liquidées à la date de valorisation.

Les opérations placées en positions ouvertes isolées s’élèvent à 30 millions d’euros et sont constituées pour 10 millions d’euros de swaps et pour 20 millions d’euros de Credit Default Swaps. Ces opérations constituent un élément de notre portefeuille de négociation.

La valorisation nette des opérations en position ouverte isolée représente une moins-value latente globale nette de 2,053 millions d’euros, entièrement provisionnée.

Pour ces opérations, lorsqu’aucune cotation n’est accessible, la valorisation est effectuée par rapprochement avec les indications de la contrepartie.

En janvier 2009, 180 millions d’euros de swaps de macro-couverture ont été nettés. L’impact en terme de résultat est la soulte diminuée des intérêts courus, soit 5,65 millions d’euros, étalée sur la durée de vie résiduelle des contrats.

 

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert.

L’encours d’opérations conditionnelles de couverture s’élève à 83,2 millions d’euros, constitué par des contrats d’assurance de taux d’intérêt (caps) pour la totalité.

La valorisation nette des opérations conditionnelles de couverture (caps pour un montant de 83,2 M€) s’établit à un montant positif de 1,417 million d’euros. Dans le contexte de ces opérations, ce montant représente le coût de la couverture de l’option sous jacente existant dans le crédit à taux plafond accordé au client.

 

Les tableaux ci-dessous présentent le montant notionnel des contrats ainsi que leur ventilation par durée résiduelle :

Nature de l'opération

(En milliers d’euros)

Contrats sur taux

Contrats sur change et sur actions

Valorisation nette

Operations de gré a gré

 

 

 

    Opérations fermes de couverture

1 023 600

 

 

Dont contrats d'échange de taux micro

248 600

 

2 955

Dont contrats d'échange de taux macro

775 000

 

-6 406

Dont forwards

 

 

 

    Autres opérations fermes

 

 

 

Dont contrats d'échange de taux

 

 

 

Dont forwards

 

 

 

    Opérations conditionnelles de couverture

83 264

 

1 417

    Opérations du portefeuille de négociation

10 000

 

-246

    Autres opérations conditionnelles

20 000

 

-1 807

 

Nature de l'opération

(En milliers d’euros)

Un an et moins

Plus d'un an a cinq ans inclus

Plus de cinq ans

Operations de gré a gré

 

 

 

    Contrats de taux d'intérêts

150 250

690 414

276 200

    Contrats sur change

 

 

 

    Contrats sur actions

 

 

 

    Autres contrats

 

20 000

 

 

 

Note 15. – Filiales et Participations.

 

Le tableau ci-dessous présente les filiales, participations et parts dans les entreprises liées de la Banque.

 

Relevé nominatif des titres de participation et de l'activité de portefeuille :

Désignation de la valeur

(Montants en milliers d'euros au 31/12/2009)

Capital social

% Détenu

Valeur brute comptable

Provision

Valeur nette comptable

Valeur nette comptable 31/12/08

Titres de participation

 

 

172 923

4 711

168 344

168 648

Titres de participation d'établissement de crédit

 

 

160 809

4 353

156 456

155 973

SOCAMI C.A

66

13,98%

9

0

9

9

SOCAMA CA

923

9,00%

83

0

83

83

BP PARTICIPATION

1 303 816

2,48%

4 353

4 353

0

 

BPCE

 

 

156 345

0

156 345

 

IADPER

3 739

0,13%

5

0

5

5

IDES

14 751

0,09%

13

0

13

13

Titres de participation dans d'autres entreprises à caractère financier

0

 

0

0

0

0

Titres de participation dans les sociétés civiles Immobilières de promotion et de gestion (Voir détails dans tableur ci-dessous)

 

 

10

121

20

790

Autres titres de participation

 

 

12 105

236

11 868

11 884

SACEMA

274

0,33%

1

0

1

1

SEM IMMOB HYERES

229

0,69%

3

3

0

0

VAR AMENAG.DEVELOPPEMENT

1 500

0,76%

11

0

11

11

VILLE DE MENTON

240

2,81%

5

0

5

5

SA COPRA

9 741

0,47%

46

46

0

0

PARLONIAM

7 867

0,47%

37

0

37

37

LBO CROISSANCE 2

 

 

0

0

0

0

LBO NPE EUROPA

80 000

1,25%

676

0

676

690

SEMAZUR

240

8,99%

21

0

21

21

FCPR SPEF E-FUND

 

 

183

124

59

62

VAR OUEST

427

5,36%

23

23

0

0

GRFT FRANC ENTRE EX:INGENIERIE DE L'HABITAT

 

 

0

0

0

0

SAGESTAB

150

2,00%

1

0

1

1

SOPHIA EURO LAB

10 030

1,10%

111

0

111

111

VAR ACTIONS

694

10,99%

76

32

44

44

SEMIVAL

1 174

2,86%

34

0

34

34

B.P CREATION

3 266

7,93%

259

0

259

259

TOULON AMENAGEMENT

566

2,84%

9

9

0

0

INFORMATIQUE BANQUE POPULAIRE

64 772

3,86%

2 499

0

2 499

2 499

NATEXIS PAIEMENT

22 419

0,0001%

0

0

0

0

BP DEVELOPPEMENT

217 188

1,52%

8 074

0

8 074

8 074

GIE IBP INVESTISSEMENT

13 965

0,26%

37

0

37

37

    Total

 

 

178 411

4 711

173 832

174 136

 

Sociétés immobilières de promotion et de gestion

 

% Détenu

Valeur brute comptable

Provision

Valeur nette comptable

Vnc31/12/2008

Montants en milliers d'euros au 31/12/2009

 

 

 

 

 

 

Ventilation titres de participation dans les SCI de Promotion et de gestion

 

 

10

121

20

790

SCI LA ROSERAIE

2

26,00%

0

0

55

258

SCI PALAIS D'AZUR

2

30,00%

0

0

-359

-359

SCI DOMAINE DE VIGNAL

0

5,00%

0

74

0

0

SCI DURANDY

2

25,00%

0

0

-62

-95

SNC LOTISSEMENT DES FLEURS

8

30,00%

2

0

263

263

SCI RESIDENCE ROMAINE

3

30,00%

1

3

0

0

SCI MACCARANI BUFFA

 

 

0

20

0

0

SCI L'ILE VERTE

8

10,00%

1

0

0

0

SCI LA COMMANDERIE

3

30,00%

1

1

0

0

SCI CASTEL ROSA MARE

2

30,00%

0

0

-210

-120

SCI PALAIS HADRIEN

3

30,00%

1

15

0

0

SCI PALMERO RESIDENCE

2

30,00%

0

0

21

21

SCI CAGNES RENOIR

2

13,00%

0

5

13

13

SCI RESIDENCE BEL AIR

2

30,00%

0

0

-300

-90

SCI VILLA BORGHESE

2

25,00%

0

3

-3

-3

SCI VIRGINIA

0

35,00%

0

0

0

0

SCI BELLA DONNA

2

30,00%

0

0

0

300

SCI FLORETTE

 

 

0

0

600

600

 

 

Note 16. – Actionnariat.

 

Au 31 décembre 2009, le capital de la Banque Populaire Côte d’Azur s’élève à 109.659.486 euros, divisé en 6.450.558 parts sociales de 17 euros chacune, réparties auprès de 70.125 sociétaires, après élimination de la participation détenue par la SASU Sociétariat BPCA, d’un montant de 33.840.438 euros.

Dans le capital, entre une autre catégorie de fonds propres composée de 2.110.294 Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI), nominatifs au profit de Natixis, d’une valeur unitaire nominale de 17 € chacun, soit un montant de capital de 35.874.998 euros.

 

 

6. – Notes sur le compte de résultat.

 

Note 17. – Régime fiscal et impôt sur les bénéfices.

 

Intégration fiscale mutualiste : Les réseaux des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires ont décidé pour l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de Finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

Suite à la création de BPCE, trois groupes d’intégration fiscale coexistent en 2009 :

– Le Groupe BP Participations, avec les Banques Populaires, les Sociétés de Caution Mutuelle, le Crédit Maritime et les filiales. Ce groupe compte au total 418 entités, dont 235 entités Foncia ;

– Le Groupe CE Participations, avec les Caisses d’Epargne Populaires et les filiales. Ce groupe compte 95 entités ;

– Le Groupe BPCE, avec les filiales intégrées apportées. Ce groupe compte 7 entités, dont les Sociétés de Caution Mutuelle.

La Banque Populaire Côte d’Azur a signé avec sa mère intégrante, BP Participations, une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale.

En effet, conventionnellement, chaque Banque Populaire (et chaque Caisse d’Epargne) constitue, avec ses filiales, un sous-groupe, qui lui permet de conserver les avantages de l’intégration fiscale régionale.

Le sous-groupe Banque Populaire Côte d’Azur est constitué par :

– la Banque Populaire Côte d’Azur, société mère,

– la SASU Foncière Victor Hugo, filiale détenue à 100% par la Banque Populaire Côte d’Azur

– la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement (SMI), filiale détenue à 100% par la Banque Populaire Côte d’Azur,

– la SASU Sociétariat Banque Populaire Côte d’Azur, filiale détenue à 100% par la SASU Foncière Victor Hugo.

 

Régime fiscal : L’ensemble des opérations a été soumis au traitement fiscal réglementaire en vigueur, aussi bien au niveau du résultat courant que du résultat exceptionnel. La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l’exercice, au taux de 34,43%.

Les impôts différés actifs ou passifs sont comptabilisés dans les comptes consolidés. Cela concerne notamment les impôts différés résultant des décalages provisoires sur des contributions obligatoires, dont la prise en compte fiscale est déportée d’un exercice sur l’autre.

Le tableau suivant fait état des différents impôts différés comptabilisés au cours de l’exercice.

Les différents éléments donnant lieu à imposition différée sont les suivants :

– les provisions non déductibles dans les comptes sociaux, mais déductibles en tant que charges lors du paiement :

- provision pour participation des salariés

- provision pour retraites

- provision sur la contribution Organic

- provision pour effet temps sur contentieux

- provision pour risques swaps

- provision pour désoption TVA

- provision PEL / CEL

- provision sinistre agence

– les commissions AXA : en 2006, ces commissions ont supporté l’impôt dans les comptes sociaux. Le produit non imposable est étalé en social. Dans les comptes consolidés, on calcule un impôt différé passif.

– les prêts à taux zéro : les réintégrations fiscales correspondent au montant des intérêts versés par l’Etat sous forme de crédit d’impôt étalé sur 5 ans, tandis que les déductions fiscales correspondent au montant de ces mêmes intérêts étalé sur la durée du prêt. Il y a, par conséquent, une imposition différée active.

– la provision collective sectorielle pour les promoteurs immobiliers a été rajoutée dans les comptes consolidés, pour donner une image économique plus fidèle de la société. Elle donne lieu à impôt différé.

– provision sur contentieux en décalage fiscal : ces provisions, initialement considérées comme déductibles, ont fait l’objet d’un redressement fiscal et ont donc supporté l’impôt en 2007. Un stock de 207 milliers d’euros d’impôt différé actif a été comptabilisé par les réserves ; ce stock diminue au fur et à mesure des reprises de provision.

– Plus-value sur swaps liquidés en 2009 : cette liquidation a généré un produit, étalé en comptabilité, mais fiscalisé en totalité en 2009. On constate donc un impôt différé actif, qui sera réduit au fur et à mesure de l’étalement comptable.

Impôts différés

(En milliers d'euros)

Encours 01/01/2009

Compte de résultat 2009

Impact réserves 2009

Encours 31/12/2009

Réintégrations

Déductions

Retraitements d'homogénéisation comptable

 

 

 

 

 

    Réserve latente crédit-bail

-11 705

 

-925

 

-12 630

Retraitements liés aux décalages fiscaux

 

 

 

 

 

    Provision pour risques swaps

1 394

0

-687

 

707

    Provision collective sectorielle

908

0

-51

 

857

    Provision sur participation des salariés

70

499

-86

 

483

    Provision Organic

250

303

-248

 

305

    Provision pour effet temps

381

 

 

 

381

    Provision PEL / CEL

969

541

 

 

1 510

    Provision commissions AXA

2 278

 

-375

 

1 903

    Provision pour retraites

6 214

149

-39

 

6 324

    Provision désoption tva

207

 

-207

 

0

    Prêts à taux zéro

581

568

-219

 

930

    Provision sinistre agence

 

172

 

 

172

    Provisions contentieux en décalage fiscal

 

 

-55

207

152

    Plus-value sur swaps liquidés en 2009

 

1 391

 

 

1 391

Retraitements de conformité avec le groupe

 

 

 

 

 

    Crédit-bail Arénas

-2 122

308

 

 

-1 814

        Total

-575

1 039

 

207

671

 

 

L’ensemble des opérations a été soumis au traitement fiscal réglementaire en vigueur, aussi bien au niveau du résultat courant que du résultat exceptionnel. La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l’exercice, au taux de 34,43%.

La charge d'impôt figurant au compte de résultat, soit 13.636 milliers d’euros, se décompose en :

– impôt sur les sociétés constaté dans les comptes individuels de la Banque Populaire Côte d’Azur = 14.593 milliers d’euros

– impôt sur les sociétés constaté dans les comptes individuels des filiales = 82 milliers d’euros

– retraitements des impôts différés réalisés dans les comptes consolidés = - 1.039 milliers d’euros.

La réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique est la suivante :

(En milliers d'euros)

En base

En taux

Résultat net

16 364

 

Impôts sur les sociétés

 

13 636

Résultat comptable avant impôt

30 000

 

IS -taux théorique 34,43%

 

10 329

    Analyse de l'écart

 

3 307

Retraitements fiscaux sociaux

23 871

8 219

 

-18 444

-6 350

Provision pour impôt

 

1 800

Autres

 

525

Retraitements de consolidation :

 

 

    Réserve latente crédit-bail

-2 687

-925

    Crédit-bail Arénas

-893

308

    Provision collective sectorielle

-149

-51

    Autres

 

-19

Retraitements des décalages temporaires sociaux :

 

 

    Provision risques swaps

1 996

687

    Provision participation

-1 200

-413

    Provision Organic

-160

-55

    Provision PEL/CEL

-1 570

-541

    Provision commissions Axa

1 090

375

    Provision retraites

-321

-111

    Provision désoption

600

207

    Provision prêts à taux zéro

-1 014

-349

    Impôts sur les sociétés

 

13 636

Ecart résiduel

 

0

 

 

Note 18. – Gains ou pertes sur actifs immobilisés (perte nette de 4,1 millions d’euros)

 

Ce poste enregistre les plus ou moins-values de cession sur les immobilisations incorporelles ou corporelles, les titres de participations, ainsi que les dotations ou reprises de dépréciations relatives à l’évaluation de ces actifs. Cette perte nette provient du provisionnement intégral, imposé par BPCE suite à leurs travaux de valorisation, des titres BP Participations détenus par la Banque, pour un montant de 4.353 milliers d’euros.

 

 

Note 19. – Charges et produits exceptionnels (charge nette de 680 milliers d’euros)

 

Ce poste enregistre les opérations exceptionnelles pouvant survenir dans le cadre de l’activité des différents services de la Banque.

Le montant des charges exceptionnelles représente 1.327 milliers d’euros, principalement composé de dotations aux provisions sur risques exceptionnels.

Le montant des produits exceptionnels s’élève à 647 milliers d’euros, composé de reprise de provisions sur risques exceptionnels.

 

 

Note 20. – Rémunération des organes d’administration et de direction.

 

Le montant annuel des jetons de présence alloués aux membres du Conseil d’Administration a été de 24.445 euros pour l’année 2009.

La rémunération des membres des organes de direction n’est pas donnée car cela reviendrait à communiquer une information individuelle.

 

 

Note 21. – Bénéfice et capitaux propres consolidés.

 

Le Bénéfice Net consolidé de l’exercice s’élève à 16.364 milliers d’euros.

Le montant des capitaux propres consolidés est de 443.554 milliers d’euros.

Le tableau suivant précise les principaux impacts des retraitements de consolidation sur le résultat et les réserves du Groupe Banque Populaire Côte d’Azur.

(En milliers d'euros)

2009

2008

Capitaux propres

Résultat

Capitaux propres

Résultat

Social BPCA + filiales (Après élimination des titres)

373 957

16 024

302 249

13 336

Retraitements de consolidation :

 

 

 

 

CREDIT BAIL Réserve Latente hors impôt différé

33 996

2 687

29 996

4 000

CREDIT BAIL Arénas hors impôt différé

-4 518

-893

-3 535

-983

Filiales

 

 

 

 

    Dividendes et frais d'établissement

138

-138

226

-226

    Elimination titres détenus par Sociétariat

-33 840

 

-6 363

 

Reclassement FRBG

60 464

-2 503

59 090

1 374

Provision collective sectorielle

-2 640

148

-1 992

-648

Impôts différés

 

 

 

 

    Provision PEL / CEL

969

541

1 409

-440

    Commissions d'assurance emprunteur

2 278

-375

2 710

-432

    Provision risques swaps

1 395

-687

1 649

-254

    Crédit bail assurance

0

0

343

-343

    Provision collective sectorielle

908

-51

685

223

    Provision désoption TVA

207

-207

 

207

    Prêts à taux zéro

581

349

297

284

    Effet temps

381

0

343

38

    Crédit bail réserve latente

-11 705

-925

-10 328

-1 377

    Crédit bail arénas

-2 122

308

-2 461

339

    Provision pour retraites

6 214

110

6 044

170

    Participation des salariés

70

413

552

-482

    Organic

250

55

225

25

    Provision sinistre agence

 

172

 

 

    Provision contentieux en décalage fiscal

207

-55

 

 

    Plus-value sur swaps liquidés en 2009

 

1 391

 

 

        Total consolidé

427 190

16 364

381 139

14 811

 

 

Note 22. – Charges générales d’exploitation. 

(En milliers d'euros)

2009

2008

Frais de personnel

65 265

63 972

    Salaires et traitements

42 747

40 888

        Dont participation des salariés à distribuer

1 335

250

        Dont intéressement des salariés à distribuer

1 574

1 221

    Charges de retraite

7 852

7 460

    Autres charges sociales

11 367

12 339

    Impôts et taxes sur frais de personnel

3 299

3 285

Autres frais administratifs

47 359

49 176

    Impôts et taxes

5 469

4 103

    Services extérieurs

41 890

45 073

        Total

112 624

113 148

 

 

Note 23. – Coût du risque. 

(En milliers d'euros)

2009

2008

Provisions douteux et douteux compromis

-20 314

-17 530

    Clientèle dépréciation

-19 814

-16 090

    Crédit-bail

-500

-1 440

Provisions risques

-3 597

1 494

    Provisions pour risque clientèle

-3 472

1 082

    Engagements hors-bilan

-125

412

Pertes couvertes

-1 737

-2 006

    Pertes sur créances client

-1 518

-1 694

    Clientèle condamnation

-160

-115

    Crédit-bail

-59

-197

Pertes non couvertes

-1 741

-985

Récupération sur créances amorties

195

321

        Totaux

-27 194

-18 706

 

 

7. – Exposition aux risques et ratios réglementaires.

 

— Coefficient de liquidité : La liquidité à un mois par rapport aux exigibilités à un mois est de 164% au 31 décembre 2009 pour une obligation minimale de 100%.

 

— Ratio Mc Donough: Depuis 2008, le ratio Mc Donough a remplacé définitivement le ratio Cooke.

Contrairement au ratio Cooke qui négligeait la qualité de l’emprunteur et donc du risque de crédit réel, le ratio Mc Donough prend en compte la qualité de l’emprunteur par l’intermédiaire d’un système de notation interne (Internal Rating Based).

Le ratio Mc Donough est le rapport des fonds propres de la Banque sur les encours pondérés déduits de chaque type de risque (risque de crédit, de marché et opérationnel). Il impose une exigence minimale en fonds propres qui ne doit pas être inférieure à 8% des risques pondérés.

La réglementation (article 391 de l’arrêté du 20/02/07) exige pour les établissements qui utilisent les approches notations internes du risque de crédit l’application d’un plancher (sur une période transitoire de 3 ans) appliqué sur l’ensemble des risques.

Ainsi, l’exigence calculée en Bâle II (ratio Mc Donough) doit au minimum représenter 80% de l’exigence en Bâle I pour l’année 2009 (le plancher était de 95% en 2007 et de 90% en 2009).

Le ratio officiel retenu par la Commission bancaire est le ratio sur base consolidée : périmètre prudentiel incluant les éléments propres aux filiales et l’agrégation des comptes des Sociétés de Caution Mutuelle qui émanent de la Banque (avec prise en compte du plancher évoqué ci-dessus).

Le résultat du ratio sur base consolidée s’élève à 13,45%.

 

 

8. – Engagements.

 

Au 31 décembre 2009, la Banque Populaire Côte d’Azur a reçu 760,3 millions d’euros d’engagements de garantie, qui se répartissent notamment entre les Sociétés de Caution Mutuelle à hauteur de 197,5 millions d’euros, la CASDEN à hauteur de 236,5 millions d’euros, et Natixis pour 13,3 millions d’euros.

Les engagements de financement donnés en faveur de notre clientèle s’élèvent à 216,3 millions d’euros, et les engagements de garantie donnés en faveur de notre clientèle à 295 millions d’euros. Ceux-ci sont notamment constitués de cautions immobilières pour 80,3 millions d’euros, et de garanties de remboursement de crédits pour 104,5 millions d’euros.

Hors-bilan consolidé

(En milliers d'euros)

2009

2008

Engagements donnés :

 

 

    Engagements de financement

216 354

209 946

    Engagements de garantie

310 832

319 635

    Engagements sur titres

1 527

1 331

Engagements reçus :

 

 

    Engagements de financement

0

0

    Engagements de garantie

760 410

706 160

    Engagements sur titres

1 527

1 331

 

 

Les autres encours hors bilan concernent principalement nos opérations de couverture et de transactions utilisant les produits dérivés (Swaps, Caps). Ces opérations sont détaillées dans la note 14.

L’unique engagement hors bilan qui a fait l’objet d’un retraitement de consolidation concerne une opération intragroupe avec la Société Méditerranéenne d’Investissement : dans le cadre de l’activité d’agent immobilier de cette filiale, la Banque Populaire Côte d’Azur lui octroie une garantie financière de 110 milliers d’euros, qui est annulée dans les comptes consolidés.

 

9. – Périmètre de consolidation.

 

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Banque Populaire Côte d’Azur et de toutes les filiales et participations contrôlées ou sous influence notable.

La SASU Sociétariat Banque Populaire Côte d’Azur, sous-filiale à 100% de la SASU Foncière Victor Hugo et société de portage des parts sociales de la Banque Populaire Côte d’Azur, fait partie du périmètre de consolidation, ainsi que la SASU Foncière Victor Hugo, la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement, et la Banque Populaire Côte d’Azur.

La SASU Foncière Victor Hugo a pour principal objet l’administration d’immeubles.

La SASU Sociétariat BPCA a été créée pour réguler le capital social de la Banque Populaire Côte d’Azur.

Enfin, la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement présente une activité d’agent immobilier.

Le périmètre de consolidation s’établit donc comme suit :

 

Nationalité

F / E

N° siret

% Contrôle

% D'intérêt

Contribution au Résultat consolidé Part du Groupe (en K€)

Méthode de consolidation

MEE/IP/IG

Entité mère (Ets de crédit)

 

 

 

 

 

 

    BP Côte d’Azur

F

95 580 444 800 665

 

 

16.084

IG

Filiales

 

 

 

 

 

 

    SASU Foncière Victor Hugo

F

40 319 228 900 011

100

100

337

IG

    SASU Sociétariat BPCA

F

49 164 829 100 012

100

100

-16

IG

    SASU Société méditerranéenne d’investissement

F

34 965 939 100 016

100

100

-42

IG

 

 

Les quatre entités composant le périmètre de consolidation au 31.12.2009 sont consolidées par intégration globale dans la mesure où la société consolidante exerce un contrôle exclusif sur les trois filiales du périmètre.

 

 

VI. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

 

BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à Capital Variable

457, Promenade des Anglais

06200 Nice

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2009, sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Côte d’Azur, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

2. Justification de nos appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des comptes consolidés au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte de crise financière et économique qui perdure depuis 2008. C'est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Estimations comptables :

 

– Provisionnement des risques de crédit et de contrepartie : Comme indiqué dans les notes 2 et 13 de l’annexe aux comptes consolidés, votre société constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Valorisation des titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre société sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 5 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 5 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE et BP Participations.

– Valorisation des titres et des instruments financiers : Votre société détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 5 et 14 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions dans le contexte décrit ci-dessus. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la société et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre société constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 13 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre société constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 13 de l’annexe.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification Spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Neuilly-sur-Seine et Nice, le 19 avril 2010

 

Les Commissaires aux comptes :

 

Agnès Hussherr ;

Philippe Lucchesi.

 

 

B. — Comptes individuels.

 

I. — Tableaux.

 

Les notes annexes aux comptes annuels de l’exercice 2009 de la Banque Populaire Côte d’Azur ont été établies dans le but de compléter et de commenter l’information donnée par le bilan, le hors bilan, et le compte de résultat. Dans un souci de lisibilité du document, seules les opérations présentant un caractère significatif ont été retenues.

 

Consolidation : les comptes de la Banque Populaire Côte d’Azur sont intégrés dans la consolidation globale du Groupe BPCE. Dans ce cadre, les comptes sociaux de la Banque Populaire Côte d’Azur sont retraités suivant les normes internationales IFRS. Au plan individuel, la Banque Populaire Côte d’Azur présente des comptes consolidés avec ses filiales directes en normes françaises.

 

II. — Bilan.

(En milliers d’euros.)

Actif

2009

2008

Caisse, banques centrales, CCP

78 587

54 472

Effets Publics et Valeurs assimilées

0

35 023

Créances sur les Etablissements de crédit

364 278

274 841

Opérations avec la clientèle

3 329 631

3 316 267

Obligations et autres titres à revenu fixe

915 496

1 080 238

Actions et autres titres à revenu variable

5 813

4 720

Participations et autres titres long terme

169 560

168 648

Parts dans les Entreprises liées

5 488

5 488

Crédit-bail et location option d'achat

761 467

633 007

Location simple

7 151

8 940

Immobilisations incorporelles

16 196

17 188

Immobilisations corporelles

25 347

26 539

Autres actifs

66 842

45 698

Comptes de régularisation

39 421

64 677

    Total actif

5 785 277

5 735 746

 

Passif

2009

2008

Banques centrales, CCP

0

0

Dettes envers les Etablissements de Crédit

774 544

822 816

Opérations avec la clientèle

2 975 455

2 867 890

Dettes représentées par un titre

1 120 127

1 234 279

Autres passifs

72 209

62 831

Comptes de régularisation

294 209

263 422

Provisions

48 639

44 434

Dettes subordonnées

54 075

65 529

Fonds pour risques bancaires généraux

57 961

60 464

Capitaux propres hors FRBG

388 060

314 080

    Capital souscrit versé

143 500

93 500

    Certificats coopératifs d'investissement

35 875

23 375

    Primes d'émission

73 743

73 743

    Réserves

119 311

110 436

    Ecart de réévaluation

 

 

    Provisions réglementées et subv. d'invest.

2

4

    Report à nouveau

20

20

    Résultats de l'exercice

15 607

13 001

        Total passif

5 785 277

5 735 746

 

Hors-bilan

2009

2008

Engagements donnés :

 

 

    Engagements de financement

216 354

209 946

    Engagements de garantie

310 941

319 758

    Engagements sur titres

1 527

1 331

Engagements reçus :

 

 

    Engagements de financement

 

0

    Engagements de garantie

760 301

706 160

    Engagements sur titres

1 527

1 331

 

 

III. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros)

2009

2008

+ Intérêts et produits assimiles

208 948

260 621

+ Sur opérations avec les Etablissements de crédit

28 055

55 632

+ Sur opérations avec la clientèle

141 086

155 827

+ Sur obligations et autres titres à revenu fixe

39 807

49 162

+ Autres intérêts et produits assimilés

0

0

- Intérêts et charges assimilées

-125 361

-196 749

- Sur opérations avec les Etablissements de crédit

-41 577

-71 315

- Sur opérations avec la clientèle

-41 872

-52 434

- Sur obligations et autres titres à revenu fixe

-40 342

-73 000

- Autres intérêts et charges assimilés

-1 570

0

+ Produits sur opérations de C.B. et L.O.A.

222 012

223 274

- Charges sur opérations de C.B. et L.O.A.

-208 120

-201 957

+ Produits sur opérations de location simple

4 456

5 178

- Charges sur opérations de location simple

-3 013

-4 517

+ Revenus des titres à revenu variable

4 122

7 887

+ Commissions (produits)

78 703

77 678

- Commissions (charges)

-12 341

-11 972

+/- Gains/pertes sur opérations portefeuilles de négociation

2 677

2 036

+/- Gains/pertes sur opérations portefeuille de placement et assimilés

5 520

-5 642

+ Autres produits d'exploitation bancaire

1 817

1 843

- Autres charges d'exploitation bancaire

-777

-722

    Produit net bancaire

178 643

156 958

- Charges générales d'exploitation

-112 547

-112 946

- DAP sur immobilisations incorporelles et corporelles

-6 111

-6 184

    Résultat brut d'exploitation

59 985

37 828

- Coût du risque

-27 343

-18 015

    Résultat d'exploitation

32 642

19 813

+/- Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-4 156

-120

    Résultat courant avant impôt

28 486

19 693

+/- Résultat exceptionnel

-791

-492

Impôt sur les bénéfices

-14 592

-4 828

+/- Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées

2 504

-1 372

    Résultat net

15 607

13 001

 

 

IV. — Annexe aux comptes individuels.

 

I. – Cadre général.

 

a. Le Groupe BPCE.

Le Groupe BPCE a officiellement vu le jour le 31 juillet 2009. Il comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales, BP Participations (anciennement BFBP) et ses filiales, CE Participations (anciennement CNCE) et ses filiales.

 

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne : Le Groupe présente un fort caractère coopératif avec des sociétaires propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de l’organe central du Groupe appelé BPCE.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement, et la société de participations du réseau des Banques Populaires.

Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne, la Fédération Nationale des Caisses d'Epargne et la société de participations du réseau des Caisses d'épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Les Caisses d’Epargne sont détenues à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif, dont le capital variable est détenu par les coopérateurs, ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

 

— BPCE : Le nouvel organe central, dénommé BPCE, a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. Il se substitue aux deux organes centraux existants, la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP) et la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (CNCE). Sa constitution a été réalisée par voie d’apports partiels d’actifs soumis au régime des scissions, effectués par la BFBP d’une part et par la CNCE d’autre part. L'Etat est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE est constituée sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 20 Banques Populaires depuis le 31 juillet 2009. Il détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production.

Les principales filiales de BPCE sont :

– Natixis, détenu à 72%, regroupant les activités de marché et de services financiers,

– GCE Covered Bonds, programme de Covered bonds des Caisses d’Epargne,

– BP Covered Bonds, programme de Covered bonds des Banques Populaires,

– Financière Océor, banque du développement régional et l’outre-mer et international,

– Banque BCP (France) et Banque BCP (Luxembourg), banques commerciales issues de la fusion d’établissements financiers portugais,

– Société Marseillaise de Crédit (SMC), banque commerciale régionale,

– BCI et BICEC et BIAT, banques commerciales basées respectivement au Congo, au Cameroun et en Tunisie,

– CNP Assurances (services à la personne) et GCE Assurances (assurance IARD),

– GCE Technologies, centre informatique des Caisses d’Epargne,

– i-BP, plate-forme informatique unique des Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargée d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

— BP Participations et CE Participations : Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne détiennent également respectivement 100% de leur ancien organe central :

– la BFBP pour les Banques Populaires, renommée Banques Populaires Participations (BP Participations)

– et la CNCE pour les Caisses d’Epargne, renommée Caisses d’Epargne Participations (CE Participations).

BP Participations et CE Participations détiennent les actifs n’ayant pas été apportés à BPCE. Ces holdings sont des sociétés financières agréées en tant qu’établissement de crédit et affiliées à BPCE.

Le fonctionnement des holdings de participations repose sur une gouvernance claire et homogène et sur un contrôle étroit de BPCE. Les deux holdings de participations ont pour objet limité, spécifique et exclusif de gérer et contrôler leurs participations respectives, leur activité de compte propre et d’assurer la continuité des opérations de crédit au sens de l’article L. 311-1 du Code Monétaire et Financier contracté par BFBP et CNCE qui n’ont pas été transmises à BPCE dans le cadre de l’apport des actifs.

Les filiales du pôle immobilier des deux anciens groupes (notamment le Crédit Foncier de France, Nexity, Foncia, MeilleurTaux) ainsi que les autres participations des deux anciens organes centraux (notamment Banca Carige, Banque Palatine et MABanque) sont conservées par BP Participations et CE Participations.

 

b. Mécanisme de garantie.

Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6° du Code Monétaire et Financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques populaires et des Caisses d'épargne et de prévoyance.

BPCE est chargée de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et met en place le nouveau Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires correspond au montant du fonds de garantie constitué par l’ancien Groupe Banque Populaire en contrepartie d’un FRBG (450 millions d’euros). Il fait l'objet d'un dépôt effectué par BP Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par CE Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Ce dépôt est lui-même déposé par les Caisses d’Epargne auprès de CE Participations.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant initial des dépôts est au total de 20 millions d’euros (10 millions d’euros par les Banques Populaires et 10 millions d’euros par les Caisses d’Epargne). Par la suite, le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales – à l’exception des holdings de participations et de leurs filiales respectives – aux résultats consolidés du Groupe dans la limite de 0,3% des risques pondérés du Groupe (RWA). Cette contribution sera répartie au prorata du capital de BPCE, selon la même clef de répartition décrite ci-dessus.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% de la somme du montant des Actifs Pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les modalités de mise en jeu du système de garantie reposent sur le niveau de priorité suivant :

Chaque bénéficiaire doit d'abord s'appuyer sur ses fonds propres.

BPCE peut requérir l'intervention des Banques Populaires et les Caisses d’Epargne au titre du système de garantie et de solvabilité, en appliquant les clefs de répartition des contributions et ce avant d’impacter les trois fonds.

Si l’établissement défaillant appartient à un des deux réseaux (Caisses d’Epargne et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’une part, Banques Populaires et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’autre part), le montant prélevé :

– est imputé en priorité sur le fonds de garantie de ce réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme au nom de la holding correspondante, jusqu’à épuisement de ce dépôt,

– lorsque ce dépôt est épuisé, les maisons-mères du réseau correspondant (Banques Populaires ou Caisses d’Epargne) sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives,

– lorsque leurs capacités contributives sont épuisées, le montant prélevé est imputé sur le fonds commun, c’est à dire sur les dépôts à terme dans les livres de BPCE au nom de toutes les maisons-mères,

– si le fonds commun est épuisé, le montant résiduel éventuel est imputé sur le fonds de garantie de l’autre réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme de l’autre holding,

– si le fonds de garantie de l’autre réseau est à son tour épuisé, les maisons-mères de cet autre réseau sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives.

Si l’établissement défaillant est BPCE ou une de ses filiales, le montant prélevé :

– est imputé en priorité sur le fonds commun, c’est-à-dire sur les dépôts à terme inscrits dans les livres de BPCE au nom des maisons-mères jusqu’à épuisement,

– puis il est fait appel symétriquement aux deux fonds de garantie des réseaux, c’est-à-dire aux dépôts à terme des deux holdings,

– si ces deux fonds sont épuisés, les maisons-mères sont appelées dans les limites de leurs capacités contributives.

L'intervention du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et/ou du Fonds de Garantie Mutuel ou, plus généralement, toute mise à disposition de fonds au titre du système de garantie et de solidarité en faveur d'un bénéficiaire prendra la forme d'une subvention ou de tout autre mode d'intervention pouvant se révéler plus approprié.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code Monétaire et Financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire.

Le Directoire de BPCE a tous pouvoirs pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

c. Evénements postérieurs à la clôture

Aucun événement significatif lié à des conditions existant à la clôture n’est intervenu après la clôture des comptes.

 

 

II. – Principes et méthodes comptables.

 

Les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2009 font ressortir un Total Bilan de 5,785 milliards d’euros, et un Résultat Net de 15,6 millions d’euros. Ces comptes ont été établis dans le respect des principes comptables généraux, à savoir :

– La continuité d’exploitation,

– La permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

– L’indépendance des exercices.

Les méthodes d’enregistrement et de présentation des comptes propres à la réglementation applicable aux établissements de crédit et prévues par les règlements du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière ainsi que par les Instructions, Notes et Lettres de la Commission Bancaire, sont appliquées.

Plus spécifiquement, l’avis 2006-C du Comité d'Urgence du CNC du 4 octobre 2006 relatif à l’amortissement des immobilisations données en crédit-bail et opérations assimilées dans les comptes sociaux des établissements de crédit (approche juridique du crédit-bail conservée et assimilation des amortissements comptables et fiscaux) a été appliqué (voir Note 11 pour les détails de l’opération).

De même, l’avis 2006-16 du 21 décembre 2006 du CNC, relatif au caractère douteux des découverts a été mis en œuvre au 1er janvier 2007.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la Base de Données des Agents Financiers (BAFI), le Plan Comptable des Etablissements de Crédit (PCEC) proposé par la Commission Bancaire a été adopté par la Banque Populaire Côte d’Azur.

Les états financiers de la Banque Populaire Côte d’Azur sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), notamment le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers, à l’exception du règlement CRC 2008-15 relatif au traitement comptable des plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et des plans d’attribution d’actions gratuites aux employés dans la mesure où la charge relative à l’attribution gratuite d’action (SAGA) avait déjà été entièrement constatée en 2007, antérieurement à la publication du règlement.

Les informations relatives aux instruments de bilan et de hors bilan présentant un risque de marché sont décrites dans les différentes notes sur le bilan et incluent les méthodes d’évaluation.

Les instruments financiers utilisés consistent essentiellement en des contrats d’échange de taux (Swaps) utilisés dans un but de couverture, ou des contrats de garantie de taux plafonds (Caps) utilisés en couverture de crédits à taux variables plafonnés. Par ailleurs, dans le cadre de la gestion et de l’optimisation de la trésorerie, plusieurs opérations d’échanges de taux ont été réalisées en positions ouvertes isolées.

Les frais d’émission d’emprunts sont inscrits en charge pour la totalité dans l’exercice où ils sont exposés. Les primes d’émission d’emprunts sont étalées sur la durée de l’emprunt.

Les textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable et d’application obligatoire en 2009 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de la Banque Populaire Côte d’Azur.

Il n’y a pas eu de changement de méthode comptable sur l’exercice 2009.

 

 

III. – Notes sur le bilan.

 

Note 1. – Etablissements de Crédit et Institutions Financières.

 

Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues sur des établissements de crédit au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle).

Les soldes de l’Actif de 364,3 millions d’euros au poste « Créances sur les Etablissements de Crédit » correspond au placement de l’excédent des ressources sur les emplois. Les « Créances sur les Etablissements de Crédit » comprennent notamment 34,4 millions d’euros de prêts interbancaires, 212,6 millions d’euros d’opérations internes au réseau des Banques Populaires et 64 millions d’euros de comptes ordinaires. Le risque de contrepartie fait l’objet d’une analyse avec le comité d’audit et de risques du Groupe Banque Populaire (CARG) ; des encours maximums par contrepartie ont été déterminés et font l’objet d’un suivi permanent.

 

— Créances sur établissements de crédit :

(En milliers d’euros)

2009

2008

A vue

254 161

82 277

A terme

110 117

192 564

    Total

364 278

274 841

 

 

Le solde au Passif de 774,5 millions d’euros au poste « Dettes envers les Etablissements de Crédit » correspond notamment à hauteur de 214,9 millions d’euros aux opérations souscrites auprès de BPCE, du réseau des Banques Populaires (comptes à vue, emprunts, dont quotes-parts des emprunts obligataires) ou de Natixis, et pour 559,6 millions d’euros aux opérations hors réseau (emprunts en blanc).

 

— Dettes sur établissements de crédit :

(En milliers d’euros)

2009

2008

A vue

14 423

23 523

A terme

760 121

799 293

    Total

774 544

822 816

 

 

Note 2. – Créances sur la clientèle (3,33 Milliards d’euros) et risque crédit.

 

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les crédits à la clientèle sont enregistrés au bilan à leur valeur nominale. L’activité de la Banque dans ce domaine relève d’une activité traditionnelle de banque de détail sur son marché domestique. Le secteur géographique de la Banque est constitué par les deux départements des Alpes-Maritimes et du Var, ainsi que par Monaco et par une succursale en territoire italien (Lavagne) avec une activité exclusive d’opérations de crédit-bail.

L’encours brut, hors dépréciations, des crédits promoteurs sur comptes chantiers s’élève à 116 millions d’euros, dont 3,5 millions d’euros d’encours douteux non compromis.

Dans le cadre des opérations de refinancement :

– un montant de 211 millions d’euros de crédits hypothécaires à la clientèle a été nanti au profit de la Caisse de Refinancement à l’Habitat (CRH), en contrepartie de billets souscrits auprès de cette Caisse,

– un montant de 172,2 millions d’euros a été nanti au profit de la SFEF, Société de Financement de l’Economie Française,

– un montant de 552 millions d’euros a été nanti au profit de BP Covered Bonds.

 

— Détail des opérations avec la clientèle :

(En milliers d’euros)

2009

2008

Créances commerciales

23 286

23 210

Autres concours à la clientèle

3 170 011

3 134 562

Comptes ordinaires débiteurs

136 334

158 495

    Total

3 329 631

3 316 267

 

 

La Banque Populaire Côte d’Azur ne détient pas d’encours de crédits restructurés, hormis pour un montant très faible, et non significatif, représentant les opérations induites par la Banque de France dans le cadre du surendettement.

L’identification et la comptabilisation des créances douteuses sont réalisées suivant examen de chaque dossier, et conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du CRC, actualisé par le CRC 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière. Depuis le 1er janvier 2007, cette identification s’applique aux découverts en application du nouvel article 3 bis du règlement 2002-03 modifié par le règlement 2007-06.

Le principe de contagion est appliqué : la classification en créances douteuses d’un concours entraîne le transfert vers les rubriques « Encours Douteux » de l’intégralité des engagements à l’encontre d’un même client. Les créances douteuses font l’objet d’une dépréciation comptabilisée en déduction de l’actif ; chaque dossier est traité individuellement. Les dépréciations sont déterminées au vu de la situation de chaque client en tenant compte des garanties dont la Banque est amenée à bénéficier. Par exception à ce principe, une provision statistique non déductible fiscalement a été constituée en 2007 pour couvrir les encours de petits montants. Le montant de cette provision s’élève à 1.128 milliers d’euros au 31.12.2009, ce qui représente 30% du montant total des clients douteux inférieurs à 15.000 € en valeur unitaire.

Les principes énoncés par le règlement CRC N°2002-03 sont appliqués et entraînent périodiquement la révision du statut de chaque dossier douteux. Lors de cette révision périodique, au moins annuelle, le passage à douteux compromis est réalisé au vu de la situation du dossier.

Sur l’ensemble des dossiers douteux compromis initiés au cours de l’exercice 2009, les particuliers représentent 19,71%, les entrepreneurs individuels 11,77%, et les sociétés 68,52%.

Le passage en pertes définitives est effectué lors de la constatation de la situation d’insolvabilité irréversible du débiteur. Ce constat est étayé par un document d’une source externe à la Banque (PV de carence d’huissier, certificat d’irrécouvrabilité, enquête effectuée par un professionnel).

Dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions du règlement CRC 2005-03, l’actualisation des flux futurs à recevoir sur les dossiers douteux est réalisée. Cette actualisation a été effectuée dossier par dossier, sur la base d’échéanciers prévisionnels, aux taux contractuels pour les prêts amortissables, et suivant le taux légal pour les encours à vue. La variation de cette actualisation au cours de l’année 2009 a déclenché une augmentation de la dépréciation de 2,8 millions d’euros générant sur le résultat de l’année une dotation nette enregistrée pour ce montant en charges dans le résultat annuel.

Les dotations aux dépréciations, nettes de reprises, les créances passées en perte sur l’exercice, nettes des récupérations sur créances amorties, et la variation de l’année de l’actualisation des flux futurs à recevoir, constituent le coût du risque sur opérations de crédit au compte de résultat.

Le montant total des dépréciations inscrites en diminution d’actif est de 89,4 millions d’euros, pour un total d’encours douteux de 212,1 millions d’euros, soit un taux de couverture de 42,1%. Sur l’exercice, les dotations aux dépréciations des créances douteuses clients se sont élevées à 40,1 millions d’euros tandis que les reprises sur dépréciations pour cette même catégorie se sont élevées à 20,3 millions d’euros dont 17,6 millions devenues disponibles.

Parmi ces dépréciations, un montant de 3,2 millions d’euros matérialise la provision sur les crédits Lombard pour constater le risque client de non-remboursement de ces prêts. L’encours de ces crédits, distribués uniquement par la succursale de Monaco, d’un montant de 100,9 millions d’euros au 31.12.2009, est garanti par des actifs en couverture. La dégradation des marchés a entraîné la dégradation d’une partie de ces actifs. Le ratio global de couverture est supérieur à 100% ; cependant, au niveau client, chaque encours de crédit ayant une couverture inférieure à 100% a été déclassé en douteux (pour 26,9 millions d’euros). La provision sur ces dossiers douteux a été calculée en estimant à 5 le nombre d’années nécessaires pour que l’accumulation du rendement des actifs couvre à 100% le capital du crédit. Au-delà des 5 ans, si un écart négatif apparaît, il a été provisionné.

 

 

Note 3. – Opérations en devises.

 

Les créances, dettes et engagements hors bilan libellés en devises, sont réévalués au cours de change à la date de clôture de l’exercice. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés en compte de résultat au cours du jour de la transaction.

Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

L’exposition au risque de change est limitée, toute opération significative faisant l’objet d’une couverture systématique.

 

 

Note 4. – Capitaux propres, Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI).

 

Les CCI émis par la Banque Populaire en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis, détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d’Epargne.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la Banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal, dans le même temps, de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la Banque, émises pour la durée de la Banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables ; toutefois, la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’Administration de la Banque Populaire.

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’Assemblée Générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

 

Note 5. – Portefeuille Titres.

 

Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

– le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

– le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Toutes les créances représentées par un titre négociable sur un marché (valeurs mobilières, titres de créances négociables, instruments du marché interbancaire) ont fait l’objet d’un classement comptable en application du Règlement n°90-01 modifié par le règlement CRC n° 2005-01, CRC 2008-07 et CRC 2008-17.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de transaction, titres de placement, titres d’investissement, titres de participation et autres titres détenus à long terme, parts dans les entreprises liées, titres de l’activité de portefeuille.

Le tableau suivant donne le détail des titres à l’actif.

(En milliers d'euros)

2009

2008

Achat

Remb

Autres, dont transferts

Titres de placement

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

    Titres subordonnés

 

 

 

 

 

    Titres autres

42 934

46 024

 

 

-3 090

    CDN

30 000

165 000

 

 

-135 000

    BMTN

140 929

105 929

 

 

35 000

Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

    Autres

7 019

6 954

 

 

65

        Total Titres de Placement

220 882

323 907

 

 

-103.025

Titres d'investissement

 

 

 

 

 

Effets publics

 

 

 

 

 

    Effets publics couverts en liquidité

0

35 023

 

-35 023

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

    Autres

73 816

76 962

 

-3 146

 

    CDN

0

0

 

 

 

    BMTN

105 000

318 000

 

-93 000

-120 000

        Total titres d'investissement

178 816

429 985

0

-131 169

-120 000

 

 

Le point 2.1.7 présente le tableau des participations et filiales de la Banque.

 

— Titres de transaction : Les titres de transaction sont des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligibles à cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

La Banque Populaire Côte d’Azur ne possède pas de titres de transaction au 31.12.2009.

 

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

 

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRBF, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

L’établissement compte :

– 220,8 millions d’euros bruts, provisionnés à hauteur de 7,8 millions d’euros au titre des moins-values latentes constatées sur ce portefeuille. Les plus-values latentes s’élèvent à 3,9 millions d’euros.

– 364 millions d’euros de titres prêtés dans le cadre des émissions Banque Populaire Covered Bonds (BPCB) : il s’agit d’opérations effectuées dans le dernier trimestre 2008, liées à la crise de liquidité. BPCB a émis des tranches d’emprunt obligataire souscrites par les BP grâce à un prêt de même montant octroyé par BPCB. Ces titres seront en finalité prêtés à BPCE afin d’obtenir de la trésorerie auprès de la BCE. Ce prêt de titres est régi par l’article 11 du CRC 2005-01. Les créances rattachées aux titres prêtés BPCB s’élèvent à 958 milliers d’euros.

Les créances rattachées aux titres de placement s’élèvent à 2,6 millions d’euros.

Le portefeuille de titres de placement se compose principalement de CDN (30 millions d’euros), de BMTN (141 millions d’euros), d’obligations et d’actions (pour 7 millions d’euros).

 

— Titres d’investissement : Les titres d’investissements sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Ces titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

La Banque Populaire Côte d’Azur compte 178,8 millions d’euros de titres d’investissement.

Les créances rattachées aux titres d’investissement s’élèvent à 4,5 millions d’euros.

Le montant des plus-values latentes sur ce portefeuille s’élève à 5,5 millions d’euros ; le montant des moins-values latentes représente 6,1 millions d’euros.

Il est à préciser qu’aucun titre d’investissement n’a été cédé avant son terme au cours de l’exercice 2009.

Le portefeuille de titres d’investissement est composé d’obligations et de TCN. Ces titres à revenu fixe ont fait l’objet d’un étalement de la surcote ou décote sur la durée résiduelle selon la méthode actuarielle. Le montant des surcotes concernant les obligations est de 236 milliers d’euros ; les supports constitués de BTAN et OAT n’enregistre ni surcote ni décote.

Suivant les instructions du Comité de la Réglementation Comptable, l’ensemble du portefeuille titres d’investissement est adossé sur des ressources de durées et de montants égaux ou supérieurs.

 

— Titres de participation et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Ce poste enregistre 169,5 millions d’euros nets de provisions ; l’encours principal est constitué par notre participation au capital de BPCE pour 156,3 millions d’euros et au capital de BP Participations pour 4,3 millions d’euros au 31 décembre 2009.

Les provisions s’élèvent à 4,711 millions d’euros, dont 4.353 milliers d’euros constituée sur les titres BP Participations, ainsi intégralement provisionnés.

 

— Parts dans les entreprises liées : Elles s’élèvent à 5,5 millions d’euros. Cet encours est constitué :

– pour 4,7 millions d’euros par la SASU Foncière Victor Hugo qui gère une partie du patrimoine immobilier hors exploitation de la Banque Populaire Côte d’Azur,

– pour 0,8 million d’euros par la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement.

 

— Titres et instruments financiers à terme : Les titres et instruments financiers à terme sont comptabilisés en valeur nominale, à la date d’effet pour les opérations inscrites au bilan, et au jour de la négociation pour les opérations inscrites au hors bilan.

La note 15 (Opérations sur instruments financiers et produits dérivés) fait état des opérations sur instruments financiers relevant également de l’activité de portefeuille dans le cadre des positions ouvertes isolées ; le montant des dépréciations sur moins values latentes sur ces supports s’élève à 2,054 millions d’euros, provisionnées en totalité.

 

Création de BPCE : Le 31 juillet 2009, après la réalisation d’apports en numéraire et d’apports partiels d’actifs en vue de la constitution de BPCE, la BFBP – devenue BP Participations – et la CNCE – devenue CE Participations – ont respectivement transmis les titres BPCE, reçus en rémunération, aux Banques Populaires et aux Caisses d’Epargne afin que les deux réseaux détiennent conjointement le capital du nouvel organe central.

Les titres BPCE ont été attribués à la Banque Populaire proportionnellement à sa quote-part de détention dans le capital de la BFBP, devenue BP Participations.

La transmission à l’établissement des titres BPCE rémunérant l’apport en numéraire, soit une quote-part de 3.597 milliers d’euros, constitue un dividende à concurrence de 189 milliers d’euros et une réduction du prix de revient des titres BP Participations de 3.408 milliers d’euros.

La valeur comptable des titres BPCE émis en rémunération de l’apport partiel d’actif et, par différence, celle des actions BP Participations (ex-BFBP), ont été établies en appliquant les principes définis par l’article 115-2 du Code Général des Impôts :

– détermination de la valeur comptable des actions BPCE, par application à la valeur comptable des actions ordinaires BP Participations dans les livres des Banques Populaires, du rapport existant, à la date de réalisation des apports, entre la valeur des titres BPCE attribués et la valeur des actions ordinaires BP Participations. Les titres BPCE ont été inscrits au bilan de l’établissement pour 152 millions d’euros ;

– réduction de la valeur comptable des titres BP Participations à due concurrence ;

– maintien sans modification du prix de revient des actions de préférence BP Participations.

 

Evolution de la participation BPCE : Les titres BPCE détenus par BP Participations ont été cédés aux Banques Populaires le 17 décembre 2009. La Banque Populaire Côte d’Azur a donc acquis 984 titres pour une valeur de 455 milliers d’euros.

(En milliers d’euros)

31/07/09

Titres issus des apports en numéraire

Titres issus de l’apport partiel d’actifs

Titres rachetés auprès de BP Participations

31/12/09

Titres BPCE

 

3.597

152.293

455

156.345

Titres BP Participations (ex-BFBP)

160.054

-3.408

- 152.293

 

4.353

Valeur brute

160.054

189

0

455

160.698

 

 

Valorisation de la participation détenue dans BPCE et BP Participations : Les travaux de valorisation, réalisés par BPCE, dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2009, se sont traduits par la dépréciation intégrale des 4.353 milliers d’euros de titres BP Participations. Cette dépréciation est inscrite en « Gains et pertes sur actifs immobilisés ».

 

 

Note 6. – Dettes subordonnées.

 

Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement, en cas de liquidation du débiteur, n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Cette rubrique représente au passif les emprunts TSR pour 54 millions d’euros et les dettes rattachées pour 75 milliers d’euros. L’ensemble de ces emprunts a été réalisé auprès de BPCE.

 

 

Note 7. – Immobilisations et Amortissements.

 

Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

– le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

– le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

Dans un contexte général, les immobilisations sont entrées bien par bien et évaluées à leur coût d’acquisition, à l’exception de celles qui ont fait l’objet de réévaluation légale en 1976, qui sont inscrites pour leur valeur réévaluée.

Les amortissements ont été pratiqués en référence à des durées d’utilité économique.

La ventilation des immobilisations par composants concerne les immobilisations corporelles d’exploitation et hors exploitation. En pratique, cette ventilation par composants s’applique essentiellement aux immeubles.

Pour l’approche de la notion de valeur résiduelle, qui doit être mesurable et significative, et sachant que nos immeubles sont en quasi totalité des immeubles d’exploitation, il a été considéré que les valeurs résiduelles sont par nature logées dans la part terrain non amortissable.

L’option de conserver l’enregistrement en charges des frais d’acquisition a été retenue.

Les durées d’amortissement des composants sont les suivantes :

– 10 ans pour les façades destructibles,

– 25 ans pour la fondation-ossature,

– 25 ans pour la couverture-étanchéité,

– 10 ans pour les équipements techniques,

– 10 ans pour les agencements intérieurs.

Les biens mobiliers ordinaires ne font pas l’objet de l’approche par composants ; ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

– 10 ans pour le mobilier

– 5 ans pour le matériel de bureau

– 3 ans pour le matériel informatique

Concernant le droit au bail, la Banque Populaire Côte d’Azur continue à l’amortir dans ses comptes sociaux selon la durée de vie résiduelle du bail lorsque la Banque est locataire, et sur la durée résiduelle de l’immeuble sous-jacent lorsque la Banque est propriétaire.

Les éléments de fonds de commerce rachetés à d’autres banques sont amortis comptablement sur une durée de 3 à 5 ans.

Les principaux mouvements de l’exercice 2009 sont présentés dans les tableaux ci-dessous.

Immobilisations brutes

(En milliers d'euros)

2009

2008

Achats

Cessions

Autres

Immobilisations en cours

68

0

68

 

 

Immobilisations incorporelles

38 546

38 493

52

0

0

    Droit au bail

4 513

4 513

 

 

 

    Fonds commercial

10 113

10 112

 

 

 

    Frais d'établissement

 

 

 

 

 

    Logiciels

2 244

2 192

52

 

 

    Autres éléments (mali technique)

21 676

21 676

 

 

 

Immobilisations corporelles d'exploitation

95 540

91 917

3 822

-144

-57

    Terrain

4 916

4 916

 

 

 

    Façades non destructibles

 

 

 

 

 

    Façades destructibles / Etanchéité

3 775

3 754

22

 

-1

    Fondations / ossature

28 258

28 052

206

 

 

    Ravalement

 

 

 

 

 

    Equipements techniques

14 099

13 075

1 033

 

-9

    Aménagements intérieurs

17 354

16 256

1 100

 

-2

    Autres éléments

27 138

25 864

1 461

-144

-45

Immobilisations incorp. Hors exploitation

67

67

 

 

 

Immobilisations corp. Hors exploitation

2 899

2 899

0

0

0

    Terrain

657

657

 

 

 

    Façades non destructibles

 

 

 

 

 

    Façades destructibles / Etanchéité

12

12

 

 

 

    Fondations / ossature

1 994

1 994

 

 

 

    Ravalement

 

 

 

 

 

    Equipements techniques

29

29

 

 

 

    Aménagements intérieurs

207

207

 

 

 

    Autres éléments

 

 

 

 

 

 

Amortissements

(en milliers d'euros)

2009

2008

Dotations

Reprises

Autres dont cessions

Provisions sur immobilisations :

 

 

 

 

 

Immobilisations en cours

0

0

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'expl

 

 

 

 

 

    Autres incorporelles

-7 463

-7 463

 

 

 

Immobilisations corporelles d'expl

 

 

 

 

 

    Terrain

-2 714

-2 712

 

 

-2

    Construction

 

 

 

 

 

Immobilisations corporelles hors expl

 

 

 

 

 

    Terrain

 

 

 

 

 

    Construction : fondation / ossature

-164

-164

 

 

 

        Total

-10 341

-10 339

0

0

-2

Amortissement des immobilisations :

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

    Droit au bail

-3 424

-3 128

-296

 

 

    Fonds de commerce

-9 301

-8 602

-699

 

 

    Frais d'établissement

 

 

 

 

 

    Logiciels

-2 229

-2 179

-50

 

 

        Sous-total

-14 954

-13 909

 

 

 

Immobilisations corporelles d'expl

 

 

 

 

 

    Construction

 

 

 

 

 

    Façades destructibles / Etanchéité

-2 992

-2 752

-241

1

 

    Fondation / ossature

-24 489

-24 030

-459

 

 

    Ravalement

 

 

 

 

 

    Equipements techniques

-8 210

-7 225

-989

4

 

    Aménagements intérieurs

-10 125

-8 883

-1 244

2

 

    Autres

-23 350

-21 436

-2 094

180

 

Immobilisations corporelles hors expl

 

 

 

 

 

    Façades destructibles / Etanchéité

-12

-12

 

 

 

    Fondation / ossature

-869

-828

-41

 

 

    Ravalement

 

 

 

 

 

    Equipements techniques

-28

-28

 

 

 

    Aménagements intérieurs

-207

-207

 

 

 

        Sous-total

-70 282

-65 401

-5 068

187

0

        Total

-85 236

-79 310

-5 068

187

0

 

 

Note 8. – Opérations avec la clientèle. 

(En milliers d'euros)

2009

2008

Comptes d'épargne à régime spécial

1 311 968

1 192 405

    A vue

805 657

818 375

    A terme

506 311

374 030

Autres dettes

1 663 487

1 675 485

    A vue

1 246 889

1 186 211

    A terme

416 598

489 274

        Total

2 975 455

2 867 890

 

 

Note 9. – Dettes représentées par un titre.

 

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

(En milliers d’euros)

2009

2008

Mouvements de l'exercice

Emissions ou augmentations de capital

Remboursements ou amortissements

Bons de caisse

2 256

3 053

 

 

Créances négociables

943 544

1 005 766

 

 

    Dont CDN

91 874

124 266

91 874

-124 266

    Dont BMTN

851 670

881 500

10 670

-40 500

Emprunts obligataires

 

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

174 327

225 460

 

 

    Dont TMI

162 538

211 249

51 445

-100 156

            Total

1 120 127

1 234 279

 

 

 

 

Note 10. – Ventilation d’éléments d’actif et de passif par durée restant à courir.

(En milliers d'euros)

Total à ventiler

Moins de 3 mois

Entre 3 mois et 1 an

Entre 1 an et 5 ans

Plus de 5 ans

Durée indéterminée

Actif :

 

 

 

 

 

 

    Créances sur établissements de crédit

364 277

323 282

1 924

11 238

25 419

2 414

    Créances sur la clientèle

3 329 631

388 119

249 697

1 077 058

1 481 905

132 852

    Créances de crédit-bail

768 618

30 919

91 805

346 446

102 744

196 704

    Obligations et autres titres à rev. Fixe

915 496

10 000

331 895

277 506

288 971

7 124

Passif :

 

 

 

 

 

 

    Dettes sur établissements de crédit

774 544

112 438

235 000

212 472

206 423

8 211

    Dettes sur la clientèle

2 975 455

2 028 936

255 001

272 563

394 882

24 073

    Dettes représentées par un titre

1 120 127

78 911

95 569

401 320

532 538

11 789

    Emprunts subordonnés

54 075

0

7 000

7 000

40 000

75

 

 

Note 11. – Location avec Option d’Achat et Crédit-bail.

 

La Banque exerce en direct une activité de crédit-bail mobilier et de location avec option d’achat. L‘avis du Comité d’Urgence du CNC 2006-C prévoit que les immobilisations destinées à ces activités sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. En effet, pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur. Les actifs concernés sont amortis suivant la durée normale d’utilisation des biens.

Ce poste représente les valeurs nettes d’acquisition des biens donnés en location avec option d’achat. En fin d’exercice, pour les biens loués amortissables fiscalement en dégressif, dans le cadre des règles de la comptabilité française, il est possible de faire varier la dotation aux amortissements, dans une fourchette légale :

– la dotation linéaire est le montant minimum à comptabiliser

– la dotation dégressive est le montant maximum

Les amortissements comptabilisés par la Banque Populaire Côte d’Azur au 31 décembre 2009 ont été inférieurs au maximum dégressif de 7.063 milliers d’euros.

D’autre part, une dépréciation de 0,3 million d’euros est inscrite dans les comptes pour couvrir l’écart constaté sur certains dossiers entre la valeur nette comptable du bien à l’échéance du contrat et le prix de levée de l’option. Cette dépréciation n’a pas varié par rapport à l’exercice précédent.

La prééminence de la réalité économique sur l’apparence de la présentation comptable et juridique conduit à déterminer une valeur financière de ces biens, appelée encours financier, correspondant à la valeur actualisée des loyers à recevoir.

Globalement, l’écart entre cet encours financier et la valeur nette comptable des biens loués représente la composante la plus importante de la « Réserve Latente », véritable réserve financière qui est déclarée à la Commission Bancaire.

Au 31 décembre 2009, la Réserve Latente, après la dotation de l’exercice de 2,69 millions d’euros, s’élève à 36,68 millions d’euros bruts, soit 24,05 millions d’euros nets d’impôt.

L’ensemble de la profession des crédit-bailleurs italiens est toujours en cours de discussion avec l’Administration Fiscale italienne sur les contrats liés à certains navires de plaisance. Les contrats concernés prévoyaient une première redevance et/ou un dépôt de garantie supérieurs à 40% de la valeur du bateau ; l’Administration considère qu’il s’agit d’une vente à terme et non d’une opération de crédit-bail, ce qui entrainerait une modification à la hausse du taux de TVA appliqué.

 

 

Note 12. – Autres actifs et passifs et Comptes de Régularisation.

 

Dans les Autres Actifs (66,8 millions d’euros) figurent notamment :

– les autres débiteurs divers (Etat, acomptes fournisseurs...) pour 60,7 millions d’euros.

Dans les comptes de régularisation de l’actif (39,4 millions d’euros) figurent notamment :

– des produits à recevoir pour 11 millions d’euros, dont les primes PEL pour 5,8 millions d’euros et 2,8 millions d’euros sur les swaps,

– des comptes de régularisation divers pour 28,3 millions d’euros.

Dans les autres passifs (72,2 millions d’euros) figurent :

– des dépôts de garantie reçus sur opérations de crédit-bail pour 16,7 millions d’euros,

– des créditeurs divers (fournisseurs, Etat) pour 52,7 millions d’euros.

Dans les comptes de régularisation du passif (294,2 millions d’euros) figurent :

– des comptes d’encaissement pour 24,1 millions d’euros,

– des charges à payer pour un montant de 24 millions d’euros,

– des comptes de régularisation divers pour un montant de 3,6 millions d’euros,

– des produits perçus d’avance pour 240 millions d’euros, composés pour l’essentiel du réescompte des loyers sur l’activité LOA-bateaux. L’activité de crédit-bail aux entreprises ne génère pas de réescompte mais, en contrepartie, génère des amortissements dégressifs.

 

 

Note 13. – Provisions et FRBG.

 

Le tableau ci-dessous récapitule l’ensemble des provisions inscrites au bilan, y compris les provisions pour dépréciation des actifs, ainsi que les mouvements intervenus dans l’exercice.

Les provisions (anciennement dénommées provisions pour risques et charges) comprennent principalement les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges, les provisions pour impôts et les provisions pour passif social.

Nature des provisions

En milliers d'euros

Montant au début de l'exercice

Dotations de l'exercice

Dotations ou reprise par capitaux propres

Reprises de l'exercice

Montant a la fin de l'exercice

Provisions réglementées :

 

 

 

 

 

    Réévaluation légale 78

3,9

-0,0

-0,0

1,5

2,4

Provisions risques et charges :

 

 

 

 

 

    Provisions pour litiges

4 234,9

5 373,8

-0,0

1 824,0

7 784,7

    Provisions garanties données clients

1 242,7

203,9

-0,0

79,4

1 367,2

    Provisions pour impôts

2 886,6

1 800,0

-0,0

-0,0

4 686,6

    Autres provisions pour risques et charges :

96 534,2

5 330,8

-0,0

9 103,4

92 761,6

        Provisions passif social

22 001,7

481,0

-0,0

1 121,1

21 361,6

        Provisions risques swaps

4 049,3

-0,0

-0,0

1 995,7

2 053,5

        provisions collective PEL/CEL

2 685,1

1 569,8

-0,0

-0,0

4 254,9

        Provisions décote PEL/CEL

129,5

-0,0

-0,0

1,8

127,7

        FCG à rembourser

1 487,8

-0,0

-0,0

297,0

1 190,8

        Autres provisions

5 717,0

1 430,0

-0,0

1 335,0

5 812,0

        F.R.B.G.

60 464,0

1 850,0

-0,0

4 352,8

57 961,2

Provisions pour dépréciation :

 

 

 

 

 

    Sur immobilisations incorporelles

7 462,9

-0,0

-0,0

-0,0

7 462,9

    Sur immobilisations corporelles

4 987,2

4 977,1

1,5

2 209,2

7 756,6

    Sur titres de participation

357,8

4 353,1

-0,0

-0,0

4 710,9

    Sur autres immobilisations financières (Clientèle)

72 359,3

41 544,1

-0,0

21 229,3

92 674,2

    Autres provisions pour dépréciation

13 550,8

44,8

-0,0

4 084,4

9 511,2

 

 

— Provisions épargne-logement : En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet, à compter du 1er janvier 2007, d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement.

Les risques couverts sont de deux natures :

– le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé inférieur aux conditions de marché ;

– le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions désavantageuses par rapport aux conditions de marché futures.

Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle.

Le modèle retenu est celui qui s’applique au niveau du Groupe Banque Populaire pour l’établissement des comptes consolidés. Il procède d’une démarche en trois étapes :

1ère étape : Génération de 10 000 chemins de taux par simulation de Monte Carlo. Le processus utilisé est un processus d’Ornstein-Uhlenbeck avec retour à la moyenne. Cette méthode intègre une matrice de corrélation entre les différents index fondée sur un historique de 10 ans glissants, le niveau cible du retour à la moyenne pour chacun des index étant déterminé à partir des prévisions à long terme des économistes du Groupe, également appliquées dans la gestion de bilan.

2ème étape : Modélisation des écoulements des encours sur chaque chemin de taux simulés à partir d’un profil attendu représentant la tendance moyenne historique des encours de chaque génération en intégrant une sensibilité du comportement de la clientèle, tant en décollecte qu’en conversion en crédit, en fonction de l’écart entre les taux réglementés et les taux du marché (chemins de taux simulés).

3ème étape : Le calcul de la provision finale résulte de la moyenne des différences constatées sur chacun des chemins entre les flux établis sur la base des taux réglementés (épargne hors prime d’état ou crédit) et ceux calculés à partir des taux de marché futurs déterminés par le modèle sur chaque année d’écoulement pour des produits équivalents ; ces différences sont actualisées avec la courbe zéro-coupon moyenne des douze derniers mois déduite des taux swaps. Les taux de référence (taux de marché) sont déterminés, pour la phase épargne, en utilisant comme produit équivalent les comptes à terme progressifs Fidélis, diffusés dans le réseau Banque Populaire, et pour la phase crédit future, en appliquant le principe de tarification du Groupe pour des prêts habitats ayant la même duration que les prêts PEL (Taux Swap + spread de liquidité).

Seules les moins-values nettes par génération de taux sont provisionnées, les plus-values nettes n’étant pas retenues. Enfin, chacune des 10.000 provisions est calculée déduction faite des flux relatifs à l’encours considéré comme insensible à l’évolution des taux. Par prudence, ce profil sans risque est plafonné au niveau constaté lors de la dixième année de vie de chaque génération, puis est écoulé linéairement sur les vingt années suivantes.

Les risques sur Comptes Épargne Logement (CEL) sont obtenus selon une méthode analogue, à l’aide d’hypothèses de transformation distinctes. Toutefois, seul le risque de transformation en crédit est provisionné, la rémunération de la phase épargne étant révisable et indexée sur les taux de marché. La valeur future des taux de crédits CEL est déterminée par le modèle à partir de la formule réglementaire.

Enfin, la provision totale intègre la différence constatée sur les stocks de prêts PEL et CEL en vie à la date de calcul entre les flux futurs actualisés d’une part au taux de marché de l’année de mise en place de ces crédits, et d’autre part au taux réglementé consenti au client. Cette différence est reprise ensuite actuariellement sur la durée de vie des prêts concernés.

Dans la mesure où l’évolution au cours du dernier mois de l’exercice de la moyenne du taux de référence (taux CMS 5) qui sert de base au calcul de la provision demeure inférieure à + ou - 0,05% (5 point de base), le montant de la provision est celui déterminé sur la base des données du mois précédent la clôture de l’exercice.

Le montant de la provision épargne logement au 31.12.2009 est de 4,38 millions d’euros.

 

— Fonds pour Risques Bancaires Généraux : Ce poste enregistre les montants que la Banque décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Au cours de l’exercice 2009, suite à la création de BPCE, un Fonds de Garantie Mutuel a été créé pour un montant de 249 milliers d’euros, alimenté par le Fonds Régional de Solidarité. Une dotation de 1,850 million d’euros a été constituée au titre de l’exercice 2009 sur le FRBG. Par ailleurs, une reprise a été effectuée sur le Fonds Régional de Solidarité à due concurrence du montant de la provision sur titres BP Participations, soit une reprise de 4.353 milliers d’euros.

Ces différents mouvements portent l’encours global du fonds à 57,9 millions d’euros.

 

— Engagement de retraites et passifs sociaux : Le régime de retraite CAR du Groupe Banque Populaire a été fermé au 31.12.1993, en application de l’accord professionnel du 13 septembre 1993, applicable aux Banques Populaires par l’accord Groupe du 7 janvier 1994.

L’engagement de retraite du Groupe envers les actifs et retraités est constitué de compléments spécifiques au Groupe Banque Populaire et d’un complément bancaire résiduel calculé par différence entre les droits bancaires arrêtés au 31.12.1993 et les éléments de pensions à la charge de la sécurité sociale, l’ARRCO, l’AGIRC et les compléments spécifiques Banques Populaires.

Au niveau de l’ensemble du Groupe des Banques Populaires, le choix de provisionner intégralement le passif social a été entériné, et ceci dès l’exercice 2005.

