Lundi 18 Mars 2019à 17 H. - >> Reporté au 16 Mars 2020.Claude Camous interprète
:
Les
Bas-Fonds d'après Maxime
Gorki
Avec Alain d'Aix dans le rôle de Louka et Claude Camous
dans celui de Satine.
Le livre de
Claude Camous « Emile Zola et Les Mystères de Marseille » sera offert aux
80 premiers spectateurs.
Cité des Associations - Salle
Artémis (rez-de-chaussée)
93 La Canebière - 13001 - Marseille
- 04 91 55 39
50.
Mise
en scène, Présentation et Préparation : Pierre-Marie Jonquière - 06 83 77 81
63.
Adaptation scénique du texte : Claude
Camous
Participation : 7 euros - Réduite 5
euros
(Carte Fidélité et
Associations diffusant nos informations)
https://sites.google.com/site/claudecamous/
Pierre-Marie
Jonquière signe la mise en scène de cette adaptation scénique réalisée par
Claude Camous d'un pur chef-d'œuvre du théâtre russe. Deux hommes très
dissemblables cohabitent dans un asile de nuit : Satine, un ancien acteur
désœuvré et alcoolique, et Louka, un idéaliste chrétien. Alain d'Aix incarne le
bon et généreux Louka qui croît en l'existence d'une « Terre des Justes », et
Claude Camous est Satine qui n'espère plus rien de bon dans la vie, pense que
tout est fini pour lui, et qui a même « oublié son âme au bistrot »…
À tour de
rôle, ils parviennent à nous amuser et à nous émouvoir.
Malgré le
drame toujours en filigrane, on se surprend même quelquefois à rire, mais
surtout la pitié que nous inspire d'abord ces pauvres exclus de la société, se
transforme peu à peu en respect, car l'homme, comme dit Satine, « il ne faut pas
le plaindre, pas l'humilier par notre compassion, mais le respecter ».
Les Bas-Fonds
de Maxime Gorki se passe en Russie, à la fin du XIXe siècle, mais
cette histoire pourrait aussi bien se passer en France, ou ailleurs, et à
n'importe quelle époque, car elle parle des précaires, des miséreux, des
personnes que nous côtoyons sur les trottoirs de nos grandes villes sans même
les remarquer.
Gorki exprime
dans cette pièce comme dans l'ensemble de ses œuvres, toute la complexité morale
de la Russie moderne tiraillée entre les promesses et les dangers de la
Révolution russe naissante, et il cherche à concilier des sentiments
contradictoires d'espoir et de scepticisme, d'amour de la vie et de dégoût de la
vulgarité et de la petitesse de l'Humanité.