La grande famille Assokopouè héritière du souverain Roi ATTEKEBLE dit Peter ayant signé des traités avec l'administration coloniale de 1830 à 1915 et propriétaire de 90% des terres de Grand-Bassam ancienne capitale de colonie française a organisé une rencontre aujourd'hui avec la presse.
Elle s'est prononcée sur l'expropriation de son patrimoine familial par les chefs de villages non propriétaires qui vendent "illicitement" les terres et signent des protocoles de lotissements sans accord préalable des authentiques héritiers du Roi souverain ATTEKEBLE dit Piter.
La rencontre a eu lieu à Abidjan et l'objectif recherché par les conferenciers, notamment, Wattah Kangah Célestin, Président de l'association de la famille Assokopouè, est de permettre à la famille de s'exprimer sur ce litige foncier qui n'a que trop duré afin qu'il soit sû de tous et qu'elle soit rétablie pleinement dans ses droits.
Dans son exposé, le Président de l'association, Wattah a affirmé que le problème foncier dans la zone de Grand-Bassam pour ce qui concerne particulièrement sa famille aujourd'hui remonte aux années 2000, à la faveur de la création de la zone franche industrielle VITIB.
Selon lui, pour l'occupation de cette zone, l'État devait donc s'acquitter des droits coutumiers auprès des familles propriétaires de terres qui se chiffraient en milliards de FCFA. Bien qu'étant le propriétaire de cette zone de Bassam, Amanzoulé, le représentant d'alors de la famille Assokopouè a voulu faire profiter toutes les familles de Bassam dans un souci de solidarité et d'entente.
"Cette situation a contribué à jeter un projecteur sur notre région, a fait naitre ainsi le désir et l'envie de tous de posséder une parcelle dans cette zone qui allait être un pôle stratégique et économique pour les décennies à venir", s'est confessé, le Président de l'association.
Les terres revendiquées par la famille partent du rond-point de la nouvelle autoroute jusqu'aux Grands moulins d'Abidjan, en passant par Vitré 1 et 2, l'école d'excellence, Yakassé N'Zimakro etc, mais leurs superficies restent pour l'heure inconnues.
Comme l'a indiqué, le Président, aujourd'hui à cause de cette position historique dominante sur le foncier dans la région, la famille Assokopouè est victime des personnes véreuses de tout acabit, à commencer par les chefs qui sont censés rétablir cette vérité historique pour la tranquillité de tous.