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2009 sont les suivantes :

– Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 3,82% et le rendement attendu des actifs de 3,40% ;

– Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,51% et le taux de rendement attendu de 4,50% ;

– Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,41%.

Le calcul de l’engagement de retraite CAR au 31.12.2009 a été déterminé sur la base des données individuelles mises à jour et en considérant les hypothèses retenues sur la base des normes internationales, notamment la méthode des unités de crédit projetées. L’engagement brut s’élève à 23,8 millions d’euros pour la Banque Populaire Côte d’Azur.

L’engagement est couvert en partie par les réserves de la CAR (institution de retraite du Groupe des Banques Populaires) et la participation annuelle des banques au paiement des retraites en cours de service.

L’actif net de la CAR, pour la quote-part Banque Populaire Côte d’Azur, est arrêté à 6,2 millions d’euros. Le taux moyen de rendement des actifs de la CAR a été estimé à 3,40%.

Compte tenu du choix de couverture intégrale et des ajustements actuariels à effectuer sur la période de couverture, le montant total à provisionner a été arrêté à la somme de 15,513 millions d’euros pour la CAR. Pour réajuster le stock de provision au 31 décembre 2008, une reprise de 113 milliers d’euros a été passée.

Les engagements de la Banque Populaire envers les membres de son personnel au titre des indemnités de fin de carrière (IFC) sont couverts par un contrat signé avec ABP VIE (anciennement PROSPERITE), entreprise régie par le code des assurances. Aux termes de ce contrat, ABP VIE garantit à la Banque Populaire Côte d’Azur le paiement des indemnités de départ à la retraite versées au personnel. Pour assurer ce paiement, la Banque Populaire Côte d’Azur verse des cotisations sur les livres de ABP VIE. L’encours de notre actif sur les livres de ABP VIE au 31.12.2009 s’élève à 6,47 millions d’euros. L’engagement actuariel global, calculé par ABP Vie, est de 9,69 millions d’euros.

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée successivement par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, et par les lois de financement de la Sécurité Sociale de 2007, 2008 et de 2009.

Dans le cadre de l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, un accord de branche a été signé en 2005 permettant les départs avant 65 ans à l’initiative de l’employeur en exonération de charges sociales pour les départs intervenant avant le 31.12.09.

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2007 prévoit qu’après le 01.01.2014, les départs volontaires avant 65 ans seront chargés, la mise à la retraite avant 65 ans étant interdite. L’effet financier induit par la loi a eu pour conséquence une augmentation de l’engagement au 31.12.06 non intégrée dans les comptes 2006, la loi ayant été adoptée en fin d’année. Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime, et son étalement, calculé sur le montant de l’engagement au 31.12.2006, n’intervient qu’à partir de 2007.

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2008 supprime le dispositif transitoire qui était prévu par la loi de 2007 pour la période comprise entre le 01.01.2010 et le 01.01.2014. La mise à la retraite avant 65 ans avec accord du salarié n’est plus possible à compter du 01.01.2010 ; s’agissant des départs volontaires avant 65 ans, ils seront chargés. Par ailleurs, une nouvelle contribution est mise en place sur les indemnités versées pour les départs avant ou après 65 ans (25% du montant pour celles versées du 11.10.07 au 31.12.08, puis 50% au-delà).

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2009 adoptée en décembre 2008 impose des mesures visant au maintien dans l’emploi des salariés âgés. La mise à la retraite d’un salarié par l’employeur avant l’âge de 70 ans est soumis au respect d’une procédure et à l’accord de l’intéressé.

Le taux moyen de charges patronales de l’établissement est de 54%.

 

— Provisions au titre de l’attribution d’actions gratuites de Natixis aux salariés (SAGA) : Les Assemblées Générales de Natixis du 17 novembre 2006 et du 24 mai 2007 ont fixé le cadre de l’attribution d’actions gratuites Natixis à ses salariés ainsi qu’aux salariés des Groupes Banque Populaire et Caisse d’Epargne. Le schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) s’appuie sur deux textes de loi récents qui permettent aux salariés de devenir actionnaires de leur entreprise sans effort financier, et d’être ainsi associés plus étroitement à son développement.

Le 12 novembre 2007, le Directoire de Natixis a adopté les modalités de l’attribution dans le respect des conditions fixées par la loi et relatives aux périodes d’acquisition et de détention. Dans ce cadre, les salariés de la Banque Populaire ont reçu un droit à recevoir 60 actions au bout d’un délai de deux ans (période d’acquisition). Au terme de ce délai, les titres attribués au salarié devront être conservés par ce dernier deux ans avant de devenir disponibles (période de conservation).

Initialement fixé à 60, le nombre d’actions attribuées à chaque salarié a été porté à 93, afin de tenir compte des effets de l’opération d’augmentation de capital réalisée le 30 septembre 2008 par Natixis.

Chaque entité a constaté dans ses comptes une charge correspondant à la quote-part attribuée in fine à ses propres salariés refacturée par Natixis à l’issue de la période d’acquisition. Une reprise symétrique de la provision précédemment constituée a été effectuée.

Au 31 décembre 2009, l’effectif CDI de la Banque Populaire Côte d’Azur s’élevait à 1.103 collaborateurs, dont 32 collaborateurs rattachés à la succursale de Monaco et 5 collaborateurs rattachés à la succursale italienne.

Cet effectif se répartit en 829 techniciens de la Banque, dont 22 rattachés à la succursale monégasque et 4 rattachés à la succursale italienne, et 274 cadres, dont 10 rattachés à la succursale monégasque et un rattaché à la succursale italienne.

 

 

Note 14. – Capitaux propres.

(En milliers d'euros)

2009

2008

Affectation résultat 2008

Résultat de l'exercice

Augmentation de capital

Dotations (+)

Reprises (-)

Reclassement

Affectation

Dividendes

Capital et éléments assimilés :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Capital social

143 500

93 500

 

 

 

50 000

 

 

    Certificats d'investissement

35 875

23 375

 

 

 

12 500

 

 

Réserves et assimilées :

 

 

 

 

 

 

 

 

Primes d'émission CCI

73 743

73 743

 

 

 

 

 

 

Réserves légales

9 645

8 994

651

 

 

 

 

 

Réserves statutaires

109 333

101 119

8 214

 

 

 

 

 

Réserves de réévaluation

1

3

 

 

 

 

-2

 

Autres réserves réglementées

331

320

11

 

 

 

 

 

Report à nouveau

 

 

 

 

 

 

 

 

Report à nouveau

20

20

4 126

-4 126

 

 

 

 

Résultat de l'exercice

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat de l'exercice

15 607

13 001

-13 001

 

15 607

 

 

 

Provisions réglementées

2

4

 

 

 

 

 

 

    Total

388 058

314 080

 

 

 

 

 

 

FRBG

57 961

60 464

 

 

 

 

 

 

FRBG Groupe (FRS)

16 828

21 430

 

 

 

 

-4 353

-249

FRBG Banque

40 884

39 034

 

 

 

 

1 850

 

FRBG Fonds Garantie Mutuel

249

0

 

 

 

 

 

249

 

 

Note 15. – Opérations sur instruments financiers et produits dérivés.

 

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction n° 94-04 modifiée par l’instruction n° 2003-03 de la Commission bancaire.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

— Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée)

– macro-couverture (gestion globale de bilan)

– positions spéculatives/positions ouvertes isolées

Les montants perçus ou payés sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits sur instruments utilisés en couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

D’une façon générale, les soultes constatées lors de la résiliation ou de l'assignation de contrats d’échange de taux sont comptabilisées immédiatement en compte de résultat. Dans certains cas, elles peuvent être amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert.

En application des règlements 90-15 et 92-04, les swaps ont été classés soit dans la catégorie de couverture du risque de taux affectant un ensemble d’éléments homogènes, ou éventuellement un seul élément, soit dans la catégorie de couverture et de gestion du risque global de taux d’intérêt de notre établissement.

Ces opérations de contrats d’échange de taux d’intérêt (swaps), affectées soit en macro-couverture du risque de taux global, soit en micro-couverture, représentent, à la date de clôture, un encours de 1.023,6 millions d’euros et se répartissent de la manière suivante :

– swaps de micro-couverture : 248,6 millions d’euros

– swaps de macro-couverture : 775 millions d’euros

La valorisation nette des swaps de micro-couverture (248,6 M€) s’établit à 2,955 millions d’euros. La valorisation nette des swaps de macro-couverture (775 M€) est de - 6,406 millions d’euros. Ces montants de valorisation, calculés hors coupons courus, correspondent aux sommes qui seraient déboursées (ou éventuellement perçues dans le cas d’une valorisation positive) si l’ensemble des positions étaient liquidées à la date de valorisation.

Les opérations placées en positions ouvertes isolées s’élèvent à 30 millions d’euros et sont constituées pour 10 millions d’euros de swaps et pour 20 millions d’euros de Credit Default Swaps. Ces opérations constituent un élément de notre portefeuille de négociation.

La valorisation nette des opérations en position ouverte isolée représente une moins-value latente globale nette de 2,053 millions d’euros, entièrement provisionnée.

Pour ces opérations, lorsqu’aucune cotation n’est accessible, la valorisation est effectuée par rapprochement avec les indications de la contrepartie.

En janvier 2009, 180 millions d’euros de swaps de macro-couverture ont été nettes. L’impact en terme de résultat est la soulte diminuée des intérêts courus, soit 5,65 millions d’euros, étalée sur la durée de vie résiduelle des contrats.

 

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert.

L’encours d’opérations conditionnelles de couverture s’élève à 83,2 millions d’euros, constitué par des contrats d’assurance de taux d’intérêt (caps) pour la totalité.

La valorisation nette des opérations conditionnelles de couverture (caps pour un montant de 83,2 M€) s’établit à un montant positif de 1,417 million d’euros. Dans le contexte de ces opérations, ce montant représente le coût de la couverture de l’option sous jacente existant dans le crédit à taux plafond accordé au client.

Les tableaux ci-dessous présentent le montant notionnel des contrats ainsi que leur ventilation par durée résiduelle :

Nature de l'opération

(en milliers d’euros)

Contrats sur taux

contrats sur change et sur actions

Valorisation nette

Operations de gré a gré :

 

 

 

    Opérations fermes de couverture

1 023 600

 

 

        Dont contrats d'échange de taux micro

248 600

 

2 955

        Dont contrats d'échange de taux macro

775 000

 

-6 406

        Dont forwards

 

 

 

    Autres opérations fermes

 

 

 

        Dont contrats d'échange de taux

 

 

 

        Dont forwards

 

 

 

    Opérations conditionnelles de couverture

83 264

 

1 417

    Opérations du portefeuille de négociation

10 000

 

-246

    Autres opérations conditionnelles

20 000

 

-1 807

 

Nature de l'opération

(En milliers d’euros)

Un an et moins

Plus d'un an a cinq ans inclus

Plus de cinq ans

Operations de gré a gré

 

 

 

    Contrats de taux d'intérêts

150 250

690 414

276 200

    Contrats sur change

 

 

 

    Contrats sur actions

 

 

 

    Autres contrats

 

20 000

 

 

 

Note 16. – Filiales et Participations.

 

Le tableau ci-dessous présente les filiales, participations et parts dans les entreprises liées de la Banque.

 

Relevé nominatif des parts dans les entreprises liees, titres de participation et de l'activité de portefeuille :

Désignation de la valeur

(Montants en milliers d'euros au 31/12/2009)

Capital social

% Détenu

Valeur brute comptable

Provision

Valeur nette comptable

Valeur nette comptable 31/12/08

Parts dans les entreprises liées

 

 

5 488

0

5 488

5 488

Parts dans des établissements de crédit

 

 

0

0

0

0

Autres parts dans d'autres entreprises liées

 

 

5 488

0

5 488

5 488

SAS Foncière Victor Hugo

4 726

100,00%

4 726

0

4 726

4 726

SA Ste Méditerranéenne d'Investissement

762

100,00%

762

0

762

762

Titres de participation

 

 

172 923

4 711

168 344

168 648

Titres de participation d'établissement de crédit

 

 

160 809

4 353

156 456

155 973

SOCAMI C.A

66

13,98%

9

0

9

9

SOCAMA CA

923

9,00%

83

0

83

83

BP PARTICIPATION

1 303 816

2,48%

4 353

4 353

0

 

BPCE

 

 

156 345

0

156 345

 

IADPER

3 739

0,13%

5

0

5

5

IDES

14 751

0,09%

13

0

13

13

Titres de participation dans d'autres entreprises à caractère financier

 

 

0

0

0

0

Titres de participation dans les sociétés civiles Immobilières de promotion et de gestion (Voir détails dans tableur ci-dessous)

 

 

10

121

20

790

Autres titres de participation

 

 

12 105

236

11 868

11 884

SACEMA

274

0,33%

1

0

1

1

SEM IMMOB HYERES

229

0,69%

3

3

0

0

VAR AMENAG.DEVELOPPEMENT

1 500

0,76%

11

0

11

11

VILLE DE MENTON

240

2,81%

5

0

5

5

SA COPRA

9 741

0,47%

46

46

0

0

PARLONIAM

7 867

0,47%

37

0

37

37

LBO CROISSANCE 2

 

 

0

0

0

0

LBO NPE EUROPA

80 000

1,25%

676

0

676

690

SEMAZUR

240

8,99%

21

0

21

21

FCPR SPEF E-FUND

 

 

183

124

59

62

VAR OUEST

427

5,36%

23

23

0

0

GRFT FRANC ENTRE EX:INGENIERIE DE L'HABITAT

 

 

0

0

0

0

SAGESTAB

150

2,00%

1

0

1

1

SOPHIA EURO LAB

10 030

1,10%

111

0

111

111

VAR ACTIONS

694

10,99%

76

32

44

44

SEMIVAL

1 174

2,86%

34

0

34

34

B.P CREATION

3 266

7,93%

259

0

259

259

TOULON AMENAGEMENT

566

2,84%

9

9

0

0

INFORMATIQUE BANQUE POPULAIRE

64 772

3,86%

2 499

0

2 499

2 499

NATEXIS PAIEMENT

22 419

0,0001%

0

0

0

0

BP DEVELOPPEMENT

217 188

1,52%

8 074

0

8 074

8 074

Gie IBP investissement

13 965

0,26%

37

0

37

37

    Total

 

 

178 411

4 711

173 832

174 136

 

Sociétés immobilières de

promotion et de gestion

(Montants en milliers d'euros au 31/12/2009)

 

% Détenu

Valeur brute comptable

Provision

Valeur nette comptable

VNC 31/12/2008

Ventilation titres de participation dans les SCI de Promotion et de gestion

 

 

10

121

20

790

SCI LA ROSERAIE

2

26,00%

0

0

55

258

SCI PALAIS D'AZUR

2

30,00%

0

0

-359

-359

SCI DOMAINE DE VIGNAL

0

5,00%

0

74

0

0

SCI DURANDY

2

25,00%

0

0

-62

-95

SNC LOTISSEMENT DES FLEURS

8

30,00%

2

0

263

263

SCI RESIDENCE ROMAINE

3

30,00%

1

3

0

0

SCI MACCARANI BUFFA

 

 

0

20

0

0

SCI L'ILE VERTE

8

10,00%

1

0

0

0

SCI LA COMMANDERIE

3

30,00%

1

1

0

0

SCI CASTEL ROSA MARE

2

30,00%

0

0

-210

-120

SCI PALAIS HADRIEN

3

30,00%

1

15

0

0

SCI PALMERO RESIDENCE

2

30,00%

0

0

21

21

SCI CAGNES RENOIR

2

13,00%

0

5

13

13

SCI RESIDENCE BEL AIR

2

30,00%

0

0

-300

-90

SCI VILLA BORGHESE

2

25,00%

0

3

-3

-3

SCI VIRGINIA

0

35,00%

0

0

0

0

SCI BELLA DONNA

2

30,00%

0

0

0

300

SCI FLORETTE

 

 

0

0

600

600

 

 

Note 17. – Actionnariat.

 

Au 31 décembre 2009, le capital de la Banque Populaire Côte d’Azur s’élève à 143.499.924 euros, divisé en 8.441.172 parts sociales de 17 euros chacune, réparties auprès de 70.126 sociétaires. Dans le capital, entre une autre catégorie de fonds propres composée de 2.110.294 Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI), nominatifs au profit de Natixis, d’une valeur unitaire nominale de 17 € chacun, soit un montant de capital de 35.874.998 euros.

 

 

IV. – Notes sur le hors bilan.

 

Note 18. – Engagements hors bilan.

 

Au 31 décembre 2009, la Banque Populaire Côte d’Azur a reçu 760,3 millions d’euros d’engagements de garantie, qui se répartissent notamment entre les Sociétés de Caution Mutuelle à hauteur de 197,5 millions d’euros, la CASDEN à hauteur de 236,5 millions d’euros, et Natixis pour 13,3 millions d’euros.

Les engagements de financement donnés en faveur de notre clientèle s’élèvent à 216,354 millions d’euros, et les engagements de garantie donnés en faveur de notre clientèle à 295 millions d’euros. Ceux-ci sont notamment constitués de cautions immobilières pour 80,3 millions d’euros, et de garanties de remboursement de crédits pour 104,5 millions d’euros.

Les autres encours hors bilan concernent principalement nos opérations de couverture et de transactions utilisant les produits dérivés (Swaps, Caps). Ces opérations sont détaillées dans la note 15.

 

 

V. – Notes sur le compte de résultat.

 

Note 19. – Régime fiscal et impôt sur les bénéfices.

 

Intégration fiscale mutualiste : Les réseaux des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires ont décidé pour l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de Finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

Suite à la création de BPCE, trois groupes d’intégration fiscale coexistent en 2009 :

– Le Groupe BP Participations, avec les Banques Populaires, les Sociétés de Caution Mutuelle, le Crédit Maritime et les filiales. Ce groupe compte au total 418 entités, dont 235 entités Foncia ;

– Le Groupe CE Participations, avec les Caisses d’Epargne Populaires et les filiales. Ce groupe compte 95 entités ;

– Le Groupe BPCE, avec les filiales intégrées apportées. Ce groupe compte 7 entités, dont les Sociétés de Caution Mutuelle.

La Banque Populaire Côte d’Azur a signé avec sa mère intégrante, BP Participations, une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale.

En effet, conventionnellement, chaque Banque Populaire (et chaque Caisse d’Epargne) constitue, avec ses filiales, un sous-groupe, qui lui permet de conserver les avantages de l’intégration fiscale régionale.

Le sous-groupe Banque Populaire Côte d’Azur est constitué par :

– la Banque Populaire Côte d’Azur, société mère,

– la SASU Foncière Victor Hugo, filiale détenue à 100% par la Banque Populaire Côte d’Azur

– la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement (SMI), filiale détenue à 100% par la Banque Populaire Côte d’Azur,

– la SASU Sociétariat Banque Populaire Côte d’Azur, filiale détenue à 100% par la SASU Foncière Victor Hugo.

 

Régime fiscal : Les impôts différés actifs ne sont pas comptabilisés dans les comptes sociaux. Cela concerne notamment les impôts différés actifs résultant des décalages provisoires sur des contributions obligatoires comme la participation des salariés ou la contribution Organic, dont la prise en compte fiscale est reportée d’un exercice sur l’autre. En termes de procédure, les impôts différés passifs significatifs font l’objet d’une provision ; aucune dotation aux provisions de ce type n’a été constituée sur l’exercice 2009.

L’ensemble des opérations a été soumis au traitement fiscal réglementaire en vigueur, aussi bien au niveau du résultat courant que du résultat exceptionnel. La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l’exercice, au taux de 34,43%.

La réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique est la suivante :

(En milliers d'euros)

En base

En taux

Résultat net

15 607

 

Impôts sur les sociétés

 

14 592

Résultat comptable avant impôt

30 199

 

IS -taux théorique 34,43%

 

10 398

Analyse de l'écart

 

4 194

Différences temporaires

4 458

1 535

    Provision risque swaps

-1 996

-687

    Provision participation

1 200

413

    Provision Organic

160

55

    Provision PEL/CEL

1 570

541

    Provision commissions Axa

-1 090

-375

    Provision retraites

321

111

    Provision désoption TVA

-600

-207

    Provision prêts à taux zéro

1 014

349

    Provision contentieux en décalage fiscal

-160

-55

    Plus-value sur swaps

4 039

1 391

Autres réintégrations et déductions imposées à 34,43%

 

 

    Réintégrations fiscales hors IS

13 849

4 768

    Déductions fiscales

-12 877

-4 434

Provision pour impôt

 

1 800

Impôts sur les sociétés

 

12 267

Autres

 

525

Ecart résiduel

 

0

 

 

Note 20. – Gains ou pertes sur actifs immobilisés (perte nette de 4.156 milliers d’euros)

 

Ce poste enregistre les plus ou moins-values de cession sur les immobilisations incorporelles ou corporelles, les titres de participations, ainsi que les dotations ou reprises de dépréciations relatives à l’évaluation de ces actifs. Cette perte nette provient du provisionnement intégral, imposé par BPCE suite à leurs travaux de valorisation, des titres BP Participations détenus par la Banque, pour un montant de 4.353 milliers d’euros.

 

 

Note 21. – Charges et produits exceptionnels (charge nette de 791 milliers d’euros).

 

Ce poste enregistre les opérations exceptionnelles pouvant survenir dans le cadre de l’activité des différents services de la Banque.

Le montant des charges exceptionnelles représente 1.447 milliers d’euros, principalement composé de dotations aux provisions sur risques exceptionnels.

Le montant des produits exceptionnels s’élève à 656 milliers d’euros, principalement composé de reprise de provisions sur risques exceptionnels.

 

 

Note 22. – Rémunération des organes d’administration et de direction.

 

Le montant annuel des jetons de présence alloués aux membres du Conseil d’Administration a été de 24.445 euros pour l’année 2009.

La rémunération des membres des organes de direction n’est pas donnée car cela reviendrait à communiquer une information individuelle.

 

 

Note 23. – Bénéfice comptable et bénéfice financier de l’exercice.

 

Le Bénéfice Net Comptable de l’exercice s’élève à 15.607 millions d’euros. Le passage de ce résultat comptable au résultat financier s’effectue par la méthode dite des marges en retraitant le résultat comme s’il n’existait pas de comptabilité sociale (opérations de location d’immobilisations) mais uniquement une comptabilité financière (opérations de prêts à la clientèle), soit :

 

(En milliers d’euros)

Bénéfice Net Comptable

15 607

Charges d’amortissement (comptable)

192 272

Plus et moins values comptables

4 752

Charges d’amortissement (financier)

- 193 290

Plus et moins values financières

- 1 046

Bénéfice financier :

18 295

 

 

(avant IS sur la dotation à la réserve latente)

L’écart entre le résultat comptable et le résultat financier représente la dotation à la réserve latente, soit 2,69 millions d’euros qui, ajoutée au bénéfice net comptable, permet de constituer le bénéfice financier soit 18.295 millions d’euros.

Afin d’obtenir le bénéfice financier net d’impôt, il faut déduire l’IS sur la dotation à la réserve latente, soit :

 

(En milliers d’euros)

Bénéfice financier

18 295

IS sur dotation réserve latente

- 925

Bénéfice financier net d’impôt

17 370

 

 

Note 24. – Projet d’affectation du résultat.

Bénéfice Net Comptable

15 607 460

Report à nouveau

+ 19 999

Bénéfice à répartir

15 627 459

Dotation à la réserve légale

781 400

Intérêts aux parts sociales

3 240 759

Dividende servi aux CCI

991 838

Dotations aux autres réserves

10 613 462

 

 

Note 25. – Charges générales d’exploitation.

(En milliers d’euros)

2009

2008

Frais de personnel

65 265

63 972

    Salaires et traitements

42 747

40 888

        Dont participation des salariés à distribuer

1 335

250

        Dont intéressement des salariés à distribuer

1 574

1 221

    Charges de retraite

7 852

7 460

    Autres charges sociales

11 367

12 339

    Impôts et taxes sur frais de personnel

3 299

3 285

Autres frais administratifs

47 282

48 974

    Impôts et taxes

5 404

4 043

    Services extérieurs

41 878

44 931

        Total

112 547

112 946

 

 

Note 26. – Coût du risque. 

(En milliers d’euros)

2009

2008

Provisions douteux et douteux compromis

-20 314

-17 487

    Clientèle dépréciation

-19 814

-16 049

    Crédit-bail

-500

-1 438

Provisions risques

-3 746

2 143

    Provisions pour risque clientèle

-3 621

1 731

    Engagements hors-bilan

-125

412

Pertes couvertes

-1 737

-2 006

    Pertes sur créances client

-1 518

-1 696

    Clientèle condamnation

-160

-115

    Crédit-bail

-59

-195

Pertes non couvertes

-1 741

-986

Récupération sur créances amorties

195

321

        Totaux

-27 343

-18 015

 

 

2.2.6. Honoraires des commissaires aux comptes. — Les honoraires versés aux commissaires aux comptes au titre de l’exercice 2009 s’élèvent à 152.210 euros hors taxes, répartis de la manière suivante :

— Cabinet Lucchesi : 60.884 euros

— Cabinet PricewaterhouseCoopers Audit : 91.326 euros

 

 

V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes individuels .

(Exercice clos le 31 décembre 2009)

 

Aux Sociétaires

BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à Capital Variable

457, Promenade des Anglais,

06200 Nice

 

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2009, sur :

— Le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Côte d’Azur, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— La justification de nos appréciations ;

— Les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

.

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

2. Justification de nos appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte de crise financière et économique qui perdure depuis 2008. C'est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Provisionnement des risques de crédit et de contrepartie : Comme indiqué dans les notes 2 et 13 de l’annexe aux comptes annuels, votre société constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

 

— Valorisation des titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre société sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 5 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 5 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE et BP Participations.

 

— Valorisation des titres et des instruments financiers : Votre société détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 5 et 15 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions dans le contexte décrit ci-dessus. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la société et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre société constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 13 de l’annexe.

 

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre société constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 13 de l’annexe.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Neuilly-sur-Seine et Nice, le 19 avril 2010

 

Les Commissaires aux comptes :

Agnès Hussherr ;

Philippe Lucchesi

 

 

C. — Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion sur les comptes sociaux et consolidés est disponible au siège social sur simple demande.

 

 

 

 

1003147

05/05/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 1826
Texte de l'annonce :

1001826

5 mai 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°54


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR

 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 457, promenade des Anglais, BP 241, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

Situation au 31 mars 2010.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

33 243

Créances sur les Établissements de Crédit

365 352

Opérations avec la clientèle

3 351 620

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

905 430

Actions et Autres Titres à revenu variable

5 837

Participations et autres titres détenus à long terme

169 343

Parts dans les Entreprises liées

5 458

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

760 746

Location simple

6 129

Immobilisations incorporelles

16 012

Immobilisations corporelles

24 959

Autres actifs

59 171

Comptes de Régularisation

38 417

        Total actif

5 741 717

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

776 989

Opérations avec la clientèle

2 960 234

Dettes représentées par un titre

1 079 536

Autres passifs

81 262

Comptes de Régularisation

308 720

Provisions

48 494

Dettes subordonnées

54 069

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

59 961

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

372 452

    Capital souscrit

179 375

    Primes d'émission

73 743

    Réserves

119 311

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

3

    Report à nouveau (+/-)

20

        Total passif

5 741 717

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

225 517

    Engagements de garantie

317 579

    Engagements sur titres

1 437

Engagements reçus

 

    Engagements de garantie

780 445

    Engagements sur titres

1 437

 

1001826

03/02/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 183
Texte de l'annonce :

1000183

3 février 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°15


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants

du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social : 457, promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

Situation au 31 décembre 2009.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

78 587

Créances sur les Etablissements de Crédit

364 278

Opérations avec la clientèle

3 329 597

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

915 496

Actions et Autres Titres à revenu variable

5 813

Participations et autres titres détenus à long terme

173 859

Parts dans les Entreprises liées

5 488

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

761 467

Location simple

7 151

Immobilisations incorporelles

16 196

Immobilisations corporelles

25 346

Autres actifs

70 568

Comptes de Régularisation

39 421

        Total actif

5 793 267

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

774 543

Opérations avec la clientèle

2 975 455

Dettes représentées par un titre

1 120 126

Autres passifs

72 916

Comptes de Régularisation

294 196

Provisions

48 639

Dettes subordonnées

54 075

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

65 258

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

388 060

    Capital souscrit

179 375

    Primes d'émission

73 743

    Réserves

119 311

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

2

    Report à nouveau (+/-)

20

    Résultat de l'Exercice (+/-)

15 607

        Total passif

5 793 267

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

216 354

    Engagements de garantie

309 733

    Engagements sur titres

1 527

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

760 301

    Engagements sur titres

1 527

 

 

1000183

06/11/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 7794
Texte de l'annonce :

0907794

6 novembre 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°133


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 457, promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 3

955 804 448 R.C.S. Nice.

Situation au 30 Septembre 2009

(En milliers d'Euros)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

79 867

Effets Publics et Valeurs assimilées

15 002

Créances sur les Etablissements de Crédit

396 003

Opérations avec la clientèle

3 297 393

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

880 312

Actions et Autres Titres à revenu variable

5 595

Participations et autres titres détenus à long terme

172 417

Parts dans les Entreprises liées

5 398

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

736 422

Location simple

8 820

Immobilisations incorporelles

16 440

Immobilisations corporelles

25 766

Autres actifs

57 366

Comptes de Régularisation

43 535

    Total actif

5 740 336

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

789 139

Opérations avec la clientèle

2 985 320

Dettes représentées par un titre

1 096 008

Autres passifs

51 312

Comptes de Régularisation

317 684

Provisions

44 615

Dettes subordonnées

59 093

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

62 211

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

334 954

    Capital souscrit

141 875

    Primes d'émission

73 743

    Réserves

119 312

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

4

    Report à nouveau (+/-)

20

        Total passif

5 740 336

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

195 666

    Engagements de garantie

319 082

    Engagements sur titres

2 752

Engagements reçus

 

    Engagements de garantie

743 544

    Engagements sur titres

2 752

 

 

0907794

10/08/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6505
Texte de l'annonce :

0906505

10 août 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°95


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 457, promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

Situation au 30 Juin 2009.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales, CCP

48 440

Effets publics et valeurs assimilées

35 011

Créances sur les établissements de crédit

325 821

Opérations avec la clientèle

3 322 564

Obligations et autres titres à revenu fixe

916 853

Actions et autres titres à revenu variable

4 758

Participations et autres titres détenus à long terme

172 354

Parts dans les entreprises liées

5 428

Crédit-bail et location avec option d’achat

696 214

Location simple

9 634

Immobilisations incorporelles

16 683

Immobilisations corporelles

26 199

Autres actifs

55 505

Comptes de régularisation

53 188

        Total actif

5 688 652

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

812 334

Opérations avec la clientèle

2 905 536

Dettes représentées par un titre

1 106 191

Autres passifs

66 159

Comptes de régularisation

298 232

Provisions

44 341

Dettes subordonnées

59 127

Fonds pour risques bancaires généraux

61 798

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

334 934

    Capital souscrit

141 875

    Primes d’émission

73 743

    Réserves

119 312

    Provisions réglementées et subventions d’investissement

4

        Total passif

5 688 652

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

196 389

    Engagements de garantie

335 685

    Engagements sur titres

1 442

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

718 457

    Engagements sur titres

1 442

 

 

0906505

03/07/2009 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque Populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 5500
Texte de l'annonce :

0905500

3 juillet 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°79


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

 

BANQUE POPULAIRE COTE D’AZUR 

Société anonyme coopérative à capital variable, loi du 13 mars 1917 et textes subséquents.

Siège social : 457, Promenade des Anglais, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

 

Documents comptables publiables approuvés par l’assemblée générale du 25 mai 2009.

 

 

A. — Comptes sociaux.

 

I. — Bilan au 31 décembre 2008.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Exercice N

Exercice N - 1

Caisse, banques centrales, CCP

54 472

66 467

Effets Publics et Valeurs assimilées

35 023

35 045

Créances sur les Établissements de Crédit

274 841

247 508

Opérations avec la Clientèle

3 316 267

3 149 470

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 080 238

725 442

Actions et Autres Titres à revenu variable

4 720

2 248

Participations et autres titres détenus à long terme

168 648

125 677

Parts dans les Entreprises liées

5 488

5 488

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

633 007

574 610

Location simple

8 940

8 627

Immobilisations incorporelles

17 188

18 327

Immobilisations corporelles

26 539

26 890

Capital souscrit non versé

 

 

Actions propres

 

 

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Autres actifs

45 698

40 991

Comptes de Régularisation

64 677

55 862

        Total actif

5 735 746

5 082 652

 

 

Passif

Exercice N

Exercice N - 1

Banques centrales, CCP

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

822 816

307 819

Opérations avec la Clientèle

2 867 890

2 686 716

Dettes représentées par un titre

1 234 279

1 284 168

Autres passifs

62 831

72 857

Comptes de Régularisation

263 422

240 698

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Provisions pour Risques et Charges

44 434

47 422

Dettes subordonnées

65 529

77 791

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

60 464

59 090

Capitaux propres hors FRBG (±)

314 080

306 091

    Capital souscrit versé

93 500

93 500

    Certificats coopératifs d'investissement

23 375

23 375

    Primes d'émission

73 743

73 744

    Réserves

110 436

99 146

    Ecarts de Réévaluation

 

 

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

4

6

    Report à nouveau (±)

20

-6 239

    Résultat de l'exercice (±)

13 001

22 559

        Total passif

5 735 746

5 082 652

 

 

 

 

  Hors-bilan

Exercice N

Exercice N-1

Engagements donnés :

 

 

    Engagements de financement

209 946

218 743

    Engagements de garantie

319 758

247 230

    Engagements sur titres

1 331

474

Engagements reçus :

 

 

    Engagements de financement

0

0

    Engagements de garantie

706 160

623 921

    Engagements sur titres

1 331

4 174

 

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

 

Exercice N

Exercice N-1

+ Intérêts et produits assimilés

260 621

232 383

- Intérêts et charges assimilées

196 749

158 518

+ Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

223 274

219 410

- Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

201 957

200 915

+ Produits sur opérations de location simple

5 178

4 710

- Charges sur opérations de location simple

4 517

4 327

+ Revenus des titres à revenu variable

7 887

8 718

+ Commission (produits)

77 678

77 677

- Commissions (charges)

11 972

12 577

± Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

2 036

1 923

± Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

-5 642

605

+ Autres produits d'exploitation bancaire

1 843

1 727

- Autres charges d'exploitation bancaire

722

696

Produit net bancaire

156 958

170 120

- Charges générales d'exploitation

112 946

111 862

- Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

6 184

6 160

Résultat brut d'exploitation

37 828

52 098

± Coût du risque

-18 015

-8 809

Résultat d'exploitation

19 813

43 289

± Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-120

351

Résultat courant avant impôt

19 693

43 640

± Résultat exceptionnel

-492

45

- Impôt sur les bénéfices

4 828

13 630

± Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

-1 372

-7 496

Résultat net

13 001

22 559

 

 

III. — Annexe aux comptes comptables.

 

Notes annexes sur les comptes annuels.

 

Les notes annexes aux comptes annuels de l’exercice 2008 de la Banque Populaire Côte d’Azur ont été établies dans le but de compléter et de commenter l’information donnée par le bilan, le hors bilan, et le compte de résultat. Dans un souci de lisibilité du document, seules les opérations présentant un caractère significatif ont été retenues.

 

Elles se décomposent en :

 

— Principes généraux et méthodes ;

 

— Evénements marquants de l’exercice.

 

— Notes sur le bilan : principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

Notation : la Banque Populaire Côte d’Azur est notée Aa3 par l’agence MOODY’S.

 

Consolidation : les comptes de la Banque Populaire Côte d’Azur sont intégrés dans la consolidation globale du Groupe Banque Populaire. Dans ce cadre, les comptes sociaux de la Banque Populaire Côte d’Azur sont retraités suivant les normes internationales IFRS. Au plan individuel, la Banque Populaire Côte d’Azur présente des comptes consolidés avec ses filiales directes en normes françaises.

 

 

Principes généraux et méthodes.

 

Les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2008 font ressortir un Total Bilan de 5,736 milliards d’€, et un Résultat Net de 13  M€. Ces comptes ont été établis dans le respect des principes comptables généraux, à savoir :

 

— La continuité d’exploitation ;

 

— La permanence des méthodes comptables ;

 

— L’indépendance des exercices.

 

Les méthodes d’enregistrement et de présentation des comptes propres à la réglementation applicable aux établissements de crédit et prévues par les règlements du Comité de la Réglementation bancaire et Financière ainsi que par les Instructions, Notes et Lettres de la Commission Bancaire, sont appliquées.

 

Plus spécifiquement, l’avis 2006-C du Comité d'Urgence du CNC du 4 octobre 2006 relatif à l’amortissement des immobilisations données en crédit-bail et opérations assimilées dans les comptes sociaux des établissements de crédit (approche juridique du crédit-bail conservée et assimilation des amortissements comptables et fiscaux) a été appliqué (voir Note 9 pour les détails de l’opération).

 

De même, l’avis 2006-16 du 21 décembre 2006 du CNC, relatif au caractère douteux des découverts a été mis en œuvre au 1er janvier 2007.

 

Dans le cadre de la mise en œuvre de la Base de Données des Agents Financiers (BAFI), le Plan Comptable des Établissements de Crédit (PCEC) proposé par la Commission Bancaire a été adopté par la Banque Populaire Côte d’Azur.

 

Les états financiers de la Banque Populaire Côte d’Azur sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la Réglementation comptable, notamment le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers, à l’exception du règlement CRC 2008-15 relatif au traitement comptable des plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et des plans d’attribution d’actions gratuites aux employés dans la mesure où la charge relative à l’attribution gratuite d’action (SAGA) avait déjà été entièrement constatée en 2007, antérieurement à la publication du règlement.

 

Les informations relatives aux instruments de bilan et de hors bilan présentant un risque de marché sont décrites dans les différentes notes sur le bilan et incluent les méthodes d’évaluation.

 

Les instruments financiers utilisés consistent essentiellement en des contrats d’échange de taux (Swaps) utilisés dans un but de couverture, ou des contrats de garantie de taux plafonds (Caps) utilisés en couverture de crédits à taux variables plafonnés. Par ailleurs, dans le cadre de la gestion et de l’optimisation de la trésorerie, plusieurs opérations d’échanges de taux ont été réalisées en positions ouvertes isolées.

 

Les frais d’émission d’emprunts sont inscrits en charge pour la totalité dans l’exercice où ils sont exposés. Les primes d’émission d’emprunts sont étalées sur la durée de l’emprunt.

 

— Changement de méthode comptable intervenu sur l’exercice 2008 : Il n’y a pas eu de changement de méthode comptable sur l’exercice 2008.

 

— Engagements de garantie de liquidité et de solvabilité des Banques Populaires : Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques Populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du Code Monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques Populaires (article 1er).

 

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les Sociétés de Caution Mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque Fédérale des Banques Populaires.

 

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

 

La Banque Fédérale met en œuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques Populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques Populaires.

 

En tant que membre du réseau, la Banque Fédérale bénéficie du système de garantie, les Banques Populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, si besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques Populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques Populaires. Natixis fait l’objet d’une convention de double affiliation auprès de la Banque Fédérale mais également auprès de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne.

 

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale et, d’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques Populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10% du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques Populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale.

 

Par ailleurs, dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des Sociétés de Caution Mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

 

Dans le cadre de l’affiliation du Crédit Maritime Mutuel, dont la Banque Fédérale est l’organe central aux termes de l’article L. 512-69 du Code Monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques Populaires d’adossement.

 

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

— Evénements marquants de l’exercice : 1er événement annoncé lors du précédent exercice, mais qui a pris effet le 1er janvier 2008 : la Banque a dénoncé l’option à la TVA pour les activités bancaires et financières soumises à cette option.

 

La désorption a eu comme effet sur les comptes 2008 :

 

– de modifier à la hausse la base d’amortissement des immobilisations acquises en 2008 afin d’anticiper la baisse des prorata de récupération de TVA (règle fiscale) ;

 

– la constitution d’une provision de 600 K€ qui, selon le principe de rattachement des charges et produits à l’exercice, permet de comptabiliser en 2008, les effets de la désoption de 2008. La régularisation fiscale n’interviendra qu’en 2009, lors de l’établissement des proratas de récupération définitifs.

 

Par ailleurs, dans le cadre de la crise financière dite des « subprimes », il est précisé que la trésorerie de la Banque ne comporte que des placements à capital garanti par un établissement de crédit, et n’a aucune exposition directe au marché « subprime », et de façon plus large au marché du crédit.

 

 

Notes sur le bilan : principes comptables et méthodes d'évaluation.

 

Note 1. Établissements de Crédit et Institutions Financières. — Le solde au Passif de 822,8  M€ au poste « Dettes envers les Établissements de Crédit » correspond notamment à hauteur de 251,6  M€ aux opérations souscrites auprès de la Banque Fédérale des Banques Populaires, du réseau des Banques Populaires (comptes à vue, emprunts, dont quotes-parts des emprunts obligataires) ou de Natixis, et pour 561,2  M€ aux opérations hors réseau (emprunts en blanc).

 

Les soldes de l’Actif de 274,8  M€ au poste « Créances sur les Établissements de Crédit » et de 35  M€ au poste « Effets publics et Valeurs assimilées » correspondent au placement de l’excédent des ressources sur les emplois, avec des lignes sur le Trésor Public (enregistrées au poste « Effets Publics ») et différents établissements financiers. Les « Créances sur les Établissements de Crédit » comprennent notamment 81  M€ de prêts interbancaires, 165  M€ d’opérations internes au réseau des Banques Populaires et 22  M€ de comptes ordinaires. Le risque de contrepartie fait l’objet d’une analyse avec le Comité d’Audit et de Risques du Groupe des Banques Populaires (CARG) ; des encours maximums par contrepartie ont été déterminés et font l’objet d’un suivi permanent.

 

 

Note 2. Créances sur la clientèle (3,32 Milliards d’€) et risque crédit. — Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

 

Les crédits à la clientèle sont enregistrés au bilan à leur valeur nominale. L’activité de la Banque dans ce domaine relève d’une activité traditionnelle de banque de détail sur son marché domestique. Le secteur géographique de la Banque est constitué par les deux départements des Alpes-Maritimes et du Var, ainsi que par Monaco et par une succursale en territoire italien (Lavagne) avec une activité exclusive d’opérations de crédit-bail.

 

L’encours brut, hors dépréciations, des crédits promoteurs sur comptes chantiers s’élève à 147,3  M€, dont 3,7  M€ d’encours douteux non compromis.

 

Dans le cadre des opérations de refinancement, un montant de 208,8  M€ de crédits hypothécaires à la clientèle a été nanti au profit de la Caisse de Refinancement à l’Habitat (CRH), en contrepartie de billets souscrits auprès de cette Caisse.

 

La Banque Populaire Côte d’Azur ne détient pas d’encours de crédits restructurés, hormis pour un montant très faible, et non significatif, représentant les opérations induites par la Banque de France dans le cadre du surendettement.

 

L’identification et la comptabilisation des créances douteuses sont réalisées suivant examen de chaque dossier, et conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière. Depuis le 1er janvier 2007, cette identification s’applique aux découverts en application du nouvel article 3 bis du règlement 2002-03 modifié par le règlement 2007-06.

 

Le principe de contagion est appliqué : la classification en créances douteuses d’un concours entraîne le transfert vers les rubriques « Encours Douteux » de l’intégralité des engagements à l’encontre d’un même client. Les créances douteuses font l’objet d’une dépréciation comptabilisée en déduction de l’actif ; chaque dossier est traité individuellement. Les dépréciations sont déterminées au vu de la situation de chaque client en tenant compte des garanties dont la Banque est amenée à bénéficier. Par exception à ce principe, une provision statistique non déductible fiscalement de 300  K€ a été constituée en 2007 pour couvrir les encours de petits montants. Une dotation complémentaire de 50  K€ a été comptabilisée sur 2008 pour porter la provision à 350  K€. Cette provision représente 10% du montant total des clients douteux inférieurs à 15 000 € en valeur unitaire.

 

Les principes énoncés par le règlement CRC N°2002-03 sont appliqués et entraînent périodiquement la révision du statut de chaque dossier douteux. Lors de cette révision périodique, au moins annuelle, le passage à douteux compromis est réalisé au vu de la situation du dossier. Les modalités de transfert des dossiers dans la catégorie douteux compromis ont fait l’objet d’une instruction interne adressée à tous les intervenants concernés. Sur l’ensemble des dossiers douteux compromis initiés au cours de l’exercice 2008, les particuliers représentent 18,2%, les entrepreneurs individuels 13,2%, et les sociétés 68,6%.

 

Le passage en pertes définitives est effectué lors de la constatation de la situation d’insolvabilité irréversible du débiteur. Ce constat est étayé par un document d’une source externe à la Banque (PV de carence d’huissier, certificat d’irrécouvrabilité, enquête effectuée par un professionnel).

 

Dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions du règlement CRC 2002-03, l’actualisation des flux futurs à recevoir sur les dossiers douteux est réalisée. Cette actualisation a été effectuée dossier par dossier, sur la base d’échéanciers prévisionnels, aux taux contractuels pour les prêts amortissables, et suivant le taux légal pour les encours à vue. La variation de cette actualisation au cours de l’année 2008 a déclenché une augmentation de la dépréciation de 111  K€ générant sur le résultat de l’année une dotation nette enregistrée pour ce montant en charges dans le résultat annuel.

 

Les dotations aux dépréciations, nettes de reprises, les créances passées en perte sur l’exercice, nettes des récupérations sur créances amorties, et la variation de l’année de l’actualisation des flux futurs à recevoir, constituent le coût du risque sur opérations de crédit au compte de résultat.

 

Le montant total des dépréciations inscrites en diminution d’actif est de 69,6  M€, pour un total d’encours douteux de 178,8  M€, soit un taux de couverture de 38,9%. Sur l’exercice, les dotations aux dépréciations des créances douteuses clients se sont élevées à 27,4  M€ tandis que les reprises sur dépréciations pour cette même catégorie se sont élevées à 11,4  M€ dont 8,9 millions devenues disponibles.

 

Parmi ces dépréciations, un montant de 6,2  M€ a été doté sur l’exercice pour constater le risque client de non-remboursement des prêts Lombard. L’encours de ces crédits, distribués uniquement par la succursale de Monaco, d’un montant de 109,7  M€ au 31 décembre 2008, est garanti par des actifs en couverture. La dégradation des marchés a entraîné la dégradation d’une partie de ces actifs. Le ratio global de couverture est supérieur à 100% ; cependant, au niveau client, chaque encours de crédit ayant une couverture inférieure à 100% a été déclassé en douteux (pour 31,3  M€). La provision sur ces dossiers douteux a été calculée en estimant à 6 le nombre d’années nécessaires pour que l’accumulation du rendement des actifs couvre à 100% le capital du crédit. Au-delà des 6 ans, si un écart négatif apparaît, il a été provisionné.

 

 

Note 3. Engagements hors bilan. — Au 31 décembre 2008, la Banque Populaire Côte d’Azur a reçu 706  M€ d’engagements de garantie, qui se répartissent notamment entre les Sociétés de Caution Mutuelle à hauteur de 191  M€, la CASDEN à hauteur de 233  M€, et Natixis pour 15  M€.

 

Les engagements de financement donnés en faveur de notre clientèle s’élèvent à 209,946  M€, et les engagements de garantie donnés en faveur de notre clientèle à 273,702  M€. Ceux-ci sont notamment constitués de cautions immobilières pour 87,6  M€, et de garanties de remboursement de crédits pour 70,9  M€.

 

Les autres encours hors bilan concernent principalement nos opérations de couverture et de transactions utilisant les produits dérivés (Swaps, Caps). Ces opérations sont détaillées dans la note 12 et font l’objet d’un tableau « Montant notionnel des contrats » repris en annexe (tableau 11).

 

 

Note 4. Opérations en devises. — Les créances, dettes et engagements hors bilan libellés en devises, sont réévalués au cours de change à la date de clôture de l’exercice. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés en compte de résultat au cours du jour de la transaction.

 

L’exposition au risque de change est limitée, toute opération significative faisant l’objet d’une couverture systématique.

 

 

Note 5. Capitaux propres, Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI). — Les CCI émis par la Banque Populaire en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis, détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d’Épargne.

 

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la Banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal, dans le même temps, de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

 

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la Banque, émises pour la durée de la Banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables ; toutefois, la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’Administration de la Banque Populaire.

 

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’Assemblée Générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

 

Note 6. Portefeuille Titres. — Toutes les créances représentées par un titre négociable sur un marché (valeurs mobilières, titres de créances négociables, instruments du marché interbancaire) ont fait l’objet d’un classement comptable en application du Règlement n°90-01 modifié par le règlement CRC n° 2005-01, CRC 2008-07 et CRC 2008-17.

 

Les titres et instruments financiers à terme sont comptabilisés en valeur nominale, à la date d’effet pour les opérations inscrites au bilan, et au jour de la négociation pour les opérations inscrites au hors bilan.

 

En fonction des critères - intention de détention, adossement à des ressources, liquidité des marchés - ces titres, hors créances rattachées, ont été classés suivant des portefeuilles de :

 

— titres de transaction : néant ;

 

— titres de placement :

 

– 323,9  M€ bruts, provisionnés à hauteur de 9,9  M€ au titre des moins-values latentes constatées sur ce portefeuille ;

 

– 364  M€ de titres prêtés dans le cadre des émissions Banque Populaire Covered Bonds (BPCB) : il s’agit d’opérations effectuées dans le dernier trimestre 2008, liées à la crise de liquidité. La BPCB a émis des tranches d’emprunt obligataire souscrites par les BP grâce à un prêt de même montant octroyé par BPCB. Ces titres seront en finalité prêtés à la Banque Fédérale des Banques Populaires afin d’obtenir de la trésorerie auprès de la BCE. Ce prêt de titres est régi par l’article 11 du CRC 2005-01.

 

— titres d’investissement pour 430  M€ dont 35 millions en effets publics et valeurs assimilées. Parmi ces titres d’investissement, certains proviennent d’un reclassement de titres de placement et sont provisionnés à hauteur de 3,7  M€ ; cette opération sera détaillée dans les paragraphes suivants.

 

Les créances rattachées aux titres de placement s’élèvent à 7,3  M€, celles sur les titres d’investissement à 8,3  M€.

 

Les impacts au niveau du bilan des titres de placement et d’investissement détaillés ci-dessus se retrouvent dans le cumul des lignes « Effets Publics et Valeurs assimilées », « Obligations et autres titres à revenu fixe » et « Actions et autres titres à revenu variable » de l’actif pour un total de 1 120  M€.

 

— Participations et autres titres détenus à long terme, pour 168,6  M€ nets de provisions ; ces dernières s’élèvent à 358  K€.

 

— Parts dans les entreprises liées pour 5,5  M€. Cet encours est constitué :

 

– pour 4,7  M€ par la SASU Foncière Victor Hugo qui gère une partie du patrimoine immobilier hors exploitation de la Banque Populaire Côte d’Azur ;

 

– pour 0,8  M€ par la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement.

 

Les tableaux 14 et 15 donnent le détail des titres à l’actif et des participations.

 

Par ailleurs, la note 12 (Opérations sur instruments financiers et produits dérivés) fait état des opérations sur instruments financiers relevant également de l’activité de portefeuille dans le cadre des positions ouvertes isolées, et donne le montant des dépréciations sur moins values latentes sur ces supports, soit 4,049  M€, provisionnées en totalité.

 

La classification « Titres d’investissement » est composée pour la plus grande partie des postes « Effets publics et valeurs assimilées » et « Obligations et autres titres à revenu fixe ». Suivant les instructions du Comité de la Réglementation comptable, l’ensemble du portefeuille titres d’investissement est adossé sur des ressources de durées et de montants égaux ou supérieurs.

 

Le poste « Obligations et autres titres à revenu fixe » de 1 080,2  M€ est essentiellement composé de BMTN et obligations. Les contreparties sont principalement représentées par les organismes du groupe des Banques Populaires et quelques grandes signatures de la place financière de Paris.

 

Le portefeuille de titres d’investissement est composé d’obligations et de TCN. Ces titres à revenu fixe ont fait l’objet d’un étalement de la surcote ou décote sur la durée résiduelle selon la méthode actuarielle. Le montant des surcotes concernant les obligations est de 313  K€, tandis que sur les supports constitués de BTAN et OAT, les surcotes représentent 29  K€, et les décotes 7  K€.

 

Il est à préciser qu’aucun titre d’investissement n’a été cédé avant son terme au cours de l’exercice 2008.

 

Le portefeuille de titres de placement se compose principalement de CDN (165  M€), de BMTN (106  M€), d’obligations et d’actions (pour 7  M€).

 

Pour les titres structurés, la valorisation est effectuée par rapprochement avec les indications de la contrepartie.

 

En application des dispositions du règlement CRC 2008-17, la BPCA a procédé au déclassement de 52  M€ de titres de placement vers la catégorie titres d’investissement ; les circonstances exceptionnelles liées à l’inactivité des marchés auraient conduit à la constitution de provisions importantes, alors que le risque final est inexistant sur ces titres garantis en remboursement de capital à l’échéance et conservés jusqu’à cette date. En l’absence de reclassement, l’impact sur le compte de résultat aurait été de 4 664  K€ (moins-value potentielle sur titres de placement). Les provisions attachées aux titres de placement déclassés ont été :

 

— reprises au niveau du compte de résultat pour un montant de 4,3  M€, dans le poste où elles avaient été dotées à l’origine, en « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés » ;

 

— dotées pour le même montant en titres d’investissement ; cette provision sera reprise linéairement jusqu’à l’échéance des titres. La dotation globale et la reprise étalée figurent au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés » afin de centraliser tous les impacts liés au transfert dans la même ligne du compte de résultat et ainsi de ne pas fausser le PNB.

 

Le portefeuille de titres de participation reste inchangé dans sa présentation comptable.

 

Ces titres, qualifiés d’immobilisations financières, dont la possession durable est estimée utile à l’activité, sont comptabilisés à leur coût d’acquisition. Ils sont évalués individuellement soit à leur valeur de marché, soit à leur valeur d’usage ou d’utilité dans le but de déceler les titres à déprécier dans le cas de moins-value latente, les plus-values latentes n’étant pas prises en compte. Les principales acquisitions de l’exercice 2008 sont présentées dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration. Suivant l’examen de chaque situation, une dépréciation est éventuellement constatée.

 

Au sein du poste Participations et Autres Titres à long terme, de 168  M€, l’encours principal est constitué par notre participation au capital de la BFBP pour 156  M€.

 

La valeur d’utilité du titre BFBP est déterminée à partir de son actif net réévalué qui intègre le fonds fédéral de solidarité et la valorisation (sur la base de la valeur d’utilité) du portefeuille-titres. La BFBP détient des participations, notamment dans le groupe Natixis détenu à 35,62%, le groupe Foncia, détenu à 97% et spécialisé dans l’activité de gestion immobilière (transaction, administration de biens…), dans des groupes bancaires en Europe de l’est (VBI et DZ Bank) et en Afrique sub-saharienne (BICEC et BCI). Depuis le 1er juillet 2008, suite au rachat par le Groupe Banque Populaire de banques régionales à HSBC, la BFBP détient à 100% la Société Marseillaise de Crédit et à 49% Banque Chaix, Banque Dupuy, de Parseval, Banque Marze, Banque Pelletier, Banque de Savoie et Crédit Commercial du Sud-Ouest, le reste du capital étant détenu par les Banques Populaires régionales de rattachement, dont la BPCA ne fait pas partie.

 

 

Note 7. Dettes subordonnées. — Cette rubrique représente au passif les emprunts TSR pour 65,098  M€ et les dettes rattachées pour 0,432  M€. L’ensemble de ces emprunts a été réalisé auprès de la Banque Fédérale des Banques Populaires.

 

 

Note 8. Immobilisations et Amortissements. — Dans un contexte général, les immobilisations sont entrées bien par bien et évaluées à leur coût d’acquisition, à l’exception de celles qui ont fait l’objet de réévaluation légale en 1976, qui sont inscrites pour leur valeur réévaluée.

 

Les amortissements ont été pratiqués en référence à des durées d’utilité économique.

 

La ventilation des immobilisations par composants concerne les immobilisations corporelles d’exploitation et hors exploitation. En pratique, cette ventilation par composants s’applique essentiellement aux immeubles.

 

Pour l’approche de la notion de valeur résiduelle, qui doit être mesurable et significative, et sachant que nos immeubles sont en quasi totalité des immeubles d’exploitation, il a été considéré que les valeurs résiduelles sont par nature logées dans la part terrain non amortissable.

 

L’option de conserver l’enregistrement en charges des frais d’acquisition a été retenue.

 

Les durées d’amortissement des composants sont les suivantes :

 

— 10 ans pour les façades destructibles ;

 

— 25 ans pour la fondation-ossature ;

 

— 25 ans pour la couverture-étanchéité ;

 

— 10 ans pour les équipements techniques ;

 

— 10 ans pour les agencements intérieurs.

 

Les biens mobiliers ordinaires ne font pas l’objet de l’approche par composants ; ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

— 10 ans pour le mobilier ;

 

— 5 ans pour le matériel de bureau ;

 

— 3 ans pour le matériel informatique.

 

Concernant le droit au bail, la Banque Populaire Côte d’Azur continue à l’amortir dans ses comptes sociaux selon la durée de vie résiduelle du bail lorsque la banque est locataire, et sur la durée résiduelle de l’immeuble sous-jacent lorsque la banque est propriétaire.

 

Les éléments de fonds de commerce rachetés à d’autres banques sont amortis comptablement sur une durée de 3 à 5 ans.

 

Les principaux mouvements de l’exercice 2008 sont présentés dans un tableau annexe (tableau 18).

 

 

Note 9. Location avec Option d’Achat et Crédit-bail. — La Banque Populaire exerce en direct une activité de crédit-bail mobilier et de location avec option d’achat. L‘avis du Comité d’urgence du CNC 2006-C prévoit que les immobilisations destinées à ces activités sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. En effet, pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur. Les actifs concernés sont amortis suivant la durée normale d’utilisation des biens.

 

Ce poste représente les valeurs nettes d’acquisition des biens donnés en location avec option d’achat. Pour les biens loués amortissables fiscalement en dégressif, dans le cadre des règles de la comptabilité française, un complément de dotation au linéaire est éventuellement calculé uniformément au sein de la fourchette minimum-maximum en fin d’exercice. Ce complément s’élève à 2,7  M€ au titre de l’exercice.

 

D’autre part, une dépréciation de 0,3  M€ est inscrite dans les comptes au 31 décembre 2008 pour couvrir l’écart constaté sur certains dossiers entre la valeur nette comptable du bien à l’échéance du contrat et le prix de levée de l’option. Cette dépréciation était de 0,82  M€ au 31 décembre 2007 ; au titre de l’exercice 2008, une reprise pour un montant de 0,52  M€ a été réalisée.

 

La prééminence de la réalité économique sur l’apparence de la présentation comptable et juridique conduit à déterminer une valeur financière de ces biens, appelée encours financier, correspondant à la valeur actualisée des loyers à recevoir.

 

Globalement, l’écart entre cet encours financier et la valeur nette comptable des biens loués représente la composante la plus importante de la « Réserve Latente », véritable réserve financière qui est déclarée à la Commission Bancaire.

 

Au 31 décembre 2008, la Réserve Latente, après la dotation de l’exercice de 4  M€, s’élève à 33,99  M€ bruts, soit 22,3  M€ nets d’impôt.

 

L’Administration fiscale italienne a adressé à la Banque dans le courant du moi de mai un « procès-verbal de constatation » qui portait sur les contrats liés à certains navires de plaisance. Cette opération a concerné l’ensemble de la profession des crédit-bailleurs italiens. Les contrats concernés prévoyaient une première redevance et/ou un dépôt de garantie supérieurs à 40% de la valeur du bateau ; l’Administration considère qu’il s’agit d’une vente à terme et non d’une opération de crédit-bail, ce qui entraînerait une modification à la hausse du taux de TVA appliqué.

 

Ces constatations fiscales font l’objet de débats en Italie au niveau de la profession. Au 31 décembre, la BPCA n’a pas reçu de notification de redressement fiscal.

 

 

Note 10. Autres actifs et passifs et Comptes de Régularisation. — Dans les Autres Actifs (45,7  M€) figurent notamment :

 

— les autres débiteurs divers (État, acomptes fournisseurs...) pour 35,5  M€.

 

Dans les comptes de régularisation de l’actif (64,7  M€) figurent notamment :

 

— des produits à recevoir pour 31,735  M€, dont les primes PEL pour 7,613  M€ et 21,524  M€ sur les swaps ;

 

— des comptes de régularisation divers pour 20,5  M€.

 

Dans les autres passifs (62,8  M€) figurent :

 

— des dépôts de garantie reçus sur opérations de crédit-bail pour 15,6  M€ ;

 

— des créditeurs divers (fournisseurs, État) pour 40,9  M€.

 

Dans les comptes de régularisation du passif (263,4  M€) figurent :

 

— des comptes d’encaissement pour 26,4  M€ ;

 

— des charges à payer pour un montant de 24  M€ ;

 

 

— des comptes de régularisation divers pour un montant de 3,8  M€ ;

— des produits perçus d’avance pour 192  M€, composés pour l’essentiel du réescompte des loyers sur l’activité LOA-bateaux. L’activité de crédit-bail aux entreprises ne généré pas de réescompte mais, en contrepartie, généré des amortissements dégressifs.

 

 

Note 11. Provisions et FRBG. — Le tableau 17 récapitule l’ensemble des provisions inscrites au bilan, y compris les provisions pour dépréciation des actifs, ainsi que les mouvements intervenus dans l’exercice.

 

Les provisions (anciennement dénommées provisions pour risques et charges) comprennent principalement les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges, les provisions pour impôts et les provisions pour passif social.

 

— Provisions épargne-logement : En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet, à compter du 1er janvier 2007, d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement.

 

Les risques couverts sont de deux nature :

 

– le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé inférieur aux conditions de marché ;

 

– le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions désavantageuses par rapport aux conditions de marché futures.

 

Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle.

 

Le modèle retenu est celui qui s’applique au niveau du Groupe Banque Populaire pour l’établissement des comptes consolidés. Il procède d’une démarche en trois étapes :

 

— première étape : Génération de 10 000 chemins de taux par simulation de Monte Carlo. Le processus utilisé est un processus d’Ornstein-Uhlenbeck avec retour à la moyenne. Cette méthode intègre une matrice de corrélation entre les différents index fondée sur un historique de 10 ans glissants, le niveau cible du retour à la moyenne pour chacun des index étant déterminé à partir des prévisions à long terme des économistes du Groupe, également appliquées dans la gestion de bilan.

 

— 2e étape : Modélisation des écoulements des encours sur chaque chemin de taux simulés à partir d’un profil attendu représentant la tendance moyenne historique des encours de chaque génération en intégrant une sensibilité du comportement de la clientèle, tant en décollecte qu’en conversion en crédit, en fonction de l’écart entre les taux réglementés et les taux du marché (chemins de taux simulés).

 

— 3e étape : Le calcul de la provision finale résulte de la moyenne des différences constatées sur chacun des chemins entre les flux établis sur la base des taux réglementés (épargne hors prime d’état ou crédit) et ceux calculés à partir des taux de marché futurs déterminés par le modèle sur chaque année d’écoulement pour des produits équivalents ; ces différences sont actualisées avec la courbe zéro-coupon moyenne des douze derniers mois déduite des taux swaps. Les taux de référence (taux de marché) sont déterminés, pour la phase épargne, en utilisant comme produit équivalent les comptes à terme progressifs Fidélis, diffusés dans le réseau Banque Populaire, et pour la phase crédit future, en appliquant le principe de tarification du Groupe pour des prêts habitats ayant la même duration que les prêts PEL (Taux Swap + spread de liquidité).

 

Seules les moins-values nettes par génération de taux sont provisionnées, les plus-values nettes n’étant pas retenues. Enfin, chacune des 10 000 provisions est calculée déduction faite des flux relatifs à l’encours considéré comme insensible à l’évolution des taux. Par prudence, ce profil sans risque est plafonné au niveau constaté lors de la dixième année de vie de chaque génération, puis est écoulé linéairement sur les vingt années suivantes.

 

Les risques sur Comptes Épargne Logement (CEL) sont obtenus selon une méthode analogue, à l’aide d’hypothèses de transformation distinctes. Toutefois, seul le risque de transformation en crédit est provisionné, la rémunération de la phase épargne étant révisable et indexée sur les taux de marché. La valeur future des taux de crédits CEL est déterminée par le modèle à partir de la formule réglementaire.

 

Enfin, la provision totale intègre la différence constatée sur les stocks de prêts PEL et CEL en vie à la date de calcul entre les flux futurs actualisés d’une part au taux de marché de l’année de mise en place de ces crédits, et d’autre part au taux réglementé consenti au client. Cette différence est reprise ensuite actuariellement sur la durée de vie des prêts concernés.

 

Dans la mesure où l’évolution au cours du dernier mois de l’exercice de la moyenne du taux de référence (taux CMS 5) qui sert de base au calcul de la provision demeure inférieure à + ou - 0,05% (5 point de base), le montant de la provision est celui déterminé sur la base des données du mois précédent la clôture de l’exercice.

 

Le montant de la provision épargne logement au 31 décembre 2008 est de 2,81  M€.

 

— Fonds pour Risques Bancaires Généraux : Ce poste enregistre les montants que la Banque décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Une dotation de 1,37  M€ a été constituée au titre de l’exercice 2008. Cette nouvelle dotation porte l’encours global du fonds à 60,46  M€.

 

— Engagement de retraites et passifs sociaux : Le régime de retraite CAR du Groupe Banque Populaire a été fermé au 31 décembre 1993, en application de l’accord professionnel du 13 septembre 1993, applicable aux Banques Populaires par l’accord Groupe du 7 janvier 1994.

 

L’engagement de retraite du Groupe envers les actifs et retraités est constitué de compléments spécifiques au Groupe Banque Populaire et d’un complément bancaire résiduel calculé par différence entre les droits bancaires arrêtés au 31 décembre 1993 et les éléments de pensions à la charge de la sécurité sociale, l’ARRCO, l’AGIRC et les compléments spécifiques Banques Populaires.

 

Au niveau de l’ensemble du Groupe des Banques Populaires, le choix de provisionner intégralement le passif social a été entériné, et ceci dès l’exercice 2005.

 

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2008 sont les suivantes :

 

– Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 3,82% et le rendement attendu des actifs de 4,30% ;

 

– Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,66% et le taux de rendement attendu de 3,51% ;

 

– Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,62%.

 

Le calcul de l’engagement de retraite CAR au 31 décembre 2008 a été déterminé sur la base des données individuelles mises à jour et en considérant les hypothèses retenues sur la base des normes internationales, notamment la méthode des unités de crédit projetées. L’engagement brut s’élève à 24,3  M€ pour la Banque Populaire Côte d’Azur.

 

L’engagement est couvert en partie par les réserves de la CAR (institution de retraite du Groupe des Banques Populaires) et la participation annuelle des banques au paiement des retraites en cours de service.

 

L’actif net de la CAR, pour la quote-part Banque Populaire Côte d’Azur, est arrêté à 5,6  M€. Le taux moyen de rendement des actifs de la CAR a été estimé à 4,3%.

 

Compte tenu du choix de couverture intégrale et des ajustements actuariels à effectuer sur la période de couverture, le montant total à provisionner a été arrêté à la somme de 15,626  M€ pour la CAR. Pour réajuster la dotation existante au 31 décembre 2007, une reprise de 0,155  M€ a été passée.

 

Les engagements de la Banque Populaire envers les membres de son personnel au titre des indemnités de fin de carrière (IFC) sont couverts par un contrat signé avec ABP VIE (anciennement PROSPERITE), entreprise régie par le code des assurances. Aux termes de ce contrat, ABP VIE garantit à la Banque Populaire Côte d’Azur le paiement des indemnités de départ à la retraite versées au personnel. Pour assurer ce paiement, la Banque Populaire Côte d’Azur verse des cotisations sur les livres de ABP VIE. L’encours de notre actif sur les livres de ABP VIE au 31 décembre 2008 s’élève à 6,47  M€. L’engagement actuariel global, calculé par ABP Vie, est de 9,69  M€.

 

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée successivement par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, et par les lois de financement de la Sécurité Sociale de 2007, 2008 et de 2009.

 

Dans le cadre de l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, un accord de branche a été signé en 2005 permettant les départs avant 65 ans à l’initiative de l’employeur en exonération de charges sociales pour les départs intervenant avant le 31 décembre 2009.

 

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2007 prévoit qu’après le 1er janvier 2014, les départs volontaires avant 65 ans seront chargés, la mise à la retraite avant 65 ans étant interdite. L’effet financier induit par la loi a eu pour conséquence une augmentation de l’engagement au 31 décembre 2006 non intégrée dans les comptes 2006, la loi ayant été adoptée en fin d’année. Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime, et son étalement, calculé sur le montant de l’engagement au 31 décembre 2006, n’intervient qu’à partir de 2007.

 

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2008 supprime le dispositif transitoire qui était prévu par la loi de 2007 pour la période comprise entre le 1er janvier 2010 et le 1er janvier 2014. La mise à la retraite avant 65 ans avec accord du salarié n’est plus possible à compter du 1er janvier 2010 ; s’agissant des départs volontaires avant 65 ans, ils seront chargés. Par ailleurs, une nouvelle contribution est mise en place sur les indemnités versées pour les départs avant ou après 65 ans (25% du montant pour celles versées du 11 octobre 2007 au 31 décembre 2008, puis 50% au-delà). L’impact de la modification de régime suite à la loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2008 nous avait conduits à provisionner 691  K€ supplémentaires au titre des IFC en 2007.

 

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2009 adoptée en décembre 2008 impose des mesures visant au maintien dans l’emploi des salariés âgés. La mise à la retraite d’un salarié par l’employeur avant l’âge de 70 ans est soumis au respect d’une procédure et à l’accord de l’intéressé. Cette mesure a amené la BPCA à comptabiliser 600  K€ supplémentaires dans les comptes de l’exercice 2008 au niveau du provisionnement des IFC.

 

Le taux moyen de charges patronales de l’établissement est de 54%.

 

— Provisions au titre de l’attribution d’actions gratuites de Natixis aux salariés (SAGA) : Les Assemblées Générales de Natixis du 17 novembre 2006 et du 24 mai 2007 ont fixé le cadre de l’attribution d’actions gratuites Natixis à ses salariés ainsi qu’aux salariés des Groupes Banque Populaire et Caisse d’Épargne. Le schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) s’appuie sur deux textes de loi récents qui permettent aux salariés de devenir actionnaires de leur entreprise sans effort financier, et d’être ainsi associés plus étroitement à son développement.

 

Le 12 novembre 2007, le Directoire de Natixis a adopté les modalités de l’attribution dans le respect des conditions fixées par la loi et relatives aux périodes d’acquisition et de détention. Dans ce cadre, les salariés de la Banque Populaire ont reçu un droit à recevoir 60 actions au bout d’un délai de deux ans (période d’acquisition). Au terme de ce délai, les titres attribués au salarié devront être conservés par ce dernier deux ans avant de devenir disponibles (période de conservation).

 

L’acquisition des titres destinés à être attribués aux salariés de la Banque Populaire sera facturée par Natixis en novembre 2009 lors de l’attribution des titres. Au 31 décembre 2007, elle avait fait l’objet d’un provisionnement intégral en charges de personnel pour un montant de 1,1  M€ sur la base du prix d’acquisition des titres par Natixis et tenant compte d’un taux de turnover.

 

Au 31 décembre 2008, l’effectif CDI de la Banque Populaire Côte d’Azur s’élevait à 1 143 collaborateurs, dont 39 collaborateurs rattachés à la succursale de Monaco et 5 collaborateurs rattachés à la succursale italienne.

 

Cet effectif se répartit en 870 techniciens de la banque, dont 28 rattachés à la succursale monégasque et 4 rattachés à la succursale italienne, et 274 cadres, dont 11 rattachés à la succursale monégasque et un rattaché à la succursale italienne.

 

 

Note 12. Opérations sur instruments financiers et produits dérivés. — Les opérations sur les instruments financiers traitées en 2008 concernent principalement des swaps de taux d’intérêts.

 

Ces opérations sont destinées à prémunir la Banque contre les risques de taux dans un marché volatil. En application des règlements 90-15 et 92-04, les swaps ont été classés soit dans la catégorie de couverture du risque de taux affectant un ensemble d’éléments homogènes, ou éventuellement un seul élément, soit dans la catégorie de couverture et de gestion du risque global de taux d’intérêt de notre établissement.

