Lundi 02 Mars 2020 à 17 H. -
La
Commune à Marseille
D'après son
livre qui sera offert aux premiers spectateurs.
Cité des Associations - Salle
Artémis (rez-de-chaussée)
93 La Canebière - 13001 - Marseille
- 04 91 55 39
50.
Présenté et préparé avec le concours de
Pierre-Marie Jonquière - 06 83 77 81 63.
Participation : 7 euros - Réduite 5
euros
(Carte Fidélité et
Associations diffusant nos informations)
https://sites.google.com/site/claudecamous/
Entre rires
et larmes, entre drame et comédie, plusieurs mois avant Paris, Marseille va
vivre pendant neuf mois à l'heure du pouvoir régional tandis que la garde
civique constituée d'ouvriers tiendra la rue et fera office d'armée et de
police, avec d'inévitables excès. Drapeau rouge et drapeau noir flotteront sur
la préfecture. Claude Camous nous entraîne au cœur de cette bourrasque
révolutionnaire « plus violente qu'une tempête de mistral ».
Sur cette
république populaire et un peu utopique, plane la grande figure de Gaston
Crémieux, « l'avocat des pauvres », animé d'un idéal de fraternité et de
générosité. Le « factieux incorrigible » sera fusillé dans les jardins du Palais
du Pharo, le palais de l'ex-impératrice Eugénie.
Victor Hugo,
dans une lettre à Noémie, sa veuve, parlera d'« un poète rare, un écrivain
distingué, un père aimant ses enfants, un mari adorant sa femme ».
Une autre
grande figure de l'époque domine dans cette évocation de Claude Camous. C'est
celle d'Adolphe Thiers au sujet desquels les historiens sont toujours partagés.
Claude Camous
est l'auteur en 2009 de « La Commune à Marseille », préfacé par Jean Contrucci.
Interrogé en
2011 par Léo Purguette, journaliste de « La Marseillaise », Claude Camous
regrettait que cette expérience ne laissa pas une grande empreinte dans la
ville : « Cette période exaltante qui s'est achevée par une répression dans le
sang - 150 victimes parmi les insurgés - est largement méconnue des Marseillais
eux-mêmes ».