 

Ces opérations de contrats d’échange de taux d’intérêt (swaps), affectées soit en macro-couverture du risque de taux global, soit en micro-couverture, représentent, à la date de clôture, un encours de 1 326,6  M€ et se répartissent de la manière suivante :

 

— swaps de micro-couverture : 416,6  M€ ;

 

— swaps de macro-couverture : 910  M€.

 

D’autre part, l’encours d’opérations conditionnelles de couverture s’élève à 98,8  M€, constitué par des contrats d’assurance de taux d’intérêt (caps) pour la totalité.

 

Enfin, les opérations placées en positions ouvertes isolées s’élèvent à 120  M€ et sont constituées pour 80  M€ de swaps et pour 40  M€ de Crédit Default Swaps. Ces opérations constituent un élément de notre portefeuille de négociation.

 

La valorisation nette des swaps de micro-couverture (416,6 M€) s’établit à - 2,678  M€. La valorisation nette des swaps de macro-couverture est de - 4,406  M€. Ces montants de valorisation, calculés hors coupons courus, correspondent aux sommes qui seraient déboursées (ou éventuellement perçues dans le cas d’une valorisation positive) si l’ensemble des positions étaient liquidées à la date de valorisation.

 

La valorisation nette des opérations conditionnelles de couverture (caps pour un montant de 98,8 M€) s’établit à un montant positif de 1,870  M€. Dans le contexte de ces opérations, ce montant représente le coût de la couverture de l’option sous jacente existant dans le crédit à taux plafond accordé au client.

 

La valorisation nette des opérations en position ouverte isolée représente une moins-value latente globale nette de 3,947  M€, entièrement provisionnée.

 

Pour ces opérations, lorsqu’aucune cotation n’est accessible, la valorisation est effectuée par rapprochement avec les indications de la contrepartie.

 

Il est précisé qu’en 2008, 40  M€ de swaps spéculatifs ont été requalifiés en Crédit Default Swaps pour une valorisation nette de - 2,485  M€.

 

 

Note 13. Ratios prudentiels et réglementaires sur base individuelle (non consolidée) :

 

— Coefficient de liquidité : La liquidité à un mois par rapport aux exigibilités à un mois est de 146% au 31 décembre 2008 pour une obligation minimale de 100%.

 

— Ratio Mc Donough : 2008 a été marquée par la prise en compte définitive, pleine et entière, du ratio Mc Donough en remplacement du ratio Cooke.

 

Contrairement au ratio Cooke qui négligeait la qualité de l’emprunteur et donc du risque de crédit réel, le ratio Mc Donough prend en compte la qualité de l’emprunteur par l’intermédiaire d’un système de notation interne (Internal Rating Based).

 

Le ratio Mc Donough est le rapport des fonds propres de la Banque sur les encours pondérés déduits de chaque type de risque (risque de crédit, de marché et opérationnel). Il impose une exigence minimale en fonds propres qui ne doit pas être inférieure à 8% des risques pondérés.

 

La réglementation (article 391 de l’arrêté du 20 février 2007) exige pour les établissements qui utilisent les approches notations internes du risque de crédit l’application d’un plancher (sur une période transitoire de 3 ans) appliqué sur l’ensemble des risques.

 

Ainsi l’exigence calculée en Bâle II (ratio Mc Donough) doit au minimum représenter 90% de l’exigence en Bâle I pour l’année 2008 (le plancher était de 95% en 2007 et sera de 80% en 2009).

 

Le ratio officiel retenu par la Commission bancaire est le ratio sur base consolidée : périmètre prudentiel incluant les éléments propres aux filiales et l’agrégation des comptes des Sociétés de Caution Mutuelle qui émanent de la Banque (avec prise en compte du plancher évoqué ci-dessus).

 

Le résultat du ratio sur base sociale s’élève à 9,44%.

 

Le résultat du ratio sur base consolidée s’élève à 10,81%.

 

 

Note 14. Régime fiscal et impôt sur les bénéfices. — Le régime de l’intégration fiscale s’applique entre la Banque Populaire Côte d’Azur, société-mère, la SASU Foncière Victor Hugo, et la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement (SMI), filiales détenues à 100% par la Banque Populaire Côte d’Azur, sachant que la SASU Sociétariat Banque Populaire Côte d’Azur, filiale détenue à 100% par la SASU Foncière Victor Hugo, fait partie de ce périmètre d’intégration fiscale. Une convention a été signée qui prévoit la neutralité de la charge d’impôt dans les comptes des filiales intégrées fiscalement.

 

Les impôts différés actifs ne sont pas comptabilisés dans les comptes sociaux. Cela concerne notamment les impôts différés actifs résultant des décalages provisoires sur des contributions obligatoires comme la participation des salariés ou la contribution Organic, dont la prise en compte fiscale est déportée d’un exercice sur l’autre. En termes de procédure, les impôts différés passifs significatifs font l’objet d’une provision ; aucune dotation aux provisions de ce type n’a été constituée sur l’exercice 2008.

 

L’ensemble des opérations a été soumis au traitement fiscal réglementaire en vigueur, aussi bien au niveau du résultat courant que du résultat exceptionnel. La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l’exercice, au taux de 34,43%.

 

 

Note 15. Informations relatives au résultat des activités bancaires. — La Banque Populaire Côte d’Azur exerce son activité dans les départements des Alpes-Maritimes et du Var, sur la Principauté de Monaco et en Italie, à travers un réseau de 108 points de contact.

 

Banque de détail généraliste, son activité est majoritairement tournée vers la clientèle de proximité, composée de particuliers et de professionnels (professions libérales, artisans, commerçants). La Banque Populaire Côte d’Azur continue de poursuivre son développement en direction de cette clientèle, pour améliorer la couverture de son territoire, avec l’ouverture, en 2008, d’une nouvelle agence dans le département du Var (La Londe). Le rythme soutenu de ces dernières années sur le modèle d’agences sans guichet (agences libre service) permet d’atteindre un nombre de 92 agences de proximité.

 

Dans les agences sans guichet comme dans les autres points de vente, elle y propose l’ensemble des produits et services offerts dans la gamme du groupe des Banques Populaires.

 

Cette gamme comprend des placements en épargne monétaire ou financière et des financements à court ou long terme selon qu’il s’agisse de consommation ou d’investissement. La Banque offre également une gamme complète de services dérivés du compte de chèques et des moyens de paiement associés, notamment dans les domaines des domiciliations, des connections téléphoniques et informatiques.

 

En prolongement de ces services de base, la Banque s’est engagée dans les nouveaux canaux de distribution à distance depuis plusieurs années : Internet, plateforme téléphonique, service téléphonique dédié aux ordres de bourse.

 

En second lieu, au titre des activités privées, des actions spécifiques ont été menées en direction des personnes physiques à forte capacité d’épargne, nécessitant une gestion de patrimoine particulière (Gestion sous mandat, Centres de Gestion de Patrimoine, renforcement et développement de la partie « Banque Privée » à Monaco).

 

En direction de la Fonction Publique, et en complément des partenariats avec la CASDEN et l’ACEF, la reprise de la clientèle du Crédit Municipal de Nice en 2006 a permis de renforcer nos actions auprès de cette clientèle en 2007 par le biais de « l’Espace Fonction Publique » de Nice Jean Médecin.

 

Parallèlement, et depuis quelques années, la Banque Populaire Côte d’Azur a développé une politique de « niches », en s’orientant vers des marchés plus spécifiques pour lesquels les offres produits sont particulièrement ciblées. Dans chacun de ces domaines, une structure dédiée a été créée, composée de spécialistes aptes à répondre aux besoins de ces clientèles, relayée si besoin par Natixis Banque Populaire et ses filiales.

 

C’est ainsi que, pour les activités professionnelles, ont été créées d’une part des agences spécialisées « Espace Entreprises », d’autre part des structures propres à la population des agriculteurs, secteur particulièrement dynamique du département du Var, et des entités proches des professionnels de l’immobilier.

 

Afin d’être plus à même de répondre aux attentes des professionnels de l’immobilier (promoteurs, marchands de biens), la Banque Populaire Côte d’Azur met à la disposition de cette clientèle deux antennes de la Direction des Affaires Immobilières dans les Alpes Maritimes et dans le Var.. D’autre part, l’acquisition de Foncia par le Groupe Banque Populaire a permis de reprendre en novembre 2007 la gestion des comptes des Cabinets (transactions immobilières, gestion locative, copropriétés) implantés sur les deux départements et donne l’opportunité de bénéficier d’un réseau supplémentaire de prescripteurs.

 

Enfin, la Banque Populaire Côte d’Azur est devenue en quelques années un des spécialistes du financement en crédit-bail de la marine de plaisance vers les résidents ou les non-résidents, clients ou non de la Banque Populaire. Après l’implantation en 2003 d’une succursale spécialisée en Italie, à Lavagne, l’activité depuis 2004 a confirmé tout le potentiel de développement attendu par la Banque Populaire Côte d’Azur.

 

Sans y avoir installé de succursale, la Banque élargit également avec succès une présence sur ce marché vers d’autres pays européens, notamment en Espagne.

 

Note 16. Gains ou pertes sur actifs immobilisés (perte nette de 120  K€). — Ce poste enregistre les plus ou moins-values de cession sur les immobilisations incorporelles ou corporelles, les titres de participations, ainsi que les dotations ou reprises de dépréciations relatives à l’évaluation de ces actifs.

 

 

Note 17. Charges et produits exceptionnels (charge nette de 493  K€). — Ce poste enregistre les opérations exceptionnelles pouvant survenir dans le cadre de l’activité des différents services de la Banque. Le montant brut des charges exceptionnelles représente un montant de 846,6  K€.

 

Le montant brut des produits exceptionnels s’élève à 354,2  K€, principalement composé de reprise de provisions sur risques exceptionnels.

 

 

Note 18. Rémunération des organes d’administration. — Le montant annuel des jetons de présence alloués aux membres du Conseil d’Administration a été de 21 507 € pour l’année 2008.

 

 

Note 19. Bénéfice comptable et bénéfice financier de l’exercice. — Le Bénéfice Net Comptable de l’exercice s’élève à 13 001 M€. Le passage de ce résultat comptable au résultat financier s’effectue par la méthode dite des marges en retraitant le résultat comme s’il n’existait pas de comptabilité sociale (opérations de location d’immobilisations) mais uniquement une comptabilité financière (opérations de prêts à la clientèle), soit :

 

 

(En milliers d’euros)

 

Bénéfice net comptable

13 001

Charges d’amortissement (comptable)

185 861

Plus et moins-values comptables

10 901

Charges d’amortissement (financier)

-193 949

Plus et moins-values financières

1 187

Bénéfice financier

17 001

(Avant IS sur la dotation à la réserve latente).

 

 

L’écart entre le résultat comptable et le résultat financier représente la dotation à la réserve latente, soit 4  M€ qui, ajoutée au bénéfice net comptable, permet de constituer le bénéfice financier soit 17 001  M€.

 

Afin d’obtenir le bénéfice financier net d’impôt, il faut déduire l’IS sur la dotation à la réserve latente, soit :

 

(En milliers d’euros)

 

Bénéfice financier

17 001

IS sur dotation réserve latente

-1 377

Bénéfice financier net d’impôt

15 624

 

 

Note 20. Evénement post clôture. — Aucun événement significatif lié à des conditions existant à la clôture n’est intervenu après la clôture des comptes.

 

Note 21. Projet d’affectation du résultat :

 

Bénéfice net comptable

13 000 943

Report à nouveau

20 025

Bénéfice à répartir

13 020 968

Dotation à la réserve légale

651 048

Intérêts aux parts sociales

3 250 763

Dividende servi aux CCI

893 751

Dotations aux autres réserves

8 225 406

 

 

Note 22. Actionnariat. — Au 31 décembre 2008, le capital de la Banque Populaire Côte d’Azur s’élève à 93 500 000 €, divisé en 5 500 000 parts sociales de 17 € chacune, réparties auprès de 63 432 sociétaires. Dans le capital, entre une autre catégorie de fonds propres composée de 1 375 001 Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI), nominatifs au profit de Natixis, d’une valeur unitaire nominale de 17 € chacun, soit un montant de capital de 23 375 017 €.

 

 

Charges générales d'exploitation.

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Frais de personnel

63 972

65 141

    Salaires et traitements

40 888

41 378

        Dont participation des salariés à distribuer

250

1 316

        Dont intéressement des salariés à distribuer

1 221

2 632

    Charges de retraite

7 460

8 443

    Autres charges sociales

12 339

12 425

    Impôts et taxes sur frais de personnel

3 285

2 895

Autres frais administratifs

48 974

46 721

    Impôts et taxes

4 043

4 316

    Services extérieurs

44 931

42 405

            Total

112 946

111 862

 

 

Créances sur établissements de crédit.

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Créances sur établissements de crédit :

 

 

    A vue

82 277

77 140

    A terme

192 564

170 368

        Total

274 841

247 508

 

 

Détail des opérations avec la clientèle.

 

Opérations avec la clientèle (En milliers d’euros)

2008

2007

Créances commerciales

23 210

27 931

Autres concours à la clientèle

158 495

2 932 740

Comptes ordinaires débiteurs

3 134 562

188 799

        Total

3 316 267

3 149 470

 

 

Dettes sur établissements de crédit.

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Dettes sur établissements de crédit :

 

 

    A vue

23 523

30 460

    A terme

799 293

277 359

        Total

822 816

307 819

 

 

Dettes représentées par un titre.

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Mouvements de l'exercice

Émissions ou augmentations de capital

Remboursements ou amortissements

Bons de caisse

3 053

4 062

 

 

Créances négociables

1 005 766

1 115 191

 

 

    Dont CDN

124 266

220 912

124 266

-220 912

    Dont BMTN

881 500

894 279

22 000

-34 779

Emprunts obligataires

 

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

225 460

164 915

 

 

    Dont TMI

211 249

150 815

60 651

-217

        Total

1 234 279

1 284 168

 

 

 

 

Opérations avec la clientèle.

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Comptes d'épargne à régime spécial

1 192 405

1 051 766

    A vue

818 375

618 421

    A terme

374 030

433 345

Autres dettes

1 675 485

1 634 950

    A vue

1 186 211

1 331 581

    A terme

489 274

303 369

        Total

2 867 890

2 686 716

 

 

Montant notionnel des contrats.

 

Unités (En milliers d’euros)

Contrats sur taux

Contrats sur change et sur actions

Valorisation nette

Opérations sur les marches organises et assimilés :

 

 

 

    Opérations fermes de couverture

 

 

 

    Autres opérations fermes

 

 

 

    Opérations conditionnelles de couverture

 

 

 

    Autres opérations conditionnelles

 

 

 

Opérations de gré à gré :

 

 

 

    Opérations fermes de couverture

1 326 577

 

 

        Dont contrats d'échange de taux micro

416 577

 

-2 678

        Dont contrats d'échange de taux macro

910 000

 

-4 406

        Dont forwards

 

 

 

    Autres opérations fermes

 

 

 

        Dont contrats d'échange de taux

 

 

 

        Dont forwards

 

 

 

    Opérations conditionnelles de couverture

98 776

 

1 870

    Opérations du portefeuille de négociation

80 000

 

-1 462

    Autres opérations conditionnelles

40 000

 

-2 485

 

 

Ventilation par durée résiduelle des montants notionnels :

 

Unités

Un an et moins

Plus d'un an a cinq ans inclus

Plus de cinq ans

Opérations de gré à gré :

 

 

 

    Contrats de taux d'intérêts

493 328

559 250

452 775

    Contrats sur change

 

 

 

    Contrats sur actions

 

 

 

    Autres contrats

20 000

20 000

 

Opérations sur les marches organises et assimilés :

 

 

 

    Contrats sur taux

 

 

 

    Contrats sur change

 

 

 

    Contrats sur actions

 

 

 

 

 

Résultats des 5 derniers exercices.

 

Situation financière en fin d'exercice (En euros)

2004

2005

2006

2007

2008

Capital social

68 612 918

71 007 402

93 500 000

93 500 000

93 500 000

Certificats coopératifs d'investissement

 

 

23 375 017

23 375 017

23 375 017

Nombre de parts et de CCI en circulation à la clôture de l'exercice

4 036 054

4 176 906

6 875 001

6 875 001

6 875 001

Résultat global des

 

 

 

 

 

Opérations effectuées (En milliers d’euros) :

 

 

 

 

 

    Produit net bancaire

144 226

154 334

159 780

170 120

156 959

    Résultat Brut d'exploitation

46 584

46 192

47 124

52 098

37 828

    Impôts sur les bénéfices

11 281

13 815

9 256

13 630

4 828

    Participation et intéressement des

 

 

 

 

 

    Salariés dus au titre de l'exercice

4 363

4 227

4 738

3 948

1 471

    Bénéfice net

15 447

18 221

19 614

22 559

13 001

    Dotation à la réserve latente

2 653

2 700

2 522

3 000

4 000

    Résultat financier

18 100

20 921

22 136

25 559

17 001

    Résultat mis en distribution (*)

2 242

2 264

2 817

5 028

4 145

Résultat des opérations réduit à une part (En euros) :

 

 

 

 

 

    Bénéfice net

3,83

4,36

2,85

3,28

1,89

    Intérêts aux parts sociales

 

 

 

 

 

    Hors avoir fiscal ou abattement

3,25%

3,25%

3,25%

3,50%

3,50%

Personnel :

 

 

 

 

 

    Nombre de salariés

1 030

1 117

1 145

1 137

1 143

    Montant de la masse salariale (En milliers d’euros)

37 200

38 997

41 715

42 692

41 961

    Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux (En milliers d’euros)

16 372

18 776

18 897

19 554

18 726

 

 

Ventilation des capitaux propres.

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Affectation résultat 2007

Résultat de l'exercice

Autres, dont changement méthode

Affectation

Dividendes

Capital et éléments assimilés :

 

 

 

 

 

 

    Capital social

93 500

93 500

 

 

 

 

    Certificats d'investissement

23 375

23 375

 

 

 

 

Réserves et assimilées :

 

 

 

 

 

 

    Primes d'émission CCI

73 743

73 744

 

 

 

 

    Réserves légales

8 994

8 178

816

 

 

 

    Réserves statutaires

101 119

90 659

10 460

 

 

 

    Réserves de réévaluation

3

5

 

 

 

-2

    Autres réserves réglementées

320

304

16

 

 

 

Report à nouveau :

 

 

 

 

 

 

    Report à nouveau

20

-6 239

11 266

-5 007

 

 

    Résultat de l'exercice

 

 

 

 

 

 

    Résultat de l'exercice

13 001

22 559

-22 559

 

13 001

 

    Provisions réglementées

4

6

 

 

 

 

        Total

314 080

306 091

 

 

 

 

FRBG

60 464

59 090

 

 

 

 

    FRBG Groupe (Fonds Régional de solidarité)

21 430

20 228

 

 

 

1 202

    FRBG Banque

39 034

38 862

 

 

 

172

 

 

Variation des titres à l’actif.

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Achat

Remboursement

Autres, dont transferts

Titres de placement :

 

 

 

 

 

    Titres à revenu fixe :

 

 

 

 

 

        Titres subordonnés

 

 

 

 

 

        Titres autres

46 024

53 971

 

 

-7 947

        CDN

165 000

39 000

 

 

126 000

        BMTN

105 929

100 000

 

 

5 929

    Titres à revenu variable :

 

 

 

 

 

        Autres

6 954

2 376

 

 

4 578

        Total Titres de Placement

323 907

195 347

 

 

128 560

Titres d'investissement :

 

 

 

 

 

    Effets publics :

 

 

 

 

 

        Effets publics couverts en liquidité

35 023

35 045

 

 

-22

    Titres à revenu fixe :

 

 

 

 

 

        Autres

76 962

35 073

10 000

 

31 889

        CDN

0

150 000

 

-150 000

 

        BMTN

318 000

343 013

40 000

-85 013

20 000

            Total titres d'investissement

429 985

563 131

50 000

-235 013

51 867

 

 

Relevé des titres.

 

Relevé nominatif des parts dans les entreprises liées, titres de participation et de l'activité de portefeuille (montants en milliers d’euros au 31 décembre 2008) :

 

Désignation de la valeur

Capital social

Nombre de titres détenus

En % détenu

Valeur brute comptable

Avance compte

Provision

Valeur nette comptable

Valeur nette comptable 31/12/2007

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

5 488

0

0

5 488

5 488

    Parts dans des établissements de crédit

 

 

 

0

0

0

0

0

    Autres parts dans d'autres entreprises liées

 

 

 

5 488

0

0

5 488

5 488

        SAS FONCIERE VICTOR HUGO

4 726

31 000

100,00%

4 726

0

0

4 726

4 726

        SA STE MEDITERRANEENNE D'INVESTISSEMENT

762

50 000

100,00%

762

0

0

762

762

Titres de participation

 

 

 

168 104

901

358

168 648

125 677

    Titres de participation d'établissement de crédit

 

 

 

155 973

0

0

155 973

116 387

        SOCAMI CA

65

1 160

14,34%

9

0

0

9

9

        SOCAMA CA

785

54 250

10,57%

83

0

0

83

83

        BANQUE FEDERALE DES BANQUES POPULAIRES

1 303 816

2 583 468

2,48%

155 863

0

0

155 863

116 276

        IADPER

3 739

330

0,13%

5

0

0

5

5

        IDES

14 751

87

0,09%

13

0

0

13

13

    Titres de participation dans d'autres entreprises à caractère financier

 

 

 

0

0

0

0

0

        M +X

0

0

 

0

0

0

0

0

    Titres de participation dans les sociétés civiles

 

 

 

 

 

 

 

 

    Immobilières de promotion et de gestion (Voir détails dans tableur ci-dessous)

 

 

 

10

901

121

790

1 053

    Autres titres de participation

 

 

 

12 121

0

236

11 884

8 237

        SACEMA

274

60

 

1

0

0

1

1

        SEM IMMOB HYERES

229

104

0,69%

3

0

3

0

0

        VAR AMENAG.DEVELOPPEMENT

1 050

750

 

11

0

0

11

11

        VILLE DE MENTON

240

337

2,81%

5

0

0

5

5

        SA COPRA

9 741

3 000

 

46

0

46

0

0

        PARLONIAM

7 619

1 828

0,48%

37

0

0

37

37

        LBO CROISSANCE 2

 

457

 

0

0

0

0

0

        LBO NPE EUROPA

80 000

1 000 000

1,25%

690

0

0

690

883

        SEMAZUR

240

1 348

8,99%

21

0

0

21

21

        FCPR SPEF E-FUND

 

400

 

185

0

124

62

142

        SADOVAR

 

1 500

 

23

0

23

0

0

        SA GUIDEO

3 220

0

1,64%

0

0

0

0

0

        GRFT FRANC ENTRE EX :INGENIERIE DE L'HABITAT

 

1

 

0

0

0

0

0

        SAGESTAT

150

20

2,00%

1

0

0

1

0

        SOPHIA EURO LAB

10 029

1 700

1,10%

111

0

0

111

170

        VAR ACTIONS

694

5 000

10,99%

76

0

32

44

44

        SEMIVAL

1 174

110

2,86%

34

0

0

34

34

        BP CREATION

8 401

2 591

3,08%

259

0

0

259

101

        FCPR BP CREATION

0

0

 

0

0

0

0

159

        TOULON AMENAGEMENT

566

600

2,84%

9

0

9

0

0

        INFORMATIQUE BANQUE POPULAIRE

64 772

249 916

3,86%

2 499

0

0

2 499

2 499

        NATEXIS PAIEMENT

22 419

1

 

0

0

0

0

0

        BP DEVELOPPEMENT

217 188

376 228

1,52%

8 074

0

0

8 074

3 355

        GIE IBP INVESTISSEMENT

13 965

3 700

0,26%

37

0

0

37

0

            Total

 

 

 

173 592

901

358

174 136

131 165

 

 

Sociétés immobilières de promotion et de gestion (montants en milliers d’euros au 31 décembre 2008) :

 

 

Capital social

Nombre de titres détenus

En % détenu

Valeur brute comptable

Avance compte

Provision

Valeur nette comptable

Valeur nette comptable 31/12/2007

Ventilation titres de participation dans les SCI de Promotion et de gestion

 

 

 

10

901

121

790

1 053

    SCI LA ROSERAIE

2

300

26,00%

0

258

0

258

259

    SCI ESPACE VALROSE

2

30

30,00%

0

0

0

0

2

    SCI PALAIS D'AZUR

2

1 530

30,00%

0

-360

0

-359

-239

    SCI DOMAINE DE VIGNAL

0

5

5,00%

0

74

74

0

0

    SCI LE VERGER

2

5

5,00%

0

0

0

0

0

    SCI DURANDY

2

25

25,00%

0

-95

0

-95

-95

    SNC LOTISSEMENT DES FLEURS

8

150

30,00%

2

261

0

263

383

    SCI RESIDENCE ROMAINE

3

60

30,00%

1

2

3

0

0

    SCI MACCARANI BUFFA

 

 

 

0

19

20

0

0

    SCI L'ILE VERTE

8

50

10,00%

1

0

0

0

0

    SCI LA COMMANDERIE

3

60

30,00%

1

0

1

0

0

    SCI CASTEL ROSA MARE

2

459

30,00%

0

-120

0

-120

0

    SCI PALAIS HADRIEN

3

60

30,00%

1

14

15

0

0

    SCI PALMERO RESIDENCE

2

459

30,00%

0

21

0

21

4

    SCI CAGNES RENOIR

2

13

13,00%

0

18

5

13

13

    SCI RESIDENCE BEL AIR

2

1 530

30,00%

0

-90

0

-90

180

    SCI VILLA BORGHESE

2

2 500

25,00%

0

0

3

-3

0

    SCI VIRGINIA

0

35

35,00%

0

0

0

0

245

    SCI BELLA DONNA

2

459

30,00%

0

300

0

300

300

    SCI FLORETTE

 

459

 

0

600

0

600

0

 

 

Elément selon la durée restant à courir au 31 décembre 2008.

 

(En milliers d’euros)

Total à ventiler

Moins de 3 mois

Entre 3 mois et 1 an

Entre 1 an et 5 ans

Plus de 5 ans

Durée indéterminée

Actif :

 

 

 

 

 

 

    Créances sur établissements de crédit

274 841

230 903

9 051

11 145

20 170

3 572

    Créances sur la clientèle

3 316 267

477 460

257 806

1 016 032

1 444 693

120 276

    Créances de crédit-bail

641 947

29 469

84 024

304 892

62 250

161 312

    Obligations et autres titres à revenu fixe

1 080 238

345 000

270 066

331 958

117 572

15 642

Passif :

 

 

 

 

 

 

    Dettes sur établissements de crédit

822 816

223 190

35 738

347 423

204 000

12 465

    Dettes sur la clientèle

2 867 890

2 453 777

149 559

142 688

90 938

30 928

    Dettes représentées par un titre

1 234 279

162 106

105 803

239 000

713 159

14 211

    Emprunts subordonnés

65 529

6 098

5 000

14 000

40 000

431

 

 

Provisions.

(En milliers d’euros.)

 

Nature des provisions

Montant au début de l'exercice

Dotations de l'exercice

Dotations ou reprise par capitaux propres

Reprises de l'exercice

Montant a la fin de l'exercice

Provisions réglementées :

 

 

 

 

 

    Réévaluation légale 78

6

0

0

2

4

Provisions risques et charges :

 

 

 

 

 

    Provisions pour litiges

4 916

827

0

1 508

4 235

    Provisions pour garanties données aux clients

1 655

69

0

481

1 243

Provisions pour impôts

2 209

1 192

0

514

2 887

    Autres provisions pour risques et charges :

97 731

5 376

0

7 711

95 396

        Provisions passif social

21 717

926

 

641

22 002

        Provisions risques swaps

5 034

3 026

 

4 011

4 049

        Provisions collective PEL/CEL

3 956

0

 

1 271

2 685

        Provisions décote PEL/CEL

136

0

 

7

129

        FCG à rembourser

1 785

0

 

297

1 488

        Autres provisions

6 013

50

 

1 484

4 579

        FRBG

59 090

1 374

 

0

60 464

Provisions pour dépréciation :

 

 

 

 

 

    Sur immobilisations incorporelles

7 463

0

0

0

7 463

    Sur immobilisations corporelles

4 336

1 439

3

791

4 987

    Sur titres de participation

347

65

0

54

358

    Sur autres immobilisations financières (Clientèle)

54 871

29 224

0

11 736

72 359

    Autres provisions pour dépréciation

5 386

13 214

0

5 049

13 551

 

 

Immobilisations brutes (hors crédit-bail).

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Achats

Cessions

Reclassement

Immobilisations incorporelles

38 493

38 447

46

0

0

    Droit au bail

4 513

4 513

 

 

 

    Fonds commercial

10 112

10 112

 

 

 

    Frais d'établissement

 

 

 

 

 

    Logiciels

2 192

2 146

46

 

 

    Autres éléments (mali technique)

21 676

21 676

 

 

 

Immobilisations corporelles d'exploitation

91 917

89 274

4 580

-2 037

100

    Terrain

4 916

4 867

49

 

 

    Façades non destructibles

 

 

 

 

 

    Façades destructibles / Etanchéité

3 754

3 736

18

 

 

    Fondations / ossature

28 052

27 893

159

 

 

        Ravalement

 

 

 

 

 

Equipements techniques

13 075

12 161

929

-15

 

    Aménagements intérieurs

16 256

15 102

1 161

-7

 

    Autres éléments

25 864

25 515

2 264

-2 015

100

Immobilisations incorporelles hors exploitation

67

67

 

 

 

Immobilisations corporelles hors exploitation

2 899

2 899

0

0

0

    Terrain

657

657

 

 

 

    Façades non destructibles

 

 

 

 

 

    Façades destructibles / Etanchéité

12

12

 

 

 

    Fondations / ossature

1 994

1 994

 

 

 

    Ravalement

 

 

 

 

 

    Equipements techniques

29

29

 

 

 

    Aménagements intérieurs

207

207

 

 

 

    Autres éléments

 

 

 

 

 

 

 

Amortissements et provisions (hors crédit-bail).

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Dotations

Reprises

Autres dont cessions

Provisions sur immobilisations :

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

        Autres incorporelles

-7 463

-7 463

 

 

 

    Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

        Terrain

-2 712

-2 710

-2

 

 

    Construction

 

 

 

 

 

    Immobilisations corporelles hors exploitation :

 

 

 

 

 

        Terrain

 

 

 

 

 

        Construction : fondation / ossature

-164

-164

 

 

 

            Total

-10 339

-10 337

-2

0

0

Amortissement des immobilisations :

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

        Droit au bail

-3 128

-2 825

-304

 

1

        Fonds de commerce

-8 602

-7 893

-708

 

-1

        Frais d'établissement

 

 

 

 

 

        Logiciels

-2 179

-2 006

-173

 

 

            Sous-total

-13 909

-12 724

 

 

 

    Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

        Construction

 

 

 

 

 

        Façades destructibles / étanchéité

-2 752

-2 496

-257

 

1

        Fondation / ossature

-24 030

-23 558

-472

 

 

        Ravalement

 

 

 

 

 

        Equipements techniques

-7 225

-6 311

-927

 

13

        Aménagements intérieurs

-8 883

-7 721

-1 167

 

5

        Autres

-21 436

-21 289

-2 135

 

1 988

    Immobilisations corporelles hors exploitation :

 

 

 

 

 

        Façades destructibles / étanchéité

-12

-12

 

 

 

        Fondation / ossature

-828

-787

-41

 

 

        Ravalement

 

 

 

 

 

        Equipements techniques

-28

-28

 

 

 

        Aménagements intérieurs

-207

-207

 

 

 

            Sous-total

-65 401

-62 409

-4 999

0

2 007

            Total

-79 310

-75 133

-4 999

0

2 007

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Exercice clos le 31 décembre 2008.

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2008, sur :

 

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Côte d’Azur, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

 

— la justification de nos appréciations ;

 

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 6 de l’annexe qui expose le changement de classement comptable de certains actifs financiers réalisé en application de la faculté offerte pour le règlement CRC N° 2008-17 du 10 décembre 2008.

 

 

II. Justification de nos appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Estimations comptables : La crise financière qui s’est progressivement accompagnée d’une crise économique comporte de multiples conséquences pour les entreprises et notamment au plan de leur activité et de leur financement. La très grande volatilité sur les marchés financiers, certains étant devenus inactifs, ainsi que le manque de visibilité sur le futur créent des conditions spécifiques cette année pour la préparation des comptes, particulièrement au regard des estimations comptables qui sont requises en application des principes comptables. C’est dans ce contexte que nous avons procédé à nos propres appréciations.

 

— Provisionnement des risques de crédit et de contrepartie : Votre société comptabilise des dépréciations pour couvrir les risques de crédit et de contrepartie inhérents à ses activités (notes 2 et 9 de l’annexe). Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, aux modalités de dépréciation et à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations.

 

— Valorisation des titres de participation et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et autres titres détenus à long terme, composés pour l’essentiel d’entités du groupe Banque Populaire, sont évalués à leur valeur d’utilité en retenant principalement une approche fondée sur l’actif net réévalué tel que communiqué par ces dernières (note 6 de l’annexe). Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination de valeurs d’utilité pour les titres du portefeuille.

 

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

 

Neuilly-sur-Seine et Nice, le 16 avril 2009.

 

Les Commissaires aux Comptes :

PricewaterhouseCoopers Audit :

Philippe Lucchesi ;

Dominique Paul.

 

 

B. — Comptes consolidés.

 

I. — Bilan au 31 décembre 2008.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

2008

Caisse, banques centrales, CCP

54 472

Effets Publics et Valeurs assimilées

35 023

Créances sur les Établissements de crédit

274 779

Opérations avec la clientèle

3 312 380

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 080 238

Actions et autres titres à revenu variable

4 720

Participations et autres titres long terme

168 646

Crédit-bail et location option d'achat

473 446

Location simple

11 937

Immobilisations incorporelles

2 975

Immobilisations corporelles

41 277

Autres actifs

46 166

Comptes de régularisation

68 049

        Total actif

5 574 108

 

 

Passif

2008

Dettes envers les Établissements de Crédit

829 564

Opérations avec la clientèle

2 867 401

Dettes représentées par un titre

1 228 479

Autres passifs

62 856

Comptes de régularisation

77 240

Provisions

47 089

Dettes subordonnées

65 529

Capitaux propres y compris FRBG

395 950

    Capital souscrit versé

116 875

    Primes d'émission

73 744

    Réserves consolidées et autres

190 520

    Résultat de l'exercice

14 811

        Total passif

5 574 108

 

Hors-bilan consolidé

2008

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

209 946

    Engagements de garantie

319 635

    Engagements sur titres

1 331

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

0

    Engagements de garantie

706 160

    Engagements sur titres

1 331

 

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

 

2008

Intérêts et produits assimilés

286 439

Intérêts et charges assimilées

-196 701

Revenu des titres à revenu variable

7 887

Commissions nettes

65 705

Résultat du portefeuille de négociation

2 037

Résultat du portefeuille de placement

-5 641

Autres produits d'exploitation bancaire

6 674

Autres charges d'exploitation bancaire

-6 030

Produits nets des autres activités

634

Produit net bancaire

161 004

Charges générales d'exploitation

-113 148

Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations

-7 326

Résultat brut d'exploitation

40 530

Coût du risque

-18 706

Résultat d'exploitation

21 824

Résultat sur actifs immobilisés

-120

Résultat courant avant impôt

21 704

Impôt sur les bénéfices

-6 895

Reprise provisions réglementées

2

Résultat net - part du groupe

14 811

 

 

III. — Annexe aux comptes consolidés.

 

Notes annexes sur les comptes annuels consolidés.

 

Suite à la création de la SASU Sociétariat Banque Populaire Côte d’Azur, la Banque présente depuis le 31 décembre 2007 des comptes consolidés établis en normes françaises ; le groupe est constitué de la Banque Populaire Côte d’Azur et de ses filiales.

 

Les notes annexes aux comptes annuels consolidés de l’exercice 2008 de la Banque Populaire Côte d’Azur comprennent des informations contenues dans l’annexe aux comptes individuels, sous une forme consolidée et en fonction des critères habituels de pertinence et de significativité.

 

L’annexe aux comptes consolidés comprend par ailleurs des informations spécifiques aux comptes consolidés en fonction des retraitements opérés.

 

 

Principes généraux et méthodes.

 

Les états financiers du Groupe Banque Populaire Côte d’Azur sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la Réglementation comptable (CRC), notamment :

 

— le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers, à l’exception du règlement CRC 2008-15 relatif au traitement comptable des plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et des plans d’attribution d’actions gratuites aux employés dans la mesure où la charge relative à l’attribution gratuite d’action (SAGA) avait déjà été entièrement constatée en 2007, antérieurement à la publication du règlement ;

 

— le règlement CRC 1999-02 actualisé par le règlement CRC 2005-10 ;

 

— le règlement 1999-07 relatif à l’établissement des comptes consolidés ;

 

— le règlement CRC 2000-04 relatif aux documents de synthèse consolidés, tel que modifié par le règlement 2005-05 du CRC.

 

Les méthodes d’enregistrement et de présentation des comptes propres à la réglementation applicable obligatoirement en 2007 aux établissements de crédit et prévues par les règlements du Comité de la Réglementation bancaire et Financière ainsi que par les Instructions, Notes et Lettres de la Commission Bancaire, sont appliquées.

 

De même, l’avis 2006-16 du 21 décembre 2006 du CNC, relatif au caractère douteux des découverts a été mis en œuvre au 1er janvier 2007.

 

Dans le cadre de la mise en œuvre de la Base de Données des Agents Financiers (BAFI), le Plan Comptable des Établissements de Crédit (PCEC) proposé par la Commission Bancaire a été adopté par la Banque Populaire Côte d’Azur.

 

Les informations relatives aux instruments de bilan et de hors bilan présentant un risque de marché sont décrites dans les différentes notes sur le bilan et incluent les méthodes d’évaluation.

 

Les instruments financiers utilisés consistent essentiellement en des contrats d’échange de taux (Swaps) utilisés dans un but de couverture, ou des contrats de garantie de taux plafonds (Caps) utilisés en couverture de crédits à taux variables plafonnés. Par ailleurs, dans le cadre de la gestion et de l’optimisation de la trésorerie, plusieurs opérations d’échanges de taux ont été réalisées en positions ouvertes isolées.

 

Les frais d’émission d’emprunts sont inscrits en charge pour la totalité dans l’exercice où ils sont exposés. Les primes d’émission d’emprunts sont étalées sur la durée de l’emprunt.

 

 

Périmètre et modalités de consolidation.

 

La SASU Sociétariat Banque Populaire Côte d’Azur, sous-filiale à 100% de la SASU Foncière Victor Hugo et société de portage des parts sociales de la Banque Populaire Côte d’Azur, fait partie du périmètre de consolidation, ainsi que la SASU Foncière Victor Hugo, la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement, et la Banque Populaire Côte d’Azur.

 

La SASU Foncière Victor Hugo a pour principal objet l’administration d’immeubles.

 

La SASU Sociétariat BPCA a été créée pour réguler le capital social de la BPCA.

 

Enfin, la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement présente une activité d’agent immobilier.

 

Le périmètre de consolidation s’établit donc comme suit :

 

 

Nationalité F / E

N° Siret

En % contrôle

En % d'intérêt

Contribution au Résultat consolidé Part du Groupe (En K€)

Méthode de consolidation MEE/IP/IG

Entité mère (Établissements de crédit) :

 

 

 

 

 

 

    BP Côte d’Azur

F

95 580 444 800 665

 

 

14.702

IG

Filiales :

 

 

 

 

 

 

    SASU Foncière Victor Hugo

F

40 319 228 900 011

100

100

106

IG

    SASU Sociétariat BPCA

F

49 164 829 100 012

100

100

-27

IG

    SASU Société Méditerranéenne d’Investissement

F

34 965 939 100 016

100

100

30

IG

 

 

Les quatre entités composant le périmètre de consolidation au 31 décembre 2008 sont consolidées par intégration globale dans la mesure où la société consolidante exerce un contrôle exclusif sur les trois filiales du périmètre.

 

Les sociétés consolidées clôturent leurs comptes au 31 décembre. Les états financiers des entreprises consolidées sont retraités selon les normes d’enregistrement, d’évaluation et de présentation du Groupe Banque Populaire Côte d’Azur afin de présenter des comptes consolidés homogènes.

 

— Les opérations réciproques sont éliminées afin de ne faire apparaître que les opérations réalisées avec des tiers.

 

— Les créances, les dettes et les engagements réciproques ainsi que les charges et produits réciproques sont éliminés dans leur totalité.

 

— Les dividendes intra-groupes et les plus-values d’opérations de cession interne sont neutralisés en totalité.

 

Pour le calcul des impôts différés, la méthode utilisée est celle du report variable : les actifs et passifs d’impôt différé sont évalués en utilisant le taux d’impôt et les règles fiscales en vigueur, et qui seront applicables lorsque la différence temporaire se résorbera.

 

— Changement de méthode comptable intervenu sur l’exercice 2008 : Il n’y a pas eu de changement de méthode comptable sur l’exercice 2008.

 

— Engagements de garantie de liquidité et de solvabilité des Banques Populaires : Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques Populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du Code Monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques Populaires (article 1er).

 

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les Sociétés de Caution Mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque Fédérale des Banques Populaires.

 

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

 

La Banque Fédérale met en œuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques Populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques Populaires.

 

En tant que membre du réseau, la Banque Fédérale bénéficie du système de garantie, les Banques Populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, si besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques Populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques Populaires. Natixis fait l’objet d’une convention de double affiliation auprès de la Banque Fédérale mais également auprès de la caisse nationale des Caisses d’Épargne.

 

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale et, d’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques Populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10% du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques Populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale.

 

Par ailleurs, dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des Sociétés de Caution Mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

 

Dans le cadre de l’affiliation du Crédit Maritime Mutuel, dont la Banque Fédérale est l’organe central aux termes de l’article L. 512-69 du Code Monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques Populaires d’adossement.

 

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

— Evénements marquants de l’exercice : Premier événement annoncé lors du précédent exercice, mais qui a pris effet le 1er janvier 2008 : la Banque a dénoncé l’option à la TVA pour les activités bancaires et financières soumises à cette option.

 

La désoption a eu comme effet sur les comptes 2008 :

 

– de modifier à la hausse la base d’amortissement des immobilisations acquises en 2008 ;

 

– de constituer une provision de 600 K€.

 

 

Notes sur le bilan : principes comptables et méthodes d'évaluation.

 

Note 1. Établissements de Crédit et Institutions Financières. — Les soldes de l’Actif de 274,7  M€ au poste « Créances sur les Établissements de Crédit » et de 35  M€ au poste « Effets publics et Valeurs assimilées » correspondent au placement de l’excédent des ressources sur les emplois, avec des lignes sur le Trésor Public (enregistrées au poste « Effets Publics ») et différents établissements financiers. Dans ces montants, figurent 81  M€ de prêts interbancaires et 165  M€ d’opérations internes au réseau des Banques Populaires et 22  M€ de comptes ordinaires. Le risque de contrepartie fait l’objet d’une analyse avec le Comité d’Audit et de Risques du Groupe des Banques Populaires (CARG) ; des encours maximums par contrepartie ont été déterminés et font l’objet d’un suivi permanent.

 

Le solde au Passif de 829,5  M€ au poste « Dettes envers les Établissements de Crédit » correspond notamment à hauteur de 251,6  M€ aux opérations souscrites auprès de la Banque Fédérale des Banques Populaires, du réseau des Banques Populaires (comptes à vue, emprunts, dont quotes-parts des emprunts obligataires) ou de Natixis, et pour 561,2  M€ aux opérations hors réseau (emprunts en blanc).

 

 

Note 2. Créances sur la clientèle (3,31 Milliards d’€) et risque crédit. — Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

 

Les crédits à la clientèle sont enregistrés au bilan à leur valeur nominale. L’activité de la Banque dans ce domaine relève d’une activité traditionnelle de banque de détail sur son marché domestique. Le secteur géographique de la Banque est constitué par les deux départements des Alpes-Maritimes et du Var, ainsi que par Monaco et par une succursale en territoire italien (Lavagne) avec une activité exclusive d’opérations de crédit-bail.

 

L’encours brut, hors dépréciations, des crédits promoteurs sur comptes chantiers s’élève à 147,3  M€, dont 3,7  M€ d’encours douteux non compromis.

 

Dans le cadre des opérations de refinancement, un montant de 208,8  M€ de crédits hypothécaires à la clientèle a été nanti au profit de la Caisse de Refinancement à l’Habitat (CRH), en contrepartie de billets souscrits auprès de cette Caisse.

 

La Banque Populaire Côte d’Azur ne détient pas d’encours de crédits restructurés, hormis pour un montant très faible, et non significatif, représentant les opérations induites par la Banque de France dans le cadre du surendettement.

 

L’identification et la comptabilisation des créances douteuses sont réalisées suivant examen de chaque dossier, et conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière. Depuis le 1er janvier 2007, cette identification s’applique aux découverts en application du nouvel article 3 bis du règlement 2002-03 modifié par le règlement 2007-06.

 

Le principe de contagion est appliqué : la classification en créances douteuses d’un concours entraîne le transfert vers les rubriques « Encours Douteux » de l’intégralité des engagements à l’encontre d’un même client. Les créances douteuses font l’objet d’une dépréciation comptabilisée en déduction de l’actif ; chaque dossier est traité individuellement. Les dépréciations sont déterminées au vu de la situation de chaque client en tenant compte des garanties dont la Banque est amenée à bénéficier. Par exception à ce principe, une provision statistique non déductible fiscalement de 300  K€ a été constituée en 2007 pour couvrir les encours de petits montants. Une dotation complémentaire de 50  K€ a été comptabilisée sur 2008 pour porter la provision à 350  K€. Cette provision représente 10% du montant total des clients douteux inférieurs à 15 000 € en valeur unitaire.

 

Les principes énoncés par le règlement CRC N°2002-03 sont appliqués et entraînent périodiquement la révision du statut de chaque dossier douteux. Lors de cette révision périodique, au moins annuelle, le passage à douteux compromis est réalisé au vu de la situation du dossier. Les modalités de transfert des dossiers dans la catégorie douteux compromis ont fait l’objet d’une instruction interne adressée à tous les intervenants concernés. Sur l’ensemble des dossiers douteux compromis initiés au cours de l’exercice 2008, les particuliers représentent 18,2%, les entrepreneurs individuels 13,2%, et les sociétés 68,6%. Le passage en pertes définitives est effectué lors de la constatation de la situation d’insolvabilité irréversible du débiteur. Ce constat est étayé par un document d’une source externe à la Banque (PV de carence d’huissier, certificat d’irrécouvrabilité, enquête effectuée par un professionnel).

 

Dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions du règlement CRC 2002-03, l’actualisation des flux futurs à recevoir sur les dossiers douteux est réalisée. Cette actualisation a été effectuée dossier par dossier, sur la base d’échéanciers prévisionnels, aux taux contractuels pour les prêts amortissables, et suivant le taux légal pour les encours à vue. La variation de cette actualisation au cours de l’année 2008 a déclenché une augmentation de la dépréciation de 111  K€ générant sur le résultat de l’année une dotation nette enregistrée pour ce montant en charges dans le résultat annuel.

 

Les dotations aux dépréciations, nettes de reprises, les créances passées en perte sur l’exercice, nettes des récupérations sur créances amorties, et la variation de l’année de l’actualisation des flux futurs à recevoir, constituent le coût du risque sur opérations de crédit au compte de résultat.

 

Le montant total des dépréciations inscrites en diminution d’actif est de 69,6  M€, pour un total d’encours douteux de 178,8  M€, soit un taux de couverture de 38,9%. Sur l’exercice, les dotations aux dépréciations des créances douteuses clients se sont élevées à 27,4  M€ tandis que les reprises sur dépréciations pour cette même catégorie se sont élevées à 11,4  M€ dont 8,9 millions devenues disponibles.

 

Parmi ces dépréciations, un montant de 6,2  M€ a été doté sur l’exercice pour constater le risque client de non-remboursement des prêts Lombard. L’encours de ces crédits, distribués uniquement par la succursale de Monaco, d’un montant de 109,7  M€ au 31 décembre 2008, est garanti par des actifs en couverture. La dégradation des marchés a entraîné la dégradation d’une partie de ces actifs. Le ratio global de couverture est supérieur à 100% ; cependant, au niveau client, chaque encours de crédit ayant une couverture inférieure à 100% a été déclassé en douteux (pour 31,3  M€). La provision sur ces dossiers douteux a été calculée en estimant à 6 le nombre d’années nécessaires pour que l’accumulation du rendement des actifs couvre à 100% le capital du crédit. Au-delà des 6 ans, si un écart négatif apparaît, il a été provisionné.

 

 

Note 3. Engagements hors bilan. — Au 31 décembre 2008, la Banque Populaire Côte d’Azur a reçu 706,160  M€ d’engagements de garantie, qui se répartissent notamment entre les Sociétés de Caution Mutuelle à hauteur de 191  M€, la CASDEN à hauteur de 233  M€, et Natixis pour 15  M€.

 

Les engagements de financement donnés en faveur de notre clientèle s’élèvent à 209,946  M€, et les engagements de garantie donnés en faveur de notre clientèle à 273,702  M€. Ceux-ci sont notamment constitués de cautions immobilières pour 87,6  M€, et de garanties de remboursement de crédits pour 70,9  M€.

 

Les autres encours hors bilan concernent principalement nos opérations de couverture et de transactions utilisant les produits dérivés (Swaps, Caps). Ces opérations sont détaillées dans la note 12 et font l’objet d’un tableau « Montant notionnel des contrats » repris en annexe (tableau 11).

 

L’unique engagement hors bilan qui a fait l’objet d’un retraitement de consolidation concerne une opération intragroupe avec la Société Méditerranéenne d’Investissement : dans le cadre de l’activité d’agent immobilier de cette filiale, la BPCA lui octroie une garantie financière de 110  K€, qui est annulée dans les comptes consolidés.

 

 

Note 4. Opérations en devises. — Les créances, dettes et engagements hors bilan libellés en devises, sont réévalués au cours de change à la date de clôture de l’exercice. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés en compte de résultat au cours du jour de la transaction.

 

L’exposition au risque de change est limitée, toute opération significative faisant l’objet d’une couverture systématique.

 

 

Note 5. Capitaux propres, Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI). — Les CCI émis par la Banque Populaire en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis, détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d’Épargne.

 

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la Banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal, dans le même temps, de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

 

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la Banque, émises pour la durée de la Banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables ; toutefois, la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’Administration de la Banque Populaire.

 

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’Assemblée Générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

 

Note 6. Portefeuille Titres. — Toutes les créances représentées par un titre négociable sur un marché (valeurs mobilières, titres de créances négociables, instruments du marché interbancaire) ont fait l’objet d’un classement comptable en application du Règlement n°90-01 modifié par le règlement CRC n° 2005-01, CRC 2008-07 et CRC 2008-17.

 

Les titres et instruments financiers à terme sont comptabilisés en valeur nominale, à la date d’effet pour les opérations inscrites au bilan, et au jour de la négociation pour les opérations inscrites au hors bilan.

 

En fonction des critères - intention de détention, adossement à des ressources, liquidité des marchés - ces titres, hors créances rattachées, ont été classés suivant des portefeuilles de :

 

— titres de transaction : néant ;

 

— titres de placement :

 

– 323,9  M€ bruts, provisionnés à hauteur de 9,9  M€ au titre des moins-values latentes constatées sur ce portefeuille.

 

– 364  M€ de titres prêtés dans le cadre des émissions Banque Populaire Covered Bonds (BPCB) : il s’agit d’opérations effectuées dans le dernier trimestre 2008, liées à la crise de liquidité. La BPCB a émis des tranches d’emprunt obligataire souscrites par les BP grâce à un prêt de même montant octroyé par BPCB. Ces titres seront en finalité prêtés à la Banque Fédérale des Banques Populaires afin d’obtenir de la trésorerie auprès de la BCE. Ce prêt de titres est régi par l’article 11 du CRC 2005-01.

 

— Titres d’investissement pour 430  M€ dont 35 millions en effets publics et valeurs assimilées. Parmi ces titres d’investissement, certains proviennent d’un reclassement de titres de placement et sont provisionnés à hauteur de 3,7  M€ ; cette opération sera détaillée dans les paragraphes suivants.

 

Les créances rattachées aux titres de placement s’élèvent à 7,3  M€, celles sur les titres d’investissement à 8,3  M€.

 

Les impacts au niveau du bilan des titres de placement et d’investissement détaillés ci-dessus se retrouvent dans le cumul des lignes « Effets Publics et Valeurs assimilées », « Obligations et autres titres à revenu fixe » et « Actions et autres titres à revenu variable » de l’actif pour un total de 1 120  M€.

 

Suivant les instructions du Comité de la Réglementation comptable, l’ensemble du portefeuille titres d’investissement est adossé sur des ressources de durées et de montants égaux ou supérieurs.

 

— Participations et autres titres détenus à long terme, pour 168,6  M€ nets de provisions ; ces dernières s’élèvent à 358  K€.

 

— Parts dans les entreprises liées pour 5,5  M€. Cet encours est constitué :

 

– pour 4,7  M€ par la SASU Foncière Victor Hugo qui gère une partie du patrimoine immobilier hors exploitation de la Banque Populaire Côte d’Azur ;

 

– pour 0,8  M€ par la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement.

 

Par ailleurs, la note 12 (Opérations sur instruments financiers et produits dérivés) fait état des opérations sur instruments financiers relevant également de l’activité de portefeuille dans le cadre des positions ouvertes isolées, et donne le montant des dépréciations sur moins values latentes sur ces supports, soit 4,049  M€, provisionnées en totalité.

 

Le poste « Obligations et autres titres à revenu fixe » de 1 080,2  M€ est essentiellement composé de BMTN et obligations. Les contreparties sont principalement représentées par les organismes du groupe des Banques Populaires et quelques grandes signatures de la place financière de Paris.

 

Le portefeuille de titres d’investissement est composé d’obligations et de TCN. Ces titres à revenu fixe ont fait l’objet d’un étalement de la surcote ou décote sur la durée résiduelle selon la méthode actuarielle. Le montant des surcotes concernant les obligations est de 313  K€, tandis que sur les supports constitués de BTAN et OAT, les surcotes représentent 29  K€, et les décotes 7  K€.

 

Il est précisé qu’aucun titre d’investissement n’a été cédé avant son terme au cours de l’exercice 2008.

 

Le portefeuille de titres de placement se compose principalement de CDN (165  M€), de BMTN (106  M€), d’obligations et d’actions (pour 7  M€).

 

Pour les titres structurés, la valorisation est effectuée par rapprochement avec les indications de la contrepartie.

 

En application des dispositions du règlement CRC 2008-17, la BPCA a procédé au déclassement de 52  M€ de titres de placement vers la catégorie titres d’investissement ; les circonstances exceptionnelles liées à l’inactivité des marchés auraient conduit à la constitution de provisions importantes, alors que le risque final est inexistant sur ces titres garantis en remboursement de capital à l’échéance et conservés jusqu’à cette date. En l’absence de reclassement, l’impact sur le compte de résultat aurait été de 4 664  K€ (moins-value potentielle sur titres de placement). Les provisions attachées aux titres de placement déclassés ont été :

 

— reprises au niveau du compte de résultat pour un montant de 4,3  M€, dans le poste où elles avaient été dotées à l’origine, en « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés » ;

 

— dotées pour le même montant en titres d’investissement ; cette provision sera reprise linéairement jusqu’à l’échéance des titres. La dotation globale et la reprise étalée figurent au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés » afin de centraliser tous les impacts liés au transfert dans la même ligne du compte de résultat et ainsi de ne pas fausser le PNB.

 

Le portefeuille de titres de participation reste inchangé dans sa présentation comptable.

 

Ces titres, qualifiés d’immobilisations financières, dont la possession durable est estimée utile à l’activité, sont comptabilisés à leur coût d’acquisition. Ils sont évalués individuellement soit à leur valeur de marché, soit à leur valeur d’usage ou d’utilité dans le but de déceler les titres à déprécier dans le cas de moins-value latente, les plus-values latentes n’étant pas prises en compte. Les principales acquisitions de l’exercice 2008 sont présentées dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration. Suivant l’examen de chaque situation, une dépréciation est éventuellement constatée.

 

Au sein du poste Participations et Autres Titres à long terme, de 168  M€, l’encours principal est constitué par notre participation au capital de la BFBP pour 156  M€.

 

La valeur d’utilité du titre BFBP est déterminée à partir de son actif net réévalué qui intègre le fonds fédéral de solidarité et la valorisation (sur la base de la valeur d’utilité) du portefeuille-titres. La BFBP détient des participations, notamment dans le groupe Natixis détenu à 35,62%, le groupe Foncia, détenu à 97% et spécialisé dans l’activité de gestion immobilière (transaction, administration de biens…), dans des groupes bancaires en Europe de l’est (VBI et DZ Bank) et en Afrique sub-saharienne (BICEC et BCI). Depuis le 1er juillet 2008, suite au rachat par le Groupe Banque Populaire de banques régionales à HSBC, la BFBP détient à 100% la Société Marseillaise de Crédit et à 49% Banque Chaix, Banque Dupuy, de Parseval, Banque Marze, Banque Pelletier, Banque de Savoie et Crédit Commercial du Sud-Ouest, le reste du capital étant détenu par les Banques Populaires régionales de rattachement, dont la BPCA ne fait pas partie.

 

 

Note 7. Dettes subordonnées. — Cette rubrique représente au passif les emprunts TSR pour 65,098  M€ et les dettes rattachées pour 0,432  M€. L’ensemble de ces emprunts a été réalisé auprès de la Banque Fédérale des Banques Populaires.

 

 

Note 8. Immobilisations et Amortissements. — Dans un contexte général, les immobilisations sont entrées bien par bien et évaluées à leur coût d’acquisition, à l’exception de celles qui ont fait l’objet de réévaluation légale en 1976, qui sont inscrites pour leur valeur réévaluée.

 

Les amortissements ont été pratiqués en référence à des durées d’utilité économique.

 

La ventilation des immobilisations par composants concerne les immobilisations corporelles d’exploitation et hors exploitation. En pratique, cette ventilation par composants s’applique essentiellement aux immeubles.

 

Pour l’approche de la notion de valeur résiduelle, qui doit être mesurable et significative, et sachant que nos immeubles sont en quasi totalité des immeubles d’exploitation, il a été considéré que les valeurs résiduelles sont par nature logées dans la part terrain non amortissable.

 

L’option de conserver l’enregistrement en charges des frais d’acquisition a été retenue.

 

Les durées d’amortissement des composants des immobilisations de la BPCA sont les suivantes :

 

— 10 ans pour les façades destructibles ;

 

— 25 ans pour la fondation-ossature ;

 

— 25 ans pour la couverture-étanchéité ;

 

— 10 ans pour les équipements techniques ;

 

— 10 ans pour les agencements intérieurs.

 

Les durées d’amortissements des composants des immobilisations de la SASU Foncière Victor Hugo varient en fonction de la connaissance des biens ; en moyenne :

 

— 28 ans pour les façades destructibles ;

 

— 32 ans pour la fondation-ossature ;

 

— 15 ans pour le ravalement ;

 

— 19 ans pour les équipements techniques ;

 

— 14 ans pour les agencements intérieurs.

 

Les biens mobiliers ordinaires ne font pas l’objet de l’approche par composants ; ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

— 10 ans pour le mobilier ;

 

— 5 ans pour le matériel de bureau ;

 

— 3 ans pour le matériel informatique.

 

Concernant le droit au bail, la Banque Populaire Côte d’Azur continue à l’amortir dans ses comptes sociaux selon la durée de vie résiduelle du bail lorsque la banque est locataire, et sur la durée résiduelle de l’immeuble sous-jacent lorsque la banque est propriétaire.

 

Les éléments de fonds de commerce rachetés à d’autres banques sont amortis comptablement sur une durée de 3 à 5 ans.

 

Le tableau 15 donne le détail des immobilisations brutes et nettes à la fin de l’exercice.

 

— Retraitement de l’immeuble portant le siège de la BPCA : Il s’agit d’un retraitement de conformité avec le Groupe.

 

Malgré le rachat de l’immeuble par la SCI Domaine de l’Arénas, aujourd’hui dissoute, au terme du contrat de crédit-bail, il subsiste une réserve latente car l’immeuble n’est pas totalement amorti. Le Groupe continue à le retraiter dans la continuité des opérations de retraitements d’origine. Ce retraitement, dont les principales lignes sont détaillées dans le tableau ci-après, permet la valorisation individuelle de l’immeuble.

 

L’immobilisation a fait l’objet d’un écart d’acquisition : en effet, en décembre 1990, la Chambre Syndicale des Banques Populaires, qui détenait, avec la Banque Populaire Côte d’Azur, la société Domaine de l’Arénas, a cédé à la Banque Populaire Côte d’Azur 89 parts de la société qui détenait le siège. Ces parts, d’une valeur nominale de 100 francs, ont été cédées au prix de 23 184 milliers de francs, ce qui a généré l’écart d’acquisition de 23 175 milliers de francs, soit 3 533  K€.

 

Cet écart d’acquisition est amorti de façon linéaire sur 30 ans, rétroactivement à partir d’octobre 1989, date du début du contrat de crédit-bail.

 

 

Opérations concernant le bilan

(En milliers d’euros)

Comptabilisation de l’immobilisation

29 921

Comptabilisation de l’amortissement de l’immobilisation

-20 625

Constatation de l’écart d’acquisition

3 533

Comptabilisation de l’amortissement de l’écart d’acquisition

-2 151

Comptabilisation de l’emprunt

29 921

Comptabilisation de l’amortissement de l’emprunt

-29 921

Annulation du mali de fusion

-21 676

Annulation de la provision pour dépréciation de l’immeuble

7 463

Impôt différé

-2 461

Impact total bilan

-5 996

Opérations concernant le résultat :

 

    Comptabilisation de la dotation aux amortissements de l’immeuble

-865

    Impôt différé sur dotation aux amortissements de l’immeuble

298

    Comptabilisation dotation aux amortissements de l’écart d’acquisition

-118

    Impôt différé sur dotation aux amortissements de l’écart d’acquisition

41

Impact total résultat

-644

 

 

Note 9. Location avec Option d’Achat, Crédit-bail et Location simple. — La Banque Populaire exerce en direct une activité de crédit-bail mobilier et de location avec option d’achat. L‘avis du Comité d’urgence du CNC 2006-C dispose que, dans les comptes sociaux, les immobilisations destinées à ces activités sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. En effet, pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les actifs concernés sont amortis suivant la durée normale d’utilisation des biens.

 

La prééminence de la réalité économique sur l’apparence de la présentation comptable et juridique conduit à déterminer une valeur financière de ces biens, appelée encours financier, correspondant à la valeur actualisée des loyers à recevoir. Les forts premiers loyers donnent lieu à étalement sur la durée résiduelle des contrats.

 

L’écart entre cet encours financier et la valeur nette comptable des biens loués représente la composante la plus importante de la « Réserve Latente », déclarée à la Commission Bancaire.

 

Les retraitements de consolidation visent à considérer l’opération comme un financement octroyé par la société bailleresse pour l’acquisition d’un bien acquis et utilisé par le locataire.

 

Ils substituent au mode de comptabilisation classique du crédit-bail la comptabilisation financière, qui consiste principalement à :

 

— extourner les immobilisations par la contrepartie d’un compte de prêt ;

 

— extourner les écritures d’amortissement des immobilisations ;

 

— ventiler le loyer perçu ente remboursement du prêt et produits d’intérêt.

 

Le retraitement de crédit-bail constitue un décalage temporaire soumis à impôt différé. Un impôt différé passif est constaté sur la totalité de la réserve latente.

 

La réserve latente est donc inscrite dans les réserves consolidées pour son montant net d’impôt différé calculé selon la méthode globale.

 

Au 31 décembre 2008, la Réserve Latente, après la dotation de l’exercice de 4  M€, s’élève à 33,996  M€ bruts, soit 22,3  M€ nets d’impôt.

 

Analyse des variations de la réserve latente avec impact sur réserves et résultat consolidés :

 

 

2008

2007

Impact réserves

Impact résultat

Impact réserves

Impact résultat

Stock réserve latente

29 996

 

26 996

 

IDP sur stock

-10 328

 

-9 295

 

Dotation réserve latente

 

4 000

 

3 000

IDP sur dotation

 

-1 377

 

-1 033

        Total

19 668

2 623

17 701

1 967

 

 

Note 10. Autres actifs et passifs et Comptes de Régularisation. — Dans les Autres Actifs (46,1  M€) figurent notamment :

 

— les autres débiteurs divers (État, acomptes fournisseurs...) pour 35,4  M€ ;

 

— les primes sur instruments financiers à terme pour 2,2  M€.

 

Dans les comptes de régularisation de l’actif (68  M€) figurent :

 

— des produits à recevoir pour 31,7  M€, dont les primes PEL pour 7,613  M€ et 21,524  M€ sur les swaps ;

 

— des charges constatées d’avance pour 0,4  M€ ;

 

— des comptes de régularisation divers pour 35,9  M€.

 

Dans les autres passifs (62,8  M€) figurent :

 

— des créditeurs divers (fournisseurs, État) pour 60,3  M€ ;

 

— les impôts différés passifs pour 0,5  M€, détaillés dans la note 13.

 

Dans les comptes de régularisation du passif (77,2  M€) figurent :

 

— des comptes d’encaissement pour 30,3  M€ ;

 

— des charges à payer pour un montant de 24  M€.

 

 

Note 11. Provisions et FRBG. — Le tableau 14 récapitule les principales provisions inscrites au bilan ainsi que les mouvements intervenus dans l’exercice.

 

Les provisions comprennent principalement les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges, les provisions pour impôts et les provisions pour passif social.

 

— Provisions épargne-logement : En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet, à compter du 1er janvier 2007, d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement.

 

Les risques couverts sont de deux nature :

 

– le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé inférieur aux conditions de marché ;

 

– le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions désavantageuses par rapport aux conditions de marché futures.

 

Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle.

 

Le modèle retenu est celui qui s’applique au niveau du Groupe Banque Populaire pour l’établissement des comptes consolidés. Il procède d’une démarche en trois étapes :

 

— première étape : Génération de 10 000 chemins de taux par simulation de Monte Carlo. Le processus utilisé est un processus d’Ornstein-Uhlenbeck avec retour à la moyenne. Cette méthode intègre une matrice de corrélation entre les différents index fondée sur un historique de 10 ans glissants, le niveau cible du retour à la moyenne pour chacun des index étant déterminé à partir des prévisions à long terme des économistes du Groupe, également appliquées dans la gestion de bilan.

 

— 2e étape : Modélisation des écoulements des encours sur chaque chemin de taux simulés à partir d’un profil attendu représentant la tendance moyenne historique des encours de chaque génération en intégrant une sensibilité du comportement de la clientèle, tant en décollecte qu’en conversion en crédit, en fonction de l’écart entre les taux réglementés et les taux du marché (chemins de taux simulés).

 

— 3e étape : Le calcul de la provision finale résulte de la moyenne des différences constatées sur chacun des chemins entre les flux établis sur la base des taux réglementés (épargne hors prime d’état ou crédit) et ceux calculés à partir des taux de marché futurs déterminés par le modèle sur chaque année d’écoulement pour des produits équivalents ; ces différences sont actualisées avec la courbe zéro-coupon moyenne des douze derniers mois déduite des taux swaps. Les taux de référence (taux de marché) sont déterminés, pour la phase épargne, en utilisant comme produit équivalent les comptes à terme progressifs Fidélis, diffusés dans le réseau Banque Populaire, et pour la phase crédit future, en appliquant le principe de tarification du Groupe pour des prêts habitats ayant la même duration que les prêts PEL (Taux Swap + spread de liquidité).

 

Seules les moins-values nettes par génération de taux sont provisionnées, les plus-values nettes n’étant pas retenues. Enfin, chacune des 10 000 provisions est calculée déduction faite des flux relatifs à l’encours considéré comme insensible à l’évolution des taux. Par prudence, ce profil sans risque est plafonné au niveau constaté lors de la dixième année de vie de chaque génération, puis est écoulé linéairement sur les vingt années suivantes.

 

Les risques sur Comptes Épargne Logement (CEL) sont obtenus selon une méthode analogue, à l’aide d’hypothèses de transformation distinctes. Toutefois, seul le risque de transformation en crédit est provisionné, la rémunération de la phase épargne étant révisable et indexée sur les taux de marché. La valeur future des taux de crédits CEL est déterminée par le modèle à partir de la formule réglementaire.

 

Enfin, la provision totale intègre la différence constatée sur les stocks de prêts PEL et CEL en vie à la date de calcul entre les flux futurs actualisés d’une part au taux de marché de l’année de mise en place de ces crédits, et d’autre part au taux réglementé consenti au client. Cette différence est reprise ensuite actuariellement sur la durée de vie des prêts concernés.

 

Le montant brut de la provision épargne logement au 31 décembre 2008 est de 2,81  M€.

 

— Engagement de retraites et passifs sociaux : Le régime de retraite CAR du Groupe Banque Populaire a été fermé au 31 décembre 1993, en application de l’accord professionnel du 13 septembre 1993, applicable aux Banques Populaires par l’accord Groupe du 7 janvier 1994.

 

L’engagement de retraite du Groupe envers les actifs et retraités est constitué de compléments spécifiques au Groupe Banque Populaire et d’un complément bancaire résiduel calculé par différence entre les droits bancaires arrêtés au 31 décembre 1993 et les éléments de pensions à la charge de la sécurité sociale, l’ARRCO, l’AGIRC et les compléments spécifiques Banques Populaires.

 

Au niveau de l’ensemble du Groupe des Banques Populaires, le choix de provisionner intégralement le passif social a été entériné, et ceci dès l’exercice 2005.

 

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2008 sont les suivantes :

 

– Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 3,82% et le rendement attendu des actifs de 4,30% ;

 

– Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,66% et le taux de rendement attendu de 3,51% ;

 

– Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,62%.

 

Le calcul de l’engagement de retraite CAR au 31 décembre 2008 a été déterminé sur la base des données individuelles mises à jour et en considérant les hypothèses retenues sur la base des normes internationales, notamment la méthode des unités de crédit projetées. L’engagement brut s’élève à 24,3  M€ pour la Banque Populaire Côte d’Azur.

 

L’engagement est couvert en partie par les réserves de la CAR (institution de retraite du Groupe des Banques Populaires) et la participation annuelle des banques au paiement des retraites en cours de service.

 

L’actif net de la CAR, pour la quote-part Banque Populaire Côte d’Azur, est arrêté à 5,6  M€. Le taux moyen de rendement des actifs de la CAR a été estimé à 4,3%.

 

Compte tenu du choix de couverture intégrale et des ajustements actuariels à effectuer sur la période de couverture, le montant total à provisionner a été arrêté à la somme de 15,626  M€ pour la CAR. Pour réajuster la dotation existante au 31 décembre 2007, une reprise de 0,155  M€ a été passée.

 

Les engagements de la Banque Populaire envers les membres de son personnel au titre des indemnités de fin de carrière (IFC) sont couverts par un contrat signé avec ABP VIE (anciennement PROSPERITE), entreprise régie par le code des assurances. Aux termes de ce contrat, ABP VIE garantit à la Banque Populaire Côte d’Azur le paiement des indemnités de départ à la retraite versées au personnel. Pour assurer ce paiement, la Banque Populaire Côte d’Azur verse des cotisations sur les livres de ABP VIE. L’encours de notre actif sur les livres de ABP VIE au 31 décembre 2008 s’élève à 6,47  M€. L’engagement actuariel global, calculé par ABP Vie, est de 9,69  M€.

 

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée successivement par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, et par les lois de financement de la Sécurité Sociale de 2007, 2008 et de 2009.

 

Dans le cadre de l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, un accord de branche a été signé en 2005 permettant les départs avant 65 ans à l’initiative de l’employeur en exonération de charges sociales pour les départs intervenant avant le 31 décembre 2009.

 

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2007 prévoit qu’après le 1er janvier 2014, les départs volontaires avant 65 ans seront chargés, la mise à la retraite avant 65 ans étant interdite. L’effet financier induit par la loi a eu pour conséquence une augmentation de l’engagement au 31 décembre 2006 non intégrée dans les comptes 2006, la loi ayant été adoptée en fin d’année. Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime, et son étalement, calculé sur le montant de l’engagement au 31 décembre 2006, n’intervient qu’à partir de 2007.

 

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2008 supprime le dispositif transitoire qui était prévu par la loi de 2007 pour la période comprise entre le 1er janvier 2010 et le 1er janvier 2014. La mise à la retraite avant 65 ans avec accord du salarié n’est plus possible à compter du 1er janvier 2010 ; s’agissant des départs volontaires avant 65 ans, ils seront chargés. Par ailleurs, une nouvelle contribution est mise en place sur les indemnités versées pour les départs avant ou après 65 ans (25% du montant pour celles versées du 11 octobre 2007 au 31 décembre 2008, puis 50% au-delà). L’impact de la modification de régime suite à la loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2008 nous avait conduits à provisionner 691  K€ supplémentaires au titre des IFC en 2007.

 

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2009 adoptée en décembre 2008 impose des mesures visant au maintien dans l’emploi des salariés âgés. La mise à la retraite d’un salarié par l’employeur avant l’âge de 70 ans est soumis au respect d’une procédure et à l’accord de l’intéressé. Cette mesure a amené la BPCA à comptabiliser 600  K€ supplémentaires dans les comptes de l’exercice 2008 au niveau du provisionnement des IFC.

 

Le taux moyen de charges patronales de l’établissement est de 54%.

 

— Provisions au titre de l’attribution d’actions gratuites de Natixis aux salariés (SAGA) : Les Assemblées Générales de Natixis du 17 novembre 2006 et du 24 mai 2007 ont fixé le cadre de l’attribution d’actions gratuites Natixis à ses salariés ainsi qu’aux salariés des Groupes Banque Populaire et Caisse d’Épargne. Le schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) s’appuie sur deux textes de loi récents qui permettent aux salariés de devenir actionnaires de leur entreprise sans effort financier, et d’être ainsi associés plus étroitement à son développement.

 

Le 12 novembre 2007, le Directoire de Natixis a adopté les modalités de l’attribution dans le respect des conditions fixées par la loi et relatives aux périodes d’acquisition et de détention. Dans ce cadre, les salariés de la Banque Populaire ont reçu un droit à recevoir 60 actions au bout d’un délai de deux ans (période d’acquisition). Au terme de ce délai, les titres attribués au salarié devront être conservés par ce dernier deux ans avant de devenir disponibles (période de conservation).

 

L’acquisition des titres destinés à être attribués aux salariés de la Banque Populaire sera facturée par Natixis en novembre 2009 lors de l’attribution des titres. Au 31 décembre 2007, elle avait fait l’objet d’un provisionnement intégral en charges de personnel pour un montant de 1,1  M€ sur la base du prix d’acquisition des titres par Natixis et tenant compte d’un taux de turnover.

 

Au 31 décembre 2008, l’effectif CDI de la Banque Populaire Côte d’Azur s’élevait à 1 143 collaborateurs, dont 39 collaborateurs rattachés à la succursale de Monaco et 5 collaborateurs rattachés à la succursale italienne.

 

Cet effectif se répartit en 870 techniciens de la banque, dont 28 rattachés à la succursale monégasque et 4 rattachés à la succursale italienne, et 274 cadres, dont 11 rattachés à la succursale monégasque et un rattaché à la succursale italienne.

 

— Provision collective sectorielle sur les promoteurs immobiliers : Cette provision, constituée uniquement dans les comptes consolidés, est comptabilisée à la demande de la Commission Bancaire.

 

Les retraitements effectués par rapport aux comptes sociaux sont les suivants, hors impôt différé :

 

– constatation de la provision au 1er janvier 2008 par les réserves : 1 992  K€ ;

 

– comptabilisation de la dotation 2008 par le résultat : 831  K€ ;

 

– comptabilisation de la reprise 2008 par le résultat : 183  K€.

 

— Fonds pour Risques Bancaires Généraux : Ce poste, existant uniquement dans les comptes sociaux, représente les montants que la Banque décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité.

 

 

Note 12. Opérations sur instruments financiers et produits dérivés. — Les opérations sur les instruments financiers traitées en 2008 concernent principalement des swaps de taux d’intérêts.

 

Ces opérations sont destinées à prémunir la Banque contre les risques de taux dans un marché volatil. En application des règlements 90-15 et 92-04, les swaps ont été classés soit dans la catégorie de couverture du risque de taux affectant un ensemble d’éléments homogènes, ou éventuellement un seul élément, soit dans la catégorie de couverture et de gestion du risque global de taux d’intérêt de notre établissement.

 

Ces opérations de contrats d’échange de taux d’intérêt (swaps), affectées soit en macro-couverture du risque de taux global, soit en micro-couverture, représentent, à la date de clôture, un encours de 1 326,6  M€ et se répartissent de la manière suivante :

 

— swaps de micro-couverture : 416,6  M€ ;

 

— swaps de macro-couverture : 910  M€.

 

D’autre part, l’encours d’opérations conditionnelles de couverture s’élève à 98,8  M€, constitué par des contrats d’assurance de taux d’intérêt (caps) pour la totalité.

 

Enfin, les opérations placées en positions ouvertes isolées s’élèvent à 120  M€ et sont constituées pour 80  M€ de swaps et pour 40  M€ de Crédit Default Swaps. Ces opérations constituent un élément de notre portefeuille de négociation.

 

La valorisation nette des swaps de micro-couverture (416,6 M€) s’établit à - 2,678  M€. La valorisation nette des swaps de macro-couverture est de - 4,406  M€. Ces montants de valorisation, calculés hors coupons courus, correspondent aux sommes qui seraient déboursées (ou éventuellement perçues dans le cas d’une valorisation positive) si l’ensemble des positions étaient liquidées à la date de valorisation.

 

La valorisation nette des opérations conditionnelles de couverture (caps pour un montant de 98,8 M€) s’établit à un montant positif de 1,870  M€. Dans le contexte de ces opérations, ce montant représente le coût de la couverture de l’option sous jacente existant dans le crédit à taux plafond accordé au client.

 

La valorisation nette des opérations en position ouverte isolée représente une moins-value latente globale nette de 3,947  M€, entièrement provisionnée.

 

Pour ces opérations, lorsqu’aucune cotation n’est accessible, la valorisation est effectuée par rapprochement avec les indications de la contrepartie.

 

Il est précisé qu’en 2008, 40  M€ de swaps spéculatifs ont été requalifiés en Crédit Default Swaps pour une valorisation nette de - 2,485  M€.

 

 

Note 13. Régime fiscal et impôt sur les bénéfices. — Le régime de l’intégration fiscale s’applique entre la Banque Populaire Côte d’Azur, société-mère, la SASU Foncière Victor Hugo, et la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement (SMI), filiales détenues à 100% par la Banque Populaire Côte d’Azur, sachant que la SASU Sociétariat Banque Populaire Côte d’Azur, filiale détenue à 100% par la SASU Foncière Victor Hugo, fait partie de ce périmètre d’intégration fiscale. Une convention a été signée qui prévoit la neutralité de la charge d’impôt dans les comptes des filiales intégrées fiscalement.

 

Les impôts différés actifs ou passifs sont comptabilisés dans les comptes consolidés. Cela concerne notamment les impôts différés résultant des décalages provisoires sur des contributions obligatoires, dont la prise en compte fiscale est déportée d’un exercice sur l’autre.

 

Le tableau 16 fait état des différents impôts différés comptabilisés au cours de l’exercice.

 

Les différents éléments donnant lieu à imposition différée sont les suivants :

 

— les provisions non déductibles dans les comptes sociaux, mais déductibles en tant que charges lors du paiement :

 

– provision pour participation des salariés ;

 

– provision pour retraites ;

 

– provision sur la contribution Organic ;

 

– provision pour effet temps sur contentieux ;

 

– provision pour crédit-bail assurance ;

 

– provision pour risques swaps ;

 

– provision pour désoption TVA ;

 

– provision PEL / CEL ;

 

— les commissions AXA : en 2006, ces commissions ont supporté l’impôt dans les comptes sociaux. Le produit non imposable est étalé en social. Dans les comptes consolidés, on calcule un impôt différé passif.

 

— les prêts à taux zéro : les réintégrations fiscales correspondent au montant des intérêts versés par l’État sous forme de crédit d’impôt étalé sur 5 ans, tandis que les déductions fiscales correspondent au montant de ces mêmes intérêts étalé sur la durée du prêt. Il y a, par conséquent, une imposition différée active.

 

— la provision collective sectorielle pour les promoteurs immobiliers a été rajoutée dans les comptes consolidés, pour donner une image économique plus fidèle de la société. Elle donne lieu à impôt différé.

 

L’ensemble des opérations a été soumis au traitement fiscal réglementaire en vigueur, aussi bien au niveau du résultat courant que du résultat exceptionnel. La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l’exercice, au taux de 34,43%.

 

La charge d'impôt figurant au compte de résultat, soit 6.895  K€, se décompose en :

 

— impôt sur les sociétés constaté dans les comptes individuels de la BPCA = 4 827  K€ ;

 

— impôt sur les sociétés constaté dans les comptes individuels des filiales = 25  K€ ;

 

— retraitements des impôts différés réalisés dans les comptes consolidés = 2 043  K€.

 

 

Note 14. Informations relatives au résultat des activités bancaires. — La Banque Populaire Côte d’Azur exerce son activité dans les départements des Alpes-Maritimes et du Var, sur la Principauté de Monaco et en Italie, à travers un réseau de 108 points de contact.

 

Banque de détail généraliste, son activité est majoritairement tournée vers la clientèle de proximité, composée de particuliers et de professionnels (professions libérales, artisans, commerçants). La Banque Populaire Côte d’Azur continue de poursuivre son développement en direction de cette clientèle, pour améliorer la couverture de son territoire, avec l’ouverture, en 2008, d’une nouvelle agence dans le département du Var (La Londe). Le rythme soutenu de ces dernières années sur le modèle d’agences sans guichet (agences libre service) permet d’atteindre un nombre de 92 agences de proximité.

 

Dans les agences sans guichet comme dans les autres points de vente, elle y propose l’ensemble des produits et services offerts dans la gamme du groupe des Banques Populaires.

 

Cette gamme comprend des placements en épargne monétaire ou financière et des financements à court ou long terme selon qu’il s’agisse de consommation ou d’investissement. La Banque offre également une gamme complète de services dérivés du compte de chèques et des moyens de paiement associés, notamment dans les domaines des domiciliations, des connections téléphoniques et informatiques.

 

En prolongement de ces services de base, la Banque s’est engagée dans les nouveaux canaux de distribution à distance depuis plusieurs années : Internet, plateforme téléphonique, service téléphonique dédié aux ordres de bourse.

 

En second lieu, au titre des activités privées, des actions spécifiques ont été menées en direction des personnes physiques à forte capacité d’épargne, nécessitant une gestion de patrimoine particulière (Gestion sous mandat, Centres de Gestion de Patrimoine, renforcement et développement de la partie « Banque Privée » à Monaco).

 

En direction de la Fonction Publique, et en complément des partenariats avec la CASDEN et l’ACEF, la reprise de la clientèle du Crédit Municipal de Nice en 2006 a permis de renforcer nos actions auprès de cette clientèle en 2007 par le biais de « l’Espace Fonction Publique » de Nice Jean Médecin.

 

Parallèlement, et depuis quelques années, la Banque Populaire Côte d’Azur a développé une politique de « niches », en s’orientant vers des marchés plus spécifiques pour lesquels les offres produits sont particulièrement ciblées. Dans chacun de ces domaines, une structure dédiée a été créée, composée de spécialistes aptes à répondre aux besoins de ces clientèles, relayée si besoin par Natixis Banque Populaire et ses filiales.

 

C’est ainsi que, pour les activités professionnelles, ont été créées d’une part des agences spécialisées « Espace Entreprises », d’autre part des structures propres à la population des agriculteurs, secteur particulièrement dynamique du département du Var, et des entités proches des professionnels de l’immobilier.

 

Afin d’être plus à même de répondre aux attentes des professionnels de l’immobilier (promoteurs, marchands de biens), la Banque Populaire Côte d’Azur met à la disposition de cette clientèle deux atennes de la Direction des Affaires Immobilières dans les Alpes Maritimes et dans le Var..

 

D’autre part, l’acquisition de Foncia par le Groupe Banque Populaire a permis de reprendre en novembre 2007 la gestion des comptes des Cabinets (transactions immobilières, gestion locative, copropriétés) implantés sur les deux départements et donne l’opportunité de bénéficier d’un réseau supplémentaire de prescripteurs.

 

Enfin, la Banque Populaire Côte d’Azur est devenue en quelques années un des spécialistes du financement en crédit-bail de la marine de plaisance vers les résidents ou les non-résidents, clients ou non de la Banque Populaire. Après l’implantation en 2003 d’une succursale spécialisée en Italie, à Lavagne, l’activité depuis 2004 a confirmé tout le potentiel de développement attendu par la Banque Populaire Côte d’Azur.

 

Sans y avoir installé de succursale, la Banque élargit également avec succès une présence sur ce marché vers d’autres pays européens, notamment en Espagne.

 

 

Note 15. Rémunération des organes d’administration. — Le montant annuel des jetons de présence alloués aux membres du Conseil d’Administration a été de 21 507 € pour l’année 2008.

 

 

Note 16. Bénéfice et capitaux propres consolidés. — Le Bénéfice Net consolidé de l’exercice s’élève à 14 811  K€.

 

Le montant des capitaux propres consolidés est de 395 950  K€.

 

Le tableau 17 de l’annexe précise les principaux impacts des retraitements de consolidation sur le résultat et les réserves du groupe BPCA.

 

 

Note 17. Evénement post clôture. — Aucun événement significatif lié à des conditions existant à la clôture n’est intervenu après la clôture des comptes.

 

 

Note 18. Actionnariat. — Au 31 décembre 2008, le capital de la Banque Populaire Côte d’Azur s’élève à 93 500 000 €, divisé en 5 500 000 parts sociales de 17 € chacune, réparties auprès de 63 432 sociétaires. Dans le capital, entre une autre catégorie de fonds propres composée de 1 375 001 Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI), nominatifs au profit de Natixis, d’une valeur unitaire nominale de 17 € chacun, soit un montant de capital de 23 375 017 €.

 

 

Charges générales d'exploitation.

 

(En milliers d’euros)

2008

Frais de personnel

63 972

    Salaires et traitements

40 888

        Dont participation des salariés à distribuer

250

        Dont intéressement des salariés à distribuer

1 221

    Charges de retraite

7 460

    Autres charges sociales

12 339

    Impôts et taxes sur frais de personnel

3 285

Autres frais administratifs

49 176

    Impôts et taxes

4 103

    Services extérieurs

45 073

        Total

113 148

 

 

Créances sur établissements de crédit.

 

 

2008

Créances sur établissements de crédit :

 

    A vue

82 275

    A terme

192 504

        Total

274 779

 

 

Détail des opérations avec la clientèle.

 

Opérations avec la clientèle

2008

Créances commerciales

23 211

Autres concours à la clientèle

3 135 089

Comptes ordinaires débiteurs

154 080

        Total

3 312 380

 

 

Dettes sur établissements de crédit.

 

 

2008

Dettes sur établissements de crédit :

 

    A vue

23 523

    A terme

806 041

        Total

829 564

 

 

Dettes représentées par un titre.

 

 

2008

Mouvements de l'exercice

Émissions ou augmentations de capital

Remboursements ou amortissements

Bons de caisse

3 053

 

 

Créances négociables

999 966

 

 

    Dont CDN

118 466

124 266

-226 712

    Dont BMTN

881 500

22 000

-34 779

Emprunts obligataires

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

225 460

 

 

    Dont TMI

211 249

60 651

-217

        Total

1 228 479

 

 

 

 

Opérations avec la clientèle.

 

 

2008

Comptes d'épargne à régime spécial

1 192 403

    A vue

818 374

    A terme

374 029

Autres dettes

1 674 998

    A vue

1 185 724

    A terme

489 274

        Total

2 867 401

 

 

Montant notionnel des contrats.

 

Unités (En milliers d’euros)

Contrats sur taux

Contrats sur change et sur actions

Valorisation nette

Opérations de gré à gré

 

 

 

    Opérations fermes de couverture

1 326 577

 

 

        Dont contrats d'échange de taux micro

416 577

 

-2 678

        Dont contrats d'échange de taux macro

910 000

 

-4 406

        Dont forwards

 

 

 

    Autres opérations fermes

 

 

 

        Dont contrats d'échange de taux

 

 

 

        Dont forwards

 

 

 

    Opérations conditionnelles de couverture

98 776

 

1 870

    Opérations du portefeuille de négociation

80 000

 

-1 462

    Autres opérations conditionnelles

40 000

 

-2 485

 

 

Ventilation par durée résiduelle des montants notionnels :

 

Unités

Un an et moins

Plus d'un an a cinq ans inclus

Plus de cinq ans

Opérations de gré à gré :

 

 

 

    Contrats de taux d'intérêts

493 328

559 250

452 775

    Contrats sur change

 

 

 

    Contrats sur actions

 

 

 

    Autres contrats

20 000

20 000

 

 

 

Tableau de variation des capitaux propres consolidés.

 

 

Groupe 2008

Capital social N-1

93 500

Certificats d'investissement

23 375

Prime émission

73 744

Réserves consolidées

166 532

Bénéfice consolidé 31 décembre N-1

29 833

        Total capitaux propres consolides 31 décembre N-1

386 984

Impact des retraitements de l'exercice :

 

    Dividendes distribues

-4 780

    Variation titres d'autocontrôle

-1 065

    Impact provision (PEL CEL, Risques swaps, Promo immobilière)

0

    Impact sur réserves entrée périmètre SMI

0

    Réserve de réévaluation

0

    Impact sur RAN parts sociales non distribuées

0

    Impact impôts différés

0

    Résultat consolidé

14 811

        Total capitaux propres consolidés

395 950

 

 

Elément d’actif et de passif selon la durée restant à courir au 31 décembre 2008.

 

 

Total à ventiler

Moins de 3 mois

Entre 3 mois et 1 an

Entre 1 an et 5 ans

Plus de 5 ans

Durée indéterminée

Actif :

 

 

 

 

 

 

    Créances sur établissements de crédit

274 779

230 841

9 051

11 145

20 170

3 572

    Créances sur la clientèle

3 312 380

473 550

257 806

1 016 032

1 444 693

120 299

    Obligations et autres titres à revenu fixe

1 080 238

345 000

270 066

331 958

117 572

15 642

Passif :

 

 

 

 

 

 

    Dettes sur établissements de crédit

829 564

229 938

35 738

347 423

204 000

12 465

    Dettes sur la clientèle

2 867 401

2 453 303

149 559

142 688

90 938

30 913

    Dettes représentées par un titre

1 228 479

156 306

105 803

239 000

713 159

14 211

    Emprunts subordonnés

65 529

6 098

5 000

14 000

40 000

431

 

 

Principales provisions au 31 décembre 2008.

 

Nature des provisions

Montant au début de l'exercice

Dotations de l'exercice

Reprises de l'exercice

Montant a la fin de l'exercice

Provisions réglementées :

 

 

 

 

    Réévaluation légale 78

6

0

2

4

Provisions risques et charges :

 

 

 

 

    Provisions pour litiges :

4 916

827

1 508

4 235

    Provisions pour garanties données aux clients :

1 655

69

481

1 243

    Provisions pour impôts :

2 209

1 192

514

2 887

    Autres provisions pour risques et charges :

38 641

4 002

7 711

34 932

        Provision passif social

21 717

926

641

22 002

        Provisions risques swaps

5 034

3 026

4 011

4 049

        Provisions collective PEL/CEL

3 956

0

1 271

2 685

        Provisions décote PEL/CEL

136

0

7

129

        FCG à rembourser

1 785

0

297

1 488

        Autres provisions

6 013

50

1 484

4 579

 

 

Immobilisations.

 

 

Immobilisations brutes 2008

Amortissements 31/12/2008

Provisions 31/12/2008

Immobilisations nettes 2008

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

    Droit au bail

4 513

-3 129

 

1 384

    Fonds commercial

10 112

-8 601

 

1 511

    Frais d'établissement

 

 

 

 

    Logiciels

2 192

-2 179

 

13

Immobilisations incorporelles hors exploitation

67

 

 

67

Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

    Terrain

9 551

 

-2 712

6 839

    Façades destructibles / Etanchéité

6 641

-4 419

-66

2 156

    Fondations / ossature

47 240

-35 326

-264

11 650

    Ravalement

589

-429

 

160

    Equipements techniques

21 512

-14 805

 

6 707

    Aménagements intérieurs

22 229

-14 553

 

7 676

    Autres éléments

25 874

-21 444

 

4 430

Immobilisations corporelles hors exploitation :

 

 

 

 

    Terrain

657

 

 

657

    Façades destructibles / Etanchéité

12

-12

 

0

    Fondations / ossature

1 994

-829

-164

1 001

    Ravalement

 

 

 

 

    Equipements techniques

29

-28

 

1

    Aménagements intérieurs

207

-207

 

0

    Autres éléments

 

 

 

 

 

 

Impôts différés.

 

(En milliers d’euros)

Encours 01/01/2008

Compte de résultat 2008

Changement de méthode

Encours 31/12/2008

Réintégrations

Déductions

Retraitements d'homogénéisation comptable :

 

 

 

 

 

    Réserve latente crédit-bail

-10 328

 

-1 377

 

-11 705

Retraitements liés aux décalages fiscaux :

 

 

 

 

 

    Provision pour risques swaps

1 649

1 042

-1 297

 

1 394

    Provision pour crédit-bail / assurance

343

 

-343

 

0

    Provision collective sectorielle

685

286

-63

 

908

    Provision sur participation des salariés

552

86

-568

 

70

    Provision Organic

225

248

-223

 

250

    Provision pour effet temps

343

38

 

 

381

    Provision PEL / CEL

1 409

 

-440

 

969

    Provision commissions AXA

2 710

 

-432

 

2 278

    Provision pour retraites

6 044

319

-149

 

6 214

    Provision Désoption TVA

 

207

 

 

207

    Prêts à taux zéro

297

284

 

 

581

Retraitements de conformité avec le groupe :

 

 

 

 

 

    Crédit-bail Arénas

-2 461

 

339

 

-2 122

        Total

1 468

-2 043

 

0

-575

 

 

Principaux impacts des retraitements par nature.

 

 

2008

Capitaux propres

Résultat

Social BPCA + filiales (après élimination des titres)

302 249

13 336

Retraitements de consolidation :

 

 

    Crédit bail réserve latente hors impôt différé

29 996

4 000

    Crédit bail ARENAS hors impôt différé

-3 535

-983

    Filiales

 

 

        Dividendes et frais d'établissement

226

-226

        Elimination titres détenus par Sociétariat

-6 363

 

    Reclassement FRBG

59 090

1 374

    Provision collective sectorielle

-1 992

-648

    Impôts différés

 

 

        Provision PEL / CEL

1 409

-440

        Commissions d'assurance emprunteur

2 710

-432

        Provision risques swaps

1 649

-254

        Crédit bail assurance

343

-343

        Provision collective sectorielle

685

223

        Provision désoption TVA

 

207

        Prêts à taux zéro

297

284

        Effet temps

343

38

        Crédit bail réserve latente

-10 328

-1 377

        Crédit bail arénas

-2 461

339

        Provision pour retraites

6 044

170

        Participation des salariés

552

-482

        Organic

225

25

            Total consolidé

381 139

14 811

 

 

V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

Exercice clos le 31 décembre 2008.

 

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2008, sur :

 

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Côte d’Azur, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

 

— la justification de nos appréciations ;

 

— la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 6 de l’annexe qui expose le changement de classement comptable de certains actifs financiers réalisé en application de la faculté offerte pour le règlement CRC N° 2008-17 du 10 décembre 2008.

 

 

II. Justification de nos appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Estimations comptables : La crise financière qui s’est progressivement accompagnée d’une crise économique comporte de multiples conséquences pour les entreprises et notamment au plan de leur activité et de leur financement. La très grande volatilité sur les marchés financiers, certains étant devenus inactifs ainsi que le manque de visibilité sur le futur créent des conditions spécifiques cette année pour la préparation des comptes, particulièrement au regard des estimations comptables qui sont requises en application des principes comptables. C’est dans ce contexte que nous avons procédé à nos propres appréciations.

 

— Provisionnement des risques de crédit et de contrepartie : Votre société comptabilise des dépréciations pour couvrir les risques de crédit et de contrepartie inhérents à ses activités (notes 2 et 9 de l’annexe). Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, aux modalités de dépréciation et à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations.

 

— Valorisation des titres de participation et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et autres titres détenus à long terme, composés pour l’essentiel d’entités du groupe Banque Populaire, sont évalués à leur valeur d’utilité en retenant principalement une approche fondée sur l’actif net réévalué tel que communiqué par ces dernières (note 6 de l’annexe). Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination de valeurs d’utilité pour les titres du portefeuille.

 

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

 

Neuilly-sur-Seine et Nice, le 16 avril 2009.

 

Les Commissaires aux Comptes :

PricewaterhouseCoopers Audit :

Philippe Lucchesi ;

Dominique Paul.

 

 

 

 

VI. — Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion sur les comptes sociaux et consolidés est disponible au siège social sur simple demande.

 

 

 

 

0905500

13/05/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 2940
Texte de l'annonce :

0902940

13 mai 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°57


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 457, promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

Situation au 31 mars 2009.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

73 820

Effets Publics et Valeurs assimilées

35 017

Créances sur les Etablissements de Crédit

225 492

Opérations avec la clientèle

3 337 803

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 047 741

Actions et Autres Titres à revenu variable

4 033

Participations et autres titres détenus à long terme

168 326

Parts dans les Entreprises liées

5 458

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

639 102

Location simple

8 013

Immobilisations incorporelles

16 934

Immobilisations corporelles

26 054

Autres actifs

45 817

Comptes de Régularisation

52 931

    Total actif

5 686 541

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

720 791

Opérations avec la clientèle

2 814 815

Dettes représentées par un titre

1 349 153

Autres passifs

60 207

Comptes de Régularisation

275 658

Provisions

44 503

Dettes subordonnées

59 188

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

61 148

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

301 078

    Capital souscrit

116 875

    Primes d'émission

73 743

    Réserves

110 436

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

4

    Report à nouveau (+/-)

20

        Total passif

5 686 541

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

195 299

    Engagements de garantie

331 612

    Engagements sur titres

1 486

Engagements reçus

 

    Engagements de garantie

716 290

    Engagements sur titres

1 486

 

0902940

11/02/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 500
Texte de l'annonce :

0900500

11 février 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°18


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____________________

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BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 457, Promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

Situation au 31 décembre 2008.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

54 472

Effets Publics et Valeurs assimilées

35 023

Créances sur les Etablissements de Crédit

264 799

Opérations avec la clientèle

3 316 471

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 080 238

Actions et Autres Titres à revenu variable

4 720

Participations et autres titres détenus à long terme

168 648

Parts dans les Entreprises liées

5 488

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

633 068

Location simple

8 940

Immobilisations incorporelles

17 188

Immobilisations corporelles

26 539

Autres actifs

45 084

Comptes de Régularisation

66 563

        Total actif

5 727 241

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

812 835

Opérations avec la clientèle

2 867 890

Dettes représentées par un titre

1 234 279

Autres passifs

64 172

Comptes de Régularisation

276 637

Provisions

44 434

Dettes subordonnées

65 530

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

60 386

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

301 078

    Capital souscrit

116 875

    Primes d'émission

73 743

    Réserves

110 436

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

4

    Report à nouveau (+/-)

20

        Total passif

5 727 241

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

209 946

    Engagements de garantie

319 758

    Engagements sur titres

1 331

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

706 160

    Engagements sur titres

1 331

 

 

0900500

07/11/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 13920
Texte de l'annonce :

0813920

7 novembre 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°135


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire

et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 457, promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cédex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

Situation au 30 septembre 2008.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

34 792

Effets Publics et Valeurs assimilées

35 028

Créances sur les Etablissements de Crédit

293 244

Opérations avec la clientèle

3 268 450

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

699 957

Actions et Autres Titres à revenu variable

5 810

Participations et autres titres détenus à long terme

168 016

Parts dans les Entreprises liées

5 398

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

640 037

Location simple

12 392

Immobilisations incorporelles

17 496

Immobilisations corporelles

26 810

Autres actifs

58 397

Comptes de Régularisation

70 306

    Total actif

5 336 133

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

448 316

Opérations avec la clientèle

2 829 274

Dettes représentées par un titre

1 225 999

Autres passifs

52 615

Comptes de Régularisation

303 834

Provisions

48 898

Dettes subordonnées

65 562

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

60 574

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

301 061

    Capital souscrit

116 875

    Primes d'émission

73 743

    Réserves

110 437

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

6

        Total passif

5 336 133

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

234 212

    Engagements de garantie

299 630

    Engagements sur titres

2 671

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

689 780

    Engagements sur titres

2 671

 

 

0813920

13/08/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 11772
Texte de l'annonce :

0811772

13 août 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°98


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE CôTE D'AZUR 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 457, promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice. 

Situation au 30 juin 2008

(En milliers d'euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

36 682

Effets Publics et Valeurs assimilées

35 034

Créances sur les Etablissements de Crédit

265 451

Opérations avec la clientèle

3 216 704

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

769 505

Actions et Autres Titres à revenu variable

6 405

Participations et autres titres détenus à long terme

135 249

Parts dans les Entreprises liées

5 428

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

612 472

Location simple

12 559

Immobilisations incorporelles

17 781

Immobilisations corporelles

26 864

Autres actifs

61 630

Comptes de Régularisation

64 656

    Total actif

5 266 420

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

498 533

Opérations avec la clientèle

2 709 681

Dettes représentées par un titre

1 231 376

Autres passifs

54 781

Comptes de Régularisation

293 830

Provisions

51 428

Dettes subordonnées

65 551

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

60 178

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

301 062

    Capital souscrit

116 875

    Primes d'émission

73 743

    Réserves

110 438

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

6

        Total passif

5 266 420

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

211 906

    Engagements de garantie

308 978

    Engagements sur titres

2 131

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

646 546

    Engagements sur titres

22 131

 

 

0811772

06/06/2008 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 7889
Texte de l'annonce :

0807889

6 juin 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°69


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE COTE D’AZUR

Société anonyme coopérative à capital variable, loi du 13 mars 1917 et textes subséquents.

Siège social : 457, Promenade des Anglais, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

Documents comptables publiables approuvés par l’Assemblée générale du 19 mai 2008.  

A. — Comptes sociaux.    

I. — Bilan au 31 décembre 2007. 

(En milliers d’euros.)

Actif

Exercice N 

Exercice N-1

Caisse, banques centrales, CCP

66 467

74 691

Effets publics et valeurs assimilées

35 045

50 058

Créances sur les établissements de crédit

247 508

303 078

Opérations avec la clientèle

3 149 470

2 924 348

Obligations et autres titres à revenu fixe

725 442

489 877

Actions et autres titres à revenu variable

2 248

3 666

Participations et autres titres détenus à long terme

125 677

99 405

Parts dans les entreprises liées

5 488

5 488

Crédit-bail et location avec option d'achat

574 610

558 330

Location simple

8 627

8 884

Immobilisations incorporelles

18 327

19 533

Immobilisations corporelles

26 890

24 024

Capital souscrit non versé

 

 

Actions propres

 

 

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Autres actifs

40 991

43 360

Comptes de régularisation

55 862

71 769

        Total actif

5 082 652

4 676 511

 

Passif

Exercice N 

Exercice N-1

Banques centrales, CCP

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

307 819

226 693

Opérations avec la clientèle

2 686 716

2 582 302

Dettes représentées par un titre

1 284 168

1 107 592

Autres passifs

72 857

53 322

Comptes de régularisation

240 698

240 214

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Provisions pour risques et charges

47 422

44 524

Dettes subordonnées

77 791

77 679

Fonds pour risques bancaires généraux

59 090

51 590

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

306 091

292 595

    Capital souscrit versé

93 500

93 500

    Certificats coopératifs d'investissement

23 375

23 375

    Primes d'émission

73 744

73 743

    Réserves

99 146

93 236

    Ecarts de réévaluation

 

 

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

6

10

    Report à nouveau (+/-)

-6 239

-10 883

    Résultat de l'exercice (+/-)

22 559

19 614

        Total passif

5 082 652

4 676 511

 

Hors-bilan

Exercice N

Exercice N-1

Engagements donnés :

 

 

    Engagements de financement

218 743

219 808

    Engagements de garantie

247 230

230 264

    Engagements sur titres

4 174

1 588

Engagements reçus :

 

 

    Engagements de financement

0

0

    Engagements de garantie

623 921

533 079

    Engagements sur titres

4 174

1 588

 

 II. — Compte de résultat. 

(En milliers d’euros.)

 

Exercice N 

Exercice N-1

Intérêts et produits assimilés

232 383

203 182

Intérêts et charges assimilées

158 518

117 403

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

219 410

195 135

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

200 915

180 703

Produits sur opérations de location simple

4 710

4 132

Charges sur opérations de location simple

4 327

3 918

Revenus des titres à revenu variable

8 718

2 817

Commission (produits)

77 677

73 189

Commissions (charges)

12 577

12 347

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

1 923

-2 385

Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

605

-2 142

Autres produits d'exploitation bancaire

1 727

1 013

Autres charges d'exploitation bancaire

696

790

    Produit net bancaire

170 120

159 780

Charges générales d'exploitation

111 862

106 655

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

6 160

6 001

    Résultat brut d'exploitation

52 098

47 124

Coût du risque

-8 809

-6 407

    Résultat d'exploitation

43 289

40 717

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

351

1 612

    Résultat courant avant impôt

43 640

42 329

Résultat exceptionnel

45

-5 965

Impôt sur les bénéfices

13 630

9 256

Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

-7 496

-7 494

    Résultat net

22 559

19 614

 

 

III. — Annexe aux comptes comptables.  

 

Notes annexes sur les comptes annuels.

 

Les notes annexes aux comptes annuels de l’exercice 2007 de la Banque Populaire Côte d’Azur ont été établies dans le but de compléter et de commenter l’information donnée par le bilan, le hors bilan, et le compte de résultat. Dans un souci de lisibilité du document, seules les opérations présentant un caractère significatif ont été retenues.

Elles se décomposent en :

— Principes généraux et méthodes ;

— Evénements marquants de l’exercice ;

— Notes sur le bilan : principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

Notation. — La Banque Populaire Côte d’Azur a reçu en propre la notation Aa2 de l’agence MOODY’S.

 

Consolidation. — Les comptes de la Banque Populaire Côte d’Azur sont intégrés dans la consolidation globale du Groupe Banque Populaire. Dans ce cadre, les comptes sociaux de la Banque Populaire Côte d’Azur sont retraités suivant les normes internationales IFRS. Au plan individuel, dans le cadre d’une première consolidation, la Banque Populaire Côte d’Azur présente des comptes consolidés avec ses filiales directes en normes françaises.

 

Principes généraux et méthodes.

 

Les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2007 font ressortir un total bilan de 5,083 milliards d’euros, et un résultat net de 22,55 M€. Ces comptes ont été établis dans le respect des principes comptables généraux, à savoir :

— La continuité d’exploitation ;

— La permanence des méthodes comptables, à l’exception du changement mentionné en page 2 ;

— L’indépendance des exercices.

Les méthodes d’enregistrement et de présentation des comptes propres à la réglementation applicable obligatoirement en 2007 aux établissements de crédit et prévues par les règlements du Comité de la Réglementation bancaire et Financière ainsi que par les Instructions, Notes et Lettres de la Commission Bancaire, sont appliquées.

Plus spécifiquement, l’avis 2006-C du Comité d'Urgence du CNC du 4 octobre 2006 relatif à l’amortissement des immobilisations données en crédit-bail et opérations assimilées dans les comptes sociaux des établissements de crédit (approche juridique du crédit-bail conservée et assimilation des amortissements comptables et fiscaux) a été appliqué (voir Note 9 pour les détails de l’opération).

De même, l’avis 2006-16 du 21 décembre 2006 du CNC, relatif au caractère douteux des découverts a été mis en oeuvre au 1er janvier 2007.

Dans le cadre de la mise en oeuvre de la Base de Données des Agents Financiers (BAFI), le Plan Comptable des Établissements de Crédit (PCEC) proposé par la Commission Bancaire a été adopté par la Banque Populaire Côte d’Azur.

Dans le cadre de la communication financière sur les comptes annuels (rapport annuel et publication Bulletin des Annonces légales et obligatoires), les états de synthèse (bilan, hors bilan et compte de résultat) ont été établis suivant le modèle de ceux définis par le Comité de la Réglementation comptable (CRC N°2000-03). La présentation du compte de résultat est donc réalisée sous la forme de liste avec les soldes intermédiaires de gestion.

Les informations relatives aux instruments de bilan et de hors bilan présentant un risque de marché sont décrites dans les différentes notes sur le bilan et incluent les méthodes d’évaluation.

Les instruments financiers utilisés consistent essentiellement en des contrats d’échange de taux (Swaps) utilisés dans un but de couverture, ou des contrats de garantie de taux plafonds (Caps) utilisés en couverture de crédits à taux variables plafonnés. Par ailleurs, dans le cadre de la gestion et de l’optimisation de la trésorerie, plusieurs opérations d’échanges de taux ont été réalisées en positions ouvertes isolées.

Les frais d’émission d’emprunts sont inscrits en charge pour la totalité dans l’exercice où ils sont exposés. Les primes d’émission d’emprunts sont étalées sur la durée de l’emprunt.

 

Changement de méthode comptable intervenu sur l’exercice 2007. — Suivant les dispositions de l’avis du CNC 2006-02, les risques relatifs aux comptes épargne logement ont fait l’objet, à compter du 1er janvier 2007, d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement. La Banque a intégré dans ses comptes sociaux le calcul de provisions liées aux opérations relatives à l’activité Épargne Logement, tant au plan de la collecte d’épargne, que de la distribution des crédits associés. L’objet de la provision épargne logement est de couvrir les pertes futures occasionnées du fait de l’exercice par les clients des options implicites aux produits d’épargne logement : prorogation et versements complémentaires pour les plans d’épargne logement, conversion en crédits pour les plans et comptes d’épargne logement. S’agissant de taux réglementés, tant dans la phase épargne que pour la phase prêts, le principe est de provisionner le risque de pertes liées à l’écart pouvant exister entre ces taux réglementés et les taux du marché constatés à la date de clôture. L’impact sur les capitaux propres d’ouverture du changement de méthode est de 6,27 M€ ; l’évolution des encours et des taux, courant 2007, a conduit à une reprise de provision de 2,18 M€ comptabilisée au compte de résultat 2007 ; le montant de la provision au 31 décembre 2007 s’établit à 4,09 M€.

 

Engagements de garantie de liquidité et de solvabilité des Banques Populaires. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques Populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du Code Monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques Populaires (article 1er).

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les Sociétés de Caution Mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

Grâce à ce dispositif, la Banque Fédérale peut mettre en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques Populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques Populaires.

En tant que membre du réseau, la Banque Fédérale bénéficie du système de garantie, les Banques Populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, si besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques Populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques Populaires. Ainsi, le 2 avril 2007, la Banque Fédérale a signé, conjointement avec la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne, une convention de double affiliation avec Natixis, à la suite de l’agrément donné le 30 mars 2007 par le Comité des Établissements de Crédit et des Entreprises d’Investissement.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale et, d’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques Populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10% du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques Populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale.

Par ailleurs, dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des Sociétés de Caution Mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Dans le cadre de l’affiliation du Crédit Maritime Mutuel, dont la Banque Fédérale est l’organe central aux termes de l’article L. 512-69 du Code Monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques Populaires d’adossement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

Evénements marquants de l’exercice.

 

Ils sont principalement au nombre de deux.

Premièrement, suivant lettre en date du 24 septembre 2007 adressée à la Direction Générale des Impôts, la Banque a dénoncé l’option à la TVA pour les activités bancaires et financières soumises à cette option. Cette dénonciation prend effet au 1er janvier 2008 et reste sans incidence sur les comptes 2007.

Deuxièmement, suite à la création de la SASU Sociétariat Banque Populaire Côte d’Azur, la Banque présentera pour l’exercice 2007 des comptes consolidés, Banque Populaire Côte d’Azur et ses filiales, établis en normes françaises.

Par ailleurs, dans le cadre de la crise financière dite des « subprimes », il est précisé que la trésorerie de la Banque ne comporte que des placements à capital garanti par un établissement de crédit, et n’a aucune exposition directe au marché « subprime », et de façon plus large au marché du crédit.

 

 

Notes sur le bilan : principes comptables et méthodes d'évaluation.  

 

Note 1. Établissements de Crédit et Institutions Financières.

 

Le solde au Passif de 307,8 M€ correspond notamment à hauteur de 193,6 M€ aux opérations souscrites auprès de la Banque Fédérale des Banques Populaires, du réseau des Banques Populaires (comptes à vue, emprunts, dont quotes-parts des emprunts obligataires) ou de Natixis, et pour 114,2 M€ aux opérations hors réseau (emprunts en blanc).

Les soldes de l’Actif de 247,5 M€ au poste « Créances sur les Établissements de Crédit » et de 35 M€ au poste « Effets publics et Valeurs assimilées » correspondent au placement de l’excédent des ressources sur les emplois, avec des lignes sur le Trésor Public (enregistrées au poste « Effets Publics ») et différents établissements financiers. Dans ces montants, figurent 85 M€ de prêts interbancaires et 137 M€ d’opérations internes au réseau des Banques Populaires. Le risque de contrepartie fait l’objet d’une analyse avec le Comité d’Audit et de Risques du Groupe des Banques Populaires (CARG) ; des encours maximums par contrepartie ont été déterminés et font l’objet d’un suivi permanent.

 

Note 2. Créances sur la clientèle (3,15 milliards d’euros) et risque crédit.

 

Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

Les crédits à la clientèle sont enregistrés au bilan à leur valeur nominale. L’activité de la Banque dans ce domaine relève d’une activité traditionnelle de banque de détail sur son marché domestique. Le secteur géographique de la Banque est constitué par les deux départements des Alpes-Maritimes et du Var, ainsi que par Monaco et par une succursale en territoire italien (Lavagne) avec une activité exclusive d’opérations de crédit-bail.

L’encours brut, hors dépréciations, des crédits promoteurs sur comptes chantiers s’élève à 124,3 M€, dont 1,7 M€ d’encours douteux non compromis.

Dans le cadre des opérations de refinancement, un montant de 150,8 M€ de crédits hypothécaires à la clientèle a été nanti au profit de la Caisse de Refinancement à l’Habitat (CRH), en contrepartie de billets souscrits auprès de cette Caisse.La Banque Populaire Côte d’Azur ne détient pas d’encours de crédits restructurés, hormis pour un montant très faible, et non significatif, représentant les opérations induites par la Banque de France dans le cadre du surendettement.

L’identification et la comptabilisation des créances douteuses sont réalisées suivant examen de chaque dossier, et conformément aux dispositions du règlement n°2002-03 du Comité de la Réglementation comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière. Depuis le 1er janvier 2007, cette identification s’applique aux découverts en application du nouvel article 3 bis du règlement 2002-03 modifié par le règlement 2007-06.

Cette évolution réglementaire ne s’est pas traduite par la constatation de nouvelles dépréciations sur les encours au titre des encours par prélèvement sur capitaux propres, tant sur les découverts que sur les créances déclassées par contagion. En effet, l’obligation réglementaire de déclassement en douteux de ces créances n’a pas eu d’impact sur l’appréciation du risque sur les encours concernés au 31 décembre 2006 et donc dans le bilan d’ouverture 2007. Le transfert d’encours sains à douteux s’élève à 35,2 M€ au 1er janvier 2007 du fait de la stricte application de cette mesure.

Le principe de contagion est appliqué : la classification en créances douteuses d’un concours entraîne le transfert vers les rubriques « Encours Douteux » de l’intégralité des engagements à l’encontre d’un même client. Les créances douteuses font l’objet d’une dépréciation comptabilisée en déduction de l’actif ; chaque dossier est traité individuellement. Les dépréciations sont déterminées au vu de la situation de chaque client en tenant compte des garanties dont la Banque est amenée à bénéficier. Par exception à ce principe, une provision statistique non déductible fiscalement de 300 K€ a été constituée pour couvrir les encours de petits montants. Cette provision représente 10% du montant total des clients douteux inférieurs à 15 000 € en valeur unitaire. Les principes énoncés par le règlement CRC N°2002-03 sont appliqués et entraînent périodiquement la révision du statut de chaque dossier douteux. Lors de cette révision périodique, au moins annuelle, le passage à douteux compromis est réalisé au vu de la situation du dossier. Les modalités de transfert des dossiers dans la catégorie douteux compromis ont fait l’objet d’une instruction interne adressée à tous les intervenants concernés. Sur l’ensemble des dossiers douteux compromis initiés au cours de l’exercice 2007, les particuliers représentent 27,4%, les entrepreneurs individuels 21,7%, et les sociétés 50,9%. Le montant global des dossiers transférés dans la catégorie douteux compromis s’est élevé à 18,7 M€ sur l’exercice 2007. Le passage en pertes définitives est effectué lors de la constatation de la situation d’insolvabilité irréversible du débiteur. Ce constat est étayé par un document d’une source externe à la Banque (PV de carence d’huissier, certificat d’irrécouvrabilité, enquête effectuée par un professionnel).

Dans le cadre de la mise en oeuvre des dispositions du règlement CRC 2002-03, l’actualisation des flux futurs à recevoir sur les dossiers douteux est réalisée. Cette actualisation a été effectuée dossier par dossier, sur la base d’échéanciers prévisionnels, aux taux contractuels pour les prêts amortissables, et suivant le taux légal pour les encours à vue. La variation de cette actualisation au cours de l’année 2007 a déclenché une diminution de la charge de 80,2 K€ générant sur le résultat de l’année une reprise nette enregistrée pour ce montant en produit dans le résultat annuel.

Les dotations aux dépréciations, nettes de reprises, les créances passées en perte sur l’exercice, nettes des récupérations sur créances amorties, et la variation de l’année de l’actualisation des flux futurs à recevoir, constituent le coût du risque sur opérations de crédit au compte de résultat.

Le montant total des dépréciations inscrites en diminution d’actif est de 53,2 M€, pour un total d’encours douteux de 112,8 M€, soit un taux de couverture de 47,2%. Sur l’exercice, les dotations aux dépréciations des créances douteuses clients se sont élevées à 14,9 M€ tandis que les reprises sur dépréciations devenues disponibles pour cette même catégorie se sont élevées à 11,9 M€.

 

Note 3. Engagements hors bilan.

 

Au 31 décembre 2007, la Banque Populaire Côte d’Azur a reçu 624 M€ d’engagements de garantie, qui se répartissent notamment entre les Sociétés de Caution Mutuelle à hauteur de 186 M€, la CASDEN à hauteur de 219 M€, et Natixis pour 16 M€.

Les engagements de financement donnés en faveur de notre clientèle s’élèvent à 218,743 M€, et les engagements de garantie donnés en faveur de notre clientèle à 200,742 M€. Ceux-ci sont notamment constitués de cautions immobilières pour 80,9 M€, et de garanties de remboursement de crédits pour 73,2 M€.

Les autres encours hors bilan concernent principalement nos opérations de couverture et de transactions utilisant les produits dérivés (Swaps, Caps). Ces opérations sont détaillées dans la Note 12 et font l’objet d’un tableau « Montant notionnel des contrats » repris en annexe (tableau 11).

 

Note 4. Opérations en devises.

 

Les créances, dettes et engagements hors bilan libellés en devises, sont réévaluées au cours de change à la date de clôture de l’exercice. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés en compte de résultat au cours du jour de la transaction.

L’exposition au risque de change est limitée, toute opération significative faisant l’objet d’une couverture systématique.

 

Note 5. Capitaux propres, Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI).

 

Les CCI émis par la Banque Populaire en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n°47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis, détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d’Épargne.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la Banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal, dans le même temps, de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la Banque, émises pour la durée de la Banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables ; toutefois, la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’Administration de la Banque Populaire.

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’Assemblée générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

Note 6. Portefeuille titres.

 

Toutes les créances représentées par un titre négociable sur un marché (valeurs mobilières, titres de créances négociables, instruments du marché interbancaire) ont fait l’objet d’un classement comptable en application du Règlement n°90-01 modifié par le règlement CRC n°2005-01 du 3 novembre 2005 tel que décrit dans le paragraphe des principes généraux et méthodes.

Les titres et instruments financiers à terme sont comptabilisés en valeur nominale, à la date d’effet pour les opérations inscrites au bilan, et au jour de la négociation pour les opérations inscrites au hors bilan.

En fonction des critères - intention de détention, adossement à des ressources, liquidité des marchés - ces titres, hors créances rattachées, ont été classés suivant des portefeuilles de :

— Titres de transaction pour : néant ;

— Titres de placement pour 195,3 M€ bruts, provisionnés à hauteur de 5,38 M€ au titre des moins-values latentes constatées sur ce portefeuille ;

— Titres d’investissement pour 563,1 M€ ;

— Participations et autres titres détenus à long terme, pour 124,5 M€ nets de provisions ; ces dernières s’élèvent à 348 K€ ;

— Parts dans les entreprises liées pour 5,5 M€.

Les tableaux 14 et 15 donnent le détail des titres à l’actif et des participations.

Par ailleurs, la Note 12 (Opérations sur instruments financiers et produits dérivés) fait état des opérations sur instruments financiers relevant également de l’activité de portefeuille dans le cadre des positions ouvertes isolées, et donne le montant des dépréciations sur moins values latentes sur ces supports, soit 5,034 M€, provisionnées en totalité.

La classification « titres d’investissement » est composée pour la plus grande partie des postes « Effets publics et valeurs assimilées » et « Obligations et autres titres à revenu fixe ». Suivant les instructions du Comité de la Réglementation comptable, l’ensemble du portefeuille titres d’investissement est adossé sur des ressources de durées et de montants égaux ou supérieurs.

Le poste « Obligations et autres titres à revenu fixe » de 725,4 M€ est essentiellement composé de BMTN et obligations. Les contreparties sont principalement représentées par les organismes du groupe des Banques Populaires et quelques grandes signatures de la place financière de Paris.

Le portefeuille de titres d’investissement est composé d’obligations et de TCN. Ces titres à revenu fixe ont fait l’objet d’un étalement de la surcoté ou décote sur la durée résiduelle selon la méthode actuarielle. Le montant des surcotes concernant les obligations est de 424 K€, celui concernant les BMTN est de 13 K€, tandis que sur les supports constitués de BTAN et OAT, les surcotes représentent 64 K€, et les décotes 19 K€.

Il est à préciser qu’aucun titre d’investissement n’a été cédé avant son terme au cours de l’exercice 2007, de même qu’aucun transfert d’un portefeuille à l’autre n’a été effectué.

Le portefeuille de titres de placement se compose principalement de TCN, de TSDI, d’obligations et d’actions (pour 2,3 M€).

Pour les titres structurés, la valorisation est effectuée par rapprochement avec les indications de la contrepartie.

Le portefeuille de titres de participation reste inchangé dans sa présentation comptable. Au sein du poste Participations et Autres Titres à long terme, de 125,6 M€, l’encours principal est constitué par notre participation au capital de la BFBP pour 116,3 M€.

Ces titres, qualifiés d’immobilisations financières, dont la possession durable est estimée utile à l’activité, sont comptabilisés à leur coût d’acquisition. Ils sont évalués individuellement soit à leur valeur de marché, soit à leur valeur d’usage ou d’utilité dans le but de déceler les titres à déprécier dans le cas de moins-value latente, les plus-values latentes n’étant pas prises en compte. Les principales acquisitions de l’exercice 2007 sont présentées dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration. Suivant l’examen de chaque situation, une dépréciation est éventuellement constatée.

 

Parts et créances rattachées dans les entreprises liées. — L’encours net de 5,5 M€ est constitué :

— Pour 4,7 M€ par la SASU Foncière Victor Hugo qui gère une partie du patrimoine immobilier hors exploitation de la Banque Populaire Côte d’Azur ;

— Pour 0,8 M€ par la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement.

 

Note 7. Dettes subordonnées.

 

Cette rubrique représente au passif les emprunts TSR pour 77,294 M€ et les dettes rattachées pour 0,497 M€. L’ensemble de ces emprunts a été réalisé auprès de la Banque Fédérale des Banques Populaires.

 

Note 8. Immobilisations et amortissements.

 

Dans un contexte général, les immobilisations sont entrées bien par bien et évaluées à leur coût d’acquisition, à l’exception de celles qui ont fait l’objet de réévaluation légale en 1976, qui sont inscrites pour leur valeur réévaluée.

Les amortissements ont été pratiqués en référence à des durées d’utilité économique.

La ventilation des immobilisations par composants concerne les immobilisations corporelles d’exploitation et hors exploitation. En pratique, cette ventilation par composants s’applique essentiellement aux immeubles.

Pour l’approche de la notion de valeur résiduelle, qui doit être mesurable et significative, et sachant que nos immeubles sont en quasi totalité des immeubles d’exploitation, il a été considéré que les valeurs résiduelles sont par nature logées dans la part terrain non amortissable.

L’option de conserver l’enregistrement en charges des frais d’acquisition a été retenue.

Les durées d’amortissement des composants sont les suivantes :

— 10 ans pour les façades destructibles ;

— 25 ans pour la fondation - ossature ;

— 25 ans pour la couverture - étanchéité ;

— 10 ans pour les équipements techniques ;

— 10 ans pour les agencements intérieurs.

Les biens mobiliers ordinaires ne font pas l’objet de l’approche par composants ; ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

— 10 ans pour le mobilier ;

— 5 ans pour le matériel de bureau ;

— 3 ans pour le matériel informatique.

Concernant le droit au bail, la Banque Populaire Côte d’Azur continue à l’amortir dans ses comptes sociaux selon la durée de vie résiduelle du bail lorsque la banque est locataire, et sur la durée résiduelle de l’immeuble sous-jacent lorsque la banque est propriétaire.

Les éléments de fonds de commerce rachetés à d’autres banques sont amortis comptablement sur une durée de 3 à 5 ans.

Les principaux mouvements de l’exercice 2007 sont présentés dans un tableau annexe (tableau 18).

 

Note 9. Location avec option d’achat et crédit-bail.

 

La Banque Populaire exerce en direct une activité de crédit-bail mobilier et de location avec option d’achat. L‘avis du Comité d’urgence du CNC 2006-C dispose que les immobilisations destinées à ces activités sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. En effet, pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur. Les actifs concernés sont amortis suivant la durée normale d’utilisation des biens.

Ce poste représente les valeurs nettes d’acquisition des biens donnés en location avec option d’achat. Pour les biens loués amortissables fiscalement en dégressif, dans le cadre des règles de la comptabilité française, un complément de dotation au linéaire est éventuellement calculé uniformément au sein de la fourchette minimum - maximum en fin d’exercice. Ce complément s’élève à 6,7 M€ au titre de l’exercice.

D’autre part, une dépréciation de 0,82 M€ est inscrite dans les comptes au 31 décembre 2007 pour couvrir l’écart constaté sur certains dossiers entre la valeur résiduelle comptable du bien à l’échéance du contrat et le prix de levée de l’option. Cette dépréciation était de 1,67 M€ au 31 décembre 2006 ; au titre de l’exercice 2007 une reprise pour un montant de 0,85 M€ a été réalisée.

La prééminence de la réalité économique sur l’apparence de la présentation comptable et juridique conduit à déterminer une valeur financière de ces biens, appelée encours financier, correspondant à la valeur actualisée des loyers à recevoir.

Globalement, l’écart entre cet encours financier et la valeur nette comptable des biens loués représente la composante la plus importante de la « Réserve Latente », véritable réserve financière qui est déclarée à la Commission Bancaire.

Au 31 décembre 2007, la Réserve Latente, après la dotation de l’exercice de 3 M€, s’élève à 29,99 M€ bruts, soit 19,7 M€ nets d’impôt.

 

Note 10. Autres actifs et passifs et comptes de régularisation.

 

Dans les autres actifs (40,9 M€) figurent notamment :

— Les fonds relatifs à la gestion collective des CODEVI et des TDI (titres de développement industriel) pour un montant de 10,046 M€ ;

— Des créances à recevoir rattachées à ces CODEVI/TDI pour 0,34 M€ ;

— Les autres débiteurs divers (État, acomptes fournisseurs) pour 24,9 M€.

Dans les comptes de régularisation de l’actif (55,8 M€) figurent notamment :

— Des produits à recevoir pour 30,700 M€, dont les primes PEL pour 8,595 M€ et 19,446 M€ sur les swaps ;

— Des comptes de régularisation divers pour 17,5 M€.

Dans les autres passifs (72,8 M€) figurent :

— Des dépôts de garantie reçus sur opérations de crédit-bail pour 18 M€ ;

— Des créditeurs divers (fournisseurs, État) pour 49,8 M€.

Dans les comptes de régularisation du passif (240,7 M€) figurent :

— Des comptes d’encaissement pour 18 M€ ;

— Des charges à payer pour un montant de 20 M€ ;

— Des comptes de régularisation divers pour un montant de 2,8 M€ ;

— Des produits perçus d’avance pour 198,9 M€, composés pour l’essentiel du réescompte des loyers du crédit-bail.

 

Note 11. Provisions et FRBG.

 

Le tableau 17 récapitule l’ensemble des provisions inscrites au bilan, y compris les provisions pour dépréciation des actifs, ainsi que les mouvements intervenus dans l’exercice.

Les provisions (anciennement dénommées provisions pour risques et charges) comprennent principalement les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges, les provisions pour impôts et les provisions pour passif social.

 

Provisions épargne - logement. — En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement.

Les risques couverts sont de deux nature :

— Le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé inférieur aux conditions de marché ;

— Le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions désavantageuses par rapport aux conditions de marché futures.

Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle.

Le modèle retenu est celui qui s’applique au niveau du Groupe Banque Populaire pour l’établissement des comptes consolidés. Il procède d’une démarche en trois étapes :

— 1ère étape : Génération de 10 000 chemins de taux par simulation de Monte Carlo. Le processus utilisé est un processus d’Ornstein-Uhlenbeck avec retour à la moyenne. Cette méthode intègre une matrice de corrélation entre les différents index fondée sur un historique de 10 ans glissants, le niveau cible du retour à la moyenne pour chacun des index étant déterminé à partir des prévisions à long terme des économistes du Groupe, également appliquées dans la gestion de bilan.

— 2ème étape : Modélisation des écoulements des encours sur chaque chemin de taux simulés à partir d’un profil attendu représentant la tendance moyenne historique des encours de chaque génération en intégrant une sensibilité du comportement de la clientèle, tant en dé collecte qu’en conversion en crédit, en fonction de l’écart entre les taux réglementés et les taux du marché (chemins de taux simulés).

— 3ème étape : Le calcul de la provision finale résulte de la moyenne des différences constatées sur chacun des chemins entre les flux établis sur la base des taux réglementés (épargne hors prime d’état ou crédit) et ceux calculés à partir des taux de marché futurs déterminés par le modèle sur chaque année d’écoulement pour des produits équivalents ; ces différences sont actualisées avec la courbe zéro - coupon moyenne des douze derniers mois déduite des taux swaps. Les taux de référence (taux de marché) sont déterminés, pour la phase épargne, en utilisant comme produit équivalent les comptes à terme progressifs Fidélis, diffusés dans le réseau Banque Populaire, et pour la phase crédit future, en appliquant le principe de tarification du Groupe pour des prêts habitats ayant la même duration que les prêts PEL (Taux Swap + spread de liquidité).

Seules les moins-values nettes par génération de taux sont provisionnées, les plus-values nettes n’étant pas retenues. Enfin, chacune des 10 000 provisions est calculée déduction faite des flux relatifs à l’encours considéré comme insensible à l’évolution des taux. Par prudence, ce profil sans risque est plafonné au niveau constaté lors de la dixième année de vie de chaque génération, puis est écoulé linéairement sur les vingt années suivantes.

Les risques sur Comptes Épargne Logement (CEL) sont obtenus selon une méthode analogue, à l’aide d’hypothèses de transformation distinctes. Toutefois, seul le risque de transformation en crédit est provisionné, la rémunération de la phase épargne étant révisable et indexée sur les taux de marché. La valeur future des taux de crédits CEL est déterminée par le modèle à partir de la formule réglementaire.

Enfin, la provision totale intègre la différence constatée sur les stocks de prêts PEL et CEL en vie à la date de calcul entre les flux futurs actualisés d’une part au taux de marché de l’année de mise en place de ces crédits, et d’autre part au taux réglementé consenti au client. Cette différence est reprise ensuite actuariellement sur la durée de vie des prêts concernés.

Comme indiqué dans le chapitre « Changement de méthode comptable », le montant de la provision épargne logement au 31 décembre 2007 est de 4,09 M€.

 

Fonds pour risques bancaires généraux. — Ce poste enregistre les montants que la Banque décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Une dotation de 7,5 M€ a été constituée au titre de l’exercice 2007. Cette nouvelle dotation porte l’encours global du fonds à 59,09 M€.

 

Engagement de retraites et passifs sociaux. — Le régime de retraite CAR du Groupe Banque Populaire a été fermé au 31 décembre 1993, en application de l’accord professionnel du 13 septembre 1993, applicable aux Banques Populaires par l’accord Groupe du 7 janvier 1994.

L’engagement de retraite du Groupe envers les actifs et retraités est constitué de compléments spécifiques au Groupe Banque Populaire et d’un complément bancaire résiduel calculé par différence entre les droits bancaires arrêtés au 31 décembre 1993 et les éléments de pensions à la charge de la sécurité sociale, l’ARRCO, l’AGIRC et les compléments spécifiques Banques Populaires.

Au niveau de l’ensemble du Groupe des Banques Populaires, le choix de provisionner intégralement le passif social a été entériné, et ceci dès l’exercice 2005.

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2007 sont les suivantes :

— Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 4,46% et le rendement attendu des actifs de 6,1% ;

— Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 4,32% et le taux de rendement attendu de 3,51% ;

— Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 4,17%.

Le calcul de l’engagement de retraite CAR au 31 décembre 2007 a été déterminé sur la base des données individuelles mises à jour et en considérant les hypothèses retenues sur la base des normes internationales, notamment la méthode des unités de crédit projetées. L’engagement brut s’élève à 22,9 M€ pour la Banque Populaire Côte d’Azur.

L’engagement est couvert en partie par les réserves de la CAR (institution de retraite du Groupe des Banques Populaires) et la participation annuelle des banques au paiement des retraites en cours de service.

L’actif net de la CAR, pour la quote-part Banque Populaire Côte d’Azur, est arrêté à 6,2 M€. Le taux moyen de rendement des actifs de la CAR a été estimé à 6,1%.

Compte tenu du choix de couverture intégrale et des ajustements actuariels à effectuer sur la période de couverture, le montant total à provisionner a été arrêté à la somme de 15,781 M€ pour la CAR. Pour réajuster la dotation existante au 31 décembre 2006, une reprise de 0,3 M€ a été passée.

Les engagements de la Banque Populaire envers les membres de son personnel au titre des indemnités de fin de carrière (IFC) sont couverts par un contrat signé avec ABP VIE (anciennement PROSPERITE), entreprise régie par le code des assurances. Aux termes de ce contrat, ABP VIE garantit à la Banque Populaire Côte d’Azur le paiement des indemnités de départ à la retraite versées au personnel. Pour assurer ce paiement, la Banque Populaire Côte d’Azur verse des cotisations sur les livres de ABP VIE. L’encours de notre actif sur les livres de ABP VIE au 31 décembre 2007 s’élève à 6,255 M€. L’engagement actuariel global, calculé par ABP Vie, est de 8,603 M€. L’application, par chaque entité du groupe, de la méthode dite du « corridor » pour étaler les écarts actuariels, nous a conduits à enregistrer une charge complémentaire de 151 K€ qui couvre le montant à étaler au titre de 2007.

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée successivement par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, et par les lois de financement de la Sécurité Sociale de 2007 et de 2008.

Dans le cadre de l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, un accord de branche a été signé en 2005 permettant les départs avant 65 ans à l’initiative de l’employeur en exonération de charges sociales pour les départs intervenant avant le 31 décembre 2009.

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2007 prévoit qu’après le 01 janvier 2014, les départs volontaires avant 65 ans seront chargés, la mise à la retraite avant 65 ans étant interdite. L’effet financier induit par la loi a eu pour conséquence une augmentation de l’engagement au 31 décembre 2006 non intégrée dans les comptes 2006, la loi ayant été adoptée en fin d’année. Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime, et son étalement, calculé sur le montant de l’engagement au 31 décembre 2006, n’intervient qu’à partir de 2007.

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2008 supprime le dispositif transitoire qui était prévu par la loi de 2007 pour la période comprise entre le 01 janvier 2010 et le 01 janvier 2014. La mise à la retraite avant 65 ans avec accord du salarié n’est plus possible à compter du 01 janvier 2010 ; s’agissant des départs volontaires avant 65 ans, ils seront chargés. Par ailleurs, une nouvelle contribution est mise en place sur les indemnités versées pour les départs avant ou après 65 ans (25% du montant pour celles versées du 11 octobre 2007 au 31 décembre 2008, puis 50% au-delà).

Le montant des écarts actuariels non comptabilisés au titre de l’exercice 2007 s’élève à 898 K€ pour la CAR et 752 K€ pour les IFC.

Par ailleurs, l’impact de la modification de régime suite à la loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2008 nous a conduits à provisionner 691 K€ supplémentaires au titre des IFC.

Le taux moyen de charges patronales de l’établissement est de 54%.

 

Provisions au titre de l’attribution d’actions gratuites de Natixis aux salariés (SAGA). — Les Assemblées Générales de Natixis du 17 novembre 2006 et du 24 mai 2007 ont fixé le cadre de l’attribution d’actions gratuites Natixis à ses salariés ainsi qu’aux salariés des Groupes Banque Populaire et Caisse d’Épargne. Le schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) s’appuie sur deux textes de loi récents qui permettent aux salariés de devenir actionnaires de leur entreprise sans effort financier, et d’être ainsi associés plus étroitement à son développement.

Le 12 novembre 2007, le Directoire de Natixis a adopté les modalités de l’attribution dans le respect des conditions fixées par la loi et relatives aux périodes d’acquisition et de détention. Dans ce cadre, les salariés de la Banque Populaire ont reçu un droit à recevoir 60 actions au bout d’un délai de deux ans (période d’acquisition). Au terme de ce délai, les titres attribués au salarié devront être conservés par ce dernier deux ans avant de devenir disponibles (période de conservation).

L’acquisition des titres destinés à être attribués aux salariés de la Banque Populaire sera facturée par Natixis en novembre 2009 lors de l’attribution des titres. Au 31 décembre 2007, elle a fait l’objet d’un provisionnement intégral en charges de personnel pour un montant de 1,1 M€ sur la base du prix d’acquisition des titres par Natixis et tenant compte d’un taux de turnover.

Au 31 décembre 2007, l’effectif CDI de la Banque Populaire Côte d’Azur s’élevait à 1 137 collaborateurs, dont 38 collaborateurs rattachés à la succursale de Monaco et deux collaborateurs rattachés à la succursale italienne.

Cet effectif se répartit en 873 techniciens de la banque, dont 26 rattachés à la succursale monégasque, et 264 cadres, dont 12 rattachés à la succursale monégasque et un rattaché à la succursale italienne.

Droits individuels à la formation (DIF) : pour l’ensemble du personnel, le montant non utilisé de ces droits au 31 décembre 2007 s’élève à 54 652 heures. Ce montant n’a pas fait l’objet de provisionnement.

 

Note 12. Opérations sur instruments financiers et produits dérivés.

 

Les opérations sur les instruments financiers traitées en 2007 concernent principalement des swaps de taux d’intérêts.

Ces opérations sont destinées à prémunir la Banque contre les risques de taux dans un marché volatil. En application des règlements 90-15 et 92-04, les swaps ont été classés soit dans la catégorie de couverture du risque de taux affectant un ensemble d’éléments homogènes, ou éventuellement un seul élément, soit dans la catégorie de couverture et de gestion du risque global de taux d’intérêt de notre établissement.

Ces opérations de contrats d’échange de taux d’intérêt (swaps), affectées soit en macro - couverture du risque de taux global, soit en micro - couverture, représentent, à la date de clôture, un encours de 1 235,3 M€ et se répartissent de la manière suivante :

— Swaps de micro - couverture : 464,8 M€ ;

— Swaps de macro - couverture : 770,4 M€.

D’autre part, l’encours d’opérations conditionnelles de couverture s’élève à 216,2 M€, constitué par des contrats d’assurance de taux d’intérêt (caps) pour la totalité.

Enfin, les opérations placées en positions ouvertes isolées s’élèvent à 90 M€ et ne sont constituées que de swaps. Ces opérations constituent un élément de notre portefeuille de négociation.

La valorisation nette des swaps de micro - couverture (464,8 M€) s’établit à - 14,231 M€. La valorisation nette des swaps de macro - couverture est de - 5,528 M€. Ces montants de valorisation, calculés hors coupons courus, correspondent aux sommes qui seraient déboursées (ou éventuellement perçues dans le cas d’une valorisation positive) si l’ensemble des positions étaient liquidées à la date de valorisation.

La valorisation nette des opérations conditionnelles de couverture (caps pour un montant de 216,2 M€) s’établit à un montant positif de 4,903 M€. Dans le contexte de ces opérations, ce montant représente le coût de la couverture de l’option sous jacente existant dans le crédit à taux plafond accordé au client.

La valorisation nette des opérations en position ouverte isolée (90 M€) représente une moins-value latente globale nette de 5,034 M€, entièrement provisionnée.

Pour ces opérations, lorsque aucune cotation n’est accessible, la valorisation est effectuée par rapprochement avec les indications de la contrepartie.

Il est précisé qu’en 2007, aucun contrat n’a été transféré d’une catégorie comptable à une autre.

 

Note 13. Ratios prudentiels et réglementaires sur base individuelle (non consolidée).

 

— Ratio Européen de Solvabilité sur base sociale : Inspiré du ratio Cooke, le Ratio Européen de Solvabilité mesure le rapport entre les fonds propres de la Banque et les engagements, pondérés en fonction du risque de solvabilité des bénéficiaires.

Dans le cadre du calcul de ce ratio, les fonds propres nets totaux s’élèvent à 304,6 M€. Les fonds propres nets de base (capital et réserves) s’élèvent à 313,4 M€.

Au 31 décembre 2007, le ratio de la Banque Populaire Côte d’Azur sur base individuelle, et incluant le bénéfice intermédiaire, s’élève à 11,09%. Le ratio minimal imposé aux banques est de 8%. Cependant, à cette échéance, le ratio officiel retenu par la Commission Bancaire est désormais le ratio sur base consolidée avec un périmètre prudentiel incluant les éléments propres aux filiales de la Banque et l’agrégation des comptes des Sociétés de Caution Mutuelle qui émanent de la Banque.

— Coefficient de liquidité : La liquidité à un mois par rapport aux exigibilités à un mois est de 129% au 31 décembre 2007 pour une obligation minimale de 100%.

— Ratio Mc Donough : Ce ratio est le rapport des fonds propres de la Banque sur les encours pondérés déduits de chaque type de risque. Destiné à remplacer le ratio Cooke, il impose une exigence minimale en fonds propres en les rapportant aux risques pondérés. Ce ratio ne devra pas être inférieur à 8%.

Le 1er janvier 2007 a démarré, pour le secteur bancaire, une période intermédiaire de fonctionnement en double avec le ratio de solvabilité, jusqu’en 2008, date de prise en compte effective, pleine et entière, du ratio Mc Donough.

Outre les risques de crédits et de marché pris en compte par les autres ratios, le ratio Mac Donough intègre également le risque opérationnel.

Les travaux du Groupe Banque Populaire sur la mise en oeuvre du ratio sont toujours en cours d’homologation par la Commission Bancaire.

 

Note 14. Régime fiscal et impôt sur les bénéfices.

 

Le régime de l’intégration fiscale s’applique entre la Banque Populaire Côte d’Azur, société-mère, la SASU Foncière Victor Hugo, et la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement (SMI), filiales détenues à 100% par la Banque Populaire Côte d’Azur, sachant que la SASU Sociétariat Banque Populaire Côte d’Azur, filiale détenue à 100% par la SASU Foncière Victor Hugo, fait partie de ce périmètre d’intégration fiscale. Une convention a été signée qui prévoit la neutralité de la charge d’impôt dans les comptes des filiales intégrées fiscalement.

Les impôts différés actifs ne sont pas comptabilisés dans les comptes sociaux. Cela concerne notamment les impôts différés actifs résultant des décalages provisoires sur des contributions obligatoires comme la participation des salariés ou la contribution Organic, dont la prise en compte fiscale est déportée d’un exercice sur l’autre. En termes de procédure, les impôts différés passifs significatifs font l’objet d’une provision ; aucune dotation aux provisions de ce type n’a été constituée sur l’exercice 2007.

L’ensemble des opérations a été soumis au traitement fiscal réglementaire en vigueur, aussi bien au niveau du résultat courant que du résultat exceptionnel. La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l’exercice, au taux de 34,43%.

 

Note 15. Informations relatives au résultat des activités bancaires.

 

La Banque Populaire Côte d’Azur exerce son activité dans les départements des Alpes-Maritimes et du Var, sur la Principauté de Monaco et en Italie, à travers un réseau de plus de 106 points de contact.

Banque de détail généraliste, son activité est majoritairement tournée vers la clientèle de proximité, composée de particuliers et de professionnels (professions libérales, artisans, commerçants). La Banque Populaire Côte d’Azur continue de poursuivre son développement en direction de cette clientèle, pour améliorer la couverture de son territoire, avec l’ouverture, en 2007, de deux agences dans le département du Var (La Valette Centre et le Beausset). Le rythme soutenu de ces dernières années sur le modèle d’agences sans guichet (agences libre service) permet d’atteindre un nombre de 90 agences de proximité dont 12 ouvertures en trois ans.

Dans les agences sans guichet comme dans les autres points de vente, elle y propose l’ensemble des produits et services offerts dans la gamme du groupe des Banques Populaires.

Cette gamme comprend des placements en épargne monétaire ou financière et des financements à court ou long terme selon qu’il s’agisse de consommation ou d’investissement. La Banque offre également une gamme complète de services dérivés du compte de chèques et des moyens de paiement associés, notamment dans les domaines des domiciliations, des connections téléphoniques et informatiques.

En prolongement de ces services de base, la Banque s’est engagée dans les nouveaux canaux de distribution à distance depuis plusieurs années : Internet, plateforme téléphonique, service téléphonique dédié aux ordres de bourse.

En second lieu, au titre des activités privées, des actions spécifiques ont été menées en direction des personnes physiques à forte capacité d’épargne, nécessitant une gestion de patrimoine particulière (Gestion sous mandat, Centres de Gestion de Patrimoine, renforcement et développement de la partie « Banque Privée » à Monaco).

En direction de la Fonction Publique, et en complément des partenariats avec la CASDEN et l’ACEF, la reprise de la clientèle du Crédit Municipal de Nice en 2006 a permis de renforcer nos actions auprès de cette clientèle en 2007 par le biais de « l’Espace Fonction Publique » de Nice Jean Médecin.

Parallèlement, et depuis quelques années, la Banque Populaire Côte d’Azur a développé une politique de « niches », en s’orientant vers des marchés plus spécifiques pour lesquels les offres produits sont particulièrement ciblées. Dans chacun de ces domaines, une structure dédiée a été créée, composée de spécialistes aptes à répondre aux besoins de ces clientèles, relayée si besoin par Natixis Banque Populaire et ses filiales.

C’est ainsi que, pour les activités professionnelles, ont été créées d’une part des agences spécialisées « Espace Entreprises », d’autre part des structures propres à la population des agriculteurs, secteur particulièrement dynamique du département du Var, et des entités proches des professionnels de l’immobilier.

Ainsi, en fin d’année 2007, la Banque Populaire Côte d’Azur a ouvert une nouvelle antenne de la Direction des Affaires Immobilières dans le Var pour être plus à même de répondre aux attentes des professionnels de l’immobilier dans ce département (promoteurs, marchands de biens) et de renforcer notre présence sur ce marché. D’autre part, l’acquisition de Foncia par le Groupe Banque Populaire a permis de reprendre en novembre 2007 la gestion des comptes des Cabinets (transactions immobilières, gestion locative, copropriétés) implantés sur les deux départements et donne l’opportunité de bénéficier d’un réseau supplémentaire de prescripteurs.

Enfin, la Banque Populaire Côte d’Azur est devenue en quelques années un des spécialistes du financement en crédit-bail de la marine de plaisance vers les résidents ou les non-résidents, clients ou non de la Banque Populaire. Après l’implantation en 2003 d’une succursale spécialisée en Italie, à Lavagne, l’activité depuis 2004 a confirmé tout le potentiel de développement attendu par la Banque Populaire Côte d’Azur.

Sans y avoir installé de succursale, la Banque élargit également avec succès une présence sur ce marché vers d’autres pays européens, notamment en Espagne.

 

Note 16. Gains ou pertes sur actifs immobilisés (gain net de 351 K€).

 

Ce poste enregistre les plus ou moins-values de cession sur les immobilisations incorporelles ou corporelles, les titres de participations, ainsi que les dotations ou reprises de dépréciations relatives à l’évaluation de ces actifs.

 

Note 17. Charges et produits exceptionnels (produit net de 45 K€).

 

Ce poste enregistre les charges exceptionnelles pouvant survenir dans le cadre de l’activité des différents services de la Banque. Le montant brut de ces charges exceptionnelles représente un montant de 344 K€. Le montant brut des produits exceptionnels s’élève à 389 K€, principalement composé de reprise de provisions sur risques exceptionnels.

 

Note 18. Rémunération des organes d’administration.

 

Le montant annuel des jetons de présence alloués aux membres du Conseil d’Administration a été de 17 163 € pour l’année 2007.

 

Note 19. Bénéfice comptable et bénéfice financier de l’exercice.

 

Le Bénéfice Net Comptable de l’exercice s’élève à 22,559 M€. Le passage de ce résultat comptable au résultat dit financier s’effectue en retraitant la marge sur les opérations de location d’immobilisations (loyers moins les dotations aux amortissements et plus et moins-values comptables de cessions) par la marge financière (intérêts et plus ou moins-values financières de cessions sur ces opérations) considérées comme des prêts, soit :

 

(En milliers d’euros)

 

Bénéfice net comptable

22 559

Charges d’amortissement et divers

206 891

Produits des loyers et divers

-225 251

Marge financière

21 360

    Bénéfice financier (avant IS sur la dotation à la réserve latente)

25 559

 

L’écart entre le résultat comptable et le résultat financier représente la dotation à la réserve latente, soit 3 M€ qui, ajoutée au bénéfice net comptable, permet de constituer le bénéfice financier soit 25,559 M€.

Afin d’obtenir le bénéfice financier net d’impôt, il faut déduire l’IS sur la dotation à la réserve latente, soit :

 

(En milliers d’euros)

 

Bénéfice financier

25 559

IS sur dotation réserve latente

-1 033

    Bénéfice financier net d’impôt

24 526

 

Note 20. Evénement post clôture.

 

Aucun événement significatif lié à des conditions existant à la clôture n’est intervenu après la clôture des comptes.

 

Note 21. Report à nouveau.

 

Suivant les modalités décrites dans le chapitre « Principes généraux et méthodes », les impacts antérieurs à l’exercice de la mise en oeuvre du changement de méthode relatif à la prise en compte des risques futurs liés à l’activité épargne logement, soit 6,27 M€, ont été passés en déduction des capitaux propres (principe du changement de méthode comptable). En pratique, c’est le poste « Report à nouveau » qui a été mouvementé.

 

Note 22. Projet d’affectation du résultat.

 

Bénéfice net comptable

22 559 110

Report à nouveau

-6 239 161

Bénéfice à répartir

16 319 949

Dotation à la réserve légale

815 998

Intérêts aux parts sociales

3 253 750

Dividende servi aux CCI

1 773 751

Dotations aux autres réserves

10 476 450

 

Note 23. Actionnariat.

 

Au 31 décembre 2007, le capital de la Banque Populaire Côte d’Azur s’élève à 93 500 000 €, divisé en 5 500 000 parts sociales de 17 € chacune, réparties auprès de 57 732 sociétaires. Dans le capital, entre une nouvelle catégorie de fonds propres, composée de 1 375 001 Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) nominatifs au profit de Natixis, d’une valeur unitaire nominale de 17 € chacun, soit un montant de capital de 23 375 017 €.

 

Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d’euros)

 

Montant

2007

2006

Frais de personnel

65 141

63 288

    Salaires et traitements

42 692

41 715

        Dont participation des salaries a distribuer

1 316

2 352

        Dont intéressement des salaries a distribuer

2 632

2 386

    Charges de retraite

7 895

6 748

    Autres charges sociales

11 659

12 189

    Impôts et taxes sur frais de personnel

2 895

2 636

Autres frais administratifs

46 721

43 367

    Impôts et taxes

4 316

4 049

    Services extérieurs

42 405

39 318

        Total

111 862

106 655

 

Créances sur établissements de crédit :

 

 

2007

2006

Créances sur établissements de crédit :

 

 

    A vue

77 140

117 644

    A terme

170 368

185 434

        Total

247 508

303 078

 

Détail des opérations avec la clientèle :

 

Opérations avec la clientèle

2007

2006

Créances commerciales

27 931

40 249

Autres concours à la clientèle

2 932 740

2 712 412

Comptes ordinaires débiteurs

188 799

171 687

        Total

3 149 470

2 924 348

 

Dettes sur établissements de crédit :

 

 

2007

2006

Dettes sur établissements de crédit :

 

 

    A vue

30 460

75 922

    A terme

277 359

150 771

        Total

307 819

226 693

 

Dettes représentées par un titre :

 

 

 

2007

 

2006

 

Mouvements de l'exercice

Émissions

Remboursements ou amortissements

Bons de caisse

4 062

7 664

 

 

Créances négociables

1 115 191

938 427

 

 

    Dont CDN

220 912

229 586

220 912

-229 586

    Dont BMTN

894 279

708 841

285 930

-100 492

Emprunts obligataires

 

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

164 915

161 501

 

 

    Dont TMI

150 815

151 031

 

-216

        Total

1 284 168

1 107 592

 

 

 

Opérations avec la clientèle :

 

 

2007

2006

Comptes d'épargne à régime spécial

1 051 766

1 067 443

    A vue

618 421

595 436

    A terme

433 345

472 007

        Autres dettes

1 634 950

1 514 859

    A vue

1 331 581

1 255 949

    A terme

303 369

258 910

        Total

2 686 716

2 582 302

 

Montant notionnel des contrats.

(En milliers d’euros.)

 

Unîtes

Contrats sur taux

Contrats sur change et sur actions

Valorisation nette

 

 

 

 

Opérations sur les marches organises et assimilés :

 

 

 

    Opérations fermes de couverture

 

 

 

    Autres opérations fermes

 

 

 

    Opérations conditionnelles de couverture

 

 

 

    Autres opérations conditionnelles

 

 

 

Opérations de GRE a GRE :

 

 

 

    Opérations fermes de couverture

1 235 312

 

 

        Dont contrats d'échange de taux micro

464 822

 

-14 231

        Dont contrats d'échange de taux macro

770 490

 

-5 528

        Dont forwards

 

 

 

    Autres opérations fermes

 

 

 

        Dont contrats d'échange de taux

 

 

 

        Dont forwards

 

 

 

    Opérations conditionnelles de couverture

216 200

 

4 903

    Opérations du portefeuille de négociation

90 000

 

-5 034

 

Ventilation par durée résiduelle des montants notionnels :

 

Unîtes

Un an et moins

Plus d'un an a cinq ans inclus

Plus de cinq ans

Opérations de GRE a GRE :

 

 

 

    Contrats de taux d'intérêts

175 648

935 789

430 075

    Contrats sur change

 

 

 

    Contrats sur actions

 

 

 

Opérations sur les marches organises et assimilés :

 

 

 

    Contrats sur taux

 

 

 

    Contrats sur change

 

 

 

    Contrats sur actions

 

 

 

 

Résultat des 5 derniers exercices.

 

Situation financière en fin d'exercice

2003

2004

2005

2006

2007

Capital social (en euros)

69 364 454

68 612 918

71 007 402

93 500 000

93 500 000

Certificats coopératifs d'investissement

 

 

 

23 375 017

23 375 017

Nombre de parts et de CCI en circulation à la clôture de l'exercice

4 080 262

4 036 054

4 176 906

6 875 001

6 875 001

Résultat global des opérations effectuées (en milliers d’euros) :

 

 

 

 

 

    Produit net bancaire

132 013

144 226

154 334

159 780

170 120

    Résultat brut d'exploitation

43 785

46 584

46 192

47 124

52 098

    Impôts sur les bénéfices

12 376

11 281

13 815

9 256

13 630

    Participation et intéressement des salariés dus au titre de l'exercice

5 014

4 363

4 227

4 738

3 948

    Bénéfice net

14 261

15 447

18 221

19 614

22 559

    Dotation à la réserve latente

2 973

2 653

2 700

2 522

3 000

    Résultat financier

17 234

18 100

20 921

22 136

25 559

    Résultat mis en distribution

2 207

2 242

2 264

2 817

5 028

Résultat des opérations réduit à une part (en euros) :

 

 

 

 

 

    Bénéfice net

3,50

3,83

4,36

2,85

3,28

    Intérêts aux parts sociales hors avoir fiscal ou abattement

3,25%

3,25%

3,25%

3,25%

3,50%

Personnel :

 

 

 

 

 

    Nombre de salariés

966

1 030

1 117

1 145

1 158

    Montant de la masse salariale (en milliers d’euros)

33 825

37 200

38 997

41 715

42 692

    Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux (en milliers d’euros)

15 564

16 372

18 776

18 897

19 554

 

Ventilation des capitaux propres.

 

(En milliers d’euros)

2007

2006

Affectation résultat 2006

Résultat de l'exercice

Autres, dont chgt. méthode

 

 

 

Affectation

Dividendes

 

 

Capital et éléments assimilés :

 

 

 

 

 

 

    Capital social

93 500

93 500

 

 

 

 

    Certificats d'investissement

23 375

23 375

 

 

 

 

Réserves et assimilées :

 

 

 

 

 

 

    Primes d'émission CCI

73 744

73 744

 

 

 

 

    Réserves légales

8 178

7 741

437

 

 

 

    Réserves statutaires

90 659

85 200

5 459

 

 

 

    Réserves de réévaluation

5

8

 

 

 

-3

    Autres réserves réglementées

304

286

18

 

 

 

Report à nouveau :

 

 

 

 

 

 

    Report à nouveau

-6 239

-10 883

13 700

-2 817

 

-6 239

    Résultat de l'exercice

 

 

 

 

 

 

    Résultat de l'exercice

22 559

19 614

-19 614

 

22 559

 

Provisions réglementées

6

10

 

 

 

 

        Total

306 091

292 595

 

 

 

 

FRBG

59 090

51 590

 

 

 

7 500

FRBG Groupe (Fonds Régional de solidarité)

20 228

17 274

 

 

 

2 954

    FRBG Banque

38 862

34 316

 

 

 

4 546

 

Variation des titres a l’actif.

 

(En milliers d’euros)

2007

2006

Transfert

Achat

REMB

Titres de placement :

 

 

 

 

 

    Titres a revenu fixe :

 

 

 

 

 

        Titres subordonnes

 

9 147

 

 

 

        Titres autres

53 971

54 318

 

 

 

        CDN

39 000

 

 

 

 

        BMTN

100 000

80 000

 

 

 

    Titres a revenu variable :

 

 

 

 

 

        Autres

2 376

3 734

 

 

 

            Total titre de placement

195 347

147 199

 

 

 

Titres d'investissement :

 

 

 

 

 

    Effets publics :

 

 

 

 

 

        Effets publics couverts en liquidité

35 045

50 058

 

35 045

-50 058

    Titres a revenu fixe :

 

 

 

 

 

        Autres

35 073

30 138

 

5 000

 

        CDN

150 000

 

 

150 000

 

        BMTN

343 013

313 000

 

65 013

-35 000

            Total titre d'investissement

563 131

393 196

 

 

 

 

Relevé nominatif des parts dans les entreprises liées, titres de participation et de l'activité de portefeuille.

Montants (en milliers d’euros) au 31 décembre 2007.

 

Désignation de la valeur

Capital social

Nombre de titres détenus

% détenu

Valeur brute comptable

Avance compte

Provision

Valeur nette comptable

Valeur nette comptable 2006

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

5 488

0

0

5 488

5 488

    Parts dans des établissements de crédit

 

 

 

0

0

0

0

0

    Autres parts dans d'autres entreprises liées

 

 

 

5 488

0

0

5 488

5 488

        SAS FONCIERE VICTOR HUGO

4 726

31 000

100,00%

4 726

0

0

4 726

4 726

        SA STE MEDITERRANEENNE D'INVESTISSEMENT

762

50 000

100,00%

762

0

0

762

762

Titres de participation

 

 

 

124 859

1 165

347

125 677

99 405

    Titres de participation d'établissement de crédit

 

 

 

116 387

0

0

116 387

90 693

        SOCAMI CA

65

1 160

14,34%

9

0

0

9

9

        SOCAMA CA

785

54 250

10,57%

83

0

0

83

83

        BANQUE FEDERALE DES BANQUES POPULAIRES

1 303 816

2 155 105

2,48%

116 276

0

0

116 276

90 583

        IADPER

3 739

330

0,13%

5

0

0

5

5

        IDES

14 751

87

0,09%

13

0

0

13

13

    Titres de participation dans d'autres entreprises a caractère financier

 

 

 

0

0

0

0

30

        M + X

0

0

 

0

0

0

0

30

    Titres de participation dans les sociétés civiles immobilières de promotion et de gestion (voir détails dans tableur ci-dessous)

 

 

 

10

1 165

122

1 053

1 219

    Autres titres de participation

 

 

 

8 462

0

225

8 237

7 462

        SACEMA

274

60

 

1

0

0

1

1

        SEM IMMOB HYERES

229

104

0,69%

3

0

3

0

0

        VAR AMENAG.DEVELOPPEMENT

1 050

750

 

11

0

0

11

11

        VILLE DE MENTON

240

337

2,81%

5

0

0

5

5

        SA COPRA

9 741

3 000

 

46

0

46

0

0

        PARLONIAM

7 619

1 828

0,48%

37

0

0

37

37

        LBO CROISSANCE 2

 

457

 

0

0

0

0

0

        LBO NPE EUROPA

80 000

1 000 000

1,25%

802

0

0

802

883

        SEMAZUR

240

1 348

8,99%

21

0

0

21

21

        FCPR SPEF E-FUND

 

400

 

192

0

59

133

142

        SADOVAR

 

1 500

 

23

0

23

0

0

        SA GUIDEO

3 220

5 277

1,64%

53

0

53

0

0

        GRFT FRANC ENTRE EX :INGENIERIE DE L'HABITAT

 

1

 

0

0

0

0

0

        SAGESTAT

150

20

2,00%

1

0

1

0

0

        SOPHIA EURO LAB

10 029

1 700

1,10%

111

0

0

111

170

        VAR ACTIONS

694

5 000

10,99%

76

0

32

44

44

        SEMIVAL

1 174

110

2,86%

34

0

0

34

34

        BP CREATION

8 401

2 591

3,08%

259

0

0

259

101

        FCPR BP CREATION

0

0

 

0

0

0

0

159

        TOULON AMENAGEMENT

566

600

2,84%

9

0

9

0

0

        INFORMATIQUE BANQUE POPULAIRE

64 772

249 916

3,86%

2 499

0

0

2 499

2 499

        NATEXIS PAIEMENT

22 419

1

 

0

0

0

0

0

        BP DEVELOPPEMENT

217 188

205 998

1,52%

4 280

0

0

4 280

3 355

            Total

 

 

 

130 347

1 165

347

131 165

104 893

 

Sociétés immobilières de promotion et de gestion.

Montants (en milliers d’euros) au 31 décembre 2007.

 

Désignation de la valeur

Capital social

Nombre de titres détenus

% détenu

Valeur brute comptable

Avance compte

Provision

Valeur nette comptable

Valeur nette comptable 2006

Ventilation titres de participation dans les SCI de Promotion et de gestion

 

 

 

10

1 165

122

1 053

1 219

    SCI LA ROSERAIE

2

300

26,00%

0

258

0

259

260

    SCI ESPACE VALROSE

2

30

30,00%

0

1

0

2

2

    SCI PALAIS D'AZUR

2

1 530

30,00%

0

-240

0

-239

240

    SCI DOMAINE DE VIGNAL

0

5

5,00%

0

74

74

0

0

    SCI LE VERGER

2

5

5,00%

0

1

1

0

0

    SCI DURANDY

2

25

25,00%

0

-95

0

-95

-70

    SNC LOTISSEMENT DES FLEURS

8

150

30,00%

2

381

0

383

414

    SCI RESIDENCE ROMAINE

3

60

30,00%

1

2

3

0

0

    SCI MACCARANI BUFFA

 

 

 

0

19

20

0

0

    SCI L'ILE VERTE

8

50

10,00%

1

-1

0

0

0

    SCI LA COMMANDERIE

3

60

30,00%

1

0

1

0

0

    SCI CASTEL ROSA MARE

2

459

30,00%

0

0

0

0

300

    SCI PALAIS HADRIEN

3

60

30,00%

1

14

15

0

0

    SCI PALMERO RESIDENCE

2

459

30,00%

0

4

0

4

-120

    SCI CAGNES RENOIR

2

13

13,00%

0

18

5

13

13

    SCI RESIDENCE BEL AIR

2

1 530

30,00%

0

180

0

180

180

    SCI VILLA BORGHESE

2

2 500

25,00%

0

3

3

0

0

    SCI VIRGINIA

0

35

35,00%

0

245

0

245

 

    SCI BELLA DONNA

2

459

30,00%

0

300

0

300

 

 

Eléments selon la durée restant à courir au 31/12/2007.

 

  (en milliers d'euros)

Total à ventiler

Moins de 3 mois

Entre 3 mois et 1 an

Entre 1 an et 5 ans

Plus de 5 ans

Durée indéterminée

Actif :

 

 

 

 

 

 

    Créances sur établissements de crédit

247 508

184 299

16 493

16 045

18 276

12 395

    Créances sur la clientèle

3 149 470

250 886

275 173

1 041 943

1 321 633

259 835

    Créances de crédit-bail

583 237

28 561

78 875

278 877

42 052

154 872

    Obligations et autres titres à rev. fixe

725 442

155 000

151 721

288 690

120 388

9 643

Passif :

 

 

 

 

 

 

    Dettes sur établissements de crédit

307 819

159 868

15 482

71 118

56 605

4 746

    Dettes sur la clientèle

2 686 716

2 098 926

87 629

117 326

34 420

348 415

    Dettes représentées par un titre

1 284 168

211 496

29 257

239 102

790 214

14 099

    Emprunts subordonnés

77 791

12 196

0

25 098

40 000

497

 

Provisions.

 

Nature des provisions (en euros)

Montant au début de l'exercice

Dotations de l'exercice

Dotations ou reprise par capitaux propres

Reprises de l'exercice

Montant a la fin de l'exercice

Provisions réglementées :

 

 

 

 

 

    Réévaluation légale 78

9 944

0

 

3 718

6 226

Provisions risques et charges :

 

 

 

 

 

    Provisions pour litiges

4 829 312

1 866 133

 

1 779 466

4 915 980

    Provisions pour garanties données aux clients

1 623 488

502 378

 

470 728

1 655 138

    Provisions pour impôts

4 135 284

300 000

 

2 225 803

2 209 481

    Autres provisions pour risques et charges

85 525 534

12 093 195

6 272 156

6 159 807

97 731 078

        Provision passif social

20 431 191

2 562 169

 

1 276 518

21 716 842

        Provision risques swaps

5 670 773

672 713

 

1 309 296

5 034 190

        Provision collective PEL/CEL

0

161 951

6 080 842

2 286 364

3 956 429

        Provision decote PEL/CEL

0

0

191 314

55 320

135 994

        FCG a rembourser

2 081 756

0

 

297 000

1 784 756

        Autres provisions

5 751 814

1 196 363

 

935 309

6 012 867

        F.R.B.G.

51 590 000

7 500 000

 

0

59 090 000

Provisions pour dépréciation :

 

 

 

 

 

    Sur immobilisations incorporelles

7 462 925

0

0

0

7 462 925

    Sur immobilisations corporelles

5 594 077

506 662

2 508

1 767 160

4 336 088

    Sur titres de participation

437 731

2 450

0

92 856

347 325

    Sur autres immobilisations financières (clientèle)

51 911 891

16 011 884

0

12 752 742

55 171 034

    Autres provisions pour dépréciation

4 453 360

1 696 187

0

763 510

5 386 037

 

Immobilisations brutes (hors crédit-bail).

 

(En milliers d’euros)

2007

2006

Achats

Cessions

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

    Droit au bail

4 513

4 197

316

 

    Fonds commercial

10 112

10 200

 

-88

    Frais d'établissement

 

 

 

 

    Logiciels

2 146

1 937

209

 

    Autres éléments (mali technique)

21 676

21 676

 

 

Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

    Terrain

4 867

4 666

201

 

    Façades non destructibles

 

 

 

 

    Façades destructibles/Etanchéité

3 736

4 042

10

-316

    Fondations/Ossature

27 893

27 062

831

 

    Ravalement

 

 

 

 

    Equipements techniques

12 161

9 814

2 347

 

    Aménagements intérieurs

15 102

14 030

1 510

-438

    Autres éléments

25 515

24 339

2 550

-1 374

Immobilisations incorporelles hors exploitation

67

67

 

 

Immobilisations corporelles hors exploitation :

 

 

 

 

    Terrain

657

660

 

-3

    Construction

 

 

 

 

    Façades non destructibles

 

 

 

 

    Façades destructibles/Etanchéité

12

12

 

 

    Fondations/Ossature

1 994

2 004

 

-10

    Ravalement

 

 

 

 

    Equipements techniques

29

28

1

 

    Aménagements intérieurs

207

207

 

 

    Autres éléments

 

 

 

 

 

Amortissements et provisions (hors crédit-bail).

 

(En milliers d’euros)

2007

2006

Dotations

Reprises

Autres dont cessions

Provisions des immobilisations :

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

        Autres incorporelles

-7 463

-7 463

 

 

 

    Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

        Terrain

-2 710

-2 706

-4

 

 

        Construction

 

 

 

 

 

            Total

-10 173

-10 169

 

 

 

    Immobilisations corporelles hors exploitation :

 

 

 

 

 

        Terrain

 

 

 

 

 

        Construction

-164

-164

 

 

 

            Total

-164

-164

 

 

 

Amortissements des immobilisations :

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

        Droit au bail

-2 825

-2 544

-281

 

 

        Fonds de commerce

-7 893

-6 615

-1 283

 

5

        Frais d'établissement

 

 

 

 

 

        Logiciels

-2 006

-1 922

-84

 

 

            Total

-12 724

-11 081

 

 

 

    Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

        Construction

 

 

 

 

 

        Façades destructibles/Etanchéité

-2 496

-2 533

-772

 

809

        Fondation/Ossature

-23 558

-23 088

-470

 

 

        Ravalement

 

 

 

 

 

        Equipements techniques

-6 311

-5 501

-310

 

-500

        Aménagements intérieurs

-7 721

-7 087

-1 064

 

430

        Autres

-21 289

-20 766

-1 850

 

1 327

    Immobilisations corporelles hors exploitation :

 

 

 

 

 

        Construction

 

 

 

 

 

        Façades destructibles/Etanchéité

-12

-12

 

 

 

        Fondation/Ossature

-787

-749

-41

 

3

        Ravalement

 

 

 

 

 

        Equipements techniques

-28

-28

 

 

 

        Aménagements intérieurs

-207

-206

-1

 

 

 

 

IV. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.  

(Exercice clos le 31 décembre 2007.)

 

Mesdames, Messieurs, en exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2007 sur :

— Le contrôle des comptes annuels de la BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— La justification de nos appréciations ;

— Les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le changement de méthode comptable résultant d’un avis du Conseil national de la comptabilité relatif à la comptabilisation des engagements contractés par la Banque envers sa clientèle au titre des Comptes Épargne Logement et des Plans d’Épargne Logement et à leur provisionnement, tel que mentionné dans la note de l’annexe afférente aux principes généraux et méthodes.

 

II. Justification de nos appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Changement de méthode comptable : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous nous sommes assurés du bien-fondé du changement de méthode comptable mentionné ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

— Estimations comptables : Le provisionnement des risques de crédit constitue un domaine d’estimation comptable significatif dans toute activité bancaire. Votre société constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques et générales. Nos travaux d’appréciation de ces estimations ne nous ont pas conduits à relever d’éléments susceptibles de remettre en cause le caractère raisonnable des modalités retenues pour ces estimations comptables, ainsi que des évaluations qui en résultent.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion, exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observations à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Neuilly-sur-Seine et Nice, le 10 avril 2008. 

Les commissaires aux comptes :

 

PricewaterhouseCoopers Audit :

Philippe Lucchesi.

Dominique Paul ;

 

 

 

B. — Comptes consolide.  

I. — Bilan au 31 décembre 2007.  

(En milliers d’euros.)

Actif

2007

Caisse, banques centrales, CCP

66 467

Effets publics et valeurs assimilées

35 045

Créances sur les établissements de crédit

247 507

Opérations avec la clientèle

3 145 325

Obligations et autres titres à revenu fixe

725 442

Actions et autres titres à revenu variable

2 248

Participations et autres titres long terme

125 677

Crédit-bail et location option d'achat

417 969

Location simple

11 547

Immobilisations incorporelles

4 115

Immobilisations corporelles

42 763

Autres actifs

42 582

Comptes de régularisation

55 600

        Total actif

4 922 287

 

Passif

2007

Dettes envers les établissements de crédit

315 765

Opérations avec la clientèle

2 678 316

Dettes représentées par un titre

1 284 169

Autres passifs

72 676

Comptes de régularisation

57 156

Provisions

49 430

Dettes subordonnées

77 791

Capitaux propres y compris FRBG

386 984

    Capital souscrit versé

116 875

    Primes d'émission

73 744

    Réserves consolidées et autres

166 532

    Résultat de l'exercice

29 833

        Total passif

4 922 287

 

Hors-bilan

2007

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

218 743

    Engagements de garantie

247 120

    Engagements sur titres

4 174

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

0

    Engagements de garantie

623 921

    Engagements sur titres

4 174

 

II. — Compte de résultat consolidé .

(En milliers d’euros.)

 

2007

Intérêts et produits assimilés

257 421

Intérêts et charges assimilées

-158 575

Revenu des titres à revenu variable

8 718

Commissions nettes

65 097

Résultat du portefeuille de négociation

1 923

Résultat du portefeuille de placement

605

Autres produits d'exploitation bancaire

7 306

Autres charges d'exploitation bancaire

-9 507

Produits nets des autres activités

653

Produit net bancaire

173 641

Charges générales d'exploitation

-111 899

Dotations aux amortissement et provisions sur immobilisation

-7 288

Résultat brut d'exploitation

54 454

Coût du risque

-9 672

Résultat d'exploitation

44 782

Résultat sur actifs immobilises

382

Résultat courant avant impôt

45 164

Impôt sur les bénéfices

-15 335

Reprise provisions réglementées

4

Résultat net - part du groupe

29 833

 

III. — Annexe aux comptes consolidés.

 

Notes annexes sur les comptes annuels consolides.

 

Suite à la création de la SASU Sociétariat Banque Populaire Côte d’Azur, la Banque présente pour la première fois au 31 décembre 2007 des comptes consolidés, constitués de la Banque Populaire Côte d’Azur et de ses filiales, établis en normes françaises. S’agissant d’une première consolidation, nous ne présentons pas de comparatif avec l’exercice précédent.

Les notes annexes aux comptes annuels consolidés de l’exercice 2007 de la Banque Populaire Côte d’Azur comprennent des informations contenues dans l’annexe aux comptes individuels, sous une forme consolidée et en fonction des critères habituels de pertinence et de significativité.

L’annexe aux comptes consolidés comprend par ailleurs des informations spécifiques aux comptes consolidés en fonction des retraitements opérés.

 

Principes généraux et méthodes.

 

Les états financiers du Groupe Banque Populaire Côte d’Azur ont été établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la Réglementation comptable (CRC), notamment :

— Le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers ;

— Le règlement CRC 1999-02 actualisé par le règlement CRC 2005-10 ;

— Le règlement 1999-07 relatifs à l’établissement des comptes consolidés ;

— Le règlement CRC 2000-04 relatif aux documents de synthèse consolidés, tel que modifié par le règlement 2005-05 du CRC.

Les méthodes d’enregistrement et de présentation des comptes propres à la réglementation applicable obligatoirement en 2007 aux établissements de crédit et prévues par les règlements du Comité de la Réglementation bancaire et Financière ainsi que par les Instructions, Notes et Lettres de la Commission Bancaire, sont appliquées.

De même, l’avis 2006-16 du 21 décembre 2006 du CNC, relatif au caractère douteux des découverts a été mis en oeuvre au 1er janvier 2007.

Dans le cadre de la mise en oeuvre de la Base de Données des Agents Financiers (BAFI), le Plan Comptable des Établissements de Crédit (PCEC) proposé par la Commission Bancaire a été adopté par la Banque Populaire Côte d’Azur.

Les informations relatives aux instruments de bilan et de hors bilan présentant un risque de marché sont décrites dans les différentes notes sur le bilan et incluent les méthodes d’évaluation.

Les instruments financiers utilisés consistent essentiellement en des contrats d’échange de taux (Swaps) utilisés dans un but de couverture, ou des contrats de garantie de taux plafonds (Caps) utilisés en couverture de crédits à taux variables plafonnés. Par ailleurs, dans le cadre de la gestion et de l’optimisation de la trésorerie, plusieurs opérations d’échanges de taux ont été réalisées en positions ouvertes isolées.

Les frais d’émission d’emprunts sont inscrits en charge pour la totalité dans l’exercice où ils sont exposés. Les primes d’émission d’emprunts sont étalées sur la durée de l’emprunt.

 

Périmètre et modalités de consolidation.

 

La SASU Sociétariat Banque Populaire Côte d’Azur, sous-filiale à 100% de la SASU Foncière Victor Hugo et société de portage des parts sociales de la Banque Populaire Côte d’Azur, fait partie du périmètre de consolidation, ainsi que la SASU Foncière Victor Hugo, la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement, et la Banque Populaire Côte d’Azur.

La SASU Foncière Victor Hugo a pour principal objet l’administration d’immeubles.

La SASU Sociétariat BPCA a été créée pour réguler le capital social de la BPCA.

Enfin, la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement présente une activité d’agent immobilier.

 

Le périmètre de consolidation s’établit donc comme suit :

 

 

Nationalité

N° Siret

% contrôle

% d'intérêt

Contribution au résultat consolidé part du groupe (en milliers d’euros)

Méthode de consolidation

 

F/E

 

 

 

 

MEE/IP/IG

Entité mère (établissements de crédit) :

 

 

 

 

 

 

    BP Côte d’Azur

F

95580444800665

 

 

29 627

IG

Filiales :

 

 

 

 

 

 

    SASU Foncière Victor Hugo

F

40319228900011

100

100

264

IG

    SASU Sociétariat BPCA

F

49164829100012

100

100

-246

IG

    SASU Société Méditerranéenne d’Investissement

F

34965939100016

100

100

188

IG

 

Les quatre entités composant le périmètre de consolidation au 31 décembre 2007 sont consolidées par intégration globale dans la mesure où la société consolidante exerce un contrôle exclusif sur les trois filiales du périmètre.

Les sociétés consolidées clôturent leurs comptes au 31 décembre. Les états financiers des entreprises consolidées sont retraités selon les normes d’enregistrement, d’évaluation et de présentation du Groupe Banque Populaire Côte d’Azur afin de présenter des comptes consolidés homogènes.

— Les opérations réciproques sont éliminées afin de ne faire apparaître que les opérations réalisées avec des tiers.

— Les créances, les dettes et les engagements réciproques ainsi que les charges et produits réciproques sont éliminés dans leur totalité.

— Les dividendes intra-groupe et les plus-values d’opérations de cession interne sont neutralisés en totalité.

Pour le calcul des impôts différés, la méthode utilisée est celle du report variable : les actifs et passifs d’impôt différé sont évalués en utilisant le taux d’impôt et les règles fiscales en vigueur, et qui seront applicables lorsque la différence temporaire se résorbera.

 

Changement de méthode comptable intervenu au 1er janvier 2007. — Suivant les dispositions de l’avis du CNC 2006-02, les risques relatifs aux comptes épargne logement ont fait l’objet, à compter du 1er janvier 2007, d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement. La Banque a également intégré dans ses comptes consolidés le calcul de provisions liées aux opérations relatives à l’activité Épargne Logement, tant au plan de la collecte d’épargne, que de la distribution des crédits associés. L’objet de la provision épargne logement est de couvrir les pertes futures occasionnées du fait de l’exercice par les clients des options implicites aux produits d’épargne logement : prorogation et versements complémentaires pour les plans d’épargne logement, conversion en crédits pour les plans et comptes d’épargne logement. S’agissant de taux réglementés, tant dans la phase épargne que pour la phase prêts, le principe est de provisionner le risque de pertes liées à l’écart pouvant exister entre ces taux réglementés et les taux du marché constatés à la date de clôture. L’impact sur les capitaux propres d’ouverture du changement de méthode est de 6,27 M€ avant impôts, soit 4,11 M€ après impôts ; l’évolution des encours et des taux, courant 2007, a conduit à une reprise de provision de 2,18 M€ comptabilisée au compte de résultat 2007 ; le montant de la provision au 31 décembre 2007 s’établit à 4,09 M€ avant impôts différés.

 

Engagements de garantie de liquidité et de solvabilité des Banques Populaires. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques Populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du Code Monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques Populaires (article 1er).

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les Sociétés de Caution Mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

Grâce à ce dispositif, la Banque Fédérale peut mettre en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques Populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques Populaires.

En tant que membre du réseau, la Banque Fédérale bénéficie du système de garantie, les Banques Populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, si besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques Populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques Populaires. Ainsi, le 2 avril 2007, la Banque Fédérale a signé, conjointement avec la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne, une convention de double affiliation avec Natixis, à la suite de l’agrément donné le 30 mars 2007 par le Comité des Établissements de Crédit et des Entreprises d’Investissement.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale et, d’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques Populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10% du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques Populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale.

Par ailleurs, dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des Sociétés de Caution Mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Dans le cadre de l’affiliation du Crédit Maritime Mutuel, dont la Banque Fédérale est l’organe central aux termes de l’article L. 512-69 du Code Monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques Populaires d’adossement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

Evénement marquant de l’exercice.

 

Suivant lettre en date du 24 septembre 2007 adressée à la Direction Générale des Impôts, la Banque a dénoncé l’option à la TVA pour les activités bancaires et financières soumises à cette option. Cette dénonciation prend effet au 1er janvier 2008 et reste sans incidence sur les comptes 2007.

Par ailleurs, dans le cadre de la crise financière des « subprimes », il est précisé que la trésorerie de la Banque ne comporte que des placements à capital garanti par un établissement de crédit, et n’a aucune exposition directe au marché « subprime », et de façon plus large au marché du crédit.

 

 

Notes sur le bilan : principes comptables et méthodes d'évaluation.

 

 

Note 1. Établissements de crédit et institutions financières.

 

Les soldes de l’actif de 247,5 M€ au poste « Créances sur les Établissements de Crédit » et de 35 M€ au poste « Effets publics et Valeurs assimilées » correspondent au placement de l’excédent des ressources sur les emplois, avec des lignes sur le Trésor Public (enregistrées au poste « Effets Publics ») et différents établissements financiers. Dans ces montants, figurent 85 M€ de prêts interbancaires et 138 M€ d’opérations internes au réseau des Banques Populaires. Le risque de contrepartie fait l’objet d’une analyse avec le Comité d’Audit et de Risques du Groupe des Banques Populaires (CARG) ; des encours maximums par contrepartie ont été déterminés et font l’objet d’un suivi permanent.

Le solde au Passif de 315,7 M€ correspond notamment à hauteur de 205 M€ aux opérations souscrites auprès de la Banque Fédérale des Banques Populaires ou du réseau des Banques Populaires (comptes à vue, emprunts, dont quotes-parts des emprunts obligataires), et pour 102,8 M€ aux opérations hors réseau (emprunts en blanc).

 

Note 2. Créances sur la clientèle (3,14 milliards d’euros) et risque crédit.

 

Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

Les crédits à la clientèle sont enregistrés au bilan à leur valeur nominale. L’activité de la Banque dans ce domaine relève d’une activité traditionnelle de banque de détail sur son marché domestique. Le secteur géographique de la Banque est constitué par les deux départements des Alpes-Maritimes et du Var, ainsi que par Monaco et par une succursale en territoire italien (Lavagne) avec une activité exclusive d’opérations de crédit-bail.

L’encours brut, hors dépréciations, des crédits promoteurs sur comptes chantiers s’élève à 124,3 M€, dont 1,7 M€ d’encours douteux non compromis.

Dans le cadre des opérations de refinancement, un montant de 150,8 M€ de crédits hypothécaires à la clientèle a été nanti au profit de la Caisse de Refinancement à l’Habitat (CRH), en contrepartie de billets souscrits auprès de cette Caisse.La Banque Populaire Côte d’Azur ne détient pas d’encours de crédits restructurés, hormis pour un montant très faible, et non significatif, représentant les opérations induites par la Banque de France dans le cadre du surendettement.

L’identification et la comptabilisation des créances douteuses sont réalisées suivant examen de chaque dossier, et conformément aux dispositions du règlement n°2002-03 du Comité de la Réglementation comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière. Depuis le 1er janvier 2007, cette identification s’applique aux découverts en application du nouvel article 3 bis du règlement 2002-03 modifié par le règlement 2007-06.

Cette évolution réglementaire ne s’est pas traduite par la constatation de nouvelles dépréciations sur les encours au titre des encours par prélèvement sur capitaux propres, tant sur les découverts que sur les créances déclassées par contagion. En effet, l’obligation réglementaire de déclassement en douteux de ces créances n’a pas eu d’impact sur l’appréciation du risque sur les encours concernés au 31 décembre 2006 et donc dans le bilan d’ouverture 2007. Le transfert d’encours sains à douteux s’élève à 35,2 M€ au 1er janvier 2007 du fait de la stricte application de cette mesure.

Le principe de contagion est appliqué : la classification en créances douteuses d’un concours entraîne le transfert vers les rubriques « Encours Douteux » de l’intégralité des engagements à l’encontre d’un même client. Les créances douteuses font l’objet d’une dépréciation comptabilisée en déduction de l’actif ; chaque dossier est traité individuellement. Les dépréciations sont déterminées au vu de la situation de chaque client en tenant compte des garanties dont la Banque est amenée à bénéficier. Par exception à ce principe, une provision statistique non déductible fiscalement de 300 K€ a été constituée pour couvrir les encours de petits montants. Cette provision représente 10% du montant total des clients douteux inférieurs à 15 000 € en valeur unitaire. Les principes énoncés par le règlement CRC N°2002-03 sont appliqués et entraînent périodiquement la révision du statut de chaque dossier douteux. Lors de cette révision périodique, au moins annuelle, le passage à douteux compromis est réalisé au vu de la situation du dossier. Les modalités de transfert des dossiers dans la catégorie douteux compromis ont fait l’objet d’une instruction interne adressée à tous les intervenants concernés. Sur l’ensemble des dossiers douteux compromis initiés au cours de l’exercice 2007, les particuliers représentent 27,4%, les entrepreneurs individuels 21,7%, et les sociétés 50,9%. Le montant global des dossiers transférés dans la catégorie douteux compromis s’est élevé à 18,7 M€ sur l’exercice 2007. Le passage en pertes définitives est effectué lors de la constatation de la situation d’insolvabilité irréversible du débiteur. Ce constat est étayé par un document d’une source externe à la Banque (PV de carence d’huissier, certificat d’irrécouvrabilité, enquête effectuée par un professionnel).

Dans le cadre de la mise en oeuvre des dispositions du règlement CRC 2002-03, l’actualisation des flux futurs à recevoir sur les dossiers douteux est réalisée. Cette actualisation a été effectuée dossier par dossier, sur la base d’échéanciers prévisionnels, aux taux contractuels pour les prêts amortissables, et suivant le taux légal pour les encours à vue. La variation de cette actualisation au cours de l’année 2007 a déclenché une diminution de la charge de 80,2 K€ générant sur le résultat de l’année une reprise nette enregistrée pour ce montant en produit dans le résultat annuel.

Les dotations aux dépréciations, nettes de reprises, les créances passées en perte sur l’exercice, nettes des récupérations sur créances amorties, et la variation de l’année de l’actualisation des flux futurs à recevoir, constituent le coût du risque sur opérations de crédit au compte de résultat.

Le montant total des dépréciations inscrites en diminution d’actif est de 53,2 M€, pour un total d’encours douteux de 112,8 M€, soit un taux de couverture de 47,2%. Sur l’exercice, les dotations aux dépréciations des créances douteuses clients se sont élevées à 14,9 M€ tandis que les reprises sur dépréciations devenues disponibles pour cette même catégorie se sont élevées à 11,9 M€.

 

Note 3. Engagements hors bilan.

 

Au 31 décembre 2007, la Banque Populaire Côte d’Azur a reçu 624 M€ d’engagements de garantie, qui se répartissent notamment entre les Sociétés de Caution Mutuelle à hauteur de 186 M€, la CASDEN à hauteur de 219 M€, et Natixis pour 16 M€.

Les engagements de financement donnés en faveur de notre clientèle s’élèvent à 218,744 M€, et les engagements de garantie donnés en faveur de notre clientèle à 200,742 M€. Ceux-ci sont notamment constitués de cautions immobilières pour 80,9 M€, et de garanties de remboursement de crédits pour 73,2 M€.

Les autres encours hors bilan concernent principalement nos opérations de couverture et de transactions utilisant les produits dérivés (Swaps, Caps). Ces opérations sont détaillées dans la Note 12 et font l’objet d’un tableau « Montant notionnel des contrats » repris en annexe (tableau 11).

L’unique engagement hors bilan qui a fait l’objet d’un retraitement de consolidation concerne une opération intragroupe avec la Société Méditerranéenne d’Investissement : dans le cadre de l’activité d’agent immobilier de cette filiale, la BPCA lui octroie une garantie financière de 110 K€, qui est annulée dans les comptes consolidés.

 

Note 4. Opérations en devises.

 

Les créances, dettes et engagements hors bilan libellés en devises, sont réévaluées au cours de change à la date de clôture de l’exercice. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés en compte de résultat au cours du jour de la transaction.

L’exposition au risque de change est limitée, toute opération significative faisant l’objet d’une couverture systématique.

 

Note 5. Capitaux propres, Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI).

 

Les CCI émis par la Banque Populaire en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n°47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis, détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d’Épargne.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la Banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal, dans le même temps, de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la Banque, émises pour la durée de la Banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables ; toutefois, la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’Administration de la Banque Populaire.

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’Assemblée générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

Note 6. Portefeuille titres.

 

Toutes les créances représentées par un titre négociable sur un marché (valeurs mobilières, titres de créances négociables, instruments du marché interbancaire) ont fait l’objet d’un classement comptable en application du Règlement n°90-01 modifié par le règlement CRC n°2005-01 du 3 novembre 2005 tel que décrit dans le paragraphe des principes généraux et méthodes.

Les titres et instruments financiers à terme sont comptabilisés en valeur nominale, à la date d’effet pour les opérations inscrites au bilan, et au jour de la négociation pour les opérations inscrites au hors bilan.

En fonction des critères - intention de détention, adossement à des ressources, liquidité des marchés - ces titres, hors créances rattachées, ont été classés suivant des portefeuilles de :

— Titres de transaction pour : néant ;

— Titres de placement pour 195,3 M€ bruts, provisionnés à hauteur de 5,2 M€ au titre des moins-values latentes constatées sur ce portefeuille ;

— Titres d’investissement pour 536,1 M€ ;

— Participations et autres titres détenus à long terme, pour 124,5 M€ nets de provisions ; ces dernières s’élèvent à 348 K€ ;

— Parts dans les entreprises liées pour 5,5 M€.

Par ailleurs, la Note 12 (Opérations sur instruments financiers et produits dérivés) fait état des opérations sur instruments financiers relevant également de l’activité de portefeuille dans le cadre des positions ouvertes isolées, et donne le montant des dépréciations sur moins values latentes sur ces supports, soit 5,034 M€ avant impôts, provisionnées en totalité.

La classification « titres d’investissement » est composée pour la plus grande partie des postes « Effets publics et valeurs assimilées » et « Obligations et autres titres à revenu fixe ». Suivant les instructions du Comité de la Réglementation comptable, l’ensemble du portefeuille titres d’investissement est adossé sur des ressources de durées et de montants égaux ou supérieurs.

Le poste « Obligations et autres titres à revenu fixe » de 725,4 M€ est essentiellement composé de BMTN et obligations. Les contreparties sont principalement représentées par les organismes du groupe des Banques Populaires et quelques grandes signatures de la place financière de Paris.

Le portefeuille de titres d’investissement est composé d’obligations et de TCN. Ces titres à revenu fixe ont fait l’objet d’un étalement de la surcote ou décote sur la durée résiduelle selon la méthode actuarielle, à l’exception des obligations pour lesquelles l’étalement est linéaire. Le montant des surcotes concernant les obligations est de 424 K€, celui concernant les BMTN est de 13 K€, tandis que sur les supports constitués de BTAN et OAT, les surcotes représentent 64 K€, et les décotes 19 K€.

Il est à préciser qu’aucun titre d’investissement n’a été cédé avant son terme au cours de l’exercice 2007, de même qu’aucun transfert d’un portefeuille à l’autre n’a été effectué.

Le portefeuille de titres de participation reste inchangé dans sa présentation comptable. Au sein du poste Participations et Autres Titres à long terme, de 125,6 M€, l’encours principal est constitué par notre participation au capital de la BFBP pour 116,3 M€.

Ces titres, qualifiés d’immobilisations financières, dont la possession durable est estimée utile à l’activité, sont comptabilisés à leur coût d’acquisition. Ils sont évalués individuellement soit à leur valeur de marché, soit à leur valeur d’usage ou d’utilité dans le but de déceler les titres à déprécier dans le cas de moins-value latente, les plus-values latentes n’étant pas prises en compte. Les principales acquisitions de l’exercice 2007 sont présentées dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration. Suivant l’examen de chaque situation, une dépréciation est éventuellement constatée.

 

Note 7. Dettes subordonnées.

 

Cette rubrique représente au passif les emprunts TSR pour 77,294 M€ et les dettes rattachées pour 0,497 M€. L’ensemble de ces emprunts a été réalisé auprès de la Banque Fédérale des Banques Populaires.

 

Note 8. Immobilisations et amortissements.

 

Dans un contexte général, les immobilisations sont entrées bien par bien et évaluées à leur coût d’acquisition, à l’exception de celles qui ont fait l’objet de réévaluation légale en 1976, qui sont inscrites pour leur valeur réévaluée.

Les amortissements ont été pratiqués en référence à des durées d’utilité économique.

La ventilation des immobilisations par composants concerne les immobilisations corporelles d’exploitation et hors exploitation. En pratique, cette ventilation par composants s’applique essentiellement aux immeubles.

Pour l’approche de la notion de valeur résiduelle, qui doit être mesurable et significative, et sachant que nos immeubles sont en quasi totalité des immeubles d’exploitation, il a été considéré que les valeurs résiduelles sont par nature logées dans la part terrain non amortissable.

L’option de conserver l’enregistrement en charges des frais d’acquisition a été retenue.

Les durées d’amortissement des composants des immobilisations de la BPCA sont les suivantes :

— 10 ans pour les façades destructibles ;

— 25 ans pour la fondation - ossature ;

— 25 ans pour la couverture - étanchéité ;

— 10 ans pour les équipements techniques ;

— 10 ans pour les agencements intérieurs.

Les durées d’amortissements des composants des immobilisations de la SASU Foncière Victor Hugo varient en fonction de la connaissance des biens ; en moyenne :

— 28 ans pour les façades destructibles ;

— 32 ans pour la fondation - ossature ;

— 15 ans pour le ravalement ;

— 19 ans pour les équipements techniques ;

— 14 ans pour les agencements intérieurs.

Les biens mobiliers ordinaires ne font pas l’objet de l’approche par composants ; ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

— 10 ans pour le mobilier ;

— 5 ans pour le matériel de bureau ;

— 3 ans pour le matériel informatique.

Concernant le droit au bail, la Banque Populaire Côte d’Azur continue à l’amortir dans ses comptes sociaux selon la durée de vie résiduelle du bail lorsque la banque est locataire, et sur la durée résiduelle de l’immeuble sous-jacent lorsque la banque est propriétaire.

Les éléments de fonds de commerce rachetés à d’autres banques sont amortis comptablement sur une durée de 3 à 5 ans.

Le tableau 15 donne le détail des immobilisations brutes et nettes à la fin de l’exercice.

 

Retraitement de l’immeuble portant le siège de la BPCA. — Il s’agit d’un retraitement de conformité avec le Groupe.

Malgré le rachat de l’immeuble par la SCI Domaine de l’Arénas, aujourd’hui dissoute, au terme du contrat de crédit-bail, il subsiste une réserve latente car l’immeuble n’est pas totalement amorti. Le Groupe continue à le retraiter dans la continuité des opérations de retraitements d’origine. Ce retraitement, dont les principales lignes sont détaillées dans le tableau ci-après, permet la valorisation individuelle de l’immeuble.

Nous précisons que l’immobilisation a fait l’objet d’un écart d’acquisition : en effet, en décembre 1990, la Chambre Syndicale des Banques Populaires, qui détenait, avec la Banque Populaire Côte d’Azur, la société Domaine de l’Arénas, a cédé à la Banque Populaire Côte d’Azur 89 parts de la société qui détenait le siège. Ces parts, d’une valeur nominale de 100 francs, ont été cédées au prix de 23 184 milliers de francs, ce qui a généré l’écart d’acquisition de 23 175 milliers de francs, soit 3 533 K€.

Cet écart d’acquisition est amorti de façon linéaire sur 30 ans, rétroactivement à partir d’octobre 1989, date du début du contrat de crédit-bail.

 

 

(En milliers d’euros)

Opérations concernant le bilan :

 

    Comptabilisation de l’immobilisation

29 921

    Comptabilisation de l’amortissement de l’immobilisation

-19 759

    Constatation de l’écart d’acquisition

3 533

    Comptabilisation de l’amortissement de l’écart d’acquisition

-2 033

    Comptabilisation de l’emprunt

29 921

    Comptabilisation de l’amortissement de l’emprunt

-29 921

    Annulation du mali de fusion

-21 676

    Annulation de la provision pour dépréciation de l’immeuble

7 463

        Impact total bilan

-2 551

Opérations concernant le résultat :

 

    Comptabilisation de la dotation aux amortissements de l’immeuble

-866

    Impôt différé sur dotation aux amortissements de l’immeuble

+298

    Comptabilisation dotation aux amortissements de l’écart d’acquisition

-118

    Impôt différé sur dotation aux amortissements de l’écart d’acquisition

41

        Impact total résultat

-645

 

Note 9. Location avec option d’achat, crédit-bail et location simple.

 

La Banque Populaire exerce en direct une activité de crédit-bail mobilier et de location avec option d’achat. L‘avis du Comité d’urgence du CNC 2006-C dispose que, dans les comptes sociaux, les immobilisations destinées à ces activités sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. En effet, pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les actifs concernés sont amortis suivant la durée normale d’utilisation des biens.

La prééminence de la réalité économique sur l’apparence de la présentation comptable et juridique conduit à déterminer une valeur financière de ces biens, appelée encours financier, correspondant à la valeur actualisée des loyers à recevoir. Les forts premiers loyers donnent lieu à étalement sur la durée résiduelle des contrats.

L’écart entre cet encours financier et la valeur nette comptable des biens loués représente la composante la plus importante de la « Réserve Latente », déclarée à la Commission Bancaire.

Les retraitements de consolidation visent à considérer l’opération comme un financement octroyé par la société bailleresse pour l’acquisition d’un bien acquis et utilisé par le locataire.

Ils substituent au mode de comptabilisation classique du crédit-bail la comptabilisation financière, qui consiste principalement à :

— Extourner les immobilisations par la contrepartie d’un compte de prêt ;

— Extourner les écritures d’amortissement des immobilisations ;

— Ventiler le loyer perçu ente remboursement du prêt et produits d’intérêt.

Le retraitement de crédit-bail constitue un décalage temporaire soumis à impôt différé. Un impôt différé passif est constaté sur la totalité de la réserve latente.

La réserve latente est donc inscrite dans les réserves consolidées pour son montant net d’impôt différé calculé selon la méthode globale.

Au 31 décembre 2007, la Réserve Latente, après la dotation de l’exercice de 3 M€, s’élève à 29,996 M€ bruts, soit 19,7 M€ nets d’impôt.

Analyse des variations de la réserve latente avec impact sur réserves et résultat consolidés :

 

 

2007

 

Impact réserves

Impact résultat

Stock réserve latente

26 996

 

IDP sur stock

-9 295

 

Dotation réserve latente

 

3 000

IDP sur dotation

 

-1 033

        Total

17 701

1 967

 

Note 10. Autres actifs et passifs et comptes de régularisation.

Dans les autres actifs (42,5 M€) figurent notamment :

— Les autres débiteurs divers (État, acomptes fournisseurs) pour 34,7 M€ ;

— Les primes sur instruments financiers à terme pour 2,9 M€ ;

— Les impôts différés actifs pour 1,4 M€, détaillés dans la Note 13.

Dans les comptes de régularisation de l’actif (55,6 M€) figurent notamment :

— Des produits à recevoir pour 30,73 M€, dont les primes PEL pour 8,595 M€ et 19,446 M€ sur les swaps ;

— Des comptes de régularisation divers pour 24,87 M€.

Dans les autres passifs (72,6 M€) figurent :

— Des dépôts de garantie reçus sur opérations de crédit-bail pour 18 M€ ;

— Des créditeurs divers (fournisseurs, État) pour 54,6 M€.

Dans les comptes de régularisation du passif (57,1 M€) figurent :

— Des comptes d’encaissement pour 18 M€ ;

— Des charges à payer pour un montant de 20 M€.

 

Note 11. Provisions et FRBG.

 

Le tableau 14 récapitule les principales provisions inscrites au bilan ainsi que les mouvements intervenus dans l’exercice.

Les provisions comprennent principalement les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges, les provisions pour impôts et les provisions pour passif social.

 

Provisions épargne - logement. — En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement.

Les risques couverts sont de deux nature :

— Le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé inférieur aux conditions de marché ;

— Le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions désavantageuses par rapport aux conditions de marché futures.

Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle.

Le modèle retenu est celui qui s’applique au niveau du Groupe Banque Populaire pour l’établissement des comptes consolidés. Il procède d’une démarche en trois étapes :

— 1ère étape : Génération de 10 000 chemins de taux par simulation de Monte Carlo. Le processus utilisé est un processus d’Ornstein-Uhlenbeck avec retour à la moyenne. Cette méthode intègre une matrice de corrélation entre les différents index fondée sur un historique de 10 ans glissants, le niveau cible du retour à la moyenne pour chacun des index étant déterminé à partir des prévisions à long terme des économistes du Groupe, également appliquées dans la gestion de bilan.

— 2ème étape : Modélisation des écoulements des encours sur chaque chemin de taux simulés à partir d’un profil attendu représentant la tendance moyenne historique des encours de chaque génération en intégrant une sensibilité du comportement de la clientèle, tant en décollette qu’en conversion en crédit, en fonction de l’écart entre les taux réglementés et les taux du marché (chemins de taux simulés).

— 3ème étape : Le calcul de la provision finale résulte de la moyenne des différences constatées sur chacun des chemins entre les flux établis sur la base des taux réglementés (épargne hors prime d’état ou crédit) et ceux calculés à partir des taux de marché futurs déterminés par le modèle sur chaque année d’écoulement pour des produits équivalents ; ces différences sont actualisées avec la courbe zéro - coupon moyenne des douze derniers mois déduite des taux swaps. Les taux de référence (taux de marché) sont déterminés, pour la phase épargne, en utilisant comme produit équivalent les comptes à terme progressifs Fidélis, diffusés dans le réseau Banque Populaire, et pour la phase crédit future, en appliquant le principe de tarification du Groupe pour des prêts habitats ayant la même duration que les prêts PEL (Taux Swap + spread de liquidité).

Seules les moins-values nettes par génération de taux sont provisionnées, les plus-values nettes n’étant pas retenues. Enfin, chacune des 10 000 provisions est calculée déduction faite des flux relatifs à l’encours considéré comme insensible à l’évolution des taux. Par prudence, ce profil sans risque est plafonné au niveau constaté lors de la dixième année de vie de chaque génération, puis est écoulé linéairement sur les vingt années suivantes.

Les risques sur Comptes Épargne Logement (CEL) sont obtenus selon une méthode analogue, à l’aide d’hypothèses de transformation distinctes. Toutefois, seul le risque de transformation en crédit est provisionné, la rémunération de la phase épargne étant révisable et indexée sur les taux de marché. La valeur future des taux de crédits CEL est déterminée par le modèle à partir de la formule réglementaire.

Enfin, la provision totale intègre la différence constatée sur les stocks de prêts PEL et CEL en vie à la date de calcul entre les flux futurs actualisés d’une part au taux de marché de l’année de mise en place de ces crédits, et d’autre part au taux réglementé consenti au client. Cette différence est reprise ensuite actuariellement sur la durée de vie des prêts concernés.

Comme indiqué dans le chapitre « Changement de méthode comptable », le montant brut de la provision épargne logement au 31 décembre 2007 est de 4,09 M€.

 

Engagement de retraites et passifs sociaux. — Le régime de retraite CAR du Groupe Banque Populaire a été fermé au 31 décembre 1993, en application de l’accord professionnel du 13 septembre 1993, applicable aux Banques Populaires par l’accord Groupe du 7 janvier 1994.

L’engagement de retraite du Groupe envers les actifs et retraités est constitué de compléments spécifiques au Groupe Banque Populaire et d’un complément bancaire résiduel calculé par différence entre les droits bancaires arrêtés au 31 décembre 1993 et les éléments de pensions à la charge de la sécurité sociale, l’ARRCO, l’AGIRC et les compléments spécifiques Banques Populaires.

Au niveau de l’ensemble du Groupe des Banques Populaires, le choix de provisionner intégralement le passif social a été entériné, et ceci dès l’exercice 2005.

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2007 sont les suivantes :

— Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 4,46% et le rendement attendu des actifs de 6,1% ;

— Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 4,32% et le taux de rendement attendu de 3,51% ;

— Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 4,17%.

Le calcul de l’engagement de retraite CAR au 31 décembre 2007 a été déterminé sur la base des données individuelles mises à jour et en considérant les hypothèses retenues sur la base des normes internationales, notamment la méthode des unités de crédit projetées. L’engagement brut s’élève à 22,9 M€ pour la Banque Populaire Côte d’Azur.

L’engagement est couvert en partie par les réserves de la CAR (institution de retraite du Groupe des Banques Populaires) et la participation annuelle des banques au paiement des retraites en cours de service.

L’actif net de la CAR, pour la quote-part Banque Populaire Côte d’Azur, est arrêté à 6,2 M€. Le taux moyen de rendement des actifs de la CAR a été estimé à 6,1%.

Compte tenu du choix de couverture intégrale et des ajustements actuariels à effectuer sur la période de couverture, le montant total à provisionner a été arrêté à la somme de 15,781 M€ pour la CAR. Pour réajuster la dotation existante au 31 décembre 2006, une reprise de 0,3 M€ a été passée.

Les engagements de la Banque Populaire envers les membres de son personnel au titre des indemnités de fin de carrière (IFC) sont couverts par un contrat signé avec ABP VIE (anciennement PROSPERITE), entreprise régie par le code des assurances. Aux termes de ce contrat, ABP VIE garantit à la Banque Populaire Côte d’Azur le paiement des indemnités de départ à la retraite versées au personnel. Pour assurer ce paiement, la Banque Populaire Côte d’Azur verse des cotisations sur les livres de ABP VIE. L’encours de notre actif sur les livres de ABP VIE au 31 décembre 2007 s’élève à 6,255 M€. L’engagement actuariel global, calculé par ABP Vie, est de 8,603 M€. L’application, par chaque entité du groupe, de la méthode dite du « corridor » pour étaler les écarts actuariels, nous a conduits à enregistrer une charge complémentaire de 151 K€ qui couvre le montant à étaler au titre de 2007.

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée successivement par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, et par les lois de financement de la Sécurité Sociale de 2007 et de 2008.

Dans le cadre de l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, un accord de branche a été signé en 2005 permettant les départs avant 65 ans à l’initiative de l’employeur en exonération de charges sociales pour les départs intervenant avant le 31 décembre 2009.

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2007 prévoit qu’après le 01 janvier 2014, les départs volontaires avant 65 ans seront chargés, la mise à la retraite avant 65 ans étant interdite. L’effet financier induit par la loi a eu pour conséquence une augmentation de l’engagement au 31 décembre 2006 non intégrée dans les comptes 2006, la loi ayant été adoptée en fin d’année. Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime, et son étalement, calculé sur le montant de l’engagement au 31 décembre 2006, n’intervient qu’à partir de 2007.

La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2008 supprime le dispositif transitoire qui était prévu par la loi de 2007 pour la période comprise entre le 01 janvier 2010 et le 01 janvier 2014. La mise à la retraite avant 65 ans avec accord du salarié n’est plus possible à compter du 01 janvier 2010 ; s’agissant des départs volontaires avant 65 ans, ils seront chargés. Par ailleurs, une nouvelle contribution est mise en place sur les indemnités versées pour les départs avant ou après 65 ans (25% du montant pour celles versées du 11 octobre 2007 au 31 décembre 2008, puis 50% au-delà).

Le montant des écarts actuariels non comptabilisés au titre de l’exercice 2007 s’élève à 898 K€ pour la CAR et 752 K€ pour les IFC.

Par ailleurs, l’impact de la modification de régime suite à la loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2008 nous a conduits à provisionner 691 K€ supplémentaires au titre des IFC.

Le taux moyen de charges patronales de l’établissement est de 54%.

 

Provisions au titre de l’attribution d’actions gratuites de Natixis aux salariés (SAGA). — Les Assemblées Générales de Natixis du 17 novembre 2006 et du 24 mai 2007 ont fixé le cadre de l’attribution d’actions gratuites Natixis à ses salariés ainsi qu’aux salariés des Groupes Banque Populaire et Caisse d’Épargne. Le schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) s’appuie sur deux textes de loi récents qui permettent aux salariés de devenir actionnaires de leur entreprise sans effort financier, et d’être ainsi associés plus étroitement à son développement.

Le 12 novembre 2007, le Directoire de Natixis a adopté les modalités de l’attribution dans le respect des conditions fixées par la loi et relatives aux périodes d’acquisition et de détention. Dans ce cadre, les salariés de la Banque Populaire ont reçu un droit à recevoir 60 actions au bout d’un délai de deux ans (période d’acquisition). Au terme de ce délai, les titres attribués au salarié devront être conservés par ce dernier deux ans avant de devenir disponibles (période de conservation).

L’acquisition des titres destinés à être attribués aux salariés de la Banque Populaire sera facturée par Natixis en novembre 2009 lors de l’attribution des titres. Au 31 décembre 2007, elle a fait l’objet d’un provisionnement intégral en charges de personnel pour un montant de 1,1 M€ sur la base du prix d’acquisition des titres par Natixis en tenant compte d’un taux de turnover.

Au 31 décembre 2007, l’effectif CDI du groupe Banque Populaire Côte d’Azur s’élevait à 1 137 collaborateurs, dont 38 collaborateurs rattachés à la succursale de Monaco et deux collaborateurs rattachés à la succursale italienne.

Cet effectif se répartit en 873 techniciens de la banque, dont 26 rattachés à la succursale monégasque, et 264 cadres, dont 12 rattachés à la succursale monégasque et un rattaché à la succursale italienne.

Droits individuels à la formation (DIF) : pour l’ensemble du personnel, le montant non utilisé de ces droits au 31 décembre 2007 s’élève à 54 652 heures. Ce montant n’a pas fait l’objet de provisionnement.

 

Provision collective sectorielle sur les promoteurs immobiliers. — Cette provision, constituée uniquement dans les comptes consolidés, est comptabilisée à la demande de la Commission Bancaire.

Les retraitements effectués par rapport aux comptes sociaux sont les suivants :

— Comptabilisation de la provision au 31 décembre 2006 par réserves : 1 163 K€ ;

— Comptabilisation de la dotation 2007 par résultat : 829 K€.

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux. — Ce poste, existant uniquement dans les comptes sociaux, représente les montants que la Banque décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité.

 

Note 12. Opérations sur instruments financiers et produits dérivés.

 

Les opérations sur les instruments financiers traitées en 2007 concernent principalement des swaps de taux d’intérêts.

Ces opérations sont destinées à prémunir la Banque contre les risques de taux dans un marché volatil. En application des règlements 90-15 et 92-04, les swaps ont été classés soit dans la catégorie de couverture du risque de taux affectant un ensemble d’éléments homogènes, ou éventuellement un seul élément, soit dans la catégorie de couverture et de gestion du risque global de taux d’intérêt de notre établissement.

Ces opérations de contrats d’échange de taux d’intérêt (swaps), affectées soit en macro - couverture du risque de taux global, soit en micro - couverture, représentent, à la date de clôture, un encours de 1 235,3 M€ et se répartissent de la manière suivante :

— Swaps de micro - couverture : 464,8 M€ ;

— Swaps de macro - couverture : 770,4 M€.

D’autre part, l’encours d’opérations conditionnelles de couverture s’élève à 216,2 M€, constitué par des contrats d’assurance de taux d’intérêt (caps) pour la totalité.

Enfin, les opérations placées en positions ouvertes isolées s’élèvent à 90 M€ et ne sont constituées que de swaps. Ces opérations constituent un élément de notre portefeuille de négociation.

La valorisation nette des swaps de micro - couverture (464,8 M€) s’établit à - 5,528 M€. La valorisation nette des swaps de macro - couverture est de - 14,231 M€. Ces montants de valorisation, calculés hors coupons courus, correspondent aux sommes qui seraient déboursées (ou éventuellement perçues dans le cas d’une valorisation positive) si l’ensemble des positions étaient liquidées à la date de valorisation.

La valorisation nette des opérations conditionnelles de couverture (caps pour un montant de 216,2 M€) s’établit à un montant positif de 4,903 M€. Dans le contexte de ces opérations, ce montant représente le coût de la couverture de l’option sous jacente existant dans le crédit à taux plafond accordé au client.

La valorisation nette des opérations en position ouverte isolée (90 M€) représente une moins-value latente globale nette de 5,034 M€, entièrement provisionnée.

Pour ces opérations, lorsque aucune cotation n’est accessible, la valorisation est effectuée par rapprochement avec les indications de la contrepartie.

 

Note 13. Régime fiscal et impôt sur les bénéfices.

 

Le régime de l’intégration fiscale s’applique entre la Banque Populaire Côte d’Azur, société-mère, la SASU Foncière Victor Hugo, et la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement (SMI), filiales détenues à 100% par la Banque Populaire Côte d’Azur, sachant que la SASU Sociétariat Banque Populaire Côte d’Azur, filiale détenue à 100% par la SASU Foncière Victor Hugo, fait partie de ce périmètre d’intégration fiscale. Une convention a été signée qui prévoit la neutralité de la charge d’impôt dans les comptes des filiales intégrées fiscalement.

Les impôts différés actifs ou passifs sont comptabilisés dans les comptes consolidés. Cela concerne notamment les impôts différés résultant des décalages provisoires sur des contributions obligatoires comme la participation des salariés ou la contribution Organic, dont la prise en compte fiscale est déportée d’un exercice sur l’autre.

Le tableau 16 fait état des différents impôts différés comptabilisés au cours de l’exercice.

Les différents éléments donnant lieu à imposition différée sont les suivants :

— Les provisions non déductibles dans les comptes sociaux, mais déductibles en tant que charges lors du paiement :

– Provision pour participation des salariés ;

– Provision pour retraites ;

– Provision sur la contribution Organic ;

– Provision pour effet temps sur contentieux ;

– Provision pour crédit-bail assurance ;

– Provision pour risques swaps ;

– Provision PEL/CEL : l’impact sur les réserves consolidées de 2 159 K€ représente l’imposition différée sur la reprise de stock de la provision, constituée à partir de 2007 ;

— Les commissions AXA : en 2006, ces commissions ont supporté l’impôt dans les comptes sociaux. Le produit non imposable est étalé en social. Dans les comptes consolidés, on calcule un impôt différé passif ;

— Les prêts à taux zéro : les réintégrations fiscales correspondent au montant des intérêts versés par l’État sous forme de crédit d’impôt étalé sur 5 ans, tandis que les déductions fiscales correspondent au montant de ces mêmes intérêts étalé sur la durée du prêt. Il y a, par conséquent, une imposition différée active ;

— La provision collective sectorielle pour les promoteurs immobiliers a été rajoutée dans les comptes consolidés, pour donner une image économique plus fidèle de la société. Elle donne lieu à impôt différé.

L’ensemble des opérations a été soumis au traitement fiscal réglementaire en vigueur, aussi bien au niveau du résultat courant que du résultat exceptionnel. La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l’exercice, au taux de 34,43%.

La charge d'impôt figurant au compte de résultat, soit 15 335 K€, se décompose en :

— Impôt sur les sociétés constaté dans les comptes individuels de la BPCA = 13 630 K€ ;

— Impôt sur les sociétés constaté dans les comptes individuels des filiales = 72 K€ ;

— Retraitements des impôts différés réalisés dans les comptes consolidés = 1 633 K€.

 

Note 14. Informations relatives au résultat des activités bancaires.

 

La Banque Populaire Côte d’Azur exerce son activité dans les départements des Alpes-Maritimes et du Var, sur la Principauté de Monaco et en Italie, à travers un réseau de plus de 106 points de contact.

Banque de détail généraliste, son activité est majoritairement tournée vers la clientèle de proximité, composée de particuliers et de professionnels (professions libérales, artisans, commerçants). La Banque Populaire Côte d’Azur continue de poursuivre son développement en direction de cette clientèle, pour améliorer la couverture de son territoire, avec l’ouverture, en 2007, de deux agences dans le département du Var (La Valette Centre et le Beausset). Le rythme soutenu de ces dernières années sur le modèle d’agences sans guichet (agences libre service) permet d’atteindre un nombre de 90 agences de proximité dont 12 ouvertures en trois ans.

Dans les agences sans guichet comme dans les autres points de vente, elle y propose l’ensemble des produits et services offerts dans la gamme du groupe des Banques Populaires.

Cette gamme comprend des placements en épargne monétaire ou financière et des financements à court ou long terme selon qu’il s’agisse de consommation ou d’investissement. La Banque offre également une gamme complète de services dérivés du compte de chèques et des moyens de paiement associés, notamment dans les domaines des domiciliations, des connections téléphoniques et informatiques.

En prolongement de ces services de base, la Banque s’est engagée dans les nouveaux canaux de distribution à distance depuis plusieurs années : Internet, plateforme téléphonique, service téléphonique dédié aux ordres de bourse.

En second lieu, au titre des activités privées, des actions spécifiques ont été menées en direction des personnes physiques à forte capacité d’épargne, nécessitant une gestion de patrimoine particulière (Gestion sous mandat, Centres de Gestion de Patrimoine, renforcement et développement de la partie « Banque Privée » à Monaco).

En direction de la Fonction Publique, et en complément des partenariats avec la CASDEN et l’ACEF, la reprise de la clientèle du Crédit Municipal de Nice en 2006 a permis de renforcer nos actions auprès de cette clientèle en 2007 par le biais de « l’Espace Fonction Publique » de Nice Jean Médecin.

Parallèlement, et depuis quelques années, la Banque Populaire Côte d’Azur a développé une politique de « niches », en s’orientant vers des marchés plus spécifiques pour lesquels les offres produits sont particulièrement ciblées. Dans chacun de ces domaines, une structure dédiée a été créée, composée de spécialistes aptes à répondre aux besoins de ces clientèles, relayée si besoin par Natixis Banque Populaire et ses filiales.

C’est ainsi que, pour les activités professionnelles, ont été créées d’une part des agences spécialisées « Espace Entreprises », d’autre part des structures propres à la population des agriculteurs, secteur particulièrement dynamique du département du Var, et des entités proches des professionnels de l’immobilier.

Ainsi, en fin d’année 2007, la Banque Populaire Côte d’Azur a ouvert une nouvelle antenne de la Direction des Affaires Immobilières dans le Var pour être plus à même de répondre aux attentes des professionnels de l’immobilier dans ce département (promoteurs, marchands de biens) et de renforcer notre présence sur ce marché. D’autre part, l’acquisition de Foncia par le Groupe Banque Populaire a permis de reprendre en novembre 2007 la gestion des comptes des Cabinets (transactions immobilières, gestion locative, copropriétés) implantés sur les deux départements et donne l’opportunité de bénéficier d’un réseau supplémentaire de prescripteurs.

Enfin, la Banque Populaire Côte d’Azur est devenue en quelques années un des spécialistes du financement en crédit-bail de la marine de plaisance vers les résidents ou les non-résidents, clients ou non de la Banque Populaire. Après l’implantation en 2003 d’une succursale spécialisée en Italie, à Lavagne, l’activité depuis 2004 a confirmé tout le potentiel de développement attendu par la Banque Populaire Côte d’Azur.

Sans y avoir installé de succursale, la Banque élargit également avec succès une présence sur ce marché vers d’autres pays européens, notamment en Espagne.

 

Note 15. Rémunération des organes d’administration.

 

Le montant annuel des jetons de présence alloués aux membres du Conseil d’Administration a été de 17 163 € pour l’année 2007.

 

Note 16. Bénéfice et capitaux propres consolidés.

 

Le Bénéfice Net consolidé de l’exercice s’élève à 29 833 K€.

Le montant des capitaux propres consolidés est de 386 984 K€.

Le tableau 17 de l’annexe précise les principaux impacts des retraitements de consolidation sur le résultat et les réserves du groupe BPCA.

 

Note 17. Evénement post clôture.

 

Aucun événement significatif lié à des conditions existant à la clôture n’est intervenu après la clôture des comptes.

 

Note 18. Actionnariat.

 

Au 31 décembre 2007, le capital de la Banque Populaire Côte d’Azur s’élève à 93 500 000 €, divisé en 5 5000 000 parts sociales de 17 € chacune, réparties auprès de 57 732 sociétaires. Dans le capital, entre une nouvelle catégorie de fonds propres, composée de 1 375 001 Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) nominatifs au profit de Natixis, d’une valeur unitaire nominale de 17 € chacun, soit un montant de capital de 23 375 017 €.

 

Charges générales d'exploitation (en milliers d’euros)

Montant 2007

Frais de personnel

65 141

    Salaires et traitements

42 692

        Dont participation des salaries a distribuer

1 316

        Dont intéressement des salaries a distribuer

2 632

    Charges de retraite

7 895

    Autres charges sociales

11 659

    Impôts et taxes sur frais de personnel

2 895

Autres frais administratifs

46 758

    Impôts et taxes

4 388

    Services extérieurs

42 370

        Total

111 899

 

Créances sur établissements de crédit :

 

 

2007

Créances sur établissements de crédit :

 

    A vue

77 140

    A terme

170 367

        Total

247 507

 

Détail des opérations avec la clientèle :

 

Opérations avec la clientèle

2007

Créances commerciales

27 931

Autres concours à la clientèle

2 932 740

Comptes ordinaires débiteurs

184 654

        Total

3 145 325

 

Dettes sur établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

2007

Dettes sur établissements de crédit :

 

    A vue

30 460

    A terme

285 305

        Total

315 765

 

Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d’euros)

2007

Mouvements de l'exercice

 

 

Émissions

Remboursements ou amortissements

Bons de caisse

4 062

 

 

Créances négociables

1 115 191

 

 

    Dont CDN

220 912

220 912

-229 586

    Dont BMTN

894 279

285 930

-100 492

Emprunts obligataires

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

164 916

 

 

    Dont TMI

150 815

 

-216

        Total

1 284 169

 

 

 

Opérations avec la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

2007

Comptes d'épargne à régime spécial

1 051 766

    A vue

618 421

    A terme

433 345

Autres dettes

1 626 550

    A vue

1 323 181

    A terme

303 369

        Total

2 678 316

 

Montant notionnel des contrats.

(En milliers d’euros.)

 

Unîtes

Contrats sur taux

Contrats sur change et sur actions

Valorisation nette

 

 

 

 

Opérations de GRE a GRE :

 

 

 

    Opérations fermes de couverture

1 235 312

 

 

        Dont contrats d'échange de taux micro

464 822

 

-14 231

        Dont contrats d'échange de taux macro

770 490

 

-5 528

        Dont forwards

 

 

 

    Autres opérations fermes :

 

 

 

        dont contrats d'échange de taux

 

 

 

        dont forwards

 

 

 

    Opérations conditionnelles de couverture

216 200

 

4 903

    Opérations du portefeuille de négociation

90 000

 

-5 034

 

Ventilation par durée résiduelle des montants notionnels :

 

Unîtes

Un an et moins

Plus d'un an a cinq ans inclus

Plus de cinq ans

 

 

 

 

Opérations de GRE a GRE :

 

 

 

    Contrats de taux d'intérêts

175 648

935 789

430 075

    Contrats sur change

 

 

 

    Contrats sur actions

 

 

 

 

Tableau de variation des capitaux propres consolides :

 

(En milliers d’euros)

Groupe

Capital social N 1

93 500

Certificats d'investissement

23 375

Prime émission

73 743

Réserves consolidées

143 174

Bénéfice consolidé 31/12/2006

27 319

        Total capitaux propres consolides 31/12/2006

361 111

Impact 31/12/2007 :

 

    Dividendes distribues

-2 753

    Variation titres d'autocontrôle

1 061

    Impact sur report a nouvelle provision PEL CEL

-6 271

    Impact sur réserves id provision PEL CEL

2 159

    Impact sur réserves entrée périmètre SMI

881

    Réserve de réévaluation

-3

    Impact sur RAN parts sociales non distribuées

34

    Réajustements id ouverture et clôture

62

    Provision risques swaps

1 513

    Provision coll. promo immobilière stock net d'id

-763

    Impôt diffère prêts a taux zéro

119

    Résultat consolidé au 31/12/2007

29 833

        Total capitaux propres consolides 31/12/2007

386 984

 

Eléments d’actif et de passif selon la durée restant à courir au 31/12/2007 :

 

(En milliers d’euros)

Total à ventiler

Moins de 3 mois

Entre 3 mois et 1 an

Entre 1 an et 5 ans

Plus de 5 ans

Durée indéterminée

Actif :

 

 

 

 

 

 

    Créances sur établissements de crédit

247 507

184 299

16 493

16 045

18 276

12 394

    Créances sur la clientèle

3 145 325

246 741

275 173

1 041 943

1 321 633

259 835

    Obligations et autres titres à rev. fixe

725 442

155 000

151 721

288 690

120 388

9 643

Passif :

 

 

 

 

 

 

    Dettes sur établissements de crédit

315 765

159 868

15 482

71 118

64 551

4 746

    Dettes sur la clientèle

2 678 316

2 098 926

79 229

117 326

34 420

348 415

    Dettes représentées par un titre

1 284 169

211 496

29 257

239 102

790 214

14 100

    Emprunts subordonnés

77 791

12 196

0

25 098

40 000

497

 

Principales provisions.

 

Nature des provisions en euros

Montant au début de l'exercice

Dotations de l'exercice

Dotations où reprise capitaux propres

Reprises de l'exercice

Montant a la fin de l'exercice

Provisions réglementées :

 

 

 

 

 

    Réévaluation légale 78

9 944

0

 

3 718

6 226

Provisions risques et charges :

 

 

 

 

 

    Provisions pour litiges

4 829 312

1 866 133

 

1 779 466

4 915 980

    Provisions pour garanties données aux clients

1 623 488

502 378

 

470 728

1 655 138

    Provisions pour impôts

4 135 284

300 000

 

2 225 803

2 209 481

    Autres provisions pour risques et charges

33 935 534

4 593 195

6 272 156

6 159 807

38 641 078

        Provision passif social

20 431 191

2 562 169

 

1 276 518

21 716 842

        Provision risques swaps

5 670 773

672 713

 

1 309 296

5 034 190

        Provision collective PEL/CEL

0

161 951

6 080 842

2 286 364

3 956 429

        Provision décote PEL/CEL

0

0

191 314

55 320

135 994

        FCG a remboursé

2 081 756

0

 

297 000

1 784 756

        Autres provisions

5 751 814

1 196 363

 

935 309

6 012 867

 

Immobilisations.

 

(En milliers d’euros)

Immobilisations brutes 2007

Amortissements 31 décembre 2007

Provisions 31 décembre 2007

Immobilisations nettes 2007

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

    Droit au bail

4 513

-2 825

 

1 688

    Fonds commercial

10 112

-7 892

 

2 220

    Frais d'établissement

 

 

 

 

    Logiciels

2 146

-2 007

 

139

Immobilisations incorporelles hors exploitation

67

 

 

67

Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

    Terrain

9 502

 

-2 710

6 792

    Façades destructibles/Etanchéité

6 623

-4 061

-85

2 477

    Fondations/Ossature

47 081

-34 232

-355

12 494

    Ravalement

589

-407

 

182

    Equipements techniques

20 598

-13 466

 

7 132

    Aménagements intérieurs

21 075

-13 312

 

7 763

    Autres éléments

25 520

-21 297

 

4 223

Immobilisations corporelles hors exploitations :

 

 

 

 

    Terrain

657

 

 

657

    Construction

 

 

 

 

    Façades destructibles/Etanchéité

12

-12

 

0

    Fondations/Ossature

1 994

-787

-164

1 043

    Ravalement

 

 

 

 

    Equipements techniques

29

-28

 

1

    Aménagements intérieurs

207

-207

 

0

    Autres éléments

 

 

 

 

 

Impôts différés.

 

(En milliers d’euros)

 

Encours 01/01/2007

 

Compte de résultat 2007

Changement de méthode

 

Encours 31/12/2007

 

Réintégrations

Déductions

Retraitements d'homogénéisation comptable :

 

 

 

 

 

    Réserve latente crédit-bail

-9 295

 

-1 033

 

-10 328

Retraitements liés aux décalages fiscaux :

 

 

 

 

 

    Provision pour risques swaps

1 513

232

-96

 

1 649

    Provision pour crédit-bail/assurance

 

343

 

 

343

    Provision collective sectorielle

400

285

 

 

685

    Provision sur participation des salariés

812

568

-828

 

552

    Provision Organic

212

230

-217

 

225

    Provision pour effet temps

371

 

-28

 

343

    Provision PEL/CEL

 

52

-802

2 159

1 409

    Provision commissions AXA

3 755

 

-1 045

 

2 710

    Provision pour retraites

5 855

506

-317

 

6 044

    Prêts à taux zéro

119

178

 

 

297

Retraitements de conformité avec le groupe :

 

 

 

 

 

    Crédit-bail arénas

-2 800

 

339

 

-2 461

        Total

942

-1 633

2 159

1 468

 

Principaux impacts des retraitements par nature.

 

(En milliers d’euros)

Capitaux propres

Résultat

Social BPCA + filiales (après élimination des titres)

284 476

22 840

Retraitements de consolidation :

 

 

    Crédit bail réserve latente

26 996

1 967

    Crédit bail arénas

-2 551

-645

    Filiales :

 

 

        Dividendes et frais d'établissement

 

-61

        Elimination titres détenus par sociétariat

-5 298

 

    Reclassement FRBG

51 590

7 500

    Provision collective sectorielle

-1 163

-829

    Impôts diffères :

 

 

        Provision PEL/CEL

2 159

 

        Commissions d'assurance emprunteur

3 755

-1 045

        Provision risques swaps

1 513

135

        Crédit bail assurance

 

343

        Provision collective sectorielle

400

285

        Prêts a taux zéro

119

178

        Divers

-4 845

-835

            Total consolidé

357 151

29 833

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.  

(Exercice clos le 31 décembre 2007.)

 

Mesdames, Messieurs, en exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la société Banque Populaire Cote d’Azur relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2007 tels qu'ils sont joints au présent rapport.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le premier paragraphe de l’annexe des comptes consolidés qui précise que les comptes ne comportent pas de comparatif (bilan, compte de résultat et hors bilan) s’agissant de comptes consolidés établis pour la première fois.

 

II. Justification de nos appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Le provisionnement des risques de crédit constitue un domaine d’estimation comptable significatif dans toute activité bancaire. Votre société constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques et générales. Nos travaux d’appréciation de ces estimations ne nous ont pas conduits à relever d’éléments susceptibles de remettre en cause le caractère raisonnable des modalités retenues pour ces estimations comptables, ainsi que des évaluations qui en résultent.

— Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion, exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion nous n’avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Neuilly-sur-Seine et Nice, le 10 avril 2008.

 

Les commissaires aux comptes :

 

PricewaterhouseCoopers Audit :

Philippe Lucchesi.

Dominique Paul ;

 

 

V. — Rapport de gestion.  

 

Le rapport de gestion sur les comptes sociaux et consolidés est disponible au siège social sur simple demande.

 

 

0807889

14/05/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6125
Texte de l'annonce :

0806125

14 mai 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°59


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Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 457, promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

 

Situation au 31 mars 2008.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

75 241

Effets Publics et Valeurs assimilées

35 040

Créances sur les Etablissements de Crédit

259 900

Opérations avec la clientèle

3 211 415

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

748 115

Actions et Autres Titres à revenu variable

6 608

Participations et autres titres détenus à long terme

125 671

Parts dans les Entreprises liées

5 458

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

571 523

Location simple

10 616

Immobilisations incorporelles

18 057

Immobilisations corporelles

26 660

Autres actifs

52 284

Comptes de Régularisation

71 412

    Total actif

5 218 000

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

454 886

Opérations avec la clientèle

2 669 619

Dettes représentées par un titre

1 285 853

Autres passifs

62 210

Comptes de Régularisation

279 702

Provisions

44 674

Dettes subordonnées

77 751

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

59 774

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

283 531

    Capital souscrit

116 875

    Primes d'émission

73 743

    Réserves

99 146

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

6

    Report à nouveau (+/-)

-6 239

        Total passif

5 218 000

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

225 862

    Engagements de garantie

255 035

    Engagements sur titres

1 892

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

626 750

    Engagements sur titres

1 892

 

 

 

 

0806125

08/02/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 878
Texte de l'annonce :

0800878

8 février 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°17


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banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 457, promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

 

Situation au 31 décembre 2007.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

66 467

Effets Publics et Valeurs assimilées

35 045

Créances sur les Etablissements de Crédit

247 527

Opérations avec la clientèle

3 149 561

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

725 442

Actions et Autres Titres à revenu variable

2 248

Participations et autres titres détenus à long terme

125 818

Parts dans les Entreprises liées

5 348

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

572 579

Location simple

8 576

Immobilisations incorporelles

18 327

Immobilisations corporelles

26 890

Autres actifs

37 487

Comptes de Régularisation

60 356

    Total actif

5 081 671

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

307 819

Opérations avec la clientèle

2 686 717

Dettes représentées par un titre

1 284 168

Autres passifs

76 074

Comptes de Régularisation

259 446

Provisions

47 031

Dettes subordonnées

77 791

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

59 090

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

283 535

    Capital souscrit

116 875

    Primes d'émission

73 743

    Réserves

99 146

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

10

    Report à nouveau (+/-)

-6 239

        Total passif

5 081 671

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

218 742

    Engagements de garantie

236 483

    Engagements sur titres

4 174

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

611 224

    Engagements sur titres

4 174

 

0800878

12/11/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 16958
Texte de l'annonce :

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12 novembre 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°136


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Siège social : 457, promenade des Anglais, BP 241, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

Situation au 30 septembre 2007.

(En milliers d’euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

48 374

Effets publics et valeurs assimilées

35 050

Créances sur les établissements de crédit

293 748

Opérations avec la clientèle

3 097 200

Obligations et autres titres à revenu fixe

727 118

Actions et autres titres à revenu variable

2 296

Participations et autres titres détenus à long terme

125 892

Parts dans les entreprises liées

5 348

Crédit-bail et location avec option d'achat

596 452

Location simple

10 833

Immobilisations incorporelles

18 210

Immobilisations corporelles

25 869

Autres actifs

44 570

Comptes de régularisation

78 234

        Total actif

5 109 194

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

345 737

Opérations avec la clientèle

2 656 203

Dettes représentées par un titre

1 300 978

Autres passifs

58 958

Comptes de régularisation

279 889

Provisions pour risques et charges

50 361

Dettes subordonnées

77 770

Fonds pour risques bancaires généraux

55 795

Capitaux propres hors FRBG (±)

283 503

    Capital souscrit

116 875

    Primes d'émission

73 743

    Réserves

99 147

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

10

    Report à nouveau (±)

-6 272

        Total passif

5 109 194

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

230 677

    Engagements de garantie

260 023

    Engagements sur titres

4 467

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

599 747

    Engagements sur titres

4 467

 

 

 

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08/08/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 12564
Texte de l'annonce :

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8 août 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°95


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955 804 448 R.C.S. Nice. 

Situation au 30 juin 2007.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

74 578

Effets Publics et Valeurs assimilées

35 056

Créances sur les Etablissements de Crédit

288 763

Opérations avec la clientèle

3 033 433

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

523 722

Actions et Autres Titres à revenu variable

2 437

Participations et autres titres détenus à long terme

99 495

Parts dans les Entreprises liées

5 368

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

599 761

Location simple

11 229

Immobilisations incorporelles

18 787

Immobilisations corporelles

24 855

Autres actifs

65 908

Comptes de Régularisation

71 691

    Total actif

4 855 083

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

254 927

Opérations avec la clientèle

2 583 862

Dettes représentées par un titre

1 223 488

Autres passifs

55 311

Comptes de Régularisation

270 569

Provisions pour Risques et Charges

51 680

Dettes subordonnées

77 724

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

54 018

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

283 504

    Capital souscrit

116 875

    Primes d'émission

73 743

    Réserves

99 148

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

10

    Report à nouveau (+/-)

-6 272

        Total passif

4 855 083

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

226 594

    Engagements de garantie

245 763

    Engagements sur titres

2 144

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

2 839

    Engagements de garantie

567 261

    Engagements sur titres

13 144

 

 

 

0712564

15/06/2007 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 8663
Texte de l'annonce :

0708663

15 juin 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°72


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

   

BANQUE POPULAIRE COTE D’AZUR  

Société anonyme coopérative à capital variable, loi du 13 mars 1917 et textes subséquents.

Siège social : 457, Promenade des Anglais, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice B.

 

Documents comptables publiables approuvés par l’assemblée générale du 21 mai 2007.

   

I – Bilan au 31 décembre 2006.  

(En milliers d’euros.) 

Actif

Code poste

Exercice N

Exercice N – 1 

Caisse, banques centrales, CCP

10

74 691

64 413

Effets publics et valeurs assimilées

20

50 058

50 994

Créances sur les établissements de crédit

30

303 078

345 906

Opérations avec la clientèle

48

2 924 348

2 615 914

Obligations et autres titres à revenu fixe

60

489 877

455 054

Actions et autres titres à revenu variable

70

3 666

2 752

Participations et autres titres détenus à long terme

91

99 405

50 187

Parts dans les entreprises liées

100

5 488

31 687

Crédit-bail et location avec option d'achat

110

558 330

467 595

Location simple

120

8 884

6 410

Immobilisations incorporelles

130

19 533

3 389

Immobilisations corporelles

140

24 024

25 603

Capital souscrit non versé

150

 

 

Actions propres

160

 

 

Comptes de négociation et de règlement

165

 

 

Autres actifs

170

43 360

46 294

Comptes de régularisation

180

71 769

54 864

Total actif

L98

4 676 511

4 221 062

 

 

Passif

Code poste

Exercice N

Exercice N-1

Banques centrales, CCP

300

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

310

226 693

397 008

Opérations avec la clientèle

348

2 582 302

2 475 132

Dettes représentées par un titre

350

1 107 592

781 907

Autres passifs

360

53 322

59 046

Comptes de régularisation

370

240 214

183 288

Comptes de négociation et de règlement

375

 

 

Provisions pour risques et charges

380

44 524

48 565

Dettes subordonnées

430

77 679

65 498

Fonds pour risques bancaires généraux

420

51 590

44 090

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

435

292 595

166 528

Capital souscrit versé

440

93 500

71 007

Certificats coopératifs d'investissement

 

23 375

 

Primes d'émission

450

73 743

 

Réserves

460

93 236

89 272

Ecarts de réévaluation

470

 

 

Provisions réglementées et subventions d'investissement

475

10

16

Report à nouveau (+/-)

480

-10 883

-11 988

Résultat de l'exercice (+/-)

490

19 614

18 221

Total passif

L99

4 676 511

4 221 062

 

 

Hors-bilan

Code poste

Exercice N

Exercice N-1

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements de financement

615

219 808

171 814

Engagements de garantie

635

230 264

193 356

Engagements sur titres

655

1 588

4 262

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement

705

0

62 042

Engagements de garantie

715

533 079

502 606

Engagements sur titres

735

1 588

4 262

 

   

II. — Compte de résultat.  

(En milliers d’euros.) 

 

Code poste

Exercice N

Exercice N-1 

+ Intérêts et produits assimilés

500

203 182

166 527

- Intérêts et charges assimilées

505

117 403

83 219

+ Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

510

195 135

164 144

- Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

515

180 703

152 822

+ Produits sur opérations de location simple

520

4 132

3 178

- Charges sur opérations de location simple

525

3 918

3 041

+ Revenus des titres à revenu variable

530

2 817

2 381

+ Commission (produits)

540

73 189

67 645

- Commissions (charges)

545

12 347

11 400

+/- Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

550

-2 385

99

+/- Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

555

-2 142

227

+ Autres produits d'exploitation bancaire

560

1 013

1 220

- Autres charges d'exploitation bancaire

565

790

605

Produit net bancaire

600

159 780

154 334

- Charges générales d'exploitation

605

106 655

103 275

- Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

610

6 001

4 867

Résultat brut d'exploitation

620

47 124

46 192

+/- Coût du risque

625

-6 407

-6 832

Résultat d'exploitation

630

40 717

39 360

+/- Gains ou pertes sur actifs immobilisés

640

1 612

664

Résultat courant avant impôt

650

42 329

40 024

+/- Résultat exceptionnel

655

-5 965

-497

- Impôt sur les bénéfices

660

9 256

13 815

+/- Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

665

-7 494

-7 491

Résultat net

690

19 614

18 221

 

 

III. — Annexe aux comptes comptables. 

Notes annexes sur les comptes annuels.

Les notes annexes aux comptes annuels de l'exercice 2006 de la Banque Populaire Côte d'Azur ont été établies dans le but de compléter et de commenter l'information donnée par le bilan, le hors bilan, et le compte de résultat. Dans un souci de lisibilité du document, seules les opérations présentant un caractère significatif ont été retenues.

Elles se décomposent en :

— Principes généraux et méthodes ;

— Evènements marquants de l’exercice ;

— Notes sur le bilan : principes comptables et méthodes d'évaluation.

 

Notation : la Banque Populaire Côte d’Azur a reçu en propre la notation Aa3 de l’agence MOODY’S.

 

Consolidation : les comptes de la BPCA sont intégrés dans la consolidation globale du groupe Banque Populaire. Dans ce cadre, les comptes sociaux de la BPCA sont retraités suivant les normes internationales IFRS. Au plan individuel, la BPCA n’a pas l’obligation d’établir et de publier des comptes consolidés.

 

Principes généraux et méthodes.

Les comptes de l'exercice clos au 31 décembre 2006 font ressortir un total bilan de 4,67 milliards d’euros, et un résultat net de 19,61 millions d'euros. Ces comptes ont été établis dans le respect des principes comptables généraux, à savoir :

— La continuité d'exploitation ;

— La permanence des méthodes comptables, à l’exception du changement mentionné en page 2 ;

— L'indépendance des exercices.

Les méthodes d'enregistrement et de présentation des comptes propres à la réglementation applicable obligatoirement en 2006 aux établissements de crédit et prévues par les règlements du Comité de la réglementation bancaire et financière ainsi que par les Instructions, notes et lettres de la Commission bancaire sont appliqués.

Plus spécifiquement, l’avis 2006-C du Comite d'Urgence du CNC du 4 octobre 2006 relatif à l’amortissement des immobilisations données en crédit–bail et opérations assimilées dans les comptes sociaux des établissements de crédits (approche juridique du crédit–bail conservée et assimilation des amortissements comptables et fiscaux) a été appliqué (voir note 8 pour les détails de l’opération).

De la même façon, le Règlement n° 90-01 du 23 février 1990 relatif à la comptabilisation des opérations sur titres modifié par le règlement CRC n° 2005-01 du 3 novembre 2005, non appliqué par anticipation en 2005, a été appliqué sur 2006.

Dans le cadre de la mise en oeuvre de la Base de Données des Agents financiers (BAFI), le Plan Comptable des Établissements de Crédit (PCEC) proposé par la Commission bancaire a été adopté par la BPCA.

Dans le cadre de la communication financière sur les comptes annuels (rapport annuel et publication Bulletin des Annonces légales et obligatoires), les états de synthèse (bilan, hors bilan et compte de résultat) ont été établis suivant le modèle de ceux définis par le Comité de la réglementation comptable (CRC N° 2000-03). La présentation du compte de résultat est donc réalisée sous la forme de liste avec les soldes intermédiaires de gestion.

Les informations relatives aux instruments de bilan et de hors bilan présentant un risque de marché sont décrites dans les différentes notes sur le bilan et incluent les méthodes d’évaluation.

Les instruments financiers utilisés consistent essentiellement en des contrats d’échange de taux (SWAPS) utilisés dans un but de couverture, ou des contrats de garantie de taux plafonds (CAP) utilisés en couverture de crédits à taux variables plafonnés. Par ailleurs, dans le cadre de la gestion et de l’optimisation de la trésorerie, plusieurs opérations d’échanges de taux ont été réalisées en positions ouvertes isolées.

Les frais d’émission d’emprunts sont inscrits en charge pour la totalité dans l’exercice où ils sont exposés. Les primes d’émission d’emprunts sont étalées sur la durée de l’emprunt.

 

Changement de méthode comptable intervenu sur l’exercice 2006. — La Banque a modifié le traitement comptable des modalités de constatation des produits relatifs aux commissions d’assurance emprunteur. Conformément aux normes définies par le groupe Banque Populaire, la méthode désormais retenue est celle de l’étalement sur la durée de la prestation fournie par la Banque, et non plus l’enregistrement en une fois lors de la génération du crédit. L’impact sur les capitaux propres d’ouverture du changement de méthode est de 10,9 M€. Au niveau du compte de résultat, suivant l’ancienne méthode un montant de commissions de 3 523 K€ avait été perçu en 2005 ; suivant cette même méthode, un montant de commissions de 3 650 K€ aurait du être enregistré en 2006, alors que suivant la nouvelle méthode le montant de la commission 2006 a été de 2 283 K€.

 

Engagements de garantie de liquidité et de solvabilité des Banques Populaires. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques Populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du Code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques Populaires (art. 1er).

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

Grâce à ce dispositif, la Banque Fédérale peut mettre en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques Populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques Populaires.

En tant que membre du réseau, la Banque Fédérale bénéficie du système de garantie, les Banques Populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques Populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques Populaires.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale et, d’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques Populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10% du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques Populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale.

Par ailleurs, dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des Sociétés de Caution Mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Dans le cadre de l’affiliation du Crédit Maritime Mutuel, dont la Banque Fédérale est l’organe central aux termes de l’article L. 512-69 du Code monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques Populaires d’adossement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

Evènements marquants de l’exercice.

Ils sont principalement au nombre de trois : la fusion absorption de la SCI du Domaine de l’Arénas par la BPCA, la conséquence, pour la BPCA, de l’opération de rapprochement entre le groupe Banque Populaire et le groupe Caisse d’Épargne avec la création de Natixis et la reprise de l’activité bancaire du Crédit Municipal de NICE.

 

A) Fusion absorption de la SCI du Domaine de l’Arénas par la BPCA. — L’assemblée générale de la BPCA statuant extraordinairement, a définitivement approuvé le 15 mai 2006 la fusion absorption de la SCI du Domaine de l’Arénas avec date d’effet rétroactive au 1er janvier 2006.

La SCI de l’Arénas était filiale à 100% de la BPCA et était propriétaire du siège de la banque acquis à travers un contrat de crédit bail immobilier. L’immeuble figurait à son actif pour 0,15 €, valeur résiduelle lors de la levée d’option.

Suivant les modalités du CRC 2004-01, cette opération a été traitée en valeurs comptables. L’immeuble a été transféré à l’actif du bilan de la BPCA pour sa valeur comptable, soit 0,15 €. L’actif net comptable transféré étant inférieur à la valeur comptable des parts de la SCI absorbée, l’opération a dégagé en conséquence un mali technique de fusion brut de 21,7 M€, sous déduction d’une dépréciation de 7,5 M€ pour tenir compte de l’impôt latent, soit un mali technique net de 14,2 M€ comptabilisé en actif incorporel au bilan de la BPCA. La totalité de ce mali technique a été affectée extra-comptablement à l’immeuble sous-jacent.

 

B) Création de Natixis et émission de certificats coopératifs d’Investissement. — Le groupe Banque Populaire et le groupe Caisse d’Épargne ont décidé de regrouper au sein d’une filiale commune, Natixis, leurs activités respectives de financement, d’investissement et de services.

Pour cette opération, la BPCA a procédé à l’émission de certificats coopératifs d’investissement (CCI) souscrits par Natixis et destinés à conforter les fonds propres de la Banque. Cette opération d’émission de CCI nominatifs a été réalisée en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la Loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération. Les CCI ont été exclusivement souscrits et libérés par Natixis.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net de la Banque dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque. Lors des futures augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal, dans le même temps, de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, sous réserve que leur cession soit agréée préalablement par le conseil d’administration de la Banque.

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’assemblée générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

Dans le cadre de cette opération, les fonds propres de la Banque ont été renforcés de 97 118 327,74 € représentant la souscription par Natixis de 1 375 001 certificats coopératifs d’investissement nominatifs, et se décomposant en 1 044 227 certificats émis au prix de 87,62 € représentant le nominal de 17 € et une prime d ‘émission de 70,62 € et 330 774 certificats coopératifs d’investissement nominatifs de 17 € de nominal chacun, sans prime d’émission. Au total, il s’agit donc d’une augmentation de capital de 23 375 017 € par émission de CCI et de la comptabilisation d’une prime d’émission de 73 743 310,74 €. L’émission et la souscription de ces CCI a été réalisée le 17 novembre ; la date de jouissance de ces CCI a été fixée au 1er janvier 2007.

Cette opération a été approuvée par l’assemblée générale Extraordinaire des sociétaires en date du 23 octobre 2006.

 

C) Reprise de l’activité bancaire du Crédit Municipal de NICE. —     La Banque Populaire Côte d’Azur a été retenue sur l’appel d’offres concernant la reprise de la clientèle bancaire du Crédit Municipal. Cette opération porte sur environ 5 000 clients et 10 000 prêts personnels. Par ailleurs, la BPCA reprend une partie de l’effectif à Cannes et à Nice, la partie Alpes de Haute Provence et Hautes Alpes concernée étant directement intégrée par la Banque Populaire des Alpes. Sur un plan technique, cette reprise a permis de contribuer aux objectifs de la BPCA au niveau de la conquête de nouveaux clients et à la progression de notre PNB.

 

Notes sur le bilan : principes comptables et méthodes d'évaluation.

Note 1. – Établissements de Crédit et Institutions financières. 

Le solde au Passif de 226,7 M€ correspond notamment à hauteur de 90 M€ aux opérations souscrites auprès de la Banque Fédérale des Banques Populaires ou du réseau des Banques Populaires (comptes à vue, emprunts, dont quotes-parts des emprunts obligataires), et pour 136 M€ aux opérations hors réseau (emprunts en blanc).

Les soldes de l'actif de 303 M€ au poste « Créances sur les Établissements de Crédit » et de 50 M€ au poste « Effets publics et Valeurs assimilées » correspondent au placement de l'excédent des ressources sur les emplois, avec des lignes sur le Trésor Public (enregistrées au poste « Effets Publics ») et différents établissements financiers. Dans ces montants figurent 106 M€ de prêts interbancaires et 167 M€ d’opérations internes au réseau des Banques Populaires. Le risque de contrepartie fait l'objet d'une analyse avec le Comité d’Audit et de Risques du Groupe des Banques Populaires (CARG) ; des encours maximums par contrepartie ont été déterminés et font l’objet d’un suivi permanent.

 

Note 2. – Créances sur la clientèle (2,92 milliards d’euros) et risque crédit

Les crédits à la clientèle sont enregistrés au bilan à leur valeur nominale. L’activité de la Banque dans ce domaine relève d’une activité traditionnelle de banque de détail sur son marché domestique. Le secteur géographique de la Banque est constitué par les deux départements des Alpes Maritimes et du Var ainsi que par Monaco. Une succursale a été ouverte en territoire italien (Lavagne) mais avec une activité exclusive d’opérations de crédit-bail.

L'encours brut, hors dépréciations, des crédits promoteurs sur comptes chantiers s'élève à 99,2 M€.

Dans le cadre des opérations de refinancement, un montant de 151 M€ de crédits hypothécaires à la clientèle a été nanti au profit de la Caisse de Refinancement à l’Habitat (CRH), en contrepartie de billets souscrits auprès de cette Caisse.

La BPCA ne détient pas d’encours de crédits restructurés, hormis pour un montant très faible et non significatif représentatif des opérations induites par la Banque de France dans le cadre du surendettement.

L'identification et la comptabilisation des créances douteuses sont réalisées suivant examen de chaque dossier. Le principe de contagion est appliqué : la classification en créances douteuses d’un concours entraîne le transfert vers les rubriques « Encours Douteux » de l’intégralité des engagements à l’encontre d’un même client. Les créances douteuses font l'objet d'une dépréciation comptabilisée en déduction de l'actif ; chaque dossier est traité individuellement. Les dépréciations sont déterminées au vu de la situation de chaque client en tenant compte des garanties dont la banque est amenée à bénéficier. Les principes énoncés par le règlement CRC N°2002-03 sont appliqués et entraînent périodiquement la révision du statut de chaque dossier douteux. Lors de cette révision périodique, au moins annuelle, le passage à douteux compromis est réalisé au vu de la situation du dossier. Les modalités de transfert des dossiers dans la catégorie douteux compromis ont fait l’objet d’une instruction interne adressée à tous les intervenants concernés. Sur l’ensemble des dossiers douteux compromis initiés au cours de l’exercice 2006, les particuliers représentent 21,8%, les entrepreneurs individuels 20,1%, et les sociétés 58,1%. Le montant global des dossiers transférés dans la catégorie douteux compromis s’est élevé à 20,8 M€ sur l’exercice 2006. Le passage en pertes définitives est effectué lors de la constatation de la situation d’insolvabilité irréversible du débiteur. Ce constat est étayé par un document d’une source externe à la banque (PV de carence d’huissier, certificat d’irrécouvrabilité, enquête effectuée par un professionnel).

Dans le cadre de la mise en oeuvre des dispositions du règlement CRC 2002-03, l’actualisation des flux futurs à recevoir sur les dossiers douteux est réalisée. Cette actualisation a été effectuée dossier par dossier, sur la base d’échéanciers prévisionnels, aux taux contractuels pour les prêts amortissables, et suivant le taux légal pour les encours à vue. La variation de cette actualisation au cours de l’année 2006 a déclenché une diminution de la charge de 451,8 K€ générant sur le résultat de l’année une reprise nette enregistrée pour ce montant en produit dans le résultat annuel.

Les dotations aux dépréciations, nettes de reprises, les créances passées en perte sur l'exercice, nettes des récupérations sur créances amorties, et la variation de l’année de l’actualisation des flux futurs à recevoir, constituent le coût du risque sur opérations de crédit au compte de résultat.

Le montant total des dépréciations inscrites en diminution d’actif est de 50,5 M€, pour un total d’encours douteux de 77 M€, soit un taux de couverture de 66%. Sur l’exercice, les dotations aux dépréciations des créances douteuses clients se sont élevées à 14,2 M€ tandis que les reprises sur dépréciations devenues disponibles pour cette même catégorie se sont élevées à 10,2 M€.

 

Note 3. – Engagements hors bilan.

Au 31 décembre 2006, la BPCA a reçu 533 M€ d’engagements de garantie, qui se répartissent notamment entre les Sociétés de Caution Mutuelle à hauteur de 172 M€, la CASDEN à hauteur de 203 M€, et le Crédit Logement pour 121 M€.

Les engagements de financement donnés en faveur de notre clientèle s’élèvent à 219,8 M€, et les engagements de garantie à 230,2 M€. Ceux ci sont notamment constitués de cautions immobilières pour 104,6 M€, et de garanties de remboursement de crédits pour 48,8 M€.

Les autres encours hors bilan concernent principalement nos opérations de couverture et de transactions utilisant les produits dérivés (SWAPS, CAPS). Ces opérations sont détaillées dans la note 11 et font l’objet d’un tableau « montant notionnel des contrats » repris en annexe (tableau 11).

 

Note 4. – Opérations en devises.

Les créances, dettes et engagements hors bilan libellés en devises sont réévalués au cours de change à la date de clôture de l’exercice. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés en compte de résultat au cours du jour de la transaction.

L’exposition au risque de change est limitée, toute opération significative faisant l’objet d’une couverture systématique.

 

Note 5. – Portefeuille Titres.

Toutes les créances représentées par un titre négociable sur un marché (valeurs mobilières, titres de créances négociables, instruments du marché interbancaire) ont fait l'objet d'un classement comptable en application du Règlement n°90-01 modifié par le règlement CRC n° 2005-01 du 3 novembre 2005 tel que décrit dans le paragraphe des principes généraux et méthodes.

Les titres et instruments financiers à terme sont comptabilisés en valeur nominale, à la date d’effet pour les opérations inscrites au bilan, et au jour de la négociation pour les opérations inscrites au hors bilan.

En fonction des critères - intention de détention, adossement à des ressources, liquidité des marchés - ces titres, hors créances rattachées, ont été classés suivant des portefeuilles de :

— titres de transaction pour : néant ;

— titres de placement pour 148,8 M€ bruts, provisionnés à hauteur de 4,4 M€ au titre des moins values latentes constatées sur ce portefeuille ;

— titres d'investissement pour 399,2 M€ ;

— participations et autres titres détenus à long terme, pour 99,4 M€ nets de provisions ; ces dernières s’élèvent à 122 K€ ;

— titres de participations et parts dans les entreprises liées pour 5,5 M€ nets de provisions ; ces dernières s’élèvent à 316 K€.

Par ailleurs, la note 11 (Opérations sur instruments financiers et produits dérivés) fait état des opérations sur instruments financiers relevant également de l’activité de portefeuille dans le cadre des positions ouvertes isolées, et donne le montant des dépréciations sur moins values latentes sur ces supports, soit 5,670 M€, provisionnées en totalité.

La classification « titres d'investissement » est composée pour la plus grande partie des postes « Effets publics et valeurs assimilées » et « Obligations et autres titres à revenu fixe ». Suivant les instructions du Comité de la réglementation comptable, l’ensemble du portefeuille titres d’investissement est adossé sur des ressources de durées et de montants égaux ou supérieurs.

Le poste « Obligations et autres titres à revenu fixe » de 489,9 M€ est essentiellement composé de BMTN et obligations. Les contreparties sont principalement représentées par les organismes du groupe des Banques Populaires et quelques grandes signatures de la place financière de Paris.

Le portefeuille de titres d'investissement est composé d’obligations et de TCN. Ces titres à revenu fixe ont fait l’objet d'un étalement de la surcote ou décote sur la durée résiduelle selon la méthode actuarielle, à l’exception des obligations pour lesquelles l’étalement est linéaire. Le montant des surcotes concernant les obligations est de 489 K€, tandis que sur les supports constitués de BTAN et OAT, les surcotes représentent 92 K€, et les décotes 34 K€.

Il est à préciser qu’aucun titre d’investissement n’a été cédé avant son terme au cours de l’exercice 2006, de même qu’aucun transfert d’un portefeuille à l’autre.

Le portefeuille de titres de placement se compose principalement de TCN, de TSDI, d’obligations et d’actions (pour 3,6 M€).

Le portefeuille titres de participation reste inchangé dans sa présentation comptable. Au sein du poste Participations et Autres Titres à long terme, de 99,4 M€, l’encours principal est constitué par notre participation au capital de la BFBP pour 90,6 M€.

Ces titres, qualifiés d’immobilisations financières, dont la possession durable est estimée utile à l’activité, sont comptabilisés à leur coût d'acquisition. Ils sont évalués individuellement soit à leur valeur de marché, soit à leur valeur d'usage ou d’utilité dans le but de déceler les titres à déprécier dans le cas de moins-value latente, les plus-values latentes n’étant pas prises en compte. Les principales acquisitions de l’exercice 2006 sont présentées dans le rapport de gestion du conseil d’administration. Suivant l'examen de chaque situation, une dépréciation est éventuellement constatée.

 

Parts et créances rattachées dans les entreprises liées. — L'encours net de 5,5 M€ est constitué :

— pour 4,7 M€ par la SASU Foncière Victor Hugo qui gère une partie du patrimoine immobilier hors exploitation de la BPCA ;

— pour 0,8 M€ par la SASU Société Méditerranéenne d'Investissement.

La SCI Domaine de l’Arénas, filiale détenue à 100% par la BPCA et qui figurait précédemment dans les comptes, a fait l’objet, courant 2006, d’une fusion absorption par la BPCA avec rétroactivité au 1er janvier 2006.

 

Note 6. – Dettes subordonnées.

Cette rubrique représente au passif les emprunts TSR pour 77,294 M€ et les dettes rattachées pour 0,385 M€. L’ensemble de ces emprunts a été réalisé auprès de la Banque Fédérale des Banques Populaires.

 

Note 7. – Immobilisations et amortissements.

Dans un contexte général, les immobilisations sont entrées bien par bien et évaluées à leur coût d’acquisition, à l’exception de celles qui ont fait l’objet de réévaluation légale en 1976, qui sont inscrites pour leur valeur réévaluée.

Les amortissements ont été pratiqués en référence à des durées d’utilité économique.

La ventilation des immobilisations par composants concerne les immobilisations corporelles d’exploitation et hors exploitation. En pratique, cette ventilation par composants s’applique essentiellement aux immeubles.

Pour l’approche de la notion de valeur résiduelle, qui doit être mesurable et significative, et sachant que nos immeubles sont en quasi totalité des immeubles d’exploitation, il a été considéré que les valeurs résiduelles sont par nature logées dans la part terrain non amortissable.

L’option de conserver l’enregistrement en charges des frais d’acquisition a été retenue.

Les durées d'amortissement des composants sont les suivantes :

— 10 ans pour les façades destructibles ;

— 25 ans pour la fondation-ossature ;

— 25 ans pour la couverture-étanchéité ;

— 10 ans pour les équipements techniques ;

— 10 ans pour les agencements intérieurs.

Les biens mobiliers ordinaires ne font pas l’objet de l’approche par composants ; ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

— 10 ans pour le mobilier ;

— 5 ans pour le matériel de bureau ;

— 3 ans pour le matériel informatique.

Concernant le droit au bail, la BPCA continue à l’amortir dans ses comptes sociaux selon la durée de vie résiduelle du bail lorsque la banque est locataire, et sur la durée résiduelle de l’immeuble sous-jacent lorsque la banque est propriétaire.

Les éléments de fonds de commerce rachetés à d’autres banques sont amortis comptablement sur une durée de 3 à 5 ans. C’est ainsi que l’amortissement des fonds de commerce rachetés au Banco Atlantico et à la banque SAFRA ont été ramenés à trois ans compte tenu de la volatilité du marché de Monaco.

Les principaux mouvements de l'exercice 2006 sont présentés dans un tableau annexe (tableau 17).

 

Note 8. – Location avec option d'achat et Crédit-Bail.

La Banque Populaire exerce en direct une activité de crédit-bail mobilier et de location avec option d’achat. L‘avis du Comité d’urgence du CNC 2006-C dispose que les immobilisations destinées à ces activités sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. En effet pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur. Les actifs concernés sont amortis suivant la durée normale d’utilisation des biens.

Ce poste représente les valeurs nettes d'acquisition des biens donnés en location avec option d’achat. Pour les biens loués amortissables fiscalement en dégressif, un complément de dotation au linéaire est éventuellement calculé uniformément au sein de la fourchette minimum-maximum en fin d'exercice. Ce complément s’élève à 6,5 M€ au titre de l’exercice.

D’autre part, une dépréciation de 1,67 M€ est inscrite dans les comptes au 31 décembre 2006 pour couvrir l’écart constaté sur certains dossiers entre la valeur résiduelle comptable du bien à l’échéance du contrat et le prix de levée de l’option. Au cours de l’exercice 2006, un nouveau dossier présentant une perte à terminaison a été identifié et déprécié à 100% soit 0,3 M€. Au titre de l’exercice 2005, sur les cinq dossiers retenus, on note une reprise pour un montant de 0,25 M€, représentant une affaire cédée. La dotation totale ayant été de 1,63 M€ au 31 décembre 2005, le montant restant en stock au titre de 2005 s’élève donc à 1,37 M€, auxquels s’ajoute la dépréciation de 2006.

La prééminence de la réalité économique sur l’apparence de la présentation comptable et juridique conduit à déterminer une valeur financière de ces biens, appelée encours financier, correspondant à la valeur actualisée des loyers à recevoir.

Globalement, l’écart entre cet encours financier et la valeur nette comptable des biens loués représente la composante la plus importante de la « Réserve Latente », véritable réserve financière qui est déclarée à la Commission Bancaire.

Au 31 décembre 2006, la Réserve Latente, après la dotation de l’exercice de 2,52 M€, s’élève à 26,99 M€ bruts, soit 17,7 M€ nets d’impôt.

 

Note 9. – Autres actifs et passifs et comptes de régularisation.

Dans les autres actifs (43,3 M€) figurent notamment :

— les fonds relatifs à la gestion collective des CODEVI et des TDI (titres de développement industriel) pour un montant de 8,232 M€ ;

— des créances à recevoir rattachées à ces CODEVI / TDI pour 0,29 M€ ;

— les autres débiteurs divers (État, acomptes fournisseurs...) pour 26,4 M€.

Dans les comptes de régularisation de l’actif (71,7 M€) figurent notamment :

— des produits à recevoir pour 30,276 M€, dont les primes PEL pour 9,724 M€ et 18,271 M€ sur les swaps ;

— des comptes de régularisation divers pour 34,7 M€.

Dans les autres passifs (53,3 M€) figurent :

— des dépôts de garantie reçus sur opérations de crédit-bail pour 21 M€ ;

— des créditeurs divers (fournisseurs, État) pour 27,7 M€.

Dans les comptes de régularisation du passif (240,2 M€) figurent :

— des comptes d'encaissement pour 14,5 M€ ;

— des charges à payer pour un montant de 18 M€ ;

— des comptes de régularisation divers pour un montant de 2,8 M€ ;

— des produits perçus d'avance pour 204,7 M€, composés pour l’essentiel du réescompte des loyers du crédit-bail.

 

Note 10. – Provisions (44,5 M€) et FRBG (51,6 M€).

Les provisions (anciennement dénommées provisions pour risques et charges) comprennent principalement les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges, les provisions pour impôts et les provisions pour passif social.

La BPCA a fait l’objet en 2006 de plusieurs contrôles de la part de différentes administrations : direction générale des impôts, direction générale des douanes, Urssaf, CNASEA (centre national pour l’aménagement des structures des exploitations agricoles). Les remarques effectuées par ces organismes ont conduit la banque à provisionner 100% du montant probable de la sortie de ressources.

D’autre part, la BPCA a, dans le cadre de sa succursale italienne, fait l’objet d’un contrôle de la part de l’administration fiscale italienne. Une provision égale à 100% des remarques notifiées a été constituée.

Les provisions au 31 décembre 2006 se composent de :

— provisions pour charge d'impôts pour 4,1 M€. Ce montant est essentiellement constitué par la prise en compte des éventuels redressements fiscaux en cours. Sur l’exercice précédent, ce compte enregistrait également la provision pour charge d'impôts futurs qui constatait la conséquence nette fiscale prévisible des décalages temporaires entre l'imputation comptable et la prise en compte fiscale de certaines opérations. Dans ce dernier cadre, au cours de l’exercice, une reprise de provisions conséquente de 8,9 M€ a été réalisée du fait de la fusion absorption de la SCI Arénas ;

— provision pour couverture des régimes de retraites CAR, FCR (fonds complémentaire de retraites) et IFC (indemnités de fin de carrière) pour 17 M€ ;

— provision pour médaille du travail pour 3,4 M€ ;

— provision pour remboursement d’avances antérieures du fonds collectif de garantie pour 2,1 M€ ;

— provision pour risques sur opérations ouvertes isolées sur swaps de trésorerie pour 5,7 M€ ;

— autres provisions pour un montant de 12,1 M€. Ces provisions sont destinées à couvrir les litiges en cours et font l’objet d’une évaluation en fonction du risque final.

 

Fonds pour risques bancaires généraux : ce poste enregistre les montants que la Banque décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Une dotation de 7,5 M€ a été constituée au titre de l’exercice 2006. Cette nouvelle dotation porte l’encours global du fonds à 51,6 M€.

 

Engagement de retraites. — Le régime de retraite CAR du groupe Banque Populaire a été fermé au 31 décembre 1993, en application de l’accord professionnel du 13 septembre 1993, applicable aux Banques Populaires par l’accord Groupe du 7 janvier 1994.

L’engagement de retraite du Groupe envers les actifs et retraités est constitué de compléments spécifiques au groupe Banques Populaires et d’un complément bancaire résiduel calculé par différence entre les droits bancaires arrêtés au 31 décembre 1993 et les éléments de pensions à la charge de la sécurité sociale, l’ARRCO, l’AGIRC et les compléments spécifiques Banques Populaires.

Au niveau de l’ensemble du Groupe des Banques Populaires, le choix de provisionner intégralement le passif social a été entériné, et ceci dès l’exercice 2005.

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2006 sont les suivantes :

— Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 4,04% et le rendement attendu des actifs de 6,1% ;

— Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,72% et le taux de rendement attendu de 3,61% ;

— Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,65%.

Le calcul de l’engagement de retraite CAR au 31 décembre 2006 a été déterminé sur la base des données individuelles mises à jour et en retenant les hypothèses retenues sur la base des normes internationales, notamment la méthode des unités de crédit projetées. L’engagement brut s’élève à 23,671 M€ pour la Banque Populaire Côte d’Azur.

L’engagement est couvert en partie par les réserves de la CAR (institution de retraite du Groupe des Banques Populaires) et la participation annuelle des banques au paiement des retraites en cours de service.

L’actif net de la CAR, pour la quote-part BPCA, est arrêté à 5,9 M€. Le taux moyen de rendement des actifs de la CAR a été estimé à 6%.

Compte tenu du choix de couverture intégrale et des ajustements actuariels à effectuer sur la période de couverture, le montant total à provisionner a été arrêté à la somme de 16,083 M€ pour la CAR. Pour compléter la dotation existante au 31 décembre 2005, une reprise de 0,4 M€ a été passée.

Les engagements de la Banque Populaire envers les membres de son personnel au titre des indemnités de fin de carrière sont couverts par un contrat signé avec ABP VIE (anciennement Prosperite), entreprise régie par le code des assurances. Aux termes de ce contrat, ABP VIE garantit à la BPCA le paiement des indemnités de départ à la retraite versées au personnel. Pour assurer ce paiement, la BPCA verse des cotisations sur les livres de ABP VIE. L’encours de notre actif sur les livres de ABP VIE au 31 décembre 2006 s’élève à 5,977 M€. L’engagement actuariel global, calculé par ABP Vie est de 7,884 M€. L’application, par chaque entité du groupe, de la méthode dite du « corridor » pour étaler les écarts actuariels, nous a conduits à enregistrer une charge complémentaire de 620 K€ qui couvre le montant à étaler au titre de 2006.

Le montant des écarts actuariels non comptabilisés au titre de l’exercice 2006 s’élève à 1,666 M€ pour la CAR et 2,784 M€ pour les IFC.

Au 31 décembre 2006, l’effectif CDI de la BPCA s’élevait à 1 145 collaborateurs, dont 36 collaborateurs rattachés à la succursale de Monaco et deux collaborateurs rattachés à la succursale italienne.

Cet effectif se répartit en 888 techniciens de la banque, dont 23 rattachés à la succursale monégasque, et 257 cadres, dont 13 rattachés à la succursale monégasque et un rattaché à la succursale italienne.

 

Note 11. – Opérations sur instruments financiers et produits dérivés.

Les opérations sur les instruments financiers traitées en 2006 concernent principalement des swaps de taux d’intérêts.

Ces opérations sont destinées à prémunir la banque contre les risques de taux dans un marché volatil. En application des règlements 90-15 et 92-04, les swaps ont été classés soit dans la catégorie de couverture du risque de taux affectant un ensemble d’éléments homogènes, ou éventuellement un seul élément, soit dans la catégorie de couverture et de gestion du risque global de taux d’intérêt de notre établissement.

Ces opérations de contrats d’échange de taux d’intérêt (swaps), affectées soit en macro-couverture du risque de taux global, soit en micro-couverture, représentent, à la date de clôture, un encours de 1.264,2 M€ et se répartissent de la manière suivante :

 

Swaps de micro-couverture

506,7 M€

Swaps de macro-couverture

757,5 M€

 

 

D’autre part, l’encours d’opérations conditionnelles de couverture s’élève à 240,6 M€, constitué par des contrats d’assurance de taux d’intérêt (caps) pour la totalité.

Enfin, les opérations placées en positions ouvertes isolées s’élèvent à 120 M€ et ne sont constituées que de swaps. Ces opérations constituent un élément de notre portefeuille de négociation.

La valorisation nette des swaps de micro-couverture (506,7 M€) s’établit à - 8,386 M€. La valorisation nette des swaps de macro-couverture est de - 3,514 M€. Ces montants de valorisation, calculés hors coupons courus, correspondent aux sommes qui seraient déboursées (ou éventuellement perçues dans le cas d’une valorisation positive) si l’ensemble des positions étaient liquidées à la date de valorisation.

La valorisation nette des opérations conditionnelles de couverture (caps pour un montant de 240,6 M€) s’établit à un montant positif de 4,105 M€. Dans le contexte de ces opérations, ce montant représente le coût de la couverture de l'option sous jacente existant dans le crédit à taux plafond accordé au client.

La valorisation nette des opérations en position ouverte isolée (120 M€) représente une moins-value latente globale nette de 5,566 M€. Le montant provisionné est de 5,671 M€.

Pour ces opérations, lorsqu’aucune cotation n’est accessible, la valorisation est effectuée par rapprochement avec les indications de la contrepartie.

 

Note 12. – Ratios prudentiels et réglementaires sur base individuelle (non consolidée).

Ratio Européen de Solvabilité. — Inspiré du ratio Cooke, le Ratio Européen de Solvabilité mesure le rapport entre les fonds propres de la Banque et les engagements, pondérés en fonction du risque de solvabilité des bénéficiaires.

Dans le cadre du calcul de ce ratio, les fonds propres nets totaux s’élèvent à 328,8 M€. Les fonds propres nets de base (capital et réserves) s’élèvent à 309,9 M€.

Au 31 décembre 2006, le Ratio de la B.P.C.A. sur base individuelle s’élève à 11,61%. Le ratio minimal imposé aux Banques selon le règlement 91-05 du Comité de la réglementation bancaire est de 8%.

 

Coefficient de fonds propres et de ressources permanentes. — La couverture des immobilisations nettes et des emplois longs par les fonds propres et ressources permanentes s’élève à 92,79% pour une obligation minimale de 60%.

 

Coefficient de liquidité. — La liquidité à un mois par rapport aux exigibilités à un mois est de 141% au 31 décembre 2006 pour une obligation minimale de 100%.

 

Ratio Mc Donough. — Destiné à remplacer le ratio Cooke, il impose une exigence minimale en fonds propres en les rapportant aux risques pondérés. Ce ratio ne devra pas être inférieur à 8%.

Outre les risques de crédits et de marché pris en compte par les autres ratios, le ratio Mac Donough intègre également le risque opérationnel.

La mise en oeuvre de ce ratio exige une mise à jour très fine des bases d’information de la Banque. Dans ce contexte, un important chantier a été ouvert au sein de la Banque pour affiner notre collecte d’information. La prise en compte effective, pleine et entière du ratio, est prévue pour 2008, sachant qu’il est prévu une période intermédiaire de fonctionnement en double avec le ratio de solvabilité entre 2007 et 2008.

 

Note 13. – Régime fiscal et impôt sur les bénéfices.

Le régime de l’intégration fiscale s’applique entre la BPCA, société-mère, la SASU Foncière Victor Hugo, et la Société Méditerranéenne d’Investissement (S.M.I.), filiales détenues à 100% par la BPCA. Une convention a été signée qui prévoit la neutralité de la charge d’impôt dans les comptes des filiales intégrées fiscalement.

Les impôts différés actifs résultant des décalages provisoires sur des contributions obligatoires comme la participation des salariés ou la contribution Organic, dont la prise en compte fiscale est déportée d’un exercice sur l’autre, ne sont pas comptabilisés. En termes de procédure, les impôts différés passifs significatifs font l’objet d’une provision ; aucune dotation aux provisions de ce type n’a été constituée sur l’exercice 2006.

L’ensemble des opérations a été soumis au traitement fiscal réglementaire en vigueur, aussi bien au niveau du résultat courant que du résultat exceptionnel. La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l'exercice au taux de 34,43%.

En application de l’avis 2006-05 du CNC, les impositions forfaitaires annuelles (IFA) dues à compter de 2006 ne sont plus imputables sur l’impôt sur les sociétés mais sont désormais comptabilisées comme une charge (déductible) en « Charges générales d’exploitation - Impôts et taxes ».

 

Note 14. – Informations relatives au résultat des activités bancaires.

La Banque Populaire Côte d’Azur exerce son activité dans les départements des Alpes-Maritimes et du Var, sur la Principauté de Monaco et en Italie, à travers un réseau de plus de 106 points de contact.

Banque de détail généraliste, son activité est majoritairement tournée vers la clientèle de proximité, composée de particuliers et de professionnels (professions libérales, artisans, commerçants). La BPCA a poursuivi son développement en direction de cette clientèle, pour améliorer la couverture de son territoire, avec l'ouverture de trois nouvelles agences sans guichet en 2006 : une dans le Var (Le Muy) et deux dans les Alpes-Maritimes (Cagnes sur Mer pénétrante et un « Espace Fonction Publique » à Nice Jean Médecin). Comme dans les autres points de vente, elle y propose l’ensemble des produits et services offerts dans la gamme du groupe des Banques Populaires.

Cette gamme comprend des placements en épargne monétaire ou financière et des financements à court ou long terme selon qu’il s’agisse de consommation ou d’investissement. La Banque offre également une gamme complète de services dérivés du compte de chèques et des moyens de paiement associés, notamment dans les domaines des domiciliations, des connections téléphoniques et informatiques.

En prolongement de ces services de base, la Banque s'est engagée dans les nouveaux canaux de distribution à distance depuis plusieurs années : Internet, plate-forme téléphonique, service téléphonique dédié aux ordres de bourse.

Parallèlement, et depuis quelques années, la BPCA a développé une politique de « niches », en s'orientant vers des marchés plus spécifiques pour lesquels les offres produits sont particulièrement ciblées. Dans chacun de ces domaines, une structure dédiée a été créée, composée de spécialistes aptes à répondre aux besoins de ces clientèles, relayée si besoin par Natixis Banque Populaire et ses filiales.

C’est ainsi que, pour les activités professionnelles, ont été créées d’une part des agences spécialisées « Espace Entreprises », d’autre part des structures propres à la population des agriculteurs, secteur particulièrement dynamique du département du Var, et des entités proches des professionnels de l'immobilier dont l’ouverture de deux agences destinées aux prescripteurs.

En second lieu, au titre des activités privées, des actions spécifiques ont été menées en direction des personnes physiques à forte capacité d’épargne, nécessitant une gestion de patrimoine particulière (Centres de Gestion de Patrimoine et renforcement de la partie « Banque Privée » à Monaco avec la reprise de la clientèle de la Banque SAFRA fin 2006).

Enfin, en direction de la Fonction Publique, et en complément des partenariats avec la CASDEN et l’ACEF, l’année 2006 a vu le lancement d’une action spécifique, avec la reprise de la clientèle du Crédit Municipal de Nice. Celle-ci a donné lieu à la création de « l’Espace Fonction Publique » à Nice Jean Médecin.

Enfin, la BPCA est devenue en quelques années un des spécialistes du financement en crédit-bail de la marine de plaisance vers les résidents ou les non-résidents, clients ou non de la Banque Populaire. Après l’implantation en 2003 d’une succursale spécialisée en Italie, à Lavagne, l’activité depuis 2004 a confirmé tout le potentiel de développement attendu par la BPCA.

Sans y avoir installé des succursales, la Banque élargit également avec succès une présence sur ce marché vers d’autres pays européens, notamment en Espagne.

 

Note 15. – Gains ou pertes sur actifs immobilisés (gain net de 1,61 M€).

Ce poste enregistre les plus ou moins values de cession sur les immobilisations incorporelles ou corporelles, les titres de participations, ainsi que les dotations ou reprises de dépréciations relatives à l’évaluation de ces actifs. Sur l’exercice 2006, plusieurs cessions de biens immobiliers ont généré une plus value nette de 0,9 M€.

 

Note 16. – Charges et produits exceptionnels (charge nette de 5,9 M€).

Ce poste enregistre les charges exceptionnelles pouvant survenir dans le cadre de l’activité des différents services de la Banque. Le montant brut de ces charges exceptionnelles représente un montant de 8,5 M€, principalement représenté par une dotation exceptionnelle de 7,5 M€ pour dépréciation du mali de fusion dans le cadre de la fusion absorption de la SCI de l’Arénas. Le montant brut des produits exceptionnels s’élève à 2,8 M€, principalement composé de reprise de provisions sur risques exceptionnels.

 

Note 17. – Rémunération des organes d'administration.

Le montant annuel des jetons de présence alloués aux membres du conseil d’administration a été de 15 493 euros pour l'année 2006.

 

Note 18. – Bénéfice comptable et bénéfice financier de l'exercice.

Le Bénéfice Net Comptable de l'exercice s'élève à 19,614 M€. Le passage de ce résultat comptable au résultat dit financier s'effectue en retraitant la marge sur les opérations de location d'immobilisations (loyers moins les dotations aux amortissements et plus et moins values comptables de cessions) par la marge financière (intérêts et plus ou moins values financières de cessions sur ces opérations) considérées comme des prêts, soit (en milliers d’euros) :

 

Bénéfice net comptable

19 614

Charges d’amortissement et divers

185 325

Produits des loyers et divers

200 333

Marge financière

17 530

Bénéfice financier

22 136

 

 

(Avant IS sur la dotation à la réserve latente).

 

L'écart entre le résultat comptable et le résultat financier représente la dotation à la Réserve latente, soit 2,522 M€ qui, ajoutée au Bénéfice Net Comptable, permet de constituer le bénéfice financier soit 22,136 M€.

Afin d’obtenir le bénéfice financier net d’impôt, il faut déduire l’IS sur la dotation à la Réserve latente, soit (en milliers d’euros) :

 

Bénéfice financier

22 136

IS sur dotation réserve latente

-868

Bénéfice financier net d’impôt

21 268

 

 

Note 19. – Evénement post clôture.

Aucun événement significatif lié à des conditions existant à la clôture n’est intervenu après la clôture des comptes.

 

Note 20. – Report à nouveau.

Suivant les modalités décrites dans le chapitre « Principes généraux et méthodes », les impacts antérieurs à l’exercice de la mise en oeuvre du changement de méthode de comptabilisation des produits de commissions d’assurances emprunteurs soit 10,9 M€, ont été passés en déduction des capitaux propres (principe du changement de méthode comptable). En pratique, c’est le poste « report à nouveau » qui a été mouvementé.

 

Note 21. – Projet d'affectation du résultat.

Bénéfice net comptable

19 614 398

Report à nouveau

- 10 882 913

Bénéfice à répartir

8 731 485

Dotation à la réserve légale

436 575

Intérêts aux parts sociales

2 817 253

Dotations aux autres réserves

5 477 657

 

 

Note 22. – Actionnariat.

Au 31 décembre 2006, le capital de la Banque Populaire Côte d’Azur s’élève à 93 500 000 euros, divisé en 5 5000 000 parts sociales de 17 euros chacune, réparties auprès de 50.191 sociétaires. Au cours de l’année 2006, la variabilité du capital s’est traduite par des remboursements pour un montant de 12 712 175 euros, et des nouvelles souscriptions pour un montant de 35 204 773 euros.

Comme indiqué précédemment, une nouvelle catégorie de fonds propres a été créée, avec l’émission de 1 375 001 Certificats Coopératifs d’investissement nominatifs au profit de Natixis, d’une valeur unitaire nominale de 17 € chacun, soit une augmentation de capital de 23 375 017 euros.

 

Charges générales d'exploitation.

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Frais de personnel

63 288

60 303

Salaires et traitements

41 715

38 997

Dont participation des salariés à distribuer

2 352

1 908

Dont intéressement des salariés à distribuer

2 386

2 319

Charges de retraite

6 748

8 127

Autres charges sociales

12 189

10 649

Impôts et taxes sur frais de personnel

2 636

2 530

Autres frais administratifs

43 367

42 972

Impôts et taxes

4 049

3 108

Services extérieurs

39 318

39 864

Total

106 655

103 275

 

 

Créances sur établissements de crédit.

 

 

2006

2005

Créances sur établissements de crédit :

 

 

A vue

117 644

145 421

A terme

185 434

200 485

Total

303 078

345 906

 

 

Détail des opérations avec la clientèle.

 

Opérations avec la clientèle

2006

2005

Créances commerciales

40 249

27 170

Autres concours à la clientèle

2 712 412

2 434 811

Comptes ordinaires débiteurs

171 687

153 933

Total

2 924 348

2 615 914

 

 

Dettes sur établissements de crédit.

 

 

2006

2005

Dettes sur établissements de crédit :

 

 

A vue

75 922

161 112

A terme

150 771

235 896

Total

226 693

397 008

 

Dettes représentées par un titre.

 

 

 

 

2006  

2005  

Mouvements de l'exercice

Émissions

Remboursements ou amortissements

 Bons de caisse

7 664

1 840

 

 

Créances négociables

938 427

722 193

 

 

Dont CDN

229 586

161 426

229 586

-161 426

Dont BMTN

708 841

560 767

250 000

-101 926

Emprunts obligataires

 

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

161 501

57 874

 

 

Dont TMI

151 031

52 394

98 881

-244

Total

1 107 592

781 907

 

 

 

 

Opérations avec la clientèle.

 

 

2006

2005

Comptes d'épargne à régime spécial

1 067 443

1 099 339

A vue

595 436

552 264

A terme

472 007

547 075

Autres dettes

1 514 859

1 378 116

A vue

1 255 949

1 136 538

A terme

258 910

241 578

Total

2 582 302

2 477 455

 

 

Montant notionnel des contrats.

(En milliers d’euros.) 

Unités

Contrats sur taux

Contrats sur change et sur actions

Valorisation nette

Opérations sur les marches organises et assimilés :

 

 

 

Opérations fermes de couverture

 

 

 

Autres opérations fermes

 

 

 

Opérations conditionnelles de couverture

 

 

 

Autres opérations conditionnelles

 

 

 

Opérations de gré à gré :

 

 

 

Opérations fermes de couverture

1 264 276

 

 

Dont contrats d'échange de taux micro

506 772

 

-8 386

Dont contrats d'échange de taux macro

757 504

 

-3 514

Dont forwards

 

 

 

Autres opérations fermes

 

 

 

Dont contrats d'échange de taux

 

 

 

Dont forwards

 

 

 

Opérations conditionnelles de couverture

240 569

 

4 105

Opérations du portefeuille de négociation

120 000

 

-5 566

 

 

Ventilation par durée résiduelle des montants notionnels.

 

Unités

Un an et moins

Plus d'un an a cinq ans inclus

Plus de cinq ans

Opérations de gré à gré :

 

 

 

Contrats de taux d'intérêts

187 045

826 577

611 223

Contrats sur change

 

 

 

Contrats sur actions

 

 

 

Opérations sur les marches organises et assimilés :

 

 

 

Contrats sur taux

 

 

 

Contrats sur change

 

 

 

Contrats sur actions

 

 

 

 

 

Résultats des 5 derniers exercices.

 

Situation financière en fin d'exercice

2002

2003

2004

2005

2006

Capital social (en euros)

66 934 406

69 364 454

68 612 918

71 007 402

93 500 000

Certificats coopératifs d'investissement

 

 

 

 

23 375 017

Nombre de parts en circulation à la clôture de l'exercice

3 937 318

4 080 262

4 036 054

4 176 906

5 500 000

Résultat global des opérations effectuées (en milliers d'euros) :

 

 

 

 

 

Produit net bancaire

124 166

132 013

144 226

154 334

159 780

Résultat brut d'exploitation

39 128

43 785

46 584

46 192

47 124

Impôts sur les bénéfices

12 524

12 376

11 281

13 815

9 256

Participation et intéressement des

 

 

 

 

 

Salariés dus au titre de l'exercice

4 941

5 014

4 363

4 227

4 738

Bénéfice net

13 556

14 261

15 447

18 221

19 614

Dotation à la réserve latente

2 910

2 973

2 653

2 700

2 522

Résultat financier

16 466

17 234

18 100

20 921

22 136

Résultat mis en distribution

1 943

2 207

2 242

2 264

2 817

Résultat des opérations réduit à une part (en euros) :

 

 

 

 

 

Bénéfice net

3,44

3,50

3,83

4,36

3,57

Intérêts aux parts sociales hors avoir fiscal ou abattement

3,25%

3,25%

3,25%

3,25%

3,25%

Personnel :

 

 

 

 

 

Nombre de salariés

905

966

1 030

1 117

1 145

Montant de la masse salariale (en milliers d'euros)

32 245

33 825

37 200

38 997

41 715

Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux (en milliers d'euros) :

14 926

15 564

16 372

18 776

18 897

 

 

Ventilation des capitaux propres.

 

Détail des capitaux propres

2006

2005

Capital

93 500 000

71 007 402

Certificats coopératifs d'investissement

23 375 017

 

Prime d'émission

73 743 310

 

Réserve légale

7 741 228

7 429 588

Réserves statutaires

85 199 517

81 560 281

Autres réserves

286 397

268 307

Ecarts de réévaluation

8 426

13 549

Provision spéciale de réévaluation

 

 

Provisions réglementées

9 943

15 756

Report à nouveau

-10 882 913

-11 988 081

Résultat de l'exercice

19 614 398

18 220 862

Sous-total : Capitaux propres hors FRBG

292 595 323

166 527 664

FRBG

51 590 000

44 090 000

FRBG Groupe (Fonds Régional de Solidarité)

17 274 000

14 412 000

FRBG Banque

34 316 000

29 678 000

Total général : Capitaux propres y compris FRBG

344 185 323

210 617 664

 

 

Relève nominatif des parts dans les entreprises liées,titres de participation et de l'activité de portefeuille.

Montants en milliers d’euros au 31 décembre 2006.

 

Banque Populaire Cote d'Azur :

 

Désignation de la valeur

Capital

social

Nombre

de titres

détenus

%

détenu

Valeur

brute

comptable

Avance

compte

Provision

Valeur

nette

comptable

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

5 488

0

0

5 488

Parts dans des établissements de crédit

 

 

 

0

0

0

0

Autres parts dans d'autres entreprises liées

 

 

 

5 488

0

0

5 488

SAS Fonciere Victor Hugo

4 725 950

31 000

100,00%

4 726

0

0

4 726

SA Ste Mediterraneenne d'Investissement

762 500

50 000

100,00%

762

0

0

762

Titres de participation

 

 

 

98 509

1 333

438

99 405

Titres de participation d'établissement de crédit

 

 

 

90 693

0

0

90 693

Socami C.A

632

1 160

14,69%

9

0

0

9

Socama Ca

7 154

54 250

11,60%

83

0

0

83

Banque Fédérale des banques populaires

9 488 887

1 952 810

3,09%

90 583

0

0

90 583

Iadper

37 391

330

0,13%

5

0

0

5

Ides

147 513

87

0,09%

13

0

0

13

Titres de participation dans d'autres entreprises

 

 

 

 

 

 

 

A caractère financier

 

 

 

30

0

0

30

M+X

18 294

31

2,58%

30

0

0

30

Titres de participation dans les sociétés civiles

 

 

 

 

 

 

 

Immobilières de promotion et de gestion

 

 

 

9

1 333

122

1 221

Autres titres de participation

 

 

 

7 777

0

316

7 461

Sacema

274 408

60

 

1

0

0

1

SEM Immob Hyeres

228 674

104

0,69%

3

0

3

0

Var Amenag.Developpement

1 050 000

750

 

11

0

0

11

Ville de Menton

1 500 000

337

 

5

0

0

5

SA Copra

 

3 000

 

46

0

46

0

Parloniam

7 619 402

1 828

0,37%

37

0

0

37

LBO Croissance 2

 

457

 

0

0

0

0

Lbo Npe Europa

80 000 000

1 000 000

1,25%

883

0

0

883

Semazur

240 000

1 348

8,99%

21

0

0

21

Fcpr Spef E-Fund

 

200

 

200

0

58

142

Sadovar

 

1 500

 

23

0

23

0

Sa Guideo

 

5 277

 

53

0

53

0

Grft Franc Entre ex:Ingenierie de l'habitat

 

1

 

0

0

0

0

Sagestat

150 000

20

2,00%

1

0

1

0

Sophia Euro Lab

 

1 700

 

170

0

0

170

Var Actions

693 643

5 000

10,99%

76

0

32

44

Semival

1 173 900

110

2,86%

34

0

0

34

B.P Creation

3 265 500

1 006,00

3,08%

101

0

0

101

Fcpr Bp Creation

5 135 858

388,74

3,09%

250

0

91

159

Toulon Amenagement

565 893

600

2,84%

9

0

9

0

Informatique Banque Populaire

64 772 140

249 916

3,86%

2 499

0

0

2 499

Natexis Paiement

 

1

 

0

0

0

0

Bpdeveloppement

92 654 992

205 998

3,56%

3 355

0

0

3 355

Total

 

 

 

103 997

1 333

438

104 893

 

 

Montants en milliers de euros au 31 décembre 2006.

 

Banque Populaire Cote d'Azur :

 

Sociétés immobilières de promotion et de gestion

Capital

social

Nombre

de titres

détenus

%

détenu

Valeur

brute

comptable

Avance

compte

Provision

Valeur

nette

comptable

Titres de participation dans les sociétés civiles immobilières de promotion et de gestion

 

 

 

9

1 333

122

1 221

SCI la Roseraie

1 500

300

26,00%

0

260

0

260

SCI Espace Valrose

2

30

30,00%

0

1

0

2

SCI Palais d'Azur

1 500

1 530

30,00%

0

240

0

240

SCI Domaine de Vignal

0

5

5,00%

0

73

73

0

SCI le Verger

2

5

5,00%

0

1

1

0

SCI Durandy

2

25

25,00%

0

-70

0

-70

SNC Lotissement des Fleurs

8

150

30,00%

2

411

0

414

SCI Residence Romaine

3

60

30,00%

 

2

3

0

SCI Maccarani Buffa

 

 

 

0

19

20

0

SCI l'Ile Verte

8

50

10,00%

1

0

1

0

SCI la Commanderie

3

60

30,00%

1

0

1

0

SCI Castel Rosa Mare

1 530

459

30,00%

0

300

0

300

SCI Palais Hadrien

3

60

30,00%

1

14

15

0

SCI Palmero Residence

2

459

30,00%

0

-120

0

-120

SCI Cagnes Renoir

2

13

13,00%

0

18

5

13

SCI Residence Bel Air

2

1 530

30,00%

0

180

0

180

SCI Villa Borghese

2

2 500

25,00%

0

3

3

0

 

 

Eléments selon la durée restant à courir au 31 décembre 2006.

 

 

Total à ventiler

Moins de 3 mois

Entre 3 mois et 1 an

Entre 1 an et 5 ans

Plus de 5 ans

Durée indéterminée

Actif :

 

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit

303 078

217 858

20 704

20 595

21 551

22 370

Créances sur la clientèle

2 924 348

250 240

256 458

968 908

1 190 880

257 862

Créances de crédit-bail

567 214

0

105 999

260 328

34 977

165 910

Obligations et autres titres à revenue fixe

489 877

0

50 136

290 271

141 812

7 658

Passif :

 

 

 

 

 

 

Dettes sur établissements de crédit

226 693

109 150

222

30 682

72 621

14 018

Dettes sur la clientèle

2 582 302

917 825

132 692

186 065

50 481

1 295 239

Dettes représentées par un titre

1 107 592

180 650

79 876

197 012

631 918

18 136

Emprunts subordonnés

77 679

0

0

37 294

40 000

385

 

 

Provisions.

 

(En milliers d’euros)

Valeur comptable à l'ouverture

Dotations de l'exercice

Dotations par capitaux propres

Reprises de l'exercice

Valeur comptable à la clôture

Provisions pour impôts futurs

10 850

3 986

 

10 701

4 135

Provisions pour passif social

20 670

1 010

0

1 249

20 431

Dont médailles

3 101

326

 

0

3 427

Dont CAR/FCR/IFC

17 569

684

0

1 249

17 004

Autres provisions pour risques et charges

17 045

6 311

 

3 398

19 958

Dont provisions pour litiges et garanties

7 175

114

 

837

6 452

Dont migration informatique

244

0

 

244

0

Dont remboursement FCG

2 379

0

 

297

2 082

Dont provision pour risque swaps

2 259

4 275

 

863

5 671

FRBG

44 090

7 500

 

0

51 590

 

 

Immobilisations (hors crédit-bail).

 

(En milliers d’euros)

Valeur brute des immobilisations en début exercice

Augmentations

Diminutions

Valeur brute des immobilisations à la fin de l'exercice

Exploitation :

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

12 587

25 459

36

38 010

Droit au bail

3 593

604

 

4 197

Fonds de commerce

7 182

3 018

 

10 200

Logiciels

1 812

161

36

1 937

Mali technique de fusion

0

21 676

 

21 676

Immobilisations corporelles

79 974

4 180

201

83 953

Terrain

4 655

11

 

4 666

Façades destructibles / Etanchéité

3 043

1 020

21

4 042

Fondation/Ossature

26 866

196

 

27 062

Equipements techniques

9 704

123

13

9 814

Agencements intérieurs

12 697

1 374

41

14 030

Autres immobilisations corporelles

23 009

1 456

126

24 339

Hors-exploitation :

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

67

0

0

67

Immobilisations incorporelles hors-exploitation

67

 

 

67

Immobilisations corporelles

4 542

0

1 631

2 911

Terrain

695

 

35

660

Façades destructibles / Etanchéité

12

 

 

12

Fondation/Ossature

3 396

 

1 392

2 004

Equipements techniques

99

 

71

28

Agencements intérieurs

340

 

133

207

Autres immobilisations corporelles

 

 

 

0

 

 

Amortissements et provisions (hors crédit-bail).

 

(En milliers d’euros)

Cumul des amortissements ou provisions à l'ouverture

Dotations de l'exercice

Reprises de l'exercice

Montant des amortissements ou provisions à la clôture

Exploitation :

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

9 229

9 314

0

18 543

Droit au bail

2 267

277

 

2 544

Fonds de commerce

5 313

1 301

 

6 614

Logiciels

1 649

273

 

1 922

Mali technique de fusion

 

7 463

 

7 463

Immobilisations corporelles

55 039

6 785

143

61 681

Terrain

0

2 706

 

2 706

Façades destructibles / Etanchéité

1 906

630

3

2 533

Fondation/Ossature

22 639

449

 

23 088

Equipements techniques

5 215

292

6

5 501

Agencements intérieurs

6 154

940

7

7 087

Autres immobilisations corporelles

19 125

1 768

127

20 766

Hors-exploitation :

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

0

0

0

0

Immobilisations incorporelles hors-exploitation

 

 

 

0

Immobilisations corporelles

1 147

235

223

1 159

Terrain

 

 

 

0

Façades destructibles / Etanchéité

12

 

 

12

Fondation/Ossature

904

216

207

913

Equipements techniques

31

3

6

28

Agencements intérieurs

200

16

10

206

Autres immobilisations corporelles

 

 

 

0

 

 

IV. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.  

Exercice clos le 31 décembre 2006.

 

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2006 sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Cote d'Azur tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par votre conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le changement de méthode comptable relatif aux modalités de constatation des produits relatifs aux commissions d’assurance emprunteur mentionné dans la note de l’annexe relative aux principes généraux et méthodes.

 

II. Justification de nos appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Changement de méthode comptable: Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous nous sommes assurés du bien-fondé du changement de méthode comptable mentionné ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

— Estimations comptables : Le provisionnement des risques de crédit constitue un domaine d’estimation comptable significatif dans toute activité bancaire. Votre société constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques et générales. Nos travaux d’appréciation de ces estimations ne nous ont pas conduits à relever d’éléments susceptibles de remettre en cause le caractère raisonnable des modalités retenues pour ces estimations comptables, ainsi que des évaluations qui en résultent.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion, exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observations à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Neuilly-sur-Seine et Nice, le 2 avril 2007.

 

Les commissaires aux comptes :

PricewaterhouseCoopers Audit :

philippe lucchesi.

dominique paul ;

 

 

 

V. — Rapport de gestion.

Le rapport de gestion est disponible au siège social sur simple demande.

 

 

 

0708663

11/05/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6044
Texte de l'annonce :

0706044

11 mai 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°57


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 457, promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 3.    

955 804 448 R.C.S. Nice.     

Situation au 31 mars 2007.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

61 775

Effets publics et valeurs assimilées

35 061

Créances sur les établissements de crédit

272 551

Opérations avec la clientèle

2 949 261

Obligations et autres titres à revenu fixe

515 170

Actions et autres titres à revenu variable

3 654

Participations et autres titres détenus à long terme

99 398

Parts dans les entreprises liées

5 548

Crédit-bail et location avec option d'achat

568 828

Location simple

8 528

Immobilisations incorporelles

19 227

Immobilisations corporelles

24 170

Autres actifs

58 428

Comptes de régularisation

66 346

    Total actif

4 687 945

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

262 152

Opérations avec la clientèle

2 518 564

Dettes représentées par un titre

1 135 111

Autres passifs

61 382

Comptes de régularisation

263 163

Provisions pour risques et charges

50 758

Dettes subordonnées

77 688

Fonds pour risques bancaires généraux

52 419

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

266 708

  Capital souscrit

116 875

  Réserves

166 978

  Provisions réglementées et subventions d'investissement

10

  Report à nouveau (+/-)

-17 155

    Total passif

4 687 945

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

  Engagements de financement

222 117

  Engagements de garantie

243 942

  Engagements sur titres

5 457

Engagements reçus :

 

  Engagements de garantie

542 638

  Engagements sur titres

5 457

 

0706044

07/02/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 907
Texte de l'annonce :

0700907

7 février 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°17


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 457, promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice. 

Situation au 31 décembre 2006

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, ccp

74 691

Effets Publics et Valeurs assimilées

50 058

Créances sur les Etablissements de Crédit

303 078

Opérations avec la clientèle

2 926 698

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

489 877

Actions et Autres Titres à revenu variable

3 666

Participations et autres titres détenus à long terme

99 405

Parts dans les Entreprises liées

5 488

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

558 330

Location simple

8 884

Immobilisations incorporelles

26 996

Immobilisations corporelles

16 561

Autres actifs

43 200

Comptes de Régularisation

71 748

  Total actif

4 678 680

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

226 693

Opérations avec la clientèle

2 584 618

Dettes représentées par un titre

1 107 592

Autres passifs

53 814

Comptes de Régularisation

259 712

Provisions pour Risques et Charges

44 001

Dettes subordonnées

77 679

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

51 590

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

272 981

  Capital souscrit

116 875

  Réserves

166 979

  Provisions réglementées et Subventions d'investissement

10

  Report à nouveau (+/-)

-10 883

    Total passif

4 678 680

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

  Engagements de financement

219 809

  Engagements de garantie

230 265

  Engagements sur titres

1 588

Engagements reçus :

 

  Engagements de garantie

524 800

  Engagements sur titres

1 588

 

0700907

10/11/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 16611
Texte de l'annonce :

0616611

10 novembre 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°135


Publications périodiques
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BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants

du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 457, promenade des Anglais, B.P. 241 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice. 

Situation au 30 septembre 2006.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

65 518

Effets Publics et Valeurs assimilées

50 049

Créances sur les Etablissements de Crédit

321 253

Opérations avec la clientèle

2 844 928

Obligations et autres titres à revenu fixe

486 085

Actions et autres Titres à revenu variable

4 010

Participations et autres titres détenus à long terme

50 066

Parts dans les entreprises liées

4 708

Crédit-bail et location avec option d'achat

579 172

Location simple

8 596

Immobilisations incorporelles

27 130

Immobilisations corporelles

16 815

Autres actifs

63 202

Comptes de Régularisation

73 449

    Total actif

4 594 981

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

278 899

Opérations avec la clientèle

2 559 654

Dettes représentées par un titre

1 074 555

Autres passifs

59 750

Comptes de régularisation

277 285

Provisions pour risques et charges

41 561

Dettes subordonnées

77 639

Fonds pour risques bancaires généraux

49 677

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

175 961

    Capital souscrit

93 500

    Réserves

93 237

    Provisions réglementées et Subventions d’investissement

16

    Report à nouveau (+/-)

-10 792

        Total passif

4 594 981

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

214 275

    Engagements de garantie

221 621

    Engagements sur titres

1 383

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

496 117

    Engagements sur titres

1 383

 

 

0616611

09/08/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 12876
Texte de l'annonce :

0612876

9 août 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°95


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 457, promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice. 

Situation au 30 juin 2006.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

66 150

Effets publics et valeurs assimilées

50 033

Créances sur les établissements de crédit

272 286

Operations avec la clientèle

2 757 789

Obligations et autres titres à revenu fixe

504 022

Actions et autres titres à revenu variable

3 707

Participations et autres titres détenus à long terme

50 190

Parts dans les entreprises liées

4 768

Crédit-bail et location avec option d'achat

534 202

Location simple

8 716

Immobilisations incorporelles

25 145

Immobilisations corporelles

18 462

Autres actifs

85 010

Comptes de régularisation

73 415

    Total actif

4 453 895

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

288 009

Operations avec la clientèle

2 480 251

Dettes représentées par un titre

1 021 601

Autres passifs

73 914

Comptes de régularisation

252 491

Provisions pour risques et charges

41 184

Dettes subordonnées

77 576

Fonds pour risques bancaires généraux

48 469

    Capitaux propres hors FRBG (+/-)

170 400

    Capital souscrit

87 938

    Réserves

93 238

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

16

    Report à nouveau (+/-)

-10 792

        Total passif

4 453 895

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

219 135

    Engagements de garantie

226 879

    Engagements sur titres

1 616

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

496 182

    Engagements sur titres

1 616

 

 

 

0612876

26/06/2006 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 8919
Texte de l'annonce :

0608919

26 juin 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°76


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE COTE D’AZUR

Société anonyme coopérative à capital variable, loi du 13 mars 1917 et textes subséquents.

Siège social : 457, Promenade des Anglais, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

I. — Bilan au 31 décembre 2005.

(En milliers d’euros.)

Actif

Code poste

2005

2004

Caisse, banques centrales, CCP

10

64 413

52 841

Effets publics et valeurs assimilées

20

50 994

50 943

Créances sur les établissements de crédit

30

345 906

272 013

Opérations avec la clientèle

48

2 615 914

2 293 322

Obligations et autres titres à revenu fixe

60

455 054

479 453

Actions et autres titres à revenu variable

70

2 752

2 684

Participations et autres titres détenus à long terme

91

50 187

44 327

Parts dans les entreprises liées

100

31 687

33 295

Crédit-bail et location avec option d'achat

110

467 595

398 733

Location simple

120

6 410

4 684

Immobilisations incorporelles

130

3 389

3 566

Immobilisations corporelles

140

25 603

23 900

Capital souscrit non versé

150

 

 

Actions propres

160

 

 

Comptes de négociation et de règlement

165

 

 

Autres actifs

170

46 294

34 419

Comptes de régularisation

180

54 864

51 024

    Total actif

L98

4 221 062

3 745 204

 

Passif

Code poste

2005

2004

Banques centrales, CCP

300

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

310

397 008

237 208

Opérations avec la clientèle

348

2 475 132

2 374 732

Dettes représentées par un titre

350

781 907

633 593

Autres passifs

360

59 046

67 319

Comptes de régularisation

370

183 288

161 268

Comptes de négociation et de règlement

375

 

 

Provisions pour risques et charges

380

48 565

36 915

Dettes subordonnées

430

65 498

37 413

Fonds pour risques bancaires généraux

420

44 090

36 590

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

435

166 528

160 166

    Capital souscrit

440

71 007

68 613

    Primes d'émission

450

 

 

    Réserves

460

89 272

78 256

    Ecarts de réévaluation

470

 

 

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

475

16

25

    Report à nouveau (+/-)

480

-11 988

-2 175

    Résultat de l'exercice (+/-)

490

18 221

15 447

        Total passif

L99

4 221 062

3 745 204

 

Hors bilan

Code poste

2005

2004

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement

615

171 814

162 927

    Engagements de garantie

635

193 356

172 547

    Engagements sur titres

655

4 262

 

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

705

62 042

 

    Engagements de garantie

715

502 606

421 595

    Engagements sur titres

735

4 262

 

 

 

II. — Compte de résultat.

 

(En milliers d’euros.)

 

 

Code poste

2005

2004

+ Intérêts et produits assimilés

500

166 527

162 784

- Intérêts et charges assimilées

505

83 219

83 869

+ Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

510

164 144

138 503

- Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

515

152 822

127 875

+ Produits sur opérations de location simple

520

3 178

2 910

- Charges sur opérations de location simple

525

3 041

2 633

+ Revenus des titres à revenu variable

530

2 381

2 359

+ Commission (produits)

540

67 645

61 777

- Commissions (charges)

545

11 400

10 591

+/- Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

550

99

423

+/- Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

555

227

1 413

+ Autres produits d'exploitation bancaire

560

1 220

1 387

- Autres charges d'exploitation bancaire

565

605

2 362

    Produit net bancaire

600

154 334

144 226

- Charges générales d'exploitation

605

103 275

93 910

- Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

610

4 867

3 732

Résultat brut d'exploitation

620

46 192

46 584

+/- Coût du risque

625

-6 832

-7 070

Résultat d'exploitation

630

39 360

39 514

+/- Gains ou pertes sur actifs immobilisés

640

664

-1 001

Résultat courant avant impôt

650

40 024

38 513

+/- Résultat exceptionnel

655

-497

-4 294

- Impôt sur les bénéfices

660

13 815

11 281

+/- Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

665

-7 491

-7 491

Résultat net

690

18 221

15 447

 

 

 

III. — Annexes aux comptes comptables.

 

 

Les états financiers consolidés de la société pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 comprennent la société et ses filiales (l’ensemble désigné comme « le Groupe »).

Les notes annexes aux comptes annuels de l'exercice 2005 de la Banque populaire Côte d'Azur ont été établies dans le but de compléter et de commenter l'information donnée par le bilan, le hors bilan, et le compte de résultat. Dans un souci de lisibilité du document, seules les opérations présentant un caractère significatif ont été retenues.

Elles se décomposent en :

— Principes généraux et méthodes ;

— Notes sur le bilan : principes comptables et méthodes d'évaluation.

 

Notation : la Banque populaire Côte d’Azur a reçu en propre la notation Aa3 de l’agence Moody’s.

 

Consolidation : les comptes de la BPCA sont intégrés dans la consolidation globale du groupe banque populaire. Dans ce cadre, les comptes sociaux de la BPCA sont retraités suivant les normes internationales IFRS. Au plan individuel, la BPCA n’a pas l’obligation d’établir et de publier des comptes consolidés.

 

Principes généraux et méthodes.

 

Les comptes de l'exercice clos au 31 décembre 2005 font ressortir un total bilan de 4,22 milliards d’euros, et un résultat net de 18,22 M€. Ces comptes ont été établis dans le respect des principes comptables généraux, à savoir :

— La continuité d'exploitation ;

— La permanence des méthodes comptables, à l’exception des changements mentionnés en page 2 ;

— L'indépendance des exercices.

 

Les méthodes d'enregistrement et de présentation des comptes propres à la réglementation applicable obligatoirement en 2005 aux établissements de crédit et prévues par les instructions du Comité de la réglementation bancaire et de la Commission bancaire sont appliquées.

Au 1er janvier 2005, les dispositions des règlements CRC 2002-03 (risque de crédits, actualisation des flux prévisionnels) et CRC 2002-10 (dépréciation des actifs) et la recommandation 2003-R01 du Conseil national de la comptabilité (évaluation et comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires), ont été appliquées.

Dans le cadre de la mise en oeuvre de la Base de données des agents financiers (BAFI), le Plan comptable des établissements de crédit (PCEC) proposé par la Commission bancaire a été adopté par la BPCA.

Dans le cadre de la communication financière sur les comptes annuels (rapport annuel et publication Bulletin des Annonces légales obligatoires), les états de synthèse (bilan, hors bilan et compte de résultat) ont été établis suivant le modèle de ceux définis par le Comité de la réglementation comptable (CRC N° 2000-03). La présentation du compte de résultat est donc réalisée sous la forme de liste avec les soldes intermédiaires de gestion.

Les informations relatives aux instruments de bilan et de hors bilan présentant un risque de marché sont décrites dans les différentes notes sur le bilan et incluent les méthodes d’évaluation.

Les instruments financiers utilisés consistent essentiellement en des contrats d’échange de taux (Swaps) utilisés dans un but de couverture, ou des contrats de garantie de taux plafonds (Cap) ou taux planchers (Floor) utilisés en couverture de crédits à taux variables plafonnés. Par ailleurs, dans le cadre de la gestion et de l’optimisation de la trésorerie, plusieurs opérations d’échanges de taux ont été réalisées en positions ouvertes isolées.

Les frais d’émission d’emprunts sont inscrits en charge pour la totalité dans l’exercice où ils sont exposés. Les primes d’émission d’emprunts sont étalées sur la durée de l’emprunt.

Terminologie : en application du décret N°2005-1757 du 30 décembre 2005, publié au Journal Officiel le 31 décembre 2005, la notion de « provision pour dépréciation » doit désormais être dénommée « dépréciation », et la notion de « provision pour risques et charges » doit être intitulée « provision ».

 

Changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2005.

 

Ce paragraphe indique les différents changements de méthodes comptables opérés à compter du 1er janvier 2005 et dont l’impact a fait l’objet d’un traitement par capitaux propres ; ceux ci sont par ailleurs détaillés dans les notes relatives aux différents postes comptables concernés.

Le règlement 2002-03 du Comité de la réglementation comptable relatif au risque de crédit impose à compter du 1er janvier 2005 de constituer des provisions en valeur actualisée, calculées sur la base des flux futurs attendus sur les encours douteux et douteux compromis. Au 1er janvier, l’impact de ce changement de méthode s’élève à -1,6 M€ sur les capitaux propres.

Le règlement 2004-06 du Comité de la réglementation comptable relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs est appliqué depuis le 1er janvier 2005. Ce texte offre la possibilité d’activer ou de comptabiliser en charges certains frais d’acquisition tels que les frais de mutation, les honoraires ou les frais d’actes mais aussi les frais des développements informatiques. La BPCA a maintenu la comptabilisation en charge.

La recommandation 2003-R01 du Conseil de la comptabilité relative aux engagements sociaux a été appliquée. Ce texte préconise la comptabilisation au bilan des engagements de retraites et similaires. A ce titre, l’effet de l’application a conduit à prélever 10,3 M€ sur les capitaux propres d’ouverture.

Le règlement CRC n° 2002-10 qui fixe les nouvelles règles d'amortissement et de dépréciation des actifs. En particulier, les principaux composants des constructions sont désormais isolés en comptabilité et amortis sur leurs durées d'utilisations respectives. Le changement induit par ce règlement ne s’est traduit par aucune variation des capitaux propres.

En revanche, la BPCA a choisi de ne pas appliquer par anticipation les règlements adoptés par le CRC en novembre 2005 qui portent en particulier sur le traitement comptable du risque de crédit et des opérations sur titres.

 

Engagements de garantie de liquidité et de solvabilité des banques populaires. — Le système de garantie et de solvabilité du réseau des banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque fédérale des banques populaires, organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31, L. 511-32, et L. 512-12 du Code monétaire et financier.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des banques populaires.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque fédérale, d’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des banques populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10% du bénéfice net réalisé par les banques populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les banques populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque fédérale.

Par ailleurs, dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque populaire garantit la liquidité et la solvabilité des Sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Le système de garantie du réseau des banques populaires assure également la garantie de liquidité et de solvabilité du Crédit maritime mutuel, dont la Banque fédérale des banques populaires est l’organe central aux termes de l’article L.512.69 du Code monétaire et financier. Cette garantie est subsidiaire du dispositif de solidarité financière interne au Crédit maritime mutuel.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des banques populaires sont adhérents du Fonds de garantie des dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

Notes sur le bilan : principes comptables et méthodes d'évaluation.

 

Note 1. Etablissements de crédit et institutions financières. — Le solde au passif de 397 M€ correspond notamment à hauteur de 176 M€ aux opérations souscrites auprès de la Banque fédérale des banques populaires ou du réseau des banques populaires (comptes à vue, emprunts, dont quotes-parts des emprunts obligataires), pour 156 M€ aux opérations hors réseau (emprunts en blanc) et pour 52 M€ à des titres (CN, bons du trésor) donnés en pension.

Les soldes de l'actif de 345,9 M€ au poste « Créances sur les établissements de crédit » et de 51 M€ au poste « Effets publics et valeurs assimilées » correspondent au placement de l'excédent des ressources sur les emplois, avec des lignes sur le Trésor public (enregistrées au poste « Effets publics ») et différents établissements financiers. Dans ces montants figurent 88 M€ de prêts interbancaires et 223 M€ d’opérations internes au réseau des banques populaires. Le risque de contrepartie fait l'objet d'une analyse avec le Comité d’audit et de risques du Groupe des banques populaires (CARG) ; des encours maximums par contrepartie ont été déterminés et font l’objet d’un suivi permanent.

 

Note 2. Créances sur la clientèle (2,62 milliards d’euros) et risque crédit. — Les crédits à la clientèle sont enregistrés au bilan à leur valeur nominale. L’activité de la Banque dans ce domaine relève d’une activité traditionnelle de banque de détail sur son marché domestique. Le secteur géographique de la Banque est constitué par les deux départements des Alpes Maritimes et du Var ainsi que Monaco. Une succursale a été ouverte en territoire italien (Lavagne) mais avec une activité exclusive d’opérations de crédit-bail.

L'encours brut, hors dépréciations, des crédits promoteurs sur comptes chantiers s'élève à 90,3 M€, dont un encours classé douteux pour 7,4 M€ provisionné à hauteur de 5,4 M€.

Dans le cadre des opérations de refinancement, un montant de 75,5 M€ de crédits hypothécaires à la clientèle a été nanti au profit de la Caisse de refinancement à l’habitat (CRH), en contrepartie de billets souscrits auprès de cette Caisse.

L'identification et la comptabilisation des créances douteuses sont réalisées suivant examen de chaque dossier. Le principe de contagion est appliqué : la classification en créances douteuses d’un concours entraîne le transfert vers les rubriques « Encours douteux » de l’intégralité des engagements à l’encontre d’un même client. Les créances douteuses font l'objet d'une dépréciation comptabilisée en déduction de l'actif ; chaque dossier est traité individuellement. Les dépréciations sont déterminées au vu de la situation de chaque client en tenant compte des garanties dont la banque est amenée à bénéficier. Les principes énoncés par le règlement CRC n°2002-03 sont appliqués et entraînent périodiquement la révision du statut de chaque dossier douteux. Lors de cette révision périodique, au moins annuelle, le passage à douteux compromis est réalisé au vu de la situation du dossier. Les modalités de transfert des dossiers dans la catégorie douteux compromis ont fait l’objet d’une instruction interne adressée à tous les intervenants concernés. Sur l’ensemble des dossiers douteux compromis initiés au cours de l’exercice 2005, les particuliers représentent 29,6%, les entrepreneurs individuels 19,9%, et les sociétés 50,5%. Le montant global des dossiers transférés dans la catégorie douteux compromis s’est élevé à 18,4 M€ sur l’exercice 2005. Le passage en pertes définitives est effectué lors de la constatation de la situation d’insolvabilité irréversible du débiteur. Ce constat est étayé par un document d’une source externe à la banque (PV de carence d’huissier, certificat d’irrécouvrabilité, enquête effectuée par un professionnel).

Dans le cadre de la mise en oeuvre au 1er janvier 2005 de l’intégralité des dispositions du règlement CRC 2002-03, l’actualisation des flux futurs à recevoir sur les dossiers douteux a été réalisée. Cette actualisation a été effectuée dossier par dossier, sur la base d’échéanciers prévisionnels, aux taux contractuels pour les prêts amortissables, et suivant le taux légal pour les encours à vue. Cette opération a généré une charge de 1 618 881,11 € au titre des exercices antérieurs. Cette opération est assimilée au plan comptable à un changement de méthode comptable et en conséquence, ce montant de 1 618 881,11 € a été passé par capitaux propres (Report à nouveau). La variation de cette actualisation au cours de l’année a en revanche déclenché une diminution de la charge de 89 444,31 € générant sur le résultat de l’année une reprise nette enregistrée pour ce montant en produit dans le résultat annuel.

Les dotations aux dépréciations, nettes de reprises, les créances passées en perte sur l'exercice, nettes des récupérations sur créances amorties, et la variation de l’année de l’actualisation des flux futurs à recevoir, constituent le coût du risque sur opérations de crédit au compte de résultat.

Le montant total des dépréciations inscrites en diminution d’actif est de 46,5 M€, pour un total d’encours douteux de 68 M€, soit un taux de couverture de 68,4%. Sur l’exercice, les dotations aux dépréciations des créances douteuses clients se sont élevées à 13,4 M€ tandis que les reprises sur dépréciations devenues disponibles pour cette même catégorie se sont élevées à 11,8 M€.

 

Note 3. Engagements hors bilan. — Au 31 décembre 2005, la BPCA a reçu 502,6 M€ d’engagements de garantie, qui se répartissent essentiellement entre les Sociétés de caution mutuelle à hauteur de 166 M€, et la Casden à hauteur de 172 M€.

Les engagements de financement donnés en faveur de notre clientèle s’élèvent à 171,8 M€, et les engagements de garantie à 193,4 M€, notamment constitués de cautions immobilières pour 103,1 M€, et de garanties de remboursement de crédits pour 33 M€.

Les autres encours hors bilan concernent principalement nos opérations de couverture et de transactions utilisant les produits dérivés (Swaps, Caps ou Floor). Ces opérations sont détaillées dans la note 11 et font l’objet d’un tableau « montant notionnel des contrats » repris en annexe.

 

Note 4. Opérations en devises. — Les opérations en devises sont converties en euros au cours de la date du 31 décembre 2005 et font l'objet d'une couverture systématique pour toute opération significative. L'exposition au risque de change est donc très faible. Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l’exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat.

Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

 

Note 5. Portefeuille titres. — Toutes les créances représentées par un titre négociable sur un marché (valeurs mobilières, titres de créances négociables, instruments du marché interbancaire) ont fait l'objet d'un classement comptable en application du règlement n°90-01 du Comité de la réglementation bancaire, de l'instruction n° 90-03 de la Commission bancaire, et de l’avis 00-09 du CNC relatif à l’évaluation et à la comptabilisation des titres à revenu variable.

En fonction des critères - intention de détention, adossement à des ressources, liquidité des marchés - ces titres, hors créances rattachées, ont été classés suivant des portefeuilles de :

— titres de transaction pour : néant ;

— titres de placement pour 130,8 M€ bruts, provisionnés à hauteur de 1,5 M€ au titre des moins values latentes constatées sur ce portefeuille ;

— titres d'investissement pour 371,4 M€ ;

— participations et autres titres détenus à long terme, pour 50,2 M€ nets de provisions ; ces dernières s’élèvent à 0,6 M€ ;

— titres de participations et parts dans les entreprises liées pour 31,7 M€ nets de provisions ; ces dernières s’élèvent à 9,4 M€.

Par ailleurs, la note 11 (Opérations sur instruments financiers et produits dérivés) fait état des opérations sur instruments financiers relevant également de l’activité de portefeuille dans le cadre des positions ouvertes isolées, et donne le montant des dépréciations sur moins values latentes sur ces supports, soit 2,26 M€, provisionnées en totalité.

La classification « titres d'investissement » est composée pour la plus grande partie des postes « Effets publics et valeurs assimilées » et « Obligations et autres titres à revenu fixe ». Suivant les instructions du Comité de la réglementation bancaire, l’ensemble du portefeuille titres d’investissement est adossé sur des ressources de durées et de montants égaux ou supérieurs.

Le poste « Obligations et autres titres à revenu fixe » de 455,1 M€ est essentiellement composé de BMTN et obligations. Les contreparties sont principalement représentées par les organismes du groupe des banques populaires et quelques grandes signatures de la place financière de Paris.

Le portefeuille de titres d'investissement est composé d’obligations et de TCN. Ces titres à revenu fixe ont fait l’objet d'un étalement de la surcote ou décote sur la durée résiduelle selon la méthode actuarielle, à l’exception des obligations pour lesquelles l’étalement est linéaire. Le montant des surcotes concernant les obligations est de 687 K€, tandis que sur les supports constitués de BTAN et OAT, les surcotes représentent 125 K€, et les décotes 116 K€.

Il est à préciser qu’aucun titre d’investissement n’a été cédé avant son terme au cours de l’exercice 2005.

Le portefeuille de titres de placement se compose principalement de TCN, de TSDI, obligations et actions (pour 2,8 M€).

Le portefeuille titres de participation reste inchangé dans sa présentation comptable. Au sein du poste Participations et autres titres à long terme, de 50,2 M€, l’encours principal est constitué par notre participation au capital de la BFBP pour 41 M€.

Ces titres, qualifiés d’immobilisations financières, dont la possession durable est estimée utile à l’activité, sont comptabilisés à leur coût d'acquisition. Ils sont évalués individuellement soit à leur valeur de marché, soit à leur valeur d'usage ou d’utilité dans le but de déceler les titres à provisionner dans le cas de moins-value latente, les plus-values latentes n’étant pas prises en compte. Les principales acquisitions de l’exercice 2005 sont présentées dans le rapport de gestion du conseil d’administration. Suivant l'examen de chaque situation, une dépréciation est éventuellement constatée.

 

— Parts et créances rattachées dans les entreprises liées : L'encours net de 31,8 M€ est constitué :

– pour 26,8 M€ par la SCI de l'Arénas qui détient les droits immobiliers sur notre siège ;

– pour 4 M€ par la SASU Foncière Victor Hugo qui gère une partie du patrimoine immobilier hors exploitation de la BPCA ;

– pour 0,8 M€ par la SASU Société méditerranéenne d'investissement ;

– pour 0,2 M€ par la Société de caution mutuelle Soprolib.

La SNC Azurimmo, filiale détenue à 100% par la BPCA et qui figurait dans les comptes pour 2,9 M€, a fait l’objet d’une fusion absorption par la BPCA suivant les règles de la transmission universelle de patrimoine en 2005.

 

Note 6. Dettes subordonnées. — Cette rubrique représente au passif les emprunts TSR pour 65,294 M€ et les dettes rattachées pour 0,204 M€. L’ensemble de ces emprunts a été réalisé auprès de la Banque fédérale des banques populaires.

 

Note 7. Immobilisations et amortissements. — Dans un contexte général, les immobilisations, autres que celles données en crédit-bail, sont entrées bien par bien et évaluées à leur coût d’acquisition, à l’exception de celles qui ont fait l’objet de réévaluation légale en 1976, qui sont inscrites pour leur valeur réévaluée.

Les amortissements ont été pratiqués en référence à des durées d’utilité économique.

A compter du 1er janvier 2005, nous appliquons pleinement les mesures du règlement CRC 2002-10 et de l’avis 2004-15 du CNC.

L’éclatement des immobilisations par composants est effectué en social.

Dans le cadre des principes retenus, aucun changement de règles de comptabilisation et d’amortissement n’a été opéré sur les biens meubles. L’approche par composant ne concerne donc que les immeubles.

Pour l’approche de la notion de valeur résiduelle, qui doit être mesurable et significative et sachant que nos immeubles sont en quasi totalité des immeubles d’exploitation, il a été considéré que les valeurs résiduelles sont par nature logées dans la part terrain non amortissable.

L’option de conserver l’enregistrement en charges des frais d’acquisition a été retenue.

 

Les durées d'amortissement sont les suivantes :

— 10 ans pour les façades destructibles ;

— 25 ans pour la fondation - ossature ;

— 25 ans pour la couverture - étanchéité ;

— 10 ans pour les équipements techniques ;

— 10 ans pour les agencements intérieurs.

 

Le tableau ci-dessous présente le reclassement des immobilisations par composants ; cette règle s’applique à la fois aux immeubles d’exploitation et aux immeubles hors exploitation.

 

Ancien classement

Nouveau classement

Gros oeuvre

Fondation - Ossature

 

Couverture

Agencement aménagement

Façades destructibles

 

Equipements techniques

 

Aménagement intérieur

 

 

Concernant le droit au bail, la BPCA continue à l’amortir dans ses comptes sociaux, de même que les éléments de fonds de commerce rachetés à d’autres banques.

 

Les principaux mouvements de l'exercice 2005 sont présentés dans un tableau annexe.

 

Note 8. Location avec option d'achat et crédit-bail. — Ce poste représente les valeurs nettes d'acquisition des biens donnés en location avec option d’achat. Pour les biens loués amortissables fiscalement en dégressif, un complément de dotation au linéaire est éventuellement calculé uniformément au sein de la fourchette minimum - maximum en fin d'exercice. Au titre de l’exercice, la dotation correspondant au maximum dégressif a été réalisée. D’autre part, une dépréciation de 1,6 M€ est inscrite dans les comptes pour couvrir l’écart constaté sur certains dossiers entre la valeur résiduelle comptable du bien à l’échéance du contrat et le prix de levée de l’option. Cette dépréciation était inscrite pour 2,8 M€ en 2004.

La prééminence de la réalité économique sur l’apparence de la présentation comptable et juridique conduit à déterminer une valeur financière de ces biens, appelée encours financier, correspondant à la valeur actualisée des loyers à recevoir.

Globalement, l’écart entre cet encours financier et la valeur nette comptable des biens loués représente la composante la plus importante de la « Réserve latente », véritable réserve financière qui est déclarée à la Commission bancaire.

Au 31 décembre 2005, la réserve latente, après la dotation de l’exercice de 2,7 M€, s’élève à 24,47 M€ bruts, soit 15,92 M€ nets d’impôt.

Au cours de l’exercice 2005, un nouveau dossier de pertes à terminaisons a été retenu pour une perte de 255 126,16 €, provisionné à 100%. Au titre de l’exercice 2004, sur les sept dossiers retenus, on note trois reprises pour un montant de 1 481 064,13 €, représentant des affaires cédées. La dotation totale étant de 2 854 726,46 € au 31 décembre 2004, le montant restant en stock au titre de 2004 s’élève donc à 1 373 662,33 €, auxquels s’ajoutent la provision de 2005. La provision pour pertes à terminaison se monte ainsi à 1 628 788,49 € au 31 décembre 2005.

 

Note 9. Autres actifs et passifs et comptes de régularisation. — Dans les autres actifs (46,2 M€) figurent notamment :

— les fonds relatifs à la gestion collective des Codevi et des TDI (titres de développement industriel) pour un montant de 7,714 M€ ;

— des créances à recevoir rattachées à ces Codevi / TDI pour 0,27 M€ ;

— les autres débiteurs divers (Etat, acomptes fournisseurs...) pour 27,6 M€.

 

Dans les comptes de régularisation de l’actif (54,9 M€) figurent notamment :

— des produits à recevoir pour 25,618 M€, dont les primes PEL pour 10,927 M€ et 11,24 M€ sur les swaps ;

— des comptes de régularisation divers pour 25,5 M€.

 

Dans les autres passifs (59 M€) figurent :

— des dépôts de garantie reçus sur opérations de crédit-bail pour 28,8 M€ ;

— des créditeurs divers (fournisseurs, Etat) pour 24,3 M€.

 

Dans les comptes de régularisation du passif (183,2 M€) figurent :

— des comptes d'encaissement pour 7,604 M€ ;

— des charges à payer pour un montant de 13,5 M€ ;

— des comptes de régularisation divers pour un montant de 3,49 M€ ;

— des produits perçus d'avance pour 158,07 M€, composés pour l’essentiel du réescompte des loyers du crédit-bail.

 

Note 10. Provisions (48,6 M€) et FRBG (44,1 M€).

— Les provisions (dénommées précédemment provisions pour risques et charges) comprennent principalement les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges, les provisions pour impôts différés et les provisions pour passif social.

Les provisions au 31 décembre 2005 se composent de :

— provisions pour charge d'impôts futurs pour 10,85 M€, dont 8,9 M€ pour la SCI de l’Arénas ;

— provision pour couverture des régimes de retraites CAR, FCR (fonds complémentaire de retraites) et IFC (indemnités de fin de carrière) pour 17,57 M€ ;

— provision pour médaille du travail pour 3,1 M€ ;

— provision pour migration informatique pour 244 K€ ;

— provision pour remboursement d’avances antérieures du fonds collectif de garantie pour 2,4 M€ ;

— autres provisions pour risques et charges pour un montant de 15,1 M€. Ces provisions sont destinées à couvrir les litiges en cours et font l’objet d’une évaluation en fonction du risque final.

La provision pour charge d'impôts futurs constate la conséquence nette fiscale prévisible des décalages temporaires entre l'imputation comptable et la prise en compte fiscale de certaines opérations.

 

— Fonds pour risques bancaires généraux : ce poste enregistre les montants que la Banque décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Une dotation de 7,5 M€ a été constituée au titre de l’exercice 2005. Cette nouvelle dotation porte l’encours global du fonds à 44,1 M€.

 

— Engagement de retraites : Le régime de retraite CAR du Groupe banques populaires a été fermé au 31 décembre 1993, en application de l’accord professionnel du 13 septembre 1993, applicable aux banques populaires par l’accord Groupe du 7 janvier 1994.

L’engagement de retraite du Groupe envers les actifs et retraités est constitué de compléments spécifiques au Groupe banques populaires et d’un complément bancaire résiduel calculé par différence entre les droits bancaires arrêtés au 31 décembre 1993 et les éléments de pensions à la charge de la sécurité sociale, l’ARRCO et l’AGIRC et les compléments spécifiques banques populaires.

Au niveau de l’ensemble du Groupe des banques populaires, le choix de provisionner intégralement le passif social a été entériné, et ceci dès l’exercice 2005.

 

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2005 sont les suivantes :

— Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 3,76% et le rendement attendu des actifs de 6% ;

— Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,60% et le taux de rendement attendu de 3,80% ;

— Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,42% ;

 

Le calcul de l’engagement de retraite CAR au 31 décembre 2005 a été déterminé sur la base des données individuelles mises à jour et en retenant les hypothèses retenues sur la base des normes internationales, notamment la méthode des unités de crédit projetées. L’engagement brut s’élève à 19,05 M€ pour la Banque populaire Côte d’Azur.

L’engagement est couvert en partie par les réserves de la CAR (institution de retraite du Groupe des banques populaires) et la participation annuelle des banques au paiement des retraites en cours de service.

L’actif net de la CAR, pour la quote-part BPCA, est arrêté à 5,9 M€. Le taux moyen de rendement des actifs de la CAR a été estimé à 6%.

Compte tenu du choix de couverture intégrale et des ajustements actuariels à effectuer sur la période de couverture, le montant total à provisionner a été arrêté à la somme de 16,5 M€ pour la CAR. Pour compléter la dotation existante au 31 décembre 2004, une dotation de 10,3 M€ a été passée, dont 65 K€ sur le compte de résultat au titre de l’exercice, et 10,2 M€ au titre des exercices antérieurs et comptabilisés par capitaux propres dans le cadre du changement de méthode.

 

Les engagements de la Banque populaire envers les membres de son personnel au titre des indemnités de fin de carrière sont couverts par un contrat signé avec ABP Vie (anciennement Prospérité), entreprise régie par le code des assurances. Aux termes de ce contrat, ABP Vie garantit à la BPCA le paiement des indemnités de départ à la retraite versées au personnel. Pour assurer ce paiement, la BPCA verse des cotisations sur les livres de ABP Vie. L’encours de notre actif sur les livres de ABP Vie au 31 décembre 2005 s’élève à 5,143 M€. L’engagement actuariel global, calculé par ABP Vie est de 7,945 M€. L’application, par chaque entité du groupe, de la méthode dite du « corridor » pour étaler les écarts actuariels, nous a conduits à enregistrer une charge complémentaire de 750 K€ qui couvre le montant à étaler au titre de 2005.

Le montant des écarts actuariels non comptabilisés au titre de l’exercice 2005 s’élève à 1,11 M€ pour la CAR et 3,7 M€ pour les IFC.

— Cessation anticipée des travailleurs salariés (CATS) : En application d’un accord de branche AFB, un accord entre les partenaires sociaux a été conclu, instituant un dispositif professionnel de cessation anticipée d’activité. Les engagements qui en résultent ont été pris en compte selon un calcul actuariel de l’engagement total, avec prise en compte étalée de manière linéaire sur la durée d’activité restant à courir. Au 31 décembre 2005, le positionnement des salariés concernés par ce dispositif a amené la BPCA à constater une charge à payer de 1 161 132 € au titre des personnes ayant demandé le bénéfice de l’accord avant le 31 décembre 2005.

Un accord interne à la BPCA prévoit l’attribution d’une prime exceptionnelle qui accompagne les modalités d’octroi de la médaille du travail. Le décompte des droits acquis a entraîné la constitution d’une provision de 3,1 M€ dont 698,2 K€ provisionnés sur l’exercice, auxquels s’ajoute une charge à payer inscrite dans les comptes pour 81 K€.

Au 31 décembre 2005, l’effectif CDI de la BPCA s’élevait à 1 117 collaborateurs, dont 29 collaborateurs rattachés à la succursale de Monaco et un collaborateur rattaché à la succursale italienne.

Cet effectif se répartit en 872 techniciens de la banque, dont 17 rattachés à la succursale monégasque, et 245 cadres, dont 12 rattachés à la succursale monégasque et un rattaché à la succursale italienne.

 

Note 11. Opérations sur instruments financiers et produits dérivés. — Les opérations sur les instruments financiers traitées en 2005 concernent principalement des swaps de taux d’intérêts.

Ces opérations sont destinées à prémunir la banque contre les risques de taux dans un marché particulièrement volatil. En application des règlements 90-15 et 92-04, les swaps ont donc été classés soit dans la catégorie de couverture du risque de taux affectant un ensemble d’éléments homogènes, ou éventuellement un seul élément, soit dans la catégorie de couverture et de gestion du risque global de taux d’intérêt de notre établissement.

Ces opérations de contrats d’échange de taux d’intérêt (swaps), affectées soit en macro-couverture du risque de taux global, soit en micro-couverture, représentent, à la date de clôture, un encours de 933,8 M€ et se répartissent de la manière suivante :

— swaps de micro-couverture : 391,3 M€ ;

— swaps de macro-couverture : 542,5 M€.

D’autre part, l’encours d’opérations conditionnelles de couverture s’élève à 252,6 M€, constitué par des contrats d’assurance de taux d’intérêt (caps) pour la totalité.

Enfin, les opérations placées en positions ouvertes isolées s’élèvent à 100 M€ pour les swaps, et 100 M€ pour les floors. Ces opérations constituent un élément de notre portefeuille de négociation. Pour mémoire, le floor de 100 M€ figurait en 2004 dans les opérations de couverture, et il a été reclassé en position ouverte isolée courant 2005.

La valorisation nette des swaps de micro-couverture (391,3 M€) s’établit à 4,9 M€. La valorisation nette des swaps de macro-couverture est de 12,8 M€. Ces montants de valorisation, calculés hors coupons courus, correspondent aux sommes qui seraient perçues (ou éventuellement déboursées dans le cas d’une valorisation négative) si l’ensemble des positions étaient liquidées à la date de valorisation.

La valorisation nette des opérations conditionnelles de couverture (caps pour un montant de 252,6 M€) s’établit à un montant positif de 883 K€. Dans le contexte de ces opérations, ce montant représente le coût de la couverture de l'option sous jacente existant dans le crédit à taux plafond accordé au client.

La valorisation nette des opérations en position ouverte isolée (100 M€) représente une plus-value latente de 1,349 M€. Le montant provisionné est de 2,259 M€.

 

Note 12. Ratios prudentiels et réglementaires sur base individuelle (non consolidée).

— Ratio européen de solvabilité : Inspiré du ratio Cooke, le Ratio européen de solvabilité mesure le rapport entre les fonds propres de la Banque et les engagements, pondérés en fonction du risque de solvabilité des bénéficiaires.

Dans le cadre du calcul de ce ratio, les fonds propres nets totaux s’élèvent à 256 M€. Les fonds propres nets de base (capital et réserves) s’élèvent à 206,6 M€.

Au 31 décembre 2005, le Ratio de la BPCA sur base individuelle s’élève à 10,13%. Le ratio minimal imposé aux Banques selon le règlement 91-05 du Comité de la réglementation bancaire est de 8%.

— Coefficient de fonds propres et de ressources permanentes : La couverture des immobilisations nettes et des emplois longs par les fonds propres et ressources permanentes s’élève à 79,7% pour une obligation minimale de 60%.

— Coefficient de liquidité : La liquidité à un mois par rapport aux exigibilités à un mois est de 121% au 31 décembre 2005 pour une obligation minimale de 100%.

— Ratio Mc Donough : Destiné à remplacer le ratio Cooke, il impose une exigence minimale en fonds propres en les rapportant aux risques pondérés. Ce ratio ne devra pas être inférieur à 8%.

Outre les risques de crédits et de marchés pris en compte par les autres ratios, le ratio Mac Donough intègre également le risque opérationnel.

La mise en oeuvre de ce ratio exige une mise à jour très fine des bases d’information de la Banque. Dans ce contexte, un important chantier a été ouvert au sein de la Banque pour affiner notre collecte d’information. La prise en compte effective, pleine et entière du ratio, est prévue pour 2008, sachant qu’il est prévu une période intermédiaire de fonctionnement en double avec le ratio de solvabilité entre 2006 et 2008.

 

Note 13. Régime fiscal et impôt sur les bénéfices. — Le régime de l’intégration fiscale s’applique entre la BPCA, société mère, la SASU Foncière Victor Hugo, la SCI du Domaine de L’Arénas, et la Société méditerranéenne d’investissement (SMI), filiales détenues à 100% par la BPCA. Une convention a été signée qui prévoit la neutralité de la charge d’impôt dans les comptes des filiales intégrées fiscalement.

La SCI du Domaine de l’Arénas, désormais pleinement propriétaire de l’immeuble loué par la BPCA pour son siège social, a dégagé un résultat fiscal positif qui génère une charge d’impôt dans les comptes de la BPCA, charge qui avait été préalablement provisionnée.

Les impôts différés actifs résultant des décalages provisoires sur des contributions obligatoires comme la participation des salariés ou la contribution Organic, dont la prise en compte fiscale est déportée d’un exercice sur l’autre, ne sont pas comptabilisés. En terme de procédure, les impôts différés passifs significatifs font l’objet d’une provision. Compte tenu de la situation positive du résultat fiscal des filiales, dont la SCI de l’Arénas, aucune dotation aux provisions de ce type n’a été constituée sur l’exercice 2005.

L’ensemble des opérations a été soumis au traitement fiscal réglementaire en vigueur, aussi bien au niveau du résultat courant que du résultat exceptionnel.

 

Note 14. Informations relatives au résultat des activités bancaires. — La Banque populaire Côte d’Azur exerce son activité dans les départements des Alpes-Maritimes et du Var, sur la Principauté de Monaco et en l’Italie, à travers un réseau de plus de 100 points de contact.

Banque de détail généraliste, son activité est majoritairement tournée vers la clientèle de proximité, composée de particuliers et de professionnels (professions libérales, artisans, commerçants). La BPCA a poursuivi son développement en direction de cette clientèle, pour améliorer la couverture de son territoire, avec l'ouverture de cinq nouvelles agences sans guichet en 2005, dont trois dans le Var (Les Arcs, Ollioules et Vidauban) et deux dans les Alpes-Maritimes (Antibes la Fontonne et Grasse). Comme dans les autres points de vente, elle y propose l’ensemble des produits et services offerts dans la gamme du groupe des banques populaires.

Cette gamme comprend des placements en épargne monétaire ou financière et des financements à court ou long terme selon qu’il s’agisse de consommation ou d’investissement. La Banque offre également une gamme complète de services dérivés du compte de chèques et des moyens de paiement associés, notamment dans les domaines des domiciliations, des connections téléphoniques et informatiques.

En prolongement de ces services de base, la Banque s'est engagée dans les nouveaux canaux de distribution à distance depuis plusieurs années : Internet, plate-forme téléphonique, service téléphonique dédié aux ordres de bourse.

Parallèlement, et depuis quelques années, la BPCA a développé une politique de « niches », en s'orientant vers des marchés plus spécifiques pour lesquels les offres produits sont particulièrement ciblées. Dans chacun de ces domaines, une structure dédiée a été créée, composée de spécialistes aptes à répondre aux besoins de ces clientèles, relayée si besoin par Natexis Banque populaire et ses filiales. C’est ainsi que, pour les activités professionnelles, ont été créées d’une part des agences spécialisées « Espace entreprises », d’autre part des structures propres à la population des agriculteurs, secteur particulièrement dynamique du département du Var, et des entités proches des professionnels de l'immobilier dont l’ouverture de deux agences destinées aux prescripteurs.

En second lieu, au titre des activités privées, des actions spécifiques ont été menées en direction des personnes physiques à forte capacité d’épargne, nécessitant une gestion de patrimoine particulière (Centres de gestion de patrimoine et renforcement de la partie « Banque privée » à Monaco avec la reprise de la clientèle du Banco Atlantico fin 2004).

Enfin, la BPCA est devenue en quelques années un des spécialistes du financement en crédit-bail de la marine de plaisance vers les résidents ou les non-résidents, clients ou non de la Banque populaire. Après l’implantation en 2003 d’une succursale spécialisée en Italie, à Lavagne, l’activité de celle-ci en 2004 et 2005 a confirmé tout le potentiel de développement attendu par la BPCA. Depuis l’année dernière, le développement s’oriente également en direction de ressortissants d’autres pays européens.

La structure du fonds de commerce reste largement composée par les apports de la clientèle traditionnelle, lesquels sont supérieurs aux demandes de financement ; aussi la BPCA doit-elle gérer les excédents, au travers d’une activité de trésorerie.

De plus, cette activité de trésorerie s’assure de la gestion globale du bilan, vis-à-vis des règles prudentielles exprimées notamment au travers des ratios de ressources longues, de liquidité et de gestion au fil de l’eau du risque de taux.

Les conséquences techniques de la migration informatique opérée en juin 2004 font que l’analyse de la contribution de chacun de ces marchés au résultat global de la Banque n’est pas encore possible pour 2005.

 

Note 15. Gains ou pertes sur actifs immobilisés (gain net de 0,66 M€). — Ce poste enregistre les plus ou moins values de cession sur les immobilisations incorporelles ou corporelles, dont les titres de participations, ainsi que les dotations ou reprises de provisions relatives à l’évaluation de ces actifs. Le montant des plus ou moins values de cession s’établit à une moins-value nette de 1 583 K€, tandis que le solde net des dotations ou reprises de dépréciations sur titres s’établit à une reprise nette de 2 240 K€.

 

Note 16. Charges et produits exceptionnels (charge nette de 0,5 M€). — Ce poste enregistre les charges exceptionnelles pouvant survenir dans le cadre de l’activité des différents services de la Banque. Dans les charges exceptionnelles ont été comptabilisés les frais occasionnés par les travaux informatiques et comptables liés à l’évolution de notre système d’information vers la nouvelle plate-forme informatique ; les produits exceptionnels présentent les reprises de provisions afférentes à cette opération. Dans cette rubrique a également été comptabilisée la première annuité des avances du fonds collectif de garantie, avances provisionnées en totalité sur l’exercice 2004.

 

Note 17. Rémunération des organes d'administration. — Le montant annuel des jetons de présence alloués aux membres du conseil d’administration a été de 15 441 € pour l'année 2005.

 

Note 18. Bénéfice comptable et bénéfice financier de l'exercice. — Le bénéfice net comptable de l'exercice s'élève à 18,221 M€. Le passage de ce résultat comptable au résultat dit financier s'effectue en retraitant la marge sur les opérations de location d'immobilisations (loyers moins les dotations aux amortissements et plus et moins values comptables de cessions) par la marge financière (intérêts et plus ou moins values financières de cessions sur ces opérations) considérées comme des prêts, soit (en milliers d’euros) :

 

Bénéfice net comptable 

18 221

Charges d’amortissement et divers 

156 489

Produits des loyers et divers

-167 634

Marge financière

13 845

    Bénéfice financier

20 921

(Avant IS sur la dotation à la réserve latente)

 

 

L'écart entre le résultat comptable et le résultat financier représente la dotation à la réserve latente, soit 2,700 M€ qui, ajoutée au bénéfice net comptable, permet de constituer le bénéfice financier soit 20,921 M€.

 

Afin d’obtenir le bénéfice financier net d’impôt, il faut déduire l’IS sur la dotation à la réserve latente, soit (en milliers d’euros) :

Bénéfice financier :

20 921

IS sur dotation réserve latente

-943

    Bénéfice financier net d’impôt

19 978

 

Note 19. Evénement post clôture. — Aucun événement significatif lié à des conditions existant à la clôture n’est intervenu après la clôture des comptes.

 

Note 20. Réserve spéciale des plus-values à long terme et taxe de sortie. — L’article 39-IV de la loi de finances rectificative pour 2004 a institué un prélèvement exceptionnel de 2,5% sur le montant de la réserve spéciale des plus values à long terme dans la limite de 200 M€.

Pour ce faire, les sommes inscrites à cette réserve spéciale devaient être obligatoirement virées à un compte de réserves ordinaires avant le 31 décembre 2005. Ce virement est intervenu dans le courant de l’exercice pour un montant de 10 453 817,85 € représentant le montant de la réserve brut soit 10 759 667,01 €, sous déduction de la taxe de sortie soit 305 849,16 €. Dans ce cadre, la fraction de la réserve spéciale de plus-value à long terme dotée antérieurement sur des sous comptes de réserves légales a été virée au compte de réserve légale ordinaire pour un montant de 1 974 299,36 €.

Compte tenu de l’abattement prévu par le texte de loi, la taxe de sortie s’élève donc à 305 849,16 €. En application de la recommandation énoncée par l’avis N° 2005-A du 2 février 2005 du Comité d’urgence du Conseil national de la comptabilité, ce montant de 306 K€ a été comptabilisé dès le 31 décembre 2004 en diminution des capitaux propres (compte de report à nouveau) avec pour contrepartie la constatation de la dette vis-à-vis de l’état (charge à payer).

 

Note 21. Report à nouveau. — Suivant les modalités décrites en notes 2 et 10, les impacts antérieurs à l’exercice de la mise en œuvre d’une part de l’effet d’actualisation des sommes à recevoir sur les dossiers douteux compromis soit 1,6 M€, et d’autre part le provisionnement intégral du passif social soit 10,3 M€, ont été passés en déduction des capitaux propres (changement de méthode comptable). En pratique, c’est le poste « report à nouveau » qui a été mouvementé.

 

Note 22. Projet d'affectation du résultat.

 

Bénéfice net comptable

18 220 862

Report à nouveau

- 11 988 081

    Bénéfice à répartir

6 232 781

        Dotation à la réserve légale

311 640

        Intérêts aux parts sociales

2 263 815

        Dotations aux autres réserves

3 657 326

 

Note 23. Actionnariat. — Au 31 décembre 2005, le capital de la Banque populaire Côte d’Azur s’élève à 71 007 402 €, divisé en 4 176 906 parts sociales de 17 € chacune, réparties auprès de 39 957 sociétaires. Au cours de l’année 2005, la variabilité du capital s’est traduite par des remboursements pour un montant de 7 986 243 €, et des nouvelles souscriptions pour un montant de 10 380 727 €.

 

Dettes sur établissements de crédit.

 

2005

2004

Dettes sur établissements de crédit :

 

 

    A vue

161 112

59 603

    A terme

235 896

177 606

        Total

397 008

237 209

 

Dettes représentés par un titre.

 

2005

2004

Bons de caisse

1 840

2 718

Créances négociables

722 193

460 017

    Dont CDN

161 426

117 219

    Dont BMTN

560 767

342 798

Emprunts obligataires

 

 

    Autres dettes représentées par un titre

57 874

170 858

        Total

781 907

633 593

 

Opérations avec la clientèle.

 

2005

2004

Comptes d'épargne à régime spécial

1 099 339

1 150 376

    A vue

552 264

559 583

    A terme

547 075

590 793

Autres dettes

1 378 116

1 224 355

    A vue

1 136 538

1 011 025

    A terme

241 578

213 330

        Total

2 477 455

2 374 731

 

Créances sur établissements de crédit.

 

2005

2004

Créances sur établissements de crédit

 

 

    A vue

145 421

97 090

    A terme

200 485

174 923

        Total

345 906

272 013

Détails des opérations avec la clientèle.

 

2005

2004

Opérations avec la clientèle :

 

 

    Créances commerciales

27 170

28 705

    Autres concours à la clientèle

2 434 811

2 066 330

    Comptes ordinaires débiteurs

153 933

198 287

        Total

2 615 914

2 293 322

 

Eléments selon la durée à courir au 31 décembre 2005.

 

Total à ventiler

Moins de 3 mois

Entre 3 mois et 1 an

Entre 1 an et 5 ans

Plus de 5 ans

Durée indéterminée

Actif :

 

 

 

 

 

 

    Créances sur établissements de crédit

345 906

239 441

8 918

50 592

18 928

28 027

    Créances sur la clientèle

2 615 914

232 922

203 688

873 206

1 022 725

283 373

    Créances de crédit-bail

474 005

23 646

69 164

227 771

22 065

131 359

    Obligations et autres titres à revenu fixe

455 054

17 118

26 999

289 613

115 719

5 605

Passif :

 

 

 

 

 

 

    Dettes sur établissements de crédit

397 008

43 660

12 979

26 084

92 621

221 664

    Dettes sur la clientèle

2 475 132

2 017 756

155 104

222 326

64 324

15 622

    Dettes représentées par un titre

781 907

159 342

39 595

142 890

434 602

5 478

    Emprunts subordonnés

65 498

 

 

30 294

35 000

204

 

Charges générales d'exploitation

(en milliers d'euros).

 

Montant

 

2005

2004

Frais de personnel

60 303

55 736

Salaires et traitements

38 997

37 200

    Dont participation des salariés à distribuer

1 908

1 651

    Dont intéressement des salariés à distribuer

2 319

2 712

Charges de retraite

8 127

7 114

Autres charges sociales

10 649

9 258

Impôts et taxes sur frais de personnel

2 530

2 164

Autres frais administratifs

42 972

38 174

Impôts et taxes

3 108

2 948

Services extérieurs

39 864

35 226

    Total

103 275

93 910

 

Relevé nominatif des parts dans les entreprises liées, titres de participation et de l'activité de portefeuille.

(Montants en milliers d’euros au 31 décembre 2005.)

Désignation de la valeur

Capital social

Nombre de titres

% détenu

Valeur brute comptable

Avance compte

Provision

Valeur nette comptable

Parts dans les entreprises liées :

 

 

 

40 063

1 154

9 454

31 762

    Parts dans des établissements de crédit

 

 

 

76

76

0

152

    SCM Soprolib

137 174

8 995

100,00 %

76

76

0

152

    Autres parts dans d'autres entreprises liées

 

 

 

39 986

1 078

9 454

31 610

    SAS Foncière Victor Hugo

4 726

31 000

100,00 %

4 726

0

677

4 049

    SA Société méditerranéenne d'investissement

763

50 000

100,00 %

762

0

0

762

    SCI Domaine de l'Arénas

30 965

2 030 500

100,00 %

34 498

1 078

8 778

26 798

Titres de participation :

 

 

 

49 573

1 163

549

50 187

    Titres de participation d'établissement de crédit

 

 

  

41 338

0

48

41 290

    Procomi CA

112 286

87

1,18 %

1

0

0

1

    Socami CA

60 696

1 160

15,29 %

9

0

0

9

    Novacrédit

6 400 000

5 156

0,08 %

162

0

0

162

    Socama AM

206 090

417

1,55 %

3

0

0

3

    Socma VAR

214 566

1 305

0,93 %

2

0

0

2

    Banque fédérale des banques populaires

948 888 660

1 557 805

2,46 %

41 021

0

0

41 021

    Somera

4 346 283

15 900

3,18 %

121

0

48

73

    IADPER

3 739 087

330

0,13 %

5

0

0

5

    IDES

14 751 272

87

0,09 %

13

0

0

13

    Titres de participation dans d'autres entreprises à caractère financier

 

 

 

30

0

0

30

    M+ X

18 294

31

2,58 %

30

0

0

30

    Titres de participation dans les SCI de promotion et de gestion (voir détail joint)

 

 

 

12

1 163

126

1 049

    Autres titres de participation

 

 

 

8 193

0

375

7 819

    Dont :

 

 

 

 

 

 

 

        LBO Croissance 2

 

457

 

393

0

55

338

        LBO NPE Europa

80 000 000

1 000 000

1,25 %

1 000

0

0

1 000

        Informatique Banque populaire

64 772 140

249 916

3,86 %

2 499

0

0

2 499

        BP Développement

92 654 992

205 998

3,56 %

3 355

0

0

3 355

                Total

 

 

 

89 636

2 317

10 004

81 949

 

Sociétés civiles immobilières de promotion et de gestion.

Désignation de la valeur

Capital social

Nombre de titres

% détenu

Valeur brute comptable

Avance compte

Provision

Valeur nette comptable

Rappel ligne du tableau précédent

 

 

 

12

1 163

126

1 049

SCI Les Oliviers

2

30

30,00 %

0

0

0

0

SCI Georges Doublet

6

80

20,00 %

1

3

7

-3

SCI La Roseraie

 

26

26,00 %

0

260

0

260

SCI Espace Valrose

2

30

30,00 %

0

1

0

2

SCI Grand Large

2

15

15,00 %

0

0

0

0

SCI Palais d'Azur

1 530

1 530

30,00 %

0

240

0

240

SCI Domaine de Vignal

0

5

5,00 %

0

73

73

0

SCI Le Verger

2

5

5,00 %

0

1

1

0

SCI Gamma

1 000

50

5,00 %

0

0

0

0

SCI France Promenade

1

833

0,00 %

0

0

0

0

SCI Résidence du Port

0

20

20,00 %

0

0

0

0

SCI Durandy

2

25

25,00 %

0

-74

0

-74

SNC Lotissement des Fleurs

8

150

30,00 %

2

229

0

231

SCI Résidence Romaine

3

60

30,00 %

1

2

3

0

SCI Maccarani Buffa

 

 

  

0

19

20

0

SCI L'île Verte

8

50

10,00 %

1

0

1

0

SCI La Commanderie

3

60

30,00 %

1

0

1

0

SCI Centre Europe

3

40

0,00 %

0

0

0

0

SCI Castel Rosa Mare

 

 

30,00 %

0

300

0

300

SCI Palais Hadrien

3

60

30,00 %

1

14

15

0

SCI Hameau de Calousu

2

30

15,00 %

0

1

1

1

SCI Palmero Résidence

2

459

30,00 %

0

75

0

75

SCI Cagnes Renoir

2

13

13,00 %

0

18

5

13

SCI Green Palace

2

10

10,00 %

0

2

0

2

SCI Villa Borghese

2

2 500

25,00%

0

-1

0

0

 

Ventilation des capitaux propres.

Détail des capitaux propres

2005

2004

Capital

71 007 402

68 612 918

Prime d'émission

 

 

Réserve légale

7 429 588

6 750 734

Réserves statutaires

81 560 281

60 468 895

Autres réserves

268 307

11 009 884

Ecarts de réévaluation

13 549

26 638

Provision spéciale de réévaluation

 

 

Provisions réglementées

15 756

24 590

Report à nouveau

-11 988 081

-2 175 285

Résultat de l'exercice

18 220 862

15 446 512

    Sous-total : Capitaux propres hors fonds pour risques bancaires généraux

166 527 664

160 164 886

FRBG

44 090 000

36 590 000

    FRBG Groupe (Fonds régional de solidarité)

14 412 000

11 836 000

    FRBG Banque

29 678 000

24 754 000

        Total général : capitaux propres y compris FRBG

210 617 664

196 754 886

 

Tableau des provisions.

(En milliers d'euros)

Valeur comptable à l'ouverture

Dotations de l'exercice

Dotations par capitaux propres

Reprises de l'exercice

Valeur comptable à la clôture

Provisions pour impôts futurs

11 499

0

 

648

10 851

Provisions pour passif social

9 723

1 513

10 375

941

20 670

    Dont médailles

2 403

698

 

0

3 101

    Dont CAR/FCR

6 412

815

10 375

33

17 569

Autres provisions pour risques et charges

15 694

11 981

 

3 079

24 596

    Dont provisions pour litiges et garanties

5 330

2 319

 

474

7 175

    Dont migration informatique

1 219

0

 

975

244

    Dont remboursement FCG

2 973

0

 

594

2 379

    Dont provision pour risque swaps

1 226

1 449

 

416

2 259

FRBG

36 590

7 500

 

0

44 090

 

Tableau des amortissements (hors crédit-bail).

(En milliers d'euros)

Cumul des amortissements à l'ouverture

Dotations de l'exercice

Reprises de l'exercice

Montant des amortissements à la clôture

Exploitation :

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles

8 683

1 046

464

9 265

        Droit au bail

2 067

200

 

2 267

        Fonds de commerce

4 828

485

 

5 313

        Logiciels

1 788

361

464

1 685

    Immobilisations corporelles

51 193

3 717

9

54 901

        Terrain

 

 

 

0

        Façades destructibles / Etanchéité

2 866

529

 

3 395

        Fondation/ossature

22 159

486

9

22 636

        Equipements techniques

3 443

294

 

3 737

        Agencements intérieurs

5 396

748

 

6 144

        Autres immobilisations corporelles

17 329

1 660

 

18 989

Hors - exploitation :

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles

0

0

0

0

    Immobilisations incorporelles hors - exploitation

 

 

 

0

    Immobilisations corporelles

1 516

105

474

1 147

        Terrain

 

 

 

0

        Façades destructibles / Etanchéité

11

1

0

12

        Fondation/ossature

1 120

69

285

904

        Equipements techniques

24

7

 

31

        Agencements intérieurs

361

28

189

200

        Autres immobilisations corporelles

 

 

 

0


Immobilisations (hors crédit-bail).

(En milliers d'euros)

Valeur brute des immobilisations en début exercice

Augmentations

Diminutions

Valeur brute des immobilisations à la fin de l'exercice

Exploitation :

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles :

12 175

875

463

12 587

        Droit au bail

3 352

241

 

3 593

        Fonds de commerce

7 032

150

 

7 182

        Logiciels

1 791

484

463

1 812

    Immobilisations corporelles :

75 283

5 797

1 107

79 973

        Terrain

4 655

 

 

4 655

    Façades destructibles / Etanchéité

5 122

817

 

5 939

    Fondation/ossature

26 861

14

9

26 866

    Equipements techniques

6 391

1 064

 

7 455

    Agencements intérieurs

10 225

1 824

 

12 049

    Autres immobilisations corporelles

22 029

2 078

1 098

23 009

Hors - exploitation :

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles

67

0

0

67

    Immobilisations incorporelles hors - exploitation

67

 

 

67

Immobilisations corporelles :

4 753

264

474

4 543

    Terrain

683

12

 

695

    Façades destructibles / Etanchéité

12

 

0

12

    Fondation/ossature

3 632

49

285

3 396

    Equipements techniques

29

70

 

99

    Agencements intérieurs

397

133

189

341

    Autres immobilisations corporelles

 

 

 

0

 

Montant notionnel des contrats.

(En milliers d'euros.)

Unités

Contrats sur taux

Contrats sur change et sur actions

Valorisation nette

Opérations sur les marchés organisés et assimilés :

 

 

 

    Opérations fermes de couverture

 

 

 

    Autres opérations fermes

 

 

 

    Opérations conditionnelles de couverture

 

 

 

    Autres opérations conditionnelles

 

 

 

Opérations de gré a gré :

 

 

 

    Opérations fermes de couverture

933 818

 

 

        Dont contrats d'échange de taux micro

542 504

 

4 898

        Dont contrats d'échange de taux macro

391 314

 

12 833

        Dont forwards

 

 

 

    Autres opérations fermes

 

 

 

        Dont contrats d'échange de taux

 

 

 

        Dont forwards

 

 

 

    Opérations conditionnelles de couverture

252 584

 

883

    Opérations du portefeuille de négociation

200 000

 

1 349

 

Ventilation par durée résiduelle des montants notionnels.

Unités

Un an et moins

Plus d'un an a cinq ans inclus

Plus de cinq ans

Opérations de gré a gré :

 

 

 

    Contrats de taux d'intérêts

34 147

703 383

548 872

    Contrats sur change

 

 

 

    Contrats sur actions

 

 

 

Opérations sur les marches organises et assimiles :

 

 

 

    Contrats sur taux

 

 

 

    Contrats sur change

 

 

 

    Contrats sur actions

 

 

 

 

Résultats des cinq derniers exercices.

 

2001

2002

2003

2004

2005

Situation financière en fin d'exercice :

 

 

 

 

 

    Capital social (en euros) :

49 889 084

66 934 406

69 364 454

68 612 918

71 007 402

    Nombre de parts en circulation à la clôture de l'exercice

2 934 652

3 937 318

4 080 262

4 036 054

4 176 906

Résultat global des opérations effectuées (en milliers d’euros) :

 

 

 

 

 

    Produit net bancaire

115 787

124 166

132 013

144 226

154 334

    Résultat brut d'exploitation

36 445

39 128

43 785

46 584

46 192

    Impôts sur les bénéfices

11 096

12 524

12 376

11 281

13 815

    Participation et intéressement des salariés dus au titre de l'exercice

4 387

4 941

5 014

4 363

4 227

    Bénéfice net

11 790

13 556

14 261

15 447

18 221

    Dotation à la réserve latente

2 910

2 910

2 973

2 653

2 700

    Résultat financier

14 700

16 466

17 234

18 100

20 921

    Résultat mis en distribution

1 567

1 943

2 187

2 242

(*)2 264

    Résultat des opérations réduit à une part (en euros)

 

 

 

 

 

    Bénéfice net

4,02

3,44

3,50

3,83

4,36

    Intérêts aux parts sociales hors avoir fiscal

3,25%

3,25%

3,25%

3,25%

3,25%

Personnel :

 

 

 

 

 

    Nombre de salariés

881

905

966

1 030

1 117

    Montant de la masse salariale (en milliers d'euros)

30 998

32 245

33 825

37 200

38 997

    Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux (en milliers d’euros)

12 837

14 926

15 564

16 372

18 776

(*) Sous réserve d'approbation par l'assemblée générale des sociétaires.

IV. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2005 sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque populaire de la Côte d’Azur tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par votre conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives.

Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthodes comptables mentionnés dans la note de l’annexe relative aux principes généraux et méthodes. Ces changements qui résultent de recommandations du Conseil national de la comptabilité ou de nouveaux textes du Comité de la réglementation comptable sont relatifs à la constitution de provisions sur encours douteux et douteux compromis en valeur actualisée, au provisionnement de la totalité des engagements de retraite et avantages similaires du personnel et aux nouvelles règles de comptabilisation, d’évaluation, d’amortissement et de dépréciation des actifs.

 

II. Justification de nos appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Changements de méthodes comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

— Estimations comptables : Le provisionnement des risques de crédit constitue un domaine d’estimation comptable significatif dans toute activité bancaire. Votre société constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques et générales.

Nos travaux d’appréciation de ces estimations ne nous ont pas conduits à relever d’éléments susceptibles de remettre en cause le caractère raisonnable des modalités retenues pour ces estimations comptables, ainsi que des évaluations qui en résultent.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion, exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n'avons pas d'observations à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

 

Neuilly-sur-Seine et Nice, le 20 avril 2006.

 

Les commissaires aux comptes :

 

PricewaterhouseCoopers Audit :

Dominique Paul ;

Philippe Lucchesi.

 

 

 

V. — Rapport de gestion.

 

 

Le rapport de gestion est disponible au siège social sur simple demande.

 

 

 

0608919

17/05/2006 : Publications périodiques (74)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 6987
Texte de l'annonce :

0606987

17 mai 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°59


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles
____________________



BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR

 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 457, promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

 

Situation au 31 mars 2006.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

58 678

Effets publics et valeurs assimilées

50 902

Créances sur les établissements de crédit

379 665

Opérations avec la clientèle

2 674 366

Obligations et autres titres à revenu fixe

454 072

Actions et autres titres à revenu variable

2 747

Participations et autres titres détenus à long terme

50 032

Parts dans les entreprises liées

30 548

Crédit-bail et location avec option d'achat

477 114

Location simple

6 354

Immobilisations incorporelles

3 229

Immobilisations corporelles

25 293

Autres actifs

58 612

Comptes de régularisation

64 911

      Total actif

4 336 523

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

350 792

Opérations avec la clientèle

2 394 780

Dettes représentées par un titre

982 735

Autres passifs

69 150

Comptes de régularisation

215 479

Provisions pour risques et charges

50 044

Dettes subordonnées

65 507

Fonds pour risques bancaires généraux

45 544

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

162 492

   Capital souscrit

85 194

   Réserves

89 270

   Provisions réglementées et subventions d'investissement

16

   Report à nouveau (+/-)

-11 988

      Total passif

4 336 523

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

   Engagements de financement

187 140

   Engagements de garantie

203 531

   Engagements sur titres

2 048

Engagements reçus :

 

   Engagements de financement

51 283

   Engagements de garantie

462 661

   Engagements sur titres

2 048

 

0606987

20/02/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 1425
Texte de l'annonce :

0601425

20 février 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°22


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

banque populaire cote d’azur

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et s. du Code monétaire et financier

et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 457, promenade des Anglais, 06292 Nice Cedex 3.

955 804 448 R.C.S. Nice.

Situation au 31 décembre 2005.

(En milliers d’euros.)

Actif

Montant

Caisses, banques centrales, CCP    

64 413

Effets publics et valeurs assimilées    

50 995

Créances sur les établissements de crédit    

345 836

Opérations avec la clientèle    

2 615 915

Obligations et autres titres à revenu fixe    

455 056

Actions et autres titres à revenu variable    

2 752

Participations et autres titres détenus à long terme    

52 996

Parts dans les entreprises liées    

28 880

Crédit-bail et location avec option d'achat    

467 695

Location simple    

6 410

Immobilisations incorporelles    

3 389

Immobilisations corporelles    

25 603

Autres actifs    

46 058

Comptes de régularisation    

55 056

    Total de l'actif    

4 221 054

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit    

397 009

Opérations avec la clientèle    

2 475 131

Dettes représentées par un titre    

781 908

Autres passifs    

59 194

Comptes de régularisation    

201 350

Provisions pour risques et charges    

48 567

Dettes subordonnées    

65 498

Fonds pour risques bancaires généraux    

44 090

Capitaux propres hors FRBG (+/-)    

148 307

  Capital souscrit    

71 007

  Réserves    

89 272

  Provisions réglementées et subventions d'investissement    

16

  Report à nouveau (+/-)    

-11 988

    Total passif    

4 221 054

 

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

 

  Engagements de financement    

171 814

  Engagements de garantie    

193 317

  Engagements sur titre    

4 262

Engagements reçus :

 

  Engagements de financement    

62 042

  Engagements de garantie    

497 149

  Engagements sur titre    

4 262

 

 

0601425

23/11/2005 : PUBLICATIONS PERIODIQUES (74)

Société : Banque populaire Cote d'Azur
Siège : 457, promenade des Anglais, 06292 Nice Cedex 3.
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 5972
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR

BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR

Société anonyme coopérative de Banque populaire régie par les articles 512-2 et s. du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social  : 457, promenade des Anglais, 06292 Nice Cedex 3.
955 804 448 R.C.S. Nice.

 

Situation au 30 septembre 2005.
(En milliers d'euros.)

 

Actif Montant
Caisse, banques centrales, C.C.P. 63 714
Effets publics et valeurs assimilées 51 107
Créances sur les établissements de crédit 368 513
Opérations avec la clientèle 2 485 142
Obligations et autres titres à revenu fixe 417 028
Actions et autres titres à revenu variable 2 448
Participations et autres titres détenus à long terme 40 059
Parts dans les entreprises liées 33 102
Crédit-bail et location avec option d'achat 469 337
Location simple 6 263
Immobilisations incorporelles 3 493
Immobilisations corporelles 24 743
Autres actifs 54 057
Comptes de régularisation     54 067
      Total actif 4 073 073

 

 

Passif Montant
Dettes envers les établissements de crédit 361 793
Opérations avec la clientèle 2 477 272
Dettes représentées par un titre 678 565
Autres passifs 59 819
Comptes de régularisation 216 316
Provisions pour risques et charges 39 179
Dettes subordonnées 52 451
Fonds pour risques bancaires généraux 40 090
Capitaux propres hors FRBG 147 588
    Capital souscrit 70 269
    Réserves 89 275
    Provisions réglementées et subventions d'investissement 25
    Report à nouveau     - 11 981
      Total passif 4 073 073

 

 

Hors bilan Montant
Engagements donnés  :  
    Engagements de financement 189 846
    Engagements de garantie 197 663
    Engagements sur titres 2 013
Engagements reçus  :  
    Engagements de financement 13 000
    Engagements de garantie 476 661

 


05972

19/08/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Banque populaire de la Côte-d'Azur
Siège : 5, rue Leblanc, 75015 Paris Cedex.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 96125
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE COTE-D'AZUR

BANQUE POPULAIRE COTE-D'AZUR

Société anonyme coopérative de Banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social : 457, promenade des Anglais, 06292 Nice Cedex 3.
955 804 448 R.C.S. Nice.

Situation au 30 juin 2005.
(En milliers d'euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

59 679

Effets publics et valeurs assimilées

51 327

Créances sur les établissements de crédit

243 688

Opérations avec la clientèle

2 417 835

Obligations et autres titres à revenu fixe

444 979

Actions et autres titres à revenu variable

2 555

Participations et autres titres détenus à long terme

47 738

Parts dans les entreprises liées

33 102

Crédit-bail et location avec option d'achat

449 422

Location simple

6 318

Immobilisations incorporelles

3 594

Immobilisations corporelles

24 534

Autres actifs

54 301

Comptes de régularisation

58 572

Total actif

3 897 644

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

261 893

Opérations avec la clientèle

2 405 947

Dettes représentées par un titre

670 355

Autres passifs

65 357

Comptes de régularisation

208 654

Provisions pour risques et charges

46 489

Dettes subordonnées

52 422

Fonds pour risques bancaires généraux

39 450

Capitaux propres hors FRBG (+/–)

147 077

Capital souscrit

69 760

Réserves

89 278

Provisions réglementées et subventions d'investissement

25

Report à nouveau (+/–)

– 11 986

Total passif

3 897 644

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

Engagements de financement

175 475

Engagements de garantie

194 792

Engagements reçus :

Engagements de garantie

449 288






96125

08/06/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Banque populaire de la Côte-d'Azur
Siège : 5, rue Leblanc, 75015 Paris Cedex.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (comptes annuels) (74B)
Numéro d'affaire : 90665
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE COTE D’AZUR

BANQUE POPULAIRE COTE D’AZUR

Société coopérative à capital variable, loi du 13 mars 1917 et textes subséquents.
Siège social : 457, promenade des Anglais, 06292 Nice Cedex 3.
955 804 448 R.C.S. Nice.

Documents comptables publiables approuvés par l’assemblée générale du 23 mai 2005.

I. — Bilan au 31 décembre 2004.
(En milliers d’euros.)

Actif

2004

2003

Caisse, banques centrales, C.C.P.

52 841

50 235

Effets publics et valeurs assimilées

50 943

35 682

Créances sur les établissements de crédit

272 013

189 126

Opérations avec la clientèle

2 293 322

1 976 690

Obligations et autres titres à revenu fixe

479 453

542 855

Actions et autres titres à revenu variable

2 684

1 968

Participations et autres titres détenus à long terme

44 327

40 626

Parts dans les entreprises liées

33 295

31 678

Crédit-bail et location avec option d’achat

398 733

293 803

Location simple

4 684

4 909

Immobilisations incorporelles

3 566

3 714

Immobilisations corporelles

23 900

21 022

Capital souscrit non versé

Actions propres

Comptes de négociation et de règlement

Autres actifs

34 419

20 123

Comptes de régularisation

51 024

38 752

Total actif

3 745 204

3 251 183

Passif

2004

2003

Banques centrales, C.C.P.

Dettes envers les établissements de crédit

237 208

226 690

Opérations avec la clientèle

2 374 732

2 164 518

Dettes représentées par un titre

633 593

402 523

Autres passifs

67 319

66 720

Comptes de régularisation

161 268

125 708

Comptes de négociation et de règlement

Provisions pour risques et charges

36 915

40 478

Dettes subordonnées

37 413

45 581

Fonds pour risques bancaires généraux

36 590

29 090

Capitaux propres hors FRBG (+/–)

160 166

149 875

Capital souscrit

68 613

69 364

Primes d’émission

Réserves

78 256

66 195

Ecarts de réévaluation

Provisions réglementées et subventions d’investissement

25

34

Report à nouveau (+/–)

– 2 175

21

Résultat de l’exercice (+/–)

15 447

14 261

Total passif

3 745 204

3 251 183

Hors bilan

2004

2003

Engagements donnés :

Engagements de financement

162 927

145 490

Engagements de garantie

172 547

166 999

Engagements sur titres

Engagements reçus :

Engagements de financement

194

Engagements de garantie

421 595

365 302

Engagements sur titres

II. — Compte de résultat.
(En milliers d’euros.)

2004

2003

Intérêts et produits assimilés

162 784

157 614

Intérêts et charges assimilées

83 869

82 787

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

138 503

103 838

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

127 875

94 967

Produits sur opérations de location simple

2 910

2 534

Charges sur opérations de location simple

2 633

2 744

Revenus des titres à revenu variable

2 359

1 246

Commission (produits)

61 777

56 886

Commissions (charges)

10 591

11 162

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

423

1 340

Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

1 413

752

Autres produits d’exploitation bancaire

1 387

1 374

Autres charges d’exploitation bancaire

2 362

1 911

Produit net bancaire

144 226

132 013

Charges générales d’exploitation

93 910

84 945

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

3 732

3 283

Résultat brut d’exploitation

46 584

43 784

Coût du risque

– 7 070

– 7 189

Résultat d’exploitation

39 514

36 595

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

– 1 001

– 1 460

Résultat courant avant impôt

38 513

35 135

Résultat exceptionnel

– 4 294

– 1 005

Impôt sur les bénéfices

11 281

12 379

Dotations/reprises de fonds pour risques bancaires généraux et provisions réglementées

– 7 491

– 7 491

Résultat net

15 447

14 261

III. — Annexe aux comptes comptables.

Les notes annexes aux comptes annuels de l’exercice 2004 de la Banque populaire Côte d’Azur ont été établies dans le but de compléter et de commenter l’information donnée par le bilan et le compte de résultat. Dans un souci de lisibilité du document, seules les opérations présentant un caractère significatif ont été retenues.
Elles se décomposent en :
— Principes généraux et méthodes ;
— Notes sur le bilan : Principes comptables et méthodes d’évaluation.
Notation : la Banque populaire Côte d’Azur a reçu en propre la notation Aa3 de l’agence Moody’s.
Consolidation : Les comptes de la BPCA sont intégrés dans la consolidation globale du groupe des banques populaires. Au plan individuel, la BPCA n’a pas l’obligation d’établir et de publier des comptes consolidés.

Principes généraux et méthodes.

Les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2004 font ressortir un total bilan de 3,75 milliards d’euros, et un résultat net de 15,45 millions d’euros. Ces comptes ont été établis dans le respect des principes comptables généraux, à savoir :
— La continuité d’exploitation ;
— La permanence des méthodes comptables ;
— L’indépendance des exercices.
Les méthodes d’enregistrement et de présentation des comptes propres à la réglementation applicable aux établissements de crédit et prévues par les instructions du Comité de la réglementation bancaire et de la Commission bancaire sont appliquées.
Les dispositions particulières des règlements CRC 2002-03 (risque de crédits, actualisation des flux prévisionnels) et CRC 2002-10 (dépréciation des actifs) applicables normalement au 1er janvier 2005 ne sont pas anticipées sur l’exercice 2004.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la base de données des Agents financiers (BAFI), le plan comptable des établissements de crédit (PCEC) proposé par la Commission bancaire a été adopté par la BPCA.
Dans le cadre de la communication financière sur les comptes annuels (rapport annuel et publication Bulletin des Annonces légales obligatoires), les états de synthèse (bilan, hors bilan et compte de résultat) ont été établis suivant le modèle de ceux définis par le Comité de la réglementation comptable (CRC n° 00-03). La présentation du compte de résultat est donc réalisée sous la forme de liste avec les soldes intermédiaires de gestion.
Les informations relatives aux instruments de bilan et de hors bilan présentant un risque de marché sont décrites dans les différentes notes sur le bilan et incluent les méthodes d’évaluation.
Les instruments financiers utilisés consistent essentiellement en des contrats d’échange de taux utilisés dans un but de couverture, ou des contrats de garantie de taux plafonds (Cap) ou taux planchers (Floor) utilisés en couverture de crédits à taux variables plafonnés. Par ailleurs, dans le cadre de gestion et de l’optimisation de la trésorerie, plusieurs opérations d’échanges de taux ont été réalisées en positions ouvertes isolées.
Les frais d’émission d’emprunts sont inscrits en charge pour la totalité dans l’exercice où ils sont exposés. Les primes d’émission d’emprunts sont étalées sur la durée de l’emprunt.

Engagements de garantie de liquidité et de solvabilité des banques populaires. — Le système de garantie et de solvabilité du réseau des banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque fédérale des banques populaires, Organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31, L. 511-32, et L. 512-12 du Code monétaire et financier.
Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.
La Banque fédérale met en œuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des banques populaires.
Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque fédérale, d’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des banques populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les banques populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les banques populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque fédérale.
Par ailleurs, dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.
Le système de garantie du réseau des banques populaires assure également la garantie de liquidité et de solvabilité du Crédit maritime mutuel, dont la Banque fédérale des banques populaires est l’Organe central aux termes de l’article L. 512.69 du Code monétaire et financier. Cette garantie est subsidiaire du dispositif de solidarité financière interne au Crédit maritime mutuel.
Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des banques populaires sont adhérents du fonds de garantie des dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

Notes sur le bilan - Principes comptables et méthodes d’évaluation.

Note 1. Etablissements de crédit et institutions financières. — Le solde au passif de 237,2 millions d’euros correspond notamment à hauteur de 86 millions d’euros aux opérations souscrites auprès de la Banque fédérale des banques populaires ou du réseau des banques populaires (comptes à vue, emprunts, dont quotes-parts des emprunts obligataires), pour 95 millions d’euros aux opérations hors réseau (emprunts en blanc) et pour 53 millions d’euros à des titres (TCN, bons du Trésor) donnés en pension.
Les soldes de l’actif de 272 millions d’euros au poste « Créances sur les établissements de crédit » et de 50,9 millions d’euros au poste « Effets publics et valeurs assimilées » correspondent au placement de l’excédent des ressources sur les emplois, avec des lignes sur le Trésor public (enregistrées au poste « Effets publics ») et différents établissements financiers. Dans ces montants figurent 68 millions d’euros de prêts interbancaires et 175 millions d’euros d’opérations internes au réseau des banques populaires. Le risque de contrepartie fait l’objet d’une analyse avec le Comité d’audit et de risques du groupe des banques populaires (CARG) ; des encours maximums par contrepartie ont été déterminés et font l’objet d’un suivi permanent.

Note 2. Créances sur la clientèle ( 2,29 milliards d’euros) et risque crédit. — Les crédits à la clientèle sont enregistrés au bilan à leur valeur nominale. L’activité de la Banque dans ce domaine relève d’une activité traditionnelle de banque de détail sur son marché domestique. Le secteur géographique de la Banque est constitué par les deux départements des Alpes Maritimes et du Var. Une succursale a été ouverte en territoire italien (Lavagne) mais avec une activité exclusive d’opérations de crédit-bail. L’encours brut, hors provisions, des crédits promoteurs sur comptes chantiers s’élève à 62,4 millions d’euros, dont un encours classé douteux pour 5,7 millions d’euros provisionné à hauteur de 5,5 millions d’euros. L’identification et la comptabilisation des créances douteuses sont réalisées suivant examen de chaque dossier. Le principe de contagion est appliqué : la classification en créances douteuses d’un concours entraîne le transfert vers les rubriques « Encours douteux » de l’intégralité des engagements à l’encontre d’un même client. Les créances douteuses font l’objet d’une provision comptabilisée en déduction de l’actif ; chaque dossier est traité individuellement. Les provisions sont déterminées au vu de la situation de chaque client en tenant compte des garanties dont la Banque est amenée à bénéficier. Les principes énoncés par le règlement CRC n° 2002-03 sont appliqués et entraînent périodiquement la révision du statut de chaque dossier douteux. Lors de cette révision périodique, au moins annuelle, le passage à douteux compromis est réalisé au vu de la situation du dossier. Les modalités de transfert des dossiers dans la catégorie douteux compromis ont fait l’objet d’une Instruction interne adressée à tous les intervenants concernés. Sur l’ensemble des dossiers douteux compromis initiés au cours de l’exercice 2004, les particuliers représentent 29,8 %, les entrepreneurs individuels 18,7 %, et les sociétés 51,5 %. Le montant global des dossiers transférés dans la catégorie douteux compromis s’est élevé à 19,2 millions d’euros sur l’exercice 2004. Le passage en pertes définitives est effectué lors de la constatation de la situation d’insolvabilité irréversible du débiteur. Ce constat est étayé par un document d’une source externe à la Banque (PV de carence d’huissier, certificat d’irrécouvrabilité, enquête effectuée par un professionnel).
Les dotations nettes de reprises des provisions, les créances passées en perte sur l’exercice nettes des récupérations sur créances amorties constituent le coût du risque sur opérations de crédit au compte de résultat.
La BPCA ne détient pas d’encours de crédits restructurés hors conditions de marché, hormis pour un montant très faible et non significatif, les opérations induites par la Banque de France dans le cadre du surendettement.
Le montant total des provisions pour dépréciation inscrites en diminution d’actif est de 43,2 millions d’euros, pour un total d’encours douteux de 68,2 millions d’euros, soit un taux de couverture de 63,3 %. Sur l’exercice, les dotations aux provisions pour dépréciation des créances douteuses clients se sont élevées à 15,7 millions d’euros tandis que les reprises de provisions devenues disponibles pour cette même catégorie se sont élevées à 10 millions d’euros.

Note 3. Engagements hors bilan. — Au 31 décembre 2004, la BPCA a reçu 421,6 millions d’euros d’engagements de garantie, qui se répartissent essentiellement entre les sociétés de Caution mutuelle à hauteur de 171,2 millions d’euros, et la Casden à hauteur de 148 millions d’euros.
Les engagements de financement donnés en faveur de notre clientèle s’élèvent à 162,9 millions d’euros, et les engagements de garantie à 172,5 millions d’euros, notamment constitués de cautions immobilières pour 70,6 millions d’euros, et de garanties de remboursement de crédits pour 36,2 millions d’euros.
Les autres encours hors bilan concernent principalement nos opérations de couverture utilisant les produits dérivés (Swaps, Caps ou Floor). Ces opérations sont détaillées dans la note 11 et font l’objet d’un tableau repris en annexe.

Note 4. Opérations en devises. — Les opérations en devises sont converties en euros au cours de la date du 31 décembre 2004 et font l’objet d’une couverture systématique pour toute opération significative. L’exposition au risque de change est donc très faible. Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l’exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat.
Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Note 5. Portefeuille titres. — Toutes les créances représentées par un titre négociable sur un marché (valeurs mobilières, titres de créances négociables, instruments du marché interbancaire) ont fait l’objet d’un classement comptable en application du règlement n° 90-01 du Comité de la réglementation bancaire, de l’Instruction n° 90-03 de la Commission bancaire, et de l’avis 00-09 du CNC relatif à l’évaluation et à la comptabilisation des titres à revenu variable.
En fonction des critères : Intention de détention, adossement à des ressources, liquidité des marchés, ces titres, hors créances rattachées, ont été classés suivant des portefeuilles de :
— titres de transaction pour : néant ;
— titres de placement pour 186,8 millions d’euros bruts, provisionnés à hauteur de 0,34 million d’euros au titre des moins-values latentes constatées sur ce portefeuille ;
— titres d’investissement pour 339,9 millions d’euros. Les moins-values latentes constatées sur ce portefeuille s’élèvent à 30 milliers d’euros ;
— participations et autres titres détenus à long terme, pour 44,3 millions d’euros ;
— titres de participations et parts dans les entreprises liées pour 33,3 millions d’euros nets de provisions ; celles ci s’élèvent à 11,1 millions d’euros.
Par ailleurs, la note 11 (opérations sur instruments financiers et produits dérivés) fait état des opérations sur instruments financiers relevant également de l’activité de portefeuille dans le cadre des positions ouvertes isolées, et donne le montant des provisions sur moins-values latentes sur ces supports, soit 1,05 million d’euros, provisionnées en totalité.
La classification titres d’investissement est composée pour la plus grande partie des postes « Effets publics et valeurs assimilées » et « Obligations et autres titres à revenu fixe ». Suivant les instructions du Comité de la réglementation bancaire, l’ensemble du portefeuille titres d’investissement est adossé sur des ressources de durées et de montants égaux ou supérieurs.
Le poste « Obligations et autres titres à revenu fixe » de 479,4 millions d’euros est essentiellement composé de BMTN, CDN et obligations. Les contreparties sont essentiellement représentées par les organismes du groupe des banques populaires et quelques grandes signatures de la place financière de Paris.
Le portefeuille de titres d’investissement est composé d’obligations, et de TCN. Ces titres à revenu fixe ont fait l’objet d’un étalement de la surcote ou décote sur la durée résiduelle selon la méthode actuarielle, à l’exception des obligations pour lesquelles l’étalement est linéaire. Le montant des surcotes concernant les obligations est de 1,314 millions d’euros, tandis que sur les supports constitués de BTAN et OAT les surcotes représentent 158 milliers d’euros, et les décotes représentent 200 milliers d’euros.
Il est à préciser qu’aucun titre d’investissement n’a été cédé avant son terme au cours de l’exercice 2004.
Le portefeuille de titres de placement se compose principalement de TCN, de TSDI, obligations et actions (pour 2,6 millions d’euros).
Le portefeuille titres de participation reste inchangé dans sa présentation comptable. Au sein du poste Participations et Autres titres à long terme, 44,3 millions d’euros, l’encours principal est constitué par notre participation au capital de la BFBP pour 36 millions d’euros.
Ces titres, qualifiés d’immobilisations financières, dont la possession durable est estimée utile à l’activité, sont comptabilisés à leur coût d’acquisition. Ils sont évalués individuellement soit à leur valeur de marché, soit à leur valeur d’usage ou d’utilité. Les principales acquisitions de l’exercice 2004 sont présentées dans le rapport de gestion du conseil d’administration. Suivant l’examen de chaque situation, une provision pour dépréciation est éventuellement constatée.
— Parts et créances rattachées dans les entreprises liées : L’encours net de 33,3 millions d’euros est constitué :

  • pour 26,7 millions d’euros par la SCI de l’Arénas qui détient les droits immobiliers sur notre siège ;
  • pour 2,8 millions d’euros par la SNC Azurimmo qui exploitait un immeuble en résidence hôtelière ;
  • pour 3 millions d’euros par la Sasu foncière Victor Hugo qui gère une partie du patrimoine immobilier hors exploitation de la BPCA ;
  • pour 0,7 million d’euros par la Sasu Société méditerranéenne d’investissement ;
  • pour 0,1 million d’euros par la société de caution mutuelle Soprolib.

Note 6. Dettes subordonnées. — Cette rubrique représente au passif les emprunts TSR pour 37,294 millions d’euros et les dettes rattachées pour 0,119 million d’euros. L’ensemble de ces emprunts a été réalisé auprès de la Banque fédérale des banques populaires.

Note 7. Immobilisations et amortissements. — Les immobilisations, autres que celles données en crédit-bail, sont entrées bien par bien et évaluées à leur coût d’acquisition, à l’exception de celles qui ont fait l’objet de réévaluation légale en 1976, qui sont inscrites pour leur valeur réévaluée. Dans le cadre de la mise en œuvre du règlement CRC 2002-10 relatif aux amortissements et à la dépréciation des actifs, l’option des mesures transitoires a été retenue. Dans ce contexte, aucune dépense de deuxième catégorie (gros entretien, ravalement) n’a été identifiée. Aucune provision pour grosse réparation n’a donc été constituée.
Les amortissements ont été pratiqués en application des taux couramment admis dans la profession et au maximum des possibilités fiscales.
Les durées d’amortissement sont :
— comprises entre 25 et 50 ans pour les constructions ;
— 10 ans pour les aménagements et installations ;
— entre 5 et 10 ans pour le mobilier et matériel de bureau ;
— entre 3 et 5 ans pour le matériel informatique ;
— comprises entre 1 et 5 ans pour les logiciels acquis.
Changement de méthode comptable :
Dans un cadre de mise en place de normes internationales dans un futur proche et de la volonté du groupe des banques populaires de converger vers ces normes, la BPCA a pris la décision de mettre en œuvre l’amortissement comptable des droits au bail acquis. La durée d’amortissement retenue est différente selon que la BPCA est locataire du bien sur lequel est assis le droit, ou selon qu’elle est propriétaire de ce bien. Dans le cas d’une location du bien, le droit au bail est amorti sur une période de neuf années, et dans le cas où la BPCA est propriétaire, la durée d’amortissement est alignée sur celle de l’immeuble. Cette mise en œuvre a été réalisée sans impact fiscal. L’impact comptable identifié comme relevant des exercices antérieurs à 2004, soit 1 889 458,00 € a été imputé sur les capitaux propres. L’impact réalisé au titre de l’exercice a été passé en charge d’amortissement.
Les principaux mouvements de l’exercice 2004 se sont traduits par :
— des sorties d’immobilisations (locaux, installations, mobilier et matériel) pour une valeur brute comptable de 1,115 million d’euros ;
— une acquisition de fonds de commerce pour 1,8 million d’euros ;
— des acquisitions de droits au bail pour 333 milliers d’euros ;
— des achats de logiciels et matériel informatique pour une valeur de 1,449 million d’euros ;
— des acquisitions de locaux, aménagements pour 4,277 milliers d’euros ;
— des acquisitions de matériel, mobilier et frais d’installation pour 1,145 million d’euros.
Dans les immobilisations incorporelles (12,1 millions d’euros en valeur brute d’acquisition et 3,5 millions d’euros en valeur nette), le montant du poste « Droit au bail » figure pour une valeur brute de 3,4 millions d’euros. Le poste « Fonds de commerce », 6,4 millions d’euros en valeur brute et 1,7 million d’euros en valeur nette, représente les éléments de fonds de commerce rachetés à d’autres établissements bancaires. Au sein des immobilisations corporelles (23,9 millions d’euros), les terrains et constructions d’exploitation, travaux et aménagements compris, figurent pour une valeur nette comptable de 16,7 millions d’euros, et pour une valeur de 3,1 millions d’euros pour les éléments hors exploitation.

Note 8. Location avec option d’achat et crédit-bail. — Ce poste représente les valeurs nettes d’acquisition des biens donnés en location avec option d’achat. Pour les biens loués amortissables fiscalement en dégressif, un complément de dotation au linéaire est éventuellement calculé uniformément au sein de la fourchette minimum-maximum en fin d’exercice. Au titre de l’exercice, la dotation correspondant au maximum dégressif a été réalisée. D’autre part, une provision de 2,8 millions d’euros a été constituée pour couvrir l’écart constaté sur certains dossiers entre la valeur résiduelle comptable du bien à l’échéance du contrat et le prix de levée de l’option.
La prééminence de la réalité économique sur l’apparence de la présentation comptable et juridique conduit à déterminer une valeur financière de ces biens, appelée encours financier, correspondant à la valeur actualisée des loyers à recevoir.
Globalement l’écart entre cet encours financier et la valeur nette comptable des biens loués représente la composante la plus importante de la « Réserve latente », véritable réserve financière qui est déclarée à la Commission bancaire.
Au 31 décembre 2004, la réserve latente, après la dotation de l’exercice de 2,65 millions d’euros, s’élève à 21,77 millions d’euros brut, soit 14,06 millions d’euros net d’impôt.

Note 9. Autres actifs et passifs et comptes de régularisation. — Dans les autres actifs (34,4 millions d’euros) figurent notamment :
— les fonds relatifs à la gestion collective des Codevi et des TDI (titres de développement industriel) pour un montant de 7,196 millions d’euros ;
— des créances à recevoir rattachées à ces Codevi / TDI pour 0,26 million d’euros ;
— les autres débiteurs divers (Etat, acomptes fournisseurs...) pour 17,8 millions d’euros.
Dans les comptes de régularisation de l’actif (50,9 millions d’euros) figurent notamment :
— des produits à recevoir pour 27,194 millions d’euros, dont les primes PEL pour 10,255 millions d’euros ;
— des comptes de régularisations divers pour 23,4 millions d’euros.
Dans les autres passifs (67,3 millions d’euros) figurent :
— des dépôts de garantie reçus sur opérations de crédit-bail pour 36,7 millions d’euros ;
— des créditeurs divers (fournisseurs, Etat) pour 24,905 millions d’euros.
Dans les comptes de régularisation du passif (161,2 millions d’euros) figurent :
— des comptes d’encaissement pour 10,958 millions d’euros ;
— des charges à payer pour un montant de 14,7 millions d’euros ;
— des comptes de régularisation divers pour un montant de 5,6 millions d’euros ;
— des produits perçus d’avance pour 129 millions d’euros.

Note 10. Provisions pour risques et charges (36,9 millions d’euros) et fonds pour risques bancaires généraux (36,6 millions d’euros) :
— Les provisions pour risques et charges comprennent principalement les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges, les provisions pour impôts différés et les provisions pour passif social. Les provisions au 31 décembre 2004 se composent de :

  • Provisions pour charges d’impôts futurs pour 11,5 millions d’euros ;
  • Provision pour couverture des régimes de retraites CAR et FCR (fonds complémentaire de retraites) pour 6,4 millions d’euros ;
  • Provision pour médaille du travail pour 2,4 millions d’euros ;
  • Provision pour migration informatique en cours pour 1,2 million d’euros ;
  • Provision pour remboursement d’avances antérieures du fonds collectif de garantie pour 3 millions d’euros ;
  • Autres provisions pour risques et charges pour un montant de 12,4 millions d’euros. Ces provisions sont destinées à couvrir les litiges en cours et font l’objet d’une évaluation en fonction du risque final.La provision pour charges d’impôts futurs constate la conséquence nette fiscale prévisible des décalages temporaires entre l’imputation comptable et la prise en compte fiscale de certaines opérations.
— Fonds pour risques bancaires généraux : Ce poste enregistre les montants que la Banque décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Une dotation de 7,5 millions d’euros a été constituée au titre de l’exercice 2004. Cette nouvelle dotation porte l’encours global du fonds à 36,6 millions d’euros.
— Engagement de retraites : Le régime de retraite CAR du groupe banques populaires a été fermé au 31 décembre 1993, en application de l’accord professionnel du 13 septembre 1993, applicable aux banques populaires par l’accord groupe du 7 janvier 1994.
L’engagement de retraite du groupe envers les actifs et retraités est constitué de compléments spécifiques au groupe banques populaires et d’un complément bancaire résiduel calculé par différence entre les droits bancaires arrêtés au 31 décembre 1993 et les éléments de pensions à la charge de la sécurité sociale, l’Arrco et l’Agirc et les compléments spécifiques Banque populaire.
Le calcul de l’engagement de retraite CAR au 31 décembre 2004 a été déterminé sur la base des données individuelles mises à jour et en maintenant, pour l’essentiel, les hypothèses retenues sur la base des normes françaises. Il s’élève à 19,141 millions d’euros pour la Banque populaire Côte d’Azur.
L’engagement est couvert en partie par les réserves de la CAR (institution de retraite du groupe des banques populaires) et la participation annuelle des banques au paiement des retraites en cours de service. L’actif net de la CAR, pour la quote-part BPCA, est arrêté à 5,175 millions d’euros.
La part non couverte des engagements, qui constitue la dette CAR à la charge de la Banque, ainsi que celui de fond complémentaire de retraite, connaît une très légère variation et s’établit à 13,966 millions d’euros contre 13,795 millions d’euros en 2003.
Compte tenu de la période résiduelle retenue pour couvrir cet engagement, la dotation annuelle s’élève à 1,08 millions d’euros.
Les engagements de la Banque populaire envers les membres de son personnel au titre des indemnités de fin de carrière sont couverts par un contrat signé avec Prospérité, entreprise régie par le Code des assurances. Aux termes de ce contrat, Prospérité garantit à la BPCA le paiement des indemnités de départ à la retraite versées au personnel. Pour assurer ce paiement, la BPCA verse des cotisations sur les livres de Prospérité. L’encours de notre actif sur les livres de Prospérité au 31 décembre 2004 s’élève à 4,311 millions d’euros. L’engagement global, calculé sur base individuelle des salariés, est de 5,455 millions d’euros. L’objectif de provisionnement retenu par la Banque a été fixé à 90 % de l’engagement, une provision complémentaire pour charge de 600 000 € a donc été constituée dans les comptes de la Banque.
— Cessation anticipée des travailleurs salariés (CATS) : En application d’un accord de branche AFB, un accord entre les partenaires sociaux a été conclu, instituant un dispositif professionnel de cessation anticipée d’activité. Les engagements qui en résultent ont été pris en compte selon un calcul actuariel de l’engagement total, avec prise en compte étalée de manière linéaire sur la durée d’activité restant à courir. Au 31 décembre 2004, le positionnement des salariés concernés par ce dispositif a amené la BPCA à constater d’une part une charge à payer de 1 349 620 € au titre des personnes ayant demandé le bénéfice de l’accord avant le 31 décembre 2004, d’autre part une provision pour risques et charges de 308 402 € pour les agents potentiellement bénéficiaires de l’accord. Compte tenu des encours enregistré sur l’exercice précédent, ces opérations ont abouti à une charge nette de 561 578 €.
Un accord interne à la BPCA prévoit l’attribution d’une prime exceptionnelle qui accompagne les modalités d’octroi de la médaille du travail. Le décompte des droits acquis a entraîné la constitution d’une provision de 2,4 millions d’euros dont 675 000 € provisionnés sur l’exercice.
Au 31 décembre 2004, l’effectif CDI de la BPCA s’élevait à 1 030 collaborateurs, dont 20 collaborateurs rattachés à la succursale de Monaco et un collaborateur rattaché à la succursale italienne.
Cet effectif se répartit en 812 techniciens de la Banque, dont 13 rattachés à la succursale monégasque, et 218 cadres, dont 7 rattachés à la succursale monégasque et un rattaché à la succursale italienne.

Note 11. Opérations sur instruments financiers et produits dérivés. — Les opérations sur les instruments financiers traitées en 2004 concernent principalement des Swaps de taux d’intérêts.
Ces opérations ont été destinées à se prémunir contre les risques de taux dans un marché particulièrement volatil. En application des règlements 90-15 et 92-04, ils ont donc été classés soit dans la catégorie de couverture du risque de taux affectant un ensemble d’éléments homogènes, ou éventuellement un seul élément, soit dans la catégorie de couverture et de gestion du risque global de taux d’intérêt de notre établissement.
Ces opérations de contrats d’échange de taux d’intérêt (Swaps), affectées soit en macro-couverture du risque de taux global, soit en micro-couverture, représentent, à la date de clôture, un encours de 924,6 millions d’euros et se répartissent de la manière suivante :
— Swaps de micro-couverture : 339 millions d’euros ;
— Swaps de macro-couverture : 585,6 millions d’euros.
D’autre part, nous avons un encours d’opérations conditionnelles de couverture de 342,6 millions d’euros, se répartissant en contrats d’assurance de taux d’intérêt pour 232,9 millions d’euros au titre des Caps et 100 millions d’euros au titre des Floors, auxquels s’ajoutent 9,7 millions d’euros de CDS (Crédit défault swap), opérations consistant à transférer un risque de crédit à une contrepartie par le biais d’un swap.
Enfin, les Swaps placés en positions ouvertes isolées s’élèvent à 114,5 millions d’euros, et constituent un élément de notre portefeuille de négociation.
La valorisation nette des swaps de micro-couverture (339 M€) s’établit à 595 milliers d’euros. La valorisation nette des swaps de macro-couverture est de 15,9 millions d’euros. Ces montants de valorisation, calculés hors coupons courus, correspondent aux sommes qui seraient perçues (ou éventuellement déboursées dans le cas d’une valorisation négative) si l’ensemble des positions étaient liquidées à la date de valorisation.
La valorisation nette des opérations conditionnelle de couverture (Cap, Floor, CDS pour un montant de 342,6 M€) s’établit à un montant négatif de 4,073 millions d’euros dont 4,016 pour la seule partie Cap. Dans le contexte de ces opérations, ce montant représente le coût de la couverture de l’option sous-jacente existant dans le crédit à taux plafond accordé au client.
La valorisation nette des opérations en positions ouvertes isolée (114,5 M€) est une moins-value latente de 159 milliers d’euros. Dans leur totalité, les positions de ce type, pour lesquelles les valorisations sont négatives, ont fait l’objet d’un provisionnement intégral. C’est ainsi que le montant provisionné est de 1,055 millions d’euros.

Note 12. Ratios prudentiels et réglementaires sur base individuelle (non consolidée) :
— Ratio européen de solvabilité : Inspiré du ratio Cooke, le ratio Européen de Solvabilité mesure le rapport entre les fonds propres de la Banque et les engagements, pondérés en fonction du risque de solvabilité des bénéficiaires.
Dans le cadre du calcul de ce ratio, les fonds propres nets totaux s’élèvent à 219,1 millions d’euros. Les fonds propres nets de base (capital et réserves) s’élèvent à 192,7 millions d’euros.
Au 31 décembre 2004, le ratio de la B.P.C.A. sur base individuelle s’élève à 10,13 %. Le ratio minimal imposé aux banques selon le règlement 91-05 du Comité de la réglementation bancaire est de 8 %.
— Cœfficient de fonds propres et de ressources permanentes : La couverture des immobilisations nettes et des emplois longs par les fonds propres et ressources permanentes s’élève à 78,9 % pour une obligation minimale de 60 %.
— Cœfficient de liquidité : La liquidité à 1 mois par rapport aux exigibilités à 1 mois est au 31 décembre 2004 de 148 % pour une obligation minimale de 100 %.

Note 13. Régime fiscal et impôt sur les bénéfices. — Le régime de l’intégration fiscale s’applique entre la BPCA, société-mère, la Sasu Foncière Victor Hugo, la SCI du Domaine de L’Arénas, et la Société méditerranéenne d’Investissement (S.M.I.), filiales détenues à 100 % par la BPCA. Une convention a été signée qui prévoit la neutralité de la charge d’impôt dans les comptes des filiales intégrées fiscalement.
Compte tenu de l’arrivée à échéance du contrat de crédit-bail immobilier et de la levée de l’option pour acquisition de l’immeuble correspondant, la SCI du Domaine de l’Arénas a dégagé un résultat fiscal positif qui génère une charge d’impôt dans les comptes de la BPCA, charge qui avait été préalablement provisionnée.
Les impôts différés actifs sont essentiellement représentés par des décalages provisoires sur des contributions obligatoires comme la participation des salariés ou la contribution Organic, dont la prise en compte fiscale est déportée d’un exercice sur l’autre. Ces impôts différés ne sont pas comptabilisés. En terme de procédure, les impôts différés passifs significatifs font l’objet d’une provision pour risques et charges. Compte tenu de la situation positive du résultat fiscal des filiales, dont la SCI de l’Arénas, aucune provision de ce type n’a été constituée sur l’exercice 2004.
L’ensemble des opérations a été soumis au traitement fiscal réglementaire en vigueur, aussi bien au niveau du résultat courant que du résultat exceptionnel.

Note 14. Informations relatives au résultat des activités bancaires. — La Banque populaire de la Côte d’Azur exerce son activité sur les départements des Alpes-Maritimes, du Var et sur la Principauté de Monaco, à travers un réseau de 100 points de contact.
Banque de détail généraliste, son activité est majoritairement tournée vers la clientèle de proximité, composée de particuliers, de professionnels (professions libérales, artisans, commerçants). La BPCA poursuit son développement en direction de cette clientèle, avec l’ouverture de quatre nouvelles agences sans guichet en 2004, dont trois dans le Var (Fréjus, La Crau et Le Luc en Provence) et une dans les Alpes-Maritimes (Peymeinade). Comme dans les autres points de vente, elle y propose l’ensemble des produits et services offerts dans la gamme du groupe des banques populaires.
Il s’agit donc de placements en épargne monétaire ou financière, de financements à court ou long terme selon qu’il s’agisse de consommation ou d’investissement. Elle offre également une gamme complète de services dérivés du compte de chèques et des moyens de paiement associés, notamment dans les domaines des domiciliations, des connections téléphoniques et informatiques.
En prolongement de ces services de base, la Banque s’est engagée dans les nouveaux canaux de distribution à distance : commercialisation d’un service Internet courant 1999 et mise en place en 2001 d’une plate-forme téléphonique.
Parallèlement, et depuis quelques années, la BPCA a développé une politique de « Niches », en s’orientant vers des marchés plus spécifiques pour lesquels les offres produits sont particulièrement ciblées. Dans chacun de ces domaines, une structure dédiée a été créée, composée de spécialistes aptes à répondre aux besoins de ces clientèles, relayée si besoin est par Natexis Banque populaire et ses filiales :
En premier lieu, au titre des activités professionnelles, ceux des grandes entreprises ayant des implantations locales (ouverture en 2004 d’un troisième « Espace entreprises » à Puget Sur Argens dans le Var), de la population des agriculteurs, secteur particulièrement dynamique du département du Var, des professionnels de l’immobilier.
En second lieu, au titre des activités privées, ceux des personnes physiques à forte capacité d’épargne, nécessitant une gestion de patrimoine particulière (centres de gestion de patrimoine et renforcement de la partie « Banque privée » à Monaco avec la reprise de la clientèle du Banco Atlantico en 2004).
Enfin, la BPCA est devenue en quelques années un des spécialistes du financement en crédit-bail de la marine de plaisance vers les résidents ou les non-résidents, clients ou non de la Banque populaire. Après l’implantation en 2003 d’une succursale spécialisée en Italie, à Lavagne, l’activité de celle-ci sur une année pleine a confirmé tout le potentiel de développement attendu par la BPCA.
La structure du fonds de commerce reste largement composée par les apports de la clientèle traditionnelle, lesquels sont supérieurs aux demandes de financement ; aussi la BPCA doit-elle gérer les excédents, au travers d’une activité de trésorerie.
De plus, cette activité de trésorerie s’assure de la gestion globale du bilan, vis-à-vis des règles prudentielles exprimées notamment au travers des ratios de ressources longues, de liquidité et de gestion au fil de l’eau du risque de taux.
Du fait de la migration informatique opérée en juin 2004, l’analyse de la contribution de chacun de ces marchés au résultat global de la Banque n’est pas possible pour cette année.

Note 15. Gains ou pertes sur actifs immobilisés (perte nette de 1 million d’euros). — Ce poste enregistre les plus ou moins-values de cession sur les immobilisations incorporelles ou corporelles, dont les titres de participations, ainsi que les dotations ou reprises de provisions relatives à l’évaluation de ces actifs. Le montant des moins-values de cessions s’établit à 648 milliers d’euros, tandis que la dotation aux provisions, nette des reprises, se monte à 353 milliers d’euros.

Note 16. Charges et produits exceptionnels (charge nette de 4,3 millions d’euros). — Dans les charges exceptionnelles ont été comptabilisés les frais occasionnés par les travaux informatiques et comptables liés à l’évolution de notre système d’information vers la nouvelle plate-forme informatique, ainsi que, en produits, les reprises de provisions afférentes à cette opération. A ce titre, la provision globale résiduelle inscrite au bilan à fin 2004 s’élève à 0,93 million d’euros.
Au titre de l’exercice, une provision de 3 millions d’euros a été comptabilisée pour remboursement d’avances antérieures du fonds collectif de garantie des banques populaires, ainsi qu’une provision de 0,6 million d’euros pour compléter la couverture du régime des indemnités de fin de carrière du personnel.

Note 17. Rémunération des organes d’administration. — Le montant annuel des jetons de présence alloués aux membres du conseil d’administration a été de 15 006 € pour l’année 2004.

Note 18. Bénéfice comptable et bénéfice financier de l’exercice. — Le bénéfice net comptable de l’exercice s’élève à 15,447 millions d’euros. Le passage de ce résultat comptable au résultat dit financier s’effectue en retraitant la marge sur les opérations de location d’immobilisations (loyers moins les dotations aux amortissements et plus et moins-values comptables de cessions) par la marge financière (intérêts et plus et moins-values financières de cessions sur ces opérations) considérées comme des prêts, soit (en milliers d’euros) :

Bénéfice net comptable

15 447

Charges d’amortissement et divers

131 356

Produits des loyers et divers

– 141 643

Marge financière

12 940

Bénéfice financier

18 100

(Avant IS sur la dotation à la réserve latente)

L’écart entre le résultat comptable et le résultat financier représente la dotation à la réserve latente, soit 2,653 millions d’euros qui, ajoutée au bénéfice net comptable, permet de constituer le bénéfice financier soit 18,100 millions d’euros.

Afin d’obtenir le bénéfice financier net d’impôt, il faut déduire l’IS sur la dotation à la réserve latente, soit (en milliers d’euros) :

Bénéfice financier

18 100

IS sur dotation réserve latente

– 940

Bénéfice financier net d’impôt

17 160

Note 19. Evénement post clôture. — Aucun événement significatif n’est intervenu après la clôture des comptes.

Note 20. Réserve spéciale des plus-values à long terme et taxe de sortie. — L’article 39-IV de la loi de finances rectificative pour 2004 a institué un prélèvement exceptionnel de 2,5 % sur le montant de la réserve spéciale des plus-values à long terme dans la limite de 200 M€.
Pour ce faire, les sommes inscrites à cette réserve spéciale devront être obligatoirement virées à un compte de réserves ordinaires avant le 31 décembre 2005.
Au 31 décembre 2004 le montant de la réserve spéciale des plus-values à long terme s’élève à 10 759 667,01 €, à la quelle doit s’ajouter, pour le calcul de la taxe, le montant de la partie de la réserve légale réputé affecté à la réserve spéciale des plus-values à long terme soit 1 974 299,36 €. Compte tenu de l’abattement prévu par le texte de loi, la taxe dite de sortie s’établira à 305 849,16 €. En application de la recommandation énoncée par l’avis n° 2005-A du 2 février 2005 du Comité d’urgence du Conseil national de la comptabilité, ce montant de 306 milliers d’euros a été comptabilisé dès le 31 décembre 2004 en diminution des capitaux propres (compte de report à nouveau) avec pour contrepartie la constatation de la dette vis à vis de l’état (charge à payer).

Note 21. Report à nouveau. — Suivant les modalités décrites en note 7, l’impact antérieur à l’exercice de la mise en œuvre de l’amortissement du poste droits au bail, soit 1,9 million d’euros, a été passé par capitaux propres (changement de méthode comptable). En pratique, c’est le poste « Report à nouveau » qui a été mouvementé. D’autre part, suivant les recommandations de l’avis 2005-A du Comité d’urgence du CNC, le montant de la taxe de sortie, soit 306 milliers d’euros, instituée par l’article 39-IV de la loi de finance rectificative pour 2004 a également été imputé au compte report à nouveau.

Note 22. Projet d’affectation du résultat :

Bénéfice net comptable

15 446 512

Report à nouveau

– 2 175 285

Imputation sur la réserve spéciale des plus-values à long terme

305 849

(Avis du Comité d’urgence 2005-A du CNC).

Bénéfice à répartir

13 577 076

Dotation à la réserve légale

678 854

Intérêts aux parts sociales

2 242 565

Dotations aux autres réserves

10 655 657

Note 23. Actionnariat. — Au 31 décembre 2004, le capital de la Banque populaire Côte d’Azur s’élève à 68 612 918 €, divisé en 4 036 054 parts sociales de 17 € chacune, réparties auprès de 34 096 sociétaires.

Dettes sur établissements de crédit.

2004

2003

Dettes sur établissements de crédit :

A vue

59 603

110 381

A terme

177 606

116 309

Total

237 209

226 690

Dettes représentées par un titre.

2004

2003

Bons de caisse

2 718

2 395

Titres du marchés interbancaire

460 017

294 628

Dont certificats de dépôts

117 219,00

76 670

Dont BMTN

342 798

202 038

Dont BON

0

15 920

Emprunts obligataires

Autres dettes représentées par un titre

170 858

105 500

Total

633 593

402 523

Opérations avec la clientèle.

2004

2003

Comptes d’épargne à régime spécial

1 150 376

1 116 113

A vue

559 583

468 932

A terme

590 793

647 181

Autres dettes

1 224 355

1 048 405

A vue

1 011 025

884 925

A terme

213 330

163 480

Total

2 374 731

2 164 518

Créances sur établissements de crédit.

2004

2003

Créances sur établissements de crédit :

A vue

97 090

80 043

A terme

174 923

109 082

Total

272 013

189 125

Détail des opérations avec la clientèle.

2004

2003

Opérations avec la clientèle :

Créances commerciales

28 705

27 501

Autres concours à la clientèle

2 066 330

1 831 613

Comptes ordinaires débiteurs

198 287

117 577

Total

2 293 322

1 976 690

Eléments selon la durée restant à courir au 31 décembre 2004.

Total
à ventiler

Moins
3 mois

Entre
3 mois
et 1 an

Entre
1 an
et 5 ans

Plus 5 ans

Durée
indéterminée

Actif :

Créances sur établissements de crédit

272 013

91 731

11 078

50 854

11 931

106 419

Créances sur la clientèle

2 293 322

178 864

101 181

832 645

935 758

244 874

Créances de crédit-bail

403 417

21 249

61 691

198 122

15 334

107 021

Obligations et autres titres à revenu fixe

479 453

10 000

48 000

288 994

127 172

5 287

Passif :

Dettes sur établissements de crédit

237 209

15 224

5 289

39 692

62 388

114 616

Dettes sur la clientèle

2 374 731

1 851 691

140 266

292 143

82 415

8 216

Dettes représentées par un titre

633 593

22 203

108 103

115 393

383 000

4 894

Emprunts subordonnés

37 413

23 294

14 000

119

Charges générales d’exploitation.
(En milliers d’euros.)

2004

2003

Frais de personnel

55 736

51 302

Salaires et traitements

37 200

33 825

Dont participation des salariés à distribuer

1 651

1 862

Dont intéressement des salariés à distribuer

2 712

3 152

Charges de retraite

7 114

7 189

Autres charges sociales

9 258

8 375

Impôts et taxes sur frais de personnel

2 164

1 913

Autres frais administratifs

38 174

33 643

Impôts et taxes

2 948

2 733

Services exterieurs

35 226

30 910

Total

93 910

84 945

Relevé nominatif des parts dans les entreprises liées, titres de participation et de l’activité de portefeuille.
(Montants en milliers d’euros au 31 décembre 2004.)

Désignation de la valeur

Nombre
actions

Nombre
de titres

%
détenu

Valeur
brute comptable

Avance
compte

Provision

Valeur
nette comptable

Parts dans les entreprises liées :

Parts dans des établissements de crédit

76

76

0

152

SCM Soprolib

5 000

59,81

76

76

0

152

Autres parts dans d’autres entreprises liées

44 209

193

11 183

33 219

SAS Foncière Victor Hugo

31 000

100,00

4 726

0

1 709

3 017

S.A. Société méditerranéenne d’Investissement

50 000

100,00

762

0

0

762

SCI Domaine de l’Arénas

2 030 500

100,00

34 498

193

8 013

26 679

SNC Azurimmo

5 032

100,00

4 223

0

1 462

2 761

Titres de participation :

Titres de participation d’établissement de crédit

36 533

0

48

36 484

Somera

500 019

15 900

3,18

121

0

48

73

Procomi C.A

6 564

87

1,33

1

0

0

1

Socami CA

7 235

1 160

16,03

9

0

0

9

Novacrédit

426 667

3 118

0,73

95

0

0

95

Socama AM

23 670

417

1,76

3

0

0

3

Socma VAR

128 868

1 305

1,01

2

0

0

2

Banque fédérale des banques populaires

60 832 462

1 497 788

2,46

36 088

0

0

36 088

Société de Banque et d’Expansion

1 400 000

7 195

0,51

194

0

0

194

IADPER

245 268

330

0,13

5

0

0

5

IDES

96 762

87

0,09

13

0

0

13

Titres de participation dans d’autres entreprises à caractère financier

484

0

0

484

M+ X

1 200

31

2,58

30

0

0

30

SAS Société de Banque et d’Expansion

1 975 393

29 874

1,51

454

0

0

454

Titres de participation dans les sociétés civiles immobilières de promotion et de gestion

12

695

227

480

(Voir détail dans tableau joint).

Autres titres de participation

7 371

0

492

6 879

Dont :

IBP

6 477 214

249 916

3,86

2 499

0

0

2 499

LBO NPE Europa

80 000 000

1 000 000

1,25

1 000

0

0

1 000

BP Développement

5 790 937

128 893

2,23

2 337

0

0

2 337

Toulon Aménagement

21 091

600

2,84

9

0

9

0

Total

88 685

964

11 951

77 698

Sociétés immobilières de promotion et de gestion.

Désignation de la valeur

Nombre
actions

Nombre
de titres

En  %
détenu

Valeur
brute comptable

Avance
compte

Provision

Valeur
nette comptable

Rappel ligne du tableau précédent

12

695

227

480

SCI Les Oliviers

30

30,00

0

0

0

0

SCI Georges Doublet

80

20,00

1

12

9

4

SCI Espace Valrose

30

30,00

0

1

0

2

SCI Grand Large

15

15,00

0

0

0

0

SCI Palais d’Azur

459

30,00

0

240

0

240

SCI Gamma

50

5,00

0

1

0

1

SCI Domaine de Vignal

5

5,00

0

73

73

0

SCI Le Verger

5

5,00

0

1

3

– 2

SCI France Promenade

909

15,03

0

2

2

0

SCI Résidence du Port

20

20,00

0

2

0

2

SCI Durandy

25

25,00

0

– 131

0

– 130

SNC Lotissement des Fleurs

200

45,00

2

229

0

231

SCI Résidence Romaine

60

30,00

1

2

3

0

SCI Maccarani Buffa

0,00

0

19

20

0

SCI L’Ile verte

50

10,00

1

0

1

0

SCI La Commanderie

60

30,00

1

0

1

0

SCI Centre Europe

40

20,00

1

62

100

– 38

SCI Palais Hadrien

60

30,00

1

14

15

0

SCI Palmero Résidence

1 530

30,00

0

150

0

150

SCI Cagnes Renoir

13

13,00

0

16

0

17

SCI Green Palace

10

10,00

0

1

0

1

SCI Villa Borghese

2 500

25,00

0

– 1

0

0

SCI Hameau de Caloussu

30

15,00

0

1

0

1

Ventilation des capitaux propres.

Détail des capitaux propres

2004

2003

Capital

68 612 918

69 364 454

Prime d’émission

Réserve légale

6 750 734

6 036 672

Réserves statutaires

60 468 895

49 127 257

Autres réserves

11 009 884

10 991 338

Ecarts de réévaluation

26 638

39 727

Provision spéciale de réévaluation

Provisions réglementées

24 590

33 920

Report à nouveau

– 2 175 285

20 627

Résultat de l’exercice

15 446 512

14 260 608

Sous-total : Capitaux propres hors fonds pour risques bancaires généraux

160 164 886

149 874 603

FRBG

36 590 000

29 090 000

FRBG Groupe (Fonds régional de solidarité)

11 836 000

9 477 000

FRBG Banque

24 754 000

19 613 000

Total général : Capitaux propres y compris FRBG

196 754 886

178 964 603

Tableau des provisions.

(En milliers d’euros)

Valeur
comptable
à l’ouverture

Dotations
de l’exercice

Reprises
de l’exercice

Valeur
comptable
à la clôture

Provisions pour impôts futurs

13 518

112

2 132

11 498

Provisions pour passif social

6 939

1 876

0

8 815

Dont médailles

1 727

676

0

2 403

Dont CAR/FCR

5 212

1 200

0

6 412

Autres provisions pour risques et charges

14 786

4 506

6 882

12 410

Dont migration informatique

5 234

0

4 015

1 219

Dont remboursement FCG

0

2 973

0

2 973

FRBG

29 090

7 500

0

36 590

Tableau des amortissements (hors crédit-bail).

(En milliers d’euros)

Cumul
des amortissements à l’ouverture

Dotations
de l’exercice

Reprises
de l’exercice

Montant
des amortissements à la clôture

Immobilisations incorporelles

8 383

545

251

8 677

Constructions

6 784

409

0

7 193

Agencements des constructions

19 683

407

0

20 090

Matériels de bureau et informatique

16 679

2 026

821

17 885

Autres immobilisations corporelles

7 397

1 043

21

8 419

Montant notionnel des contrats.
(En milliers d’euros.)

Unités

Contrats
sur taux

Contrats
sur change
et sur actions

Valorisation
nette

Opérations sur les marchés organisés et assimilés :

Opérations fermes de couverture

Autres opérations fermes

Opérations conditionnelles de couverture

Autres opérations conditionnelles

Opérations de gré à gré :

Opérations fermes de couverture

924 638

Dont contrats d’échange de taux micro

339 022

595

Dont contrats d’échange de taux macro

585 616

15 901

Dont forwards

Autres opérations fermes :

Dont contrats d’échange de taux

Dont forwards

Opérations conditionnelles de couverture

342 676

– 4 073

Opérations du portefeuille de négociation

114 573

– 159

Ventilation par durée résiduelle des montants notionnels.

Unités

Un an
et moins

Plus d’un an
à cinq ans inclus

Plus de cinq ans

Opérations de gré à gré :

Contrats de taux d’intérêts

168 449

818 683

394 756

Contrats sur change

Contrats sur actions

Opérations sur les marchés organisés et assimilés :

Contrats sur taux

Contrats sur change

Contrats sur actions

Résultats des cinq derniers exercices.

2000

2001

2002

2003

2004

Situation financière en fin d’exercice :

Capital social (en euros)

48 138 470

49 889 084

66 934 406

69 364 454

68 612 918

Nombre de parts émises

2 870 615

2 934 652

3 937 318

4 080 262

4 036 054

Résultat global des opérations effectuées (en m€) :

Produit net bancaire

112 992

115 787

124 166

132 013

144 226

Résultat brut d’exploitation

35 400

36 445

39 128

43 785

46 584

Impôts sur les bénéfices

10 832

11 096

12 524

12 376

11 281

Participation et intéressement des salariés dus au titre de l’exercice

4 390

4 387

4 941

5 014

4 363

Bénéfice net

11 417

11 790

13 556

14 261

15 447

Dotation à la réserve latente

2 910

2 910

2 910

2 973

2 653

Résultat financier

14 327

14 700

16 466

17 234

18 100

Résultat distribué

1 623

1 567

1 943

2 187

(*) 2 242

Résultat des opérations réduit à une part (en euros) :

Bénéfice net

3,98

4,02

3,44

3,50

3,83

Intérêts aux parts sociales hors avoir fiscal

3,25 %

3,25 %

3,25 %

3,25 %

3,25 %

Personnel :

Nombre de salariés

861

881

905

966

1 030

Montant de la masse salariale (en m€)

29 925

30 998

32 245

33 825

37 200

Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux (en m€)

12 416

12 837

14 926

15 564

16 372

(*) Sous réserve d’approbation par l’assemblée générale des sociétaires.

IV. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2004 sur :
— le contrôle des comptes annuels de la Banque populaire de la Côte d’Azur tels qu’ils sont joints au présent rapport ;
— la justification de nos appréciations ;
— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.
Les comptes annuels ont été arrêtés par votre conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives.
Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le changement de méthode relatif à l’amortissement des droits au bail acquis mentionné dans la note 7 de l’annexe.

II. Justification de nos appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
— Changement de méthode comptable : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous nous sommes assurés du bien-fondé du changement de méthode comptable relatif à l’amortissement des droits au bail acquis, tel que mentionné ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.
— Estimations comptables : Le provisionnement des risques de crédit constitue un domaine d’estimation comptable significatif dans toute activité bancaire. Votre société constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques et générales.
Nos travaux d’appréciation de ces estimations ne nous ont pas conduits à relever d’éléments susceptibles de remettre en cause le caractère raisonnable des modalités retenues pour ces estimations comptables, ainsi que des évaluations qui en résultent.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion, exprimée dans la première partie de ce rapport.

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n’avons pas d’observations à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

Paris et Nice, le 30 mars 2005.
Les commissaires aux comptes :
PricewaterhouseCoopers Audit :
dominique paul ;
philippe lucchesi.

V. — Rapport de gestion.

Le rapport de gestion est disponible au siège social sur simple demande.






90665

23/05/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Banque populaire de la Côte-d'Azur
Siège : 5, rue Leblanc, 75015 Paris Cedex.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 89082
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR

BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social : 457, promenade des Anglais, 06292 Nice Cedex 3.
955 804 448 R.C.S. Nice.

Situation au 31 mars 2005.
(En milliers d'euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

61 829

Effets publics et valeurs assimilées

50 850

Créances sur les établissements de crédit

276 269

Opérations avec la clientèle

2 322 244

Obligations et autres titres à revenu fixe

454 697

Actions et autres titres à revenu variable

2 684

Participations et autres titres détenus à long terme

44 306

Parts dans les entreprises liées

33 102

Crédit-bail et location avec option d'achat

400 097

Location simple

5 532

Immobilisations incorporelles

3 805

Immobilisations corporelles

23 971

Autres actifs

39 672

Comptes de régularisation

57 686

Total actif

3 776 744

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

244 014

Opérations avec la clientèle

2 331 218

Dettes représentées par un titre

681 695

Autres passifs

71 809

Comptes de régularisation

190 201

Provisions pour risques et charges

37 540

Dettes subordonnées

37 407

Fonds pour risques bancaires généraux

37 555

Capitaux propres hors FRBG (+/–)

145 305

Capital souscrit

69 202

Réserves

78 253

Provisions réglementées et subventions d'investissement

25

Report à nouveau (+/–)

– 2 175

Total passif

3 776 744

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

Engagements de financement

175 774

Engagements de garantie

180 196

Engagements reçus :

Engagements de garantie

421 591






89082

02/03/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Banque populaire de la Côte d'Azur
Siège : 5, rue Leblanc, 75015 Paris Cedex.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 83330
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE COTE D’AZUR

BANQUE POPULAIRE COTE D’AZUR

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et s. du Code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social : 457, promenade des Anglais, 06292 Nice Cedex 3.
955 804 448 R.C.S. Nice.

Situation au 31 décembre 2004.
(En milliers d’euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

52 841

Effets publics et valeurs assimilées

50 943

Créances sur les établissements de crédit

344 231

Opérations avec la clientèle

2 293 321

Obligations et autres titres à revenu fixe

479 453

Actions et autres titres à revenu variable

2 684

Participations et autres titres détenus à long terme

33 361

Parts dans les entreprises liées

44 285

Crédit-bail et location avec option d’achat

399 386

Location simple

4 684

Immobilisations incorporelles

3 566

Immobilisations corporelles

23 895

Autres actifs

34 419

Comptes de régularisation

54161

Total actif

3 821 230

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

309 426

Opérations avec la clientèle

2 343 301

Dettes représentées par un titre

633 594

Autres passifs

67 66

Comptes de régularisation

211 300

Provisions pour risques et charges

36 915

Dettes subordonnées

37 413

Fonds pour risques bancaires généraux

36 590

Capitaux propres hors FRBG (+/–)

145 025

Capital souscrit

68 613

Réserves

78 256

Provisions réglementées et subventions d’investissement

25

Report à nouveau (+/–)

– 1 869

Total passif

3 821 230

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

Engagements de financement

162 927

Engagements de garantie

211 364

Engagements reçus :

Engagements de garantie

421 960






83330

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